MediaKit Marilyn 16/04/2013

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Marilyn Le datacenter ĂŠcologique haute densitĂŠ


Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.


L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu ! Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


UP' LE MAGAZINE DE L'INNOVATION, DE L'OPEN INNOVATION ET DE L'ÉCONOMIE CRÉATIVE

France : terre d'accueil du Cloud Computing Publié le lundi 25 mars 2013 23:03 Écrit par Fabienne Marion

Le Cloud Computing est principalement américain aujourd'hui. Les leaders de ce marché naissant sont outre-Atlantique. Or c'est probablement l'avenir de l'informatique : consommation de ressources à l'usage, à distance. Les particuliers et les entreprises sont en train de migrer leurs données dans le cloud. Cette révolution de l'informatique se fera-t-elle au détriment des entreprises françaises ou européennes ? Pas si sûr : la France a des atouts qui lui permettront peutêtre de faire naître des champions du Cloud Computing. Selon la définition du National Institute of Standards ans Technology / NIST, le Cloud computing est l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables. Le mot cloud correspond à l'image généralement utilisée dans le monde informatique pour symboliser le réseau internet. En France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients, dont les serveurs à distance servent à traiter ou stocker l'information.


Nicolas Aubé est polytechnicien et diplômé de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Il débute sa carrière chez Suez à Buenos Aires où il aura la responsabilité du déploiement d'un réseau de mesure de la concession d'eau. Les flux le passionnent. Il sera du lancement de l'ADSL chez France Telecom, avant de créer en 2001 sa propre société, Céleste, pour fournir le haut débit aux PME françaises. En 2011, il dépose le brevet "MARYLIN"pour un modèle de Datacenters écologiques et haute densité. Il participe au projet nuage, soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique, projet de recherche collaboratif pour un Cloud Computing écologique et réparti en France. A ce titre, il nous communique cinq atouts de cette innovation technologique, à la fois pour les entreprises et les particuliers. L'énergie L'énergie électrique est la seule variable du Cloud Computing. Les infrastructures techniques et informatiques sont fixes, elles représentent de l'investissement que les hébergeurs vont mutualiser et mettre à disposition de leurs clients. L'ingénierie logicielle et la bonne gestion des ressources permettront d'optimiser ces coûts. Il reste que ce sont des coûts fixes, même si l'investissement sera lissé grâce à la modularité des datacenters et des équipements. La seule différence entre un pic de consommation informatique et un creux, c'est la consommation d'électricité. Elle est utilisée pour alimenter les ordinateurs, et pour les refroidir. Or la France dispose d'un coût de l'électricité plutôt bas, grâce au parc nucléaire. Avoir leurs datacenters en France donne donc un avantage structurant pour les hébergeurs. Le climat L'énergie utilisée pour faire fonctionner les ordinateurs est transformée en chaleur par l'effet Joule. L'évacuation de cette chaleur est une des tâches les plus coûteuses pour les exploitants de datacenters. Il est moins efficace d'implanter un datacenter en Californie qu'au centre de la France, toutes choses étant égales par ailleurs. Le climat tempéré de la France permet d'éviter des étés trop chauds et trop consommateurs en climatisation. En particulier, le climat tempéré est idéal pour le refroidissement des datacenters par l'air ambiant, « free cooling » qui est très efficace énergétiquement.


La fibre optique Même s'il reste du travail pour fibrer toute la France, notre pays a déjà un grand nombre d'infrastructures optiques. Les réseaux de transport longue distance, datant de la « bulle Internet », début des années 2000, traversent tous la France. De nombreux opérateurs ont installé des réseaux de collecte entre les grandes villes. Les collectivités ont investi dans des dorsales optiques horizontales depuis 2005. Les départements se dotent de schémas d'aménagement numérique. L'implantation de datacenters de Cloud Computing est d'ores et déjà possible dans la plupart des villes de France. Les ingénieurs et techniciens Pas de Cloud Computing sans toute une série de corps de métier : bureaux d'études en ingénierie, concepteurs de datacenters, exploitants de centres informatiques, administrateurs systèmes, ingénieurs et techniciens réseaux, techniciens de fibre optique, chefs de projets informatiques, techniciens de support clients, d'infogérance, éditeurs de logiciels, développeurs ... La France dispose de filières d'enseignement reconnues, et de techniciens ou d'ingénieurs parmi les meilleurs du monde. On peut regretter qu'il n'y ait pas assez d'étudiants dans ces filières par rapport au nombre de postes à pourvoir aujourd'hui et demain. Alors que la situation de notre pays est un atout considérable. Pour les ingénieurs, Supinfo à Paris, l'ESIEE de Marne la Vallée ou d'Amiens sont parmi les meilleures filières de formation. Pour les Techniciens supérieurs, les IUT de Marne la Vallée, de Compiègne ou de Melun-Sénard sont les plus adaptés aux besoins de ce secteur. Mais seulement une petite vingtaine d'étudiants par an sort de ces écoles. De nouveaux métiers se créent : technicien fibre optique, conducteur de travaux ou dessinateur fibre optique,... Mais où les recruter ? Le paradoxe majeur est là : la formation en France qui, bien qu'excellente, n'est pas suffiante pour les besoins. La volonté politique L'Etat a jugé que le Cloud Computing était un « investissement d'avenir » (20 milliards d'investissements en 2012) et aide le secteur grâce à la création de nouvelles entreprises publiques/privées, ou l'aide à des projets de recherche. C'est un double défi : ne pas passer à côté de cette révolution industrielle, et faire en sorte que les données des entreprises françaises ne se délocalisent pas. Nous espérons que cette volonté publique permettra d'aider à construire une filière structurée autour de PME dynamiques et de grands groupes puissants. La France a une carte à jouer dans le Cloud Computing. D'ores et déjà, certaines PME se démarquent par des offres innovantes. L'exemple d'Orange est marquant, notamment avec sa filiale Cloudwatt; ou encore la société Numergy L'offre des leaders du marché est avancée, mais nous prenons le pari que cette avance ne sera pas déterminante. Aux hébergeurs français de relever ce défi. A propos de la société Celeste CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut-Débit et Haute-Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique hautedensité, la société propose une offre haut de gamme et innovante : Fibre 1G, Internet, VPN,téléphonie


fixe & mobile, hĂŠbergement et cloud computing. Leur mission : nous accompagner dans cette nouvelle rĂŠvolution technologique. www.celeste.fr


Céleste – Champs-sur-Marne Retrouvez ci-dessous la présentation de l'entreprise Céleste à Champs-sur-Marne. Stockage de données internet La société Céleste propose des services d'accès à Internet, d'interconnexion de sites ou de téléphonie et d'hébergement, reposant sur des connexions en fibre optique ou SDSL/EFM, garanties et sécurisées. Toutes les solutions Cloud de Céleste sont hébergées dans son datacenter Marilyn, le premier datacenter écologique et haute-densité au monde. Les datacenters produisent beaucoup de chaleur et consomment beaucoup d'énergie pour produire du froid afin de limiter la température des salles. Le projet « Marilyn » propose une démarche innovante et efficace pour réduire cette consommation électrique. Le projet "Marilyn" et la météo A Marne-la-Vallée, le climat est propice au free-cooling, refroidissement par l'air ambiant. Les températures passent par un minimum inférieur à 20°C tous les jours ; et elles dépassent 32°C seulement 2% du temps. L'humidité est moyenne, ce qui est utile pour ce mode de refroidissement. Le datacenter « Marilyn » de Céleste fonctionne à partir de registres automatiques selon différents modes dépendant de la météo. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionne en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Aménagées sur cinq niveaux, elles profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux de 150 000 m². Céleste a aussi fait le choix du refroidissement en tout air : il n'y a pas de réseau d'eau glacée. L'architecture du site permet une haute densité : 10 kVA par baie, c'est-à-dire 10 fois plus que dans un datacenter classique. Ceci réduit les coûts et offre une plus grande fiabilité : en cas de coupure de la production de froid, le site reste au maximum à la température ambiante. Outre les économies d’énergie, la disposition verticale permet une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. Cette caractéristique rend ainsi possible une implantation en milieu urbain. Du coup, le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.


Dans cet entretien, Frédérique Dofing, directrice générale, évoque ce projet innovant.


La disponibilité des serveurs exposés à la vétusté des datacenters 19/03/2013 | François Barre | Internet | Lu 106 fois

Ecrit par François Barre Ingénieur commercial Datacenter,CELESTE

LE CERCLE. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques, mais il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs pour éviter toute indisponibilité des systèmes d'information. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques : suppression des coûts des climatiseurs, des onduleurs, de la sécurité d’accès, de l’entretien de la salle, etc. Cependant, il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs. Est-il utile de rappeler que pour la plupart des entreprises le "blocage" de son système d’information signifie un arrêt complet de son activité ? Une étude récente a montré que 60 % des pannes des serveurs informatiques sont dues à des pannes provenant de l’environnement dans lequel ils sont installés : - Coupure du réseau électrique, sans reprise automatique ou suffisante par les onduleurs. - Panne des climatiseurs, transformant la salle informatique en "sauna". - Dépôt de poussière, générant des faux contacts dans les circuits des serveurs. À l’origine, beaucoup de datacenter se sont construits à partir de la réfection de bâtiments de bureaux sous prétexte qu’ils possédaient déjà une salle informatique. Cette réhabilitation a conduit à des installations initialement saines, mais qui ont rapidement atteint leurs limites de fiabilité au fur et à mesure de leur "remplissage". Au-delà d’un taux d’occupation de 70 %, il est courant de voir apparaître des aménagements qui érodent le niveau de fiabilité d’un datacenter, par exemple : - Création de salles privatives, mais avec un seul climatiseur ou sans onduleur de secours faute de place.


- Réduction du nombre d’opérations de tests et de maintenance suite à des difficultés d’accès : climatiseurs dans les salles de baies, sur les toits. - Mauvaise répartition des flux d’air de refroidissement suite à des modifications de l’agencement des salles : suppression ou ajout de cloisons. - Équipement de nouvelles salles sans dédoublement des compteurs électriques suite à des problèmes de câblage ou de place Ces modifications disparates ont non seulement entrainé une baisse de la qualité des datacenters, mais ont aussi complexifié l’exploitation au quotidien : multiplication des interventions, difficulté d’accès, absence de solution de substitution lors des interventions. D’ailleurs, il est courant de voir des opérateurs baisser les bras en annonçant la fermeture de leurs vieux datacenters. Alors que faut-il faire ? Reprendre ses serveurs. Non pas du tout. Il faut simplement garder à l’esprit que l’externalisation de serveurs est un projet qui s’inscrit dans la durée. On ne confie par ses serveurs pour 12 mois. On doit choisir un prestataire capable d’assurer un environnement de fonctionnement uniforme pour les 10 ans à venir quels que soient son taux de remplissage, l’évolution de la technologie des serveurs informatique, ses coûts de fonctionnement… un datacenter du XXIe siècle.


Le Datacenter Marylin Jeudi, 07 Mars 2013 14:26, (77) Champs-sur-Marne

Le bâtiment vu de derrière

Marilyn est un datacenter de petite taille conçu pour un milieu urbain et dont les principales caractéristiques sont la haute densité et l’écologie. Ce premier datacenter écologique haute densité a été inauguré en octobre 2012, à Champs-sur-Marne. La société Celeste, fournisseur d’accès à Internet qui déploie la fibre optique, a décidé de construire son propre datacenter avec l’aide du cabinet d’architectes Enia. Le datacenter Marylin, situé à Champs-sur-Marne (77) propose une innovation principale, qui repose sur la construction verticale du bâtiment pour réduire la consommation d’énergie. Le datacenter est refroidi en "tout-air" sans production d’eau glacée, il fonctionne en «freecooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Par ailleurs, la chaleur dégagée par les machines est recyclée pour chauffer les bureaux. Dans chacune des deux tours, les serveurs sont disposés de manière à absorber l’air frais d’un côté et évacuer l’air chaud de l’autre, grâce à des allées froides et allées chaudes isolées les unes des autres. La circulation d’air dans le bâtiment est "libre" : il n’y a pas de faux plancher, le sol est constitué de grilles du premier au dernier étage, laissant les flux d’air circuler de bas en haut. Les sommets des deux tours sont constitués de volets d’évacuation d’air chaud.


A droite : bouche de distribution d'air réchauffé par le datacenter, © Marc Boitel

La température optimale pour alimenter en froid les serveurs est comprise entre 17 et 23 degrés. Plusieurs cas de figure sont envisagés : 

Si la température extérieure est inférieure ou égale à 23 degrés (80% de l’année) : 100% des besoins d’air frais sont effectués en free-cooling La chaleur des serveurs est en partie récupérée pour chauffer les bureaux du bâtiment d’administration limitrophe via un système de ventilation. Le surplus de chaleur est évacué en toiture

Si la température est supérieure à 35 degrés (5% de l’année) : Recyclage de l’air chaud Usage d’un système de climatisation d’appoint

Si la température est comprise entre 23 et 35 degrés : Combinaison du free-cooling et des unités de climatisation

De gauche à droite : le tableau général basse tension, la centrale de traitement d'air, l'allée chaude du 4e étage. © CELESTE

Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit une économie


d’environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Ce bâtiment est une première mondiale, et brevetée par Celeste. La conception orientée développement durable permet de faire l’impasse sur tout le système de climatisation d'un datacenter classique et sur les batteries de plomb. Le choix de la fibre optique, très légère, permet également de renforcer cette approche car cette connexion permet d’alléger le bâtiment. La société, membre du consortium Nu@ge, qui vise à développer le cloud computing de demain, travaille à un concept de datacenter encore plus compact et modulaire, en containers. Le projet a le soutien du Fonds national pour la société numérique et le programme d’investissements d’avenir du Grand Emprunt.

Principales caractéristiques      

Capacité : 200 baies jusqu'à 10 kVA par baie sur 600 m² de centre informatique Alimentation mono ou triphasée, au choix Production de froid par des centrales de traitement de l'air conçues pour optimiser la consommation globale du site Protection anti-incendie avec double détection et extinction par brouillard d'eau haute pression Adduction fibre optique à de nombreux opérateurs pour un back-up de l'infrastructure des connexions PUE de 1,3

Pour découvrir virtuellement le datacenter : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nlaIInQJxug


Internet : Celeste : Fibre Marilyn, la connexion des zones blanches Posté par JerryG le 28/2/2013 14:00:00

De nombreuses zones géographiques ne peuvent être équipées en fibre optique faute de réseau ou de tarifs élevés. Pour répondre aux besoins de connexion des entreprises, CELESTE propose une solution performante et simple à mettre en place : Fibre Marilyn. Sans être éligible à la fibre, les entreprise peuvent alors bénéficier d'un débit de 100 mégabit/seconde.

Disposer de connexion très haut débit est devenu quasiment essentiel pour les entreprises. Les outils de travail et de communication, du mail à la téléphonie, reposent aujourd'hui majoritairement sur Internet. Certaines entreprises font d'ailleurs des études d'infrastructures réseaux avant de déménager. Les autres doivent se contenter des réseaux de cuivre et de fibre optique existants. Cependant, dans certains cas, les débits éligibles sont insuffisants ou les coûts des travaux de génie civil pour le raccordement au réseau de fibre trop lourds... En tant qu'opérateur pour les entreprises, CELESTE a souhaité résoudre cet écueil en proposant aux entreprises une nouvelle connexion : la Fibre Marilyn. Cette offre permet aux entreprises de bénéficier de la puissance d'une fibre 100 mégabits/seconde, sans même être éligible à la fibre. La solution consiste pour les entreprises à externaliser leurs serveurs ou partie dans le DataCenter de CELESTE appelé Marilyn. Les clients, collaborateurs ou fournisseurs de l'entreprise s'y connectent en toute sécurité et surtout bénéficient de la puissance de la fibre du datacenter. Un service de niveau 1 est intégré à l'offre pour que les interventions simples soient reléguées aux équipes techniques du fournisseur.


Avec la Fibre Marilyn, CELESTE solutionne plusieurs contraintes IT de l'entreprise : 1. performance : débit de 100 mégas garantis et symétriques 2. sécurité des données : stockées dans un centre informatique et gérées via une interconnexion privée 3. haute disponibilité des services: hébergement des serveurs dans un DataCenter professionnel haute-disponibilité, avec mise en place de backup si nécessaire Pour renforcer ce service, CELESTE peut prendre en charge le déménagement des serveurs depuis le site du client partout en France. De plus, une option d'interconnexion en VPN MPLS permet la gestion des serveurs à distance par les équipes de maintenance de l'entreprise. Cette offre est disponible à partir de 495 EUR/mois. Plus d'information : http://www.celeste.fr/fibre-marilyn


Jeudi 14 février 2013

Serveurs : résoudre le casse-tête de la salle informatique, Frédérique Dofing, Celeste

Les nouveaux usages de l’informatique se traduisent par une augmentation du nombre de serveurs de l'entreprise à caser dans la salle informatique et de la puissance électrique à souscrire. La salle n’est pas toujours adaptée en termes électriques, de réseaux et de sécurité. Mais que faire de ses serveurs ? L’alternative pour l’hébergement de serveurs est simple : aménager une salle informatique dans les locaux de l’entreprise, voire construire son propre centre informatique ou les externaliser dans un datacenter ouvert aux entreprises. Pour simplifier appelons datacenter, l’espace dédié au stockage des serveurs qu’il soit localisé au sein d’une entreprise ou qu’il soit exploité par une société spécialisée dans des bâtiments spécifiques. Pour le bon fonctionnement et la sécurisation des serveurs, le datacenter doit être 

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Alimenté par une forte puissance électrique, avec une redondance des alimentations électriques. Double adduction électrique, groupe électrogène, onduleurs seront nécessaires en cas d’exigence de haute disponibilité électrique Sécurisé tant physiquement que techniquement afin d’empêcher toute altération, destruction ou subtilisation de données ou de matériels. Climatisé ou refroidi de façon efficace pour éviter la surchauffe des matériels et conçus pour limiter les risques d’incendie Interconnecté à Internet avec des débits garantis et symétriques puissants pour gérer le trafic des utilisateurs externes (site web par exemple)

L’ensemble de ces contraintes est difficile à satisfaire pour un responsable informatique, souvent limité dans ses budgets. D’un part, l’emplacement physique des locaux est parfois éloigné des postes sources d’électricité, des réseaux de fibre ou de cuivre, l’accès aux ressources limite ainsi les possibilités techniques de l’entreprise. D’autre part, les locaux existants, s’ils ont la chance de ne pas être


exigus (rarement le cas en région parisienne avouons-le), doivent être aménagés et les coûts sont parfois très élevés : systèmes de climatisation, matériels, travaux, génie civil. Enfin, ce type d’infrastructure comporte des coûts cachés qui peuvent grever la rentabilité de l’entreprise : assurance, formation des équipes, contrôles anti-incendie, facture d’électricité, gardiennage ou contrôle d’accès.. . Pour une salle informatique d’une quarantaine de serveurs dans une configuration standard (basse-densité, climatisation, clé de serrure, connexion SDSL), nous estimons que l’investissement global atteint 50 k€ et une charge mensuelle d’exploitation environ 2,5 k€ (hors serveurs et formation). Le choix s’avère assez rapide… Cependant pour le choix du datacenter « externe » il est nécessaire de prendre en compte 3 autres paramètres en dehors évidemment des tarifs et conditions de vente du prestataire ou contraintes spécifiques (approche green IT, facturation à la consommation). 1. Evolutivité de l’offre d’hébergement du prestataire à court terme et moyen terme : notamment en termes de disponibilité de baies supplémentaires et de puissance électrique (haute-densité) pour palier au pic d’activité des serveurs (exemple des soldes pour les e-commerçants) 2. Offres de services sur le site. Offre de connexions : offres de connexion, débits, nombre d’opérateurs, option de raccordement haute disponibilité et services de monitoring. Mais aussi offre de câblage, de reboot de serveurs, de stockage des matériels, de salle de réunion… 3. Localisation géographique ou plus exactement accessibilité pour les équipes et les prestataires. En plus de la distance, il faut prendre en compte de façon plus globale, le temps d’accès et l’infrastructure de transport (train, RER , parking..). Et the last but not the least, l’offre de d’interconnexion pour faciliter l’administration à distance des serveurs par les équipes de l’entreprise (lan to lan, vpn ethernet) Sur la base des projets de nos clients, quelle que soit leurs localisations, et en guise de conclusion, nous conseillons aux entreprises qui souhaitent optimiser leurs dépenses d’infrastructure réseau en maximisant leur disponibilité une solution mixte : une salle informatique au sein de leurs locaux réduite en terme de surface mais équipée d’onduleurs et refroidie pour les serveurs de back-up, une externalisation des serveurs sur des sites exploités par des professionnels et surtout une gestion sécurisée et performante grâce à une interconnexion de niveau 2. Cette solution permet de disposer d’une architecture sécurisée et redondée sur plusieurs sites physiques tout en se dégageant des contraintes d'éligibilités électrique et réseau.

Frédérique Dofing, directrice générale, CELESTE


Le Datacenter Marilyn tient ses promesses Par Frédéric Bordage - 17/12/2012

Un an après la mise en service du datacenter « Marilyn » du fournisseur d’accès à internet Celeste, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de Celeste. En quoi Marilyn est-il un datacenter innovant ? Nicolas Aubé : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours. Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre datacenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous en avons été les premiers surpris. Nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du datacenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Nous sommes en mode « froid » lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80


% de l’année. Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Ce mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser. A quoi correspondent les autres modes ? Le mode « tiède » se situe entre 22°C et 32°C. Nous utilisons toujours l’air extérieur, car sa température reste inférieure à celle expulsée par les serveurs. Nous refroidissons l’air extérieur afin de le ramener à 22°C, et nous expulsons tout l’air chaud par la toiture. Ce mode reste assez efficace. Le mode « chaud » se situe au-delà de 32°C. Nous fonctionnons alors en circuit fermé, en climatisant l’air chaud produit par les serveurs, comme un datacenter ordinaire. Dans ce mode, nous ne réalisons pas d’économie, mais il ne représente que 5 % de l’année. Nous avons remarqué également qu’il reste intéressant d’ouvrir partiellement les volets au sommet des tours, afin de créer une dépression dans l’allée chaude et un effet de tirage naturel. Quelles sont les contraintes de ce procédé ? NA : il nécessite une étanchéité parfaite entre l’avant des serveurs (allées froides) et l’arrière (allées chaudes). Pour cela, nous fournissons des caches à nos clients. Nous avons constaté qu’en cas de fuites d’air frais trop importantes, nous devions augmenter la pression dans les allées froides. Comment vos clients ont-ils accepté ces innovations ? NA : Nous étions un peu inquiets ne sachant pas si nos clients accepteraient ce modèle de salle informatique verticale ; et même si certains n’auraient pas le vertige car on travaille au-dessus de 5 étages grillagés. Or nous sommes heureux de voir que ce n’est pas le cas, les clients ont tout de suite adhéré à notre concept et ces innovations ont été plutôt un moteur commercial qu’un frein. Pourquoi dites-vous que le datacenter Marilyn est en haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. Le datacenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres datacenters que nous connaissons en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud computing. Quels sont vos projets pour le futur ? NA : En 2013, nous avons prévu d’équiper la deuxième tour du datacenter Marilyn. Par ailleurs, Celeste est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le cloud computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de datacenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet.


CELESTE Marilyn : au coeur d'un data-center français innovant côté refroidissement Publié le 11 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie

Une société française d'hébergement qui est également fournisseur d'accès à Internet pour les entreprises nous a ouvert les portes de son data-center refroidi par l'air extérieur. Un centre de données français et "green" qui plus est... visite ! CELESTE est avant tout un fournisseur d'accès à Internet qui déploie actuellement la fibre à 1 Giga, mais le développement de la société a poussé celle-ci à détenir sa propre infrastructure pour son coeur de réseau. La location d'espace dans des data-centers coûtant de plus en plus cher à CELESTE, l'entreprise a finalement décidé de construire son propre centre avec l'aide du cabinet d'architectes Enia. Le défi technique lancé par CELESTE est simple : réduire au maximum la consommation d'énergie en se passant des systèmes de climatisations conventionnels. Atteindre cet objectif passe par une réponse évidente pour le directeur et fondateur du FAI français, Nicolas Aubé. Il suffit de concentrer au maximum le nombre de machines au m². Pour cela, il faut donc construire le data-center de manière verticale. Ainsi, les baies de serveurs s'empileront les unes au-dessus des autres. Ce qui aura pour effet de faciliter l'aspect refroidissement.

Le siège et ses bureaux à gauche et le datacenter Marilyn situé juste derrière à droite L'air extérieur de Champs-sur-Marne où a été construit ce nouveau data-center vertical est relativement frais 80% du temps avec une température moyenne de moins de 23°C. Ainsi, l'air extérieur peut-être une ressource suffisante pour refroidir les machines du data-center qui porte le petit nom de « Marilyn ». C'est en effet le principe : l'air à moins de 23°C est filtré et insufflé à l'intérieur du bâtiment par le bas et remonte à travers les différents étages (au nombre de cinq actuellement) en passant par les grilles qui les délimitent. “C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée” explique CELESTE - FAI et hébergeur français


L'air chaud produit par les machines peut ensuite être acheminé au bureau du siège du FAI. La température de refroidissement des serveurs ne peut pas descendre en dessous des 23°C, cela pourrait générer des problèmes matériels. Dans ce cas, l'air extérieur peut aussi être réchauffé par la chaleur de ces mêmes machines pour respecter la consigne des 23°C. Il arrive parfois qu'en plein hiver, le data-center fonctionne en circuit fermé grâce à son positionnement vertical qui refroidit naturellement l'air à l'intérieur.

A droite, les grilles entre les étages du datacenter. A gauche, la récupération de la chaleur pour les bureaux. Durant les périodes les plus chaudes de l'été, soit 5% du temps, le système passe également en circuit fermé avec un refroidissement par climatisation de l'air qui circule dans le bâtiment. Le rendement de ce système « Marilyn » est de 1,3 (PUE). Pour atteindre un tel chiffre de rendement, on note également l'utilisation de deux onduleurs, avec volant d'inertie pour éviter le refroidissement des batteries. La moyenne des data-centers en France est de 2,5 et les nouveaux en construction visent les 1,7.

Marilyn est entièrement fibré. Des volets automatiques peuvent évacuer la chaleur par le haut. Cette construction d'un nouveau genre pour les data-centers a été brevetée et reconnue. D'autres bâtiments verront le jour en France sur ce modèle et on espère également que ce système de refroidissement en « freecooling » fera des émules dans le monde pour réduire un peu mieux l'impact du "Cloud" sur la planète, même si bien sûr les chercheurs des grands exploitants de data-centers sont toujours en quête de nouvelles solutions pour refroidir leurs machines et que d'autres solutions innovantes sortiront encore, on l'espère, rapidement.


licence Professionnelle Systèmes Informatiques et Logiciels

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Pôle InformatIque et réseaux

Administration des systèmes et réseaux notre licence forme des spécialistes capables de participer à la conception, la mise en place, l'administration et la sécurité des réseaux d'entreprises. Ils travaillent en étroite collaboration avec les utilisateurs, qu’ils peuvent également être amenés à former, ainsi qu’avec l’administrateur de bases de données, le webmaster technique et les développeurs, si le réseau est très étendu.

Débouchés ProfessIonnels Administrateur Systèmes et Réseaux, responsable micro-informatique, gestionnaire de système informatique et réseau, cadre technico-commercial, chargé d’affaires. Avec pour fonction de : concevoir, mettre en place, configurer et assurer la maintenance des réseaux d’entreprises en réponse à des spécifications fonctionnelles provenant des demandes des utilisateurs ; administrer des réseaux et mettre en œuvre des solutions sécurité (incluant les réseaux sans fil).

moDalItés De formatIon Inscription

Les dossiers d’inscription sont à retirer sur le site: www.iutsf.com à partir du 1er mars. Date limite de candidature : 5 juillet. Date de rentrée : début octobre.

formation initiale

Cours à temps plein, stage de 16 semaines.

alternance

Vous êtes considéré comme salarié et signez avec l'entreprise un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. rythme de l’apprentissage : 2 jours entreprise/3 jours IUT ou 4 semaines entreprise/4 semaines IUT.

formation continue

Mêmes conditions qu’en formation initiale. Salariés ayant plus de 3 ans d'ancienneté, au titre du Congé Individuel de Formation, du Plan de formation, PARE,… Demandeurs d’emploi grâce à un financement de la Région Ile-de-France.

conDItIons D’aDmIssIon Peuvent candidater les étudiants titulaires des diplômes suivants : DUT GTR, GEII, Informatique, GIM, BTS CIRA, Electrotechnique, IRIS, Systèmes Électroniques, Informatique de Gestion, ou des quatre premiers semestres des licences LMD Sciences et technologie, Sciences, technologies, santé et Mathématiques, informatique et DEUG SM, MASS, STPI, MIAS et DEUST électronique, automatisme, télécommunications, informatique.

les Plus De la formatIon Le lycée Jacques Prévert de Combs-la-Ville est acteur de la licence. Une grande partie des cours du cœur de métier y sont dispensés. Les étudiants pourront travailler sur des appareils répondant aux normes technologiques actuelles et régulièrement mis à jour. S’ils le souhaitent, ils pourront présenter la Certification CISCO CCNA Exploration à l’issue de la formation. Entreprises partenaires : Sogeti, Veolia, GDF-Suez, Orange, Neoxia, Redex, Celeste, Thales, Groupe Helice... accueillent des apprentis de la formation.

Ils soutIennent la lIcence Pro Groupe 3dm - responsable partenariat et développement

contact

Secrétariat : Responsable pédagogique : Soizic Thénières Guillaume Bourlet Tél. : 01 64 13 44 85 bourlet@u-pec.fr Fax. : 01 64 13 45 03 Rue Georges Charpak 77 567 Lieusaint Cedex soizic.thenieres@u-pec.fr

commercial “ Le groupe 3dm apporte son entier soutien à cette licence. Les modules proposés permettent aux étudiants d’acquérir une vision globale du réseau informatique et des compétences approfondies en fonction de leurs velléités professionnelles. ”

frédérique Dofing - directrice générale de celeste

“ La formation en licence pro est une des formations les plus adaptées pour notre secteur. De plus, elle permet aux étudiants de s'aiguiller vers de nombreux métiers et de trouver facilement du travail. Dans ce cadre, nous sommes heureux de leur faire découvrir l'univers des datacenters et des réseaux d'un opérateur national. ”

www.iutsf.com


contenu PéDaGoGIque

système et réseau 250 h

modules

objectifs

Généralités sur les réseaux

GERE

Systèmes d’exploitation. Gestion de parc

SEGP

Configuration de matériel réseau

COMR

Services réseaux Windows

SEREW

Services réseaux Linux

Prog et bases de données 100 h

•Etre capable de réaliser l’installation et la configuration de matériels d’interconnexion (commutateur, routeur)

•Etre capable de mettre en place les services réseaux liés aux architectures LAN et WAN sous Windows et Linux SEREL •Etre sensibilisé aux notions de sécurité

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Sécurité

SECU

Mettre en place une politique de sécurité au sein d’un réseau visant à pallier les attaques externes, les failles provenant de l’intérieur et le piratage des informations.

Réseaux sans fils

RESF

Mettre en place, administrer et sécuriser les réseaux sans fil.

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Réseaux VoIP

VOIP

Mettre en place et administrer un réseau Voix sur IP.

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1

Préparation aux certifs CISCO

PCCC

Préparation personnalisée au programme « CCNA Exploration »

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étude de cas

ETCA

Simuler une configuration d’entreprise afin de réinvestir l’ensemble des connaissances acquises à travers les différents modules

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Préparation de la certification ITIL Foundation V3

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1

•Scripting. •Analyse de logs. •Requêtage (LDAP, SNMP).

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ITIL

formation générale 100 h

•Maîtriser les notions théoriques de base sur les réseaux : échange client/serveur, modèles en couches, protocoles. •Savoir installer et configurer un système d’exploitation sur une machine physique ou virtuelle. •Savoir paramétrer les services de base. •Déployer, configurer, gérer et inventorier des stations de travail. •Supervision.

Durée ects

Programmation pour l’administrateur

PASR

Modélisation et Bases de données

•Exemples de systèmes d’informations. •Modélisation des bases de données. BADD •Langage SQL. •Notions DBA : Sauvegardes de bases, gestion des droits.

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3

•Renforcer l’expression et la compréhension orale dans des situations de communication personnelle et professionnelle tout en améliorant la prise de parole en public. •Prolonger les acquis de grammaire et vocabulaire de spécialité pour lire et rédiger des documents professionnels et techniques.

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2

Expression, Culture et communication CCOM

•Savoir rédiger un document professionnel •Savoir prendre la parole et exposer ses idées

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Méthodologie et gestion de projet

GEPR

•Savoir établir un planning de projet et un point d’avancement •Comprendre les différents aspects d’un projet et la résolution des problèmes •Savoir gérer le suivi d’un projet dans le cadre d’un projet d’école ou d’entreprise

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Techniques de commercialisation

TECO

•Savoir démarcher et prendre en compte les besoins du client dans un processus commercial.

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Anglais

ANGL

Projet tutoré

Mise en œuvre des compétences dans le cadre d’un projet proposé par des professionnels.

stage

Stage de 16 semaines ou mission en entreprise en alternance.

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Rapport public d’Activité de l’ARCEP 2011 REPUBLIQUE FRANÇAISE, Juin 2012 CHAPITRE II L’organisation et le fonctionnement de l’Autorité 3. Le comité de prospective A la fin de l’année 2009, a été mis en place un comité de prospective dont l’objectif est de mieux identifier et comprendre les évolutions à moyen et à long termes, dans les domaines qui relèvent de la responsabilité du régulateur. Ce comité se compose des membres de l’Autorité et de personnalités extérieures, aux compétences très diverses, éclairant l’Autorité dans ses décisions et lui permettant de mieux exercer ses fonctions de veille et d’information des acteurs. Après un premier cycle de réunions consacré à l’analyse des mécanismes de l’offre et de la demande dans le secteur des technologies numériques, notamment le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics pour favoriser l’essor de nouveaux marchés, le comité de prospective a initié, au cours de l’année 2011, un nouveau cycle de réflexion, intitulé : « les territoires » de « l’économie numérique ». • La réunion du 16 juin 2011 a porté sur les usages et innovations numériques dans les villes. Daniel Kaplan, délégué général de la fondation pour l'internet nouvelle génération (FING), a notamment décrit le concept de ville numérique comme un ensemble d’infrastructures potentiellement mutualisées et de données ouvertes que les utilisateurs pourraient enrichir et aussi utiliser pour créer de nouveaux services collaboratifs . Stefana Broadbent, ethnologue au laboratoire d’anthropologie numérique du collège universitaire de Londres, a notamment analysé l’impact des technologies de l’information et de la communication sur les frontières entre lieux de vie, de travail, de consommation et de loisirs. • La réunion du 15 septembre 2011 a porté sur la place des TIC dans les grands projets d’urbanisme. André Loechel, président de l’association de préfiguration de la fondation des territoires de demain et spécialiste en stratégies d’innovation urbaine,


a soutenu l’approche selon laquelle l’innovation territoriale ne se décrétait pas et montré que les développements urbains étaient structurés par un ensemble de ressources immatérielles (patrimoine culturel local, relations entre habitants, entreprises et élus locaux, capacité à dispenser des formations adaptées aux besoins locaux).

Pour sa part, Pierre-Alain Jeanneney, membre du directoire de la société du Grand Paris et ancien directeur général de l’ART, a expliqué que le Grand Paris était d’abord un projet de développement économique avant d’être un projet de transports dont l’un des objectifs était, en créant une infrastructure capable d’accueillir les services et technologies de demain, de ne pas compromettre les innovations futures. • La réunion du 8 décembre 2011 a porté sur la valorisation économique des territoires et la régulation d’acteurs internationaux. Matthieu Pélissié du Rausas, directeur associé senior chez McKinsey, a présenté les résultats de l’étude «Internet Matters », consacrée à l’importance d’internet dans l’économie française (3% du PIB, 18% de la croissance du PIB entre 2004 et 2009).Pour sa part, Jérôme Philippe, avocat à la Cour, a notamment expliqué comment l’ARCEP pouvait amener une entreprise étrangère, à répondre à ses demandes d’instruction, et la soumettre, si nécessaire, à ses injonctions ou décisions de sanction. • Enfin, le comité de prospective de l’ARCEP s’est réuni le 22 mars 2012 pour évoquer le « cloud computing», c’est-à-dire la fourniture de ressources informatiques à distance, un projet soutenu dans le cadre des investissements d’avenir. Il s’agit d’une « industrialisation » des systèmes d’information, et d’un véritable changement de paradigme pour tout l’écosystème numérique. SFR d’une part, et Thalès d’autre part sont venus présenter leurs visions et les enjeux associés à l’essor d’un « cloud souverain » français pour les systèmes « critiques » de l’Etat et des entreprises (projet Andromède). L’opérateur Celeste a présenté son prototype de centre de données innovant et écologique.

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Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée.


L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.

L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu !

Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


Interview : Interview : Nicolas Aubé PDG de Celeste sur Marilyn le DataCenter écologique Posté par JerryG le 5/11/2012 14:00 Marilyn est le premier DataCenter écologique, haute densité et haute-disponibilité en France. Un an après sa mise en service, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation par CELESTE, fournisseur d'accès pour les entreprises. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de CELESTE. M. Aubé pouvez-vous nous rappeler pourquoi ce DataCenter est innovant ? NA : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours.

Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre DataCenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du DataCenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Le mode froid est lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80% de l’année.


Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Le mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Une très bonne surprise est également le fonctionnement dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs informatiques en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser.

Vous proposez des offres haute-densité, qu'en est-il ? Les entreprises ont-elles besoin de cette haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. De par notre process de refroidissement, nous pouvons fournir des baies en haute densité sans aucune modification à nos équipements. Le DataCenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres DataCenters en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Nous constatons que les clients qui utilisent des serveurs lames, qui font de la virtualisation ou du Cloud Computing ont besoin de haute densité. Par contre ils ont besoin de moins d’espace. Un de nos clients avait une suite privative de 10 baies avec 20 kVA dans un DataCenter en Ile de France. Il a choisi de déménager chez CELESTE en ne prenant que 2 baies à haute densité, avec 20 kVA de puissance. Il a pu ainsi réaliser des économies dans la gestion de ses équipements et dans son budget DataCenter. Comme d'autres DataCenters dont un à Courbevoie, avez-vous subi des pannes cette année ? NA : Non, le DataCenter a été disponible à 100% comme nous l’avons garanti à nos clients. En effet, nous disposons de deux chaînes électriques totalement indépendantes, dans des bâtiments distincts, depuis l’arrivée haute tension jusqu’à la distribution dans les baies. Pouvez-vous indiquer une référence client du DataCenter Marilyn ? NA : Par exemple Econocom, un intégrateur leader en Europe. Ils ont été séduits par nos innovations en termes de réduction des dépenses énergétiques. Ils nous ont fait confiance dès l’ouverture du DataCenter.


Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « Cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud Computing. Nous avons également exploité les synergies avec notre offre de fibre 1 Giga. Nous proposons une offre couplée avec une baie dans notre DataCenter Marilyn et une fibre optique à 1 Giga en VPN Ethernet chez le client. Concrètement quel bénéfice cette offre apporte-t-il au dirigeant d’une entreprise située à Paris par exemple ? NA : Il déplace son informatique dans un DataCenter écologique. Il a ainsi accès à ses serveurs distants comme s’ils étaient sur son réseau local de Paris. Il gagne des m2 dans ses locaux Parisiens, diminue ses coûts électriques et renforce la sécurité de ses systèmes. S'il fait le choix de Marilyn comme site de back-up il dispose d'une infrastructure haute disponibilité et redondée. Quels sont vos projets pour le futur ? CELESTE est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le Cloud Computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de DataCenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet. Dans quels pays le DataCenter Marilyn pourrait-il être répliqué ? NA : dans de nombreux pays ; si le climat n’est pas trop chaud et sec. Partout en Europe, sauf au sud ; dans le Nord, le centre ou l’Est des USA, au Brésil, en Asie du sud-Est, au Japon, en Australie du sud. CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Plus d'info sur Marylin : http://www.info-utiles.fr/modules/news/article.php?storyid=6223


[actualités Cité

]

tes Descar

La fibre campésienne a le giga ! CELESTE est une entreprise campésienne très innovante qui propose aux entreprises une offre « 5-play » : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit CELESTE sont uniques sur le marché, avec par exemple la fibre optique 1G.

A

l’heure des débats sur le déploiement plus ou moins rapide de la fibre optique, CELESTE poursuit avec succès l’extension de son réseau pour les entreprises. En effet, l’opérateur a déjà équipé un grand nombre de communes en Ile de France et en Province. Le succès de la fibre 1 Giga auprès des entreprises, marque une vraie révolution numérique et positionne CELESTE comme un des fournisseurs d’accès les plus innovants du marché. Un positionnement revendiqué par Nicolas Aubé, le président et fondateur de l’en-

Marilyn est un datacenter unique au monde en termes de conception et de refroidissement. CELESTE organise des journées portes ouvertes pour la visite du site campésien. Inscrivez-vous dès maintenant sur le site internet car, pour des raisons, de sécurité le nombre de places est limité.

[10] n°207 • Septembre 2012

treprise « la haute disponibilité et le temps réel nécessitent de nouvelles technologies. Le choix de l’innovation et de l’investissement nous permet de répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises. La tendance ne fera que se renforcer et seuls les opérateurs aux infrastructures robustes et performantes pourront être crédibles ». La crédibilité de CELESTE est déjà reconnue. Il y a un an, l’entreprise annonçait le lancement du déploiement de son propre réseau de fibre optique permettant des débits symétriques et garantis inégalés. Le bilan de la première phase du projet est plus que positif. Ainsi sont désormais équipés en fibre 1 Giga Paris et sa banlieue, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille ou Tours par exemple. 7 500 communes sont d’ores et déjà équipées et selon l’entreprise, 90 % des entreprises de plus de 10 salariés. Ce bilan technique est également accompagné par un fort succès commercial. En effet, pour accompagner ce déploiement, CELESTE a organisé des conférences de présentation aux entreprises qui ont massivement répondu présentes et se sont très vite converties au Très Haut débit. Les clients de CELESTE témoignent d’ailleurs volontiers des apports de cette nouvelle technologie. Ses performances permettent de très nom-

breux usages et notamment une transition rapide vers des services de « Cloud » ou d’externalisation des infrastructures. C’est pourquoi l’opérateur propose également une offre couplée de fibre optique 1 Giga avec ses offres d’hébergement au sein son « datacenter Marilyn » de Champs-surMarne, le tout premier data center écologique et de haute densité mis en service en France. Pour savoir si votre entreprise est éligible à la fibre optique 1 GIGA, rien de plus simple : CELESTE vous propose de visualiser d’un seul coup d’œil l’ensemble des accès haut débit (Fibre, SDSL, EFM et ADSL) auxquels vous pouvez avoir accès grâce à un test rapide sur son site internet : www.celeste.fr/test-eligibilite.htm

CELESTE enregistre une forte croissance, une croissance qui nécessite d’être accompagnée. CELESTE recherche donc en permanence de nouveaux collaborateurs : commerciaux, techniques ou administratifs. Plus d’information sur www.celeste.fr.




Econocom étend les capacités de son Datacenter avec Celeste Le spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques et télécoms propose des solutions de services innovantes, notamment dans le domaine du Cloud. La société a fait le choix d'externaliser une partie de son infrastructure au sein du Datacenter de Celeste en bénéficiant d'une très haute disponibilité et sécurité. Un Campus de Datacenter a pu voir le jour grâce au partenariat avec Celeste, campus dont des extensions à un niveau européen sont prévues dans les prochains mois. L'objectif de ce Campus est de fournir des services Cloud à la fois unifiés et au plus proche des clients. Pour mettre en œuvre cette stratégie, le groupe s'appuie sur son centre d'expertise européen, des collaborateurs reconnus, une infrastructure réseau robuste et des valeurs de responsabilité et d'entrepreneuriat. Ce n'est donc pas un hasard si le Datacenter de Celeste a été retenu dans le cadre de l'évolution de l'infrastructure de la société. Au-delà de la proximité géographique entre les datacenters d'Econocom et de Celeste, le site Marilyn a été avant tout choisi sur des critères de développement durable et d'innovation. Cependant, le PUE cible de 1,3 de Marilyn n'est pas l'unique critère de choix pour ce « projet de campus de Datacenter ». En effet, de conception TIER IV avec une chaîne électrique entièrement doublée, Marilyn propose un niveau de disponibilité de 100%. De plus, la sécurité du site est renforcée par de nombreux moyens techniques et humains : accès biométrique, caméras de surveillance, contrôle anti-intrusion ou gardiens, sans évoquer les procédures de gestion du site. Afin de renforcer la haute disponibilité de l'infrastructure, les deux centres informatiques Celeste et Econocom sont reliés par un Lan To Lan (interconnexion) sécurisé reposant sur deux liens en fibre optique 1 GIGA. De plus, les deux datacenters sont connectés en double adduction passant par deux chemins différents. Des évolutions et de nouveaux services sont envisagés pour faire évoluer ce projet unique de Campus d'hébergement, qui répond aux attentes des sociétés en termes de fiabilité et de performance. Selon Eric Guillot, Directeur Global Services Centres, " le choix de Celeste est un choix stratégique pour Econocom qui nous permet de proposer des solutions d'avenir pour nos clients; nous avons des ambitions très importantes de développement autour de ce partenariat et d'ores et déjà nos nouvelles offres rencontrent un très grand succès commercial ".


■ ETUDE DE CAS

Marilyn, le datacenter de CELESTE Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. Bskfjfdkjskhsqdkjghmkhgkjlbvjkxvbjk CELESTE, fournisseur d’accès internet haut débit, a conçu ce nouveau centre informatique Ksdhklhflkshjklfhjkfmhm de manière à économiser l’énergie. dkjshkljhvjks L’innovation principale repose sur la construction verticale du bâtiment et sur l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. CELESTE a sélectionné Alcea pour assurer le contrôle d’accès et la détection intrusion de l’une des deux tours, et garantir une confidentialité parfaite des données clients.

Le besoin de CELESTE : sécuriser les accès et garantir la confidentialité des données

Avec Alwin, solution de supervision globale d’Alcea, le périmètre du système peut s’agrandir sans modifier l’installation initiale. Le client peut donc à tout moment ajouter des points de contrôle et accroître la sécurisation du site sans difficulté.

Alcea a répondu à la consultation avec l’installateur Eiffage Energie de Dammarie Les Lys pour sécuriser l’accès au centre informatique de Champs sur Marne. L’installation concerne l’une des deux tours du bâtiment.

L’évolutivité du système est également possible au niveau des applications. CELESTE choisit au départ le contrôle des accès et la détection intrusion. Des capteurs intrusion et des lecteurs sont installés sur les zones sensibles du site, à l’intérieur et à l’extérieur.

Datacenter Marilyn à Champs s/Marne

Première attente du Datacenter : une solution évolutive. Le système installé doit pouvoir s’adapter à l’activité du client. Au départ, le datacenter nouvellement construit n’est pas utilisé à 100%. Alcea sécurise donc une partie du site tout en anticipant l’augmentation de l’activité.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

« Un système intégré de contrôle d’accès et de détection intrusion est appréciable, cela facilite la création d’un nouveau badge et s implifie la coordination » précise Johan Seknagi, responsable exploitation du datacenter. Intégrée, évolutive et modulaire, la solution globale Alcea répond aux attentes du client.

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Marilyn, datacenter de CELESTE

■ ETUDE DE CAS

Des exigences spécifiques : sécurisation, intégration et traçabilité

La qualité de service chez Alcea : accompagner le client à chaque phase du projet

A la demande de CELESTE, Alcea a fourni une solution biométrique pour les accès aux baies et pour l’extérieur. La gestion des visiteurs, programmée et gérée à partir du superviseur, permet de différencier chaque accès en fonction des habilitations des clients et des visiteurs.

Alcea attache une très grande importance à la qualité du suivi. « Ne jamais laisser un client sans réponse », tel est le premier engagement de service du groupe.

La détection intrusion, intégrée au système global, sécurise les locaux sensibles et les abords du site. Elle est reliée directement à un centre de télésurveillance qui peut déclencher une intervention en cas de besoin. Au-delà de la sécurisation, la traçabilité des données était une demande forte du client. CELESTE fournit à chacun de ses clients des informations sur les accès à leurs baies. Alcea gère nativement la délivrance de l’information, consignée dans un journal du superviseur Alwin. Il répertorie toutes les données des accès et peut être couplé à la vidéoprotection.

Pour l’ingénieur commercial Stéphane Nicol « ma satisfaction réside d’abord dans le fait que tout s’est passé de manière fluide, de la conception jusqu’à la réalisation. A chaque question du client, nous donnons une réponse adaptée dans la journée ». Le responsable d’exploitation du datacenter insiste également sur ce point, « nous avons un très bon relationnel, ce sont des professionnels qui connaissent bien leurs produits et nos spécificités ». De fait, pour proposer une solution adaptée au client, Alcea a analysé les bes oins et travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du projet.

Résumé : les points clés de ce projet Modularité : CELESTE a choisi Alcea pour le contrôle d’accès et la détection intrusion. Evolutivité : l’installation suit l’évolution de l’activité. Alcea peut ajouter de nouvelles zones surveillées simplement, sans remettre en cause le système en place Traçabilité : Alwin gère le journal des accès et fournit des rapports exhaustifs sur l’ensemble des évènements Supervision : Alwin est une solution unique qui gère et contrôle les différentes applications de contrôle d’accès et de détection intrusion.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

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« nuage » : un projet de cloud français, ouvert, éco-responsable et décentralisé

On a déjà beaucoup parlé d'Andromède, vaste projet de « cloud computing » à la française impliquant quelques très grands groupes. Un autre projet existe, plus modeste, porté par des PME innovantes et un labo de recherche : retour sur « nuage », qui se veut ouvert et écologique.

Pourquoi du cloud computing français » ? Avec le développement du « cloud computing », une question a commencé à préoccuper les décideurs français : « Les données des entreprises et administrations françaises ne devraientelles pas rester en France plutôt que d'être stockées dans des serveurs installés aux USA ? ». Cette interrogation se pose avec encore plus d'acuité à la lumière de la saisie brutale des serveurs de MegaUpload : il est désormais clair que le gouvernement des USA peut faire saisir n'importe quel serveur situé sur son territoire, y compris dans le cadre d'une simple enquête préliminaire et en l'absence de tout jugement. Dès lors, et parce que le « cloud computing » sera également utilisé par de grandes administrations et des services publics français, les pouvoirs publics ont décidé de lancer une offre française et lancé un appel à projets.

Andromède, un grand projet qui démarre dans la confusion Comme c'est alors souvent le cas, les grandes entreprises du secteur s'y sont intéressées, et en août 2011 s'est constitué un consortium composé d'Orange, Thalès et Dassault Systèmes. Ce consortium a très vite volé en éclats, puisque Dassault Systèmes s'en est retiré fin septembre. Alors qu'Atos se déclarait prête à prendre sa place et à rejoindre Andromède, Dassault Systèmes a indiqué qu'il portait un autre projet, concurrent de celui du consortium. Pour autant, Orange continuer à pousser les feux pour avancer rapidement et démarrer la phase opérationnelle. Il est clair qu'en cette période économique difficile, la manne de 135 millions d'euros que l'Etat prévoit d'investir dans ce projet aiguise les appétits… et la répartition de ce financement entre partenaires est probablement l'objet d'âpres négociations. Je pense qu'Andromède sera un intéressant feuilleton à suivre en 2012...


« nuage », le cloud ouvert, écologique et décentralisé Pendant ce temps, une autre initiative en matière de cloud computing a vu le jour, « nuage ». Revenons sur ce projet, intéressant quoique moins visible, avec un de ses acteurs, François Aubriot, fondateur et dirigeant de la société lyonnaise DotRiver. François Aubriot, quelle a été la genèse de « nuage » ? Les entreprises à l'origine de nuage sont toutes membres de l'ADEN, Association pour le Développement de l'Économie Numérique. Au printemps 2011, l'ADEN s'est penchée sur les appels à projets autour du cloud computing lancés dans le cadre des investissements d'avenir financés par le Grand Emprunt. L'idée des instigateurs du projet nuage, Marc Triboulet de Non Stop Systems, Olivier Midière, président de l'ADEN et moi-même, était de monter un projet autour de PME innovantes, plutôt que de grandes entreprises. Globalement nous avons fait le constat que le cloud computing avait tendance à échapper au tissu d'entreprises françaises, avec des offres fermée en termes de logiciel et matériel. Or le cloud computing est clairement une lame de fond qui va modifier en profondeur l'informatique pour les 20 prochaines années. Nous avons donc pris des contacts avec d'autres sociétés ainsi qu'avec un laboratoire de recherche et avons constitué un groupe de travail sur l'appel à projets, en nous faisant accompagner par un cabinet spécialisé dans le pilotage de projets innovants, Leyton. Qui sont aujourd'hui les acteurs du projet ? Le groupe projet est constitué de 7 entreprises et un laboratoire :        

Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées CELESTE, fournisseur d'accès Internet, concepteur d'un datacenter écologique Oodrive, spécialiste des solutions sécurisées de gestion de fichiers en ligne DotRiver, solution éco-innovante de virtualisation et centralisation des postes de travail Alphalink, opérateur de réseau privé et de téléphonie sur IP Network Consulting, hébergeur - serveurs dédiés et applications SaaS New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises Le laboratoire de rechercheLIP6, de l'Université Pierre et Marie Curie et ses équipes REGAL et PHARE

Nous avons aussitôt mis en place un environnement de travail collaboratif – évidemment basé sur la solution DotRiver pour la bureautique partagée - et après plusieurs réunions et quelques ajustements nous avons remis notre dossier fin septembre à la Caisse des Dépôts, qui instruit les dossiers dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. La durée du projet est fixée à 2 ans.


Quel est le but du projet nuage ? L'objectif du projet nuage est de mettre en place un cloud « écologique », ouvert, localisé sur le territoire français. Très concrètement cela veut dire créer des datacenter nuage, raccorder et intégrer les DC déjà existants qui le souhaiteraient (et qui satisferaient certains critères...) le tout étant réparti sur plusieurs sites en régions : le nombre de sites était au départ de 3, mais il devrait rapidement augmenter en fonction des partenariats et des volontés publiques et privées. Notre vision est de revenir aux fondamentaux de l'internet et de ne pas concentrer toute la puissance de calcul et de stockage sur 1 ou 2 datacenters seulement, fussent-ils en France. Concernant les sujets de R&D, cela va de l'éco-conception des bâtiments et des infrastructures (optimisation maximale de la consommation d'énergie), à la répartition dynamiques et intelligente du stockage par maillages en passant par la répartition dynamique et intelligente des puissances de calcul. Nous souhaitons à terme créer une Fondation de façon à pérenniser les développements "Open Source" que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet, Dans 2 ans, que sera nuage ? L'objectif affiché est de produire un démonstrateur, avec notamment les solutions OODrive et DotRiver, fonctionnant sur 3 datacenters éloignés de plus de 400 km : à Nantes avec Network Consulting, à Paris avec CELESTE, ainsi qu'à Lyon. Quelle est l'originalité de nuage face aux autres cloud existants ou à venir ? Ce qui nous différencie des autres acteurs du « cloud computing », c'est vraiment notre volonté d'ouverture : nous mettrons l'ingénierie, les solutions logicielles et matérielles, l'environnement opérationnel à disposition de ceux qui voudront les utiliser, qu'il s'agisse de collectivités territoriales ou d'acteurs privés, et ce sur tout le territoire français. Cette ouverture du projet permettra de pouvoir agrandir nuage en y « pluggant » d'autre initiatives, d'autres datacenters, à condition qu'ils satisfassent les critères, notamment environnementaux, que nous nous fixerons. Quel est votre budget ? Le projet représente un effort de R&D de 10 M€, qui sera réparti entre les différents membre du consortium. L'État prend en charge 50% de cet investissement. Attention, il ne s'agit pas de subvention à fonds perdus ! Car, en contrepartie, les entreprises se sont engagées à reverser un intéressement sur le chiffre d'affaires généré sur une période allant jusqu'à 6 ans après la fin du projet. Qu'attend DotRiver de nuage ? Très clairement, notre objectif à terme, est de transférer l'infrastructure DotRiver, aujourd'hui hébergée dans un datacenter lyonnais, sur nuage. Je souhaite, au terme des 2 ans que doit durer le projet, y faire fonctionner tous les environnements hébergés, mutualisés de nos clients.



• La société Celeste, concepteur et exploitant de datacenters, va recevoir via le Fonds national pour la société numérique et les Investissements d’avenir, un soutien financier pour un nouveau projet de datacenter écologique. Celeste a déjà fait la preuve de son engagement dans les datacenters a haute efficacité énergétique avec son concept ≪ Marilyn ≫ et souhaite pousser plus loin la réflexion. Le projet Nuage aboutira ainsi d’ici 18 mois à un prototype de centre de données de nouvelle génération, base sur une conception modulaire (augmentation des capacités selon les besoins du ≪ cloud ≫) et prévoyant la déconstruction en fin de vie.


Projet nuage : l’Etat encourage un cloud vert Cloud computing – Rédigé le lundi 30 janvier 2012 - Frédéric Mazué

Le projet nuage regroupe 7 pme innovantes dans les domaines de la virtualisation, du stockage, des réseaux et 2 équipes du laboratoire LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie. La vision de nuage est de créer le cloud computing français de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie Dans ce contexte, Marilyn, le datacenter de CELESTE, concilie écologie et haute densité. Le fonctionnement par des flux d'air verticaux est une première mondiale, qui permet un rendement énergétique élevé (P.U.E de 1,3). CELESTE a ainsi ouvert les portes de l’Internet vert en France. Et de nombreuses perspectives d’innovation restent encore à creuser. L’Etat, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, en choisissant CELESTE à travers le projet nuage, va permettre à l'entreprise de poursuivre ses travaux d’étude. Les objectifs sont clairs : disposer d’ici 18 mois d’un prototype de centre de données encore plus poussé que le concept "Marilyn". Haute densité et écologie resteront les fondamentaux de la démarche, mais les innovations devront porter sur une conception modulaire permettant une augmentation des capacités selon les besoins du cloud, et une dé-construction des datacenters après leur utilisation. Les études ont commencé et le prototype d’une capacité de 100 baies informatiques devra être expérimenté par les autres membres du projet nuage. A terme, CELESTE a l'ambition d'ouvrir des datacenters nuage modulaires, écologiques et haute densité sur des sites répartis en région partout en France. Président fondateur de CELESTE et co-inventeur du concept Marilyn, Nicolas Aubé se déclare honoré par cette subvention : « Le soutien du Fonds National pour la Société Numérique pour un projet technologique d’envergure tel que celui de Marilyn est une source d’énergie considérable. En plus de la reconnaissance de nos travaux, nous pouvons poursuivre nos politiques de recherche, investissement et recrutement, pour donner à la France de vrais atouts dans la révolution du Cloud ».


Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle Nu@ge 25 jan 2012

Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium français privé-public. Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques maîtrisées. L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et adaptées aux réglementations. Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles. Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie). Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur 2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions restants à la charge des membres du consortium. En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017. Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement énergétique en région parisienne. Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.


Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn» Econocom utilise le datacenter Marilyn Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011. Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de bâtiments extérieurs au datacenter. Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients.


Cloud : la coentreprise Andromède attend toujours son Persée

© Pascal Guittet Comme dans le mythe, le projet Andromède est encore attaché à son rocher. Dassault Systèmes a claqué la porte, provoquant un nouveau retard pour le lancement opérationnel de ce projet de cloud computing "made in France" financé par les investissements d’avenir. Le coup de sang de Dassault Systèmes, qui a décidé de quitter le consortium Andromède en cours de constitution, avec l’État, Orange et Thales, n’a pas entamé, au moins officiellement, la détermination des deux autres associés privés de consortium. Orange et Thales "regrettent la décision de Dassault Systèmes de se retirer du projet Andromède quelques semaines avant son démarrage opérationnel. Nous avons toujours la volonté de créer un grand acteur de l’infrastructure de cloud computing français et européen." L’ambition d’Andromède est grande : créer une entreprise capable de rivaliser avec les Google, Amazon et autres IBM. L’État, via les investissements d’avenir, doit entrer au capital en apportant 135 millions d’euros, les trois autres partenaires à hauteur de 60 millions d’euros chacun. Malheureusement, le projet patine. Dès septembre 2010, Thales, Orange et Dassault Systèmes s’étaient portés candidats. Il aura fallu une grosse année pour boucler les négociations, avec une date de création effective au 2 novembre 2011. Or, d'après les déclarations des partenaires, le retrait de Dassault Systèmes est intervenu quelques semaines avant le lancement. Un départ qui n'a donc découragé personne. Thierry Breton, PDG de la société de services Atos, a indiqué dans un entretien sur BFM Business que "si l’État souhaite que nous soyons présents, nous serons prêts à discuter. Le cloud computing est un sujet important dans tous les pays dans lesquels nous opérons. Par exemple, à Hong Kong, nous opérons en cloud computing certaines activités des autorités de Hong Kong. Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas en France."


Etrange omerta sur le projet Reste qu’Andromède reste un sujet suffisamment brûlant pour pousser tous les acteurs à la prudence. En dehors du communiqué officiel, ni Orange, ni le cabinet du Premier ministre, ni Dassault Systèmes, ni Thales n’ont voulu aborder le sujet d’Andromède. Tout le monde est suspendu au "point d’étape" que doit réaliser Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique. La question de l’intérêt de créer un consortium avec l’État de grandes entreprises déjà engagées dans le cloud computing, aux intérêts pas forcément toujours convergents, reste posée. Pour certains, la présence étatique se justifie pourtant. Pour Claude Biton, président de CBC Développement, un éditeur de logiciels de la relation client en mode hébergé, "il est normal que l’État mette son nez dans le cloud computing, qui n’est pas uniquement une affaire privée. Il y a une dimension de sécurité du territoire. Il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas utiliser n’importe quelle clef de chiffrement et que l’on doit déposer les clefs au ministère de l’Intérieur." De même, Claude Biton n’est pas choqué par les aides apportées par l’État, alors que son entreprise n’en bénéficie pas. "On trouve normal d’aider le développement de la fibre optique en dehors de centres urbains. Le développement des datacenters n’est pas non plus neutre vis-à-vis de l’aménagement du territoire." D’autres initiatives en route La société de services Cheops Technology n’est pas non plus concernée par les investissements d’avenir. "Les dossiers de demande sont très lourds à remplir, explique Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops. Il y a beaucoup de formalisme et cela demande beaucoup de temps. Nous sommes une entreprise de taille intermédiaire (ETI) et nous mobilisions nos forces sur notre croissance". Cheops dispose de son propre datacenter, à proximité de Bordeaux, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander que les données soient hébergées en France, avec un contrat de droit français. En revanche, Nicolas Leroy-Fleuriot ne voit pas de problème à utiliser des logiciels d’éditeurs américains. La mise au point de logiciels français, capables de remplacer ceux de Microsoft ou de VMware, est pourtant l’ambition du projet Nuage, l’un des cinq retenus suite au premier appel à projets dans le domaine du cloud computing. Il est porté par sept PME et le laboratoire LIP6, avec la société de services Non Stop Systems en tête de file. L’objectif est de construire d’abord un démonstrateur avec un datacenter modulaire à haute efficacité énergétique, puis de commercialiser les produits au début de l’année 2014. Une cinquantaine d’emplois devraient être créés, pour un investissement de cinq millions pour l’État et de dix millions pour les différents partenaires. Les sommes sont modestes, "mais sans la subvention de l’État, qui vise un retour sur investissement par le versement de royalties pendant six ans, nous n’aurions pas pu monter ce projet", argumente Nicolas Aubé, président de fournisseur d’accès Celeste. Deux projets sont menés par de grandes entreprises : la plate-forme d’ingénierie logicielle CloudForce par Orange Labs et l’infrastructure logicielle Magellan par Bull. Deux sociétés tout à fait capables de développer et d’innover sans aide de l’État, mais qui entraînent avec elles des PME.


Moins ambitieux, plus précis, les cinq projets de cloud computing sont plutôt d’ordre tactique et ont de bonnes chances de déboucher sur des produits. Mais pas de quoi faire trembler Google !


Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Crédit Photo: D.R Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par 7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur Nuage. Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie. Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français. Open Source et datacenter pilote


Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs. Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.


Cloud hexagonal : le projet Nuage se dévoile un peu plus On en sait aujourd'hui un peu plus sur le projet Nuage, récemment choisi par l'Etat avec 4 autres projets de cloud computing dans le cadre du programme d'investissement d'avenir et qui à ce titre percevra donc une partie des 19 M€ alloués aux cinq projets retenus. Piloté par Non Stop Systems, un spécialiste français des solutions de haute disponibilité, le projet Nuage réunit en fait sept PME françaises (Non Stop Systems, l'opérateur Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) ainsi que deux équipes du laboratoire de recherche LIP6 (Laboratoire d'informatique de Paris 6, depuis rebaptisée Université Pierre et Marie Curie). Dans un communiqué, l'opérateur Celestre explique que le consortium Nuage s'est formé au début de l'année 2011. "Sa vision est de créer un cloud ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie", explique le communiqué. Aucune précision n'est pour l'instant apportée sur les technologies qui seront utilisées, pas plus que sur les dates de lancement d'une éventuelle offre. Le projet représente selon ses participants un investissement de recherche de 10 millions d'euros sur 2 ans (dont sans doute près d'un quart à un tiers financés par les fonds du grand emprunt).


Nicolas Aubé, CELESTE : le marché de proximité est l’avenir des Data Centers janvier 2012 par Marc Jacob CELESTE a inauguré son Data Center Marilyn en octobre dernier. Ce site de 500 m² se caractérise par des technologies innovantes comme sa construction en silo, son système de refroidissement par air, son système de reprise d’énergie sans batterie, ni climatisation… Déjà rempli au tiers de sa capacité, il rencontre un franc succès auprès des PME de la région Ile-de-France. Pour Nicolas Aubé, son Directeur Général, l’avenir des Data Centers s’inscrira dans un marché de proximité.

Marilyn, le Data Center de CELESTE, a ouvert ses portes en octobre 2011. Situé sur le pôle technologique de la Cité Descartes (77), ce Data Center vertical de 500m² unique au monde est construit en silo avec un système de caillebotis qui permet de refroidir par la circulation de l’air extérieur les baies de serveurs. Il est constitué de deux tours de cinq étages, chacune offrant une emprise foncière de moindre importance. Cette conception réduit l’utilisation de la climatisation à environ 20% du temps de fonctionnement annuel, dont 5% à plein régime et 15% à régime partiel. D’ailleurs, depuis l’ouverture officielle en octobre, la climatisation n’a pas encore été utilisée, confirme Nicolas Aubé. De plus, Marilyn utilise l’air chaud pulsé par les serveurs pour chauffer les bureaux de l’entreprise situés à proximité. Autre originalité, le système breveté de reprise d’énergie conçu à l’aide de deux roues qui tournent en utilisant l’énergie cinétique. Pour éviter les frottements, de l’hélium est injecté. Ce système permet de


s’affranchir des batteries et de la climatisation. Le site est conçu de façon sécurisée à plusieurs niveaux : une grille extérieure, des systèmes de détection d’intrusion, un gardiennage, des contrôles d’accès à l’aide de carte et de biométrie… Dans sa démarche, CELESTE a été soutenu par Oséo, mais aussi par le département de la Seine-et-Marne, en particulier pour la communication.

Aujourd’hui, précise Nicolas Aubé, « notre Data Center est rempli à 30% comme nous l’avions prévu dans notre plan de développement. Nous pensons que les 500 m² seront totalement occupés d’ici à 2013. Nous avons, à ce jour, comme clients un établissement financier, qui occupe tout un étage, et surtout des PME, qui disposent d’un espace dédié pouvant aller d’1/3 de baie à une baie entière. Ces PME, dont certaines font partie de nos clients historiques, bénéficient d’une interconnexion à très haut débit (Fibre 1 Giga) entre leur établissement et notre Data Center. Ainsi, ils sont connectés avec un quasi-réseau local. »

Nicolas Aubé


Nicolas Aubé estime que dans une dizaine à une vingtaine d’année, l’informatique sera « dans le nuage » et donc dans les Data Centers. Ainsi, les sociétés pourront soit mettre toutes leurs données dans le Cloud, soit uniquement les répliquer. Par la suite, même les postes de travail seront externalisés. Les utilisateurs n’auront plus que des interfaces d’accès, de type tablettes, dans l’entreprise, directement liées au réseau et au cloud. Toutefois, Nicolas Aubé conseille d’éviter de mettre toutes ses données sur Internet… D’ailleurs, il estime que les entreprises utiliseront plutôt des Cloud privés hébergés dans des Data Centers de proximité de taille moyenne. En effet, pour lui, le marché des Data Centers est local. Ils doivent être implantés dans des parcs d’activités ou proches de zones commerciales afin de donner un accès rapide aux entreprises.

Le système de refroidissement par air Projet « Nu@ge » : vers un Cloud à la française CELESTE participe également au projet « Nu@ge », soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique. Ce consortium, formé début 2011, représente un investissement total en recherche et développement de 10 millions d’euros sur 2 ans. L’objectif de ce projet open source est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français et hébergé dans des Data Centers écologiques, et faiblement consommateurs d’énergie. Porté par 7 entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, CELESTE, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires français (LIP6, équipes Regal et Phare, de l’Université Pierre et Marie Curie), le projet « Nu@ge » réunit des acteurs d’horizons divers : réseaux, systèmes, Data Centers, stockage… Dans ce projet, CELESTE aura en charge la conception d’un Data Center modulaire et écoefficient. Pour ce faire, Nicolas Aubé souhaite réaliser un Data Center qui reposera sur sa technologie en silo, son système de refroidissement par air et son système de reprise d’énergie. Bien sûr, sa structure ne sera pas en béton, mais dans un autre matériau plus léger, comme le bois, le métal … Rien n’est encore décidé à ce jour. Ce Data Center modulaire sera


fabriqué en 6 mois, mais avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn. Le premier pilote devrait voir le jour en 2013 sur un terrain situé à proximité du Data Center Marilyn.


Cloud et révolution verte Internet est souvent perçu comme virtuel. Or Internet, c’est avant tout la mise en relation de serveurs et d’ordinateurs ou de ressources informatiques via des routes appelées réseaux. Si les usages numériques devant révolutionner l’utilisation des transports restent encore marginaux, les tendances du Cloud laissent quant à eux présager une nouvelle dynamique vers l’Internet Vert. Écrit par

Frédérique Dofing La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendezvous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage. Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose… - Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger.


En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique Dofing


CELESTE fête ses 10 ans avec une croissance à 30% Métiers - Business - Rédigé le lundi 19 décembre 2011 - Frédéric Mazué En 10 ans, le fournisseur d’accès Internet pour les entreprises CELESTE est devenu un opérateur reconnu sur le marché du Très Haut Débit. Doté d’un réseau de fibre optique et d’un datacenter Haute Densité, la stratégie d’innovation et de qualité de service paie : les entreprises font le choix des services haute disponibilité et innovants. Il y a tout juste une décennie, Nicolas Aubé, diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts, créait CELESTE avec une idée simple : donner le meilleur de l’Internet aux PME souvent délaissées par les opérateurs historiques. Déclinée en positionnement, les fondamentaux de l’entreprise ont été posés : Innovation et Qualité de service. La qualité de service se traduit par des offres techniquement avancées et un accompagnement humain des clients à toutes les étapes de leurs projets. L’innovation a pris forme avec un département de R&D dédié et une reconnaissance par de nombreux labels et reconnaissances : labellisations JEI puis Oseo Excellence, Entreprises des Pôles Systematics, prix PM UP… Peu à peu, l’opérateur s’est doté d’une infrastructure Haute Disponibilité : cœur de réseau d’une capacité de 160 Gigabits, réseau de fibre optique de 4 000 kilomètres (en cours de déploiement sur 25 agglomérations) et datacenter écologique haute densité. Cette infrastructure permet de proposer des services uniques sur le marché comme la connexion Fibre optique 1 giga, soit 1 000 mégabits/s. De nombreuses offres sont d’ailleurs en préparation pour 2012 dans le domaine du Cloud : machines virtuelles, sauvegarde, clusters, hébergement… Aujourd’hui l’entreprise compte 40 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros pour 2011, soit une croissance de 30%. D’ailleurs, depuis 5 ans, la croissance de CELESTE est de l'ordre de 30% par an, avec une rentabilité toujours maintenue. 2 000 clients entreprises font confiance à ce Fournisseur d’Accès. Les perspectives d’évolution de la société s’avèrent encore très optimistes pour les années à venir entre lancement de nouvelles solutions, projets de croissance externe ou encore nouvelle approche commerciale des grands comptes. Nicolas Aubé, président-fondateur, souhaite d’ailleurs renforcer le positionnement de CELESTE

comme l’opérateur de référence des entreprises : « Le temps réel, c'est la nouvelle révolution industrielle. Les entreprises sont interconnectées, elles dépendent de leur réseau. Demain, les standards du marché seront la fibre optique à 1 Gb/s et l'informatique dans les nuages. C'est la vision initiale de CELESTE qui est en train de se réaliser.»





Fournisseur d'accès Internet pour les entreprises, CELESTE propose des solutions Haut Débit et Haute Disponibilité partout en France. CELESTE a retenu les UBT 625 à accu cinétique pour assurer le secours d’énergie de Marilyn, son nouveau centre informatique haute densité et écologique au coeur du Grand Paris. Pour le datacenter « Marilyn », CELESTE propose une démarche innovante et efficace pour améliorer le rendement global du datacenter et réduire son P.U.E. (Power Usage Effectiveness). Les choix technologiques de CELESTE pour réduire la consommation électrique : • Conception architecturale innovante afinde refroidir un datacenter haute-densité en « tout air » : pas de production d'eau glacée • Utilisation de l'air ambiant (« freecooling ») 95% de l'année • Recyclage de la chaleur dégagée par les machines pour chauffer des bureaux • Facturation de la consommation électrique de chaque alimentation pour chaque client. • Une consommation électrique optimisée La consommation électrique cible du datacenter « Marilyn » de CELESTE est un P.U.E. de 1,3. Sur la moyenne des sites existants en France le PUE est de 2,5, d'après de récentes études. Les nouveaux projets aujourd'hui ciblent des ratios de 1,8 voire 1,6. Une récente étude aux USA a montré des disparités sur ce ratio entre 1,34 et 3, pour des datacenters en fonctionnement. Avec un PUE de 1,3, CELESTE ambitionne donc d'avoir un rendement énergétique très élevé et PILLER est fier d’avoir été retenu pour participer à ce challenge.


Marilyn, le premier datacenter écologique à haute densité l'opérateur Céleste a récemment inauguré le premier centre de données informatique entièrement écologique et à haute densité.

© CELESTE / enia architectes L’opérateur haut débit dédié aux entreprise Céleste a inauguré le 24 novembre 2011 le premier datacenter écologique à haute densité du monde. Baptisé Marilyn,cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Cette dernière assure une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. En tout, 200 baies de serveur, de 10 kVA par baie maximum, sont ainsi hébergés en première phase sur une surface de 600 m². Le datacenter fonctionne grâce à un système de refroidissement grâce à l'utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveurs appelé «free-cooling». Ces salles aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Il afficherait un rendement énergétique effective (power usage effectiveness dit PUE) de 1,3, un des plus bas du monde.


Celeste inaugure le 1er data-center écologique en Seine-et-Marne

Doc Celeste - datacenter Marilyn Inauguration. La société Celeste, un fournisseur d’accès internet à haut-débit, a inauguré aujourd'hui à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), le premier datacenter écologique haute densité au monde. Appelé Marilyn, cet équipement a été construit suivant un concept, imaginé par Nicolas Aubé, président de Celeste, en partenariat le cabinet d’architecture Enia, et qui permet de réduire la consommation énergétique de 35 % par rapport à des sites traditionnels. Son principe repose sur un refroidissement du bâtiment, construit de façon verticale, grâce à l’air ambiant. Il a fallu un an d’études et de simulation avec le cabinet Enia pour valider les modes de refroidissement. « Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid, quand la température est inférieure à 23°C, soit 80 % du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste », précise un communiqué de la société. Après une année de construction et trois semaines d’essais industriels, les tests ont permis de valider le concept qui a fait l’objet d’un brevet international. « Les tests ont permis de démontrer que, avec des capacités électriques et thermiques à 100 % et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes », détaille le communiqué. Sur cinq étages, Marylin propose une superficie de 600 m² accueillant 8 000 serveurs. Sa réalisation a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, selon Frédérique Dofing, Directrice Générale associée de Celeste. L’entreprise a réalisé 5,159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en progression de 27% par rapport à l’exercice précédent. A lire également : Marilyn : le 1° datacenter écologique haute densité au monde


« 30000 étudiants à Descartes, un atout pour recruter » NICOLAS AUBÉ chef d’entreprise à Champs-sur-Marne

Champs-sur-Marne, cité descartes. Nicolas Aubé est le président de Céleste, un fournisseur d’accès Internet haut débit à destination des PME. Le data centerde l’entreprise sera inauguré jeudi.

Si, si, les patrons heureux, ça existe. A 38 ans, Nicolas Aubé se dit qu’il a bien de la chance d’avoir misé sur le marché de la fibre optique. Le président de l’entreprise Céleste, un fournisseur d’accès Internet haut débit pour les PME basé à Champs-sur-Marne, enregistre une croissance annuelle de 30%. Il recrute même actuellement une dizaine de salariés à des postes de techniciens, commerciaux et administratifs. Voici son secret. « J’étais étudiant à l’Ecole des ponts et chaussées à Paris. Cette dernière a déménagé à Champs. J’ai alors découvert la cité Descartes, sa qualité de vie, ses 30000 étudiants, autant d’atouts pour recruter. » Mais Nicolas Aubé reconnaît qu’en plus d’être sur un créneau porteur il est « aidé par le dynamisme de la Seine-et-Marne ». « J’ai créé Céleste il y a dix ans à la pépinière d’entreprises de la cité Descartes avec aucun salarié. Puis, j’ai embauché deux ou trois personnes. Céleste compte aujourd’hui 35 collaborateurs et 2000 clients dans l’Hexagone, dont la moitié en Ile-de-France. Et maintenant, avec notre data center écologique, Marilyn, qui sera inauguré jeudi, nous devenons en plus un espace d’hébergement de données. Seule ombre au tableau : nous manquons encore de candidats ingénieurs et techniciens dans le domaine des réseaux. Pourtant, chez nous, il n’y a que des contrats à durée indéterminée. »


Le Cloud Computing : Révolution informatique ou marketing pur ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce unconcept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters.

Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.



L’opérateur Celeste met en service un datacenter écologique haute densité

Datacenter Marilyn - Celeste Selon ses initiateurs, il s’agirait tout simplement du premier « datacenter écologique haute densité au monde ». Dans un communiqué diffusé ce matin, l’opérateur CELESTE (internet haut débit pour les entreprises) a officialisé la mise en service, depuis octobre, d’un nouveau centre données informatiques à Champs-sur-Marne (77). Baptisé Marilyn, cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité et de haute densité. Sa durabilité repose sur la mise au point d’un concept novateur de refroidissement par l’air ambiant. Un système de refroidissement breveté En pratique, ce système breveté - développé par le cabinet d’architecte Enia - adapte le refroidissement du datacenter en fonction de la météo. « En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l’air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste » explique l’opérateur dans un communiqué. Un an après sa construction et trois semaines après sa mise en service, le Marilyn aurait déjà démontré sa validité environnementale. Selon Celeste et Enia, le datacenter consommerait ainsi 35% de moins qu’un équipement traditionnel et afficherait un PUE de 1,3. Son inauguration officielle est prévue le 24 novembre.


Insolite : Marylin, le Datacenter écologique . Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. En règle générale quand on parle de DataCenter, on s'imagine une immense ferme de serveurs, vorace en énergie et bien aussi insolite qu'il y paraisse, Marylin, un DataCenter de dernière génération se veut vert de chez Vert. Après des essais industriels concluants, le modèle de refroidissement par l’air ambiant est validé avec une charge à 1 MW. Depuis octobre, ce centre de données informatiques accueille les clients entreprises de l’opérateur CELESTE. L’inauguration officielle est prévue le 24 novembre.

Les datacenters actuels souvent vétustes ne répondent pas aux besoins de puissance de la nouvelle génération de serveurs et du Cloud Computing. C’est pourquoi le fournisseur d’accès Internet CELESTE a décidé de construire son propre datacenter répondant aux exigences de haute disponibilité et haute densité. Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants : piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement. Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de CELESTE.


Après une année de construction et 3 semaines d’essais industriels, le pari est gagné. Les tests ont permis de démontrer que : avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq étages. La conception TIER IV a quant à elle était validée par des tests de haute disponibilité sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement…. Ainsi, le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un des plus bas du monde. De plus, Marilyn est le premier datacenter haute densité en France, avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable du Grand Paris. Si le datacenter accueille les clients de CELESTE depuis début octobre, il sera officiellement inauguré le 24 novembre, sous le haut patronage de Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du Grand Paris.





Marilyn Data Centre Uses Vertical Air Cooling September 6, 2011 by Rénald Boulestin Vertical air cooling improved French designers’ energy efficiency – and inspired the name of their data centre Celeste, a French high-speed Internet access provider, is to launch its power-efficient Marilyn data centre at the end of September, featuring vertical air cooling and an innovative flywheel-based UPS system. The data centre took only ten months to build, according to Celeste chief executive Nicolas Aubé. As of February the 200-bay, 900-square-metre data centre was still at the concept stage, he said. Power backup Located in the Île-de-France region near the A4 motorway, Marilyn has already attracted the interest of banks, hosting companies and other IT services firms, Aubé said.

Celeste’s Marilyn data centre is so-called because it is designed to use a vertical flow of air, through several storeys (it looks like five floors on diagrams we have seen). Instead of solid floors, it has a series of metal grilles, which reminded Celeste’s staff of the iconic picture of Marilyn Monroe from the film The Seven Year Itch (a version of which is shown here). Vertical hot and cold aisles are formed by partitions on each storey According to the Silicon.fr, when the outside air temperature is less than 23C (80 percent of the time), it uses free air cooling with no refrigeration. Some refrigeration is used if the outside temperature rises, until at 35C or above, all the air is recycled and air conditioning is used. This also happens if the air is very dry.

Celeste is promising “100 percent” availability (more precisely, 99.995 percent) for Marilyn, with backup features including a generator that will take over for the entire data centre in the event of a power failure.


The generator is apparently a late addition to the scheme – in October 2010 Aubé told IT journal ITespresso that the data centre wouldn’t include a generator because its high-availability needs were met with the existing power infrastructure. The 99.995 percent availability rate is supported by supports backup features such as hot-swappable hardware and redundant computing infrastructure and electrical circuits. The redundant systems mean components can be replaced on the fly, so that maintenance can be carried out with no downtime. Fresh-air cooling

Marilyn has a PUE efficiency rating of 1.3, meaning 2.31 MW out of 3 MW will be directly usable by the IT equipment. That’s in line with other “green” data centres, such as a Hemel Hempstead facility opened by Gyron in July, which claimed a PUE of between 1.2 and 1.3. The industry average PUE is 2.5, according to Gyron. For power backup, the data centre uses an unusual feature – two flywheel-powered UPS systems, which take over in the event of a power failure until the generator comes online. These UPS systems, which have only become feasible for data centres in recent years, allow Marilyn to dispense with lead batteries. Marilyn is scheduled to open for business on 26 September. A study published in August found that data centre power use has grown significantly less than predicted over the past few years, largely due to the 2008 economic crisis. The study, carried out by a consulting professor at Stanford University, found that electricity used by data centres worldwide increased by about 56 percent from 2005 to 2010. This might seem a big increase, but experts had predicted energy use would double over this period. In the US data centre electricity use grew by about 36 percent, according to Koomey’s figures. This report is translated and extended from an article by Rénald Boulestin, Silicon France. Editing by Peter Judge and Matthe Broersma.



Les ordinateurs utilisés comme chaudière Des bureaux du parc d’activités Paris-Val-d’Europe vont être chauffés grâce à la chaleur dégagée par les serveurs informatiques. Une expérience inédite. Jila Varoquier | Publié le 19.09.2011, 07h00

Qui aurait cru que des PC pourraient un jour chauffer les bâtiments d’un quartier entier? Mais au royaume de Disney, tout est possible. Avant le début de l’hiver 2011, au sein du parc d’activités Paris-Val-d’Europe, à Serris, deux bureaux d’activités seront chauffés grâce à la chaleur dégagée par les ordinateurs. Plus précisément, par les systèmes qui permettent de les refroidir. Conçu par l’entreprise Dalkia, en partenariat avec Euro Disney, le développeur du secteur, ce système consiste à récupérer la chaleur dégagée par un data center, lieu abritant les puissants serveurs informatiques des entreprises. En effet, chacune de ces machines dégage un filet d’air à environ 35°C. A plusieurs dans une même pièce, comme c’est le cas dans un data center, la température grimpe vite. Pour éviter la surchauffe, il faut donc refroidir par des systèmes qui eux aussi dégagent de la chaleur. « C’est celle-ci que nous utilisons pour notre réseau de chauffage urbain. Chauffée à 55°C, l’eau est ensuite distribuée par des tuyaux enfouis en sous-sol dans les différents bâtiments, avant de revenir de nouveau refroidir le data center », explique Christophe Hoizey, directeur du projet chez Dalkia. A terme, c’est l’ensemble du parc d’activités, soit 600000 m2 de bâtiments, qui bénéficiera de cette technologie innovante. Ce qui permettra d’éviter l’émission de 5400 t de C02 par an.


Un peu plus loin, à Lognes, l’entreprise Céleste s’apprête à inaugurer, début octobre, un data center écolo. Cette fois, c’est l’air chaud rejeté par les ordinateurs qui sera directement réutilisé à travers des colonnes verticales pour chauffer 800 m2 de bureaux. « Nous pouvons maintenir la température de nos bureaux entre 19 et 20°C grâce à la chaleur récupérée. Même lorsqu’il fait - 7°C, à l’extérieur », assure Nicolas Aubé, président de Céleste. Là encore, avec seulement 20% de chaleur réutilisée, la marge de développement est importante. « Nous menons une étude pour raccorder un hôtel d’entreprises en construction. Mais malheureusement, au-delà de 800 m de distance, les coûts en câble sont trop lourds », poursuit le président. Les recherches dans ce domaine n’en sont qu’à leur balbutiement. Euro Disney a déjà pensé à chauffer une piscine à proximité. Céleste avait un temps envisagé la construction d’une serre. L’enjeu environnemental est important. Un data center de 10000 m2 consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne de 50000 habitants. D’après une étude de Greenpeace, ces centres consommeraient 2% de l’électricité globale de la planète, avec une croissance de 12% par an. D’où l’intérêt de trouver des solutions pour recycler une partie de l’énergie aspirée par ces machines.


Marilyn vise un PUE de 1,3 Par Frédéric Bordage - 12/09/2011

Après 10 mois de travaux, la construction du datacenter Marilyn de CELESTE s’achève pour une mise en service fin septembre. Cette architecture Tiers 4 garantit une disponibilité de 100 % de l’alimentation électrique et du maintien de la température. Elle repose notamment sur une double chaîne électrique avec arrivée ERDF de 3 Mwatts, deux transformateurs HT 20 000 Volts, 2 locaux BT avec des tableaux avec niveaux de services “3 3 3” pour effectuer maintenance, changement de pièce ou upgrade à chaud, 2 onduleurs avec volant d’inertie qui évitent ainsi de refroidir des batteries, une distribution électrique doublée pour chaque baie et un groupe électrogène dimensionné pour reprendre l’intégralité de la puissance du centre. Malgré un haut niveau de disponibilité, Celeste vise un PUE (Power Usage Effectivness) très bas de 1,3. Pour atteindre cet objectif, la petite superficie (900 m2) est refroidie par l’air extérieur grâce à une architecture astucieuse. Aménagées sur cinq niveaux, les salles serveurs profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques lié à cet empilement. Tant que la température extérieure ne dépasse pas 20 degrés (80 % du temps), les baies de serveurs sont refroidies par l’air extérieur. Au delà, la climatisation traditionnelle (CRAC) prend le relais. 6 GWh, 540 tCO2 économisés chaque année. Les gains liés au refroidissement naturel sont estimés à près de 35 % de la facture électrique totale, soit une économie d’environ 6 GWh par an. Cette quantité d’énergie représente l’équivalent de la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150.000 m2 et permet d’éviter le rejet de 540 tonnes d’ équivalent CO2 dans l’atmosphère.


INFRA

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reportage

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Depuis l’autoroute A4, en région parisienne, on aperçoit un immeuble en construction avec un panneau annonçant un datacenter. Le futur datacenter CELESTE balaie tous les principes du genre, et multiplie les innovations : tout en hauteur, avec refroidissement par air, et basé sur la fibre optique ! Démarrage prévu pour le 22 septembre.

CELESTE:

> Maquette du datacenter

naissance d’un Datacenter vertical

CELESTE est d’abord un opérateur spécialiste de la fibre optique depuis 10 ans et compte 2000 clients. La région de Marnela-Vallée dispose d’un vaste potentiel, humain, économique. L’opérateur était présent dans 4 datacenters. Et mécontent de leurs prestations : “la densité était insuffisante : on nous limite à 1 Kw par baie, c’est la moyenne de ce qui est offert. Et c’est un marché Nicolas Aubé, fermé ! On a donc décidé de créer CELESTE notre propre datacenter”, explique Nicolas Aube, Président de CELESTE. Par ailleurs, il y avait une demande croissante des clients de l’opérateur de disposer de baies serveurs.

Répondant au doux nom de Marilyn, ce nouveau datacenter, de conception Tier IV, démarre le 15 aout, après quelques semaines de test, il s’ouvre à la clientèle le 22 septembre.

Jusqu’à 10 Go “On a fait le choix de n’avoir que de la fibre optique : les clients demandent des débits élevés, de 1 à 10 Go, cela devient quasiment obligatoire de passer à la fibre. Je ne sais pas si c’est unique, mais en tout cas, je ne connais pas d’autre datacenter en fibre optique”, continue N. Aube. La seconde originalité du datacenter sera sa verticalité : il est composé de deux tours de 5 étages, chaque étage contenant les baies. Surface totale : 600 m2, avec 100

IMAGES DE LA CONSTRUCTION

baies par tour, soit 200 au total, et une puissance cumulée de 1Mégawatt. Chaque baie consommera 10 Kw maxi.

Refroidissement sans eau L’innovation principale consiste dans la construction verticale du bâtiment et surtout sur le principe de refroidissement des baies, en “free-cooling” total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur, au lieu d’un réseau d'eau glacée, comme dans les autres datacenters. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée, insistent les dirigeants. Par ailleurs, Le rendement énergétique (PUE) de Marilyn est de 1,3 soit un des plus bas : “Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un data-center traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m2”, commente Nicolas Aube. Enfin, un avantage supplémentaire de la disposition verticale, c’est la limitation des besoins de surface au sol et selon les dirigeants de Céleste “le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.” La clientèle de Céleste comprend de nombreuses PME, elles pourront disposer de tiers de baies. Il pourra y avoir ainsi 300 clients, sur une tour, se partageant ses 100 baies. L’investissement atteint 7 Millions d’euros, mais l’entreprise voit loin : le terrain voisin lui appartient, avec la possibilité d’y construire 4 nouvelles tours ! Il y a fort à parier que ce site pilote sera imité dans de nombreuses villes. ■ Jean Kaminsky

SL23 - D2 13jul SOLUTIONS IT & LOGICIELS • 2 • n°23 - septembre 2011 SL23_INFRA-CELESTE_D2


















































Recrutements en vue chez Céleste pour la rentrée L’opérateur Celeste cherche des spécialistes du raccordement optique, notamment, pour raccorder ses clients à son réseau 1 Gbit/s. Le 30 août 2012 par Christophe Lagane 0

L’opérateur et hébergeur d’entreprise Celeste poursuit ses développements. Et prévoit une projection de croissance de plus de 30 % pour 2012. « Ce sont avant tout les choix du déploiement d’un réseau en fibre optique 1 giga et du cloud écologique qui s’avèrent les plus payants », précise l’entreprise située en région parisienne (Champs-sur-Marne).

Réseau 1 Gbit/s et datacenter vert Celeste poursuit le déploiement d’une boucle optique de 1 Gbit/s sur les principales villes françaises. Une infrastructure suffisamment dimensionnée pour adresser l’ensemble des besoins des entreprises aujourd’hui. Début 2011, l’opérateur complétait son nouveau réseau en ouvrant Marilyn, un datacenter vert qui plus est. Des investissements et une stratégie qui ont accéléré l’acquisition de clients, essentiellement des PME qui, à leur tour, expriment des besoins de bande passante et se tournent vers le cloud computing pour assurer leurs développements, au moins sur les 10 prochaines années.

Une douzaine de postes à pourvoir Pour répondre à la hausse des besoins, Celeste poursuit ses recrutements, qui n’ont cessé tout au long de 2011 et 2012. Une douzaine de postes sont à pourvoir dès septembre. Des profils techniques (experts Cisco et Linux, administrateurs systèmes et réseaux, chefs de projet réseaux), commerciaux (ingénieurs commerciaux ou responsables opérationnels) mais aussi propres au raccordement fibre optique (dessinateur projeteur et chefs de travaux) pour répondre aux projets de raccordements des entreprises. On trouvera les détails des postes sur cette page. Celeste précise qu’il préfère recruter en direct « afin de valider ses critères de motivation et d’expérience qui lui permettent de s’entourer de collaborateurs passionnés ». En retour, l’opérateur ne propose que des CDI, gage d’implication réciproque dans la confiance qu’il accorde à ses salariés. Celeste compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Crédit photo © Celeste



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