MediaKit Marilyn 24/10/2017

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Champs-sur-Marne : Céleste, expert du data center, s’offre un bâtiment tout en bois Julie Olagnol 02 octobre 2017

Champs-sur-Marne, jeudi. Le chantier d’extension de l’entreprise Céleste. A l’arrière-plan, les deux tours du data center Marilyn. LP/Julie Olagnol

Le fournisseur d’accès Internet dédié aux entreprises et propriétaire du data center Marilyn de la Cité Descartes, lance un chantier d’extension. A la Cité Descartes de Champs-sur-Marne, seuls les bureaux de l’Institut technologique Forêt cellulose bois-construction ameublement (FCBA) étaient en bois. Céleste, fournisseur d’accès à Internet pour les entreprises et propriétaire du data center écologique Marilyn, vient de lancer la deuxième construction du genre. « Cela coûte environ 10 % plus cher mais il n’y a pas de nuisances sur le chantier. Le bois est un matériau durable, qui stocke le dioxyde de carbone et produit moins de déchets », argumente Nicolas Aubé, président de Céleste. Autre avantage : la rapidité, puisque le chantier devrait être livré en octobre 2018. Après la réalisation des fondations, l’ossature en bois préfabriquée sera montée sur place dès janvier. « Le bois résiste mieux que l’acier aux incendies et il sera recouvert de revêtements normatifs », ajoute le fondateur de Céleste. « Quatre-vingts personnes travaillent pour Céleste, dont une cinquantaine au siège, alors que nos bureaux sont faits pour quarante. Nous prévoyons d’ici deux ans d’être une centaine de personnes », poursuit-il. Ce nouvel immeuble de bureaux sur quatre étages occupera 2 600 m2. Des passerelles permettront de le relier au site existant et un espace restera disponible pour une éventuelle nouvelle extension. Céleste enregistre une croissance de 20 % chaque année depuis 3 ans et 16,5 millions de chiffre d’affaires en 2016. Parallèlement, la deuxième tour du data center Marylin va être mise en service à la fin de l’année 2017, la première étant déjà pleine. Lors de sa réalisation, ce centre de données avait été breveté en raison de son système de refroidissement innovant.


Celeste : Marilyn le Datacenter écologique accueille l'Art Posté par JerryG le 29/3/2017

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Exposition dans un datacenter : Jason Matthew Lee investit Marilyn. Marilyn est un datacenter peu commun. Issu d’un brevet français, c’est le premier datacenter haute-densité écologique au monde depuis 2012. En mars, il s’est transformé en bâtiment d’art grâce à la collaboration de l’artiste new-yorkais Jason Matthew Lee et le fondateur de Marilyn, Nicolas Aubé. Une démarche inédite pour un résultat saisissant.

En tant que Fournisseur d’accès Internet pour les entreprises, CELESTE s’est doté d’un centre informatique de données répondant aux exigences de performance les plus élevées du marché mais pas que… En cohérence avec le positionnement de l’opérateur, le fondateur et président du groupe, Nicolas Aubé, a imaginé et construit un centre informatique écologique unique au monde : Marilyn. Le brevet du datacenter permet une réduction de la consommation d’énergie de plus de 35% par rapport à un centre traditionnel, grâce notamment à sa conception architecturale en tours verticales. C’est dans une des tours de cinq étages, pas encore exploitée, que Nicolas Aubé a donné à Jason Matthew Lee carte blanche.


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Artiste new-yorkais né en 1989, surnommé le hacker des galeries, Jason Matthew s’est plongé dans une démarche de restructuration ou déstructuration de la technologie. C’est d’ailleurs son travail sur les cabines téléphoniques qui avait initialement séduit Nicolas Aubé et conduit à ce mécénat d’un genre nouveau. « L’artiste en a construit un récit qui se découpe en cinq chapitres, dans un mouvement ascendant qui s’oppose peut-être aux cercles de l’enfer, zones concentriques et circulaires imaginées par Dante au XVè siècle.


3 sur 3 Il reprend une partie de l’iconographie de la société CELESTE qu’il infiltre petit à petit dans ses propres créations, comme si la communication de l’entreprise avait été infectée par un virus inconnu ou qu’elle avait elle-même envahi d’autres réseaux par le biais de posters, peintures et installations vidéos. » analysent les représentants de l’artiste, de la galerie Crèvecœur. Plus simplement, cette fusion entre un univers cloisonné, sécurisé et adapté aux contraintes opérationnelles et une démarche artistique inspirée tant de la pop que de la mythique de Tragic Venus nous pousse à réaliser que l’art peut interroger tous les domaines.

Si l’installation prend fin prochainement, le travail de Jason Matthew Lee sera préservé dans la plupart des salles du datacenter lors de la mise en production prochaine. Et Marilyn restera le premier datacenter d’art du XXI° siècle.


TRANSITION DURABLE

DES DATA CENTERS « TROGLODYTES » PLUS GREEN

20 000 lieues sous la terre

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Consortium DeepData / David Darrault

Après avoir accueilli champignonnières et caves à vins, le sous-sol de Saumur va-t-il se transformer en mine de technologies numériques ? Un data center expérimental y a été installé, au frais, à près de 20 mètres de profondeur. Objectif : offrir une climatisation naturelle à des serveurs informatiques gourmands en énergie... et donc réduire la facture. Florent Godard

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“Les caves troglodytiques, où le thermomètre affiche en moyenne 12 °C toute l’année, offrent une climatisation naturelle et, de fait, gratuite.” 57

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« PERFORMANCES COMPARABLES À CELLES DE GOOGLE »

LES DATA, UN GOUFFRE ÉNERGÉTIQUE ?

CLIMATISER LES SERVEURS : UN GOUFFRE ÉNERGÉTIQUE

Vignerons et informaticiens y recherchent une même chose : la fraîcheur. Car ces caves troglodytiques, où le thermomètre affiche en moyenne 12 °C toute l’année, offrent une climatisation naturelle et, de fait, gratuite. Or les rangées d’armoires bourrées de serveurs informatiques, qui constituent ce que l’on appelle un data center, réclament une climatisation permanente pour éviter la surchauffe, synonyme de panne. Derrière ce projet baptisé « Deep Data », se tient un consortium piloté par la Sopraf – la société publique gérant l’abbaye de Fontevraud – qui a réuni autour d’elle 5 PME (1) ainsi que la Caisse des dépôts et consignations. Fruit de trois ans d’études et de 500 000 euros d’investissement, un premier data center a été installé sous terre au printemps 2016. Ce prototype abrite 168 serveurs, d’une capacité de stockage de 3 200 téraoctets au total. Or, dans ces grottes où le taux d’humidité approche les 100 %, impossible de simplement connecter l’installation au réseau internet. Il faut abriter les serveurs dans un container étanche, couplé à un système de

refroidissement liquide. Concrètement, une fois les conduits d’eau réchauffés à hauteur de 19 °C par les serveurs, l’eau s’échappe dans un circuit de 2 kilomètres à travers les galeries, afin de se rafraîchir au contact de parois gorgées d’humidité, avant de revenir au point de départ. La même eau tourne en circuit fermé. Quid de l’impact environnemental ? « Même en ajoutant à proximité 20 autres modules identiques au démonstrateur, cela n’aurait pas d’incidence sur la température de la cave », assure Mathieu Chazelle, codirigeant du cabinet Enia Architectes, partie prenante du projet.

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es serveurs informatiques opérant sous terre, dans un lieu tenu secret, au beau milieu d’un labyrinthe de galeries... Non, il ne s’agit pas du décor du prochain James Bond, mais d’une expérience menée en Anjou. Jusqu’ici, la ville de Saumur (30 000 habitants) et ses environs étaient surtout connus pour leur patrimoine culturel : un château millénaire, l’abbaye royale de Fontevraud, qui abrite la tombe de Richard Cœur de Lion. Avec, sous terre, plus d’un millier de kilomètres de galeries, vestiges d’anciennes carrières de tuffeau, cette pierre de couleur crème dont sont faites les maisons typiques du Val de Loire, de Nantes à Tours et au-delà. Abandonnées, ces grottes ont été reconverties en champignonnières, puis en caves à vins – par des maisons comme Ackerman – et même, depuis peu, en... data center.

Consortium DeepData / David Darrault

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2%

Les data centers représentaient près de 2 % de la demande mondiale en électricité en 2012, soit presque 300 TWh *, avec de forts écarts en fonction des pays. Pour donner un élément de comparaison, la même année, les 58 réacteurs nucléaires français ont produit 404,9 TWh.

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D’ici 2030, la consommation des centres de données pourrait être multipliée par trois, selon une fourchette basse et par dix selon une fourchette haute. Elle pourrait atteindre jusqu’à 13 % de la consommation mondiale en électricité.

40 %

La consommation globale d’un data center pourrait être réduite de 20 à 40 % en appliquant de meilleures stratégies d’efficacité énergétique.

100

Google annonce qu’en 2017 ses data centers seront alimentés à 100 % par des énergies renouvelables (éolien et solaire). * 1TWh = 1 milliard de kWh. La production d’un kWh générant en moyenne 400 g de CO2 (Académie des technologies). (Sources : Greenpeace, United States Department of Energy, Google.)

Après l’expérimentation, l’heure est au bilan. « On atteint des performances énergétiques comparables celles de Facebook et Google ! », affirme Mathieu Chazelle. Pour mesurer l’efficacité énergétique d’un data center, on utilise un indicateur, le PUE (Power Usage Effectiveness). Pour faire simple, si pour 1 kWh consommé pour faire tourner les serveurs, il vous faut 1 kWh supplémentaire pour les fonctions annexes (climatisation artificielle, éclairage, vidéosurveillance...), votre PUE atteindra 2. Plus le chiffre s’approche de 1, plus vous êtes efficace. Or le score de Deep Data « avoisine 1,10 ». D’après le consortium, l’économie d’énergie irait de 45 % ou plus, comparé un data center peu performant, à 15 ou 20 % par rapport à un data center plus efficace (avec un PUE de 1,3). Patron du fournisseur d’accès internet Céleste et membre du projet, Nicolas Aubé illustre les gains avec une comparaison destinée à marquer les esprits : « À l’échelle d’un data center de 200 baies (2) – soit le besoin d’une grande entreprise de 20 000 salariés –, 40 % d’économie en électricité équivalent à la consommation annuelle en chauffage de... 10 000 personnes. » Pour l’instant, la performance de Deep Data n’a pas été validée par un organisme extérieur. Et pour cause : « Il n’existe encore aucune certification pour les data centers, mais cela devrait bientôt changer », précise le dirigeant de Céleste. Mesurer et maîtriser les dépenses s’impose à l’heure où les besoins numériques explosent. « En France, le trafic sur les réseaux mobiles a doublé entre 2014 et 2015 », indique Philippe Luce, délégué général de l’association France Datacenter (ex-CESIT), qui fédère une centaine d’entreprises du secteur. « Et quand un client mobile de SFR envoie une photo à un ami, client chez Orange, le cliché doit passer sur les serveurs des deux opérateurs... » Ce boom de l’usage des smartphones va de pair avec celui des (1) Céleste, Critical Building, Elioth, Enia Architectes et Sigma.

(2) Armoires destinées à recevoir des éléments informatiques (serveurs, routeurs, etc.) de taille normalisée d’une largeur de 19 pouces (48,26 cm), permettant de monter divers modules électroniques les uns au-dessus des autres.

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LA SOBRIÉTÉ DES DATA, UN ENJEU CRUCIAL « Pour réduire la facture énergétique, un serveur peut se voir diviser en “machines virtuelles” afin d’accueillir 5, 6 applications ou plus... Là où auparavant vous n’en aviez parfois qu’une », indique Philippe Luce, délégué général de l’association France Datacenter, qui fédère une centaine d’entreprises de la filière. Par exemple, un serveur pouvait n’abriter qu’un seul programme de gestion de paie, alors que ce programme n’est utilisé qu’en fin de mois. Le serveur était donc sous-exploité – sachant qu’un serveur qui tourne à plein régime affiche une dépense énergétique très peu supérieure à celle d’un serveur utilisé à 10 % de ses capacités. Autre piste de sobriété : l’éco-conception. « Optimisés, moins gourmands en lignes de code, etc., les logiciels nécessitent moins de puissance de calcul et donc d’énergie », ajoute-t-il.

big data et du cloud computing, qui permet de stocker et d’accéder à des données hébergées sur des serveurs distants. « Si le cloud était un pays, il se classerait au 5e rang mondial en termes de demande en électricité, et ses besoins devraient être multipliés par trois d’ici à 2020 », calculait Greenpeace dès 2012. Face à l’enjeu, Facebook a décidé d’installer un centre de données à Luleå en Suède, près du cercle polaire arctique. Là-bas, la compagnie de Mark Zuckerberg assure utiliser une énergie 100 % renouvelable (l’hydroélectricité) pour alimenter ses équipements, en plus de capter l’air glacial pour refroidir ses serveurs (pour un PUE d’environ 1,07). L’air chaud restant alimente les bureaux. Aux États-Unis, Iron Mountain – entreprise spécialisée dans l’archivage de documents – affirme avoir implanté son 2e site dans une ancienne mine de calcaire, à 67 mètres sous terre. ENJEU DE SÉCURITÉ

Quant à l’ONG WikiLeaks, elle avait déjà décidé il y a quelques années d’archiver ses données dans un bunker (encore en Suède), capable de résister à une attaque nucléaire… Confidentialité du site garantie et sécurité « physique » de l’information stockée, face aux catastrophes d’origine naturelle (tempêtes, inondations, etc.) ou d’origine humaine, font aussi partie des arguments du projet « Deep Data ». Les membres du consortium espèrent pouvoir proposer aux entreprises une offre d’hébergement de données en mode « troglodyte » avant l’été 2017. Reste encore à trouver le modèle économique. Du côté de Saumur, il faudra donc patienter pour savoir si les data centers se mettent aussi à pousser comme les champignons.

“On atteint des performances énergétiques comparables celles de Facebook et Google.”

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Exposition dans un datacenter : Jason Matthew Lee investit Marilyn Soumis par fredericmazue le jeu, 09/03/2017 Marilyn est un datacenter peu commun. Issu d’un brevet français, c’est le premier datacenter hautedensité écologique au monde depuis 2012. En mars, il s’est transformé en bâtiment d’art grâce à la collaboration de l’artiste new-yorkais Jason Matthew Lee et le fondateur de Marilyn, Nicolas Aubé. Une démarche inédite pour un résultat saisissant. En tant que Fournisseur d’accès Internet pour les entreprises, CELESTE s’est doté d’un centre informatique de données répondant aux exigences de performance les plus élevées du marché mais pas que… En cohérence avec le positionnement de l’opérateur, le fondateur et président du groupe, Nicolas Aubé, a imaginé et construit un centre informatique écologique unique au monde : Marilyn. Le brevet du datacenter permet une réduction de la consommation d’énergie de plus de 35% par rapport à un centre traditionnel, grâce notamment à sa conception architecturale en tours verticales. C’est dans une des tours de cinq étages, pas encore exploitée, que Nicolas Aubé a donné à Jason Matthew Lee carte blanche. Artiste new-yorkais né en 1989, surnommé le hacker des galeries, Jason Matthew s’est plongé dans une démarche de restructuration ou déstructuration de la technologie. C’est d’ailleurs son travail sur les cabines téléphoniques qui avait initialement séduit Nicolas Aubé et conduit à ce mécénat d’un genre nouveau. « L’artiste en a construit un récit qui se découpe en cinq chapitres, dans un mouvement ascendant qui s’oppose peut-être aux cercles de l’enfer, zones concentriques et circulaires imaginées par Dante au XVè siècle. Il reprend une partie de l’iconographie de la société CELESTE qu’il infiltre petit à petit dans ses propres créations, comme si la communication de l’entreprise avait été infectée par un virus inconnu ou qu’elle avait elle-même envahi d’autres réseaux par le biais de posters, peintures et installations vidéos. » analysent les représentants de l’artiste, de la galerie Crève-cœur. Plus simplement, cette fusion entre un univers cloisonné, sécurisé et adapté aux contraintes opérationnelles et une démarche artistique inspirée tant de la pop que de la mythique de Tragic Venus nous pousse à réaliser que l’art peut interroger tous les domaines. Si l’installation prend fin prochainement, le travail de Jason Matthew Lee sera préservé dans la plupart des salles du datacenter lors de la mise en production prochaine. Et Marilyn restera le premier datacenter d’art du XXI° siècle.


DEEPDATA : le StarDC souterrain à haute performance énergétique Mercredi 14 Décembre 2016

Membre du consortium DEEPDATA, CELESTE démontre que son concept de datacenter prêt-à-installer, le StarDC, offre de nouvelles perspectives quant à un hébergement écologique de données. La Région des Pays de la Loire, le Conseil départemental de Maine-et-Loire, la communauté d’agglomération Saumur Loire Développement et le consortium DEEPDATA auquel participe CELESTE ont dévoilé en exclusivité les résultats du démonstrateur de Datacenter souterrain à haute performance énergétique installé au cœur du Saumurois. A l’initiative du projet DeepData, la Région des Pays de la Loire qui a accompagné ce projet innovant depuis trois ans avec un double objectif : -Imaginer la réutilisation des carrières souterraines saumuroises abandonnées, qui était souhaitée par les élus locaux -Soutenir un projet original de Datacenter souterrain à haute performance énergétique Le consortium DEEPDATA regroupe enia architectes, Elioth, CELESTE, Groupe SIGMA, Critical Building et de la Caisse des Dépôts. La participation de CELESTE est centrée sur l'intégration de sa solution StarDC et la mise en production dans cet environnement souterrain, ainsi que la supervision et la collecte des données de l'expérimentation. Ce Datacenter écologique prêt-à-installer regroupe toutes les caractéristiques d'un Datacenter professionnel en termes de disponibilité, sécurité et performance. De plus, reposant sur un brevet CELESTE-ENIA-CRITICAL BUILDING, il est unique en termes de consommation d'énergie et d'optimisation de l'espace. Après 2 ans d'étude et plusieurs mois d’expérimentation, les premiers résultats obtenus sont très encourageants. Au-delà, des remerciements pour les équipes qui se sont mobilisées avec succès sur le projet DEEPDATA, le président de CELESTE, Nicolas Aubé tient à souligner "C'est un projet très innovant et un peu fou. Non seulement, nous avons inventé un nouveau mode de production de froid pour les Datacenters, mais nous avons testé en configuration réelle l'exploitation d'un Datacenter à 30m sous terre.


Les conditions dans la cave sont hostiles et l'étanchéité du StarDC a permis d'exploiter les serveurs en toute sécurité. C'est une première mondiale !" Le consortium a désormais pour objectif d'assurer la commercialisation de cette nouvelle génération de Datacenter.

Présentation CELESTE est fournisseur d'accès Internet pour les entreprises. Grâce à son réseau national de fibre optique, CELESTE a pour ambition de devenir l'opérateur de référence des entreprises en France. Son infrastructure permet en effet de proposer des offres innovantes, hautedisponibilité et écologiques. La gamme des solutions couvre accès Internet, interconnexion MPLS et fibre optiques, téléphonie sur IP ou hébergement en Datacenter vert. Fondé sur la qualité de Service, le positionnement de CELESTE est renforcé par son organisation tournée vers le client. Plus d’information sur www.celeste.fr Frédérique DOFING


CELESTE invité à présenter ses Datacenters Marilyn lors d'un sommet international en Chine Communiqué le 28/12/2016 Fournisseur d'accès Internet pour les entreprises en France, CELESTE a développé à travers de sa filiale Marilyn, un savoir-faire unique en terme d'exploitation de datacenters urbains et écologiques. Grâce au Pôle Systematic auquel l'opérateur appartient, sa démarche de promotion à l'export vient d'être lancée en Chine. Une occasion de promouvoir ses brevets de datacenters verts au niveau international. Le pôle Systematic a ouvert en octobre dernier un bureau sur le campus du Beijing Institute Collaborative Innovation (BICI) à Pékin, dont l'objectif est de soutenir les startups et PME françaises dans la commercialisation de leurs solutions sur le marché chinois. Les 31/10 et 01/11/2016, en lien avec les sociétés CFLD et Optiva Darna Equities, ce bureau a organisé une première rencontre entre entreprises innovantes françaises et les représentants économiques et politiques de la ville Gu'An. Située à 50 kilomètres de Pékin, cette ville tout juste sortie de terre recherche des infrastructures innovantes en termes écologiques pour se positionner de façon attractive par rapport à la nouvelle capitale administrative. C'est dans ce cadre et en tant que membre du Pôle de compétitivé Systematic que Nicolas Aubé, président fondateur de CELESTE a été invité à présenter les datacenters écologiques Marilyn. Le développement des échanges électroniques nécessite des capacités d'hébergement des données et des ressources informatiques exponentielles. Le développement des centres informatiques est cependant complexe en milieu urbain à cause d'un usage important de terrain et de ressources énergétiques. Le datacenter Marilyn répond à de nombreuses problématiques. De conception verticale, il permet de s'insérer facilement en milieu urbain, son emprise au sol étant réduite. D'autre part, le refroidissement en free-cooling optimisé par le design du bâtiment permet une réduction de la consommation d'énergie de plus de 35% par rapport à un datacenter traditionnel. Les officiels de la Ville de Gu'An ont d'ailleurs été sensibles à ce volet écologique compte-tenu des enjeux que rencontre le développement économique de Pékin. Au delà de cette opportunité, cette rencontre est également l'occasion pour CELESTE de lancer à l'export la commercialisation de ses brevets et solutions Marilyn. Nicolas Aubé précise "Je remercie le Pôle Systematic pour son soutien et de son dynamisme et espère que cette première étape va nous permettre de démontrer que l'Internet vert est possible, grâce au savoir -faire français".


Présentation CELESTE est fournisseur d'accès Internet pour les entreprises. Grâce à son réseau national de fibre optique, CELESTE a pour ambition de devenir l'opérateur de référence des entreprises en France. Son infrastructure permet en effet de proposer des offres innovantes, hautedisponibilité et écologiques. La gamme des solutions couvre accès Internet, interconnexion MPLS et fibre optiques, téléphonie sur IP ou hébergement en Datacenter vert. Fondé sur la qualité de Service, le positionnement de CELESTE est renforcé par son organisation tournée vers le client. Plus d'information sur www.celeste.fr


« DeepData » : un data center souterrain au PUE record 25 November 2016 Disposer d'une infrastructure de data center moderne contribue à l'attractivité d'un territoire. Le Maine-et-Loire prend les devants en recyclant une champignonnière abandonnée. Cet emplacement inattendu assure des performances énergétiques de haut vol à ce data center inédit, fruit d’une collaboration publique-privée.

C'est à Saumur qu'un nouveau data center vient d'ouvrir sous terre. L'installation est née de l’association de cinq entreprises, au sein du consortium « DeepData », soutenues par les acteurs publics locaux. La région Pays de la Loire et le conseil départemental du Maine-etLoire ont ainsi abondé à hauteur de 450 000 euros sur un budget total de 500 000 euros. Son implantation dans une ancienne champignonnière le dote d'une efficacité énergétique exemplaire. L'environnement souterrain affiche une température de dix degrés et une hygrométrie très stables. L'idéal pour neutraliser un des plus gros postes de consommation énergétique dans le data center : le refroidissement. Ce dernier peut en effet atteindre 40% de la consommation annuelle d'une installation. Aucun risque d'en arriver là à Saumur : le nouveau data center affiche un PUE* enviable à l'échelle mondiale d'une valeur de 1,10. Ce qui correspond quasiment à la valeur idéale de 1, jamais atteinte pour le moment. De plus, installé dans un conteneur, ce data center est aussi modulable et réplicable dans d'autres espaces souterrains. Aujourd'hui opérationnel avec une capacité de 3 200 téraoctets, il est prêt pour sa commercialisation dès 2017. Les industriels qui mènent ce projet envisagent également, avec la Caisse des Dépôts, un déploiement à l'international. * Power Usage Effectiveness


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Deep Data valide le stockage des données dans les souterrains du saumurois Par Frédéric Thual, à Nantes | 27/11/2016

Mis au point par l'entreprise Céleste, ce box d'environ 15 m2, d'une capacité de 3.200 To, peut héberger les données d'une dizaine de grosses PME. Suivi 24/7, ce démonstrateur a permis de valider les modélisations du fonctionnement thermique et les expérimentations techniques échafaudées depuis trois ans pour utiliser la régularité d'une température ambiante maintenue naturellement entre 11°C et 12°C grâce à la forte hygrométrie du tuffeau. (Crédits : Frédéric Thual) Les protagonistes du projet Deep Data viennent de valider la faisabilité technique d'un data centrer, écologique et sécurisé, aménagé dans les galeries souterraines du saumurois. Les performances rivaliseraient avec les meilleurs mondiaux. L'industrialisation de ce modèle innovant pointe le bout de son nez. Si l'offre commerciale et les problématiques cadastrales ne sont pour l'heure pas finalisées, le consortium d'entreprises (Céleste, Sigma, Critical Building, Eliot, Enia Architectes, Caisse des Dépôts et Consignation), réuni autour du projet de data center souterrain Deep Data dans les galeries à champignons du saumurois, se réjouit des premiers résultats livrés par le démonstrateur Star DC, installé dix mètres sous terre en juillet dernier. Mis au point par l'entreprise Céleste, ce box d'une quinzaine de mètres carrés, d'une capacité de 3.200 To (téraoctects), peut héberger les données d'une dizaine de grosses PME. En toute sécurité. Et en toute confidentialité. En premier lieu, ce démonstrateur, suivi 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, a surtout permis de valider les modélisations du fonctionnement thermique et les expérimentations techniques échafaudées depuis trois ans pour utiliser la régularité d'une température ambiante maintenue naturellement entre 11°C et 12°C grâce à la forte hygrométrie du tuffeau. Et ce, quelle que soit la saison. Les ingénieurs ont ainsi écarté l'idée d'un refroidissement par air, plus coûteux... et qui aurait asséché les pierres de tuffeau. Le démonstrateur est, en fait, refroidi par une eau circulant dans des dizaines de kilomètres de tuyaux en forme de marguerite parcourant les grottes. Une performance énergétique au niveau des meilleurs mondiaux Sans optimisation supplémentaire, le Deep Data offre un niveau de performance énergétique - dans le jargon, on parle de PUE (pour Power Usage Effectiveness)- selon la norme habituellement utilisée, de 1,1 quand, à l'exception des installations de Google, les moyennes se situeraient plutôt autour de 1,30 à 1.35. « Nous arrivons donc au niveau des meilleurs mondiaux, comme Google. C'est donc loin d'être anecdotique », remarque Laurent Trescartes, consultant expert chez Critical Building, spécialisée dans l'installation des datas centers pour des grands comptes.


2 sur 2 L'impact est loin d'être négligeable. Et pour cause, le poste de climatisation représente la plus grosse partie de la facture d'un data center. « Un appareil de 10.000 m² dépenserait autant d'électricité qu'une ville de 50.000 habitants. Le seul refroidissement des serveurs compte pour 40% de la consommation annuelle d'électricité », étaye le consortium. Ici, grâce à la dissipation thermique, l'expérimentation menée sur ce module de 20 kilowatt a montré qu'il consommait seulement 0,17 Kw pour fabriquer du froid quand un data center classique nécessite entre 5 et 15 kilowatts. « Comparé à une voiture, c'est comme si on passait d'une consommation de 6 litres au 100 km à un dé à coudre », assure Mathieu Chazelle, d'Enia Architectes. La facture énergétique baisserait ainsi de 20% à 25%. « Ce qui, pour 40 baies de serveur, représente entre 50.000 et 100.000 euros », dit-il. Un argument de compétitivité qui sera largement revendiqué. Une zone d'activité à usage informatique Econome, écologique, modulaire et sécurisé, le concept de ce Deep Data et les milliers de kilomètres de galeries situées entre 5 et 25 mètres sous terre, délaissées par les champignonnières et les carrières, laissent augurer de jolies perspectives économiques et territoriales. Même si un certain nombre de problématiques cadastrales sont à résoudre pour exploiter des sous-sols détenus par des propriétaires indépendants, des coopératives, etc., qui ont pu ou non concéder l'exploitation de leur galerie. «On réfléchit à un système de location ou d'acquisition, ou sous une formule mixte. Toutes les galeries ne sont toutefois pas exploitables. Et, certaines peuvent aussi être partagées entre plusieurs propriétaires en surface », reconnaît Christian Herrmann, directeur du pôle Infogerance de Sigma, membre du consortium Deep Data, qui vient d'accueillir la Caisse des Dépôts et Consignation, prête à accompagner l'industrialisation de ce concept. Un recensement des troglodytes est en cours pour déterminer les endroits où pourraient être déployés de nouveaux modules. Car, les acteurs du projet voudraient bien concevoir une nouvelle forme de zone d'activités à usage informatique. Un lieu accessible en véhicule, doté d'un accueil, de bureaux, de toilettes, d'une cafétéria pour le personnel technique et les clients. A terme, les acteurs du consortium imaginent aussi de pouvoir réutiliser l'eau montée en température par le data center pour réchauffer de l'habitat, en surface. La campagne de mesures lancée en juillet dernier va se poursuivre jusqu'en mars prochain. De manière à pouvoir bâtir et lancer des offres commerciales pour les PME et les industriels au second semestre 2017. Passage de témoin entre le public et le privé Lancé il y a trois ans par la Région des Pays de la Loire dans la cadre d'une Plateforme Régionale d'Innovation voulue pour revaloriser le sous-sol et le patrimoine local, le projet est désormais entièrement piloté par le consortium Deep Data. « La reprise de ce projet par des partenaires privés -que nous continuerons à accompagner- va dans le sens de l'action économique que nous voulons mener. La Région a vocation à guider les entreprises sans se substituer à leur action », indique Paul Jeanneteau, vice-président de la région, en charge du développement économique et de l'innovation. En quatre ans, 500.000 euros ont été investis dans cette opération, dont 150.000 euros par les entreprises du consortium. Le reste émane de la région, principalement, du département du Maine-et-Loire et de la communauté d'agglomération Saumur Loire Développement. Ces investissements et cette nouvelle vocation ont finalement rassuré les édiles des communes qui s'inquiétaient de la fermeture des galeries et de leur abandon. Par Frédéric Thual, correspondant de La Tribune pour les Pays de la Loire


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Copyright : Région Pays de la Loire - Ouest Médias

16/11/16

DEEPDATA, La Région accompagne une innovation industrielle au cœur du saumurois D’anciennes champignonnières accueillent un démonstrateur de datacenter souterrain à haute performance énergétique. Après 3 années d’expérimentation, la Région des Pays de la Loire, le Conseil départemental de Maine-et-Loire, la communautéd’agglomération Saumur Loire Développement et le consortium DEEPDATA ont dévoilé aujourd’hui en exclusivité les résultats du démonstrateur de datacenter souterrain à haute performance énergétique installé au coeur du Saumurois. À l’initiative du projet DeepData, la Région des Pays de la Loire a accompagné ce projet innovant depuis trois ans avec un double objectif : 

Imaginer la réutilisation des carrières souterraines saumuroises abandonnées qui était souhaitée par les élus locaux

Soutenir un projet original de datacenter souterrain à haute performance énergétique

À l’occasion de la présentation de ce projet, Paul JEANNETEAU, Vice-Président de la Région en charge du développement économique et de l’innovation, a rappelé le rôle essentiel de la Régiondans le soutien et l’accompagnement de ce projet. Il a salué les premiers résultats particulièrement encourageants obtenus après la phase d’expérimentation et qui permettront bientôt sa commercialisation en France et à l’international.


2 sur 3 « Ce projet a suscité l’intérêt d’entreprises nationales (enia architectes, Elioth, CELESTE, Sigma, Critical Building) et de la Caisse des Dépôts, qui se réunissent aujourd’hui sous la forme d’un consortium qui assurera prochainement la commercialisation de cette nouvelle génération de datacenter. Je suis heureux de ce passage de témoin entre une collectivité qui a su encourager l’innovation et la mise à l’épreuve d’une nouvelle technologie et des entreprises dynamiques qui auront à coeur de la développer et de la valoriser." « La reprise de ce projet par des partenaires privés que nous continuerons à accompagner va dans le sens de l’action économique que nous voulons mener. La Région a vocation à guider les entreprises sans se substituer à leur action. C’est le symbole d’une confiance que nous voulons entretenir avec les entrepreneurs qui permettentle développement économique de nos territoire ». 3 années d’études, de modélisation et d’expérimentations en carrières souterraines ont abouti au développement d’un démonstrateur déployé depuis le mois de juin 2016. Instrumenté et suivi 24h/24 et 7j/7 depuis 5 mois, celui-ci atteint de très hautes performances énergétiques avec un PUE avoisinant 1,10, avec un très faible coût de déploiement. Ce jour constitue un jalon majeur dans l’histoire du projet, marquant le passage d’une phase de démonstration à une phase de déploiement portée par le consortium DEEPDATA. DEEPDATA a pour ambition de développer un nouveau modèle de datacenter aux atouts multiples:    

Naturellement sécurisé et confidentiel par sa localisation souterraine Modulaire et simple à déployer grâce à l’utilisation du datacenter en conteneur StarDC. Économique en investissement et en fonctionnement par rapport à un datacenter « classique». Très écologique puisque DEEPDATA atteint un PUE (Power Usage Effectiveness) avoisinant 1,10 sans optimisation.

DEEPDATA : Un nouveau modèle de datacenter Les datacenter sont de véritables usines électriques. Un grand datacenter de 10 000 mètres carrés consomme autant d’électricité qu’une ville de 50 000 habitants. Le refroidissement des serveurs représente jusqu’à 40% de cette consommation annuelle d’électricité. La diminution des consommations énergétiques des datacenter représente donc un enjeu majeur tant du point de vue écologique, que du point de vue de la compétitivité économique du secteur. L’efficience énergétique d’un datacenter est calculée par un indice normalisé appelé PUE (Power Usage Effectiveness). Celui-ci calcule le ratio entre l’énergie entrante dans le bâtiment et l’énergie réellement utile pour le fonctionnement des équipements IT. Le record du monde est revendiqué par les GAFA.


3 sur 3

Les datacenters, véritables usines électriques Le projet DeepData a été développé à l’initiative du Conseil Régional des Pays de la Loire, dont l’objectif premier était la réutilisation des dizaines de carrières souterraines abandonnées parcourant les environs de Saumur. Autrefois utilisé comme champignonnières, ce monde souterrain présentait un très important potentiel foncier aux caractéristiques très particulières (stabilité thermique et hygrométrique, sécurisation et confidentialité). L’ensemble de ces caractéristiques répondait aux enjeux de disponibilité foncière, de refroidissement et de discrétion du secteur des datacenter.

Les carrières souterraines, un stock foncier idéal pour les datacenters Depuis son initiation, le projet a franchi plusieurs étapes : Une première étape de modélisation du fonctionnement thermique naturel d’une carrière de tuffeau permettant de définir un premier potentiel thermique, et de valider l’adéquation de l’environnement souterrain avec l’activité de datacenter. Le fonctionnement thermique naturel d’une carrière souterraine a été analysé pendant 6 mois, permettant de déterminer son potentiel d’absorption de chaleur et sa compatibilité avec l’activité de datacenter. Une seconde étape d’expérimentation sur site, afin de confronter les modèles théoriques à un fonctionnement « réel », de préciser les capacités d’absorption de chaleur des carrières de tuffeau, et de définir le système de climatisation le plus adapté et le moins énergivore. Une troisième étape (en cours) de développement d’un prototype démontrant le potentiel du projet et permettant de définir le PUE cible atteignable.


Le français Celeste veut exporter Marilyn, son datacenter vert, en Chine Data centers, Informatique , Chine | Publié le 25 novembre 2016 Ridha Loukil Celeste part à la conquête de la Chine. Le petit opérateur télécom et hébergeur informatique français veut vendre non pas ses services, mais la technologie de son datacenter Marilyn à construction verticale et à refroidissement par l’air extérieur à des Chinois voulant installer leurs centres de données en pleine ville.

Datacenter Marilyn de Celeste à Marne-La-Vallée © Celeste

C’est une belle opportunité pour Celeste. La PME française, qui propose aux entreprises des services télécom à fibre optique et d’hébergement informatique, profite de l’ouverture d’un bureau à Pékin par Systematic, le pôle de compétitivité d’Ile-de-France sur les systèmes embarqués, pour promouvoir la technologie de son datacenter vert Marilyn. Avec l’espoir d’en vendre la licence à des opérateurs télécoms et hébergeurs informatiques locaux voulant installer leurs centres de données au centre ville. Pas de climatisation pendant 80% de l'année En octobre 2016, Systematic a ouvert un bureau sur le campus du Beijing Institute Collaborative Innovation à Pékin, avec l’objectif d’aider ses start-up et PME membres à exporter leurs technologies en Chine. Celeste a profité d’une rencontre entre entreprises françaises innovantes et des représentants économiques et politiques de Guan, une ville sortie tout juste de terre à 50 Km de Pékin, pour promouvoir son datacenter Marilyn. Cette technologie parait toute indiquée pour répondre au projet de la ville chinoise de se doter d’infrastructures innovantes et écologiques. Mis en service il y a 5 ans à Marne-La-Vallée, Marilyn se distingue par une construction verticale à cinq étages et un refroidissement des serveurs par l’air extérieur (Free cooling), sans climatisation pendant 80% de l’année. "Comme dans une cheminée, les baies informatiques sont refroidies par simple tirage d’air, sans aucun système mécanique d’extraction, explique Nicolas Aubé, président-fondateur de Celeste. La climatisation n’est mise en route que pendant les périodes les plus chaudes, soit 20% de l’année." Un fonctionnement qui réduit de 35% la consommation d’énergie, principal poste de coût d’exploitation des datacenters. Partenariats en vue en 2017 "Les Chinois sont très sensibles à ce côté écologique mais aussi au fait qu’il y a moins de nuisances sonores liées à la climatisation et à la réduction de la surface occupée au sol, car le mètre carré coûte cher en ville, ce qui permet de construire le datacenter au centre-ville à moindre coût et sans gêner les habitants aux alentours", note Nicolas Aubé. A ce stade, Celeste n’est qu’au premier contact avec des universitaires et promoteurs immobiliers avec l’espoir de les concrétiser par des partenariats en 2017. Fondé en 2001 à Marne-la-Vallée, Celeste compte aujourd’hui 70 personnes et s’attend à un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros en 2016, en croissance de 20%.



CLASSEMENT. Les 50 premières entreprises de croissance dirigées par des femmes Par Danièle Licata , Marion Bain, publié le 02/12/2015 Oui, les entreprises dirigées par des femmes sont rentables et performantes, comme le montre le palmarès 2015 Women Equity for Growth publié ce 2 décembre. Sur la première marche: Martine Bocquillon, présidente fondatrice de PSM.

Palmarès Women Equity 2015 des entreprises de croissance dirigées par des femmes Rang

Entreprise

Activité

CA 2014 K€

1

PSM

Télécommunications, Médias, 34 180 Technologies

2

MAGFORCE INTERNATIONAL

Industrie

3

SPLIO

4 5

STRATEGIES AND CORP A C H NEW DESIGN AIR

6

MEDIAPART

7

EMBRYOLISSE

Distribution spécialisée

6 282

8

AXYAL

Industrie

6 269

9

AUGURE

10

CLEMENTINE AU BUREAU

Télécommunications, Médias, 6 876 Technologies Services aux entreprises 4 415

11

ATERMES

Industrie

12

CELESTE

13

VOISIN CONSULTING

Télécommunications, Médias, 12 079 Technologies Santé 13 500

14

HORUS PHARMA

Santé

27 000

15

STAYMATEL

Industrie

18 985

16 17

MALHIA KENT CORIALIS ENGINEERS

Industrie Services aux entreprises

10 700 33 103

18

HRA PHARMA

Santé

70 200

Télécommunications, Médias, Technologies Services aux entreprises Industrie Télécommunications, Médias, Technologies

34 877 12 361 8 889 6 066 8 762

22 398

Dirigeants (fonctions) Martine Bocquillon (Présidente) Catherine Delage (Présidente du Directoire) Raphaël Jore, Mireille Messine (Président, Directeur Général) Angélique de Rouge (PDG) Brigitte Hamache (Présidente) Hervé Plenel, Marie-Hélène Smiejean (Président, Directeur Général) Alain Cassam Chenai, Nazoura Cassam Chenai (Président, Directeur Général) Famille Laborde (Président, Directeur Général) Amélie Faure, Michael Jais (PCA, DG) Clémentine Monnet (Gérant) Charles Casanova, Marie-Josée Gabourg (Président, Directeur Général) Nicolas Aube, Frédérique Dofing (Président, Directeur Général) Emmanuelle Voisin (Gérant) Martine Claret, Claude Claret (Président, Directeur Général) Pascale Caroff, Eric Doucet (Président, Directeur Général) Eve Corrigan (Président) Géraldine Rios (Directeur Général) Eric Gainer Monange (Président)


Rang

Entreprise

Activité

CA 2014 K€

19

AC MEDIA

Télécommunications, Médias, 4 914 Technologies

20

SITES

Services aux entreprises

21

TRANSPORTS LASSALLE

Dirigeants (fonctions)

23

Transports 12 019 Télécommunications, Médias, BFS NETWORK 4 806 Technologies RETAIL GLOBAL SOLUTIONS Services aux entreprises 38 663

24

ROISSY TP

BTP

25 537

25

AGP GROUPE CSP Objectif Bleu Libellule DEMOIZET CHOCOLATERIE DANIEL STOFFEL GROUPE L D FRANCE GV RESTAURATION SERVICES

Services aux entreprises

16 513

Distribution spécialisée

52 700

Industrie agro-alimentaire

6 072

Cécile Pournin, Ahmed Agne (Cogérants) Jean-François Sageau, Marie-Hélène Inchauspé (Président, Directeur Général) Valérie Lasalle (PDG) Minh-Hoa Nguyen, Tanguy Moreux (Président, Directeur Général) Isabelle Chaillioux (Directeur Général) Victor Vieira, Simone Vieira (Président, Directeur Général) Françoise Maroteau (Gérant) Jean-Philippe Wincker, Caroline Wincker (Président, Directeur Général) Marie Thewys Demoizet (Gérant)

Industrie agro-alimentaire

9 286

Martine Stoffel (Président du directoire)

Distribution spécialisée

14 816

Services aux entreprises

9 610

Mélanie Hu (Gérant) Gérard Vaurs, Jacqueline Vaurs (Président, Directeur Général)

22

26 27 28 29 30

21 621

31

SECURINFOR

32

NUITS D’ARTISTES

Télécommunications, Médias, 16 936 Technologies Spectacle 12 936

33

ESTIPHARM FRANCE

Distribution spécialisée

5 890

Industrie

48 194

Agnès Webster (PCA, DG)

Industrie

17 954

Viviane Romani (Président) Laurence Pottier-Caudron, Pierre Moritel (PDG, Directeur Général) Pascale Salut (Président) Sophie Pecriaux (Président) Christiane Alexanian (Gérant) Rémi Escande, Danielle Wascat (Président, Directeur Général) Famille Bousquet (Président, Directeur Général)

35

LES PARFUMERIES FRAGONARD SFA ROMANI

36

VALORIS DEVELOPPEMENT Services aux entreprises

5 753

37 38 39

DASIR CITY ONE 2 AST

Distribution spécialisée Services aux entreprises Industrie

30 214 122 600 5 443

40

SGP PRODUCTIONS

Industrie

4 025

41

MARIUS FABRE

Industrie

7 157

42

TALENTIA SOFTWARE

43 44

GROUPE INSEEC LA CROISSANTERIE ISORE BATIMENT BTP Pays de la Loire 31 826

34

45

Télécommunications, Médias, 54 498 Technologies Enseignement 125 600 Distribution spécialisée 34 066

Chantal Allani (PDG) Armande Parra (Gérant) Elisabeth Perin, Nathalie Perin (Président, Directeur Général)

Viviane Chaine Ribeiro (Président) Catherine Lespine (Directeur Général) Marie -Pierre Soury (PDG)

BTP

31 826

Martine Laruaz (Président)

46

ETABLISSEMENTS LECUYER BTP

10 722

Franck Jung, Bernadette Renard (Président, Directeur Général)

47

ARTHUR HUNT CONSULTING

Services aux entreprises

12 653

Sara Bertin Ducasse (Directeur Général)

48

LABORATOIRE RIVADIS

Industrie

56 448

49 50

TRANSPORTS BLANCHET LA MAISON DE LA CHINE

Transports Tourisme

47 050 39 233

Christian Laine, Véronique Laine (Président, Directeur Général) Emmanuelle Blanchet (Président) Patricia Tartour (PDG)


C'est un doublé! L'an passé, Martine Bocquillon, présidente fondatrice de PSM (point Service mobiles) avait remporté le Trophée Women Equity de la "Performance Eco" grâce à sa remarquable croissance du chiffre d'affaires et de sa rentabilité. Cette année, elle décroche la première place toute catégorie confondue et se hisse sur la première marche du palmarès Women Equity qui met en valeur les 50 meilleures performances d'entreprises dirigées par les femmes. Martine Bocquillon créée PSM (Point Service Mobiles) en 2006, après avoir accompagné son mari dans la création de Vidéléc, leader de la distribution de matériel de vidéo et de communication, cédée à Débitel en 2002. L'entreprise francilienne est une société spécialisée dans le développement d'un réseau de points de service après-vente pour smartphones et autres appareils nomades. Elle devient rapidement la première chaîne française dédiée à la réparation immédiate de téléphones mobiles multimarques (avec ou sans garantie), avec agréments constructeurs et sauvegarde de données. Avec une progression de 125% en 2014, à plus de 34 millions de chiffres d'affaires, cumulant plus de 400 000 interventions, PSM a généré plus de 450 emplois. En 2015, PSM poursuit son positionnement sur le web et projette l'ouverture de 100 boutiques supplémentaires, notamment à l'international sous l'enseigne Phone Service Center (20% à l'export en 2015). Oui, les entreprises dirigées ou co-dirigées par des femmes (PDG, DG ou gérantes) sont rentables et performantes. Les PME de ce palmarès, remarquables par leur croissance du chiffre d'affaires et leur rentabilité en sont la preuve. Au total, ces 50 entreprises réalisent un chiffres d'affaires cumulés de plus d'un milliard d'euros, avec des croissance annuelles moyennes de CA à deux chiffres. Ce ranking fait écho au Top 100 des plus belles entreprises indépendantes de France (non cotées en Bourse, ni filiales, ni franchisées, ni Scop), publié chaque année par L'Express L'Entreprise. Depuis 2009, le Women Equity for Growth analyse les performances de 40 000 PME de croissance en France, à partir de leurs données financières publiques. Condition requise pour participer au palmarès : avoir au minimum trois années d'existence et réaliser un chiffre d'affaires entre 4 et 100 M€ en 2014. Le classement est établi selon un rang donné par la moyenne des cinq indicateurs de performance suivants : - la croissance du CA sur la dernière année - la croissance moyenne du CA sur les trois dernières années - la croissance en valeur du CA de la dernière année - la rentabilité sur la dernière année (EBE / CA) - la croissance moyenne de l'EBE sur les trois dernières années Women Equity est le premier programme européen de capital investissement focalisé sur les PME de croissance dirigées par des femmes. Son objectif: accompagner financièrement et opérationnellement ces entreprises et assurer la promotion de leurs modèles de succès entrepreneuriaux.


Datacenter : les PME ne vont pas y couper Face à l'obsolescence des salles informatiques classiques, les dirigeants d'entreprise sont à la recherche de solutions pratiques au coût modéré. Les datacenters « de poche » remplissent tous ces critères. Combien de temps les entreprises se contenteront-elles de locaux informatiques alors qu'elles pourraient disposer de leur propre datacenter ? Cette question, les dirigeants de PME sont de plus en plus nombreux à se la poser. Leur constat est unanime : les salles informatiques classiques ne répondent plus à leurs besoins. La plupart du temps, il s'agit de locaux que l'on a convertis pour un usage informatique, avec en conséquence des problèmes non négligeables de sécurité : tuyaux d'arrivée d'eau positionnés juste au-dessus des serveurs, hubs de fils entassés dans des recoins inaccessibles, etc. Deux points noirs fragilisent systématiquement les installations : l'alimentation électrique, d'une part. Toute intervention ou maintenance sur le tableau électrique de l'entreprise signifie obligatoirement coupures et arrêts des serveurs. Si des onduleurs peuvent prendre le relais pendant quelques minutes, ils sont incapables de faire face dans la durée. Pour une PME, cette indisponibilité des serveurs pendant plusieurs heures n'est plus acceptable. Deuxième point noir : l'évacuation de la chaleur. Dans ces salles, la climatisation est indispensable. Sans elle, la température des locaux pourrait vite grimper jusqu'à 60°C, ce qui peut non seulement endommager les serveurs, mais aussi créer un risque incendie. Or cette climatisation, qu'il faut redonder pour éviter tout incident qui s'avèrerait immédiatement critique, est consommatrice d'énergie. Enfin, la plupart de ces locaux ne sont pas vraiment protégés. Rares sont ceux qui disposent de vidéosurveillance ou dispositifs d'enregistrement des accès. Face à ce constat, plusieurs options s'offrent au dirigeant. D'abord, il peut décider d'investir dans une nouvelle salle informatique, ou rénover l'ancienne pour qu'elle réponde aux critères de sécurité minimum. Mais cela ne résoudra pas le problème de l'alimentation électrique, véritable talon d'Achille de l'ensemble... Sauf à créer une seconde installation électrique pour redonder la première. Le coût de cette rénovation devient alors conséquent. Deuxième option possible : faire appel à un datacenter extérieur. Le problème est que certaines entreprises ont besoin d'avoir leurs propres serveurs pour héberger leurs données pour des raisons de confidentialité et de maîtrise. De plus, toutes les données ne sont pas externalisables : certaines applications anciennes spécifiques à l'entreprise ne peuvent être hébergées que sur les serveurs maisons.


Enfin, toutes les sociétés du monde informatique : SSII, spécialistes du Cloud ou de l'infogérance qui mettent à disposition de leurs clients des serveurs ne peuvent souscrire à un hébergement à distance. Au final, cette deuxième option n'est donc que partiellement satisfaisante. Troisième option : faire construire son propre datacenter. Etant donnés les coûts d'ingénierie et d'installation, l'opération s'avèrerait rentable... à partir d'une centaine de baies. Au-delà de l'investissement faramineux que cela nécessiterait – environ 3 millions d'euros - , aucune entreprise n'a aujourd'hui besoin d'avoir 100 baies à disposition. C'est la raison pour laquelle il nous semble qu'une quatrième option s'ouvre pour tous les dirigeants concernés : le recours à un mini datacenter modulaire. Jusqu'à présent, les solutions du marché n'ont pas émergé, sans doute parce qu'elles visaient prioritairement des usages mobiles ponctuels et temporaires ou n'étaient uniquement conçues comme des briques d'infrastructures plus larges. A ces deux usages, il faut à notre avis en ajouter un troisième : le besoin pour les entreprises d'avoir leur propre datacenter tout-en-un. Aujourd'hui, le coût de celui-ci n'atteint même pas 200 000 euros. Cette option est donc économique pour les PME qui se tournaient à contrecœur vers de l'hébergement à distance. Pour ce tarif, elles disposent d'un équipement moderne et ultra-sécurisé qui leur permet de maîtriser leurs données Nicolas Aubé, président de CELESTE



Actu des sociétés Interviews

Céleste surfe sur l’engouement des entreprises pour la fibre le 09-02-2016 Par Johann Armand L’opérateur francilien a annoncé coup sur coup son entrée sur le marché du datacenter et une forte croissance de ses facturations pour l’année 2015. Son président, Nicolas Aubé, commente pour nous ces annonces. Vous venez d’annoncer dans un communiqué que votre réseau fibre, dans lequel vous avez commencé à investir il y a cinq ans, atteint désormais 1000 kilomètres et qu’il est présent dans les communes d’une quinzaine de grandes agglomérations, parmi lesquelles l’Ile-de-France (1.000 communes couvertes), Lyon, Marseille, Toulouse. Vous avez indiqué vouloir intensifier vos investissements cette année en ouvrant de nouvelles agglomérations et en déployant des câbles à forte capacité en Ile-de-France. Pouvez-vous préciser dans quelles agglomérations vous comptez investir en 2016, ce que vous entendez par câbles à forte capacité et quel sera le montant de ces investissements ? Nicolas Aubé : Cette année, nous prévoyons de nous implanter dans les agglomérations de Nice, Cannes, Grenoble, Agde (Hérault-Méditerranée), Carcassonne et, peut-être Béziers. En Ile-de-France, notre réseau sera bientôt plein. Celui-ci est constitué de câbles de 48 à 144 fibres. Pour adapter notre infrastructure à la croissance de notre activité anticipée pour les cinq prochaines années, nous prévoyons d’y investir sur des câbles de 720 fibres. Nous devrions ainsi consacrer 2 M€ supplémentaires à notre réseau en 2016 [soit un tiers des sommes déjà investies en l’espace de cinq ans] et un million d’euro pour les équipements réseaux associés. En décembre dernier, vous avez annoncé votre diversification dans le marché du datacenter en présentant le StarDC, un datacenter miniaturisé offrant 4 baies utiles conçu en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie dans le cadre des Investissements d’avenir. Pourquoi vous lancer sur ce marché, quels clients visez-vous et quels sont vos objectifs de vente en 2016 ?


Nicolas Aubé : Les datacenters, c’est l’autre versant de la fibre car les données de nos clients sont de plus en plus hébergées dans des datacenters. Or nous avions une demande non satisfaite de clients situés en dehors des grandes métropoles pour des datacenters de proximité qui leur permettent d’accéder rapidement à leurs données. D’où le StarDC qui, pour à peine plus cher qu’une salle informatique (150.000 €), offre les prestations d’un véritable datacenter avec contrôle d’accès, anti-intrusion, gestion électrique professionnelle, onduleurs, groupe électrogène, climatisation économe et supervision à distance, etc. Nous ciblons donc une clientèle de collectivités locales et de grosses PME mais aussi de sociétés de services informatiques. On constate que de nombreuses entreprises de services en régions ont la volonté affichée de développer des activités d’hébergement en investissant dans leur datacenter. Cette offre intéresse aussi des opérateurs étrangers. Nous avons déjà deux affaires sur le point de se signer et nous nous sommes fixé pour objectif de réaliser une dizaine de ventes cette année. Vous avez annoncé un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros en croissance de 18% pour l’année écoulée. Comment a évolué votre effectif et quelles sont vos prévisions pour l’exercice 2016 ? Nicolas Aubé : Notre effectif a fortement évolué, passant de 45 à 75 personnes en un an (en incluant notre filiale câble Celeste Fibre). Nous devrions encore créer quinze postes en 2016. Nous devrions conquérir 50% de clients en plus (300) et notre chiffre d’affaires devrait encore progresser de 15 à 20% hors croissance externe. Car vous envisagez une opération de croissance externe ? Nicolas Aubé : oui, il serait logique que l’on rachète des parcs clients pour les migrer sur notre réseau. Qu’est ce qui explique cette croissance aussi forte sur un marché des télécoms entreprises pourtant beaucoup moins dynamique ? Nicolas Aubé : Notre croissance est très supérieure au marché car nous sommes sur un marché qui mute vers la fibre. Les entreprises sont en train de s’équiper massivement. Environ la moitié des quelque 100.000 entreprises françaises de plus de 10 salariés – notre cœur de marché – ont déjà franchi le pas. Elles devraient toutes être équipées d’ici à cinq ans. Combien avez-vous de clients ? Nicolas Aubé : 2.000. Soit 2% du marché. Et nous visons un doublement de cette part de marché d’ici à cinq ans. Ne pensez-vous pas qu’à terme, les opérateurs alternatifs pourraient être marginalisés ? Nicolas Aubé : Non, je ne pense pas. Certes, il y a une logique œuvrant à la mutualisation des réseaux. Mais les PME tiennent à avoir plusieurs accès à plusieurs réseaux simultanément pour éviter toute rupture de service. Il y a donc aussi une logique poussant au maintien au côté des grands acteurs d’opérateurs de services indépendants offrant des services différenciants.


Croissance à deux chiffres pour Celeste Celeste affiche une croissance organique soutenue depuis sa création, en 2001. 2015 n'aura pas fait exception à la règle puisque le chiffre d'affaire atteint 13,5 millions d'euros, soit une progression de 18% par rapport à 2014. C'est une reconnaissance de la qualité des offres positionnées en hautde-gamme, explique Celeste, et de la politique d'innovations menées depuis ses débuts: création de Marylin, 1er datacenter écologique et haute densité, mise en place d’un réseau de fibres dédiées pour les entreprises, création de StarDC, un mini datacenter "clé en main", stockage Cloud, garanties de temps de rétablissement, etc. Cette croissance résulte aussi d'un programme d'investissement conséquent : 17 millions d'euros depuis cinq ans dont 6 millions dans le déploiement de la fibre dont le réseau dépasse 1000 kms en 2015. Aujourd'hui constituées de trente personnes sur soixante-quinze salariés, les équipes qui les ont mises en place ont vocation à encore s'agrandir en 2016 pour poursuivre le déploiement du réseau dans un grand nombre de communes au sein de 15 agglomérations. En 2016, cette politique d'expansion va se poursuivre et s'intensifier, avec l'ouverture de nouvelles agglomérations: Nice, Cannes, Grenoble, entre autres. De nombreux marchés publics gagnés en 2015 vont voir leur concrétisation sur le terrain.


ENTREPRISE & Internet : Comprendre les différentes solutions d’interconnexion jeudi 14 janvier 2016 VPN IP, VPN Ethernet, Lan to Lan : il n’est pas toujours facile de comprendre le paysage réseaux. A chaque besoin exprimé par l’entreprise correspond pourtant une solution d’interconnexion spécifique. Décryptage. Aujourd’hui, les entreprises, collectivités publiques ont besoin d’interconnecter leurs différents sites, par exemple une administration centrale et une annexe, ou encore un siège de société et ses différentes filiales. Pour cela, elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir utiliser des VPN, ou Virtual Private Network : des réseaux privés construits à travers des connexions d’opérateurs. Les solutions technologiques sont multiples. Il s’agit de bien comprendre les besoins de l’entreprise et son fonctionnement afin de choisir l’offre la plus adaptée. Définir une architecture La première question à se poser est celle de la configuration des sites à connecter : s’agit-il d’établir un lien entre un point A et un point B, par exemple entre une société et son agence ? C’est le cas le plus simple, celui d’une connexion point à point. Parle-t-on plutôt d’un site central avec plusieurs filiales ? Alors il s’agira d’une connexion point – multipoints, dans laquelle les serveurs seront concentrés sur le site central tandis que des solutions de décentralisation seront mises en place pour les annexes. Par exemple une fibre optique avec un débit important pour le site central et des connexions adaptées à la taille des sites secondaires. La tendance est néanmoins d’aller vers du 100% fibre, tant les échanges de données augmentent en volume.

Troisième cas de figure : le multipoints – multipoints, lorsque tout le monde communique ensemble. Enfin, il existe des configurations hybrides, dans lesquelles pour l’informatique, l’entreprise recherche une connexion de type point – multipoints alors que pour la téléphonie, elle privilégie le multipoints – multipoints. Ethernet ou IP ? Entre ces deux protocoles de transmission des données, l’IP est privilégié par les entreprises pour sa facilité de gestion au quotidien, et les possibilités de sécurisation. C’est l’opérateur qui effectue le routage des flux (c’est à dire l’orientation des flux en fonction des adresses IP). En revanche, L’Ethernet est réservé à des projets plus complexes, par exemple lorsque les entreprises ont besoin de connecter des salles serveurs entre elles. Priorisation des Flux et Qos Un des derniers points à prendre en compte c’est la personnalisation du service, via la QOS métier. Cette solution permet de prioriser les flux importants du client au sein du réseau. Par ailleurs, l’opérateur peut proposer un accès Internet directement en cœur de réseau à partir du VPN. Cela évite les goulots d’étranglement sur le site central.


La fibre optique au service des institutions culturelles : très haut débit pour culture 2.0 Ecrit par Caroline Gréard le mardi 19 janvier 2016 L'intérêt de la fibre optique n'est plus à démontrer pour les particuliers et les entreprises, mais le très haut débit devient aussi indispensable pour les structures culturelles. Cas pratique avec l'exemple de l'Institut du Monde Arabe.

L’Institut du Monde Arabe (IMA) est une fondation de droit privé ouverte à Paris depuis 1987. Il a pour vocation de mieux faire connaitre l’apport du monde arabe à la civilisation universelle et de promouvoir le dialogue entre Orient et Occident. Bibliothèque, centre de langues, librairie, boutique, musée : l’institut est constitué de diverses entités à Paris et dans son antenne dans le Nord Pas de Calais, mais aussi sur internet via des portails, webdocs, chaîne YouTube, bibliothèque numérique, jeux vidéo…

La culture 2.0, le nouvel enjeu de l’Institut du Monde Arabe

La médiation numérique est en effet au cœur de la mission de l’IMA. Celle-ci passe par exemple par la visite virtuelle d’exposition, un jeu vidéo qui initie les enfants à la gastronomie des pays arabes, des images sur les coulisses d’une expo ou encore un webdoc sur la scène artistique contemporaine marocaines. La culture 2.0 est au cœur des projets de l’IMA. Elle représente une très belle ambition qui nécessite néanmoins une infrastructure et une bande passante suffisantes. La médiation numérique n’est pas la seule problématique à laquelle est confronté le service informatique et des nouvelles technologies de l’IMA : l’accès au Wifi est également une demande récurrente des visiteurs.


La solution proposée par CELESTE Après appel d’offres, l’IMA a choisi l’opérateur CELESTE pour répondre à ces problématiques, alors qu’il fonctionnait auparavant avec un opérateur ADSL. Trois critères ont poussé l’IMA à ce choix : l’installation de la fibre permettant une symétrie dans le volume des échanges, la sécurité pour permettre une continuité de service et le prix.

Deux fibres de 80 mètres et 50 mètres ont ainsi été mises en place. L’une est destinée à la production internet. L’autre permet l’accès au Wifi et peut servir de ligne secondaire de secours. Grâce à cette nouvelle infrastructure, 40% de la bande passante est en moyenne utilisée, ce qui laisse de la marge pour monter de nouvelles productions interactives.

La bibliothèque du Centre Pompidou et les problématiques du haut-débit

En 2010, déjà, la bibliothèque du Centre Pompidou se retrouvait confrontée à des problématiques similaires pour pouvoir proposer l’accès libre à ses contenus (images, musiques, médiathèque des langues, logithèque…) et à l’information en général, pour tous, via tous types de supports, mais aussi la mise en place d’une web TV destinée à retransmettre débats et colloques du Centre Pompidou en direct.

Outre la mise en place d’un moteur de recherche spécifique, d’outils de travail virtualisés, la bibliothèque du Centre Pompidou a opté pour une fibre optique à 30 Mbit/s, proposée également par l’opérateur CELESTE.

La fibre optique permet à ces structures culturelles d’être à la hauteur de leurs ambitions et d’envisager de nouveaux projets innovants et accessibles au plus grand nombre : productions 2.0, visioconférences, sauvegarde externalisée….


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13 sociétés à qui envoyer votre CV en 2016 Par Clémence Boyer et Jean-Marc De Jaeger | 04/01/2016

Deux salariés sur trois travaillent dans une petite société (start-up, TPE, PME). Pourquoi pas vous ? @Shutterstock

Ce sont des startups, des PME ou des TPE en pleine croissance et à la recherche de nouveaux talents à embaucher. Focus sur 13 boites qui mériteraient d’être mieux connues. Après tout, l’une d’elles deviendra peutêtre votre futur employeur... Après les fêtes, retour à la réalité et pour certains... à la recherche d'un stage ou d'un emploi. Vous vous demandez sûrement quels grands groupes vont recruter le plus de jeunes diplômés en 2016. Mais vous oubliez que les startups, les TPE (très petites entreprises) et les PME (petites et moyennes entreprises), dont certaines enregistrent une croissance affolante, sont d'importants pourvoyeurs d'emplois. Selon l’Insee, plus de deux tiers des salariés travaillaient dans une TPE ou une PME en France en 2013. François Hollande l'a rappelé lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre : "Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent". Il a annoncé d'ailleurs à cette occasion la création de nouvelles aides à l’embauche dans les PME. Certaines n'ont pas attendu des aides pour plannifier leurs recrutements pour 2016. En voici 13 illustrations, dans des secteurs aussi divers que porteurs.


1. Le spécialiste de la fibre CELESTE va vous brancher Affichant une croissance à deux chiffres, le fournisseur d'accès internet haut débit pour les entreprises, CELESTE, cherche à recruter différents profils pour compléter son équipe de 75 personnes. Combien ? Une dizaine de postes en CDI Où ? En Ile-de-France Profils ? Des administrateurs Systèmes et Réseaux, des développeurs, des techniciens raccordeurs fibre et des ingénieurs commerciaux Postuler ICI

2. ADVANS GROUP, le champion de l’ingénierie ADVANS GROUP rassemble plusieurs sociétés européennes d'ingénierie, spécialisées dans les systèmes électroniques, la mécanique et les logiciels applicatifs. Présents dans 7 pays à travers plusieurs filiales, le groupe emploie un millier d’ingénieurs. Combien ? Plus d’une centaine d’offres en cours dont 25 stages de fin d’études/préembauche (niveau BAC+5) Où ? Principalement à Paris, Grenoble, Lyon, Rennes et Nice Profils ? Ingénieurs en informatique, en électronique, en mécanique et des développeurs Postuler ICI

3. Le cabinet de conseil nouvelle vague Weave Cabinet de conseil en stratégie opérationnelle, Weave compte 240 consultants et a réalisé 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Pour apporter des réponses innovantes à ses clients, le cabinet mise sur un modèle de conseil fondé sur la co-construction, le design thinking et “l’impertinence constructive”. Combien ? 60 personnes, dont plusieurs consultants juniors et stagiaires. Où ? Le cabinet est basé en Ile-de-France Profils ? Des consultants junior sortant de formations de haut niveau (ingénieur, business ou équivalent), mais aussi des profils confirmés dans le secteur de la banque, de l’assurance, de la supply chain, de la business intelligence, du Big Data, de l’industrie et des services ou du digital. Mais également, des managers et des commerciaux. Postuler ICI


4. La startup qui rhabille les hommes, ChicTypes Après avoir levé 4 millions d’euros en septembre dernier, ChicTypes, pionnier et leader français du service de shopping personnalisé à destination des hommes, poursuit son développement et ambitionne de doubler ses effectifs dans les 6 prochains mois. Combien ? 50 personnes en CDI ou CDD Où ? A Paris Profils ? Des stylistes chargés de conseiller les clients de ChicTypes et de leur proposer des sélections de vêtements personnalisées, des logisticiens chargés de préparer avec soin les malles expédiées, des professionnels de la relation clients, des développeurs (back et front) et un designer (UX/UI). Postuler ICI

5. Cegid, l’as du logiciel Numéro 1 du cloud computing pour les ressources humaines, le groupe Cegid s’est imposé sur le marché du SaaS (Software as a Service). A l’occasion du rapprochement avec le canadien Technomedia cet automne, la société va recruter plus de 50 salariés supplémentaires. Combien ? 50 recrutements prévus au 1er semestre 2016 Profils ? 20 commerciaux et 30 consultants (principalement dans la gestion des process RH) Où ? Principalement à Paris et à Lyon (siège de la société), mais aussi à l’international (NewYork, Montréal) ou dans des villes moyennes (Orléans, Aix-en-Provence… etc) Postuler ICI

6. Tout roule chez Alltricks Le spécialiste de la vente de vélos et d’accessoires en ligne lancé en 2008 compte désormais une centaine de salariés passionnés de vélo. Installée dans la vallée de Chevreuse, la jeune pousse vient d’ouvrir un lab à Boulogne-Billancourt dans lequel elle veut accueillir sa nouvelle équipe de développeurs. Combien ? 8 développeurs et une dizaine d’autres postes dans la vente ou les fonctions support Profils ? Développeurs Web et Lead développeur Symfony 2, conseillers de vente, préparateurs de commandes, comptable, business developper, technicien service après-vente, etc... Où ? A Maurepas (78), Coignières (78), Boulogne (92) et Châteaudun (28) Postuler ICI

7. Payname, le cobanking à la campagne La plateforme de cobanking créée en 2013 souhaite doubler ses effectifs et ainsi les porter à une cinquantaine de collaborateurs. Après une levée de fonds de 5 millions d’euros en septembre dernier, Payname s’annonce comme un acteur prometteur de la FinTech.


Combien ? 25 collaborateurs (CDI et stages) Où ? Saint-Elix-le-Château, à 50 km de Toulouse Profils ? Graphistes, développeurs Front et Back end, audit interne et contrôle de gestion, marketing, communication, support juridique, support client Pour postuler : job@payname.fr

8. Parrot ne vous laisse pas le bec dans l'eau Leader français sur le marché des drones civils, l’entreprise d’Henri Seydoux créée en 1994 souhaite se développer sur le marché des drones professionnels, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la cartographie et de l’inspection. Après une levée de fonds de 300 millions d’euros en novembre dernier, Parrot souhaite mettre le paquet sur la R&D en 2016. Combien ? 200 postes, dont une centaine d’ingénieurs Où ? A Paris et à l’international (Etats-Unis, Royaume-Uni, Suède, Chine…) Profils ? Développeurs de logiciel embarqué, concepteurs en électronique, ingénieurs production, ingénieurs en mécanique et design… Postuler ICI

9. Sodifrance cherche informaticiens Spécialisée dans la modernisation des systèmes d’information, la société Sodifrance et sa filiale Netapsys créée en 2004 visent 110 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2016. Pour cela, elle compte renforcer son équipe de 1.300 collaborateurs par l’embauche de 250 nouvelles personnes. Combien ? 250 collaborateurs Où ? La moitié à Paris, le reste à Nantes, Lyon, Rennes, Strasbourg, Brest, Niort, Lille, Le Mans, Angers et Orléans. Profils ? Leaders techniques, architectes Java/JEE, consultants, ingénieurs sécurité, développeurs e-commerce, chefs de projet…Postuler ICI

10. Vodeclic, le digital learning en devenir Créée en 2007, la société Vodeclic, spécialisée dans le e-learning informatique, a rejoint en mai dernier le groupe américain Skillsoft. Afin de soutenir ses nouveaux axes de développement, elle recrute 50 nouveaux talents dans les équipes commerciale, technique et éditoriale. Combien ? 50 nouveaux collaborateurs Où ? Levallois-Perret Profils ? Consultants, développeurs, account managers, formateurs e-learning en français, espagnol, chinois et allemand... Postuler ICI


11. Oresys mise sur les jeunes diplômés Forte de 300 collaborateurs en France, la société de conseil en management fondée il y a 35 ans prévoit de procéder à 55 recrutements en 2016. Combien ? 55 recrutements, dont 45 jeunes diplômés Où ? Paris, Lyon, Nantes, Lille, Marseille, mais aussi Bruxelles et Lausanne Profils ? Jeunes diplômés d’école de commerce ou d’ingénieur. Postuler ICI

12. Quinten surfe sur l’essor du big data Quinten, société de conseil en valorisation stratégique de données, offre l’opportunité aux ingénieurs d’exercer le “métier le plus sexy du 21e siècle”, selon la Havard Business Review : datascientist. L’équipe, forte de 32 collaborateurs, est à la recherche de 16 nouveaux talents.

Combien ? 16 ingénieurs Où ? Paris Profils ? Data scientists Pour postuler : contact@quinten-france.com

13. SQLI : geek et marketing font bon ménage Experte dans la transformation digitale des entreprises, l’entreprise SQLI, fondée en 1990, intégrera cette année 500 nouveaux profils à leur équipe de près de 2.000 collaborateurs. SQLI a lancé en 2014 sa marque employeur avec pour promesse “Play the digital game”... histoire d’assumer un peu plus sa culture geek et marketing. Combien ? 500 collaborateurs, dont 120 jeunes diplômés Où ? Les 17 agences du groupes, basées en France, au Benelux, en Suisse et au Maroc. Profils ? Experts en technologies mobiles, experts e-commerce, chefs et directeurs de projet, data scientists, UX designers… Postuler ICI


CELESTE agrandit son siège social avec la construction d’un nouveau bâtiment à la Cité Descartes 18.12.2015 Le 09 décembre 2015, CELESTE et EPAMARNE ont signé la promesse de vente d’un terrain de 3 410 m² pour la réalisation d’un programme de bureaux en vue de l’extension du siège social de l’entreprise, dans la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne. La livraison est prévue fin 2018. L’établissement public d’aménagement de Marne-la-Vallée, EPAMARNE, a signé ce matin la promesse de vente avec la société Céleste Management fournisseur d’accès Internet pour les entreprises, spécialiste de la fibre optique et de l’hébergement en datacenter Tier 4 - d’un terrain à la Cité Descartes, dans la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne. Le terrain, d’une superficie de 3 410 m² accueillera l’extension du siège social de l’entreprise, acteur proactif du développement de la Cité Descartes. Le programme de bureaux prévoit la réalisation de 2 200 m² SDP, avec la possibilité d’étendre le projet à hauteur de 3 000 m² SDP. La réalisation de ce programme via une construction bois est en cours d’étude, notamment grâce à la technique de panneaux CLT (panneaux de bois lamellécroisé). Pour ce faire, le FCBA accompagne l’entreprise dans cette démarche. Les deux bâtiments, l’existant et le futur, pourront dialoguer, grâce à la création de passerelles et d’espaces de travail collaboratifs. La livraison du programme est prévue fin 2018. Le cabinet d’architectes est ENIA. Il a notamment été le même maître d’œuvre du datacenter écologique « Marylin » (fonctionnement en « free-cooling » total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur), construit par Céleste en 2010, à la Cité Descartes.


Actu des sociétés

Celeste lance le StarDC, un mini datacenter «tout en un» le 02-12-2015 Par Dirk Basyn Après avoir fait irruption sur le marché en 2013 avec son centre de données «vert» Marilyn, Celeste se lance sur le marché des mini datacenters «tout en un». Suite à un projet de recherche mené en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie et des entreprises françaises dans le cadre des Investissements d’avenir, l’opérateur francilien a mis au point le StarDC, un mini datacenter haute densité. «Il s’adresse à des entreprises et collectivités qui souhaitent garder leurs serveurs chez elles soit parce qu’il n’y a pas de datacenter à proximité, soit parce qu’elles préfèrent conserver les données sur place», indique dans un communiqué le président de Celeste, Nicolas Aubé,


Facilement transportable – il tient sur une place de parking – le StarDC offre 4 baies utiles soit une capacité maximale de 168 serveurs (pouvant être étendue jusqu’à 16 baies et 656 serveurs) pour une puissance disponible de 20 kVA (18 kW). Il dispose de 2 voies électriques indépendantes (2N) et, en option, d’un groupe électrogène. Son autonomie est de 20 minutes. Afin de réduire la consommation, Celeste a fait le choix d’un système de refroidissement free-cooling. La structure de ce datacenter «made in France», fabriquée par un spécialiste des équipements extérieurs, devrait lui assurer une bonne résistance aux variations climatiques. Livrable en quatre mois, le StarDC est vendu 150.000 euros. «Nous l’avons conçu de manière à ce qu’il soit abordable pour les PME et les collectivités», précise Nicolas Aubé. La livraison, l’installation et la formation du client sont assurées par les équipes de l’opérateur. Sont inclus dans le coût le contrôle de l’accès, la sécurité incendie, les batteries de secours et l’alarme anti-intrusion. Un accès sécurisé avec contrôle biométrique et vidéo-surveillance est disponible en option. Le client peut par ailleurs choisir trois niveaux de maintenance. Pour terminer, précisons que la gestion du mini datacenter peut être prise en charge par les équipes Celeste.


COP21 : quid de l'impact des datacenter ? Business : Si Greenpeace félicite les géants du web pour leur politique d'utilisation d'énergies propres dans leurs datacenters, l'optimisation du fonctionnement des centres de calcul reste un enjeu majeur pour diminuer l'empreinte écologique du secteur. Et diminuer les coûts. Par Guillaume Serries | Vendredi 27 Novembre 2015 Que pense l'ONG Greenpeace de la politique des géants de l'IT en matière d'écologie de leurs datacenters ? En mai dernier, l'Organisation Non Gouvernementale reconnaissait que « Apple, Facebook et Google continuent de mener des efforts pour construire un Internet alimenté par de l'énergie renouvelable ». Apple est selon Greenpeace l'acteur de l'Internet le plus avancé en matière d'utilisation des énergies renouvelables pour ses services de cloud, avec 100%. Yahoo, Facebook et Google utiliseraient respectivement des parts de 73%, 49% et 46% d'énergie renouvelable.

Pilot Hill, la ferme éolienne utilisée par Microsoft pour alimenter en énergie éolienne son datacenter de Chicago. (Source : Microsoft) L'ONG pointait du doigt néanmoins « le secteur des énergies fossiles » et « une demande énergétique croissante » comme deux dangers menaçant ces efforts, ce dernier mettant essentiellement en cause les PME. Microsoft reconnaissait également la semaine dernière que sa neutralité carbone, déclarée depuis 2012, était remise en question par la croissance des services de cloud, dont Office 365 et Azure.

175 mégawatts en énergie éolienne Pour faire face, l'entreprise vient d'annoncer qu'un de ses centres de données situé à Chicago sera désormais alimenté à 100% par de l'énergie éolienne. Soit une puissance de 175 mégawatts livrée par une ferme éolienne appartenant à EDF Renewable Energy située à près de 100 kilomètres du datacenter. De quoi économiser 328 000 tonnes d'émissions de gaz à effet de serre par an. « Nous savons que nos datacenters ont une empreinte énergétique substantielle, donc travailler à leur alimentation à travers des projets d'énergie renouvelable est une stratégie importante pour atténuer notre impact sur l'environnement » mentionne à ce propos Rob Bernard, Chief Environmental Strategist chez Microsoft.


Pilot Hill est situé à moins de 100 kilomètres du datacenter de Microsoft. (Source : Microsoft) Apple, premier de la classe selon Greenpeace, poursuit ses investissements 'propres'. L'entreprise a annoncé début 2015 l'ouverture pour 2017 de ces deux premiers datacenters en Europe (Irlande et Danemark). Un investissement d'un montant de 1,7 milliard d'euros pour des sites de production informatique alimentés par des énergies renouvelables. Et au Danemark, le surplus de chaleur générée par les machines servira à chauffer les habitations à proximité du site. Apple avait déjà annoncé en 2014 que tous ses datacenters américains fonctionnaient uniquement grâce aux énergies renouvelables, et son QG doit prochainement lui aussi être alimenté uniquement en énergie renouvelable. Au delà des grands noms de l'IT, l'écosystème des opérateurs de datacenter (il existerait quelques 3 700 datacenters dans le monde) tente lui aussi de se tourner vers les énergies vertes. Equinix vient d'annoncer que ces achats d'énergie éolienne dans les états américains de l'Oklahoma et du Texas doivent permettre de couvrir l'ensemble des besoins en énergie de ses datacenters situés en Amérique du Nord début 2017. Et en France, le datacenter Equinix PA3 de Saint Denis (93), consomme 50% de son énergie en provenance d’une production durable et écologique.

Une pollution très contextuelle Autre exemple, le datacenter de Green Moutain dans le sud-ouest de la Norvège consomme 100% d’énergie renouvelable. Une performance à contextualiser toutefois : 98,5% de l'énergie produite en Norvège vient de l'hydrolique. Situé sur l’île de Rennesøy, ce datacenter est construit dans un ancien entrepôt de munitions de l’Otan, sous des roches granitiques. Le bâtiment est refroidi à l’aide de l’eau du fjord Lysefjord, puisée à 100 m de profondeur, à la température de 8 °C. Elle est ensuite reversée dans les eaux à la température de 16 °C. Mais tous les datacenters ne bénéficient pas d'un cadre aussi favorable : l'eau et l'air ne sont pas aussi froids qu'en Norvège, le mix énergétique n'y est pas aussi écologique, et de nombreux sites sont situés en zone urbaine, ce qui provoque parfois de la pollution sonore pour le voisinage.


En France, où 9% de la consommation électrique serait destinée aux datacenters, des initiatives d'importance sont également à noter. Ainsi, NeoCenter, basé dans l'ouest de la France, utilise diverses techniques destinées à diminuer le coût écologique et financier du calcul et du stockage de données. Bâtiment HQE, couloirs froids et chauds, Cold-corridors, toiture végétalisée, récupération des eaux de pluie pour usage interne, chauffage des bureaux avec les calories émises par les serveurs, gaz d'extinction neutres, ou encore peinture de toit réfléchissante ; autant d'initiatives qui permettent de diminuer l'empreinte énergétique des datacenters. Autre initiative, celle de Qarnot Computing, qui créent des serveurs utilisés dans les entreprises comme unités de chauffage pour le personnel.

Energie verte oui, mais surtout optimisation dans le datacenter Car la recherche de sources d'énergies propres n'est qu'un des aspects de la lutte contre la pollution des centres de données. Les datacenters classiques gaspillent 90% de l'énergie qu'ils consomment, expliquait en 2013 David Atienda Alonso, professeur de génie électronique et directeur du laboratoire de systèmes embarqués de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. « La plupart du temps, les datacenters sont utilisés à 50 ou 60% de leurs capacités de calcul. En optimisant en même temps le système de refroidissement et les capacités de calcul, on arrive à réduire la consommation d’énergie des datacenters d’environ 50% » mentionnait t-il alors. 50% de réduction de la consommation d'énergie, c'est le chiffre également avancé par Telehouse à la dernière édition de la World Computing Expo, début 2015. Des économies qui passent par la densification du datacenter, via la virtualisation, mais aussi un code informatique plus propre, ce qui évite de multiplier les opérations de calcul inutiles. Un concept détaillé dans un récent ouvrage sur l'éco-conception web. Mais le gain principal passe par une réflexion sur le refroidissement des centres de données. L'opérateur français Celeste met ainsi en avant son datacenter Marylin situé à Marne-laVallée, et équipé d'une technologie de free cooling (refroidissement par air). Elle permet de se passer presque intégralement du refroidissement à eau. De quoi abaisser fortement le ratio P.U.E. (Power Usage Effectiveness) des datacenters, un indicateur calculé comme suit : consommation globale du site / consommation des équipements informatiques sur 1 an de fonctionnement. Celeste affirme que dans « la moyenne des sites existants en France le PUE est de 2,5 ». Les nouveaux projets ciblent pour leur part « des ratios de 1,8 voire 1,6 ». Et Marilyn vise un P.U.E. de 1,3.


Safe Harbor invalidé : une chance pour les datacenters « made in France » par Nicolas Aubé - le 19 novembre 2015

Nicolas Aubé fondateur de Celeste La décision de la Cour de justice européenne mettant fin au Safe Harbor devrait engendrer un mouvement de relocalisation des données en Europe. Tribune de Nicolas Aubé fondateur de Celeste et Marilyn, le spécialiste du datacenter vert et de proximité. Le Safe Harbor, ou « sphère de sécurité » en français, était un cadre juridique permettant aux entreprises, sous certaines conditions, de transférer les données personnelles d’utilisateurs européens sur le territoire américain. Le 6 octobre dernier, la Cour de justice européenne a estimé que le niveau de protection de ces données était insuffisant et a invalidé le dispositif. Une décision provoquée entre autre par les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance américains. Les 4 000 entreprises adhérentes du système Safe Harbor se retrouvent donc avec un vide juridique problématique. Bien sûr, d’autres normes de transfert de données peuvent être utilisées, mais cette absence de cadre général, l’incertitude sur les négociations autour d’un Safe Harbor 2, et la menace de procès d’utilisateurs mécontents de la manière dont on utilise leurs données personnelles ne peuvent que peser sur leur activité. Face à cette situation, l’industrie européenne et singulièrement française a une carte à jouer. En effet, pour éviter tout risque, les grands hébergeurs internationaux vont désormais privilégier les datacenters du vieux continent. Avec un prix d’électricité peu élevé par rapport à la moyenne mondiale, du personnel très qualifié en matière d’ingénierie réseau ou système, des équipementiers reconnus, sans oublier un climat tempéré propice aux installations informatiques, la France rassemble de nombreux critères favorables. Forte de ce constat, CELESTE vient d’ailleurs de lancer une grande campagne publicitaire à destination des entreprises américaines concernées. De plus, les entreprises européennes devraient prêter une attention toute nouvelle à la localisation de leurs données et veiller à ce que celles-ci soient hébergées à l’intérieur de leurs frontières. Le StarDC de CELESTE, ce mini-datacenter écologique haute densité qui permet aux entreprises et aux collectivités d’avoir leur propre système de stockage de données, répond parfaitement à cette nouvelle tendance du marché. Le mouvement de relocalisation des données est en marche : c’est le moment pour l’industrie du datacenter française de montrer ses atouts.


Les dispositifs de soutien à l'activité et à l'emploi - 16/10/2015

Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, et Myriam El Khomri, ministre du travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, ont effectué un déplacement sur le thème des mesures gouvernementales en faveur de l'activité et de l'emploi, le 16 octobre, dans le cadre de la visite de la société Celeste, en Seine-et-Marne. Michel Sapin « Notre priorité, c’est de nous donner les moyens de retrouver plus de croissance et plus d’emploi. C’est dans cet objectif que nous avons baissé les prélèvements des entreprises de 24 milliards d’euros entre 2013 et 2015


grâce au CICE et au Pacte de responsabilité, afin de leur donner la capacité d’embaucher, d’investir et d’innover. Fin 2016, nous aurons réduit ces prélèvements de 33 milliards d’euros, annulant l’effet des hausses intervenues sous la majorité précédente et depuis 2012. Aujourd’hui, les signaux sont encourageants : le sentiment des entrepreneurs sur leurs perspectives d’activité est au plus haut depuis 2011 et la croissance, les embauches et l’investissement ont repris. La responsabilité du Gouvernement, c’est de continuer à tenir le cap de notre politique économique ; celle des entreprises c’est de se saisir des marges et des capacités d’action qui leurs sont offertes ! C’est ensemble que nous réussirons ».

Myriam El Khomri « Le ministère et le service public de l’emploi mettent à la disposition des entreprises de nombreux dispositifs pour mieux les accompagner dans leurs démarches quotidienne et pour favoriser l’emploi – notamment dans le secteur marchand. Elles doivent s’en saisir. Je souhaite vivement que toutes les forces vives de notre pays s’engagent et prennent leur part dans la bataille de l’emploi, pour l’attractivité économique de notre pays. Nous avons tous une responsabilité. Parce que l’emploi, c’est l’affaire de chacun et que nous avons tous une partie de la solution entre nos mains ».


Déplacement de Michel Sapin et Myriam El Khomri à Champs-sur-Marne Vendredi 16 octobre 2015, Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social étaient en déplacement à Champs-sur-Marne pour échanger sur les dispositifs de soutien en faveur de l'activité et de l'emploi.

Accueillis par Nicolas Aubé, président de Céleste, les ministres ont visité cette société innovante de solutions de connexion très haut débit, téléphonie et de stockage informatique pour les entreprises située au cœur de la Cité Descartes puis ont pris part à une table ronde aux côtés d'élus et d'acteurs économiques locaux. Ont été abordés lors de cette réunion les différents mécanismes mis en place à destination des entreprises pour soutenir l'activité et l'emploi (Pacte de responsabilité et de solidarité, CICE, soutien à l'investissement industriel, aide première embauche, aides en faveur de l'apprentissage...).


Champs-sur-Marne : l’entreprise Céleste embauche 23 Oct. 2015

Champs-sur-Marne. La Data Center Marilyn puise l’air ambiant, pour refroidir ses installations. (LP/Arnaud Journois.)

Céleste, pour les habitants de Champs-sur-Marne, c’est le Data Center dernier cri, baptisé Marilyn. La jeune entreprise, fournisseur d’accès Internet à destination des entreprises, a l’ambition de devenir le numéro 1 en France. Afin de prolonger son expansion, l’entreprise de 75 personnes embauche pour renforcer ses trois pôles techniques : client, infrastructure et innovation. L’entreprise recherche des administrateurs et ingénieurs systèmes et/ou réseaux, des développeurs, un gestionnaire de parc informatique, des monteurs-câbleurs, des techniciens fibre, des dessinateurs projeteurs, des ingénieurs commerciaux et assistance commerciale, des chefs de projet de déploiement, et des responsables de comptes clients. Seize postes sont à pourvoir dès maintenant, et d’autres embauches suivront.


Champs-sur-Marne (77420)

Champs : Sapin et El-Khomri citent Celeste en exemple de compétitivité Grégory Plesse | 16 Oct. 2015, 19h12

Champs-sur-Marne, vendredi après-midi. Le ministre des Finances, Michel Sapin, et la ministre du Travail, Myriam El-Khomri rendent visite à des apprentis en formation à l’entreprise Celeste. (LP/GP.) Ce n’est pas un mais deux ministres, Michel Sapin, pour les Finances, et Myriam El-Khomri, pour le Travail, qui se sont déplacés vendredi après-midi dans le département pour visiter l’entreprise Celeste, spécialisée dans le déploiement de fibre optique et la fabrication de data centers à destination des entreprises. Un secteur d’activité en plein boom, dont profite pleinement l’entreprise basée à Champs-sur-Marne, qui annonçait jeudi avoir décroché un nouveau contrat auprès de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée. Si Michel Sapin expliquait cette double présence ministérielle par le fait que « le Travail et les Finances sont les deux faces d’une même pièce », on peut penser qu’il a trouvé là une belle occasion de rester loin de Bercy, au pied duquel des milliers d’étudiants manifestaient au même moment, réclamant davantage de moyens pour les universités. Mais à Champs, il était plutôt question d’emploi et de compétitivité, deux sujets que les ministres ont abordés avec les dirigeants de sept entreprises franciliennes. Dans l’ensemble, ils se félicitent du si décrié CICE (Crédit d’impôt emploi compétitivité) mais reconnaissent, pour la plupart d’entre eux, qu’il leur a surtout permis, pour les uns, d’éviter de couler, pour les autres, de rester compétitif. Mais aucun en revanche n’a évoqué de nouvelles embauches grâce à la mise en place de ce dispositif qui coûte 41 Mds€. « Si le CICE a permis à certaines entreprises d’éviter le dépôt de bilan, ce sont autant d’emplois qui ont été préservés », a fait valoir Michel Sapin. Les chefs d’entreprise présents n’ont pas demandé de nouveaux allègements de charges mais en revanche ont tous appelé à une « simplification » des dispositifs de soutien à l’activité et à la création d’emploi. Un message visiblement entendu par les ministres. Myriam El Khomri a ainsi rappelé que Pôle emploi avait créé 4 000 postes de conseillers dédiés au dialogue avec les chefs d’entreprise, et notamment des PME, qui font travailler 50 % des salariés en France. Elle a par ailleurs rappelé la volonté du gouvernement de rendre ces différents dispositifs « plus lisibles et plus simples ».


Firewall Cloud : la protection sur mesure de Celeste lundi 12 octobre 2015

Celeste lance à destination des PME et des administrations, l'offre de Firewall Cloud permettant d'adapter les règles de filtrage aux besoins des entreprises.

Pour faire face à la croissance importante du trafic Internet des entreprises, Celeste a déployé dans son cœur de réseau un cluster de firewalls applicatifs de la marque Fortinet et propose l'offre "Firewall Cloud Dédié". Réservée jusqu'à présent aux grands comptes, cette offre est aujourd’hui accessible aux PME et aux administrations. Sans investissement ni installation de matériel supplémentaire, elle offre :      

un filtrage web un filtrage applicatif une connexion avec l’Active Directory pour la gestion des utilisateurs un antivirus des fonction de prévention d’intrusions (IPS) un accès distants (ssl, ipsec, portail) avec ou sans jetons numériques

Les équipes de Celeste peuvent par ailleurs configurer un firewall virtuel dédié, avec des règles de filtrage personnalisées. Le client peut ensuite choisir d’administrer sa solution luimême (après formation) ou déléguer cette prestation à Celeste. Ce service est proposé pour toutes les connexions de l'opérateur avec l’offre Internet Entreprise.


Actu des sociétés

Celeste complète ses offres fibre par une offre de firewall cloud dédié d’origine Fortinet le 09-10-2015 Johann Armand L’opérateur francilien annonce la mise en service d’une offre de pare-feu applicatif cloud dédié optionnelle à l’usage de de ses 2.500 clients fibre. Construite sur la base d’un cluster de firewalls applicatifs Fortinet déployé dans son cœur de réseau, cette offre est proposée 249 € à 299 € par mois seloin qu’elle soit managée ou non par Celeste. L’opérateur a dimensionné son infrastructure pour supporter 250 clients dans un premier temps. Cette offre vient en complément de l’offre de firewall personnalisé que l’opérateur proposait jusqu’à présent sur la base d’une offre open source de type IP Tables. Souscriptible en ligne (avec ou sans engagement), l’offre firewall cloud dédié se distingue notamment par sa capacité à faire du filtrage applicatif avec des règles de filtrage personnalisée en fonction des plages horaire, de l’identité des utilisateurs, etc. Elle a l’avantage d’être centralisée et de pouvoir se coupler avec Active Directory. Elle comprend également un service d’antivirus IPS optionnel disponible à partir de 20 € par mois pour une connexion 10 Mbps (500 € pour 1 Gbps). « Réservé jusqu’ici aux grandes organisations, le filtrage applicatif commence à se démocratiser pour les PME, confrontées à une augmentation de 50% de leurs flux chaque année », observe Nicolas Aubé, patron de Celeste. Face à cette augmentation rapide des flux et donc des besoins en bande passante, l’opérateur fait le calcul que la grande majorité des PME passeront à la fibre d’ici à 5 ans. D’où son choix de déployer sa propre fibre. Depuis trois ans, il a déjà investi 6 M€ dans un réseau d’environ 1.000 km et prévoit d’investir 8 M€ supplémentaires d’ici à 2020. Ses revenus ont atteint 12 M€ en 2014 et devraient se rapprocher des 14 cette année.


L'énergie des data centers Par David Pontivy - Article partenaire ERDF | 10/09/2015

Les datacenters sont utilisés par des milliers d'entreprises pour stocker leurs données. Et comme tout appareil électronique, les serveurs qui y sont compilés chauffent et doivent être refroidis en permanence. C'est la face cachée de l'Internet. Les datacenters, véritables superordinateurs compilant des milliards d'informations de dizaines d'entreprises sont réputés pour être particulièrement énergivores. Surtout en ce qui concerne leurs systèmes de refroidissement car comme pour tous les appareils électriques, les serveurs compilés dans ces datacenters chauffent beaucoup. Sans refroidissement, certains peuvent atteindre les 50 degrés. Ventiler devient alors une priorité. Pour cela de nombreux systèmes existent dont celui du free cooling, le refroidissement par l'air ambiant. Nicolas Aube - Président de Céleste : C'est très simple, on prend de l'air extérieur que l'on va éventuellement mélanger avec de l'air intérieur pour le rendre à la bonne température et que l'on va souffler dans les tours. L'air est aspiré par les machines et sera ensuite soit rejeté vers l'extérieur soit ré-inspiré pour être mélangé à de l'air froid. Déjà utilisé dans de nombreux centres informatiques, ce système permet d'importantes économies d'énergies. Dans ce datacenter de la région parisienne, c'est presque un tiers de la consommation annuelle d'énergies qui est économisée. Frédérique Dofing - Directrice générale de Céleste : Le free cooling que nous avons mis en place avec le brevet Marilyn a un intérêt majeur puisqu'il nous permet d'économiser 35% de l'énergie nécessaire à l'exploitation du datacenter. Pour nous, cela représente environ 25% des charges d'exploitation et 160 000€ sur une année. Une vingtaine de degrés, c'est la température idéale pour le bon fonctionnement d'un datacenter. Ici, ce sont près de 8 000 serveurs qui doivent être refroidis, soit une consommation totale de 2 mégawatts par an. Le free cooling a toutefois ses limites, si l'air ambiant devient trop chaud ce sont des climatiseurs qui prennent le relais pour assurer la circulation d'air frais.


services

DID Technology Stocke vos contenus

La société, créée en 2010, a rapidement été reconnue par les professionnels car DID Technology a su apporter un service et une relation humaine de proximité à ses clients. Ses fondateurs bénéficient d’une longue expérience sur les marchés du broadcast et de l’audiovisuel, ils ont travaillé au sein de nombreuses entreprises dans la prestation de services et la distribution. Outre une gamme complète et complémentaire de marques que la société distribue, elle a décidé de passer à une nouvelle étape en proposant à ses clients détenteurs de contenus une offre d’archivage dématérialisée, baptisée DID ARCHIVE. Par Stéphan Faudeux

Le premier métier de DID Technology est l’intégration, la distribution et la location de matériels destinés aux professionnels des secteurs du broadcast, du corporate et de la production audiovisuelle. DID Technology n’a jamais souhaité être dans un portefeuille démesuré de produits, le but étant de servir au mieux les intérêts de ses clients avec une offre homogène et complémentaire. Montage, asset management, postproduction, routage, stockage, DID Technology couvre les besoins avec une ou deux marques par sujet. Ainsi, la société est revendeur AVID, un choix initial, comme le revendique Sébastien Collin, co-fondateur de DID Technology : « Nous voulons servir au mieux nos clients, cela veut dire leur proposer des solutions pérennes, stables, sûres. AVID, quoi qu’en disent certains, est resté une marque de référence sans jamais trop s’écarter de son chemin. La société maintient une part importante dans la R&D et surtout est à notre écoute. » DID Technology, pour la partie Asset Management, distribue CAT DV de Square Box, une solution de Media Asset Management qui est intuitive, simple à configurer, à déployer, qui permet d’automatiser les workflows. Square Box a signé de nombreux accords de partenariat avec des fournisseurs de solutions de stockage, d’archives. La société compte plus de 100 clients dans le monde. Parmi les premiers contrats signés par Did Technology avec CatDV en France, on trouve 30 millions d’amis, mais également TF1 Washington, le CNRS, IMAGE ON AIR, H2O PRODUCTION, TELEGRENOBLE ou encore le Service Audiovisuel du Louvres. Une vingtaine d’installations au total en France. « Nous ne voulons pas nous éparpiller avec des offres différentes autour du DAM. Nous concentrons tous nos efforts pour avoir une offre cohérente, et qui s’intègre parfaitement avec les autres produits que nous distribuons. CAT DV est un très bon produit, qui correspond aux contraintes économiques actuelles », précise Sébastien Collin. Depuis quelques mois, DID Technology distribue les solutions d’archivage et de librairie Quantum. La société propose également la ligne de produits PresSTORE qui est une solution de sauvegarde, d’archivage, de synchronisation et de restauration optimale pour la sécurisation de toutes les données de production. Il y a donc une cohérence dans ces choix, chaque produit est une brique.

Le data center Marylin de Celeste, héberge la solution de stockage DID Archive.

Un nouveau pari

En pratique

DID Technology a décidé d’élargir son portefeuille de solutions et de lancer une nouvelle offre qui devrait séduire toutes les sociétés détentrices ou gestionnaires de catalogues de contenus audiovisuels. En effet, DID Technology propose une offre simple d’archivage on line ou off line de contenus sur un Cloud privé, baptisée simplement DID Archive. Le constat est simple : aujourd’hui, de nombreux producteurs stockent leurs rushes et contenus sur des disques durs externes qui sont stockés sur des rayonnages d’étagères. Cette solution, lorsqu’on y regarde plus près, est coûteuse, peu fiable, pas sécurisée et pas optimisée dans un workflow délinéarisé. « Il y a quelques semaines, nous discutions avec un producteur de taille moyenne. Il n’avait jamais fait le calcul de ses investissements en disques durs externes, cela représentait plus de 10 000 euros par an. Pour ce tarif, il est possible de passer en mode Cloud avec toute la souplesse et la sécurité que cela offre » indique Sébastien Collin.

DID Technology propose deux services, un accès online aux contenus ou un accès offline, mais de nombreux producteurs peuvent se contenter de la seconde solution qui est très compétitive. Pour récupérer les contenus (rushes, programmes montés…), soit le producteur dispose d’un accès haut-débit et il peut copier directement les programmes sur le serveur. Dans le cas contraire, DID Technology récupère les disques durs chez le client et se charge du transfert et de la sécurisation. Pour un service Online les contenus sont stockés sur LTO et les proxys sont dans le DAM CatDV. Les clients disposent d’une licence client qui leur permet de consulter à tout moment et simplement leurs assets. DID Technology pousse loin la notion de service, en personnalisant pour chacun de ses clients l’interface, l’univers, les mots-clefs, les champs sont personnalisés... en fait tout est personnalisé sans tarification supplémentaire. En termes de tarif, il faut compter

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Quantum au coeur de DID Archive. en prix public 200 euros / an par To en offline et 400 euros / an par To en online. Pour le client et pour l’avoir testé lors de la présentation, il est très simple d’utiliser le service. Il suffit de se loguer et vous arrivez sur votre page de browser, ensuite l’accès aux médias se fait de différentes manières comme dans toute plateforme de DAM. Le mode Media Path permet de visualiser ses contenus sous forme d’arborescence, il y a une notion de catalogue qui favorise un premier classement des medias. L’utilisateur peut sélectionner un fichier, le lire, placer des marqueurs.

Visite au Data Center

Did Technology a choisi un DataCenter qui se trouve à proximité de ses bureaux et qui héberge la solution technique. Celle-ci se compose d’une librairie LTO StorNext Scalar i 500 qui est compatible LTO 6. Pour la partie stockage online, les contenus sont stockés sur un stockage QXS Quantum évolutif en capacité. Le Data Center, qui se veut « éco-responsable », se nomme Marylin, en hommage à Marylin Monroe dans Sept ans de réflexion, dont la jupe s’envole audessus de la bouche d’aération du métro. Dans le cas de ce data center, le système de rafraichissement Free Cooling part de la base et remonte naturellement aux étages supérieurs par le sol qui sont des grilles métalliques. Dans 80 % du temps, sauf lors des moments caniculaires, c’est l’air extérieur qui est aspiré et qui sert à refroidir les machines. Cette circulation naturelle permet d’économiser 20 à 40 % en termes d’énergie. Ce data center appartient au groupe Céleste, opérateur télécom, qui propose de la fibre à ses clients. À l’origine, le data center avait été ouvert en 2011 pour ses besoins internes mais, progressivement, la société a choisi de s’ouvrir à des clients externes. Les clients sont des entreprises prestataires en service informatique, mais aussi des entreprises travaillant dans les médias, et enfin des services sensibles liés au ministère de l’Intérieur (un gage supplémentaire de sécurité ?). Celeste est capable de proposer des services de 1 Gb/s.

Sébastien Collin, co-fondateur de DID Technology

Rencontre avec Jean-Marc Wieder, responsable postproduction au sein du service audiovisuel de Disneyland Paris Parmi les premiers clients de l’offre Cloud de DID Technology, le service audiovisuel de Disneyland Paris. Nous avons pu rencontrer Jean-Marc Wieder qui nous a présenté le projet avec enthousiasme. Le service audiovisuel de Disneyland Paris produit de nombreux contenus, que ce soit pour de la communication interne ou externe, comme par exemple pour les médias, les agences de voyage, les partenaires du parc, ou pour des conventions, rapport d’activités. Le service audiovisuel compte deux pôles principaux : celui de la production (photo et tournage) et celui de la postproduction soit 24 personnes au total. Le service audiovisuel, image de marque oblige, a toujours choisi ce qui se faisait de mieux en termes de prise de vue : 35 mm, Digital Betacam, HD Cam. « Nous produisons en moyenne de 3 à 4 heures de programmes par mois et, jusqu’à présent, notre gestion des contenus était certes efficace mais arrivait au bout de ses limites. En fait il s’agit d’un tableur Excel et de la mémoire. La seconde n’étant pas infaillible nous avons com-

mencé à nous intéresser, dès la seconde moitié des années 2000, à des solutions de MAM. Pour différentes raisons, aucune n’avait abouti et, depuis quelques semaines, nous avons deux solutions. La plateforme MediaBeacon sur laquelle nous uploadons une sélection de contenus et qui est utilisée par tous les parcs Disney dans le monde, et la solution DID Archive de DID Technoloy. » Jean-Marc Wieder estime à environ 25 To de données qu’il faudra numériser, et 7 000 cassettes ainsi stockées depuis la création du service audiovisuel. DID Technology et le service audiovisuel de Disneyland Paris, c’est une longue histoire de confiance et de collaboration. Pour preuve, Disneyland Paris a rédigé, à l’époque de la création de DID Technology, une lettre de recommandation auprès des banques. C’est DID qui a fourni les moyens de postproduction lors du renouvellement des équipements de postproduction qui comprennent quatre stations Media Composer Avid, Adobe Premiere et un stockage centralisé ISI 5500 de 32 To.

Marylin, un data center poupou pidou ! Marilyn est le seul data center haute densité en « free cooling », brevet Céleste / enia. La société Céleste propose des offres 100 % dispo, haute densité et écologique. Ainsi, en termes de développement durable : 35 % d’économies en matière de conso électrique sont effectuées grâce au mode de « free cooling ». Cette technologie « free cooling » est possible grâce à la forme verticale : les flux d’air sont injectés du bas vers le haut et « traversent » les étages car le sol est constitué de caillebotis. D’autre part, ce dispositif implique que le câblage ait été effectué en haut de baie et non en faux-plancher. Les fortes chaleurs ont bien éprouvé ce mode de refroidissement cet été, et pour avoir fait le reportage durant un pic de température, je peux garantir que la température était agréable, et que les compresseurs ne fonctionnaient pas à plein rendement. Le site, avec sa forme verticale, permet une économie de terrain (cinq étages en hauteur versus une construction horizontale). Il est donc conçu pour un milieu urbain. Au sein du Data Center, les moyens techniques de DID Technology sont : • Stockage QUANTUM QX + Système de fichiers - QUANTUM STORNEXT • Librairie Quantum AEL500 • Cat DV Enterprise 11 + Worker 6 sur serveur Mac • Connexion Fibre DATA CENTER CELESTE actuellement à 100 Mo/s et upgradable au à 1 Go/s en fonction de la montée en charge de nos clients

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athois

Midi Libre I midilibre.fr '(ENDREDI 2 OCTOBRE 2015

Agde L'ultra haut debit bientOt a portee des entrepreneurs locaux

Technologie I L'Agglo Herault Mediterranee a signe, mercredi, Uii protocole d' accord avec la societe Celeste. Explications. '

A

partir de janvier 2016, les entre­ prises de l'Agglo Herault Medi­ terranee pourront beneficier de "l'ultra haut debit" (soit un giga­ bit) grace au . reseau de fibre optique. C'est en tout cas ce qui a ete annonce, mercredi matin, en mairie de Nezi­ gnan-l'Eveque. Ce matin-la, l'Agglo signait un protoco­ le d'accord avec la societe Celeste,four­ nisseur d'acces intetnet. Cette derniere · s'engage a proposer un contrat profes­ simmel a 500 € par mois pour un giga­ bit done. Une offre presentee comme ul­ tra-concurrentielle par rapport aux re­ seaux · (environ traditionnels 1300 € pour 100 megas). « Les entrepri­

Voila un projet sympa.

La MJC d'Agde va creer une une web TV animee par ses jeunes. Ce vendredi 2 octobre, a 18 h, elle organise done une · reunion d'informations autour de !'atelier video et multimedia qui sera anime par un professionnel, Paul Rouquette. Rendez-vous espace Malraux, rue Mirabe.au (a cote de La Poste). Contact: 04 67 94 69 10 ou par mail mjcagde@gmail.com

• Expo super-heros

« Une revolution »

• La signature du protocole avait lieu mercredi matin en mairie de Nezignan.

Evidemfuent,pareille offre ne s'adresse pas au petit artisan mais plutot aux grosses structures privees. Certaines (a !'image d'Altrad, a Florensac, ou Arca­ de, a Saint-Thibecy) se sont d'ailleurs deja montrees interessees. Elles de­ vraient rejoindre un GIX associatif en cours de creation: Occitan-ix. 11 s'agit, en fait, d'une plateforme d'intercon­ nexion qui permet au trafic local de ne plus passer par Paris. Les Agglos de Car­ cassonne et de Thau devraient aussi rejoindre Occitan-ix. Et dans cette pers­ pective, un data center sera implante sur le territoire... Un projet technique· porte depuis plusieurs mois par Guy Amiel, vice-president a 1 �o et'maire de Saint-Thibecy,dans le cadre du sche­ ma d'amenagement numerique du terri­ toire : « L'Agglo a decide de developper

nees. »

un resea,u de fibre noire. Pour cela,

web TV Uile . Jeunes

DU MOLE A LA MARINE

ses vont payer 2, 6 fois mains cher la prestation pour une performance dixfois plus rapide », s'enthousias­

me-t-on au cours de cette reunion.

L'INITIATIVE

5 M€ seront engages sur plusieurs an­

Concretement, la premiere tranche de travaux est aajourd'hui achevee. Sur Bessan, Pezenas, Pinet, Pomerols, Saint-Thibecy, cette operation a permis de raccorder des pares d'activites eco­ nomiques, des sites communaux et in­ tercommunaux, des Ehpad et ecoles. Vinfrastructure en place, l'operateur Celeste a done repondu a l'appel pour connecter les societes qui le souhaitent partir du point d'entree du reseau, si­ tue au niveau de l'A9. (( On n'attend pas de-'relour sur i,nves­ tissement direct, precise Guy Amiel. Ge

a

qu'on souhaite, c'est deiidoir se develop­ per des entreprises ». « L'Agglo est en pointe sur ce projet, souligne pour sa · part le president Gilles D'Ettore. L'am­ bition est d'allier qualite de vie avec.

performance numerique. n s'agit d'une revolution d'amenagement du territoire. C'est important d'etre au-de­ vant de la scene. » MELISSA ALCOLEA malcolea@midilibre.com

Celeste

Creee en 2001, l'entreprise Celeste, basee en region parisienne, est specialisee dans la fibre optique et compte quelque 2500 clients. « La fibre, c'est /'emp/oi », dit son president Nicolas Aube. « Si on n'a pas la fibre, on n'a pas d'implantation 1 d'entreprise. » L'operateur est done present tres bien positionne sur I'Agglo Herault Mediterranee rnais « le reseau reste ouvert... », rassure-t-on.

a

Jusqu'au 31 octobre, la M�on des savoirs, dans le centre d'Agde,accueille une exposition dediee aux super-h�ros. Cette exposition interactive a ete creee par quatre artistes locaux: Denis Faivre,Rachiq Lahssyni, MohamedBouzianietYann Tourreau. Elle est proposee par !'association Mangapolis. Entree libre. Renseignements au 04· 67 94 67 00.

• Salon d'ete de I'AAPIA L'Association des artistes peintres independants agathois (AAPIA) presente son salon d'ete a la salle Moliere d'Agde, du 3 au 29 octobre. De nombreuses reuvres seront exposees dans toutes les disciplines sculpture, aquarelle,huile, accylique ... Le vernissage a lieu samedi 3 octobre a 18h30, Le salon sera ouvert tous les jours,sauf le dimanche, de 1 0 h a 18 h. • Bourse aux vetements

Du lundi 5 au vendredi 9 octobre. l'associationBADJ


Une nouvelle étape vers l’Ultra Haut Débit dans le Sud-Ouest 02/10/2015 Administration/Réseau - Internet & Télécoms - Internet-Télécoms - Start-up - Technologie Télécommunications

Le 30 septembre dernier la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée a signé un protocole d’accord avec la société Celeste, opérateur national et fournisseur d’accès Internet pour les entreprises. Celeste, représentée par son président Nicolas Aubé, s’engage à fournir aux entreprises de la région une offre d’accès Internet à 1 Gbits/s garantis à un prix très attractif. Cette nouvelle étape dans l’aménagement numérique du territoire fait suite à la mise en place de partenariats entre les entreprises et les agglomérations d’Hérault Méditerranée, Thau et Carcassonne, réunies au sein de l’association Occitan-IX, qui compte parmi ses membres fondateurs la société Altrad. A l’origine de ce projet, un des pionniers de l’informatique en France, Jean-Daniel Hennion, et la société Activanos, qui ont su convaincre les responsables politique de l’importance de l’aménagement d’un réseau de fibre optique pour le développement économique de la région. Ce projet devrait, à terme, rendre très attractif la région pour les startups et les entreprises des nouvelles technologies. Auteur : Daniel Bonnet


Jeudi 01 Octobre 2015

AGGLO CAHM - NEZIGNAN L'EVEQUE - ULTRA HAUT DEBIT : Une offre haute performance et compétitive pour nos entreprises à partir de janvier 2016

Ultra Haut Débit : une offre haute performance et compétitive pour nos entreprises à partir de janvier 2016 Signature du protocole d’accord concernant la mise à disposition d’infrastructures de télécommunications entre l’agglo Hérault Méditerranée et la société CELESTE Le mercredi 30 septembre 2015 à 11heures 30 à la Mairie de Nézignan L’Evêque La couverture Ultra Haut Débit Internet du territoire est un atout majeur pour faciliter au quotidien le travail des entreprises locales. La qualité du service internet est également un des critères déterminant dans les choix d’installation des chefs d’entreprise. Pour améliorer les conditions techniques de développement des entreprises, l’agglo Hérault Méditerranée a mis en œuvre un schéma d’aménagement numérique dont la 1ère tranche de travaux, qui viennent de s’achever, concerne les communes de Bessan, Nézignan- l’Evêque, Pézenas, Pinet, Pomérols et Saint-Thibéry. Cet investissement de 1 196 340 € HT a été financé par l’Agglo (556 340 €), l’Europe (400 000 €) et le Conseil Général de l’Hérault (240 000 €).


Au cours de cette 1ère phase d’aménagement de réseau de fibre optique, l’agglo a permis de raccorder :    

 8 Parcs d’activité Economiques (adduction simple – la capillarité sera déployée en 2ème phase)  22 sites intercommunaux et communaux  3 EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes)  2 écoles (Primaire et maternelle) Afin de valoriser cet investissement en favorisant l’arrivée de services numériques adaptés aux besoins et aux moyens de nos acteurs économiques, l’agglo a mis en place des partenariats avec des entreprises, et les agglos de Thau et de Carcassonne, réunis au sein de l’association OCCITAN-IX* pour résoudre les problèmes numériques que nos territoires rencontrent (infrastructures Télécom insuffisantes, offres de services non adaptées). Moteur dans cette démarche, l’agglo a mis en œuvre toutes les conditions nécessaires à la finalisation de ce projet, qui aboutit aujourd’hui à la signature d’un protocole d’accord avec l’opérateur d’envergure nationale « CELESTE », fournisseur d’accès Internet pour les entreprises.

La société CELESTE, représentée par son Président Monsieur Nicolas Aubé, devient partenaire et s’engage à fournir aux entreprises du territoire une offre professionnelle haute performance à prix compétitif: 1 Gbits/s garantis pour 500 € HT /mois. Actuellement, les opérateurs des réseaux traditionnels proposent 1300 € pour 100 mégas, avec CELESTE ce sera 500 € POUR 1 Gbits. Ce qui signifie que les entreprises vont payer 2,6 fois moins cher la prestation, pour une performance 10 fois plus rapide. * les entreprises réunies au sein de l’association en cours de création OCCITAN-IX sont les entreprises ALTRAD (Florensac), PERA (Florensac), Arcade (Sait-Thibéry), Marnie Production (Aniane), Ataraxie (Carcassonne), Sigma Méditerranée (Carcassonne), Innovosud (Béziers), Activanos (Béziers), SHB invest (Béziers), Aberia (Béziers), B&B consulting (Calvisson)Pour tous renseignements : Systèmes d’information : Laurent Miserey 04 99 47 48 75 - l.miserey@agglohm.net


TÉLÉCOMS - FRANCE Marché Entreprises • "90% des entreprises ont accès à la fibre" ; "On a accès au réseau FTTH d’Orange" : Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste, ne partage pas la vision de son concurrent Nerim qui s’exprimait dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur l’abus de position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise. Fournisseur d’accès Internet, de Centrex IP et de connectivité pour les entreprises, Celeste a investi dès 2010 dans un réseau optique national quand Nerim misait sur le dégroupage cuivre. (Silicon.fr)


Nicolas Aubé, Celeste : « 90% des entreprises ont accès à la fibre » Christophe Lagane 28 mai 2015

Pour le président de l’opérateur Celeste, l’accès au marché du FTTH est bien ouvert mais ne s’inscrit pas dans une demande des entreprises. « On a accès au réseau FTTH d’Orange. » Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste, ne partage pas la vision de son concurrent Nerim qui s’exprimait dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur l’abus de position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise. Fournisseur d’accès Internet, de Centrex IP et de connectivité pour les entreprises, Celeste a investit dès 2010 dans un réseau optique national quand Nerim misait sur le dégroupage cuivre. L’occasion pour Silicon.fr de revenir sur la stratégie de cet opérateur qui fêtera ses 15 ans d’activité en 2016, a réalisé 12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014 et affiche une croissance annuelle de 20 %. Silicon.fr – Vous avez un point de vue différent de celui de Nerim sur l’ouverture du réseau FTTH d’Orange aux opérateurs alternatifs… Nicolas Aubé – Dans les faits, l’équivalent de ce qu’on a avec l’ADSL existe avec la fibre. Les opérateurs ont accès au FTTH d’Orange à partir des points de mutualisation des immeubles ou depuis ses NRO (nœud de raccordements optiques, NDLR). Mais il faut disposer d’un réseau fibre pour s’y raccorder. Ce que n’a pas Nerim qui demande en fait un service fibre activé sur une base de collecte régionale ou nationale. Dans tous les cas, le FTTH ne nous intéresse pas car il n’est pas possible d’offrir de garantie de temps de rétablissement indispensable à l’activité des entreprises pour lesquelles la disponibilité du réseau est aujourd’hui vitale. Pour moi, le marché de l’entreprise, notamment les PME de 10 à 250 personnes que nous ciblons, ne va pas aller vers le FTTH qui est d’ailleurs absent des zones d’activité. Il existe certes un marché du FTTH pour les professionnels et les TPE mais ils se tournent alors vers une box grand public. Ou bien il faut fibrer jusqu’au point de mutualisation pour l’adresser. Selon vous, l’accès à la fibre d’immeuble est donc un faux débat qui n’entre pas dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur la position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise ? Je n’ai pas le sentiment que la concurrence soit empêchée aujourd’hui sur la fibre. Certes, la concurrence est rude et Orange se bat comme tout le monde mais il suffit d’être meilleur. Le sujet n’est pas simple, car il y a une idée que le déploiement de la fibre ne va pas assez vite mais je dirais qu’aujourd’hui plus de 90% des entreprises peuvent avoir accès à la fibre. Il suffit de tirer un câble dédié entre leurs locaux et le réseau de l’opérateur. Chez Celeste, les offres fibre commencent à 400-500 euros les 10 Mb/s et couvrent les coûts de déploiement. Ce n’est donc pas un enjeu tarifaire aujourd’hui pour les entreprises Comment expliquez-vous la lenteur dans l’adoption des infrastructures optiques ? Les entreprises ont parfois peur de la fibre, de cette nouvelle technologie qu’elles voient chère et compliquée, et attendent que la zone d’activité soit équipée comme avec le FTTH pour les particuliers. Il y a donc une


pédagogie à faire pour expliquer que, à partir du moment où l’entreprise détient le téléphone, elle peut avoir accès à la fibre. L’infrastructure est là. Et on peut fournir un lien optique soit depuis notre réseau, soit depuis un réseau d’initiative public des collectivités (qui ont compris l’intérêt de la fibre pour retenir et attirer les entreprises), ou celui d’autres opérateurs privés. On peut même utiliser les poteaux téléphoniques pour amener la fibre, dans les zones peu denses. D’autres part, les délais de livraison sont également vus comme un frein. Ils sont de 3 mois chez Celeste actuellement. C’est trop long pour une entreprise. On travaille à les réduire à 2 mois, 1 mois dans l’idéal. C’est à nous de convaincre les entreprises de la nécessité de passer à la fibre : Celeste a conçu une offre orientée vers les PME, qui leur permet de s’interconnecter avec leurs clients, avec des datacenters, avec des salariés ou partenaires distants. Nous y ajoutons 1 To de stockage, où seuls les Go supplémentaires sont facturés, dans notre datacenter Marilyn. Les PME peuvent également profiter de la fibre pour passer en téléphonie sur IP, avec des offres de haute qualité. L’analyse de l’Autorité de la concurrence sur l’attitude anticoncurrentielle d’Orange ne s’applique donc pas dans le cadre de la fibre ? S’il y a un problème, c’est sur l’accès au cuivre pour lequel les technologies haut débit SDSL ou EFM nécessitent de tirer des paires de cuivre multiples, jusqu’à 4 paires donc 8 lignes téléphoniques ! C’est donc plus difficile à installer aujourd’hui. La boucle locale cuivre vit ses dernières années, les ressources se raréfient, le personnel nous paraît moins formé, ce n’est pas un réseau sur lequel il y a des investissements. Alors qu’il n’y a pas de problème pour l’accès à son réseau fibre où Orange y applique des tarifs en adéquation avec le marché. Avez-vous été auditionné par l’Autorité de la concurrence sur cette problématique ? Non, en revanche nous l’avons été par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, NDLR) qui trouve étonnant que l’on continue à déployer notre réseau. Le régulateur est dans une logique de mutualisation, il considère qu’un seul réseau suffit et veut éviter les chevauchements. Mais de notre côté, on constate que déployer son propre réseau est rentable. Et surtout, je le répète, avec le FTTH, il n’est pas possible de garantir de temps de rétablissement en cas de coupure, ce n’est pas une solution adaptée aux besoins des entreprises. J’en profite pour ajouter que sans l’Arcep, Celeste pas plus qu’aucun autre opérateur alternatif n’existeraient, il n’y aurait qu’Orange. L’Arcep subit beaucoup d’attaques, notamment politiques. A tort ! heureusement que le régulateur est là même si aujourd’hui il va vers moins de régulation puisque, face à l’analyse de l’Autorité de la concurrence qui considère la concurrence suffisamment installée dans les zones denses, les tarifs des accès cuivre et fibre sont aujourd’hui libérés. Avec la libéralisation des tarifs, craignez-vous l’émergence d’un duopole Orange/Numericable-SFR ? Je ne pense pas que cela puisse arriver. Les opérateurs qui ont des réseaux vont rester et se développer. Pour les autres, je pense qu’il est urgent d’investir. Aujourd’hui Celeste gagne des marchés face à Orange et Numericable-SFR. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de Celeste. Et, comme nous sommes plus agiles, on pourra toujours s’adapter face à une guerre des prix. Structurellement nous n’avons aucune raison de coûter plus cher que les gros. Mais nous ne sommes pas dans une logique de baisse des prix aujourd’hui mais plus dans une recherche de qualité. De quelle infrastructure optique disposez-vous aujourd’hui ? Est-elle suffisante pour répondre aux besoins futurs ? Nous couvrons en propre une quinzaine de grosses agglomérations (Ile-de-France, Nantes, Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier…) et disposons de 33 points de présences (PoP). Nous avons lancé notre offre fibre 1 Gb/s dès 2010, 4 ans avant la concurrence. Sur nos 2500 clients, un millier a souscrit a l’offre fibre, dont une centaine à l’offre 1 Gb/s que nous commercialisons autour de 1800 euros. Nous avons investi 15 millions d’euros dans l’infrastructure depuis 4 ans et nous injectons 3 à 5 millions supplémentaires par an jusqu’en 2020 pour renforcer certains tronçons qui commencent à saturer. Nous déployons des câbles avec 864 fibres de 1 Gb/s de bande passante chacune, soit le maximum possible. Avec les besoins d’interconnexion aux datacenters et le développement du Cloud, nous pensons que les PME vont rapidement arriver sur la fibre 1 Gb/s. Et toutes les entreprises seront connectées à la fibre d’ici 5 ans.


Saumur. Un data center dans les caves troglodytes 2 janvier 2015 La fraîcheur des galeries troglodytes, que leur confèrent les propriétés thermodynamiques de la pierre de tuffeau, devrait permettre de refroidir naturellement les serveurs de stockage informatique. Des machines très énergivores. NUMÉRIQUE Un data center expérimental va être installé dans une cave saumuroise. Objectif : rafraîchir les serveurs informatiques et limiter les dépenses énergétiques. Anciennes carrières de pierres, souvent reconverties en champignonnières ou pour y stocker du vin, les galeries souterraines ou troglodytes du Saumurois vont-elles devenir une mine de technologies ? Quelque part entre Saumur et Fontevraud, dans un lieu tenu secret, un premier data center expérimental, un ensemble de serveurs destinés au stockage de données informatiques, devrait voir le jour entre les printemps 2015 et 2016. Science-fiction ? Pas si l'on en croit le consortium à la tête du projet. Consortium piloté par la société publique de l'Abbaye de Fontevraud (Sopraf), qui gère le site du même nom, et qui a réuni autour d'elle des acteurs nationaux : le cabinet d'architectes Enia, l'opérateur télécoms Céleste et les bureaux d'études Elioth et Critical Building. Climatisation naturelle Pourquoi choisir les caves du sous-sol Saumurois ? Pour la même raison que les viticulteurs : pour leur fraîcheur. Mais cette fois pour refroidir les serveurs. « Une fois payée l'alimentation des serveurs, les dépenses de climatisation renchérissent de 30 % la facture énergétique », chiffre Christian Herrmann, directeur infogérance chez Sigma. Ce spécialiste nantais du stockage de données, qui suit le projet, envisage lui-même la possibilité d'ouvrir un data-center troglodyte à l'avenir. «


L'avantage des galeries est qu'il y règne une température de 11 à 12 degrés environ, peu importe la saison ou l'heure de la journée, sachant que la température idéale d'un data center est de 20 degrés », explique Mathieu Chazelle, du cabinet d'architectes Enia . Nouveau modèle économique Pour Laurent Trescartes, consultant pour le bureau d'études Critical Building, il s'agit tout simplement d'un nouveau modèle économique. « Outre les économies d'énergie, intégrer des galeries existantes devrait également faire chuter les coûts et délais de construction, commente-t-il. De plus, en étant installé sous une colline, l'équipement sera protégé des éléments. L'intégration au paysage est parfaite. ». Quant à l'espace disponible, il existe des milliers de kilomètres de galeries. « Dans certaines d'entre elles, on pourrait même rouler en semi-remorque sur plusieurs kilomètres ! », constate David Martin, directeur général de l'Abbaye de Fontevraud Mini data center au printemps Tous les conduits ne sont pas exploitables pour autant. Après avoir été filmées, les galeries ont été modélisées en 3D pour en étudier les dimensions et défauts éventuels. Suite à une première phase de tests, la prochaine étape consistera à implanter sous terre un petit data center expérimental d'ici le printemps 2016. D'une puissance totale de 20 kW (l'équivalent des besoins d'une entreprise de 1.000 salariés), ce démonstrateur fonctionnera sans climatisation. 300.000 euros injectés Ces deux premières phases du projet représentent un investissement de 300.000 euros, porté par le consortium et les collectivités (à 60 %), principalement le conseil régional des Pays de la Loire, mais aussi le conseil général du Maine-et-Loire ou encore l'agglomération de Saumur. Si l'essai s'avère concluant, la création d'un data center fonctionnel pourrait être annoncée à partir de l'été 2016. Avec, à la clé, l'espoir de créations d'emplois directs et indirects, pour un territoire qui a souffert de nombreuses fermetures d'entreprises.


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Un datacenter dans les caves de Saumur ! Equipez-vous de vêtements chauds, l’avenir du datacenter est souterrain ! Le sous-sol de la région de Saumur, qui abritait auparavant des carrières de pierre puis des champignonnières, devrait bientôt s’ouvrir aux nouvelles technologies et se transformer en datacenter. Objectif clé : l’économie d’énergie. Soutenu par la région Pays de la Loire, ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ces derniers ont développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet, qui se déroulera du printemps 2015 au printemps 2016. La troisième phase du projet verra le jour à l’été 2016 avec le développement d’un datacenter fonctionnel.

Une économie d’énergie de 30 à 40 % sur le datacenter Le principal atout de ces caves est de fournir de manière naturelle la fraîcheur nécessaire à un datacenter. Pour Laurent Trescartes, l’un des membres du consortium, l’objectif est clair : « Développer un nouveau modèle de datacenter non climatisé car refroidi naturellement ». En effet, quelle que soit la saison ou l’heure de la journée, la température des caves de Saumur demeure stable à 11-12°C. Une constance qui permettrait de réaliser 30 à 40 % d’économies d’énergie, pour un gain financier de 120 000 euros par an.


Efficacité, rapidité et sécurité « Les troglodytes ont aussi l’avantage de réduire le délai de construction et « l’énergie grise » nécessaire à la conception d’un datacenter, car les galeries souterraines sont déjà creusées », ajoute Laurent Trescartes. Enfin, ces « collines de pierres » souterraines peuvent aussi faire office de « bunker naturel », souligne-t-il, un argument de poids à l’heure où la sécurité des données informatiques devient un enjeu crucial.

Des initiatives similaires déjà opérationnelles L’idée en soi est loin d’être nouvelle. Aux Etats-Unis, la société Iron Mountain, spécialisée dans la conservation de documents papier et de bandes magnétiques, a ouvert en 2013 un datacenter à 67 mètres sous terre, dans une ancienne mine de calcaire en Pennsylvanie. Avantage : la température ambiante de l’ordre de 11°C et un approvisionnement abondant en eau froide permettant de minimiser les coûts de refroidissement des serveurs. En Suède, les serveurs de WikiLeaks sont hébergés au sein du datacenter de Pionen, aménagé dans un abri nucléaire de l’époque de la guerre froide, à 30 mètres en-dessous de Stockholm. Enfin, Facebook a ouvert l’an dernier son premier datacenter européen et a choisi de l’implanter sur le cercle polaire arctique. Le datacenter de Luleå, situé dans le nord de la Suède, bénéficierait ainsi d’un impressionnant indicateur d’efficacité énergétique de 1,07 (Power Usage Effectiveness).


Saumur rêve d'aménager ses champignonnières en datacenter

Dès l'automne dernier, on a acheminé sur place des instruments de mesure pour analyser le comportement thermique des carrières lors de dégagements de chaleur et la faisabilité de raccordement haute tension et de fibre optique. (Crédits : Reuters) Frédéric Thual | 04/05/2015 Parcouru par des milliers de kilomètres de galeries souterraines autrefois utilisées comme champignonnières, le saumurois s'est mis en tête de valoriser ce patrimoine troglodytique en un datacenter naturel non climatisé. Un démonstrateur est en cours de construction. Les protagonistes du projet en parlent comme d'une première mondiale. A travers la création un datacenter souterrain, non climatisé, écologique et low-cost, le saumurois entend bien tirer parti de son sous-sol : des milliers de kilomètres de galeries abandonnées, délaissées au fil des années par les producteurs de champignons et les vignerons. Un milieu situé à une dizaine de mètres sous terre où règne une température quasi constante de 11° à 12°, apparemment idéale pour accueillir un ou plusieurs datacenters. L'endroit s'avère d'autant plus attractif, que de par les excavations déjà réalisées et son toit collinaire, il réduit les coûts de construction et offre une solide protection naturelle, dans un environnement on ne peut plus discret. C'est l'une des pistes (piste cyclable touristique souterraine, réserve énergétique pour une économie décarbonée) sur lesquelles travaillent la Plateforme Régionale d'Innovation "Monde Souterrain", et en l'occurrence la Sopraf, Société publique régionale gestionnaire de l'abbaye de Fontevraud, édifice du patrimoine régional récemment réhabilitée en intégrant les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication. Le défi est de taille. "Il y a un véritable enjeu environnemental. Aux Etats-Unis, le refroidissement du stockage de données représente 3% de la consommation informatique. L'enjeu est presque éthique", plaide Mathieu Chazelle, d'Enia Architectes.


Un modèle de rupture Ce projet de stockage des données numériques inédit, soutenu par la région des Pays de la Loire, a donné lieu à la création d'un consortium réunissant le spécialiste des solutions d'hébergement Critical Building, le cabinet d'architectes Enia, le bureau d'études Elioth, l'opérateur télécom Celeste, l'association OuestIX ("le GIX de l'Ouest de la France") et le prestataire de services informatiques Sigma. "Le premier poste de dépenses d'un datacenter, c'est le coût de l'énergie utilisée pour maintenir la température ambiante. En amenant les frais de climatisation à zéro, on pourrait offrir un autre modèle économique, un modèle de rupture", explique David Martin, Directeur général de la Sopraf. "On a montré que pour 1 kilowatt d'énergie produite, 300 mégawatts servaient au refroidissement. C'est généralement 30% à 40% du coût d'un datacenter", explique Laurent Trescartes, consultant chez Critical Building. "D'autres expériences ont montré que la proximité d'une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités", ajoute Christophe Clergeau, vice-président du conseil régional des Pays de la Loire en charge du développement économique et de l'innovation qui, comme les élus du saumurois, aimerait y voir l'émergence d'une véritable filière pouvant créer des emplois et accompagner la croissance numérique sur l'ensemble de la région, et non plus seulement sur l'agglomération nantaise, où se concentre aujourd'hui l'essentiel des emplois liés au numérique.

En test pendant un an Reste aujourd'hui à modéliser les échanges thermiques et à mesurer l'hygrométrie pour garantir dans le temps des conditions d'exploitation satisfaisantes. "On est presque trop froid, ce qui provoque de la condensation", observe l'un des spécialistes. Dès l'automne dernier, on a acheminé sur place des instruments de mesure pour analyser le comportement thermique des carrières lors de dégagements de chaleur et la faisabilité de raccordement haute tension et de fibre optique. De premiers brevets ont été déposés pour la fabrication de "shelters", sorte d'armoires électriques, produits par l'équipementier industriel angevin Grolleau. A cette première étape succèdera au printemps 2015, et pour une durée d'un an, l'introduction d'un mini datacenter de 20 KW, soit l'équivalent des besoins d'une société de 1000 personnes. Son fonctionnement sera testé avec et sans ventilation, sans aucun système de refroidissement mécanique et modélisé en 3D. Car ce sera aussi un outil de communication pour les professionnels. Si les résultats répondent aux attentes, un premier datacenter pourrait entrer en service pour l'été 2016. Confronté à une multiplication exponentielle des données et à un abaissement des coûts d'accès informatiques, les professionnels, et notamment les créateurs du GIX, Ouest IX récemment lancé dans la région nantaise s'intéressent de près au projet. Le coût de l'expérimentation est estimé entre 200.000 euros et 250.000 euros. Pour ce faire, la Plateforme Régionale Innovation "Monde souterrain" bénéficie d'un soutien régional de 500.000 euros sur trois ans. La mise en place du prototype occupera 2 km, situés entre Saumur et Fontevraud, sur un espace estimé à 14 hectares. Ce premier tronçon fait l'objet d'une convention de prêt avec le vigneron propriétaire. Dans le cas d'un déploiement généralisé, il faudra alors négocier le foncier avec les différents propriétaires et mettre en œuvre un cadastre souterrain en 3D.


Intéressant article de slate.fr sur l’efficacité énergétique des data-centers et la valorisation de leurs rejets thermiques.

L'informatique en réseau se cherche une vert(e)u

L'explosion d'internet et du cloud computing s'accompagne de celle du nombre de data centers, dont on tente aujourd'hui de limiter la consommation énergétique, voire de reconvertir la chaleur. L'explosion des data-centers constitue-elle la prochaine menace écologique pour la planète? Ces centres de données, auxquel LCP consacre un documentaire ce vendredi 13 mars, Internet, la pollution cachée, consomment énormément d'électricité, tant pour approvisionner les serveurs que pour les refroidir en permanence, et éviter ainsi leur surchauffe. Les chiffres commencent à donner le vertige. «Les data-centers du monde —qui sont environ 44 millions– représentent une consommation électrique annuelle d'environ 300.000 Twh, soit environ les


deux tiers de la consommation électrique de la France, et la moitié de ses émissions de GES [gaz à effet de serre]», explique ainsi Frédéric Bordage, de GreenIt.fr. Mais si la gourmandise des data-centers est de notoriété publique, ils ne constituent pourtant qu'environ 30% de la facture électrique de l'informatique en réseau: 30% proviennent, justement, de l'alimentation des réseaux, et 40% des terminaux utilisateurs. Ils ne sont donc pas, et de loin, les seuls à incriminer. En outre, d'énormes progrès ont été réalisés pour les rendre moins gourmands. Certains se targuent ainsi d'utiliser des «énergies vertes», tels Facebook ou Google, qui ont construit –ou projettent de construire– des fermes éoliennes pour approvisionner leurs centres de données. Le projet de Google de construire un data center flottant refroidi grâce à l'énergie marémotrice a également fait beaucoup parler. Mais il ne s'agit pas simplement de consommer de l'électricité plus verte: il s'agit surtout d'en consommer moins. En quinze ans, la consommation électrique des data centers a été divisée par deux. Chacun a aujourd'hui l'oeil vissé sur son PUE (power usage effectiveness), qui mesure le rapport entre l'énergie consommée par un centre informatique et celle consommée par ses équipements. Plus le PUE est proche de 1 et meilleure est la performance. En quelques années, ce PUE est passé d'environ 2,5 à environ 1,5.

La virtualisation, qui permet d'utiliser au mieux les capacités de serveurs physiques, a joué un grand rôle. La conception d'équipements plus tolérants en termes de température également. «Aujourd'hui, on estime qu'un data center peut supporter une température ambiante allant jusqu'à 28°», estime ainsi Philippe Séara, responsable de l'équipe commerciale de Céleste, fournisseur d'accès haut débit pour les entreprises. La conception des data centers a également changé: plus question désormais de refroidir inutilement tous les locaux lorsque certaines allées peuvent être plus chaudes que d'autres. Et pourquoi ne pas utiliser la réfrigération naturelle, ou free cooling, plutôt que de systématiquement avoir recours à la climatisation électrique? A Champs-sur-Marne (Seine-etMarne), Celeste a ainsi construit un data-center vertical: il laisse entrer l'air extérieur, ensuite aspiré et propulsé dans une colonne d'air vertical qui monte refroidir les serveurs en passant au travers du sol, construit en caillebotis. Ce data center affiche un PUE de 1,3. Prochaine étape: Celeste envisage de construire des data-center «troglodytes», qui profiteraient de la fraîcheur de la terre.

Course à l'échalote Ces efforts ont cependant leurs limites. D'une part, parce que les logiciels, eux, auraient plutôt tendance à profiter des capacités toujours croissantes des équipements qui les hébergent et des réseaux qui les font transiter pour devenir... de plus en plus lourds. Les développeurs, autrement dit, seraient moins regardants sur la frugalité des codes qu'ils écrivent et les manoeuvres qu'ils commandent –mise en veille du logiciel sur l'ordinateur lorsqu'il n'est plus utilisé, par exemple–, rendant toujours actuelle la fameuse loi de Wirth: «Le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère». Ce que Frédéric Bordage traduit crûment d'un «les informaticiens codent désormais comme des cochons».


Certains, cependant, commencent à remonter leurs manches: ainsi, Facebook a développé un langage informatique, le HHVM, pour «nettoyer» et rendre plus efficace le PHP, utilisé pour produire des pages web. Avec des résultats impressionnants: cela lui a notamment permis de réduire sensiblement son parc de serveurs. Une start-up française, Nxtweb, commence à adapter ce langage aux besoins des entreprises, avec des résultats tout aussi concluants: «Outre des économies de serveurs, le backoffice tourne 30 fois plus vite chez nos clients», revendiquent les deux fondateurs, Gwenaël Chailleu et Thomas Samain, qui cherchent également à développer un nouveau langage, le Cawen, qui serait encore plus efficace. Mais l'autre limite à tous ces efforts réside dans l'explosion des usages à laquelle nous assistons. Dès que les bandes passantes, la puissance des smartphones, l'efficacité du cloud ou encore le nombre d'objets connectés progressent, le trafic explose. Même unitairement très réduite, la consommation énergétique de tout le système IT continue donc, inexorablement, de grimper.

Petites chaudières numériques L'IT peut être certainement beaucoup plus éco-responsable, mais constituera une part toujours croissante des bilans énergétiques. Alors, pourquoi ne pas, tout simplement, acter cet état de fait? Et utiliser la chaleur dégagée par les serveurs pour, par exemple, chauffer bureaux ou logements? Chez Celeste, la chaleur produite par les serveurs est récupérée dans une colonne d'air, située de l'autre côté de la colonne d'air froid, et utilisée pour chauffer les bureaux. Mais l'on peut également envisager d'implanter un data-center près d'un bureau, d'un logement collectif ou même d'un écoquartier, et ainsi récupérer la chaleur produite. Exactement comme l'on cherche de plus à plus à relier les usines et centres d'incinération, producteurs de chaleur fatale, à des quartiers de bureaux ou de logements, consommateurs de chaleur. Les idées ne manquent pas, ici ou là. La petite société française Stimergy compte même en faire un un modèle d'affaires. Son projet: développer des petites chaudières numériques, constituées d'une vingtaine de serveurs, et logées, tout simplement, dans les caves d'immeuble, les chaufferies d'hôtels ou de bâtiments publics. La chaleur fatale dégagée est récupérée pour produire une partie de l'eau chaude des habitants. Une première chaudière numérique a ainsi été installée à l'université de Lyon 3. Stimergy se rémunère en louant la capacité de ses serveurs à des entreprises utilisatrices, qui disposent ainsi d'un cloud assez original. Mais s'il est situé dans un endroit a priori peu banal –et peu avenant–, ce «centre de données» est, bien entendu, fortement sécurisé. Les habitants n'ont de toutes façons, guère intérêt à venir le bricoler: ils en seraient quittes pour une bonne douche froide ! Catherine Bernard












Toutes ces initiatives vont dans le bon sens si l’on veut atteindre les objectifs 2020 du paquet européen climat-énergie concernant les énergies renouvelables et la récupération d’énergie. Le gisement est à notre porte, mais il faut maintenant l’exploiter.







Saumur : un projet de data center dans le tuffeau du Saumurois Exit les champignons qui ne font plus recette dans les carrières souterraines du Saumurois, bienvenue au stockage de données numériques, une première qui associe innovation, performances, écologiques et économiques Par Christophe Turgis Publié le 19/12/2014 | 10:26

© ENIAarchitectes Un datacenter dans une ancienne carrière de tuffeau à Saumur, hier continue demain Les serveurs de l'industrie numérique ont besoin de systèmes de refroidissement pour dissiper l'énergie du travail des machines. Deux solutions, consommer une énergie supplémentaire pour évacuer ce trop plein de chaleur, ou mieux, utiliser les qualités naturelles des galeries souterraines constituées au cours des siècles passés par l'extraction de la pierre de tuffaut destinée aux constructions d'habitation en Anjou. Le Conseil régional des Pays de la Loire a réuni un consortium d'industriels intéressés par le développement de datacenters sans climatisation. Un démonstrateur est en cours d'élaboration. Christophe Clergeau le vice-président du Conseil régional en charge de l'économie et de l'innovation n'y voit que des avantages : "Si l’expérimentation que nous lançons aujourd’hui est concluante, nous pourrons apporter une solution innovante à la filière régionale du stockage des données numériques. Les perspectives de foncier à moindre coût permettront d’implanter des datacenters, et de développer progressivement l’emploi de services sur le Saumurois. En effet, d’autres expériences ont montré que la proximité avec une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités. Comme Nantes, je souhaite que le Saumurois profite lui aussi de la croissance du numérique. C’est en prenant des risques qu’on avance, et le Saumurois a des atouts qu’on peut valoriser."


Un projet en trois phases Un site expérimental est mis en place pour la durée de l’étude. 1ère phase en cours, simulations et expérimentations, échéance printemps 2015 : définition du potentiel thermique et économique des carrières souterraines pour l’activité de datacenter : pose d’instrumentation pour une analyse du comportement thermique de la carrière (courant automne 2014), expérimentations sur place avec dégagement de chaleur dans la cave. Etudes de faisabilité de raccordement Haute Tension et Fibre Optique du site. 2ème phase, développement d’un prototype, printemps 2015 – printemps 2016 : installation d’un datacenter réduit en cave qui permettra d’étudier sa réaction en fonctionnement dans l’environnement souterrain et servira de support de communication et de démonstration auprès des professionnels du secteur. 3e phase, développement d’un datacenter fonctionnel à partir de l’été 2016. Ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux reconnus dans le domaine des datacenter : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ils ont la particularité d’avoir développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet.

© ddarrault abbaye de fontevraud Des kilomètres de galeries souterraines, anciennes carrières de tuffeau, transformées en champignonnières hier, en datacenters écologiques et économiques demain, du fait de la régulation naturelle de leur température

Valoriser le passé pour se développer demain La Plateforme régionale d’innovation monde souterrain a pour mission le développement de projets de valorisation et de reconversion économique des carrières souterraines à des fins de développement du territoire. Elle va agir sur trois axes :   

Le réemploi économique : exploiter les caractéristiques foncières et thermiques des carrières souterraines pour y réinstaller des activités économiques notamment celle de datacenter. Le tourisme : développer le tourisme souterrain pour en faire un facteur d’attractivité pour le territoire (projet « Loire à Vélo souterraine » entre Saumur et Montsoreau). L’énergie : exploiter les carrières souterraines comme des réservoirs thermiques à destinations des activités économiques situées sur le territoire.

Elle est portée par la Société publique régionale abbaye de Fontevraud (SOPRAF). Elle est soutenue par : Le Conseil Régional des Pays de la Loire, les Fonds européens LEADER, le Conseil Général du Maine-et-Loire, la Communauté d’Agglomération de Saumur, l’ADEME.


Saumur : un projet de data center dans le tuffeau du Saumurois Exit les champignons qui ne font plus recette dans les carrières souterraines du Saumurois, bienvenue au stockage de données numériques, une première qui associe innovation, performances, écologiques et économiques Par Christophe Turgis Publié le 19/12/2014 | 10:26

© ENIAarchitectes Un datacenter dans une ancienne carrière de tuffeau à Saumur, hier continue demain Les serveurs de l'industrie numérique ont besoin de systèmes de refroidissement pour dissiper l'énergie du travail des machines. Deux solutions, consommer une énergie supplémentaire pour évacuer ce trop plein de chaleur, ou mieux, utiliser les qualités naturelles des galeries souterraines constituées au cours des siècles passés par l'extraction de la pierre de tuffaut destinée aux constructions d'habitation en Anjou. Le Conseil régional des Pays de la Loire a réuni un consortium d'industriels intéressés par le développement de datacenters sans climatisation. Un démonstrateur est en cours d'élaboration. Christophe Clergeau le vice-président du Conseil régional en charge de l'économie et de l'innovation n'y voit que des avantages : "Si l’expérimentation que nous lançons aujourd’hui est concluante, nous pourrons apporter une solution innovante à la filière régionale du stockage des données numériques. Les perspectives de foncier à moindre coût permettront d’implanter des datacenters, et de développer progressivement l’emploi de services sur le Saumurois. En effet, d’autres expériences ont montré que la proximité avec une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités. Comme Nantes, je souhaite que le Saumurois profite lui aussi de la croissance du numérique. C’est en prenant des risques qu’on avance, et le Saumurois a des atouts qu’on peut valoriser."


Un projet en trois phases Un site expérimental est mis en place pour la durée de l’étude. 1ère phase en cours, simulations et expérimentations, échéance printemps 2015 : définition du potentiel thermique et économique des carrières souterraines pour l’activité de datacenter : pose d’instrumentation pour une analyse du comportement thermique de la carrière (courant automne 2014), expérimentations sur place avec dégagement de chaleur dans la cave. Etudes de faisabilité de raccordement Haute Tension et Fibre Optique du site. 2ème phase, développement d’un prototype, printemps 2015 – printemps 2016 : installation d’un datacenter réduit en cave qui permettra d’étudier sa réaction en fonctionnement dans l’environnement souterrain et servira de support de communication et de démonstration auprès des professionnels du secteur. 3e phase, développement d’un datacenter fonctionnel à partir de l’été 2016. Ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux reconnus dans le domaine des datacenter : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ils ont la particularité d’avoir développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet.

© ddarrault abbaye de fontevraud Des kilomètres de galeries souterraines, anciennes carrières de tuffeau, transformées en champignonnières hier, en datacenters écologiques et économiques demain, du fait de la régulation naturelle de leur température

Valoriser le passé pour se développer demain La Plateforme régionale d’innovation monde souterrain a pour mission le développement de projets de valorisation et de reconversion économique des carrières souterraines à des fins de développement du territoire. Elle va agir sur trois axes :   

Le réemploi économique : exploiter les caractéristiques foncières et thermiques des carrières souterraines pour y réinstaller des activités économiques notamment celle de datacenter. Le tourisme : développer le tourisme souterrain pour en faire un facteur d’attractivité pour le territoire (projet « Loire à Vélo souterraine » entre Saumur et Montsoreau). L’énergie : exploiter les carrières souterraines comme des réservoirs thermiques à destinations des activités économiques situées sur le territoire.

Elle est portée par la Société publique régionale abbaye de Fontevraud (SOPRAF). Elle est soutenue par : Le Conseil Régional des Pays de la Loire, les Fonds européens LEADER, le Conseil Général du Maine-et-Loire, la Communauté d’Agglomération de Saumur, l’ADEME.






StarDC : le mini data center écologique haute densité est né à Marne-la-Vallée – Cité Descartes 17.11.2014 Nicolas Aubé, Président de la société Céleste implantée à la Cité Descartes, a présenté StarDC, son nouveau concept de data center (centre de traitement des données) destiné aux PME et aux collectivités locales.

Né d'un appel à projet soutenu par l'Etat dans le cadre du programme Investissements d'Avenir, le StarDC est un mini data center dont la surface n'excède pas une place de parking et est moins onéreux qu’un équipement traditionnel (150 000 € contre 3 M€ à 5 M€). Il a été conçu par CELESTE dans le cadre du consortium Nuage. De la même manière que le data center Marilyn de Champs-sur-Marne, ce mini-datacenter haute densité bénéficie d'un refroidissement par air et non par eau, devenant ainsi plus rapidement opérationnel et à moindre coût. Ce data center écologique, construit par une entreprise d'Angers (Maine-et-Loire), peut accueillir 160 serveurs et est amortissable en cinq ans. « Les données restent ainsi dans la collectivité, tout en conservant les bienfaits du cloud », commente Nicolas Aubé qui souhaite équiper l’Hexagone de 200 à 300 de ces petits data centers. Le marché étranger semble plus réceptif que le marché national, a indiqué Nicolas Aubé qui précise être en contact avec le Maghreb, Israël, l'Irak, l'Afrique subsaharienne ou encore l'île de Madagascar.






Celeste supporte le Cloud Souverain Nuage publié le vendredi 03/10/2014

Fin septembre à Champs sur Marne, le consortium nu@ge a présenté chez l’opérateur télécoms et hébergeur Celeste ses offres de Cloud souverain. L’événement s'est conclu avec l'inauguration du StarDC, un mini-datacenter comprenant une baie des serveurs nu@ge, destiné aux collectivités et PME. En 2012, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, l’État a choisi de promouvoir des PME et laboratoires de recherche pour développer un Cloud Souverain open source pour les collectivités et PME. Il a investi 5 des 10 M€ nécessaire au fonctionnement de ce projet appelé Nu@ge. Les différents acteurs de ce consortium sont DotRiver, InitSys, New Generation SR, le LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie et Celeste. Curieusement, ni Numergy, ni Cloudwatt, deux opérateurs de Cloud public souverain créés avec des financements publics ne font partie de ce consortium Nuage. D’autant que son objectif est de proposer une offre française de Cloud… Nu@ge propose un catalogue de services contenant notamment un data center modulaire en container livré clé-en-main conçu notamment par Micro DC. Baptisé Star DC, ce mini data center mobile est doté d'une baie de services Cloud contenant des solutions de bureaux virtuels, de sauvegardes de données ou de serveurs virtuels, hébergées dans un data center sécurisé et écologique. Disponible en plusieurs configurations, ce Star DC coûte au minimum 150.000 E HT. Pour Frédérique Dofing, la directrice de l’opérateur et hébergeur Celeste, « le prix n’est plus un frein à l’équipement des collectivités en hébergement ». Le représentant de la Disic (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication) qui était présent lors de l’inauguration estime que « certaines institutions publiques, dont les mairies ou les collectivités locales, peuvent utiliser ce genre de data center modulaire, car son prix est abordable et il coûte moins cher que la rénovation de certains de leurs vieux data centers ». Ils pourraient mettre aussi leurs données chez Celeste, Cloudwatt, Numergy, etc. Le représentant du Ministère de l'Economie et des Finances (DGE) en charge du suivi de ce projet, Achille Lerpinière, a quant à lui insisté sur la valeur de cette approche souveraine et sur les bénéfices de Nuage pour les collectivités locales. Il a d’ailleurs annoncé la constitution prochaine de GCloud, un appstore contenant des applications métiers accessibles depuis le Cloud pour ces structures publiques. Achille Lerpinière a également ouvert de nouvelles pistes au consortium en évoquant une possible commercialisation de ses offres sur d’autres marchés européens, en Allemagne notamment.


UNE STAR POUR BÂTIR UN CLOUD TERRITORIAL

02.10.2014

M. Hubert d'Erceville Fruit d’un consortium de sept PME hexagonales associées à deux labos publics , le StarDC est pensé pour répondre aux collectivités locales intéressées par une transition douce vers un cloud 100 % français. Relocaliser le cloud computing en France. Et assurer la transition des PME et des collectivités locales en matière d’hébergement, de serveurs, d’applications et de données à distance. C’est l’objectif du cloud hybride lancé par Nuage, un consortium qui regroupe sept PME françaises (Non Stop Systems, Oodrive, Celeste, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) associées à deux laboratoires publics (Regal et Phare du Laboratoire d'informatique de Paris 6, LIP6 de l’Université Pierre et Marie Curie). Une solution particulièrement performante et économique qui vient de prendre forme avec le lancement d’un mini-datacenter modulaire, écologique, décentralisé et autonome d’un nouveau type : le Star DC. Installé à Marne-La-Vallée, le prototype est phase pour être interconnecté avec trois autres territoires, à Lyon, Toulouse et Paris. But : réaliser le maillage régional d’un cloud 100% français. Conçu par Celeste, construit par un industriel angevin dans un container sécurisé et solide (5 m x 2,40 m et 2,5 m de hauteur pour 5 tonnes), StarDC abrite un ensemble complet en architecture Tier3 de 4 baies avec onduleur (capacité de 168 serveurs), une baie étant réservée au Cloud du consortium Nuage. Posé à l’extérieur d’un bâtiment, par exemple sur une place de parking, il se raccorde à l’internet de façon classique ou via la fibre optique 1G, exploite 2 voies électriques indépendantes (2N), 18 kW de puissance disponible (20kVA) pour une autonomie de 20 minutes, avec un groupe électrogène en option. Son accès peut être sécurisé avec contrôle biométrique et vidéosurveillance.

« C’est une véritable salle informatique, tout particulièrement destinée aux DSI de mairies ou conseils généraux qui cherchent à éviter les lourds travaux d’aménagements nécessaires à l’installation de baies de serveurs, la plupart du temps dans des établissements classés », expose Nicola Aubé, PDG de Celeste. L’entreprise a aussi mis au point le système novateur de « free cooling » pour refroidir les serveurs. Ce qui réduit de 30% la consommation électrique globale, comparativement à une climatisation classique à eau froide. Résultat : le PUE (indicateur d'efficacité énergétique) du StarDC ne dépasse pas 1,25 en pleine charge, alors qu’un datacenter classique descend rarement en dessous de 1,5. Enfin, le module complet est vendu 150.000 euros (plus services : 500 €/mois de maintenance et 500€/mois pour la télésurveilnlace, sécurité et contrôle d’accès biométrique), soit dix fois moins que le prix de revient d’une salle informatique classique. StarDC est d’abord destiné à abriter les serveurs privés des DSI. Mais son plus gros atout est de pouvoir aussi recourir à des capacités extérieures et progressivement, permettre le transfert de certaines applications choisies sur le serveur cloud de Nuage. 1


C’est la seconde grande innovation du groupement : proposer dans la même infrastructure des solutions opensource en Saas (Software as a service) : bureaux virtuels, gestion de trésorerie, comptabilité, stockage et sauvegarde de données, collecte et interconnexion de flux télécoms ainsi que supervision et aide à la décision. Le serveur Nuage est connecté aux autres serveurs Nuage installés dans d’autres StarDC disséminés sur le territoire. « L’objectif de notre consortium est de mettre en place un réseau cloud interconnecté français auprès des utilisateurs, maillé sur les territoires, simple, souple et résilient, sans investissement lourds et en totale indépendance ; et ainsi bâtir une stratégie alternative et légère de cloud computing en France »,avance Marc Triboulet, tête de file de nuage et dirigeant-fondateur de Non Stop Systems.

De là à appeler à la création d’un véritable G-cloud territorial, comme il y a un G-cloud d’État (lire notre article en lien), il n’y a qu’un pas. Il a été franchi par un conseiller de la direction générale des entreprises (DGE, ex DGCIS), dépendant du ministère de l'Économie,de l'Industrie et du Numérique, enthousiasmé par le lancement du projet et du StarDC. Une chose est sûre : le cloud Nuage répond exactement à la demande de l’État de mettre en place une solution française légère, destinée aux collectivités pour résoudre la fracture numérique des territoires, renforcer la sécurité des données des industries et institutions. Cet objectif n’est pas nouveau. Dès 2009, le gouvernement français finançait à hauteur de 75 millions € chacun,deux programmes lourds : Numergy porté par SFR et Bull et Cloudwatt d’Orange et Thales. Mais aujourd’hui, force est de constater que leurs offres – surtout du cloud d’infrastructure lourd - ne répondent pas aux besoins des PME et des petites administrations. Il fallait bien qu’en 2012, la DGE et la Caisse des dépôts décident de puiser des fonds dans le Grand Emprunt pour financer la moitié des 10 millions d’euros du projet du consortium Nuage. Une somme de 5 millions qui sera remboursée sur 5 ans selon un système de royalties versé sur les ventes du StarDC. Deux ans après, comme prévu dans le contrat, le consortium lance son offre en septembre 2014. Saura-t-elle trouver sa place ? Aujourd’hui une dizaine de commandes de StarDC sont en cours. Mais pas encore de la part des collectivités locales. Soumis au code des marchés public, les quelques DSI territoriaux intéressés doivent patienter avant de lancer leurs appels d’offres.

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Le portail du décideur informatique

Choisir son datacenter Décembre 2012 - Paru dans SolutionsIT N°1

Le datacenter s’adapte aux projets des clients. La réactivité des équipes devient aussi déterminante que les moyens de virtualisation, de secours et d’automatisation mis en place pour garantir une disponibilité continue des services. Olivier Bouzerea

Marilyn héberge les dossiers patients de Capsule Des contraintes de stockage et d’évolution d’infrastructures ont guidé le prestataire des établissements hospitaliers Capsule Technologie vers une production externalisée à Champs-sur-Marne, dans le datacenter de CELESTE, Marilyn. Ses salles informatiques verticales, alignées sur cinq étages grillagés, permettent un mélange d’air devant les serveurs, pour un refroidissement efficace et écologique. Orientée patients, la plateforme communicante de Capsule fluidifie la documentation des dossiers informatisés et de spécialités ; elle améliore aussi les méthodes de travail des soignants. Mais, pour être efficace, elle exige une infrastructure sécurisée et un espace de stockage évolutif, continuellement disponibles. Les critères économiques interviennent aussi dans ce choix, même s’ils ne sont pas prioritaires. Les économies proviennent principalement des coûts d’exploitation, allégés par l’automatisation du provisionnement. En pratique, les deux centres informatiques de CELESTE et de Capsule sont reliés par une interconnexion à haut débit via deux liens en fibre optique d’un Gbps. Et les deux datacenters sont alimentés en double adduction via deux chemins différents. “Le choix de CELESTE est stratégique pour Capsule, confirme Marc Dizien, Directeur des Systèmes d’Informations Global. Outre les problématiques de stockage, de maintenabilité et d’évolution des infrastructures existantes, nous comptons bien répondre à celles de nos clients : les établissements hospitaliers. En effet, la sensibilité du traitement et de la sécurisation des données patients est telle que l’orientation vers des spécialistes de l’hébergement sécurisé s’avère incontournable.”


Le 28 août 2014 par Jacques Cheminat

Stanislas de Rémur, Oodrive: « Une offre intégrant Active Circle lancée au début 2015 »

En pleine période estivale, Oodrive a racheté son compatriote Active Circle. Stanislas de Rémur, PDG de Oodrive revient sur cette acquisition et ses ambitions. Le monde du stockage est en pleine ébullition outre-Atlantique, mais il bouge pas mal aussi dans l’Hexagone. A l’heure où les vacanciers cherchaient un rayon de soleil, Oodrive a racheté Active Circle, spécialiste du stockage hiérarchique ou HSM. Stanislas de Rémur, CEO de Oodrive, est revenu avec Silicon.fr sur cette acquisition. Silicon.fr : Le rachat d’Active Circle a été une surprise. Comment s’est-il déroulé ?

Stanislas de Remur, cofondateur et PDG de Oodrive. Stanislas de Rémur : En premier lieu, cela faisait longtemps que nous regardions Active Circle. Cette société gravite dans notre écosystème de partenaires. Il y a deux ans, nous avions même recruté un de ses responsables. Et puis, nous avons su que la société s’était engagée dans une démarche de recherche de levée de fonds ou d’un rapprochement avec un industriel. Nous nous sommes rapprochés d’eux pour discuter de la seconde solution.


Que vous apporte Active Circle ? Active Circle dispose d’une technologie capable de sauvegarder des grands volumes de données. Elle dispose d’une expertise dans la hiérarchisation des données (HSM) aussi bien sur disque que sur bande en mode Cloud. Cela ressemble à du Amazon S3 et Glacier. Les entreprises sont à la recherche de solutions de sauvegarde capable de gérer les données chaudes et les données froides. L’idée est de combiner nos offres pour apporter une solution de Cloud hybride à nos clients. Comment va se passer l’intégration ? L’intégration va se faire progressivement et se déroulera d’abord au niveau de la R&D avec, dans un premier temps, une forte implication des équipes d’Active Circle. Le fruit des travaux communs devrait voir le jour à la fin du premier trimestre ou au début du second trimestre 2015. Il s’agira d’une offre complète d’abord sur le partage de fichiers pour aller ensuite sur de la sauvegarde. Sur le plan des équipes, comment va se dérouler le rapprochement ? Active Circle comprend une vingtaine de personnes, avec un fort contingent de la R&D. La société disposait de deux sites, le siège à Jouy en Josas et un centre de R&D à Vannes. Nous allons garder ce dernier et il n’est pas exclu que nous fassions à terme grandir les équipes dans ce centre. Par contre, le dirigeant d’Active Circle ne devrait pas rester ayant manifesté son souhait de partir au début 2015. Pour conclure, où en êtes-vous sur le projet de cloud Nuage ? Ce projet touche à sa fin et va conduire à deux actions. La première se concrétisera à la fin septembre avec l’inauguration d’un datacenter modulaire avec Celeste. Nous apporterons notre expertise dans le domaine de la sauvegarde. En second lieu, la solution choisie pour ce datacenter sera mise en Open Source en espérant qu’elle suscitera un intérêt pour la communauté et permettra des développements innovants.


Cloud souverain : le consortium nuage présente ses travaux septembre 2014 par Marc Jacob Les membres du consortium nuage ont présenté leurs offres pour des solutions françaises de Cloud Computing écologique, ouvert et réparti. Sous le haut patronage des représentants de l’état, la synthèse des travaux du consortium s’est conclue avec l’inauguration du StarDC de CELESTE, le mini-datacenter comprenant une baie des serveurs nuage, destiné aux collectivités et ETI.

En 2012, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, l’État a fait le choix de promouvoir des PME et laboratoires de recherche dans le cadre de sa stratégie de développement du Cloud Souverain. Au terme de ce projet, qui s’est articulé dans un consortium appelé nuage et subventionné à hauteur de 5 millions d’euros, les différents acteurs* ont présenté leurs résultats le 18 septembre dernier. La cible de ce consortium était de proposer une offre française de solutions de Cloud. C’est chose faite avec la constitution d’un catalogue de service nuage. Tête de file de nuage et dirigeant-fondateur de Non Stop Systems, Marc Triboulet a présenté les atouts d’un catalogue de solutions à la fois innovantes et complémentaires. En effet, l’offre nuage repose sur une solution de datacenter clé en main doté d’une baie de services de Cloud regroupant les prestations des acteurs du projet. Le représentant de la DGE en charge du suivi de ce projet, Monsieur Lerpinière a quant à lui insisté sur la valeur de cette approche souveraine et aux multiples perspectives de marchés pour une offre de ce type. Il a également ouvert de nouvelles pistes au consortium avec les marchés européens. A l’issue de ces présentations, Monsieur sous-préfet de Seine-et-Marne Mac Kain a inauguré le premier StarDC et sa baie nuage.Tous les membres du projet présents à l’inauguration, Non Stop Systems, DotRiver, InitSys, New Generation SR, le LIP6 et CELESTE ont pu présenter et expliquer leurs solutions aux invités représentants de l’état, élus et acteurs financiers mais aussi aux partenaires qui ont su rendre possible cette aventure Ainsi la baie nuage regroupe sur une infrastructure unique des solutions de bureaux virtuels, de stockage et sauvegarde de données, de collecte et d’interconnexion de flux télécoms ainsi que de supervision et d’aide à la décision, hébergées dans un datacenter TIER3 et écologique. Le catalogue nuage répond ainsi à la demande de l’État de fournir une solution française aux collectivités pour résoudre une fracture numérique des territoires et renforcer la sécurité des données de nos industries et institutions.



Un mini-datacenter prêt à installer sur une simple place de parking Datacenter mercredi 17 septembre 2014 - Juliette Paoli

Né du projet nu@age, dont l’objectif est de construire le Cloud de demain, le StarDC de l’opérateur national CELESTE est un mini-datacenter modulaire, prêt à être installé. Son lancement est inauguré demain. nu@age, c’est ce projet de recherche collaborative soutenu par le Fond pour la Société Numérique et qui vise à bâtir un cloud computing écologique, ouvert et réparti. Lancé en janvier 2012, il regroupe plusieurs PME (CELESTE, Oodrive, Alphalink, New Generation SR, Non Stop Systems, DotRiver) et 2 laboratoires du LIP6 (Université Pierre et Marie Curie). Sa mission se termine, et les résultats du consortium seront communiqués demain, nous a annoncé CELESTE, l’un des acteurs. Via ce programme nu@age, l’ambition du fournisseur de solutions haut débit et haute-disponibilité pour les entreprises était de poursuivre ses travaux d’étude pour disposer d’un prototype de centre de données haute densité, modulaire et écologique, pouvant être déconstruit après utilisation. L’opérateur national officialisera donc demain également le lancement de son StarDC, son nouveau type de datacenter, « pas plus grand qu’une place de parking, mais TIER 3, écologique et qui permet aux entreprises et collectivités de conserver leurs données près de leurs locaux », nous indique Frédérique Dofing, directrice générale de Céleste. Les caractéristiques d’un datacenter professionnel En l’absence de salle informatique dédiée sur place ou d’hébergeur de qualité régional, ce mini-datacenter se veut une solution alternative, prêt à être installé et fonctionnel en 4 mois. D’une conception modulaire, il offre 4 baies utiles ou une capacité de 168 serveurs, 20 kVA (18kW) de puissance avec un raccordement à la fibre optique 1 G en option. Il dispose de deux voies électriques indépendantes et d'un tableau électrique. Un groupe électrogène est proposé en option (capacité de 66 kVA ou 53 kW) en cas de coupure, sachant que le StarDC offre en standard une autonomie de 20 minutes. Du côté du monitoring, le StarDC permet des mesures avancées de la température en 24/7 pour piloter le fonctionnement en free-cooling, la supervision des composants techniques avec un écran local et celle des principaux éléments techniques gérables. Enfin, en option, il est possible d’installer un accès sécurisé avec contrôle biométrique et vidéo-surveillance.





Un data center vertical ventilé de bas en haut Hubert d'Erceville 05/05/2014

Taillé sur cinq niveaux aux mesures de l’informatique, ventilé sur le principe du free cooling, ce centre informatique est conçu par des architectes et un opérateur exploitant. Sa consommation en énergie est réduite de 30 % et son rejet carbone allégé de 250 tonnes/an, en comparaison d’une solution de plain-pied

Le data center de Celeste à Marne la Vallée Le data center est ouvert 24h/24

Le contexte : Un centre informatique qui respecte l'environnement

Énergivores, consommateurs d’espaces, pas assez fiables : les data centers sont souvent montrés du doigt. D’abord parce qu’un bâtiment conçu pour héberger 200 baies d’ordinateurs consommera à plein régime environ 15 GWh par an d’électricité, soit l’équivalent de 4 000 logements. Ensuite, parce que l’occupation au sol d’une baie nécessite environ 20 m² de bâti et 40 m² de foncier. Enfin, parce que la fiabilité n’est pas toujours au rendezvous. La plupart des centres informatiques sont construits selon le même modèle : un bâtiment de plain-pied, doté de faux planchers dans lesquels cohabitent l’alimentation électrique, les courants faibles, l’eau glacée pour la climatisation. Un modèle qui ne tient pas compte de la dimension environnementale, ni de la consommation électrique. Les pannes les plus fréquentes sont des coupures de courant sans reprise automatique, des arrêts de climatisation, voire des faux contacts provoqués par le dépôt de poussières. L’idée de concevoir un data center compact moins énergivore, bien ventilé et produisant de la chaleur domestique à bon rendement est née de ce constat. Nicolas Aubé, P.-D.G. de Céleste, opérateur de fibre optique et fournisseur d’accès Internet, imaginait un bâtiment taillé autour des baies informatiques, sans faux planchers, avec des salles modulaires et superposables. De son côté, Enia Architectes avait déjà livré plusieurs centres informatiques et planchait sur un équipement vertical. Leur rencontre aboutit à un projet novateur, Marylin. La conception verticale réduit jusqu’à cinq fois le foncier, et assure une ventilation selon le principe du free cooling pour refroidir les zones informatiques, profitant du tirage thermique pour améliorer les rendements. L’air frais est puisé à température ambiante et circule à travers les serveurs pour les refroidir avant d’être récupéré, voire réutilisé. Un système breveté en commun par Céleste et Enia. Circulation de l'air En hiver, l’air extérieur est capté à température ambiante, généralement entre 5 et 10°C (à droite). Il est mélangée à l’air sortant pour atteindre 20°C, avant d’être pulsée de bas en haut dans les allées froides verticales (en périphérie). En passant à travers les serveurs, la température monte à 30°C dans les allées chaudes (au centre). Cet air est alors, selon les besoins, soit aspiré vers le bas pour réchauffer l’air entrant et/ou chauffer les bureaux (en bas et à gauche), soit extrait en toiture, en cas de surplus calorifique. En été, jusqu’à 23°C, l’air extérieur est directement pulsé vers les allées froides. Lors de températures plus élevées, un système de refroidissement à détente directe est enclenché (environ 55 j/an).

L'exploitation : limiter à 20 % du temps l'usage des climatiseurs Céleste a installé son projet en 2010, en bordure de l’autoroute A4, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), en Région parisienne. Il est composé d’un bâtiment de bureaux et de deux tours Marylin verticales A et B, identiques et symétriques, desservies par un escalier et un ascenseur commun. Leurs fondations reposent sur des pieux, les murs sont en béton banché, avec deux traverses à chaque niveau pour porter les baies informatiques. Les planchers de circulation sont en caillebotis d’acier pour assurer la circulation de l’air froid, de bas en haut, en périphérie, et de l’air chaud en sens inverse, au centre. Les murs sont isolés par l’extérieur avec de la laine de roche couverte d’un bardage bois ou métal selon les faces.


Echange entre les bureaux et le data center En hiver, l’air chaud du data center est pulsé vers un grand conduit prévu pour chauffer les bureaux. En périodes très froides, les gaines d’air soufflé internes aux bureaux sont dotées d’un chauffage électrique d’appoint par aiguilles.

Chaque data center repose sur une base carrée de 8 m de côté et 16 m de hauteur, correspondant à deux rangées de 10 baies installées dos à dos sur 5 niveaux. Soit 100 baies par tour pour une capacité de stockage de 100 pétaoctets (Po) de données (1 Po équivaut à 1 million de Go). La ventilation est conçue pour miter à 20 % du temps annuel (73 jours calendaires) le recours aux climatiseurs, ce qui allège d’autant la facture énergétique par rapport à un refroidissement à eau glacée. En période froide, les gaines d’air soufflent l’air chaud dans les bureaux. Au-dessus de 27 °C, ou en cas de pollution atmosphérique, le système fonctionne en circuit fermé (sans apport d’air extérieur), et les calories sont évacuées en toiture (18 jours/an). Le tout est piloté par un centre serveur.

Les résultats : une consommation réduite de 6 GWh par an Le data center Marylin A est déjà rempli aux deux tiers de serveurs. Marylin B, actuellement vide, sera progressivement équipé à partir de la fin de cette année. La consommation réelle observée sur deux années d’exploitation (2012 et 2013) montre des gains. Le dispositif de free cooling réduit de 30 % la consommation électrique globale. L’économie est de 6 GWh par an, équivalente à la consommation de 150 000 m² bureaux classiques, et d’environ 250 tonnes/an de carbone. Le processus qui alimente en calories la ventilation d’air des bureaux avoisinants augmente ces performances. « Cela prouve aussi que les gros data centers sont plus efficaces que les petites salles informatiques des entreprises, indique Brice Piechaczyk. La mutualisation et la concentration des équipements informatiques conduisent à d’importantes économies d’énergie ».

Répartition des consommations en fonction de la charge

Reste enfin à mieux gérer les onduleurs qui fonctionnent en permanence, afin d’assurer une alimentation électrique continue, de bonne qualité sans microcoupures. Les modèles statiques à batteries sont moins coûteux, mais peu durables. Leur rendement est faible et les batteries polluantes. Les onduleurs dynamiques sont plus onéreux, mais durent plus longtemps. Leur rendement est plus élevé et les roues à inertie sont écologiques. « Il reste une autre source importante d’économie d’énergie qui n’est pas encore mise en œuvre, estime Nicolas Aubé. Il s’agit d’éteindre automatiquement les serveurs inutilisés, notamment la nuit, et de les redémarrer automatiquement le matin. Ce serait radical pour économiser jusqu’à un tiers de la consommation énergétique d’un data center. »




Actualités / Avis d’expert / Analyses

CELESTE lance la "Suite privative écologique" CELESTE poursuit sa révolution des offres Cloud grâce à son datacenter Marilyn. En complément de ses offres de baies haute-densité, l'opérateur lance une nouvelle gamme de suites privatives et écologiques. Cette offre répond aux demandes des entreprises dont les besoins d'hébergement explosent avec le développement du Cloud Computing et la recherche de rationalisation des dépenses d'énergie. Pour rappel, le datacenter de CELESTE, Marilyn, est un centre informatique innovant dont les principales caractéristiques sont : haute-disponibilité, haute-densité et écologique. En effet grâce à son mode de refroidissement en free-cooling breveté au niveau international, CELESTE a su tirer parti d'un mode de fonctionnement économique pour investir dans une infrastructure redondée et haute-densité. De conception TIER 4, la chaîne électrique est entièrement doublée jusqu’à la baie du client et les densités atteignent jusuq'à15 kVA par baie sans aucun circuit d'eau glacée. Positionnée sur le créneau de l'innovation dans le domaine de l'hébergement en datacenter, CELESTE lance une offre de suite privative écologique. Cette offre repose sur la mise à disposition d'une suite de 10 baies ou 410 U disponibles dont la capacité électrique peut varier entre 25 et 100 kVA. Cette offre repose sur une rationalisation de la consommation d'énergie. En effet, le système de mesure de l'énergie permet dans un premier une facturation à la consommation réelle. Ensuite, elle permet aux administrateurs de piloter cette consommation et par exemple éteindre les serveurs non-utilisés afin de faire des économies. Ainsi, les acteurs ont intérêt à limiter leur consommation en fonction de leur besoin : ils disposent d'une forte puissance; à faible empreinte écologique. Pour rendre efficace ce dispositif et aider à cette gestion, CELESTE rend possible le suivi de la consommation en temps réel sur l'Espace Client. Ce monitoring est couplé à un système d'alertes à la consommation dédie aux administrateurs des clients. Cette offre est conçue pour répondre aux enjeux du Cloud Computing, nécessitant des serveurs et des infrastructures haute-densité. Mais elle s’inscrit aussi dans la préoccupation de l'opérateur de révolutionner le monde de l’hébergement vert avec des pratiques concrètes et immédiates. C'est pour cela que les tarifs de suite privative écologique s'avèrent très attractifs : la facturation est en fonction de la consommation mesurée, ce qui permet aux entreprises qui font des efforts sur leur consommation de réaliser des économies substantielles

Soumis par admin le jeu, 30/01/2014 - 16:01


Décembre 2013

CÉLESTE vu par Nicolas Meunier, CM-CIC Capital Privé Céleste a fait très tôt le pari de fournir un service télécom complet et de qualité aux PME françaises - délaissées par les grands opérateurs nationaux - alors que ces dernières ont des besoins identiques à ceux des grands groupes. Ce positionnement s’est avéré gagnant et l’offre fibre optique 1 Gigabit/seconde en est la parfaite illustration. Les concurrents réfléchissent actuellement à la possibilité technique de fournir une offre similaire avec plus ou moins de réussite. Nicolas Meunier

Aujourd’hui, grâce aux solutions informatiques & télécom de Céleste, sécurisées et à forte valeur ajoutée, les PME françaises disposent d’un facteur de compétitivité. Le datacenter écologique « Marilyn », breveté par Céleste, permet d’ores et déjà d’anticiper l’évolution technologique du secteur qui reste actuellement l’un des plus énergivores. Cette avancée technologique ne devrait pas laisser insensibles les pays émergents et devrait permettre à la société de se faire une place sur la scène internationale. La qualité de l’équipe dirigeante et sa vision du marché ont été déterminantes dans notre volonté d’accompagner le développement de la société. Céleste Illustre parfaitement la typologie de sociétés et d’entrepreneurs aux côtés desquels nous investissons.

Ouverture de la ligne des Andes par Mermoz et Guillaumet en 1929.

Record de plongée dans la Fosse des Mariannes en 1960 par Jacques Piccard et Don Walsh.

Conquête de la lune par les américains en 1969.

Rien de gRand ne se fait sans confiance. Cette conviction inspire au quotidien les femmes et les hommes de CM-CIC Capital Privé dans leur relation avec les entrepreneurs qu’ils accompagnent. FilialedeCM-CICCapitalFinance,nousnouspositionnonssur les métiers du Capital Risque et du Capital Développement. Nous investissons dans des PME et des sociétés innovantes dont la pertinence du positionnement offre un réel potentiel de croissance. Au-delà du professionnalisme, c’est la vision résolument humaine du métier, la proximité avec les chefs d’entreprise et l’accompagnement dans durée qui caractérisent le succès de notre approche.

CM-CIC Capital Privé 28, avenue de l’Opéra 75002 Paris Tél. 01 42 66 79 59 www.cmciccapitalprive.com

Contact : capitalprive@cmcic.fr

The LINKS.fr - RCS Nantes B 328 330 717 - 130042 - Décembre 2013 - Crédits photos : Copyright 2001 British Photographers’ Liaison Committee/Finers Stephens Innocent As agreed by BAPLA, AOP, NUJ, MPA and the BFP - Musée Air France - Céleste - Getty Images.

Conquête de l’Everest en 1953 par Edmund Hillary et Tensing Norgay.

CéLEsTE et CM-CIC Capital Privé

1 rencontre à très haut débit


CÉLESTE et CM-CIC Capital Privé, un partenariat haute densité. Vous avez lancé Céleste en pleine explosion de la bulle Internet. Un pari plus qu’audacieux…

Dès sa création en 2001, l’opérateur Internet et Télécom Céleste s’est positionné comme le spécialiste des PME-PMI. Avec 2500 clients et une croissance annuelle de 20%, l’entreprise fait aujourd’hui figure de référence et relève le nouveau défi du Cloud Computing écologique. Nicolas Aubé, créateur et Président de l’opérateur nouvelle génération, partage avec nous sa vision innovante de l’entreprise.

Nicolas Aubé : Un pari qui reposait sur une conviction forte : l’offre des opérateurs n’était pas adaptée aux PME-PMI. Dès le départ, nous nous sommes positionnés pour répondre aux besoins réels des professionnels : une approche service sur mesure, la disponibilité et la réactivé d’interlocuteurs dédiés et bien entendu des solutions technologiques plus performantes, plus fiables et plus sécurisées que celles proposées au grand public. A l’heure des communications en temps réel où tout passe par les réseaux, le potentiel du marché est encore plus fort aujourd’hui.

Nicolas Aubé

Cette approche haut de gamme nécessite des investissements permanents ? N.A. : Depuis 12 ans, nous n’avons cessé d’enrichir notre offre. Nous sommes devenus un opérateur, nous avons proposé de la fibre optique dès 2006 et, en 2011, nous avons investi près de 15 M€ (pour un CA de 8 M€) dans le déploiement de notre propre réseau, en ciblant les centresvilles et les zones d’activité. A court terme, notre réseau de 4 000 km couvrira 25 agglomérations et nous permettra de proposer des liaisons fibre optique 1 Gigabit/seconde et du quintuple play : internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile et hébergement.

sont à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, l’informatique consomme en effet 2 % de l’énergie de la planète. Dans cette logique, nous avons naturellement été retenus sur le projet nu@ge soutenu par l’Etat qui a pour ambition de créer un Cloud français avec des centres informatiques de proximité, modulaires et éco-efficients.

Une offre d’hébergement au cœur de votre stratégie de développement…

Quel soutien trouvez-vous auprès de CM-CIC Capital Privé ?

N.A. : L’avenir est à l’externalisation du stockage des données, voire même des postes de travail avec des interfaces d’accès reliés aux réseaux virtuels (Cloud). Les serveurs des entreprises se trouveront dans des datacenters de proximité, reliés aux entreprises par fibre optique. Céleste est très actif dans ce domaine, avec l’inauguration de Marylin en 2011, le 1er datacenter haute densité écologique. Haute densité, car il permet de conserver des données sur un espace concentré. Ecologique, parce que sa construction en silo et son système de refroidissement par air réduisent la consommation d’énergie de près de 35 %. Cette technologie nous permet de proposer des prix très attractifs. Elle fait également l’objet d’un brevet international car les enjeux

N.A. : Notre histoire commune a commencé en 2012, à l’occasion d’une augmentation de capital. Plus que des actionnaires, nos interlocuteurs sont aujourd’hui des partenaires avec une précieuse expertise financière qui facilite nos relations avec les banques et nous a permis de mobiliser de la dette. Ils nous ont également donné accès au réseau des clients professionnels du CIC, un atout important pour notre développement. Nos partenaires chez CM-CIC Capital Privé connaissent bien le monde de l’entreprise et ont compris notre logique de développement et d’investissement sur le long terme ainsi que notre volonté de fidéliser les talents. Je suis fier de dire que nos 45 salariés sont en CDI.

45

salariés

8 M€

de Chiffre d’Affaires en 2012

+ 2500 de

clients


Les entreprises face au défi du « Cloud » Communiqué 16/10/2013

Avant qu’elles ne sautent le pas du Cloud Computing. « La qualité actuelle des services SaaS B2C (Gmail, Google Drive) fait que les utilisateurs s’attendent à des performances équivalentes de tous les services qu’ils utilisent en ligne, y compris des SaaS de niveau « entreprise » indique Grégory Merret d’Alveos. « le point crucial est l’infrastructure d’hébergement et la capacité à la faire progresser de manière fiable et automatique ». Ici aussi, les retours d’expériences permettent de voir le chemin parcouru. S’appuyant toujours plus sur le système d’information. Peu d’entreprise ont les moyens de déployer en interne une redondance complète de leur infrastructure. Disposer d’une PRA (Plan de Reprise d’Activité) est un vrai facteur de compétitivité que l’iaas rend abordable aux PME. La performance aussi entre en jeu. Certains grands comptes des banques et compagnies d’assurances ont voulu gérer

en interne cette redondance d’infrastructure. Mais elles n’ont pas toujours pu déployer une infrastructure de type Tier4 (99.99% de disponibilité des données), telle qu’on la trouve dans les datacenters externalisés. De même, la sécurité est un point qui semble dépassé pour ceux qui ont sauté le pas de l’Iaas. En revanche, les entreprises se montrent très sensibles au fait que les infrastructures qu’elles mutualisent soient localisées en France. Ce sujet demeure un vrai critère de choix. Maintenant que l’Iaas est un sujet acquis, on voit apparaitre les premières offres de prise en charge des postes de travail par le Cloud Computing. Un nouveau métier émerge aussi, celui de « broker de Cloud », à l’instar de la téléphonie mobile et de ses nombreux opérateurs alternatifs. Ces acteurs revendent l’infrastructure qu’ils louent aux gérants de l’Iaas.


Les entreprises face au défi du « Cloud » Communiqué 16/10/2013

CELESTE

No fiber, no Cloud Le Cloud Computing est efficace s’il repose sur une infrastructure réseau performante. C’est pourquoi, l’opérateur indépendant CELESTE propose aux entreprises des connexions en Fibre Optique 1 Gigabit/s. 1 gigabit c’est 1 000 méga et de nombreux usages.

Applications centralisées, échanges de fichiers lourds, stockage et sauvegardes de données... Le Cloud nécessite des réseaux Internet puissants, sécurisés et disponibles. Pour répondre à ces besoins professionnels, CELESTE est le premier fournisseur d’accès à proposer aux entreprises des connexions en fibre optique d’un débit garanti et symétrique de 1 gigabit/seconde.

Le choix de la performance sécurisée Pour équiper les entreprises partout en France, cette entreprise innovante a massivement investi dans son propre réseau de fibre optique et son datacenter Marilyn, avec l’appui du CM-CIC Capital Privé. Cette indépendance permet à CELESTE de proposer une gamme de solutions en fibre uniques sur le marché. Collectivités locales, entreprises de services ou IT, instituts de formation, les clients de CELESTE illustrent une révolution numérique en marche dans tous les secteurs. « Le point commun entre nos clients tient à leur exigence de disponibilité, ce que nous leur permettons d’obtenir », indique Frédérique Dofing, directrice générale de l’opérateur. Outre cette solution de connexion, CELESTE propose une offre de stockage de base de 1 Téra dans son datacenter de conception Tier-4, le premier centre informatique écologique et haute-densité en France.


Celeste lance une offre de stockage cloud « élastique » sur fibre 1Gb/s Dans son datacenter Marilyn, 10€/mois/To

This is a Press Release edited by StorageNewsletter.com on 2013.11.20

A l'heure des débats sur la conservation des données en France, Celeste SAS lance une offre de stockage cloud illimitée dans son datacenter écologique Marilyn. Cette solution permet un stockage de données privé et sans limite, d'autant que les clients peuvent utiliser leur fibre 1Gb/s pour déposer et récupérer leurs données. La croissance forte des besoins de stockage de données des entreprises se trouvent actuellement limitée par les solutions techniques proposées. Solutions sur bande, NAS ou SAN ne suffisent plus aux équipes informatiques. Fort de ce constat, l'équipe de R&D de Celeste s'est lancé pour défi de proposer le stockage élastique. Celeste propose à ses clients d'utiliser leur fibre optique pour déposer leurs données dans son datacenter. Le choix technique de l'équipe s'est orienté vers une solution de stockage cloud à copies multiples. Grâce à cette approche, en cas de besoin de stockage supplémentaire, l'ajout de machines renforce simplement les capacités de stockage, sans qu'on soit limité comme pour les solutions NAS ou SAN existantes. Ainsi le stockage n'est plus limité par les serveurs. De plus, les capacités de la solution peuvent être augmentées à chaud sans interruption de service ni perte de données. Destinée aux entreprises, la solution de stockage cloud de Celeste est facturée au teraoctet. Les données sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marilyn de Celeste. Marilyn est un datacenter de conception TIER IV, 100% disponible. Quant au dépôt des données, il est possible en FTP, SFTP ou encore RSYNC via des connexions haut débit. Le suivi de la consommation est visible en temps réel sur l'espace client. "Le stockage de données consomme de l'énergie, car les disques durs fonctionnent en permanence. Grâce à la conception écologique de notre datacenter Marilyn, nous consommons 35% d'énergie en moins. Nous proposons donc une offre Made in France et moins chère que nos concurrents américains. Cette offre révolutionne le marché du stockage par sa simplicité et son efficacité", précise Nicolas Aubé, président de Celeste. Une capacité de 1To est offerte à tous les clients de Celeste. Au-delà, la facturation se fait à la consommation sur un tarif de 10€/mois/To. Parmi les premiers clients de cette offre, certains ont souscrit directement des volumes de plusieurs centaines de TO de stockage.


CELESTE offre 1 Tera de stockage

CELESTE, opérateur de fibre optique et propriétaire du datacenter innovant Marilyn, a décidé de tirer parti de ses capacités en offrant à ses clients une capacité de 1 To ! Au-delà, la facturation se fait à la consommation, sur un tarif extrêmement compétitif soulignent ses dirigeants : 10€ par mois, par To. “CELESTE s'est lancé pour défi de proposer une offre innovante et inexistante sur le marché : le stockage élastique”, annonce l’opérateur. Tout naturellement, la société propose à ses clients d'utiliser leur fibre optique pour déposer leurs données dans son datacenter. Le choix technique de l'équipe s'est orienté vers une solution de stockage cloud à copies multiples. Grâce à cette approche, en cas de besoin de stockage supplémentaire, l'ajout de machines renforce simplement les capacités de stockage, sans qu'on soit limité comme pour les solutions NAS ou SAN existantes. Ainsi le stockage n'est plus limité par les serveurs. “Le stockage de données consomme de l'énergie, car les disques durs fonctionnent en permanence. Grâce à la conception écologique de notre datacenter Marilyn, nous consommons 35% d'énergie en moins. Nous proposons donc une offre Made in France et moins chère que nos concurrents américains. Cette offre révolutionne le marché du stockage par sa simplicité et son efficacité” précise Nicolas Aubé, président de CELESTE, ■ Plus d'information : http://www.celeste.fr/stockage-cloud

Jean Kaminsky


Celeste : une offre de stockage Cloud quasiment illimitée Publié le 18 Novembre 2013 En s'appuyant sur son datacenter écologique Marilyn, Celeste lance une offre de stockage Cloud illimitée et baptisée le "stockage élastique".

Destinée aux entreprises, cette solution de stockage Cloud est facturée au To au prix de 10 euros/mois/To. La capacité peut bien sûr être augmentée à chaud, sans interruption de service ni perte de données jusqu'à 1 Po (1 000 To).

Quant aux données, elles peuvent être transférées en FTP, SFTP ou RSYNC via des connexions haut débit, puis sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marilyn (TIER IV). De par sa conception écologique, ce datacenter consomme 35% d'énergie de moins que les autres et permet à Celeste de proposer "une offre Made in France et moins chère chère" que ses concurrents américains, souligne Nicolas Aubé, le Président de Celeste.

Le fournisseur précise enfin que cette solution de stockage est également utilisable avec ses autres offres de services (messagerie, Web, serveurs dédiés, etc.) et que des administrateurs systèmes et réseaux sont là pour assister les utilisateurs en cas de problèmes.



Green Business 

BFMTV > Planète > Environnement> Innovation Nathalie Croisé de BFM Business Le 27/05/2013 à 11:56

Marilyn: un data-center vert unique au monde Les data-center sont la face cachée d'Internet. En quelque sorte leurs usines à données. Il y en a des milliers dans le monde. Plus d’une centaine en France. Ces centres de traitement de données consomment beaucoup. A l'échelle mondiale, 1,5% de la consommation électrique. Des grands noms travaillent à les rendre plus verts. Un Français le fournisseur d'accès à internet Céleste en a même créé un unique en son genre. Son nom fait rêver: Marilyn. Quand on arrive à proximité des bureaux de Céleste à Champs-sur-Marne, rien ne laisse supposer qu'un data center pouvant abriter jusqu'à 8.000 serveurs se dissimule derrière ses façades en bois. C'est toute l'ingénuité du projet porté par Nicolas Aubé, le président de Céleste en partenariat avec le cabinet d'architecture Enia. Mettre au point un centre de traitement de données qui occupe le moins de place possible et qui permette d'optimiser le refroidissement. Son idée est simple et pourtant personne n'y avait pensé avant: la verticalité.


Un concept tellement neuf qu'il fait l'objet d'un brevet international. Les salles sont donc aménagées sur 5 niveaux. L'utilisation de l'air extérieur se fait tout naturellement. Le principe est simple: quand la température est inférieure à 23°C l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation. C'est le cas, 80% du temps. Avec les frimas que nous connaissons, cela se comprend aisément. Par ailleurs l’air chaud en excédent est réutilisé pour le chauffage des bureaux du fournisseur d'accès. Tout est prévu aussi pour les cas extrêmes. Dans ces conditions, il n'est plus besoin de se servir d'eau pour refroidir. Un argument supplémentaire. Plus de cuivre ni de batteries

Le gain est plus que conséquent: une économie d'énergie de 35% par rapport à un data-center traditionnel. 6 GWH par an, soit la consommation annuelle d'un bâtiment de bureaux classiques de 150.000 m2. Les clients de Céleste, plus de 2.000, sont eux-mêmes informés grâce à un système unique de mesure de la consommation en temps réel. De quoi élaborer des factures personnalisées. Quand le visiteur circule dans les lieux, il est frappé par l'absence de plafond et de sol. Tout est en caillebotis. Pas question d'avoir le vertige. Et l'air qui circule peut délicatement soulever les jupes des femmes. Comme Marilyn dans "Sept ans de réflexion". C'est ainsi que le nom de ce data center sans précédent s'est imposé tout naturellement. Un peu de fraîcheur dans cet univers informatique. Le système de refroidissement est unique en son genre. Mais Céleste a fait d'autres choix. Le cuivre a disparu, place à la fibre optique. Les batteries ont également été supprimées. Pas de plomb. Enfin, en toute logique, les déchets informatiques sont recyclés. Au total, Marilyn aura représenté un investissement de 7 millions d'euros. http://www.bfmtv.com/planete/marilyn-un-data-center-vert-unique-monde-523490.html




La qualité d’un datacenter est liée à l’optimisation de sa consommation électrique Posté par Christophe Clouzeau le Mardi, avril 16, 2013 ·

Même si les exploitants s’en défendent, l’augmentation des tarifs de l’énergie électrique a remis « à plat » le mode de fonctionnement traditionnel des datacenters. Initialement pour des raisons de délais de mise sur le marché et d’économie d’investissement, le concept du datacenter restait calqué sur celui des salles informatiques. Les investissements étaient focalisés sur les équipements techniques : climatiseurs, transformateurs électriques, onduleurs… et leurs back-ups. Pour les bâtiments, le modèle était la réfection d’espace «bureaux ». Cette approche a depuis quelques années dépassé ses limites et ce pour plusieurs raisons.

Le trop faible rendement électrique de ces installations Rappelons ici les exigences d’un datacenter en d’énergie électrique. Pour délivrer une alimentation de 1 kVA aux serveurs hébergés (NDLR : 1 kVA = 1 kilo-volt-ampère, une unité de puissance apparente, alors que le watt est l’unité de puissance active, c’est-à-dire celle consommée par les résistances ou transformée en puissance mécanique), il fallait compter 1 kVA supplémentaire pour la climatisation et le double pour chacun de leur système de sécurisation. Donc une baie de 10 kVA impliquait une disponibilité de 40 kVA.


Le coût de cette énergie électrique Initialement ce coût était insignifiant, mais depuis maintenant quelques années nous assistons à une augmentation annuelle et continuelle entre 5 et 7 % de cette énergie dans le monde : c’est-à-dire qu’en 4 ans le prix du kilowatt a augmenté de plus de 25 % et tout laisse à penser que cette escalade va continuer (source Reuters / LesEchos).

Qualité de service garantie dans le temps Par définition, l’hébergement de serveurs est une démarche qui s’inscrit dans la durée. Pour un opérateur de datacenter cela signifie qu’il doit calculer son budget de fonctionnement pour plusieurs années, alors que plus grand montant échappe entièrement à son contrôle : le coût du kilowatt. Dans ce contexte, pour maintenir en condition opérationnelle leurs offres, les opérateurs de datacenter n’ont que deux solutions : soit ils augmentent régulièrement leurs tarifs pour absorber cette inflation, soit ils «rognent» sur d’autres dépenses en acceptant de dégrader la qualité de leurs services d’hébergement. La première approche étant généralement contractuellement impossible, il ne reste que la seconde. Il est paradoxal de constater que c’était justement pour éviter cette dégradation de la qualité de l’environnement de ses serveurs que le client avait choisi d’externaliser ses serveurs dans un centre informatique professionnel. Ne soyons pas défaitistes, car des solutions existent et elles sont même déjà commercialisées. Leurs implémentations ont permis de générer des économies d’énergie conséquentes pour une même capacité d’hébergement grâce à : 

 

la refonte des procédés de refroidissement des datacenters avec l’utilisation de ressources moins onéreuses, les ressources naturelles comme l’air ambiant avec le free-cooling ; l’utilisation d’onduleurs à inertie à la place de batteries (moins consommateur d’énergie électrique pour leur maintien en condition opérationnelle) ; une optimisation de l’utilisation de certains équipements par la mutualisation de leur fonction pour tout le datacenter.

En résumé, nous pouvons considérer que pour un client le gage de la qualité d’un datacenter est sa capacité à optimiser l’utilisation de l’énergie électrique pour l’hébergement de serveurs informatiques. Source : Communiqué de presse fournit par François Barre, ingénieur commercial du datacenter CELESTE




Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.


L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu ! Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


UP' LE MAGAZINE DE L'INNOVATION, DE L'OPEN INNOVATION ET DE L'ÉCONOMIE CRÉATIVE

France : terre d'accueil du Cloud Computing Publié le lundi 25 mars 2013 23:03 Écrit par Fabienne Marion

Le Cloud Computing est principalement américain aujourd'hui. Les leaders de ce marché naissant sont outre-Atlantique. Or c'est probablement l'avenir de l'informatique : consommation de ressources à l'usage, à distance. Les particuliers et les entreprises sont en train de migrer leurs données dans le cloud. Cette révolution de l'informatique se fera-t-elle au détriment des entreprises françaises ou européennes ? Pas si sûr : la France a des atouts qui lui permettront peutêtre de faire naître des champions du Cloud Computing. Selon la définition du National Institute of Standards ans Technology / NIST, le Cloud computing est l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables. Le mot cloud correspond à l'image généralement utilisée dans le monde informatique pour symboliser le réseau internet. En France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients, dont les serveurs à distance servent à traiter ou stocker l'information.


Nicolas Aubé est polytechnicien et diplômé de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Il débute sa carrière chez Suez à Buenos Aires où il aura la responsabilité du déploiement d'un réseau de mesure de la concession d'eau. Les flux le passionnent. Il sera du lancement de l'ADSL chez France Telecom, avant de créer en 2001 sa propre société, Céleste, pour fournir le haut débit aux PME françaises. En 2011, il dépose le brevet "MARYLIN"pour un modèle de Datacenters écologiques et haute densité. Il participe au projet nuage, soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique, projet de recherche collaboratif pour un Cloud Computing écologique et réparti en France. A ce titre, il nous communique cinq atouts de cette innovation technologique, à la fois pour les entreprises et les particuliers. L'énergie L'énergie électrique est la seule variable du Cloud Computing. Les infrastructures techniques et informatiques sont fixes, elles représentent de l'investissement que les hébergeurs vont mutualiser et mettre à disposition de leurs clients. L'ingénierie logicielle et la bonne gestion des ressources permettront d'optimiser ces coûts. Il reste que ce sont des coûts fixes, même si l'investissement sera lissé grâce à la modularité des datacenters et des équipements. La seule différence entre un pic de consommation informatique et un creux, c'est la consommation d'électricité. Elle est utilisée pour alimenter les ordinateurs, et pour les refroidir. Or la France dispose d'un coût de l'électricité plutôt bas, grâce au parc nucléaire. Avoir leurs datacenters en France donne donc un avantage structurant pour les hébergeurs. Le climat L'énergie utilisée pour faire fonctionner les ordinateurs est transformée en chaleur par l'effet Joule. L'évacuation de cette chaleur est une des tâches les plus coûteuses pour les exploitants de datacenters. Il est moins efficace d'implanter un datacenter en Californie qu'au centre de la France, toutes choses étant égales par ailleurs. Le climat tempéré de la France permet d'éviter des étés trop chauds et trop consommateurs en climatisation. En particulier, le climat tempéré est idéal pour le refroidissement des datacenters par l'air ambiant, « free cooling » qui est très efficace énergétiquement.


La fibre optique Même s'il reste du travail pour fibrer toute la France, notre pays a déjà un grand nombre d'infrastructures optiques. Les réseaux de transport longue distance, datant de la « bulle Internet », début des années 2000, traversent tous la France. De nombreux opérateurs ont installé des réseaux de collecte entre les grandes villes. Les collectivités ont investi dans des dorsales optiques horizontales depuis 2005. Les départements se dotent de schémas d'aménagement numérique. L'implantation de datacenters de Cloud Computing est d'ores et déjà possible dans la plupart des villes de France. Les ingénieurs et techniciens Pas de Cloud Computing sans toute une série de corps de métier : bureaux d'études en ingénierie, concepteurs de datacenters, exploitants de centres informatiques, administrateurs systèmes, ingénieurs et techniciens réseaux, techniciens de fibre optique, chefs de projets informatiques, techniciens de support clients, d'infogérance, éditeurs de logiciels, développeurs ... La France dispose de filières d'enseignement reconnues, et de techniciens ou d'ingénieurs parmi les meilleurs du monde. On peut regretter qu'il n'y ait pas assez d'étudiants dans ces filières par rapport au nombre de postes à pourvoir aujourd'hui et demain. Alors que la situation de notre pays est un atout considérable. Pour les ingénieurs, Supinfo à Paris, l'ESIEE de Marne la Vallée ou d'Amiens sont parmi les meilleures filières de formation. Pour les Techniciens supérieurs, les IUT de Marne la Vallée, de Compiègne ou de Melun-Sénard sont les plus adaptés aux besoins de ce secteur. Mais seulement une petite vingtaine d'étudiants par an sort de ces écoles. De nouveaux métiers se créent : technicien fibre optique, conducteur de travaux ou dessinateur fibre optique,... Mais où les recruter ? Le paradoxe majeur est là : la formation en France qui, bien qu'excellente, n'est pas suffiante pour les besoins. La volonté politique L'Etat a jugé que le Cloud Computing était un « investissement d'avenir » (20 milliards d'investissements en 2012) et aide le secteur grâce à la création de nouvelles entreprises publiques/privées, ou l'aide à des projets de recherche. C'est un double défi : ne pas passer à côté de cette révolution industrielle, et faire en sorte que les données des entreprises françaises ne se délocalisent pas. Nous espérons que cette volonté publique permettra d'aider à construire une filière structurée autour de PME dynamiques et de grands groupes puissants. La France a une carte à jouer dans le Cloud Computing. D'ores et déjà, certaines PME se démarquent par des offres innovantes. L'exemple d'Orange est marquant, notamment avec sa filiale Cloudwatt; ou encore la société Numergy L'offre des leaders du marché est avancée, mais nous prenons le pari que cette avance ne sera pas déterminante. Aux hébergeurs français de relever ce défi. A propos de la société Celeste CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut-Débit et Haute-Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique hautedensité, la société propose une offre haut de gamme et innovante : Fibre 1G, Internet, VPN,téléphonie


fixe & mobile, hĂŠbergement et cloud computing. Leur mission : nous accompagner dans cette nouvelle rĂŠvolution technologique. www.celeste.fr


Céleste – Champs-sur-Marne Retrouvez ci-dessous la présentation de l'entreprise Céleste à Champs-sur-Marne. Stockage de données internet La société Céleste propose des services d'accès à Internet, d'interconnexion de sites ou de téléphonie et d'hébergement, reposant sur des connexions en fibre optique ou SDSL/EFM, garanties et sécurisées. Toutes les solutions Cloud de Céleste sont hébergées dans son datacenter Marilyn, le premier datacenter écologique et haute-densité au monde. Les datacenters produisent beaucoup de chaleur et consomment beaucoup d'énergie pour produire du froid afin de limiter la température des salles. Le projet « Marilyn » propose une démarche innovante et efficace pour réduire cette consommation électrique. Le projet "Marilyn" et la météo A Marne-la-Vallée, le climat est propice au free-cooling, refroidissement par l'air ambiant. Les températures passent par un minimum inférieur à 20°C tous les jours ; et elles dépassent 32°C seulement 2% du temps. L'humidité est moyenne, ce qui est utile pour ce mode de refroidissement. Le datacenter « Marilyn » de Céleste fonctionne à partir de registres automatiques selon différents modes dépendant de la météo. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionne en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Aménagées sur cinq niveaux, elles profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux de 150 000 m². Céleste a aussi fait le choix du refroidissement en tout air : il n'y a pas de réseau d'eau glacée. L'architecture du site permet une haute densité : 10 kVA par baie, c'est-à-dire 10 fois plus que dans un datacenter classique. Ceci réduit les coûts et offre une plus grande fiabilité : en cas de coupure de la production de froid, le site reste au maximum à la température ambiante. Outre les économies d’énergie, la disposition verticale permet une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. Cette caractéristique rend ainsi possible une implantation en milieu urbain. Du coup, le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.


Dans cet entretien, Frédérique Dofing, directrice générale, évoque ce projet innovant.


La disponibilité des serveurs exposés à la vétusté des datacenters 19/03/2013 | François Barre | Internet | Lu 106 fois

Ecrit par François Barre Ingénieur commercial Datacenter,CELESTE

LE CERCLE. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques, mais il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs pour éviter toute indisponibilité des systèmes d'information. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques : suppression des coûts des climatiseurs, des onduleurs, de la sécurité d’accès, de l’entretien de la salle, etc. Cependant, il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs. Est-il utile de rappeler que pour la plupart des entreprises le "blocage" de son système d’information signifie un arrêt complet de son activité ? Une étude récente a montré que 60 % des pannes des serveurs informatiques sont dues à des pannes provenant de l’environnement dans lequel ils sont installés : - Coupure du réseau électrique, sans reprise automatique ou suffisante par les onduleurs. - Panne des climatiseurs, transformant la salle informatique en "sauna". - Dépôt de poussière, générant des faux contacts dans les circuits des serveurs. À l’origine, beaucoup de datacenter se sont construits à partir de la réfection de bâtiments de bureaux sous prétexte qu’ils possédaient déjà une salle informatique. Cette réhabilitation a conduit à des installations initialement saines, mais qui ont rapidement atteint leurs limites de fiabilité au fur et à mesure de leur "remplissage". Au-delà d’un taux d’occupation de 70 %, il est courant de voir apparaître des aménagements qui érodent le niveau de fiabilité d’un datacenter, par exemple : - Création de salles privatives, mais avec un seul climatiseur ou sans onduleur de secours faute de place.


- Réduction du nombre d’opérations de tests et de maintenance suite à des difficultés d’accès : climatiseurs dans les salles de baies, sur les toits. - Mauvaise répartition des flux d’air de refroidissement suite à des modifications de l’agencement des salles : suppression ou ajout de cloisons. - Équipement de nouvelles salles sans dédoublement des compteurs électriques suite à des problèmes de câblage ou de place Ces modifications disparates ont non seulement entrainé une baisse de la qualité des datacenters, mais ont aussi complexifié l’exploitation au quotidien : multiplication des interventions, difficulté d’accès, absence de solution de substitution lors des interventions. D’ailleurs, il est courant de voir des opérateurs baisser les bras en annonçant la fermeture de leurs vieux datacenters. Alors que faut-il faire ? Reprendre ses serveurs. Non pas du tout. Il faut simplement garder à l’esprit que l’externalisation de serveurs est un projet qui s’inscrit dans la durée. On ne confie par ses serveurs pour 12 mois. On doit choisir un prestataire capable d’assurer un environnement de fonctionnement uniforme pour les 10 ans à venir quels que soient son taux de remplissage, l’évolution de la technologie des serveurs informatique, ses coûts de fonctionnement… un datacenter du XXIe siècle.


Le Datacenter Marylin Jeudi, 07 Mars 2013 14:26, (77) Champs-sur-Marne

Le bâtiment vu de derrière

Marilyn est un datacenter de petite taille conçu pour un milieu urbain et dont les principales caractéristiques sont la haute densité et l’écologie. Ce premier datacenter écologique haute densité a été inauguré en octobre 2012, à Champs-sur-Marne. La société Celeste, fournisseur d’accès à Internet qui déploie la fibre optique, a décidé de construire son propre datacenter avec l’aide du cabinet d’architectes Enia. Le datacenter Marylin, situé à Champs-sur-Marne (77) propose une innovation principale, qui repose sur la construction verticale du bâtiment pour réduire la consommation d’énergie. Le datacenter est refroidi en "tout-air" sans production d’eau glacée, il fonctionne en «freecooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Par ailleurs, la chaleur dégagée par les machines est recyclée pour chauffer les bureaux. Dans chacune des deux tours, les serveurs sont disposés de manière à absorber l’air frais d’un côté et évacuer l’air chaud de l’autre, grâce à des allées froides et allées chaudes isolées les unes des autres. La circulation d’air dans le bâtiment est "libre" : il n’y a pas de faux plancher, le sol est constitué de grilles du premier au dernier étage, laissant les flux d’air circuler de bas en haut. Les sommets des deux tours sont constitués de volets d’évacuation d’air chaud.


A droite : bouche de distribution d'air réchauffé par le datacenter, © Marc Boitel

La température optimale pour alimenter en froid les serveurs est comprise entre 17 et 23 degrés. Plusieurs cas de figure sont envisagés : 

Si la température extérieure est inférieure ou égale à 23 degrés (80% de l’année) : 100% des besoins d’air frais sont effectués en free-cooling La chaleur des serveurs est en partie récupérée pour chauffer les bureaux du bâtiment d’administration limitrophe via un système de ventilation. Le surplus de chaleur est évacué en toiture

Si la température est supérieure à 35 degrés (5% de l’année) : Recyclage de l’air chaud Usage d’un système de climatisation d’appoint

Si la température est comprise entre 23 et 35 degrés : Combinaison du free-cooling et des unités de climatisation

De gauche à droite : le tableau général basse tension, la centrale de traitement d'air, l'allée chaude du 4e étage. © CELESTE

Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit une économie


d’environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Ce bâtiment est une première mondiale, et brevetée par Celeste. La conception orientée développement durable permet de faire l’impasse sur tout le système de climatisation d'un datacenter classique et sur les batteries de plomb. Le choix de la fibre optique, très légère, permet également de renforcer cette approche car cette connexion permet d’alléger le bâtiment. La société, membre du consortium Nu@ge, qui vise à développer le cloud computing de demain, travaille à un concept de datacenter encore plus compact et modulaire, en containers. Le projet a le soutien du Fonds national pour la société numérique et le programme d’investissements d’avenir du Grand Emprunt.

Principales caractéristiques      

Capacité : 200 baies jusqu'à 10 kVA par baie sur 600 m² de centre informatique Alimentation mono ou triphasée, au choix Production de froid par des centrales de traitement de l'air conçues pour optimiser la consommation globale du site Protection anti-incendie avec double détection et extinction par brouillard d'eau haute pression Adduction fibre optique à de nombreux opérateurs pour un back-up de l'infrastructure des connexions PUE de 1,3

Pour découvrir virtuellement le datacenter : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nlaIInQJxug


Internet : Celeste : Fibre Marilyn, la connexion des zones blanches Posté par JerryG le 28/2/2013 14:00:00

De nombreuses zones géographiques ne peuvent être équipées en fibre optique faute de réseau ou de tarifs élevés. Pour répondre aux besoins de connexion des entreprises, CELESTE propose une solution performante et simple à mettre en place : Fibre Marilyn. Sans être éligible à la fibre, les entreprise peuvent alors bénéficier d'un débit de 100 mégabit/seconde.

Disposer de connexion très haut débit est devenu quasiment essentiel pour les entreprises. Les outils de travail et de communication, du mail à la téléphonie, reposent aujourd'hui majoritairement sur Internet. Certaines entreprises font d'ailleurs des études d'infrastructures réseaux avant de déménager. Les autres doivent se contenter des réseaux de cuivre et de fibre optique existants. Cependant, dans certains cas, les débits éligibles sont insuffisants ou les coûts des travaux de génie civil pour le raccordement au réseau de fibre trop lourds... En tant qu'opérateur pour les entreprises, CELESTE a souhaité résoudre cet écueil en proposant aux entreprises une nouvelle connexion : la Fibre Marilyn. Cette offre permet aux entreprises de bénéficier de la puissance d'une fibre 100 mégabits/seconde, sans même être éligible à la fibre. La solution consiste pour les entreprises à externaliser leurs serveurs ou partie dans le DataCenter de CELESTE appelé Marilyn. Les clients, collaborateurs ou fournisseurs de l'entreprise s'y connectent en toute sécurité et surtout bénéficient de la puissance de la fibre du datacenter. Un service de niveau 1 est intégré à l'offre pour que les interventions simples soient reléguées aux équipes techniques du fournisseur.


Avec la Fibre Marilyn, CELESTE solutionne plusieurs contraintes IT de l'entreprise : 1. performance : débit de 100 mégas garantis et symétriques 2. sécurité des données : stockées dans un centre informatique et gérées via une interconnexion privée 3. haute disponibilité des services: hébergement des serveurs dans un DataCenter professionnel haute-disponibilité, avec mise en place de backup si nécessaire Pour renforcer ce service, CELESTE peut prendre en charge le déménagement des serveurs depuis le site du client partout en France. De plus, une option d'interconnexion en VPN MPLS permet la gestion des serveurs à distance par les équipes de maintenance de l'entreprise. Cette offre est disponible à partir de 495 EUR/mois. Plus d'information : http://www.celeste.fr/fibre-marilyn


Jeudi 14 février 2013

Serveurs : résoudre le casse-tête de la salle informatique, Frédérique Dofing, Celeste

Les nouveaux usages de l’informatique se traduisent par une augmentation du nombre de serveurs de l'entreprise à caser dans la salle informatique et de la puissance électrique à souscrire. La salle n’est pas toujours adaptée en termes électriques, de réseaux et de sécurité. Mais que faire de ses serveurs ? L’alternative pour l’hébergement de serveurs est simple : aménager une salle informatique dans les locaux de l’entreprise, voire construire son propre centre informatique ou les externaliser dans un datacenter ouvert aux entreprises. Pour simplifier appelons datacenter, l’espace dédié au stockage des serveurs qu’il soit localisé au sein d’une entreprise ou qu’il soit exploité par une société spécialisée dans des bâtiments spécifiques. Pour le bon fonctionnement et la sécurisation des serveurs, le datacenter doit être 

  

Alimenté par une forte puissance électrique, avec une redondance des alimentations électriques. Double adduction électrique, groupe électrogène, onduleurs seront nécessaires en cas d’exigence de haute disponibilité électrique Sécurisé tant physiquement que techniquement afin d’empêcher toute altération, destruction ou subtilisation de données ou de matériels. Climatisé ou refroidi de façon efficace pour éviter la surchauffe des matériels et conçus pour limiter les risques d’incendie Interconnecté à Internet avec des débits garantis et symétriques puissants pour gérer le trafic des utilisateurs externes (site web par exemple)

L’ensemble de ces contraintes est difficile à satisfaire pour un responsable informatique, souvent limité dans ses budgets. D’un part, l’emplacement physique des locaux est parfois éloigné des postes sources d’électricité, des réseaux de fibre ou de cuivre, l’accès aux ressources limite ainsi les possibilités techniques de l’entreprise. D’autre part, les locaux existants, s’ils ont la chance de ne pas être


exigus (rarement le cas en région parisienne avouons-le), doivent être aménagés et les coûts sont parfois très élevés : systèmes de climatisation, matériels, travaux, génie civil. Enfin, ce type d’infrastructure comporte des coûts cachés qui peuvent grever la rentabilité de l’entreprise : assurance, formation des équipes, contrôles anti-incendie, facture d’électricité, gardiennage ou contrôle d’accès.. . Pour une salle informatique d’une quarantaine de serveurs dans une configuration standard (basse-densité, climatisation, clé de serrure, connexion SDSL), nous estimons que l’investissement global atteint 50 k€ et une charge mensuelle d’exploitation environ 2,5 k€ (hors serveurs et formation). Le choix s’avère assez rapide… Cependant pour le choix du datacenter « externe » il est nécessaire de prendre en compte 3 autres paramètres en dehors évidemment des tarifs et conditions de vente du prestataire ou contraintes spécifiques (approche green IT, facturation à la consommation). 1. Evolutivité de l’offre d’hébergement du prestataire à court terme et moyen terme : notamment en termes de disponibilité de baies supplémentaires et de puissance électrique (haute-densité) pour palier au pic d’activité des serveurs (exemple des soldes pour les e-commerçants) 2. Offres de services sur le site. Offre de connexions : offres de connexion, débits, nombre d’opérateurs, option de raccordement haute disponibilité et services de monitoring. Mais aussi offre de câblage, de reboot de serveurs, de stockage des matériels, de salle de réunion… 3. Localisation géographique ou plus exactement accessibilité pour les équipes et les prestataires. En plus de la distance, il faut prendre en compte de façon plus globale, le temps d’accès et l’infrastructure de transport (train, RER , parking..). Et the last but not the least, l’offre de d’interconnexion pour faciliter l’administration à distance des serveurs par les équipes de l’entreprise (lan to lan, vpn ethernet) Sur la base des projets de nos clients, quelle que soit leurs localisations, et en guise de conclusion, nous conseillons aux entreprises qui souhaitent optimiser leurs dépenses d’infrastructure réseau en maximisant leur disponibilité une solution mixte : une salle informatique au sein de leurs locaux réduite en terme de surface mais équipée d’onduleurs et refroidie pour les serveurs de back-up, une externalisation des serveurs sur des sites exploités par des professionnels et surtout une gestion sécurisée et performante grâce à une interconnexion de niveau 2. Cette solution permet de disposer d’une architecture sécurisée et redondée sur plusieurs sites physiques tout en se dégageant des contraintes d'éligibilités électrique et réseau.

Frédérique Dofing, directrice générale, CELESTE


Le Datacenter Marilyn tient ses promesses Par Frédéric Bordage - 17/12/2012

Un an après la mise en service du datacenter « Marilyn » du fournisseur d’accès à internet Celeste, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de Celeste. En quoi Marilyn est-il un datacenter innovant ? Nicolas Aubé : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours. Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre datacenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous en avons été les premiers surpris. Nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du datacenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Nous sommes en mode « froid » lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80


% de l’année. Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Ce mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser. A quoi correspondent les autres modes ? Le mode « tiède » se situe entre 22°C et 32°C. Nous utilisons toujours l’air extérieur, car sa température reste inférieure à celle expulsée par les serveurs. Nous refroidissons l’air extérieur afin de le ramener à 22°C, et nous expulsons tout l’air chaud par la toiture. Ce mode reste assez efficace. Le mode « chaud » se situe au-delà de 32°C. Nous fonctionnons alors en circuit fermé, en climatisant l’air chaud produit par les serveurs, comme un datacenter ordinaire. Dans ce mode, nous ne réalisons pas d’économie, mais il ne représente que 5 % de l’année. Nous avons remarqué également qu’il reste intéressant d’ouvrir partiellement les volets au sommet des tours, afin de créer une dépression dans l’allée chaude et un effet de tirage naturel. Quelles sont les contraintes de ce procédé ? NA : il nécessite une étanchéité parfaite entre l’avant des serveurs (allées froides) et l’arrière (allées chaudes). Pour cela, nous fournissons des caches à nos clients. Nous avons constaté qu’en cas de fuites d’air frais trop importantes, nous devions augmenter la pression dans les allées froides. Comment vos clients ont-ils accepté ces innovations ? NA : Nous étions un peu inquiets ne sachant pas si nos clients accepteraient ce modèle de salle informatique verticale ; et même si certains n’auraient pas le vertige car on travaille au-dessus de 5 étages grillagés. Or nous sommes heureux de voir que ce n’est pas le cas, les clients ont tout de suite adhéré à notre concept et ces innovations ont été plutôt un moteur commercial qu’un frein. Pourquoi dites-vous que le datacenter Marilyn est en haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. Le datacenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres datacenters que nous connaissons en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud computing. Quels sont vos projets pour le futur ? NA : En 2013, nous avons prévu d’équiper la deuxième tour du datacenter Marilyn. Par ailleurs, Celeste est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le cloud computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de datacenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet.


CELESTE Marilyn : au coeur d'un data-center français innovant côté refroidissement Publié le 11 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie

Une société française d'hébergement qui est également fournisseur d'accès à Internet pour les entreprises nous a ouvert les portes de son data-center refroidi par l'air extérieur. Un centre de données français et "green" qui plus est... visite ! CELESTE est avant tout un fournisseur d'accès à Internet qui déploie actuellement la fibre à 1 Giga, mais le développement de la société a poussé celle-ci à détenir sa propre infrastructure pour son coeur de réseau. La location d'espace dans des data-centers coûtant de plus en plus cher à CELESTE, l'entreprise a finalement décidé de construire son propre centre avec l'aide du cabinet d'architectes Enia. Le défi technique lancé par CELESTE est simple : réduire au maximum la consommation d'énergie en se passant des systèmes de climatisations conventionnels. Atteindre cet objectif passe par une réponse évidente pour le directeur et fondateur du FAI français, Nicolas Aubé. Il suffit de concentrer au maximum le nombre de machines au m². Pour cela, il faut donc construire le data-center de manière verticale. Ainsi, les baies de serveurs s'empileront les unes au-dessus des autres. Ce qui aura pour effet de faciliter l'aspect refroidissement.

Le siège et ses bureaux à gauche et le datacenter Marilyn situé juste derrière à droite L'air extérieur de Champs-sur-Marne où a été construit ce nouveau data-center vertical est relativement frais 80% du temps avec une température moyenne de moins de 23°C. Ainsi, l'air extérieur peut-être une ressource suffisante pour refroidir les machines du data-center qui porte le petit nom de « Marilyn ». C'est en effet le principe : l'air à moins de 23°C est filtré et insufflé à l'intérieur du bâtiment par le bas et remonte à travers les différents étages (au nombre de cinq actuellement) en passant par les grilles qui les délimitent. “C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée” explique CELESTE - FAI et hébergeur français


L'air chaud produit par les machines peut ensuite être acheminé au bureau du siège du FAI. La température de refroidissement des serveurs ne peut pas descendre en dessous des 23°C, cela pourrait générer des problèmes matériels. Dans ce cas, l'air extérieur peut aussi être réchauffé par la chaleur de ces mêmes machines pour respecter la consigne des 23°C. Il arrive parfois qu'en plein hiver, le data-center fonctionne en circuit fermé grâce à son positionnement vertical qui refroidit naturellement l'air à l'intérieur.

A droite, les grilles entre les étages du datacenter. A gauche, la récupération de la chaleur pour les bureaux. Durant les périodes les plus chaudes de l'été, soit 5% du temps, le système passe également en circuit fermé avec un refroidissement par climatisation de l'air qui circule dans le bâtiment. Le rendement de ce système « Marilyn » est de 1,3 (PUE). Pour atteindre un tel chiffre de rendement, on note également l'utilisation de deux onduleurs, avec volant d'inertie pour éviter le refroidissement des batteries. La moyenne des data-centers en France est de 2,5 et les nouveaux en construction visent les 1,7.

Marilyn est entièrement fibré. Des volets automatiques peuvent évacuer la chaleur par le haut. Cette construction d'un nouveau genre pour les data-centers a été brevetée et reconnue. D'autres bâtiments verront le jour en France sur ce modèle et on espère également que ce système de refroidissement en « freecooling » fera des émules dans le monde pour réduire un peu mieux l'impact du "Cloud" sur la planète, même si bien sûr les chercheurs des grands exploitants de data-centers sont toujours en quête de nouvelles solutions pour refroidir leurs machines et que d'autres solutions innovantes sortiront encore, on l'espère, rapidement.


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Sécurité

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Mettre en place une politique de sécurité au sein d’un réseau visant à pallier les attaques externes, les failles provenant de l’intérieur et le piratage des informations.

Réseaux sans fils

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Mettre en place, administrer et sécuriser les réseaux sans fil.

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1

Réseaux VoIP

VOIP

Mettre en place et administrer un réseau Voix sur IP.

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ETCA

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Préparation de la certification ITIL Foundation V3

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•Scripting. •Analyse de logs. •Requêtage (LDAP, SNMP).

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ITIL

formation générale 100 h

•Maîtriser les notions théoriques de base sur les réseaux : échange client/serveur, modèles en couches, protocoles. •Savoir installer et configurer un système d’exploitation sur une machine physique ou virtuelle. •Savoir paramétrer les services de base. •Déployer, configurer, gérer et inventorier des stations de travail. •Supervision.

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Programmation pour l’administrateur

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Modélisation et Bases de données

•Exemples de systèmes d’informations. •Modélisation des bases de données. BADD •Langage SQL. •Notions DBA : Sauvegardes de bases, gestion des droits.

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•Renforcer l’expression et la compréhension orale dans des situations de communication personnelle et professionnelle tout en améliorant la prise de parole en public. •Prolonger les acquis de grammaire et vocabulaire de spécialité pour lire et rédiger des documents professionnels et techniques.

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Expression, Culture et communication CCOM

•Savoir rédiger un document professionnel •Savoir prendre la parole et exposer ses idées

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Méthodologie et gestion de projet

GEPR

•Savoir établir un planning de projet et un point d’avancement •Comprendre les différents aspects d’un projet et la résolution des problèmes •Savoir gérer le suivi d’un projet dans le cadre d’un projet d’école ou d’entreprise

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Techniques de commercialisation

TECO

•Savoir démarcher et prendre en compte les besoins du client dans un processus commercial.

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Anglais

ANGL

Projet tutoré

Mise en œuvre des compétences dans le cadre d’un projet proposé par des professionnels.

stage

Stage de 16 semaines ou mission en entreprise en alternance.

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Rapport public d’Activité de l’ARCEP 2011 REPUBLIQUE FRANÇAISE, Juin 2012 CHAPITRE II L’organisation et le fonctionnement de l’Autorité 3. Le comité de prospective A la fin de l’année 2009, a été mis en place un comité de prospective dont l’objectif est de mieux identifier et comprendre les évolutions à moyen et à long termes, dans les domaines qui relèvent de la responsabilité du régulateur. Ce comité se compose des membres de l’Autorité et de personnalités extérieures, aux compétences très diverses, éclairant l’Autorité dans ses décisions et lui permettant de mieux exercer ses fonctions de veille et d’information des acteurs. Après un premier cycle de réunions consacré à l’analyse des mécanismes de l’offre et de la demande dans le secteur des technologies numériques, notamment le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics pour favoriser l’essor de nouveaux marchés, le comité de prospective a initié, au cours de l’année 2011, un nouveau cycle de réflexion, intitulé : « les territoires » de « l’économie numérique ». • La réunion du 16 juin 2011 a porté sur les usages et innovations numériques dans les villes. Daniel Kaplan, délégué général de la fondation pour l'internet nouvelle génération (FING), a notamment décrit le concept de ville numérique comme un ensemble d’infrastructures potentiellement mutualisées et de données ouvertes que les utilisateurs pourraient enrichir et aussi utiliser pour créer de nouveaux services collaboratifs . Stefana Broadbent, ethnologue au laboratoire d’anthropologie numérique du collège universitaire de Londres, a notamment analysé l’impact des technologies de l’information et de la communication sur les frontières entre lieux de vie, de travail, de consommation et de loisirs. • La réunion du 15 septembre 2011 a porté sur la place des TIC dans les grands projets d’urbanisme. André Loechel, président de l’association de préfiguration de la fondation des territoires de demain et spécialiste en stratégies d’innovation urbaine,


a soutenu l’approche selon laquelle l’innovation territoriale ne se décrétait pas et montré que les développements urbains étaient structurés par un ensemble de ressources immatérielles (patrimoine culturel local, relations entre habitants, entreprises et élus locaux, capacité à dispenser des formations adaptées aux besoins locaux).

Pour sa part, Pierre-Alain Jeanneney, membre du directoire de la société du Grand Paris et ancien directeur général de l’ART, a expliqué que le Grand Paris était d’abord un projet de développement économique avant d’être un projet de transports dont l’un des objectifs était, en créant une infrastructure capable d’accueillir les services et technologies de demain, de ne pas compromettre les innovations futures. • La réunion du 8 décembre 2011 a porté sur la valorisation économique des territoires et la régulation d’acteurs internationaux. Matthieu Pélissié du Rausas, directeur associé senior chez McKinsey, a présenté les résultats de l’étude «Internet Matters », consacrée à l’importance d’internet dans l’économie française (3% du PIB, 18% de la croissance du PIB entre 2004 et 2009).Pour sa part, Jérôme Philippe, avocat à la Cour, a notamment expliqué comment l’ARCEP pouvait amener une entreprise étrangère, à répondre à ses demandes d’instruction, et la soumettre, si nécessaire, à ses injonctions ou décisions de sanction. • Enfin, le comité de prospective de l’ARCEP s’est réuni le 22 mars 2012 pour évoquer le « cloud computing», c’est-à-dire la fourniture de ressources informatiques à distance, un projet soutenu dans le cadre des investissements d’avenir. Il s’agit d’une « industrialisation » des systèmes d’information, et d’un véritable changement de paradigme pour tout l’écosystème numérique. SFR d’une part, et Thalès d’autre part sont venus présenter leurs visions et les enjeux associés à l’essor d’un « cloud souverain » français pour les systèmes « critiques » de l’Etat et des entreprises (projet Andromède). L’opérateur Celeste a présenté son prototype de centre de données innovant et écologique.

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Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée.


L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.

L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu !

Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


Interview : Interview : Nicolas Aubé PDG de Celeste sur Marilyn le DataCenter écologique Posté par JerryG le 5/11/2012 14:00 Marilyn est le premier DataCenter écologique, haute densité et haute-disponibilité en France. Un an après sa mise en service, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation par CELESTE, fournisseur d'accès pour les entreprises. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de CELESTE. M. Aubé pouvez-vous nous rappeler pourquoi ce DataCenter est innovant ? NA : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours.

Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre DataCenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du DataCenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Le mode froid est lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80% de l’année.


Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Le mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Une très bonne surprise est également le fonctionnement dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs informatiques en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser.

Vous proposez des offres haute-densité, qu'en est-il ? Les entreprises ont-elles besoin de cette haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. De par notre process de refroidissement, nous pouvons fournir des baies en haute densité sans aucune modification à nos équipements. Le DataCenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres DataCenters en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Nous constatons que les clients qui utilisent des serveurs lames, qui font de la virtualisation ou du Cloud Computing ont besoin de haute densité. Par contre ils ont besoin de moins d’espace. Un de nos clients avait une suite privative de 10 baies avec 20 kVA dans un DataCenter en Ile de France. Il a choisi de déménager chez CELESTE en ne prenant que 2 baies à haute densité, avec 20 kVA de puissance. Il a pu ainsi réaliser des économies dans la gestion de ses équipements et dans son budget DataCenter. Comme d'autres DataCenters dont un à Courbevoie, avez-vous subi des pannes cette année ? NA : Non, le DataCenter a été disponible à 100% comme nous l’avons garanti à nos clients. En effet, nous disposons de deux chaînes électriques totalement indépendantes, dans des bâtiments distincts, depuis l’arrivée haute tension jusqu’à la distribution dans les baies. Pouvez-vous indiquer une référence client du DataCenter Marilyn ? NA : Par exemple Econocom, un intégrateur leader en Europe. Ils ont été séduits par nos innovations en termes de réduction des dépenses énergétiques. Ils nous ont fait confiance dès l’ouverture du DataCenter.


Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « Cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud Computing. Nous avons également exploité les synergies avec notre offre de fibre 1 Giga. Nous proposons une offre couplée avec une baie dans notre DataCenter Marilyn et une fibre optique à 1 Giga en VPN Ethernet chez le client. Concrètement quel bénéfice cette offre apporte-t-il au dirigeant d’une entreprise située à Paris par exemple ? NA : Il déplace son informatique dans un DataCenter écologique. Il a ainsi accès à ses serveurs distants comme s’ils étaient sur son réseau local de Paris. Il gagne des m2 dans ses locaux Parisiens, diminue ses coûts électriques et renforce la sécurité de ses systèmes. S'il fait le choix de Marilyn comme site de back-up il dispose d'une infrastructure haute disponibilité et redondée. Quels sont vos projets pour le futur ? CELESTE est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le Cloud Computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de DataCenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet. Dans quels pays le DataCenter Marilyn pourrait-il être répliqué ? NA : dans de nombreux pays ; si le climat n’est pas trop chaud et sec. Partout en Europe, sauf au sud ; dans le Nord, le centre ou l’Est des USA, au Brésil, en Asie du sud-Est, au Japon, en Australie du sud. CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Plus d'info sur Marylin : http://www.info-utiles.fr/modules/news/article.php?storyid=6223


[actualités Cité

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tes Descar

La fibre campésienne a le giga ! CELESTE est une entreprise campésienne très innovante qui propose aux entreprises une offre « 5-play » : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit CELESTE sont uniques sur le marché, avec par exemple la fibre optique 1G.

A

l’heure des débats sur le déploiement plus ou moins rapide de la fibre optique, CELESTE poursuit avec succès l’extension de son réseau pour les entreprises. En effet, l’opérateur a déjà équipé un grand nombre de communes en Ile de France et en Province. Le succès de la fibre 1 Giga auprès des entreprises, marque une vraie révolution numérique et positionne CELESTE comme un des fournisseurs d’accès les plus innovants du marché. Un positionnement revendiqué par Nicolas Aubé, le président et fondateur de l’en-

Marilyn est un datacenter unique au monde en termes de conception et de refroidissement. CELESTE organise des journées portes ouvertes pour la visite du site campésien. Inscrivez-vous dès maintenant sur le site internet car, pour des raisons, de sécurité le nombre de places est limité.

[10] n°207 • Septembre 2012

treprise « la haute disponibilité et le temps réel nécessitent de nouvelles technologies. Le choix de l’innovation et de l’investissement nous permet de répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises. La tendance ne fera que se renforcer et seuls les opérateurs aux infrastructures robustes et performantes pourront être crédibles ». La crédibilité de CELESTE est déjà reconnue. Il y a un an, l’entreprise annonçait le lancement du déploiement de son propre réseau de fibre optique permettant des débits symétriques et garantis inégalés. Le bilan de la première phase du projet est plus que positif. Ainsi sont désormais équipés en fibre 1 Giga Paris et sa banlieue, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille ou Tours par exemple. 7 500 communes sont d’ores et déjà équipées et selon l’entreprise, 90 % des entreprises de plus de 10 salariés. Ce bilan technique est également accompagné par un fort succès commercial. En effet, pour accompagner ce déploiement, CELESTE a organisé des conférences de présentation aux entreprises qui ont massivement répondu présentes et se sont très vite converties au Très Haut débit. Les clients de CELESTE témoignent d’ailleurs volontiers des apports de cette nouvelle technologie. Ses performances permettent de très nom-

breux usages et notamment une transition rapide vers des services de « Cloud » ou d’externalisation des infrastructures. C’est pourquoi l’opérateur propose également une offre couplée de fibre optique 1 Giga avec ses offres d’hébergement au sein son « datacenter Marilyn » de Champs-surMarne, le tout premier data center écologique et de haute densité mis en service en France. Pour savoir si votre entreprise est éligible à la fibre optique 1 GIGA, rien de plus simple : CELESTE vous propose de visualiser d’un seul coup d’œil l’ensemble des accès haut débit (Fibre, SDSL, EFM et ADSL) auxquels vous pouvez avoir accès grâce à un test rapide sur son site internet : www.celeste.fr/test-eligibilite.htm

CELESTE enregistre une forte croissance, une croissance qui nécessite d’être accompagnée. CELESTE recherche donc en permanence de nouveaux collaborateurs : commerciaux, techniques ou administratifs. Plus d’information sur www.celeste.fr.




Econocom étend les capacités de son Datacenter avec Celeste Le spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques et télécoms propose des solutions de services innovantes, notamment dans le domaine du Cloud. La société a fait le choix d'externaliser une partie de son infrastructure au sein du Datacenter de Celeste en bénéficiant d'une très haute disponibilité et sécurité. Un Campus de Datacenter a pu voir le jour grâce au partenariat avec Celeste, campus dont des extensions à un niveau européen sont prévues dans les prochains mois. L'objectif de ce Campus est de fournir des services Cloud à la fois unifiés et au plus proche des clients. Pour mettre en œuvre cette stratégie, le groupe s'appuie sur son centre d'expertise européen, des collaborateurs reconnus, une infrastructure réseau robuste et des valeurs de responsabilité et d'entrepreneuriat. Ce n'est donc pas un hasard si le Datacenter de Celeste a été retenu dans le cadre de l'évolution de l'infrastructure de la société. Au-delà de la proximité géographique entre les datacenters d'Econocom et de Celeste, le site Marilyn a été avant tout choisi sur des critères de développement durable et d'innovation. Cependant, le PUE cible de 1,3 de Marilyn n'est pas l'unique critère de choix pour ce « projet de campus de Datacenter ». En effet, de conception TIER IV avec une chaîne électrique entièrement doublée, Marilyn propose un niveau de disponibilité de 100%. De plus, la sécurité du site est renforcée par de nombreux moyens techniques et humains : accès biométrique, caméras de surveillance, contrôle anti-intrusion ou gardiens, sans évoquer les procédures de gestion du site. Afin de renforcer la haute disponibilité de l'infrastructure, les deux centres informatiques Celeste et Econocom sont reliés par un Lan To Lan (interconnexion) sécurisé reposant sur deux liens en fibre optique 1 GIGA. De plus, les deux datacenters sont connectés en double adduction passant par deux chemins différents. Des évolutions et de nouveaux services sont envisagés pour faire évoluer ce projet unique de Campus d'hébergement, qui répond aux attentes des sociétés en termes de fiabilité et de performance. Selon Eric Guillot, Directeur Global Services Centres, " le choix de Celeste est un choix stratégique pour Econocom qui nous permet de proposer des solutions d'avenir pour nos clients; nous avons des ambitions très importantes de développement autour de ce partenariat et d'ores et déjà nos nouvelles offres rencontrent un très grand succès commercial ".


■ ETUDE DE CAS

Marilyn, le datacenter de CELESTE Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. Bskfjfdkjskhsqdkjghmkhgkjlbvjkxvbjk CELESTE, fournisseur d’accès internet haut débit, a conçu ce nouveau centre informatique Ksdhklhflkshjklfhjkfmhm de manière à économiser l’énergie. dkjshkljhvjks L’innovation principale repose sur la construction verticale du bâtiment et sur l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. CELESTE a sélectionné Alcea pour assurer le contrôle d’accès et la détection intrusion de l’une des deux tours, et garantir une confidentialité parfaite des données clients.

Le besoin de CELESTE : sécuriser les accès et garantir la confidentialité des données

Avec Alwin, solution de supervision globale d’Alcea, le périmètre du système peut s’agrandir sans modifier l’installation initiale. Le client peut donc à tout moment ajouter des points de contrôle et accroître la sécurisation du site sans difficulté.

Alcea a répondu à la consultation avec l’installateur Eiffage Energie de Dammarie Les Lys pour sécuriser l’accès au centre informatique de Champs sur Marne. L’installation concerne l’une des deux tours du bâtiment.

L’évolutivité du système est également possible au niveau des applications. CELESTE choisit au départ le contrôle des accès et la détection intrusion. Des capteurs intrusion et des lecteurs sont installés sur les zones sensibles du site, à l’intérieur et à l’extérieur.

Datacenter Marilyn à Champs s/Marne

Première attente du Datacenter : une solution évolutive. Le système installé doit pouvoir s’adapter à l’activité du client. Au départ, le datacenter nouvellement construit n’est pas utilisé à 100%. Alcea sécurise donc une partie du site tout en anticipant l’augmentation de l’activité.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

« Un système intégré de contrôle d’accès et de détection intrusion est appréciable, cela facilite la création d’un nouveau badge et s implifie la coordination » précise Johan Seknagi, responsable exploitation du datacenter. Intégrée, évolutive et modulaire, la solution globale Alcea répond aux attentes du client.

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Marilyn, datacenter de CELESTE

■ ETUDE DE CAS

Des exigences spécifiques : sécurisation, intégration et traçabilité

La qualité de service chez Alcea : accompagner le client à chaque phase du projet

A la demande de CELESTE, Alcea a fourni une solution biométrique pour les accès aux baies et pour l’extérieur. La gestion des visiteurs, programmée et gérée à partir du superviseur, permet de différencier chaque accès en fonction des habilitations des clients et des visiteurs.

Alcea attache une très grande importance à la qualité du suivi. « Ne jamais laisser un client sans réponse », tel est le premier engagement de service du groupe.

La détection intrusion, intégrée au système global, sécurise les locaux sensibles et les abords du site. Elle est reliée directement à un centre de télésurveillance qui peut déclencher une intervention en cas de besoin. Au-delà de la sécurisation, la traçabilité des données était une demande forte du client. CELESTE fournit à chacun de ses clients des informations sur les accès à leurs baies. Alcea gère nativement la délivrance de l’information, consignée dans un journal du superviseur Alwin. Il répertorie toutes les données des accès et peut être couplé à la vidéoprotection.

Pour l’ingénieur commercial Stéphane Nicol « ma satisfaction réside d’abord dans le fait que tout s’est passé de manière fluide, de la conception jusqu’à la réalisation. A chaque question du client, nous donnons une réponse adaptée dans la journée ». Le responsable d’exploitation du datacenter insiste également sur ce point, « nous avons un très bon relationnel, ce sont des professionnels qui connaissent bien leurs produits et nos spécificités ». De fait, pour proposer une solution adaptée au client, Alcea a analysé les bes oins et travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du projet.

Résumé : les points clés de ce projet Modularité : CELESTE a choisi Alcea pour le contrôle d’accès et la détection intrusion. Evolutivité : l’installation suit l’évolution de l’activité. Alcea peut ajouter de nouvelles zones surveillées simplement, sans remettre en cause le système en place Traçabilité : Alwin gère le journal des accès et fournit des rapports exhaustifs sur l’ensemble des évènements Supervision : Alwin est une solution unique qui gère et contrôle les différentes applications de contrôle d’accès et de détection intrusion.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

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« nuage » : un projet de cloud français, ouvert, éco-responsable et décentralisé

On a déjà beaucoup parlé d'Andromède, vaste projet de « cloud computing » à la française impliquant quelques très grands groupes. Un autre projet existe, plus modeste, porté par des PME innovantes et un labo de recherche : retour sur « nuage », qui se veut ouvert et écologique.

Pourquoi du cloud computing français » ? Avec le développement du « cloud computing », une question a commencé à préoccuper les décideurs français : « Les données des entreprises et administrations françaises ne devraientelles pas rester en France plutôt que d'être stockées dans des serveurs installés aux USA ? ». Cette interrogation se pose avec encore plus d'acuité à la lumière de la saisie brutale des serveurs de MegaUpload : il est désormais clair que le gouvernement des USA peut faire saisir n'importe quel serveur situé sur son territoire, y compris dans le cadre d'une simple enquête préliminaire et en l'absence de tout jugement. Dès lors, et parce que le « cloud computing » sera également utilisé par de grandes administrations et des services publics français, les pouvoirs publics ont décidé de lancer une offre française et lancé un appel à projets.

Andromède, un grand projet qui démarre dans la confusion Comme c'est alors souvent le cas, les grandes entreprises du secteur s'y sont intéressées, et en août 2011 s'est constitué un consortium composé d'Orange, Thalès et Dassault Systèmes. Ce consortium a très vite volé en éclats, puisque Dassault Systèmes s'en est retiré fin septembre. Alors qu'Atos se déclarait prête à prendre sa place et à rejoindre Andromède, Dassault Systèmes a indiqué qu'il portait un autre projet, concurrent de celui du consortium. Pour autant, Orange continuer à pousser les feux pour avancer rapidement et démarrer la phase opérationnelle. Il est clair qu'en cette période économique difficile, la manne de 135 millions d'euros que l'Etat prévoit d'investir dans ce projet aiguise les appétits… et la répartition de ce financement entre partenaires est probablement l'objet d'âpres négociations. Je pense qu'Andromède sera un intéressant feuilleton à suivre en 2012...


« nuage », le cloud ouvert, écologique et décentralisé Pendant ce temps, une autre initiative en matière de cloud computing a vu le jour, « nuage ». Revenons sur ce projet, intéressant quoique moins visible, avec un de ses acteurs, François Aubriot, fondateur et dirigeant de la société lyonnaise DotRiver. François Aubriot, quelle a été la genèse de « nuage » ? Les entreprises à l'origine de nuage sont toutes membres de l'ADEN, Association pour le Développement de l'Économie Numérique. Au printemps 2011, l'ADEN s'est penchée sur les appels à projets autour du cloud computing lancés dans le cadre des investissements d'avenir financés par le Grand Emprunt. L'idée des instigateurs du projet nuage, Marc Triboulet de Non Stop Systems, Olivier Midière, président de l'ADEN et moi-même, était de monter un projet autour de PME innovantes, plutôt que de grandes entreprises. Globalement nous avons fait le constat que le cloud computing avait tendance à échapper au tissu d'entreprises françaises, avec des offres fermée en termes de logiciel et matériel. Or le cloud computing est clairement une lame de fond qui va modifier en profondeur l'informatique pour les 20 prochaines années. Nous avons donc pris des contacts avec d'autres sociétés ainsi qu'avec un laboratoire de recherche et avons constitué un groupe de travail sur l'appel à projets, en nous faisant accompagner par un cabinet spécialisé dans le pilotage de projets innovants, Leyton. Qui sont aujourd'hui les acteurs du projet ? Le groupe projet est constitué de 7 entreprises et un laboratoire :        

Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées CELESTE, fournisseur d'accès Internet, concepteur d'un datacenter écologique Oodrive, spécialiste des solutions sécurisées de gestion de fichiers en ligne DotRiver, solution éco-innovante de virtualisation et centralisation des postes de travail Alphalink, opérateur de réseau privé et de téléphonie sur IP Network Consulting, hébergeur - serveurs dédiés et applications SaaS New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises Le laboratoire de rechercheLIP6, de l'Université Pierre et Marie Curie et ses équipes REGAL et PHARE

Nous avons aussitôt mis en place un environnement de travail collaboratif – évidemment basé sur la solution DotRiver pour la bureautique partagée - et après plusieurs réunions et quelques ajustements nous avons remis notre dossier fin septembre à la Caisse des Dépôts, qui instruit les dossiers dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. La durée du projet est fixée à 2 ans.


Quel est le but du projet nuage ? L'objectif du projet nuage est de mettre en place un cloud « écologique », ouvert, localisé sur le territoire français. Très concrètement cela veut dire créer des datacenter nuage, raccorder et intégrer les DC déjà existants qui le souhaiteraient (et qui satisferaient certains critères...) le tout étant réparti sur plusieurs sites en régions : le nombre de sites était au départ de 3, mais il devrait rapidement augmenter en fonction des partenariats et des volontés publiques et privées. Notre vision est de revenir aux fondamentaux de l'internet et de ne pas concentrer toute la puissance de calcul et de stockage sur 1 ou 2 datacenters seulement, fussent-ils en France. Concernant les sujets de R&D, cela va de l'éco-conception des bâtiments et des infrastructures (optimisation maximale de la consommation d'énergie), à la répartition dynamiques et intelligente du stockage par maillages en passant par la répartition dynamique et intelligente des puissances de calcul. Nous souhaitons à terme créer une Fondation de façon à pérenniser les développements "Open Source" que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet, Dans 2 ans, que sera nuage ? L'objectif affiché est de produire un démonstrateur, avec notamment les solutions OODrive et DotRiver, fonctionnant sur 3 datacenters éloignés de plus de 400 km : à Nantes avec Network Consulting, à Paris avec CELESTE, ainsi qu'à Lyon. Quelle est l'originalité de nuage face aux autres cloud existants ou à venir ? Ce qui nous différencie des autres acteurs du « cloud computing », c'est vraiment notre volonté d'ouverture : nous mettrons l'ingénierie, les solutions logicielles et matérielles, l'environnement opérationnel à disposition de ceux qui voudront les utiliser, qu'il s'agisse de collectivités territoriales ou d'acteurs privés, et ce sur tout le territoire français. Cette ouverture du projet permettra de pouvoir agrandir nuage en y « pluggant » d'autre initiatives, d'autres datacenters, à condition qu'ils satisfassent les critères, notamment environnementaux, que nous nous fixerons. Quel est votre budget ? Le projet représente un effort de R&D de 10 M€, qui sera réparti entre les différents membre du consortium. L'État prend en charge 50% de cet investissement. Attention, il ne s'agit pas de subvention à fonds perdus ! Car, en contrepartie, les entreprises se sont engagées à reverser un intéressement sur le chiffre d'affaires généré sur une période allant jusqu'à 6 ans après la fin du projet. Qu'attend DotRiver de nuage ? Très clairement, notre objectif à terme, est de transférer l'infrastructure DotRiver, aujourd'hui hébergée dans un datacenter lyonnais, sur nuage. Je souhaite, au terme des 2 ans que doit durer le projet, y faire fonctionner tous les environnements hébergés, mutualisés de nos clients.



• La société Celeste, concepteur et exploitant de datacenters, va recevoir via le Fonds national pour la société numérique et les Investissements d’avenir, un soutien financier pour un nouveau projet de datacenter écologique. Celeste a déjà fait la preuve de son engagement dans les datacenters a haute efficacité énergétique avec son concept ≪ Marilyn ≫ et souhaite pousser plus loin la réflexion. Le projet Nuage aboutira ainsi d’ici 18 mois à un prototype de centre de données de nouvelle génération, base sur une conception modulaire (augmentation des capacités selon les besoins du ≪ cloud ≫) et prévoyant la déconstruction en fin de vie.


Projet nuage : l’Etat encourage un cloud vert Cloud computing – Rédigé le lundi 30 janvier 2012 - Frédéric Mazué

Le projet nuage regroupe 7 pme innovantes dans les domaines de la virtualisation, du stockage, des réseaux et 2 équipes du laboratoire LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie. La vision de nuage est de créer le cloud computing français de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie Dans ce contexte, Marilyn, le datacenter de CELESTE, concilie écologie et haute densité. Le fonctionnement par des flux d'air verticaux est une première mondiale, qui permet un rendement énergétique élevé (P.U.E de 1,3). CELESTE a ainsi ouvert les portes de l’Internet vert en France. Et de nombreuses perspectives d’innovation restent encore à creuser. L’Etat, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, en choisissant CELESTE à travers le projet nuage, va permettre à l'entreprise de poursuivre ses travaux d’étude. Les objectifs sont clairs : disposer d’ici 18 mois d’un prototype de centre de données encore plus poussé que le concept "Marilyn". Haute densité et écologie resteront les fondamentaux de la démarche, mais les innovations devront porter sur une conception modulaire permettant une augmentation des capacités selon les besoins du cloud, et une dé-construction des datacenters après leur utilisation. Les études ont commencé et le prototype d’une capacité de 100 baies informatiques devra être expérimenté par les autres membres du projet nuage. A terme, CELESTE a l'ambition d'ouvrir des datacenters nuage modulaires, écologiques et haute densité sur des sites répartis en région partout en France. Président fondateur de CELESTE et co-inventeur du concept Marilyn, Nicolas Aubé se déclare honoré par cette subvention : « Le soutien du Fonds National pour la Société Numérique pour un projet technologique d’envergure tel que celui de Marilyn est une source d’énergie considérable. En plus de la reconnaissance de nos travaux, nous pouvons poursuivre nos politiques de recherche, investissement et recrutement, pour donner à la France de vrais atouts dans la révolution du Cloud ».


Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle Nu@ge 25 jan 2012

Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium français privé-public. Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques maîtrisées. L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et adaptées aux réglementations. Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles. Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie). Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur 2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions restants à la charge des membres du consortium. En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017. Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement énergétique en région parisienne. Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.


Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn» Econocom utilise le datacenter Marilyn Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011. Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de bâtiments extérieurs au datacenter. Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients.


Cloud : la coentreprise Andromède attend toujours son Persée

© Pascal Guittet Comme dans le mythe, le projet Andromède est encore attaché à son rocher. Dassault Systèmes a claqué la porte, provoquant un nouveau retard pour le lancement opérationnel de ce projet de cloud computing "made in France" financé par les investissements d’avenir. Le coup de sang de Dassault Systèmes, qui a décidé de quitter le consortium Andromède en cours de constitution, avec l’État, Orange et Thales, n’a pas entamé, au moins officiellement, la détermination des deux autres associés privés de consortium. Orange et Thales "regrettent la décision de Dassault Systèmes de se retirer du projet Andromède quelques semaines avant son démarrage opérationnel. Nous avons toujours la volonté de créer un grand acteur de l’infrastructure de cloud computing français et européen." L’ambition d’Andromède est grande : créer une entreprise capable de rivaliser avec les Google, Amazon et autres IBM. L’État, via les investissements d’avenir, doit entrer au capital en apportant 135 millions d’euros, les trois autres partenaires à hauteur de 60 millions d’euros chacun. Malheureusement, le projet patine. Dès septembre 2010, Thales, Orange et Dassault Systèmes s’étaient portés candidats. Il aura fallu une grosse année pour boucler les négociations, avec une date de création effective au 2 novembre 2011. Or, d'après les déclarations des partenaires, le retrait de Dassault Systèmes est intervenu quelques semaines avant le lancement. Un départ qui n'a donc découragé personne. Thierry Breton, PDG de la société de services Atos, a indiqué dans un entretien sur BFM Business que "si l’État souhaite que nous soyons présents, nous serons prêts à discuter. Le cloud computing est un sujet important dans tous les pays dans lesquels nous opérons. Par exemple, à Hong Kong, nous opérons en cloud computing certaines activités des autorités de Hong Kong. Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas en France."


Etrange omerta sur le projet Reste qu’Andromède reste un sujet suffisamment brûlant pour pousser tous les acteurs à la prudence. En dehors du communiqué officiel, ni Orange, ni le cabinet du Premier ministre, ni Dassault Systèmes, ni Thales n’ont voulu aborder le sujet d’Andromède. Tout le monde est suspendu au "point d’étape" que doit réaliser Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique. La question de l’intérêt de créer un consortium avec l’État de grandes entreprises déjà engagées dans le cloud computing, aux intérêts pas forcément toujours convergents, reste posée. Pour certains, la présence étatique se justifie pourtant. Pour Claude Biton, président de CBC Développement, un éditeur de logiciels de la relation client en mode hébergé, "il est normal que l’État mette son nez dans le cloud computing, qui n’est pas uniquement une affaire privée. Il y a une dimension de sécurité du territoire. Il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas utiliser n’importe quelle clef de chiffrement et que l’on doit déposer les clefs au ministère de l’Intérieur." De même, Claude Biton n’est pas choqué par les aides apportées par l’État, alors que son entreprise n’en bénéficie pas. "On trouve normal d’aider le développement de la fibre optique en dehors de centres urbains. Le développement des datacenters n’est pas non plus neutre vis-à-vis de l’aménagement du territoire." D’autres initiatives en route La société de services Cheops Technology n’est pas non plus concernée par les investissements d’avenir. "Les dossiers de demande sont très lourds à remplir, explique Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops. Il y a beaucoup de formalisme et cela demande beaucoup de temps. Nous sommes une entreprise de taille intermédiaire (ETI) et nous mobilisions nos forces sur notre croissance". Cheops dispose de son propre datacenter, à proximité de Bordeaux, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander que les données soient hébergées en France, avec un contrat de droit français. En revanche, Nicolas Leroy-Fleuriot ne voit pas de problème à utiliser des logiciels d’éditeurs américains. La mise au point de logiciels français, capables de remplacer ceux de Microsoft ou de VMware, est pourtant l’ambition du projet Nuage, l’un des cinq retenus suite au premier appel à projets dans le domaine du cloud computing. Il est porté par sept PME et le laboratoire LIP6, avec la société de services Non Stop Systems en tête de file. L’objectif est de construire d’abord un démonstrateur avec un datacenter modulaire à haute efficacité énergétique, puis de commercialiser les produits au début de l’année 2014. Une cinquantaine d’emplois devraient être créés, pour un investissement de cinq millions pour l’État et de dix millions pour les différents partenaires. Les sommes sont modestes, "mais sans la subvention de l’État, qui vise un retour sur investissement par le versement de royalties pendant six ans, nous n’aurions pas pu monter ce projet", argumente Nicolas Aubé, président de fournisseur d’accès Celeste. Deux projets sont menés par de grandes entreprises : la plate-forme d’ingénierie logicielle CloudForce par Orange Labs et l’infrastructure logicielle Magellan par Bull. Deux sociétés tout à fait capables de développer et d’innover sans aide de l’État, mais qui entraînent avec elles des PME.


Moins ambitieux, plus précis, les cinq projets de cloud computing sont plutôt d’ordre tactique et ont de bonnes chances de déboucher sur des produits. Mais pas de quoi faire trembler Google !


Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Crédit Photo: D.R Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par 7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur Nuage. Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie. Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français. Open Source et datacenter pilote


Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs. Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.


Cloud hexagonal : le projet Nuage se dévoile un peu plus On en sait aujourd'hui un peu plus sur le projet Nuage, récemment choisi par l'Etat avec 4 autres projets de cloud computing dans le cadre du programme d'investissement d'avenir et qui à ce titre percevra donc une partie des 19 M€ alloués aux cinq projets retenus. Piloté par Non Stop Systems, un spécialiste français des solutions de haute disponibilité, le projet Nuage réunit en fait sept PME françaises (Non Stop Systems, l'opérateur Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) ainsi que deux équipes du laboratoire de recherche LIP6 (Laboratoire d'informatique de Paris 6, depuis rebaptisée Université Pierre et Marie Curie). Dans un communiqué, l'opérateur Celestre explique que le consortium Nuage s'est formé au début de l'année 2011. "Sa vision est de créer un cloud ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie", explique le communiqué. Aucune précision n'est pour l'instant apportée sur les technologies qui seront utilisées, pas plus que sur les dates de lancement d'une éventuelle offre. Le projet représente selon ses participants un investissement de recherche de 10 millions d'euros sur 2 ans (dont sans doute près d'un quart à un tiers financés par les fonds du grand emprunt).


Nicolas Aubé, CELESTE : le marché de proximité est l’avenir des Data Centers janvier 2012 par Marc Jacob CELESTE a inauguré son Data Center Marilyn en octobre dernier. Ce site de 500 m² se caractérise par des technologies innovantes comme sa construction en silo, son système de refroidissement par air, son système de reprise d’énergie sans batterie, ni climatisation… Déjà rempli au tiers de sa capacité, il rencontre un franc succès auprès des PME de la région Ile-de-France. Pour Nicolas Aubé, son Directeur Général, l’avenir des Data Centers s’inscrira dans un marché de proximité.

Marilyn, le Data Center de CELESTE, a ouvert ses portes en octobre 2011. Situé sur le pôle technologique de la Cité Descartes (77), ce Data Center vertical de 500m² unique au monde est construit en silo avec un système de caillebotis qui permet de refroidir par la circulation de l’air extérieur les baies de serveurs. Il est constitué de deux tours de cinq étages, chacune offrant une emprise foncière de moindre importance. Cette conception réduit l’utilisation de la climatisation à environ 20% du temps de fonctionnement annuel, dont 5% à plein régime et 15% à régime partiel. D’ailleurs, depuis l’ouverture officielle en octobre, la climatisation n’a pas encore été utilisée, confirme Nicolas Aubé. De plus, Marilyn utilise l’air chaud pulsé par les serveurs pour chauffer les bureaux de l’entreprise situés à proximité. Autre originalité, le système breveté de reprise d’énergie conçu à l’aide de deux roues qui tournent en utilisant l’énergie cinétique. Pour éviter les frottements, de l’hélium est injecté. Ce système permet de


s’affranchir des batteries et de la climatisation. Le site est conçu de façon sécurisée à plusieurs niveaux : une grille extérieure, des systèmes de détection d’intrusion, un gardiennage, des contrôles d’accès à l’aide de carte et de biométrie… Dans sa démarche, CELESTE a été soutenu par Oséo, mais aussi par le département de la Seine-et-Marne, en particulier pour la communication.

Aujourd’hui, précise Nicolas Aubé, « notre Data Center est rempli à 30% comme nous l’avions prévu dans notre plan de développement. Nous pensons que les 500 m² seront totalement occupés d’ici à 2013. Nous avons, à ce jour, comme clients un établissement financier, qui occupe tout un étage, et surtout des PME, qui disposent d’un espace dédié pouvant aller d’1/3 de baie à une baie entière. Ces PME, dont certaines font partie de nos clients historiques, bénéficient d’une interconnexion à très haut débit (Fibre 1 Giga) entre leur établissement et notre Data Center. Ainsi, ils sont connectés avec un quasi-réseau local. »

Nicolas Aubé


Nicolas Aubé estime que dans une dizaine à une vingtaine d’année, l’informatique sera « dans le nuage » et donc dans les Data Centers. Ainsi, les sociétés pourront soit mettre toutes leurs données dans le Cloud, soit uniquement les répliquer. Par la suite, même les postes de travail seront externalisés. Les utilisateurs n’auront plus que des interfaces d’accès, de type tablettes, dans l’entreprise, directement liées au réseau et au cloud. Toutefois, Nicolas Aubé conseille d’éviter de mettre toutes ses données sur Internet… D’ailleurs, il estime que les entreprises utiliseront plutôt des Cloud privés hébergés dans des Data Centers de proximité de taille moyenne. En effet, pour lui, le marché des Data Centers est local. Ils doivent être implantés dans des parcs d’activités ou proches de zones commerciales afin de donner un accès rapide aux entreprises.

Le système de refroidissement par air Projet « Nu@ge » : vers un Cloud à la française CELESTE participe également au projet « Nu@ge », soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique. Ce consortium, formé début 2011, représente un investissement total en recherche et développement de 10 millions d’euros sur 2 ans. L’objectif de ce projet open source est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français et hébergé dans des Data Centers écologiques, et faiblement consommateurs d’énergie. Porté par 7 entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, CELESTE, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires français (LIP6, équipes Regal et Phare, de l’Université Pierre et Marie Curie), le projet « Nu@ge » réunit des acteurs d’horizons divers : réseaux, systèmes, Data Centers, stockage… Dans ce projet, CELESTE aura en charge la conception d’un Data Center modulaire et écoefficient. Pour ce faire, Nicolas Aubé souhaite réaliser un Data Center qui reposera sur sa technologie en silo, son système de refroidissement par air et son système de reprise d’énergie. Bien sûr, sa structure ne sera pas en béton, mais dans un autre matériau plus léger, comme le bois, le métal … Rien n’est encore décidé à ce jour. Ce Data Center modulaire sera


fabriqué en 6 mois, mais avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn. Le premier pilote devrait voir le jour en 2013 sur un terrain situé à proximité du Data Center Marilyn.


Cloud et révolution verte Internet est souvent perçu comme virtuel. Or Internet, c’est avant tout la mise en relation de serveurs et d’ordinateurs ou de ressources informatiques via des routes appelées réseaux. Si les usages numériques devant révolutionner l’utilisation des transports restent encore marginaux, les tendances du Cloud laissent quant à eux présager une nouvelle dynamique vers l’Internet Vert. Écrit par

Frédérique Dofing La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendezvous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage. Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose… - Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger.


En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique Dofing


CELESTE fête ses 10 ans avec une croissance à 30% Métiers - Business - Rédigé le lundi 19 décembre 2011 - Frédéric Mazué En 10 ans, le fournisseur d’accès Internet pour les entreprises CELESTE est devenu un opérateur reconnu sur le marché du Très Haut Débit. Doté d’un réseau de fibre optique et d’un datacenter Haute Densité, la stratégie d’innovation et de qualité de service paie : les entreprises font le choix des services haute disponibilité et innovants. Il y a tout juste une décennie, Nicolas Aubé, diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts, créait CELESTE avec une idée simple : donner le meilleur de l’Internet aux PME souvent délaissées par les opérateurs historiques. Déclinée en positionnement, les fondamentaux de l’entreprise ont été posés : Innovation et Qualité de service. La qualité de service se traduit par des offres techniquement avancées et un accompagnement humain des clients à toutes les étapes de leurs projets. L’innovation a pris forme avec un département de R&D dédié et une reconnaissance par de nombreux labels et reconnaissances : labellisations JEI puis Oseo Excellence, Entreprises des Pôles Systematics, prix PM UP… Peu à peu, l’opérateur s’est doté d’une infrastructure Haute Disponibilité : cœur de réseau d’une capacité de 160 Gigabits, réseau de fibre optique de 4 000 kilomètres (en cours de déploiement sur 25 agglomérations) et datacenter écologique haute densité. Cette infrastructure permet de proposer des services uniques sur le marché comme la connexion Fibre optique 1 giga, soit 1 000 mégabits/s. De nombreuses offres sont d’ailleurs en préparation pour 2012 dans le domaine du Cloud : machines virtuelles, sauvegarde, clusters, hébergement… Aujourd’hui l’entreprise compte 40 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros pour 2011, soit une croissance de 30%. D’ailleurs, depuis 5 ans, la croissance de CELESTE est de l'ordre de 30% par an, avec une rentabilité toujours maintenue. 2 000 clients entreprises font confiance à ce Fournisseur d’Accès. Les perspectives d’évolution de la société s’avèrent encore très optimistes pour les années à venir entre lancement de nouvelles solutions, projets de croissance externe ou encore nouvelle approche commerciale des grands comptes. Nicolas Aubé, président-fondateur, souhaite d’ailleurs renforcer le positionnement de CELESTE

comme l’opérateur de référence des entreprises : « Le temps réel, c'est la nouvelle révolution industrielle. Les entreprises sont interconnectées, elles dépendent de leur réseau. Demain, les standards du marché seront la fibre optique à 1 Gb/s et l'informatique dans les nuages. C'est la vision initiale de CELESTE qui est en train de se réaliser.»





Fournisseur d'accès Internet pour les entreprises, CELESTE propose des solutions Haut Débit et Haute Disponibilité partout en France. CELESTE a retenu les UBT 625 à accu cinétique pour assurer le secours d’énergie de Marilyn, son nouveau centre informatique haute densité et écologique au coeur du Grand Paris. Pour le datacenter « Marilyn », CELESTE propose une démarche innovante et efficace pour améliorer le rendement global du datacenter et réduire son P.U.E. (Power Usage Effectiveness). Les choix technologiques de CELESTE pour réduire la consommation électrique : • Conception architecturale innovante afinde refroidir un datacenter haute-densité en « tout air » : pas de production d'eau glacée • Utilisation de l'air ambiant (« freecooling ») 95% de l'année • Recyclage de la chaleur dégagée par les machines pour chauffer des bureaux • Facturation de la consommation électrique de chaque alimentation pour chaque client. • Une consommation électrique optimisée La consommation électrique cible du datacenter « Marilyn » de CELESTE est un P.U.E. de 1,3. Sur la moyenne des sites existants en France le PUE est de 2,5, d'après de récentes études. Les nouveaux projets aujourd'hui ciblent des ratios de 1,8 voire 1,6. Une récente étude aux USA a montré des disparités sur ce ratio entre 1,34 et 3, pour des datacenters en fonctionnement. Avec un PUE de 1,3, CELESTE ambitionne donc d'avoir un rendement énergétique très élevé et PILLER est fier d’avoir été retenu pour participer à ce challenge.


Marilyn, le premier datacenter écologique à haute densité l'opérateur Céleste a récemment inauguré le premier centre de données informatique entièrement écologique et à haute densité.

© CELESTE / enia architectes L’opérateur haut débit dédié aux entreprise Céleste a inauguré le 24 novembre 2011 le premier datacenter écologique à haute densité du monde. Baptisé Marilyn,cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Cette dernière assure une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. En tout, 200 baies de serveur, de 10 kVA par baie maximum, sont ainsi hébergés en première phase sur une surface de 600 m². Le datacenter fonctionne grâce à un système de refroidissement grâce à l'utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveurs appelé «free-cooling». Ces salles aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Il afficherait un rendement énergétique effective (power usage effectiveness dit PUE) de 1,3, un des plus bas du monde.


Celeste inaugure le 1er data-center écologique en Seine-et-Marne

Doc Celeste - datacenter Marilyn Inauguration. La société Celeste, un fournisseur d’accès internet à haut-débit, a inauguré aujourd'hui à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), le premier datacenter écologique haute densité au monde. Appelé Marilyn, cet équipement a été construit suivant un concept, imaginé par Nicolas Aubé, président de Celeste, en partenariat le cabinet d’architecture Enia, et qui permet de réduire la consommation énergétique de 35 % par rapport à des sites traditionnels. Son principe repose sur un refroidissement du bâtiment, construit de façon verticale, grâce à l’air ambiant. Il a fallu un an d’études et de simulation avec le cabinet Enia pour valider les modes de refroidissement. « Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid, quand la température est inférieure à 23°C, soit 80 % du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste », précise un communiqué de la société. Après une année de construction et trois semaines d’essais industriels, les tests ont permis de valider le concept qui a fait l’objet d’un brevet international. « Les tests ont permis de démontrer que, avec des capacités électriques et thermiques à 100 % et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes », détaille le communiqué. Sur cinq étages, Marylin propose une superficie de 600 m² accueillant 8 000 serveurs. Sa réalisation a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, selon Frédérique Dofing, Directrice Générale associée de Celeste. L’entreprise a réalisé 5,159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en progression de 27% par rapport à l’exercice précédent. A lire également : Marilyn : le 1° datacenter écologique haute densité au monde


« 30000 étudiants à Descartes, un atout pour recruter » NICOLAS AUBÉ chef d’entreprise à Champs-sur-Marne

Champs-sur-Marne, cité descartes. Nicolas Aubé est le président de Céleste, un fournisseur d’accès Internet haut débit à destination des PME. Le data centerde l’entreprise sera inauguré jeudi.

Si, si, les patrons heureux, ça existe. A 38 ans, Nicolas Aubé se dit qu’il a bien de la chance d’avoir misé sur le marché de la fibre optique. Le président de l’entreprise Céleste, un fournisseur d’accès Internet haut débit pour les PME basé à Champs-sur-Marne, enregistre une croissance annuelle de 30%. Il recrute même actuellement une dizaine de salariés à des postes de techniciens, commerciaux et administratifs. Voici son secret. « J’étais étudiant à l’Ecole des ponts et chaussées à Paris. Cette dernière a déménagé à Champs. J’ai alors découvert la cité Descartes, sa qualité de vie, ses 30000 étudiants, autant d’atouts pour recruter. » Mais Nicolas Aubé reconnaît qu’en plus d’être sur un créneau porteur il est « aidé par le dynamisme de la Seine-et-Marne ». « J’ai créé Céleste il y a dix ans à la pépinière d’entreprises de la cité Descartes avec aucun salarié. Puis, j’ai embauché deux ou trois personnes. Céleste compte aujourd’hui 35 collaborateurs et 2000 clients dans l’Hexagone, dont la moitié en Ile-de-France. Et maintenant, avec notre data center écologique, Marilyn, qui sera inauguré jeudi, nous devenons en plus un espace d’hébergement de données. Seule ombre au tableau : nous manquons encore de candidats ingénieurs et techniciens dans le domaine des réseaux. Pourtant, chez nous, il n’y a que des contrats à durée indéterminée. »


Le Cloud Computing : Révolution informatique ou marketing pur ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce unconcept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters.

Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.



L’opérateur Celeste met en service un datacenter écologique haute densité

Datacenter Marilyn - Celeste Selon ses initiateurs, il s’agirait tout simplement du premier « datacenter écologique haute densité au monde ». Dans un communiqué diffusé ce matin, l’opérateur CELESTE (internet haut débit pour les entreprises) a officialisé la mise en service, depuis octobre, d’un nouveau centre données informatiques à Champs-sur-Marne (77). Baptisé Marilyn, cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité et de haute densité. Sa durabilité repose sur la mise au point d’un concept novateur de refroidissement par l’air ambiant. Un système de refroidissement breveté En pratique, ce système breveté - développé par le cabinet d’architecte Enia - adapte le refroidissement du datacenter en fonction de la météo. « En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l’air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste » explique l’opérateur dans un communiqué. Un an après sa construction et trois semaines après sa mise en service, le Marilyn aurait déjà démontré sa validité environnementale. Selon Celeste et Enia, le datacenter consommerait ainsi 35% de moins qu’un équipement traditionnel et afficherait un PUE de 1,3. Son inauguration officielle est prévue le 24 novembre.


Insolite : Marylin, le Datacenter écologique . Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. En règle générale quand on parle de DataCenter, on s'imagine une immense ferme de serveurs, vorace en énergie et bien aussi insolite qu'il y paraisse, Marylin, un DataCenter de dernière génération se veut vert de chez Vert. Après des essais industriels concluants, le modèle de refroidissement par l’air ambiant est validé avec une charge à 1 MW. Depuis octobre, ce centre de données informatiques accueille les clients entreprises de l’opérateur CELESTE. L’inauguration officielle est prévue le 24 novembre.

Les datacenters actuels souvent vétustes ne répondent pas aux besoins de puissance de la nouvelle génération de serveurs et du Cloud Computing. C’est pourquoi le fournisseur d’accès Internet CELESTE a décidé de construire son propre datacenter répondant aux exigences de haute disponibilité et haute densité. Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants : piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement. Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de CELESTE.


Après une année de construction et 3 semaines d’essais industriels, le pari est gagné. Les tests ont permis de démontrer que : avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq étages. La conception TIER IV a quant à elle était validée par des tests de haute disponibilité sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement…. Ainsi, le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un des plus bas du monde. De plus, Marilyn est le premier datacenter haute densité en France, avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable du Grand Paris. Si le datacenter accueille les clients de CELESTE depuis début octobre, il sera officiellement inauguré le 24 novembre, sous le haut patronage de Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du Grand Paris.





Marilyn Data Centre Uses Vertical Air Cooling September 6, 2011 by Rénald Boulestin Vertical air cooling improved French designers’ energy efficiency – and inspired the name of their data centre Celeste, a French high-speed Internet access provider, is to launch its power-efficient Marilyn data centre at the end of September, featuring vertical air cooling and an innovative flywheel-based UPS system. The data centre took only ten months to build, according to Celeste chief executive Nicolas Aubé. As of February the 200-bay, 900-square-metre data centre was still at the concept stage, he said. Power backup Located in the Île-de-France region near the A4 motorway, Marilyn has already attracted the interest of banks, hosting companies and other IT services firms, Aubé said.

Celeste’s Marilyn data centre is so-called because it is designed to use a vertical flow of air, through several storeys (it looks like five floors on diagrams we have seen). Instead of solid floors, it has a series of metal grilles, which reminded Celeste’s staff of the iconic picture of Marilyn Monroe from the film The Seven Year Itch (a version of which is shown here). Vertical hot and cold aisles are formed by partitions on each storey According to the Silicon.fr, when the outside air temperature is less than 23C (80 percent of the time), it uses free air cooling with no refrigeration. Some refrigeration is used if the outside temperature rises, until at 35C or above, all the air is recycled and air conditioning is used. This also happens if the air is very dry.

Celeste is promising “100 percent” availability (more precisely, 99.995 percent) for Marilyn, with backup features including a generator that will take over for the entire data centre in the event of a power failure.


The generator is apparently a late addition to the scheme – in October 2010 Aubé told IT journal ITespresso that the data centre wouldn’t include a generator because its high-availability needs were met with the existing power infrastructure. The 99.995 percent availability rate is supported by supports backup features such as hot-swappable hardware and redundant computing infrastructure and electrical circuits. The redundant systems mean components can be replaced on the fly, so that maintenance can be carried out with no downtime. Fresh-air cooling

Marilyn has a PUE efficiency rating of 1.3, meaning 2.31 MW out of 3 MW will be directly usable by the IT equipment. That’s in line with other “green” data centres, such as a Hemel Hempstead facility opened by Gyron in July, which claimed a PUE of between 1.2 and 1.3. The industry average PUE is 2.5, according to Gyron. For power backup, the data centre uses an unusual feature – two flywheel-powered UPS systems, which take over in the event of a power failure until the generator comes online. These UPS systems, which have only become feasible for data centres in recent years, allow Marilyn to dispense with lead batteries. Marilyn is scheduled to open for business on 26 September. A study published in August found that data centre power use has grown significantly less than predicted over the past few years, largely due to the 2008 economic crisis. The study, carried out by a consulting professor at Stanford University, found that electricity used by data centres worldwide increased by about 56 percent from 2005 to 2010. This might seem a big increase, but experts had predicted energy use would double over this period. In the US data centre electricity use grew by about 36 percent, according to Koomey’s figures. This report is translated and extended from an article by Rénald Boulestin, Silicon France. Editing by Peter Judge and Matthe Broersma.



Les ordinateurs utilisés comme chaudière Des bureaux du parc d’activités Paris-Val-d’Europe vont être chauffés grâce à la chaleur dégagée par les serveurs informatiques. Une expérience inédite. Jila Varoquier | Publié le 19.09.2011, 07h00

Qui aurait cru que des PC pourraient un jour chauffer les bâtiments d’un quartier entier? Mais au royaume de Disney, tout est possible. Avant le début de l’hiver 2011, au sein du parc d’activités Paris-Val-d’Europe, à Serris, deux bureaux d’activités seront chauffés grâce à la chaleur dégagée par les ordinateurs. Plus précisément, par les systèmes qui permettent de les refroidir. Conçu par l’entreprise Dalkia, en partenariat avec Euro Disney, le développeur du secteur, ce système consiste à récupérer la chaleur dégagée par un data center, lieu abritant les puissants serveurs informatiques des entreprises. En effet, chacune de ces machines dégage un filet d’air à environ 35°C. A plusieurs dans une même pièce, comme c’est le cas dans un data center, la température grimpe vite. Pour éviter la surchauffe, il faut donc refroidir par des systèmes qui eux aussi dégagent de la chaleur. « C’est celle-ci que nous utilisons pour notre réseau de chauffage urbain. Chauffée à 55°C, l’eau est ensuite distribuée par des tuyaux enfouis en sous-sol dans les différents bâtiments, avant de revenir de nouveau refroidir le data center », explique Christophe Hoizey, directeur du projet chez Dalkia. A terme, c’est l’ensemble du parc d’activités, soit 600000 m2 de bâtiments, qui bénéficiera de cette technologie innovante. Ce qui permettra d’éviter l’émission de 5400 t de C02 par an.


Un peu plus loin, à Lognes, l’entreprise Céleste s’apprête à inaugurer, début octobre, un data center écolo. Cette fois, c’est l’air chaud rejeté par les ordinateurs qui sera directement réutilisé à travers des colonnes verticales pour chauffer 800 m2 de bureaux. « Nous pouvons maintenir la température de nos bureaux entre 19 et 20°C grâce à la chaleur récupérée. Même lorsqu’il fait - 7°C, à l’extérieur », assure Nicolas Aubé, président de Céleste. Là encore, avec seulement 20% de chaleur réutilisée, la marge de développement est importante. « Nous menons une étude pour raccorder un hôtel d’entreprises en construction. Mais malheureusement, au-delà de 800 m de distance, les coûts en câble sont trop lourds », poursuit le président. Les recherches dans ce domaine n’en sont qu’à leur balbutiement. Euro Disney a déjà pensé à chauffer une piscine à proximité. Céleste avait un temps envisagé la construction d’une serre. L’enjeu environnemental est important. Un data center de 10000 m2 consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne de 50000 habitants. D’après une étude de Greenpeace, ces centres consommeraient 2% de l’électricité globale de la planète, avec une croissance de 12% par an. D’où l’intérêt de trouver des solutions pour recycler une partie de l’énergie aspirée par ces machines.


Marilyn vise un PUE de 1,3 Par Frédéric Bordage - 12/09/2011

Après 10 mois de travaux, la construction du datacenter Marilyn de CELESTE s’achève pour une mise en service fin septembre. Cette architecture Tiers 4 garantit une disponibilité de 100 % de l’alimentation électrique et du maintien de la température. Elle repose notamment sur une double chaîne électrique avec arrivée ERDF de 3 Mwatts, deux transformateurs HT 20 000 Volts, 2 locaux BT avec des tableaux avec niveaux de services “3 3 3” pour effectuer maintenance, changement de pièce ou upgrade à chaud, 2 onduleurs avec volant d’inertie qui évitent ainsi de refroidir des batteries, une distribution électrique doublée pour chaque baie et un groupe électrogène dimensionné pour reprendre l’intégralité de la puissance du centre. Malgré un haut niveau de disponibilité, Celeste vise un PUE (Power Usage Effectivness) très bas de 1,3. Pour atteindre cet objectif, la petite superficie (900 m2) est refroidie par l’air extérieur grâce à une architecture astucieuse. Aménagées sur cinq niveaux, les salles serveurs profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques lié à cet empilement. Tant que la température extérieure ne dépasse pas 20 degrés (80 % du temps), les baies de serveurs sont refroidies par l’air extérieur. Au delà, la climatisation traditionnelle (CRAC) prend le relais. 6 GWh, 540 tCO2 économisés chaque année. Les gains liés au refroidissement naturel sont estimés à près de 35 % de la facture électrique totale, soit une économie d’environ 6 GWh par an. Cette quantité d’énergie représente l’équivalent de la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150.000 m2 et permet d’éviter le rejet de 540 tonnes d’ équivalent CO2 dans l’atmosphère.


INFRA

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reportage

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Depuis l’autoroute A4, en région parisienne, on aperçoit un immeuble en construction avec un panneau annonçant un datacenter. Le futur datacenter CELESTE balaie tous les principes du genre, et multiplie les innovations : tout en hauteur, avec refroidissement par air, et basé sur la fibre optique ! Démarrage prévu pour le 22 septembre.

CELESTE:

> Maquette du datacenter

naissance d’un Datacenter vertical

CELESTE est d’abord un opérateur spécialiste de la fibre optique depuis 10 ans et compte 2000 clients. La région de Marnela-Vallée dispose d’un vaste potentiel, humain, économique. L’opérateur était présent dans 4 datacenters. Et mécontent de leurs prestations : “la densité était insuffisante : on nous limite à 1 Kw par baie, c’est la moyenne de ce qui est offert. Et c’est un marché Nicolas Aubé, fermé ! On a donc décidé de créer CELESTE notre propre datacenter”, explique Nicolas Aube, Président de CELESTE. Par ailleurs, il y avait une demande croissante des clients de l’opérateur de disposer de baies serveurs.

Répondant au doux nom de Marilyn, ce nouveau datacenter, de conception Tier IV, démarre le 15 aout, après quelques semaines de test, il s’ouvre à la clientèle le 22 septembre.

Jusqu’à 10 Go “On a fait le choix de n’avoir que de la fibre optique : les clients demandent des débits élevés, de 1 à 10 Go, cela devient quasiment obligatoire de passer à la fibre. Je ne sais pas si c’est unique, mais en tout cas, je ne connais pas d’autre datacenter en fibre optique”, continue N. Aube. La seconde originalité du datacenter sera sa verticalité : il est composé de deux tours de 5 étages, chaque étage contenant les baies. Surface totale : 600 m2, avec 100

IMAGES DE LA CONSTRUCTION

baies par tour, soit 200 au total, et une puissance cumulée de 1Mégawatt. Chaque baie consommera 10 Kw maxi.

Refroidissement sans eau L’innovation principale consiste dans la construction verticale du bâtiment et surtout sur le principe de refroidissement des baies, en “free-cooling” total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur, au lieu d’un réseau d'eau glacée, comme dans les autres datacenters. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée, insistent les dirigeants. Par ailleurs, Le rendement énergétique (PUE) de Marilyn est de 1,3 soit un des plus bas : “Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un data-center traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m2”, commente Nicolas Aube. Enfin, un avantage supplémentaire de la disposition verticale, c’est la limitation des besoins de surface au sol et selon les dirigeants de Céleste “le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.” La clientèle de Céleste comprend de nombreuses PME, elles pourront disposer de tiers de baies. Il pourra y avoir ainsi 300 clients, sur une tour, se partageant ses 100 baies. L’investissement atteint 7 Millions d’euros, mais l’entreprise voit loin : le terrain voisin lui appartient, avec la possibilité d’y construire 4 nouvelles tours ! Il y a fort à parier que ce site pilote sera imité dans de nombreuses villes. ■ Jean Kaminsky

SL23 - D2 13jul SOLUTIONS IT & LOGICIELS • 2 • n°23 - septembre 2011 SL23_INFRA-CELESTE_D2


















































Recrutements en vue chez Céleste pour la rentrée L’opérateur Celeste cherche des spécialistes du raccordement optique, notamment, pour raccorder ses clients à son réseau 1 Gbit/s. Le 30 août 2012 par Christophe Lagane 0

L’opérateur et hébergeur d’entreprise Celeste poursuit ses développements. Et prévoit une projection de croissance de plus de 30 % pour 2012. « Ce sont avant tout les choix du déploiement d’un réseau en fibre optique 1 giga et du cloud écologique qui s’avèrent les plus payants », précise l’entreprise située en région parisienne (Champs-sur-Marne).

Réseau 1 Gbit/s et datacenter vert Celeste poursuit le déploiement d’une boucle optique de 1 Gbit/s sur les principales villes françaises. Une infrastructure suffisamment dimensionnée pour adresser l’ensemble des besoins des entreprises aujourd’hui. Début 2011, l’opérateur complétait son nouveau réseau en ouvrant Marilyn, un datacenter vert qui plus est. Des investissements et une stratégie qui ont accéléré l’acquisition de clients, essentiellement des PME qui, à leur tour, expriment des besoins de bande passante et se tournent vers le cloud computing pour assurer leurs développements, au moins sur les 10 prochaines années.

Une douzaine de postes à pourvoir Pour répondre à la hausse des besoins, Celeste poursuit ses recrutements, qui n’ont cessé tout au long de 2011 et 2012. Une douzaine de postes sont à pourvoir dès septembre. Des profils techniques (experts Cisco et Linux, administrateurs systèmes et réseaux, chefs de projet réseaux), commerciaux (ingénieurs commerciaux ou responsables opérationnels) mais aussi propres au raccordement fibre optique (dessinateur projeteur et chefs de travaux) pour répondre aux projets de raccordements des entreprises. On trouvera les détails des postes sur cette page. Celeste précise qu’il préfère recruter en direct « afin de valider ses critères de motivation et d’expérience qui lui permettent de s’entourer de collaborateurs passionnés ». En retour, l’opérateur ne propose que des CDI, gage d’implication réciproque dans la confiance qu’il accorde à ses salariés. Celeste compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Crédit photo © Celeste



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