MediaKit CELESTE 11/02/2016

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Actu des sociétés Interviews

Céleste surfe sur l’engouement des entreprises pour la fibre le 09-02-2016 Par Johann Armand L’opérateur francilien a annoncé coup sur coup son entrée sur le marché du datacenter et une forte croissance de ses facturations pour l’année 2015. Son président, Nicolas Aubé, commente pour nous ces annonces. Vous venez d’annoncer dans un communiqué que votre réseau fibre, dans lequel vous avez commencé à investir il y a cinq ans, atteint désormais 1000 kilomètres et qu’il est présent dans les communes d’une quinzaine de grandes agglomérations, parmi lesquelles l’Ile-de-France (1.000 communes couvertes), Lyon, Marseille, Toulouse. Vous avez indiqué vouloir intensifier vos investissements cette année en ouvrant de nouvelles agglomérations et en déployant des câbles à forte capacité en Ile-de-France. Pouvez-vous préciser dans quelles agglomérations vous comptez investir en 2016, ce que vous entendez par câbles à forte capacité et quel sera le montant de ces investissements ? Nicolas Aubé : Cette année, nous prévoyons de nous implanter dans les agglomérations de Nice, Cannes, Grenoble, Agde (Hérault-Méditerranée), Carcassonne et, peut-être Béziers. En Ile-de-France, notre réseau sera bientôt plein. Celui-ci est constitué de câbles de 48 à 144 fibres. Pour adapter notre infrastructure à la croissance de notre activité anticipée pour les cinq prochaines années, nous prévoyons d’y investir sur des câbles de 720 fibres. Nous devrions ainsi consacrer 2 M€ supplémentaires à notre réseau en 2016 [soit un tiers des sommes déjà investies en l’espace de cinq ans] et un million d’euro pour les équipements réseaux associés. En décembre dernier, vous avez annoncé votre diversification dans le marché du datacenter en présentant le StarDC, un datacenter miniaturisé offrant 4 baies utiles conçu en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie dans le cadre des Investissements d’avenir. Pourquoi vous lancer sur ce marché, quels clients visez-vous et quels sont vos objectifs de vente en 2016 ?


Nicolas Aubé : Les datacenters, c’est l’autre versant de la fibre car les données de nos clients sont de plus en plus hébergées dans des datacenters. Or nous avions une demande non satisfaite de clients situés en dehors des grandes métropoles pour des datacenters de proximité qui leur permettent d’accéder rapidement à leurs données. D’où le StarDC qui, pour à peine plus cher qu’une salle informatique (150.000 €), offre les prestations d’un véritable datacenter avec contrôle d’accès, anti-intrusion, gestion électrique professionnelle, onduleurs, groupe électrogène, climatisation économe et supervision à distance, etc. Nous ciblons donc une clientèle de collectivités locales et de grosses PME mais aussi de sociétés de services informatiques. On constate que de nombreuses entreprises de services en régions ont la volonté affichée de développer des activités d’hébergement en investissant dans leur datacenter. Cette offre intéresse aussi des opérateurs étrangers. Nous avons déjà deux affaires sur le point de se signer et nous nous sommes fixé pour objectif de réaliser une dizaine de ventes cette année. Vous avez annoncé un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros en croissance de 18% pour l’année écoulée. Comment a évolué votre effectif et quelles sont vos prévisions pour l’exercice 2016 ? Nicolas Aubé : Notre effectif a fortement évolué, passant de 45 à 75 personnes en un an (en incluant notre filiale câble Celeste Fibre). Nous devrions encore créer quinze postes en 2016. Nous devrions conquérir 50% de clients en plus (300) et notre chiffre d’affaires devrait encore progresser de 15 à 20% hors croissance externe. Car vous envisagez une opération de croissance externe ? Nicolas Aubé : oui, il serait logique que l’on rachète des parcs clients pour les migrer sur notre réseau. Qu’est ce qui explique cette croissance aussi forte sur un marché des télécoms entreprises pourtant beaucoup moins dynamique ? Nicolas Aubé : Notre croissance est très supérieure au marché car nous sommes sur un marché qui mute vers la fibre. Les entreprises sont en train de s’équiper massivement. Environ la moitié des quelque 100.000 entreprises françaises de plus de 10 salariés – notre cœur de marché – ont déjà franchi le pas. Elles devraient toutes être équipées d’ici à cinq ans. Combien avez-vous de clients ? Nicolas Aubé : 2.000. Soit 2% du marché. Et nous visons un doublement de cette part de marché d’ici à cinq ans. Ne pensez-vous pas qu’à terme, les opérateurs alternatifs pourraient être marginalisés ? Nicolas Aubé : Non, je ne pense pas. Certes, il y a une logique œuvrant à la mutualisation des réseaux. Mais les PME tiennent à avoir plusieurs accès à plusieurs réseaux simultanément pour éviter toute rupture de service. Il y a donc aussi une logique poussant au maintien au côté des grands acteurs d’opérateurs de services indépendants offrant des services différenciants.


Croissance à deux chiffres pour Celeste Celeste affiche une croissance organique soutenue depuis sa création, en 2001. 2015 n'aura pas fait exception à la règle puisque le chiffre d'affaire atteint 13,5 millions d'euros, soit une progression de 18% par rapport à 2014. C'est une reconnaissance de la qualité des offres positionnées en hautde-gamme, explique Celeste, et de la politique d'innovations menées depuis ses débuts: création de Marylin, 1er datacenter écologique et haute densité, mise en place d’un réseau de fibres dédiées pour les entreprises, création de StarDC, un mini datacenter "clé en main", stockage Cloud, garanties de temps de rétablissement, etc. Cette croissance résulte aussi d'un programme d'investissement conséquent : 17 millions d'euros depuis cinq ans dont 6 millions dans le déploiement de la fibre dont le réseau dépasse 1000 kms en 2015. Aujourd'hui constituées de trente personnes sur soixante-quinze salariés, les équipes qui les ont mises en place ont vocation à encore s'agrandir en 2016 pour poursuivre le déploiement du réseau dans un grand nombre de communes au sein de 15 agglomérations. En 2016, cette politique d'expansion va se poursuivre et s'intensifier, avec l'ouverture de nouvelles agglomérations: Nice, Cannes, Grenoble, entre autres. De nombreux marchés publics gagnés en 2015 vont voir leur concrétisation sur le terrain.


ENTREPRISE & Internet : Comprendre les différentes solutions d’interconnexion jeudi 14 janvier 2016 VPN IP, VPN Ethernet, Lan to Lan : il n’est pas toujours facile de comprendre le paysage réseaux. A chaque besoin exprimé par l’entreprise correspond pourtant une solution d’interconnexion spécifique. Décryptage. Aujourd’hui, les entreprises, collectivités publiques ont besoin d’interconnecter leurs différents sites, par exemple une administration centrale et une annexe, ou encore un siège de société et ses différentes filiales. Pour cela, elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir utiliser des VPN, ou Virtual Private Network : des réseaux privés construits à travers des connexions d’opérateurs. Les solutions technologiques sont multiples. Il s’agit de bien comprendre les besoins de l’entreprise et son fonctionnement afin de choisir l’offre la plus adaptée. Définir une architecture La première question à se poser est celle de la configuration des sites à connecter : s’agit-il d’établir un lien entre un point A et un point B, par exemple entre une société et son agence ? C’est le cas le plus simple, celui d’une connexion point à point. Parle-t-on plutôt d’un site central avec plusieurs filiales ? Alors il s’agira d’une connexion point – multipoints, dans laquelle les serveurs seront concentrés sur le site central tandis que des solutions de décentralisation seront mises en place pour les annexes. Par exemple une fibre optique avec un débit important pour le site central et des connexions adaptées à la taille des sites secondaires. La tendance est néanmoins d’aller vers du 100% fibre, tant les échanges de données augmentent en volume.

Troisième cas de figure : le multipoints – multipoints, lorsque tout le monde communique ensemble. Enfin, il existe des configurations hybrides, dans lesquelles pour l’informatique, l’entreprise recherche une connexion de type point – multipoints alors que pour la téléphonie, elle privilégie le multipoints – multipoints. Ethernet ou IP ? Entre ces deux protocoles de transmission des données, l’IP est privilégié par les entreprises pour sa facilité de gestion au quotidien, et les possibilités de sécurisation. C’est l’opérateur qui effectue le routage des flux (c’est à dire l’orientation des flux en fonction des adresses IP). En revanche, L’Ethernet est réservé à des projets plus complexes, par exemple lorsque les entreprises ont besoin de connecter des salles serveurs entre elles. Priorisation des Flux et Qos Un des derniers points à prendre en compte c’est la personnalisation du service, via la QOS métier. Cette solution permet de prioriser les flux importants du client au sein du réseau. Par ailleurs, l’opérateur peut proposer un accès Internet directement en cœur de réseau à partir du VPN. Cela évite les goulots d’étranglement sur le site central.


La fibre optique au service des institutions culturelles : très haut débit pour culture 2.0 Ecrit par Caroline Gréard le mardi 19 janvier 2016 L'intérêt de la fibre optique n'est plus à démontrer pour les particuliers et les entreprises, mais le très haut débit devient aussi indispensable pour les structures culturelles. Cas pratique avec l'exemple de l'Institut du Monde Arabe.

L’Institut du Monde Arabe (IMA) est une fondation de droit privé ouverte à Paris depuis 1987. Il a pour vocation de mieux faire connaitre l’apport du monde arabe à la civilisation universelle et de promouvoir le dialogue entre Orient et Occident. Bibliothèque, centre de langues, librairie, boutique, musée : l’institut est constitué de diverses entités à Paris et dans son antenne dans le Nord Pas de Calais, mais aussi sur internet via des portails, webdocs, chaîne YouTube, bibliothèque numérique, jeux vidéo…

La culture 2.0, le nouvel enjeu de l’Institut du Monde Arabe

La médiation numérique est en effet au cœur de la mission de l’IMA. Celle-ci passe par exemple par la visite virtuelle d’exposition, un jeu vidéo qui initie les enfants à la gastronomie des pays arabes, des images sur les coulisses d’une expo ou encore un webdoc sur la scène artistique contemporaine marocaines. La culture 2.0 est au cœur des projets de l’IMA. Elle représente une très belle ambition qui nécessite néanmoins une infrastructure et une bande passante suffisantes. La médiation numérique n’est pas la seule problématique à laquelle est confronté le service informatique et des nouvelles technologies de l’IMA : l’accès au Wifi est également une demande récurrente des visiteurs.


La solution proposée par CELESTE Après appel d’offres, l’IMA a choisi l’opérateur CELESTE pour répondre à ces problématiques, alors qu’il fonctionnait auparavant avec un opérateur ADSL. Trois critères ont poussé l’IMA à ce choix : l’installation de la fibre permettant une symétrie dans le volume des échanges, la sécurité pour permettre une continuité de service et le prix.

Deux fibres de 80 mètres et 50 mètres ont ainsi été mises en place. L’une est destinée à la production internet. L’autre permet l’accès au Wifi et peut servir de ligne secondaire de secours. Grâce à cette nouvelle infrastructure, 40% de la bande passante est en moyenne utilisée, ce qui laisse de la marge pour monter de nouvelles productions interactives.

La bibliothèque du Centre Pompidou et les problématiques du haut-débit

En 2010, déjà, la bibliothèque du Centre Pompidou se retrouvait confrontée à des problématiques similaires pour pouvoir proposer l’accès libre à ses contenus (images, musiques, médiathèque des langues, logithèque…) et à l’information en général, pour tous, via tous types de supports, mais aussi la mise en place d’une web TV destinée à retransmettre débats et colloques du Centre Pompidou en direct.

Outre la mise en place d’un moteur de recherche spécifique, d’outils de travail virtualisés, la bibliothèque du Centre Pompidou a opté pour une fibre optique à 30 Mbit/s, proposée également par l’opérateur CELESTE.

La fibre optique permet à ces structures culturelles d’être à la hauteur de leurs ambitions et d’envisager de nouveaux projets innovants et accessibles au plus grand nombre : productions 2.0, visioconférences, sauvegarde externalisée….


SMALL IS BEAUTIFUL

13 sociétés à qui envoyer votre CV en 2016 Par Clémence Boyer et Jean-Marc De Jaeger | 04/01/2016

Deux salariés sur trois travaillent dans une petite société (start-up, TPE, PME). Pourquoi pas vous ? @Shutterstock

Ce sont des startups, des PME ou des TPE en pleine croissance et à la recherche de nouveaux talents à embaucher. Focus sur 13 boites qui mériteraient d’être mieux connues. Après tout, l’une d’elles deviendra peutêtre votre futur employeur... Après les fêtes, retour à la réalité et pour certains... à la recherche d'un stage ou d'un emploi. Vous vous demandez sûrement quels grands groupes vont recruter le plus de jeunes diplômés en 2016. Mais vous oubliez que les startups, les TPE (très petites entreprises) et les PME (petites et moyennes entreprises), dont certaines enregistrent une croissance affolante, sont d'importants pourvoyeurs d'emplois. Selon l’Insee, plus de deux tiers des salariés travaillaient dans une TPE ou une PME en France en 2013. François Hollande l'a rappelé lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre : "Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent". Il a annoncé d'ailleurs à cette occasion la création de nouvelles aides à l’embauche dans les PME. Certaines n'ont pas attendu des aides pour plannifier leurs recrutements pour 2016. En voici 13 illustrations, dans des secteurs aussi divers que porteurs.


1. Le spécialiste de la fibre CELESTE va vous brancher Affichant une croissance à deux chiffres, le fournisseur d'accès internet haut débit pour les entreprises, CELESTE, cherche à recruter différents profils pour compléter son équipe de 75 personnes. Combien ? Une dizaine de postes en CDI Où ? En Ile-de-France Profils ? Des administrateurs Systèmes et Réseaux, des développeurs, des techniciens raccordeurs fibre et des ingénieurs commerciaux Postuler ICI

2. ADVANS GROUP, le champion de l’ingénierie ADVANS GROUP rassemble plusieurs sociétés européennes d'ingénierie, spécialisées dans les systèmes électroniques, la mécanique et les logiciels applicatifs. Présents dans 7 pays à travers plusieurs filiales, le groupe emploie un millier d’ingénieurs. Combien ? Plus d’une centaine d’offres en cours dont 25 stages de fin d’études/préembauche (niveau BAC+5) Où ? Principalement à Paris, Grenoble, Lyon, Rennes et Nice Profils ? Ingénieurs en informatique, en électronique, en mécanique et des développeurs Postuler ICI

3. Le cabinet de conseil nouvelle vague Weave Cabinet de conseil en stratégie opérationnelle, Weave compte 240 consultants et a réalisé 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Pour apporter des réponses innovantes à ses clients, le cabinet mise sur un modèle de conseil fondé sur la co-construction, le design thinking et “l’impertinence constructive”. Combien ? 60 personnes, dont plusieurs consultants juniors et stagiaires. Où ? Le cabinet est basé en Ile-de-France Profils ? Des consultants junior sortant de formations de haut niveau (ingénieur, business ou équivalent), mais aussi des profils confirmés dans le secteur de la banque, de l’assurance, de la supply chain, de la business intelligence, du Big Data, de l’industrie et des services ou du digital. Mais également, des managers et des commerciaux. Postuler ICI


4. La startup qui rhabille les hommes, ChicTypes Après avoir levé 4 millions d’euros en septembre dernier, ChicTypes, pionnier et leader français du service de shopping personnalisé à destination des hommes, poursuit son développement et ambitionne de doubler ses effectifs dans les 6 prochains mois. Combien ? 50 personnes en CDI ou CDD Où ? A Paris Profils ? Des stylistes chargés de conseiller les clients de ChicTypes et de leur proposer des sélections de vêtements personnalisées, des logisticiens chargés de préparer avec soin les malles expédiées, des professionnels de la relation clients, des développeurs (back et front) et un designer (UX/UI). Postuler ICI

5. Cegid, l’as du logiciel Numéro 1 du cloud computing pour les ressources humaines, le groupe Cegid s’est imposé sur le marché du SaaS (Software as a Service). A l’occasion du rapprochement avec le canadien Technomedia cet automne, la société va recruter plus de 50 salariés supplémentaires. Combien ? 50 recrutements prévus au 1er semestre 2016 Profils ? 20 commerciaux et 30 consultants (principalement dans la gestion des process RH) Où ? Principalement à Paris et à Lyon (siège de la société), mais aussi à l’international (NewYork, Montréal) ou dans des villes moyennes (Orléans, Aix-en-Provence… etc) Postuler ICI

6. Tout roule chez Alltricks Le spécialiste de la vente de vélos et d’accessoires en ligne lancé en 2008 compte désormais une centaine de salariés passionnés de vélo. Installée dans la vallée de Chevreuse, la jeune pousse vient d’ouvrir un lab à Boulogne-Billancourt dans lequel elle veut accueillir sa nouvelle équipe de développeurs. Combien ? 8 développeurs et une dizaine d’autres postes dans la vente ou les fonctions support Profils ? Développeurs Web et Lead développeur Symfony 2, conseillers de vente, préparateurs de commandes, comptable, business developper, technicien service après-vente, etc... Où ? A Maurepas (78), Coignières (78), Boulogne (92) et Châteaudun (28) Postuler ICI

7. Payname, le cobanking à la campagne La plateforme de cobanking créée en 2013 souhaite doubler ses effectifs et ainsi les porter à une cinquantaine de collaborateurs. Après une levée de fonds de 5 millions d’euros en septembre dernier, Payname s’annonce comme un acteur prometteur de la FinTech.


Combien ? 25 collaborateurs (CDI et stages) Où ? Saint-Elix-le-Château, à 50 km de Toulouse Profils ? Graphistes, développeurs Front et Back end, audit interne et contrôle de gestion, marketing, communication, support juridique, support client Pour postuler : job@payname.fr

8. Parrot ne vous laisse pas le bec dans l'eau Leader français sur le marché des drones civils, l’entreprise d’Henri Seydoux créée en 1994 souhaite se développer sur le marché des drones professionnels, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la cartographie et de l’inspection. Après une levée de fonds de 300 millions d’euros en novembre dernier, Parrot souhaite mettre le paquet sur la R&D en 2016. Combien ? 200 postes, dont une centaine d’ingénieurs Où ? A Paris et à l’international (Etats-Unis, Royaume-Uni, Suède, Chine…) Profils ? Développeurs de logiciel embarqué, concepteurs en électronique, ingénieurs production, ingénieurs en mécanique et design… Postuler ICI

9. Sodifrance cherche informaticiens Spécialisée dans la modernisation des systèmes d’information, la société Sodifrance et sa filiale Netapsys créée en 2004 visent 110 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2016. Pour cela, elle compte renforcer son équipe de 1.300 collaborateurs par l’embauche de 250 nouvelles personnes. Combien ? 250 collaborateurs Où ? La moitié à Paris, le reste à Nantes, Lyon, Rennes, Strasbourg, Brest, Niort, Lille, Le Mans, Angers et Orléans. Profils ? Leaders techniques, architectes Java/JEE, consultants, ingénieurs sécurité, développeurs e-commerce, chefs de projet…Postuler ICI

10. Vodeclic, le digital learning en devenir Créée en 2007, la société Vodeclic, spécialisée dans le e-learning informatique, a rejoint en mai dernier le groupe américain Skillsoft. Afin de soutenir ses nouveaux axes de développement, elle recrute 50 nouveaux talents dans les équipes commerciale, technique et éditoriale. Combien ? 50 nouveaux collaborateurs Où ? Levallois-Perret Profils ? Consultants, développeurs, account managers, formateurs e-learning en français, espagnol, chinois et allemand... Postuler ICI


11. Oresys mise sur les jeunes diplômés Forte de 300 collaborateurs en France, la société de conseil en management fondée il y a 35 ans prévoit de procéder à 55 recrutements en 2016. Combien ? 55 recrutements, dont 45 jeunes diplômés Où ? Paris, Lyon, Nantes, Lille, Marseille, mais aussi Bruxelles et Lausanne Profils ? Jeunes diplômés d’école de commerce ou d’ingénieur. Postuler ICI

12. Quinten surfe sur l’essor du big data Quinten, société de conseil en valorisation stratégique de données, offre l’opportunité aux ingénieurs d’exercer le “métier le plus sexy du 21e siècle”, selon la Havard Business Review : datascientist. L’équipe, forte de 32 collaborateurs, est à la recherche de 16 nouveaux talents.

Combien ? 16 ingénieurs Où ? Paris Profils ? Data scientists Pour postuler : contact@quinten-france.com

13. SQLI : geek et marketing font bon ménage Experte dans la transformation digitale des entreprises, l’entreprise SQLI, fondée en 1990, intégrera cette année 500 nouveaux profils à leur équipe de près de 2.000 collaborateurs. SQLI a lancé en 2014 sa marque employeur avec pour promesse “Play the digital game”... histoire d’assumer un peu plus sa culture geek et marketing. Combien ? 500 collaborateurs, dont 120 jeunes diplômés Où ? Les 17 agences du groupes, basées en France, au Benelux, en Suisse et au Maroc. Profils ? Experts en technologies mobiles, experts e-commerce, chefs et directeurs de projet, data scientists, UX designers… Postuler ICI


CELESTE agrandit son siège social avec la construction d’un nouveau bâtiment à la Cité Descartes 18.12.2015 Le 09 décembre 2015, CELESTE et EPAMARNE ont signé la promesse de vente d’un terrain de 3 410 m² pour la réalisation d’un programme de bureaux en vue de l’extension du siège social de l’entreprise, dans la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne. La livraison est prévue fin 2018. L’établissement public d’aménagement de Marne-la-Vallée, EPAMARNE, a signé ce matin la promesse de vente avec la société Céleste Management fournisseur d’accès Internet pour les entreprises, spécialiste de la fibre optique et de l’hébergement en datacenter Tier 4 - d’un terrain à la Cité Descartes, dans la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne. Le terrain, d’une superficie de 3 410 m² accueillera l’extension du siège social de l’entreprise, acteur proactif du développement de la Cité Descartes. Le programme de bureaux prévoit la réalisation de 2 200 m² SDP, avec la possibilité d’étendre le projet à hauteur de 3 000 m² SDP. La réalisation de ce programme via une construction bois est en cours d’étude, notamment grâce à la technique de panneaux CLT (panneaux de bois lamellécroisé). Pour ce faire, le FCBA accompagne l’entreprise dans cette démarche. Les deux bâtiments, l’existant et le futur, pourront dialoguer, grâce à la création de passerelles et d’espaces de travail collaboratifs. La livraison du programme est prévue fin 2018. Le cabinet d’architectes est ENIA. Il a notamment été le même maître d’œuvre du datacenter écologique « Marylin » (fonctionnement en « free-cooling » total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur), construit par Céleste en 2010, à la Cité Descartes.


Actu des sociétés

Celeste lance le StarDC, un mini datacenter «tout en un» le 02-12-2015 Par Dirk Basyn Après avoir fait irruption sur le marché en 2013 avec son centre de données «vert» Marilyn, Celeste se lance sur le marché des mini datacenters «tout en un». Suite à un projet de recherche mené en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie et des entreprises françaises dans le cadre des Investissements d’avenir, l’opérateur francilien a mis au point le StarDC, un mini datacenter haute densité. «Il s’adresse à des entreprises et collectivités qui souhaitent garder leurs serveurs chez elles soit parce qu’il n’y a pas de datacenter à proximité, soit parce qu’elles préfèrent conserver les données sur place», indique dans un communiqué le président de Celeste, Nicolas Aubé,


Facilement transportable – il tient sur une place de parking – le StarDC offre 4 baies utiles soit une capacité maximale de 168 serveurs (pouvant être étendue jusqu’à 16 baies et 656 serveurs) pour une puissance disponible de 20 kVA (18 kW). Il dispose de 2 voies électriques indépendantes (2N) et, en option, d’un groupe électrogène. Son autonomie est de 20 minutes. Afin de réduire la consommation, Celeste a fait le choix d’un système de refroidissement free-cooling. La structure de ce datacenter «made in France», fabriquée par un spécialiste des équipements extérieurs, devrait lui assurer une bonne résistance aux variations climatiques. Livrable en quatre mois, le StarDC est vendu 150.000 euros. «Nous l’avons conçu de manière à ce qu’il soit abordable pour les PME et les collectivités», précise Nicolas Aubé. La livraison, l’installation et la formation du client sont assurées par les équipes de l’opérateur. Sont inclus dans le coût le contrôle de l’accès, la sécurité incendie, les batteries de secours et l’alarme anti-intrusion. Un accès sécurisé avec contrôle biométrique et vidéo-surveillance est disponible en option. Le client peut par ailleurs choisir trois niveaux de maintenance. Pour terminer, précisons que la gestion du mini datacenter peut être prise en charge par les équipes Celeste.


COP21 : quid de l'impact des datacenter ? Business : Si Greenpeace félicite les géants du web pour leur politique d'utilisation d'énergies propres dans leurs datacenters, l'optimisation du fonctionnement des centres de calcul reste un enjeu majeur pour diminuer l'empreinte écologique du secteur. Et diminuer les coûts. Par Guillaume Serries | Vendredi 27 Novembre 2015 Que pense l'ONG Greenpeace de la politique des géants de l'IT en matière d'écologie de leurs datacenters ? En mai dernier, l'Organisation Non Gouvernementale reconnaissait que « Apple, Facebook et Google continuent de mener des efforts pour construire un Internet alimenté par de l'énergie renouvelable ». Apple est selon Greenpeace l'acteur de l'Internet le plus avancé en matière d'utilisation des énergies renouvelables pour ses services de cloud, avec 100%. Yahoo, Facebook et Google utiliseraient respectivement des parts de 73%, 49% et 46% d'énergie renouvelable.

Pilot Hill, la ferme éolienne utilisée par Microsoft pour alimenter en énergie éolienne son datacenter de Chicago. (Source : Microsoft) L'ONG pointait du doigt néanmoins « le secteur des énergies fossiles » et « une demande énergétique croissante » comme deux dangers menaçant ces efforts, ce dernier mettant essentiellement en cause les PME. Microsoft reconnaissait également la semaine dernière que sa neutralité carbone, déclarée depuis 2012, était remise en question par la croissance des services de cloud, dont Office 365 et Azure.

175 mégawatts en énergie éolienne Pour faire face, l'entreprise vient d'annoncer qu'un de ses centres de données situé à Chicago sera désormais alimenté à 100% par de l'énergie éolienne. Soit une puissance de 175 mégawatts livrée par une ferme éolienne appartenant à EDF Renewable Energy située à près de 100 kilomètres du datacenter. De quoi économiser 328 000 tonnes d'émissions de gaz à effet de serre par an. « Nous savons que nos datacenters ont une empreinte énergétique substantielle, donc travailler à leur alimentation à travers des projets d'énergie renouvelable est une stratégie importante pour atténuer notre impact sur l'environnement » mentionne à ce propos Rob Bernard, Chief Environmental Strategist chez Microsoft.


Pilot Hill est situé à moins de 100 kilomètres du datacenter de Microsoft. (Source : Microsoft) Apple, premier de la classe selon Greenpeace, poursuit ses investissements 'propres'. L'entreprise a annoncé début 2015 l'ouverture pour 2017 de ces deux premiers datacenters en Europe (Irlande et Danemark). Un investissement d'un montant de 1,7 milliard d'euros pour des sites de production informatique alimentés par des énergies renouvelables. Et au Danemark, le surplus de chaleur générée par les machines servira à chauffer les habitations à proximité du site. Apple avait déjà annoncé en 2014 que tous ses datacenters américains fonctionnaient uniquement grâce aux énergies renouvelables, et son QG doit prochainement lui aussi être alimenté uniquement en énergie renouvelable. Au delà des grands noms de l'IT, l'écosystème des opérateurs de datacenter (il existerait quelques 3 700 datacenters dans le monde) tente lui aussi de se tourner vers les énergies vertes. Equinix vient d'annoncer que ces achats d'énergie éolienne dans les états américains de l'Oklahoma et du Texas doivent permettre de couvrir l'ensemble des besoins en énergie de ses datacenters situés en Amérique du Nord début 2017. Et en France, le datacenter Equinix PA3 de Saint Denis (93), consomme 50% de son énergie en provenance d’une production durable et écologique.

Une pollution très contextuelle Autre exemple, le datacenter de Green Moutain dans le sud-ouest de la Norvège consomme 100% d’énergie renouvelable. Une performance à contextualiser toutefois : 98,5% de l'énergie produite en Norvège vient de l'hydrolique. Situé sur l’île de Rennesøy, ce datacenter est construit dans un ancien entrepôt de munitions de l’Otan, sous des roches granitiques. Le bâtiment est refroidi à l’aide de l’eau du fjord Lysefjord, puisée à 100 m de profondeur, à la température de 8 °C. Elle est ensuite reversée dans les eaux à la température de 16 °C. Mais tous les datacenters ne bénéficient pas d'un cadre aussi favorable : l'eau et l'air ne sont pas aussi froids qu'en Norvège, le mix énergétique n'y est pas aussi écologique, et de nombreux sites sont situés en zone urbaine, ce qui provoque parfois de la pollution sonore pour le voisinage.


En France, où 9% de la consommation électrique serait destinée aux datacenters, des initiatives d'importance sont également à noter. Ainsi, NeoCenter, basé dans l'ouest de la France, utilise diverses techniques destinées à diminuer le coût écologique et financier du calcul et du stockage de données. Bâtiment HQE, couloirs froids et chauds, Cold-corridors, toiture végétalisée, récupération des eaux de pluie pour usage interne, chauffage des bureaux avec les calories émises par les serveurs, gaz d'extinction neutres, ou encore peinture de toit réfléchissante ; autant d'initiatives qui permettent de diminuer l'empreinte énergétique des datacenters. Autre initiative, celle de Qarnot Computing, qui créent des serveurs utilisés dans les entreprises comme unités de chauffage pour le personnel.

Energie verte oui, mais surtout optimisation dans le datacenter Car la recherche de sources d'énergies propres n'est qu'un des aspects de la lutte contre la pollution des centres de données. Les datacenters classiques gaspillent 90% de l'énergie qu'ils consomment, expliquait en 2013 David Atienda Alonso, professeur de génie électronique et directeur du laboratoire de systèmes embarqués de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. « La plupart du temps, les datacenters sont utilisés à 50 ou 60% de leurs capacités de calcul. En optimisant en même temps le système de refroidissement et les capacités de calcul, on arrive à réduire la consommation d’énergie des datacenters d’environ 50% » mentionnait t-il alors. 50% de réduction de la consommation d'énergie, c'est le chiffre également avancé par Telehouse à la dernière édition de la World Computing Expo, début 2015. Des économies qui passent par la densification du datacenter, via la virtualisation, mais aussi un code informatique plus propre, ce qui évite de multiplier les opérations de calcul inutiles. Un concept détaillé dans un récent ouvrage sur l'éco-conception web. Mais le gain principal passe par une réflexion sur le refroidissement des centres de données. L'opérateur français Celeste met ainsi en avant son datacenter Marylin situé à Marne-laVallée, et équipé d'une technologie de free cooling (refroidissement par air). Elle permet de se passer presque intégralement du refroidissement à eau. De quoi abaisser fortement le ratio P.U.E. (Power Usage Effectiveness) des datacenters, un indicateur calculé comme suit : consommation globale du site / consommation des équipements informatiques sur 1 an de fonctionnement. Celeste affirme que dans « la moyenne des sites existants en France le PUE est de 2,5 ». Les nouveaux projets ciblent pour leur part « des ratios de 1,8 voire 1,6 ». Et Marilyn vise un P.U.E. de 1,3.


Safe Harbor invalidé : une chance pour les datacenters « made in France » par Nicolas Aubé - le 19 novembre 2015

Nicolas Aubé fondateur de Celeste La décision de la Cour de justice européenne mettant fin au Safe Harbor devrait engendrer un mouvement de relocalisation des données en Europe. Tribune de Nicolas Aubé fondateur de Celeste et Marilyn, le spécialiste du datacenter vert et de proximité. Le Safe Harbor, ou « sphère de sécurité » en français, était un cadre juridique permettant aux entreprises, sous certaines conditions, de transférer les données personnelles d’utilisateurs européens sur le territoire américain. Le 6 octobre dernier, la Cour de justice européenne a estimé que le niveau de protection de ces données était insuffisant et a invalidé le dispositif. Une décision provoquée entre autre par les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance américains. Les 4 000 entreprises adhérentes du système Safe Harbor se retrouvent donc avec un vide juridique problématique. Bien sûr, d’autres normes de transfert de données peuvent être utilisées, mais cette absence de cadre général, l’incertitude sur les négociations autour d’un Safe Harbor 2, et la menace de procès d’utilisateurs mécontents de la manière dont on utilise leurs données personnelles ne peuvent que peser sur leur activité. Face à cette situation, l’industrie européenne et singulièrement française a une carte à jouer. En effet, pour éviter tout risque, les grands hébergeurs internationaux vont désormais privilégier les datacenters du vieux continent. Avec un prix d’électricité peu élevé par rapport à la moyenne mondiale, du personnel très qualifié en matière d’ingénierie réseau ou système, des équipementiers reconnus, sans oublier un climat tempéré propice aux installations informatiques, la France rassemble de nombreux critères favorables. Forte de ce constat, CELESTE vient d’ailleurs de lancer une grande campagne publicitaire à destination des entreprises américaines concernées. De plus, les entreprises européennes devraient prêter une attention toute nouvelle à la localisation de leurs données et veiller à ce que celles-ci soient hébergées à l’intérieur de leurs frontières. Le StarDC de CELESTE, ce mini-datacenter écologique haute densité qui permet aux entreprises et aux collectivités d’avoir leur propre système de stockage de données, répond parfaitement à cette nouvelle tendance du marché. Le mouvement de relocalisation des données est en marche : c’est le moment pour l’industrie du datacenter française de montrer ses atouts.


Les dispositifs de soutien à l'activité et à l'emploi - 16/10/2015

Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, et Myriam El Khomri, ministre du travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, ont effectué un déplacement sur le thème des mesures gouvernementales en faveur de l'activité et de l'emploi, le 16 octobre, dans le cadre de la visite de la société Celeste, en Seine-et-Marne. Michel Sapin « Notre priorité, c’est de nous donner les moyens de retrouver plus de croissance et plus d’emploi. C’est dans cet objectif que nous avons baissé les prélèvements des entreprises de 24 milliards d’euros entre 2013 et 2015


grâce au CICE et au Pacte de responsabilité, afin de leur donner la capacité d’embaucher, d’investir et d’innover. Fin 2016, nous aurons réduit ces prélèvements de 33 milliards d’euros, annulant l’effet des hausses intervenues sous la majorité précédente et depuis 2012. Aujourd’hui, les signaux sont encourageants : le sentiment des entrepreneurs sur leurs perspectives d’activité est au plus haut depuis 2011 et la croissance, les embauches et l’investissement ont repris. La responsabilité du Gouvernement, c’est de continuer à tenir le cap de notre politique économique ; celle des entreprises c’est de se saisir des marges et des capacités d’action qui leurs sont offertes ! C’est ensemble que nous réussirons ».

Myriam El Khomri « Le ministère et le service public de l’emploi mettent à la disposition des entreprises de nombreux dispositifs pour mieux les accompagner dans leurs démarches quotidienne et pour favoriser l’emploi – notamment dans le secteur marchand. Elles doivent s’en saisir. Je souhaite vivement que toutes les forces vives de notre pays s’engagent et prennent leur part dans la bataille de l’emploi, pour l’attractivité économique de notre pays. Nous avons tous une responsabilité. Parce que l’emploi, c’est l’affaire de chacun et que nous avons tous une partie de la solution entre nos mains ».


Déplacement de Michel Sapin et Myriam El Khomri à Champs-sur-Marne Vendredi 16 octobre 2015, Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social étaient en déplacement à Champs-sur-Marne pour échanger sur les dispositifs de soutien en faveur de l'activité et de l'emploi.

Accueillis par Nicolas Aubé, président de Céleste, les ministres ont visité cette société innovante de solutions de connexion très haut débit, téléphonie et de stockage informatique pour les entreprises située au cœur de la Cité Descartes puis ont pris part à une table ronde aux côtés d'élus et d'acteurs économiques locaux. Ont été abordés lors de cette réunion les différents mécanismes mis en place à destination des entreprises pour soutenir l'activité et l'emploi (Pacte de responsabilité et de solidarité, CICE, soutien à l'investissement industriel, aide première embauche, aides en faveur de l'apprentissage...).


Champs-sur-Marne : l’entreprise Céleste embauche 23 Oct. 2015

Champs-sur-Marne. La Data Center Marilyn puise l’air ambiant, pour refroidir ses installations. (LP/Arnaud Journois.)

Céleste, pour les habitants de Champs-sur-Marne, c’est le Data Center dernier cri, baptisé Marilyn. La jeune entreprise, fournisseur d’accès Internet à destination des entreprises, a l’ambition de devenir le numéro 1 en France. Afin de prolonger son expansion, l’entreprise de 75 personnes embauche pour renforcer ses trois pôles techniques : client, infrastructure et innovation. L’entreprise recherche des administrateurs et ingénieurs systèmes et/ou réseaux, des développeurs, un gestionnaire de parc informatique, des monteurs-câbleurs, des techniciens fibre, des dessinateurs projeteurs, des ingénieurs commerciaux et assistance commerciale, des chefs de projet de déploiement, et des responsables de comptes clients. Seize postes sont à pourvoir dès maintenant, et d’autres embauches suivront.


Champs-sur-Marne (77420)

Champs : Sapin et El-Khomri citent Celeste en exemple de compétitivité Grégory Plesse | 16 Oct. 2015, 19h12

Champs-sur-Marne, vendredi après-midi. Le ministre des Finances, Michel Sapin, et la ministre du Travail, Myriam El-Khomri rendent visite à des apprentis en formation à l’entreprise Celeste. (LP/GP.) Ce n’est pas un mais deux ministres, Michel Sapin, pour les Finances, et Myriam El-Khomri, pour le Travail, qui se sont déplacés vendredi après-midi dans le département pour visiter l’entreprise Celeste, spécialisée dans le déploiement de fibre optique et la fabrication de data centers à destination des entreprises. Un secteur d’activité en plein boom, dont profite pleinement l’entreprise basée à Champs-sur-Marne, qui annonçait jeudi avoir décroché un nouveau contrat auprès de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée. Si Michel Sapin expliquait cette double présence ministérielle par le fait que « le Travail et les Finances sont les deux faces d’une même pièce », on peut penser qu’il a trouvé là une belle occasion de rester loin de Bercy, au pied duquel des milliers d’étudiants manifestaient au même moment, réclamant davantage de moyens pour les universités. Mais à Champs, il était plutôt question d’emploi et de compétitivité, deux sujets que les ministres ont abordés avec les dirigeants de sept entreprises franciliennes. Dans l’ensemble, ils se félicitent du si décrié CICE (Crédit d’impôt emploi compétitivité) mais reconnaissent, pour la plupart d’entre eux, qu’il leur a surtout permis, pour les uns, d’éviter de couler, pour les autres, de rester compétitif. Mais aucun en revanche n’a évoqué de nouvelles embauches grâce à la mise en place de ce dispositif qui coûte 41 Mds€. « Si le CICE a permis à certaines entreprises d’éviter le dépôt de bilan, ce sont autant d’emplois qui ont été préservés », a fait valoir Michel Sapin. Les chefs d’entreprise présents n’ont pas demandé de nouveaux allègements de charges mais en revanche ont tous appelé à une « simplification » des dispositifs de soutien à l’activité et à la création d’emploi. Un message visiblement entendu par les ministres. Myriam El Khomri a ainsi rappelé que Pôle emploi avait créé 4 000 postes de conseillers dédiés au dialogue avec les chefs d’entreprise, et notamment des PME, qui font travailler 50 % des salariés en France. Elle a par ailleurs rappelé la volonté du gouvernement de rendre ces différents dispositifs « plus lisibles et plus simples ».


Firewall Cloud : la protection sur mesure de Celeste lundi 12 octobre 2015

Celeste lance à destination des PME et des administrations, l'offre de Firewall Cloud permettant d'adapter les règles de filtrage aux besoins des entreprises.

Pour faire face à la croissance importante du trafic Internet des entreprises, Celeste a déployé dans son cœur de réseau un cluster de firewalls applicatifs de la marque Fortinet et propose l'offre "Firewall Cloud Dédié". Réservée jusqu'à présent aux grands comptes, cette offre est aujourd’hui accessible aux PME et aux administrations. Sans investissement ni installation de matériel supplémentaire, elle offre :      

un filtrage web un filtrage applicatif une connexion avec l’Active Directory pour la gestion des utilisateurs un antivirus des fonction de prévention d’intrusions (IPS) un accès distants (ssl, ipsec, portail) avec ou sans jetons numériques

Les équipes de Celeste peuvent par ailleurs configurer un firewall virtuel dédié, avec des règles de filtrage personnalisées. Le client peut ensuite choisir d’administrer sa solution luimême (après formation) ou déléguer cette prestation à Celeste. Ce service est proposé pour toutes les connexions de l'opérateur avec l’offre Internet Entreprise.


Actu des sociétés

Celeste complète ses offres fibre par une offre de firewall cloud dédié d’origine Fortinet le 09-10-2015 Johann Armand L’opérateur francilien annonce la mise en service d’une offre de pare-feu applicatif cloud dédié optionnelle à l’usage de de ses 2.500 clients fibre. Construite sur la base d’un cluster de firewalls applicatifs Fortinet déployé dans son cœur de réseau, cette offre est proposée 249 € à 299 € par mois seloin qu’elle soit managée ou non par Celeste. L’opérateur a dimensionné son infrastructure pour supporter 250 clients dans un premier temps. Cette offre vient en complément de l’offre de firewall personnalisé que l’opérateur proposait jusqu’à présent sur la base d’une offre open source de type IP Tables. Souscriptible en ligne (avec ou sans engagement), l’offre firewall cloud dédié se distingue notamment par sa capacité à faire du filtrage applicatif avec des règles de filtrage personnalisée en fonction des plages horaire, de l’identité des utilisateurs, etc. Elle a l’avantage d’être centralisée et de pouvoir se coupler avec Active Directory. Elle comprend également un service d’antivirus IPS optionnel disponible à partir de 20 € par mois pour une connexion 10 Mbps (500 € pour 1 Gbps). « Réservé jusqu’ici aux grandes organisations, le filtrage applicatif commence à se démocratiser pour les PME, confrontées à une augmentation de 50% de leurs flux chaque année », observe Nicolas Aubé, patron de Celeste. Face à cette augmentation rapide des flux et donc des besoins en bande passante, l’opérateur fait le calcul que la grande majorité des PME passeront à la fibre d’ici à 5 ans. D’où son choix de déployer sa propre fibre. Depuis trois ans, il a déjà investi 6 M€ dans un réseau d’environ 1.000 km et prévoit d’investir 8 M€ supplémentaires d’ici à 2020. Ses revenus ont atteint 12 M€ en 2014 et devraient se rapprocher des 14 cette année.


L'énergie des data centers Par David Pontivy - Article partenaire ERDF | 10/09/2015

Les datacenters sont utilisés par des milliers d'entreprises pour stocker leurs données. Et comme tout appareil électronique, les serveurs qui y sont compilés chauffent et doivent être refroidis en permanence. C'est la face cachée de l'Internet. Les datacenters, véritables superordinateurs compilant des milliards d'informations de dizaines d'entreprises sont réputés pour être particulièrement énergivores. Surtout en ce qui concerne leurs systèmes de refroidissement car comme pour tous les appareils électriques, les serveurs compilés dans ces datacenters chauffent beaucoup. Sans refroidissement, certains peuvent atteindre les 50 degrés. Ventiler devient alors une priorité. Pour cela de nombreux systèmes existent dont celui du free cooling, le refroidissement par l'air ambiant. Nicolas Aube - Président de Céleste : C'est très simple, on prend de l'air extérieur que l'on va éventuellement mélanger avec de l'air intérieur pour le rendre à la bonne température et que l'on va souffler dans les tours. L'air est aspiré par les machines et sera ensuite soit rejeté vers l'extérieur soit ré-inspiré pour être mélangé à de l'air froid. Déjà utilisé dans de nombreux centres informatiques, ce système permet d'importantes économies d'énergies. Dans ce datacenter de la région parisienne, c'est presque un tiers de la consommation annuelle d'énergies qui est économisée. Frédérique Dofing - Directrice générale de Céleste : Le free cooling que nous avons mis en place avec le brevet Marilyn a un intérêt majeur puisqu'il nous permet d'économiser 35% de l'énergie nécessaire à l'exploitation du datacenter. Pour nous, cela représente environ 25% des charges d'exploitation et 160 000€ sur une année. Une vingtaine de degrés, c'est la température idéale pour le bon fonctionnement d'un datacenter. Ici, ce sont près de 8 000 serveurs qui doivent être refroidis, soit une consommation totale de 2 mégawatts par an. Le free cooling a toutefois ses limites, si l'air ambiant devient trop chaud ce sont des climatiseurs qui prennent le relais pour assurer la circulation d'air frais.


services

DID Technology Stocke vos contenus

La société, créée en 2010, a rapidement été reconnue par les professionnels car DID Technology a su apporter un service et une relation humaine de proximité à ses clients. Ses fondateurs bénéficient d’une longue expérience sur les marchés du broadcast et de l’audiovisuel, ils ont travaillé au sein de nombreuses entreprises dans la prestation de services et la distribution. Outre une gamme complète et complémentaire de marques que la société distribue, elle a décidé de passer à une nouvelle étape en proposant à ses clients détenteurs de contenus une offre d’archivage dématérialisée, baptisée DID ARCHIVE. Par Stéphan Faudeux

Le premier métier de DID Technology est l’intégration, la distribution et la location de matériels destinés aux professionnels des secteurs du broadcast, du corporate et de la production audiovisuelle. DID Technology n’a jamais souhaité être dans un portefeuille démesuré de produits, le but étant de servir au mieux les intérêts de ses clients avec une offre homogène et complémentaire. Montage, asset management, postproduction, routage, stockage, DID Technology couvre les besoins avec une ou deux marques par sujet. Ainsi, la société est revendeur AVID, un choix initial, comme le revendique Sébastien Collin, co-fondateur de DID Technology : « Nous voulons servir au mieux nos clients, cela veut dire leur proposer des solutions pérennes, stables, sûres. AVID, quoi qu’en disent certains, est resté une marque de référence sans jamais trop s’écarter de son chemin. La société maintient une part importante dans la R&D et surtout est à notre écoute. » DID Technology, pour la partie Asset Management, distribue CAT DV de Square Box, une solution de Media Asset Management qui est intuitive, simple à configurer, à déployer, qui permet d’automatiser les workflows. Square Box a signé de nombreux accords de partenariat avec des fournisseurs de solutions de stockage, d’archives. La société compte plus de 100 clients dans le monde. Parmi les premiers contrats signés par Did Technology avec CatDV en France, on trouve 30 millions d’amis, mais également TF1 Washington, le CNRS, IMAGE ON AIR, H2O PRODUCTION, TELEGRENOBLE ou encore le Service Audiovisuel du Louvres. Une vingtaine d’installations au total en France. « Nous ne voulons pas nous éparpiller avec des offres différentes autour du DAM. Nous concentrons tous nos efforts pour avoir une offre cohérente, et qui s’intègre parfaitement avec les autres produits que nous distribuons. CAT DV est un très bon produit, qui correspond aux contraintes économiques actuelles », précise Sébastien Collin. Depuis quelques mois, DID Technology distribue les solutions d’archivage et de librairie Quantum. La société propose également la ligne de produits PresSTORE qui est une solution de sauvegarde, d’archivage, de synchronisation et de restauration optimale pour la sécurisation de toutes les données de production. Il y a donc une cohérence dans ces choix, chaque produit est une brique.

Le data center Marylin de Celeste, héberge la solution de stockage DID Archive.

Un nouveau pari

En pratique

DID Technology a décidé d’élargir son portefeuille de solutions et de lancer une nouvelle offre qui devrait séduire toutes les sociétés détentrices ou gestionnaires de catalogues de contenus audiovisuels. En effet, DID Technology propose une offre simple d’archivage on line ou off line de contenus sur un Cloud privé, baptisée simplement DID Archive. Le constat est simple : aujourd’hui, de nombreux producteurs stockent leurs rushes et contenus sur des disques durs externes qui sont stockés sur des rayonnages d’étagères. Cette solution, lorsqu’on y regarde plus près, est coûteuse, peu fiable, pas sécurisée et pas optimisée dans un workflow délinéarisé. « Il y a quelques semaines, nous discutions avec un producteur de taille moyenne. Il n’avait jamais fait le calcul de ses investissements en disques durs externes, cela représentait plus de 10 000 euros par an. Pour ce tarif, il est possible de passer en mode Cloud avec toute la souplesse et la sécurité que cela offre » indique Sébastien Collin.

DID Technology propose deux services, un accès online aux contenus ou un accès offline, mais de nombreux producteurs peuvent se contenter de la seconde solution qui est très compétitive. Pour récupérer les contenus (rushes, programmes montés…), soit le producteur dispose d’un accès haut-débit et il peut copier directement les programmes sur le serveur. Dans le cas contraire, DID Technology récupère les disques durs chez le client et se charge du transfert et de la sécurisation. Pour un service Online les contenus sont stockés sur LTO et les proxys sont dans le DAM CatDV. Les clients disposent d’une licence client qui leur permet de consulter à tout moment et simplement leurs assets. DID Technology pousse loin la notion de service, en personnalisant pour chacun de ses clients l’interface, l’univers, les mots-clefs, les champs sont personnalisés... en fait tout est personnalisé sans tarification supplémentaire. En termes de tarif, il faut compter

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Quantum au coeur de DID Archive. en prix public 200 euros / an par To en offline et 400 euros / an par To en online. Pour le client et pour l’avoir testé lors de la présentation, il est très simple d’utiliser le service. Il suffit de se loguer et vous arrivez sur votre page de browser, ensuite l’accès aux médias se fait de différentes manières comme dans toute plateforme de DAM. Le mode Media Path permet de visualiser ses contenus sous forme d’arborescence, il y a une notion de catalogue qui favorise un premier classement des medias. L’utilisateur peut sélectionner un fichier, le lire, placer des marqueurs.

Visite au Data Center

Did Technology a choisi un DataCenter qui se trouve à proximité de ses bureaux et qui héberge la solution technique. Celle-ci se compose d’une librairie LTO StorNext Scalar i 500 qui est compatible LTO 6. Pour la partie stockage online, les contenus sont stockés sur un stockage QXS Quantum évolutif en capacité. Le Data Center, qui se veut « éco-responsable », se nomme Marylin, en hommage à Marylin Monroe dans Sept ans de réflexion, dont la jupe s’envole audessus de la bouche d’aération du métro. Dans le cas de ce data center, le système de rafraichissement Free Cooling part de la base et remonte naturellement aux étages supérieurs par le sol qui sont des grilles métalliques. Dans 80 % du temps, sauf lors des moments caniculaires, c’est l’air extérieur qui est aspiré et qui sert à refroidir les machines. Cette circulation naturelle permet d’économiser 20 à 40 % en termes d’énergie. Ce data center appartient au groupe Céleste, opérateur télécom, qui propose de la fibre à ses clients. À l’origine, le data center avait été ouvert en 2011 pour ses besoins internes mais, progressivement, la société a choisi de s’ouvrir à des clients externes. Les clients sont des entreprises prestataires en service informatique, mais aussi des entreprises travaillant dans les médias, et enfin des services sensibles liés au ministère de l’Intérieur (un gage supplémentaire de sécurité ?). Celeste est capable de proposer des services de 1 Gb/s.

Sébastien Collin, co-fondateur de DID Technology

Rencontre avec Jean-Marc Wieder, responsable postproduction au sein du service audiovisuel de Disneyland Paris Parmi les premiers clients de l’offre Cloud de DID Technology, le service audiovisuel de Disneyland Paris. Nous avons pu rencontrer Jean-Marc Wieder qui nous a présenté le projet avec enthousiasme. Le service audiovisuel de Disneyland Paris produit de nombreux contenus, que ce soit pour de la communication interne ou externe, comme par exemple pour les médias, les agences de voyage, les partenaires du parc, ou pour des conventions, rapport d’activités. Le service audiovisuel compte deux pôles principaux : celui de la production (photo et tournage) et celui de la postproduction soit 24 personnes au total. Le service audiovisuel, image de marque oblige, a toujours choisi ce qui se faisait de mieux en termes de prise de vue : 35 mm, Digital Betacam, HD Cam. « Nous produisons en moyenne de 3 à 4 heures de programmes par mois et, jusqu’à présent, notre gestion des contenus était certes efficace mais arrivait au bout de ses limites. En fait il s’agit d’un tableur Excel et de la mémoire. La seconde n’étant pas infaillible nous avons com-

mencé à nous intéresser, dès la seconde moitié des années 2000, à des solutions de MAM. Pour différentes raisons, aucune n’avait abouti et, depuis quelques semaines, nous avons deux solutions. La plateforme MediaBeacon sur laquelle nous uploadons une sélection de contenus et qui est utilisée par tous les parcs Disney dans le monde, et la solution DID Archive de DID Technoloy. » Jean-Marc Wieder estime à environ 25 To de données qu’il faudra numériser, et 7 000 cassettes ainsi stockées depuis la création du service audiovisuel. DID Technology et le service audiovisuel de Disneyland Paris, c’est une longue histoire de confiance et de collaboration. Pour preuve, Disneyland Paris a rédigé, à l’époque de la création de DID Technology, une lettre de recommandation auprès des banques. C’est DID qui a fourni les moyens de postproduction lors du renouvellement des équipements de postproduction qui comprennent quatre stations Media Composer Avid, Adobe Premiere et un stockage centralisé ISI 5500 de 32 To.

Marylin, un data center poupou pidou ! Marilyn est le seul data center haute densité en « free cooling », brevet Céleste / enia. La société Céleste propose des offres 100 % dispo, haute densité et écologique. Ainsi, en termes de développement durable : 35 % d’économies en matière de conso électrique sont effectuées grâce au mode de « free cooling ». Cette technologie « free cooling » est possible grâce à la forme verticale : les flux d’air sont injectés du bas vers le haut et « traversent » les étages car le sol est constitué de caillebotis. D’autre part, ce dispositif implique que le câblage ait été effectué en haut de baie et non en faux-plancher. Les fortes chaleurs ont bien éprouvé ce mode de refroidissement cet été, et pour avoir fait le reportage durant un pic de température, je peux garantir que la température était agréable, et que les compresseurs ne fonctionnaient pas à plein rendement. Le site, avec sa forme verticale, permet une économie de terrain (cinq étages en hauteur versus une construction horizontale). Il est donc conçu pour un milieu urbain. Au sein du Data Center, les moyens techniques de DID Technology sont : • Stockage QUANTUM QX + Système de fichiers - QUANTUM STORNEXT • Librairie Quantum AEL500 • Cat DV Enterprise 11 + Worker 6 sur serveur Mac • Connexion Fibre DATA CENTER CELESTE actuellement à 100 Mo/s et upgradable au à 1 Go/s en fonction de la montée en charge de nos clients

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Cinema

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Midi Libre I midilibre.fr '(ENDREDI 2 OCTOBRE 2015

Agde L'ultra haut debit bientOt a portee des entrepreneurs locaux

Technologie I L'Agglo Herault Mediterranee a signe, mercredi, Uii protocole d' accord avec la societe Celeste. Explications. '

A

partir de janvier 2016, les entre­ prises de l'Agglo Herault Medi­ terranee pourront beneficier de "l'ultra haut debit" (soit un giga­ bit) grace au . reseau de fibre optique. C'est en tout cas ce qui a ete annonce, mercredi matin, en mairie de Nezi­ gnan-l'Eveque. Ce matin-la, l'Agglo signait un protoco­ le d'accord avec la societe Celeste,four­ nisseur d'acces intetnet. Cette derniere · s'engage a proposer un contrat profes­ simmel a 500 € par mois pour un giga­ bit done. Une offre presentee comme ul­ tra-concurrentielle par rapport aux re­ seaux · (environ traditionnels 1300 € pour 100 megas). « Les entrepri­

Voila un projet sympa.

La MJC d'Agde va creer une une web TV animee par ses jeunes. Ce vendredi 2 octobre, a 18 h, elle organise done une · reunion d'informations autour de !'atelier video et multimedia qui sera anime par un professionnel, Paul Rouquette. Rendez-vous espace Malraux, rue Mirabe.au (a cote de La Poste). Contact: 04 67 94 69 10 ou par mail mjcagde@gmail.com

• Expo super-heros

« Une revolution »

• La signature du protocole avait lieu mercredi matin en mairie de Nezignan.

Evidemfuent,pareille offre ne s'adresse pas au petit artisan mais plutot aux grosses structures privees. Certaines (a !'image d'Altrad, a Florensac, ou Arca­ de, a Saint-Thibecy) se sont d'ailleurs deja montrees interessees. Elles de­ vraient rejoindre un GIX associatif en cours de creation: Occitan-ix. 11 s'agit, en fait, d'une plateforme d'intercon­ nexion qui permet au trafic local de ne plus passer par Paris. Les Agglos de Car­ cassonne et de Thau devraient aussi rejoindre Occitan-ix. Et dans cette pers­ pective, un data center sera implante sur le territoire... Un projet technique· porte depuis plusieurs mois par Guy Amiel, vice-president a 1 �o et'maire de Saint-Thibecy,dans le cadre du sche­ ma d'amenagement numerique du terri­ toire : « L'Agglo a decide de developper

nees. »

un resea,u de fibre noire. Pour cela,

web TV Uile . Jeunes

DU MOLE A LA MARINE

ses vont payer 2, 6 fois mains cher la prestation pour une performance dixfois plus rapide », s'enthousias­

me-t-on au cours de cette reunion.

L'INITIATIVE

5 M€ seront engages sur plusieurs an­

Concretement, la premiere tranche de travaux est aajourd'hui achevee. Sur Bessan, Pezenas, Pinet, Pomerols, Saint-Thibecy, cette operation a permis de raccorder des pares d'activites eco­ nomiques, des sites communaux et in­ tercommunaux, des Ehpad et ecoles. Vinfrastructure en place, l'operateur Celeste a done repondu a l'appel pour connecter les societes qui le souhaitent partir du point d'entree du reseau, si­ tue au niveau de l'A9. (( On n'attend pas de-'relour sur i,nves­ tissement direct, precise Guy Amiel. Ge

a

qu'on souhaite, c'est deiidoir se develop­ per des entreprises ». « L'Agglo est en pointe sur ce projet, souligne pour sa · part le president Gilles D'Ettore. L'am­ bition est d'allier qualite de vie avec.

performance numerique. n s'agit d'une revolution d'amenagement du territoire. C'est important d'etre au-de­ vant de la scene. » MELISSA ALCOLEA malcolea@midilibre.com

Celeste

Creee en 2001, l'entreprise Celeste, basee en region parisienne, est specialisee dans la fibre optique et compte quelque 2500 clients. « La fibre, c'est /'emp/oi », dit son president Nicolas Aube. « Si on n'a pas la fibre, on n'a pas d'implantation 1 d'entreprise. » L'operateur est done present tres bien positionne sur I'Agglo Herault Mediterranee rnais « le reseau reste ouvert... », rassure-t-on.

a

Jusqu'au 31 octobre, la M�on des savoirs, dans le centre d'Agde,accueille une exposition dediee aux super-h�ros. Cette exposition interactive a ete creee par quatre artistes locaux: Denis Faivre,Rachiq Lahssyni, MohamedBouzianietYann Tourreau. Elle est proposee par !'association Mangapolis. Entree libre. Renseignements au 04· 67 94 67 00.

• Salon d'ete de I'AAPIA L'Association des artistes peintres independants agathois (AAPIA) presente son salon d'ete a la salle Moliere d'Agde, du 3 au 29 octobre. De nombreuses reuvres seront exposees dans toutes les disciplines sculpture, aquarelle,huile, accylique ... Le vernissage a lieu samedi 3 octobre a 18h30, Le salon sera ouvert tous les jours,sauf le dimanche, de 1 0 h a 18 h. • Bourse aux vetements

Du lundi 5 au vendredi 9 octobre. l'associationBADJ


Une nouvelle étape vers l’Ultra Haut Débit dans le Sud-Ouest 02/10/2015 Administration/Réseau - Internet & Télécoms - Internet-Télécoms - Start-up - Technologie Télécommunications

Le 30 septembre dernier la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée a signé un protocole d’accord avec la société Celeste, opérateur national et fournisseur d’accès Internet pour les entreprises. Celeste, représentée par son président Nicolas Aubé, s’engage à fournir aux entreprises de la région une offre d’accès Internet à 1 Gbits/s garantis à un prix très attractif. Cette nouvelle étape dans l’aménagement numérique du territoire fait suite à la mise en place de partenariats entre les entreprises et les agglomérations d’Hérault Méditerranée, Thau et Carcassonne, réunies au sein de l’association Occitan-IX, qui compte parmi ses membres fondateurs la société Altrad. A l’origine de ce projet, un des pionniers de l’informatique en France, Jean-Daniel Hennion, et la société Activanos, qui ont su convaincre les responsables politique de l’importance de l’aménagement d’un réseau de fibre optique pour le développement économique de la région. Ce projet devrait, à terme, rendre très attractif la région pour les startups et les entreprises des nouvelles technologies. Auteur : Daniel Bonnet


Jeudi 01 Octobre 2015

AGGLO CAHM - NEZIGNAN L'EVEQUE - ULTRA HAUT DEBIT : Une offre haute performance et compétitive pour nos entreprises à partir de janvier 2016

Ultra Haut Débit : une offre haute performance et compétitive pour nos entreprises à partir de janvier 2016 Signature du protocole d’accord concernant la mise à disposition d’infrastructures de télécommunications entre l’agglo Hérault Méditerranée et la société CELESTE Le mercredi 30 septembre 2015 à 11heures 30 à la Mairie de Nézignan L’Evêque La couverture Ultra Haut Débit Internet du territoire est un atout majeur pour faciliter au quotidien le travail des entreprises locales. La qualité du service internet est également un des critères déterminant dans les choix d’installation des chefs d’entreprise. Pour améliorer les conditions techniques de développement des entreprises, l’agglo Hérault Méditerranée a mis en œuvre un schéma d’aménagement numérique dont la 1ère tranche de travaux, qui viennent de s’achever, concerne les communes de Bessan, Nézignan- l’Evêque, Pézenas, Pinet, Pomérols et Saint-Thibéry. Cet investissement de 1 196 340 € HT a été financé par l’Agglo (556 340 €), l’Europe (400 000 €) et le Conseil Général de l’Hérault (240 000 €).


Au cours de cette 1ère phase d’aménagement de réseau de fibre optique, l’agglo a permis de raccorder :    

 8 Parcs d’activité Economiques (adduction simple – la capillarité sera déployée en 2ème phase)  22 sites intercommunaux et communaux  3 EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes)  2 écoles (Primaire et maternelle) Afin de valoriser cet investissement en favorisant l’arrivée de services numériques adaptés aux besoins et aux moyens de nos acteurs économiques, l’agglo a mis en place des partenariats avec des entreprises, et les agglos de Thau et de Carcassonne, réunis au sein de l’association OCCITAN-IX* pour résoudre les problèmes numériques que nos territoires rencontrent (infrastructures Télécom insuffisantes, offres de services non adaptées). Moteur dans cette démarche, l’agglo a mis en œuvre toutes les conditions nécessaires à la finalisation de ce projet, qui aboutit aujourd’hui à la signature d’un protocole d’accord avec l’opérateur d’envergure nationale « CELESTE », fournisseur d’accès Internet pour les entreprises.

La société CELESTE, représentée par son Président Monsieur Nicolas Aubé, devient partenaire et s’engage à fournir aux entreprises du territoire une offre professionnelle haute performance à prix compétitif: 1 Gbits/s garantis pour 500 € HT /mois. Actuellement, les opérateurs des réseaux traditionnels proposent 1300 € pour 100 mégas, avec CELESTE ce sera 500 € POUR 1 Gbits. Ce qui signifie que les entreprises vont payer 2,6 fois moins cher la prestation, pour une performance 10 fois plus rapide. * les entreprises réunies au sein de l’association en cours de création OCCITAN-IX sont les entreprises ALTRAD (Florensac), PERA (Florensac), Arcade (Sait-Thibéry), Marnie Production (Aniane), Ataraxie (Carcassonne), Sigma Méditerranée (Carcassonne), Innovosud (Béziers), Activanos (Béziers), SHB invest (Béziers), Aberia (Béziers), B&B consulting (Calvisson)Pour tous renseignements : Systèmes d’information : Laurent Miserey 04 99 47 48 75 - l.miserey@agglohm.net


22 septembre 2015

Fibre Optique : mutualisée ou dédiée, impacts... Comment expliquer les différences de couverture et de tarif entre le marché des entreprises et celui des particuliers ? Le second fonctionne sur le principe d'une boucle optique mutualisée à l'inverse du premier, qui repose sur une boucle dédiée. Décryptage. « Pourquoi mon entreprise n'est-elle pas raccordée à la fibre ? » Voilà une question que se posent souvent des salariés qui sont de plus en plus nombreux à profiter, chez eux dans le confort de leur domicile, des avantages et de la rapidité de la fibre. Jadis cantonnée aux grandes villes, celle-ci se déploie désormais dans les villes moyennes. Partout dans les rues on voit fleurir ces armoires un peu spéciales, points de mutualisation grâce auxquels les opérateurs de service se raccordent aux opérateurs d'immeubles. C'est précisément cette mutualisation qui explique la différence de couverture et de tarif entre le marché des particuliers et celui des entreprises. Dans les zones résidentielles, un opérateur d'immeuble va fibrer un pâté de maisons ; des opérateurs de service s'y raccordent et peuvent prétendre gagner plusieurs centaines d'abonnés d'un coup. Ceux-ci bénéficieront de la fibre pour un prix ne dépassant pas les 40 euros mensuels, grâce à la concurrence auxquels se livrent les opérateurs ; pour ces derniers, le calcul est rentable en raison de la masse de nouveaux clients obtenus. C'est l'avantage d'une boucle locale optique mutualisée. Mais pour les entreprises, il n'existe pas de point de mutualisation. Pas question de partager leur réseau avec d'autres, il leur faut une boucle optique dédiée. L'opérateur doit tirer un câble du réseau jusqu'à elles. Cette installation est plus chère. L'abonnement est donc proposé à des tarifs plus élevés, de l'ordre de 400 euros par mois aujourd'hui. L'un des avantages de cette boucle locale dédiée est d'avoir des services de haute qualité. Un opérateur comme CELESTE propose ainsi des garanties en matière de temps de rétablissement, débit, priorisation des flux, sécurisation etc. qui répondent aux besoins des entreprises. Au final, tout comme pour son ancêtre le cuivre, le marché de la fibre se structure donc entre les offres pour les particuliers ou très petites entreprises sur la base de boxes avec une boucle locale mutualisée, et le marché pour les entreprises avec une boucle locale dédiée. Deux types de couverture bien distincts avec leurs spécificités et leur tarif propre.


Canicule : Les datacenters échappent au coup de chaud Ridha Loukil | Informatique, Data centers, Serveurs et réseaux | Publié le 02 juillet 2015

La canicule met les datacenters à rude épreuve. Mais jusqu’ici pas de coupures de service ni de dysfonctionnements majeurs. Une résistance qui démontre la robustesse des centres de données face aux évènements les plus difficiles.

Canicule : Les datacenters échappent au coup de chaud

"Les périodes de canicule, comme celle que nous vivons actuellement, sont les pires moments pour les datacenters", confie Nicolas Aubé, président-fondateur de Celeste. Mais à en croire le patron de cet hébergeur informatique de 50 personnes et 12 millions de chiffre d’affaires, son datacenter Marilyn, situé à Marne-la-Vallée, ne déplorait jusqu’ici aucun incident lié à la vague de chaleur.


La climatisation à fond Ce centre de données utilise le procédé de Free-cooling, c’est-à-dire l’air extérieur pour refroidir les serveurs. Les normes exigent le maintien de la température intérieure entre 20 et 22 °C. "Le Free-cooling suffit tant que l’air extérieur reste frais, ce qui est le cas dans 80% du temps, explique Nicolas Aubé. Quand la température extérieure atteint 32 °C, nous arrêtons le free-cooling et basculons automatiquement sur la climatisation, ce qui représente 15% du temps sur l’année. Et dans les périodes intermédiaires, soit 5% du temps, nous combinons le free-cooling et une climatisation partielle. Pour nous, les périodes de fortes chaleurs sont synonymes, non pas de problèmes, mais d’augmentation de la consommation d’énergie et donc de surcoût. C’est d’autant plus vrai que, pour de raisons de sécurité, tout est redondant : les systèmes de climatisation, les équipements électriques, les arrivées de courant, etc." Même situation chez Aruba, fournisseur italien de cloud computing qui exploite le Freecooling dans ses sept datacenters en Europe, dont deux à Paris. "Etant un groupe italien, nous sommes coutumiers des températures élevées, confie Eric Sansonny, directeur général de la filiale française. Nos datacenters sont régulièrement soumis à rudes épreuves. Nous utilisons actuellement la climatisation. Mais pour limiter les coûts, nous refroidissons uniquement les serveurs à l’intérieur des baies hermétiques, et non la totalité de l’espace disponible." Des contraintes draconiennes de sécurité pour les datacenters CloudScreener, le comparateur français des services cloud, confirme la bonne résistance des datacenters à la vague actuelle de chaleur. "Nous ne constatons ni coupure de services ni dysfonctionnement majeur sur les services cloud que nous suivons", assure Anthony Sollinger, le co-fondateur. Le comparateur suit l’activité d’une quinzaine d’opérateurs de cloud computing : les géants américains comme Amazon Web Services, Microsoft, IBM, Google ou Rackspace, mais aussi les français Cloudwatt, Numergy, Ikoula, Gandis, OVH, ASP Serveur et Outscale. La bonne tenue des datacenters s’explique par les contraintes draconiennes de conception et d’exploitation auxquelles ils sont soumis. Pour éviter les interruptions de services, tous les équipements sont redondants. En cas de panne de l’un, l’autre prend le relais. Chez l’hébergeur informatique Equinix, même les deux alimentations électriques de son datacenter à Pantin proviennent de deux fournisseurs différents. En cas de défaillance de l’un, l’autre intervient en secours. En théorie, tout est mis en œuvre pour parer à toute éventualité et éviter un arrêt d’activité.

La chaleur révèle les défauts de maintenance Cependant, la chaleur peut révéler des défauts de conception de certains équipements ou des manquements de maintenance. "C’est ainsi que nous avons subis des incidents dans deux de nos 33 points de présence réseau chez des petits hébergeurs en régions", reconnait Nicolas Aubé, sans citer les hébergeurs en question. Comme quoi la sécurité à 100% n’existe pas. Ridha Loukil


TÉLÉCOMS - FRANCE Marché Entreprises • "90% des entreprises ont accès à la fibre" ; "On a accès au réseau FTTH d’Orange" : Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste, ne partage pas la vision de son concurrent Nerim qui s’exprimait dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur l’abus de position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise. Fournisseur d’accès Internet, de Centrex IP et de connectivité pour les entreprises, Celeste a investi dès 2010 dans un réseau optique national quand Nerim misait sur le dégroupage cuivre. (Silicon.fr)


Nicolas Aubé, Celeste : « 90% des entreprises ont accès à la fibre » Christophe Lagane 28 mai 2015

Pour le président de l’opérateur Celeste, l’accès au marché du FTTH est bien ouvert mais ne s’inscrit pas dans une demande des entreprises. « On a accès au réseau FTTH d’Orange. » Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste, ne partage pas la vision de son concurrent Nerim qui s’exprimait dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur l’abus de position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise. Fournisseur d’accès Internet, de Centrex IP et de connectivité pour les entreprises, Celeste a investit dès 2010 dans un réseau optique national quand Nerim misait sur le dégroupage cuivre. L’occasion pour Silicon.fr de revenir sur la stratégie de cet opérateur qui fêtera ses 15 ans d’activité en 2016, a réalisé 12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014 et affiche une croissance annuelle de 20 %. Silicon.fr – Vous avez un point de vue différent de celui de Nerim sur l’ouverture du réseau FTTH d’Orange aux opérateurs alternatifs… Nicolas Aubé – Dans les faits, l’équivalent de ce qu’on a avec l’ADSL existe avec la fibre. Les opérateurs ont accès au FTTH d’Orange à partir des points de mutualisation des immeubles ou depuis ses NRO (nœud de raccordements optiques, NDLR). Mais il faut disposer d’un réseau fibre pour s’y raccorder. Ce que n’a pas Nerim qui demande en fait un service fibre activé sur une base de collecte régionale ou nationale. Dans tous les cas, le FTTH ne nous intéresse pas car il n’est pas possible d’offrir de garantie de temps de rétablissement indispensable à l’activité des entreprises pour lesquelles la disponibilité du réseau est aujourd’hui vitale. Pour moi, le marché de l’entreprise, notamment les PME de 10 à 250 personnes que nous ciblons, ne va pas aller vers le FTTH qui est d’ailleurs absent des zones d’activité. Il existe certes un marché du FTTH pour les professionnels et les TPE mais ils se tournent alors vers une box grand public. Ou bien il faut fibrer jusqu’au point de mutualisation pour l’adresser. Selon vous, l’accès à la fibre d’immeuble est donc un faux débat qui n’entre pas dans le cadre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence sur la position dominante d’Orange sur le marché de l’entreprise ? Je n’ai pas le sentiment que la concurrence soit empêchée aujourd’hui sur la fibre. Certes, la concurrence est rude et Orange se bat comme tout le monde mais il suffit d’être meilleur. Le sujet n’est pas simple, car il y a une idée que le déploiement de la fibre ne va pas assez vite mais je dirais qu’aujourd’hui plus de 90% des entreprises peuvent avoir accès à la fibre. Il suffit de tirer un câble dédié entre leurs locaux et le réseau de l’opérateur. Chez Celeste, les offres fibre commencent à 400-500 euros les 10 Mb/s et couvrent les coûts de déploiement. Ce n’est donc pas un enjeu tarifaire aujourd’hui pour les entreprises Comment expliquez-vous la lenteur dans l’adoption des infrastructures optiques ? Les entreprises ont parfois peur de la fibre, de cette nouvelle technologie qu’elles voient chère et compliquée, et attendent que la zone d’activité soit équipée comme avec le FTTH pour les particuliers. Il y a donc une


pédagogie à faire pour expliquer que, à partir du moment où l’entreprise détient le téléphone, elle peut avoir accès à la fibre. L’infrastructure est là. Et on peut fournir un lien optique soit depuis notre réseau, soit depuis un réseau d’initiative public des collectivités (qui ont compris l’intérêt de la fibre pour retenir et attirer les entreprises), ou celui d’autres opérateurs privés. On peut même utiliser les poteaux téléphoniques pour amener la fibre, dans les zones peu denses. D’autres part, les délais de livraison sont également vus comme un frein. Ils sont de 3 mois chez Celeste actuellement. C’est trop long pour une entreprise. On travaille à les réduire à 2 mois, 1 mois dans l’idéal. C’est à nous de convaincre les entreprises de la nécessité de passer à la fibre : Celeste a conçu une offre orientée vers les PME, qui leur permet de s’interconnecter avec leurs clients, avec des datacenters, avec des salariés ou partenaires distants. Nous y ajoutons 1 To de stockage, où seuls les Go supplémentaires sont facturés, dans notre datacenter Marilyn. Les PME peuvent également profiter de la fibre pour passer en téléphonie sur IP, avec des offres de haute qualité. L’analyse de l’Autorité de la concurrence sur l’attitude anticoncurrentielle d’Orange ne s’applique donc pas dans le cadre de la fibre ? S’il y a un problème, c’est sur l’accès au cuivre pour lequel les technologies haut débit SDSL ou EFM nécessitent de tirer des paires de cuivre multiples, jusqu’à 4 paires donc 8 lignes téléphoniques ! C’est donc plus difficile à installer aujourd’hui. La boucle locale cuivre vit ses dernières années, les ressources se raréfient, le personnel nous paraît moins formé, ce n’est pas un réseau sur lequel il y a des investissements. Alors qu’il n’y a pas de problème pour l’accès à son réseau fibre où Orange y applique des tarifs en adéquation avec le marché. Avez-vous été auditionné par l’Autorité de la concurrence sur cette problématique ? Non, en revanche nous l’avons été par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, NDLR) qui trouve étonnant que l’on continue à déployer notre réseau. Le régulateur est dans une logique de mutualisation, il considère qu’un seul réseau suffit et veut éviter les chevauchements. Mais de notre côté, on constate que déployer son propre réseau est rentable. Et surtout, je le répète, avec le FTTH, il n’est pas possible de garantir de temps de rétablissement en cas de coupure, ce n’est pas une solution adaptée aux besoins des entreprises. J’en profite pour ajouter que sans l’Arcep, Celeste pas plus qu’aucun autre opérateur alternatif n’existeraient, il n’y aurait qu’Orange. L’Arcep subit beaucoup d’attaques, notamment politiques. A tort ! heureusement que le régulateur est là même si aujourd’hui il va vers moins de régulation puisque, face à l’analyse de l’Autorité de la concurrence qui considère la concurrence suffisamment installée dans les zones denses, les tarifs des accès cuivre et fibre sont aujourd’hui libérés. Avec la libéralisation des tarifs, craignez-vous l’émergence d’un duopole Orange/Numericable-SFR ? Je ne pense pas que cela puisse arriver. Les opérateurs qui ont des réseaux vont rester et se développer. Pour les autres, je pense qu’il est urgent d’investir. Aujourd’hui Celeste gagne des marchés face à Orange et Numericable-SFR. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de Celeste. Et, comme nous sommes plus agiles, on pourra toujours s’adapter face à une guerre des prix. Structurellement nous n’avons aucune raison de coûter plus cher que les gros. Mais nous ne sommes pas dans une logique de baisse des prix aujourd’hui mais plus dans une recherche de qualité. De quelle infrastructure optique disposez-vous aujourd’hui ? Est-elle suffisante pour répondre aux besoins futurs ? Nous couvrons en propre une quinzaine de grosses agglomérations (Ile-de-France, Nantes, Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier…) et disposons de 33 points de présences (PoP). Nous avons lancé notre offre fibre 1 Gb/s dès 2010, 4 ans avant la concurrence. Sur nos 2500 clients, un millier a souscrit a l’offre fibre, dont une centaine à l’offre 1 Gb/s que nous commercialisons autour de 1800 euros. Nous avons investi 15 millions d’euros dans l’infrastructure depuis 4 ans et nous injectons 3 à 5 millions supplémentaires par an jusqu’en 2020 pour renforcer certains tronçons qui commencent à saturer. Nous déployons des câbles avec 864 fibres de 1 Gb/s de bande passante chacune, soit le maximum possible. Avec les besoins d’interconnexion aux datacenters et le développement du Cloud, nous pensons que les PME vont rapidement arriver sur la fibre 1 Gb/s. Et toutes les entreprises seront connectées à la fibre d’ici 5 ans.


Saumur. Un data center dans les caves troglodytes 2 janvier 2015 La fraîcheur des galeries troglodytes, que leur confèrent les propriétés thermodynamiques de la pierre de tuffeau, devrait permettre de refroidir naturellement les serveurs de stockage informatique. Des machines très énergivores. NUMÉRIQUE Un data center expérimental va être installé dans une cave saumuroise. Objectif : rafraîchir les serveurs informatiques et limiter les dépenses énergétiques. Anciennes carrières de pierres, souvent reconverties en champignonnières ou pour y stocker du vin, les galeries souterraines ou troglodytes du Saumurois vont-elles devenir une mine de technologies ? Quelque part entre Saumur et Fontevraud, dans un lieu tenu secret, un premier data center expérimental, un ensemble de serveurs destinés au stockage de données informatiques, devrait voir le jour entre les printemps 2015 et 2016. Science-fiction ? Pas si l'on en croit le consortium à la tête du projet. Consortium piloté par la société publique de l'Abbaye de Fontevraud (Sopraf), qui gère le site du même nom, et qui a réuni autour d'elle des acteurs nationaux : le cabinet d'architectes Enia, l'opérateur télécoms Céleste et les bureaux d'études Elioth et Critical Building. Climatisation naturelle Pourquoi choisir les caves du sous-sol Saumurois ? Pour la même raison que les viticulteurs : pour leur fraîcheur. Mais cette fois pour refroidir les serveurs. « Une fois payée l'alimentation des serveurs, les dépenses de climatisation renchérissent de 30 % la facture énergétique », chiffre Christian Herrmann, directeur infogérance chez Sigma. Ce spécialiste nantais du stockage de données, qui suit le projet, envisage lui-même la possibilité d'ouvrir un data-center troglodyte à l'avenir. «


L'avantage des galeries est qu'il y règne une température de 11 à 12 degrés environ, peu importe la saison ou l'heure de la journée, sachant que la température idéale d'un data center est de 20 degrés », explique Mathieu Chazelle, du cabinet d'architectes Enia . Nouveau modèle économique Pour Laurent Trescartes, consultant pour le bureau d'études Critical Building, il s'agit tout simplement d'un nouveau modèle économique. « Outre les économies d'énergie, intégrer des galeries existantes devrait également faire chuter les coûts et délais de construction, commente-t-il. De plus, en étant installé sous une colline, l'équipement sera protégé des éléments. L'intégration au paysage est parfaite. ». Quant à l'espace disponible, il existe des milliers de kilomètres de galeries. « Dans certaines d'entre elles, on pourrait même rouler en semi-remorque sur plusieurs kilomètres ! », constate David Martin, directeur général de l'Abbaye de Fontevraud Mini data center au printemps Tous les conduits ne sont pas exploitables pour autant. Après avoir été filmées, les galeries ont été modélisées en 3D pour en étudier les dimensions et défauts éventuels. Suite à une première phase de tests, la prochaine étape consistera à implanter sous terre un petit data center expérimental d'ici le printemps 2016. D'une puissance totale de 20 kW (l'équivalent des besoins d'une entreprise de 1.000 salariés), ce démonstrateur fonctionnera sans climatisation. 300.000 euros injectés Ces deux premières phases du projet représentent un investissement de 300.000 euros, porté par le consortium et les collectivités (à 60 %), principalement le conseil régional des Pays de la Loire, mais aussi le conseil général du Maine-et-Loire ou encore l'agglomération de Saumur. Si l'essai s'avère concluant, la création d'un data center fonctionnel pourrait être annoncée à partir de l'été 2016. Avec, à la clé, l'espoir de créations d'emplois directs et indirects, pour un territoire qui a souffert de nombreuses fermetures d'entreprises.


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Un datacenter dans les caves de Saumur ! Equipez-vous de vêtements chauds, l’avenir du datacenter est souterrain ! Le sous-sol de la région de Saumur, qui abritait auparavant des carrières de pierre puis des champignonnières, devrait bientôt s’ouvrir aux nouvelles technologies et se transformer en datacenter. Objectif clé : l’économie d’énergie. Soutenu par la région Pays de la Loire, ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ces derniers ont développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet, qui se déroulera du printemps 2015 au printemps 2016. La troisième phase du projet verra le jour à l’été 2016 avec le développement d’un datacenter fonctionnel.

Une économie d’énergie de 30 à 40 % sur le datacenter Le principal atout de ces caves est de fournir de manière naturelle la fraîcheur nécessaire à un datacenter. Pour Laurent Trescartes, l’un des membres du consortium, l’objectif est clair : « Développer un nouveau modèle de datacenter non climatisé car refroidi naturellement ». En effet, quelle que soit la saison ou l’heure de la journée, la température des caves de Saumur demeure stable à 11-12°C. Une constance qui permettrait de réaliser 30 à 40 % d’économies d’énergie, pour un gain financier de 120 000 euros par an.


Efficacité, rapidité et sécurité « Les troglodytes ont aussi l’avantage de réduire le délai de construction et « l’énergie grise » nécessaire à la conception d’un datacenter, car les galeries souterraines sont déjà creusées », ajoute Laurent Trescartes. Enfin, ces « collines de pierres » souterraines peuvent aussi faire office de « bunker naturel », souligne-t-il, un argument de poids à l’heure où la sécurité des données informatiques devient un enjeu crucial.

Des initiatives similaires déjà opérationnelles L’idée en soi est loin d’être nouvelle. Aux Etats-Unis, la société Iron Mountain, spécialisée dans la conservation de documents papier et de bandes magnétiques, a ouvert en 2013 un datacenter à 67 mètres sous terre, dans une ancienne mine de calcaire en Pennsylvanie. Avantage : la température ambiante de l’ordre de 11°C et un approvisionnement abondant en eau froide permettant de minimiser les coûts de refroidissement des serveurs. En Suède, les serveurs de WikiLeaks sont hébergés au sein du datacenter de Pionen, aménagé dans un abri nucléaire de l’époque de la guerre froide, à 30 mètres en-dessous de Stockholm. Enfin, Facebook a ouvert l’an dernier son premier datacenter européen et a choisi de l’implanter sur le cercle polaire arctique. Le datacenter de Luleå, situé dans le nord de la Suède, bénéficierait ainsi d’un impressionnant indicateur d’efficacité énergétique de 1,07 (Power Usage Effectiveness).


Saumur rêve d'aménager ses champignonnières en datacenter

Dès l'automne dernier, on a acheminé sur place des instruments de mesure pour analyser le comportement thermique des carrières lors de dégagements de chaleur et la faisabilité de raccordement haute tension et de fibre optique. (Crédits : Reuters) Frédéric Thual | 04/05/2015 Parcouru par des milliers de kilomètres de galeries souterraines autrefois utilisées comme champignonnières, le saumurois s'est mis en tête de valoriser ce patrimoine troglodytique en un datacenter naturel non climatisé. Un démonstrateur est en cours de construction. Les protagonistes du projet en parlent comme d'une première mondiale. A travers la création un datacenter souterrain, non climatisé, écologique et low-cost, le saumurois entend bien tirer parti de son sous-sol : des milliers de kilomètres de galeries abandonnées, délaissées au fil des années par les producteurs de champignons et les vignerons. Un milieu situé à une dizaine de mètres sous terre où règne une température quasi constante de 11° à 12°, apparemment idéale pour accueillir un ou plusieurs datacenters. L'endroit s'avère d'autant plus attractif, que de par les excavations déjà réalisées et son toit collinaire, il réduit les coûts de construction et offre une solide protection naturelle, dans un environnement on ne peut plus discret. C'est l'une des pistes (piste cyclable touristique souterraine, réserve énergétique pour une économie décarbonée) sur lesquelles travaillent la Plateforme Régionale d'Innovation "Monde Souterrain", et en l'occurrence la Sopraf, Société publique régionale gestionnaire de l'abbaye de Fontevraud, édifice du patrimoine régional récemment réhabilitée en intégrant les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication. Le défi est de taille. "Il y a un véritable enjeu environnemental. Aux Etats-Unis, le refroidissement du stockage de données représente 3% de la consommation informatique. L'enjeu est presque éthique", plaide Mathieu Chazelle, d'Enia Architectes.


Un modèle de rupture Ce projet de stockage des données numériques inédit, soutenu par la région des Pays de la Loire, a donné lieu à la création d'un consortium réunissant le spécialiste des solutions d'hébergement Critical Building, le cabinet d'architectes Enia, le bureau d'études Elioth, l'opérateur télécom Celeste, l'association OuestIX ("le GIX de l'Ouest de la France") et le prestataire de services informatiques Sigma. "Le premier poste de dépenses d'un datacenter, c'est le coût de l'énergie utilisée pour maintenir la température ambiante. En amenant les frais de climatisation à zéro, on pourrait offrir un autre modèle économique, un modèle de rupture", explique David Martin, Directeur général de la Sopraf. "On a montré que pour 1 kilowatt d'énergie produite, 300 mégawatts servaient au refroidissement. C'est généralement 30% à 40% du coût d'un datacenter", explique Laurent Trescartes, consultant chez Critical Building. "D'autres expériences ont montré que la proximité d'une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités", ajoute Christophe Clergeau, vice-président du conseil régional des Pays de la Loire en charge du développement économique et de l'innovation qui, comme les élus du saumurois, aimerait y voir l'émergence d'une véritable filière pouvant créer des emplois et accompagner la croissance numérique sur l'ensemble de la région, et non plus seulement sur l'agglomération nantaise, où se concentre aujourd'hui l'essentiel des emplois liés au numérique.

En test pendant un an Reste aujourd'hui à modéliser les échanges thermiques et à mesurer l'hygrométrie pour garantir dans le temps des conditions d'exploitation satisfaisantes. "On est presque trop froid, ce qui provoque de la condensation", observe l'un des spécialistes. Dès l'automne dernier, on a acheminé sur place des instruments de mesure pour analyser le comportement thermique des carrières lors de dégagements de chaleur et la faisabilité de raccordement haute tension et de fibre optique. De premiers brevets ont été déposés pour la fabrication de "shelters", sorte d'armoires électriques, produits par l'équipementier industriel angevin Grolleau. A cette première étape succèdera au printemps 2015, et pour une durée d'un an, l'introduction d'un mini datacenter de 20 KW, soit l'équivalent des besoins d'une société de 1000 personnes. Son fonctionnement sera testé avec et sans ventilation, sans aucun système de refroidissement mécanique et modélisé en 3D. Car ce sera aussi un outil de communication pour les professionnels. Si les résultats répondent aux attentes, un premier datacenter pourrait entrer en service pour l'été 2016. Confronté à une multiplication exponentielle des données et à un abaissement des coûts d'accès informatiques, les professionnels, et notamment les créateurs du GIX, Ouest IX récemment lancé dans la région nantaise s'intéressent de près au projet. Le coût de l'expérimentation est estimé entre 200.000 euros et 250.000 euros. Pour ce faire, la Plateforme Régionale Innovation "Monde souterrain" bénéficie d'un soutien régional de 500.000 euros sur trois ans. La mise en place du prototype occupera 2 km, situés entre Saumur et Fontevraud, sur un espace estimé à 14 hectares. Ce premier tronçon fait l'objet d'une convention de prêt avec le vigneron propriétaire. Dans le cas d'un déploiement généralisé, il faudra alors négocier le foncier avec les différents propriétaires et mettre en œuvre un cadastre souterrain en 3D.


Intéressant article de slate.fr sur l’efficacité énergétique des data-centers et la valorisation de leurs rejets thermiques.

L'informatique en réseau se cherche une vert(e)u

L'explosion d'internet et du cloud computing s'accompagne de celle du nombre de data centers, dont on tente aujourd'hui de limiter la consommation énergétique, voire de reconvertir la chaleur. L'explosion des data-centers constitue-elle la prochaine menace écologique pour la planète? Ces centres de données, auxquel LCP consacre un documentaire ce vendredi 13 mars, Internet, la pollution cachée, consomment énormément d'électricité, tant pour approvisionner les serveurs que pour les refroidir en permanence, et éviter ainsi leur surchauffe. Les chiffres commencent à donner le vertige. «Les data-centers du monde —qui sont environ 44 millions– représentent une consommation électrique annuelle d'environ 300.000 Twh, soit environ les


deux tiers de la consommation électrique de la France, et la moitié de ses émissions de GES [gaz à effet de serre]», explique ainsi Frédéric Bordage, de GreenIt.fr. Mais si la gourmandise des data-centers est de notoriété publique, ils ne constituent pourtant qu'environ 30% de la facture électrique de l'informatique en réseau: 30% proviennent, justement, de l'alimentation des réseaux, et 40% des terminaux utilisateurs. Ils ne sont donc pas, et de loin, les seuls à incriminer. En outre, d'énormes progrès ont été réalisés pour les rendre moins gourmands. Certains se targuent ainsi d'utiliser des «énergies vertes», tels Facebook ou Google, qui ont construit –ou projettent de construire– des fermes éoliennes pour approvisionner leurs centres de données. Le projet de Google de construire un data center flottant refroidi grâce à l'énergie marémotrice a également fait beaucoup parler. Mais il ne s'agit pas simplement de consommer de l'électricité plus verte: il s'agit surtout d'en consommer moins. En quinze ans, la consommation électrique des data centers a été divisée par deux. Chacun a aujourd'hui l'oeil vissé sur son PUE (power usage effectiveness), qui mesure le rapport entre l'énergie consommée par un centre informatique et celle consommée par ses équipements. Plus le PUE est proche de 1 et meilleure est la performance. En quelques années, ce PUE est passé d'environ 2,5 à environ 1,5.

La virtualisation, qui permet d'utiliser au mieux les capacités de serveurs physiques, a joué un grand rôle. La conception d'équipements plus tolérants en termes de température également. «Aujourd'hui, on estime qu'un data center peut supporter une température ambiante allant jusqu'à 28°», estime ainsi Philippe Séara, responsable de l'équipe commerciale de Céleste, fournisseur d'accès haut débit pour les entreprises. La conception des data centers a également changé: plus question désormais de refroidir inutilement tous les locaux lorsque certaines allées peuvent être plus chaudes que d'autres. Et pourquoi ne pas utiliser la réfrigération naturelle, ou free cooling, plutôt que de systématiquement avoir recours à la climatisation électrique? A Champs-sur-Marne (Seine-etMarne), Celeste a ainsi construit un data-center vertical: il laisse entrer l'air extérieur, ensuite aspiré et propulsé dans une colonne d'air vertical qui monte refroidir les serveurs en passant au travers du sol, construit en caillebotis. Ce data center affiche un PUE de 1,3. Prochaine étape: Celeste envisage de construire des data-center «troglodytes», qui profiteraient de la fraîcheur de la terre.

Course à l'échalote Ces efforts ont cependant leurs limites. D'une part, parce que les logiciels, eux, auraient plutôt tendance à profiter des capacités toujours croissantes des équipements qui les hébergent et des réseaux qui les font transiter pour devenir... de plus en plus lourds. Les développeurs, autrement dit, seraient moins regardants sur la frugalité des codes qu'ils écrivent et les manoeuvres qu'ils commandent –mise en veille du logiciel sur l'ordinateur lorsqu'il n'est plus utilisé, par exemple–, rendant toujours actuelle la fameuse loi de Wirth: «Le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère». Ce que Frédéric Bordage traduit crûment d'un «les informaticiens codent désormais comme des cochons».


Certains, cependant, commencent à remonter leurs manches: ainsi, Facebook a développé un langage informatique, le HHVM, pour «nettoyer» et rendre plus efficace le PHP, utilisé pour produire des pages web. Avec des résultats impressionnants: cela lui a notamment permis de réduire sensiblement son parc de serveurs. Une start-up française, Nxtweb, commence à adapter ce langage aux besoins des entreprises, avec des résultats tout aussi concluants: «Outre des économies de serveurs, le backoffice tourne 30 fois plus vite chez nos clients», revendiquent les deux fondateurs, Gwenaël Chailleu et Thomas Samain, qui cherchent également à développer un nouveau langage, le Cawen, qui serait encore plus efficace. Mais l'autre limite à tous ces efforts réside dans l'explosion des usages à laquelle nous assistons. Dès que les bandes passantes, la puissance des smartphones, l'efficacité du cloud ou encore le nombre d'objets connectés progressent, le trafic explose. Même unitairement très réduite, la consommation énergétique de tout le système IT continue donc, inexorablement, de grimper.

Petites chaudières numériques L'IT peut être certainement beaucoup plus éco-responsable, mais constituera une part toujours croissante des bilans énergétiques. Alors, pourquoi ne pas, tout simplement, acter cet état de fait? Et utiliser la chaleur dégagée par les serveurs pour, par exemple, chauffer bureaux ou logements? Chez Celeste, la chaleur produite par les serveurs est récupérée dans une colonne d'air, située de l'autre côté de la colonne d'air froid, et utilisée pour chauffer les bureaux. Mais l'on peut également envisager d'implanter un data-center près d'un bureau, d'un logement collectif ou même d'un écoquartier, et ainsi récupérer la chaleur produite. Exactement comme l'on cherche de plus à plus à relier les usines et centres d'incinération, producteurs de chaleur fatale, à des quartiers de bureaux ou de logements, consommateurs de chaleur. Les idées ne manquent pas, ici ou là. La petite société française Stimergy compte même en faire un un modèle d'affaires. Son projet: développer des petites chaudières numériques, constituées d'une vingtaine de serveurs, et logées, tout simplement, dans les caves d'immeuble, les chaufferies d'hôtels ou de bâtiments publics. La chaleur fatale dégagée est récupérée pour produire une partie de l'eau chaude des habitants. Une première chaudière numérique a ainsi été installée à l'université de Lyon 3. Stimergy se rémunère en louant la capacité de ses serveurs à des entreprises utilisatrices, qui disposent ainsi d'un cloud assez original. Mais s'il est situé dans un endroit a priori peu banal –et peu avenant–, ce «centre de données» est, bien entendu, fortement sécurisé. Les habitants n'ont de toutes façons, guère intérêt à venir le bricoler: ils en seraient quittes pour une bonne douche froide ! Catherine Bernard












Toutes ces initiatives vont dans le bon sens si l’on veut atteindre les objectifs 2020 du paquet européen climat-énergie concernant les énergies renouvelables et la récupération d’énergie. Le gisement est à notre porte, mais il faut maintenant l’exploiter.








Saumur : un projet de data center dans le tuffeau du Saumurois Exit les champignons qui ne font plus recette dans les carrières souterraines du Saumurois, bienvenue au stockage de données numériques, une première qui associe innovation, performances, écologiques et économiques Par Christophe Turgis Publié le 19/12/2014 | 10:26

© ENIAarchitectes Un datacenter dans une ancienne carrière de tuffeau à Saumur, hier continue demain Les serveurs de l'industrie numérique ont besoin de systèmes de refroidissement pour dissiper l'énergie du travail des machines. Deux solutions, consommer une énergie supplémentaire pour évacuer ce trop plein de chaleur, ou mieux, utiliser les qualités naturelles des galeries souterraines constituées au cours des siècles passés par l'extraction de la pierre de tuffaut destinée aux constructions d'habitation en Anjou. Le Conseil régional des Pays de la Loire a réuni un consortium d'industriels intéressés par le développement de datacenters sans climatisation. Un démonstrateur est en cours d'élaboration. Christophe Clergeau le vice-président du Conseil régional en charge de l'économie et de l'innovation n'y voit que des avantages : "Si l’expérimentation que nous lançons aujourd’hui est concluante, nous pourrons apporter une solution innovante à la filière régionale du stockage des données numériques. Les perspectives de foncier à moindre coût permettront d’implanter des datacenters, et de développer progressivement l’emploi de services sur le Saumurois. En effet, d’autres expériences ont montré que la proximité avec une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités. Comme Nantes, je souhaite que le Saumurois profite lui aussi de la croissance du numérique. C’est en prenant des risques qu’on avance, et le Saumurois a des atouts qu’on peut valoriser."


Un projet en trois phases Un site expérimental est mis en place pour la durée de l’étude. 1ère phase en cours, simulations et expérimentations, échéance printemps 2015 : définition du potentiel thermique et économique des carrières souterraines pour l’activité de datacenter : pose d’instrumentation pour une analyse du comportement thermique de la carrière (courant automne 2014), expérimentations sur place avec dégagement de chaleur dans la cave. Etudes de faisabilité de raccordement Haute Tension et Fibre Optique du site. 2ème phase, développement d’un prototype, printemps 2015 – printemps 2016 : installation d’un datacenter réduit en cave qui permettra d’étudier sa réaction en fonctionnement dans l’environnement souterrain et servira de support de communication et de démonstration auprès des professionnels du secteur. 3e phase, développement d’un datacenter fonctionnel à partir de l’été 2016. Ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux reconnus dans le domaine des datacenter : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ils ont la particularité d’avoir développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet.

© ddarrault abbaye de fontevraud Des kilomètres de galeries souterraines, anciennes carrières de tuffeau, transformées en champignonnières hier, en datacenters écologiques et économiques demain, du fait de la régulation naturelle de leur température

Valoriser le passé pour se développer demain La Plateforme régionale d’innovation monde souterrain a pour mission le développement de projets de valorisation et de reconversion économique des carrières souterraines à des fins de développement du territoire. Elle va agir sur trois axes :   

Le réemploi économique : exploiter les caractéristiques foncières et thermiques des carrières souterraines pour y réinstaller des activités économiques notamment celle de datacenter. Le tourisme : développer le tourisme souterrain pour en faire un facteur d’attractivité pour le territoire (projet « Loire à Vélo souterraine » entre Saumur et Montsoreau). L’énergie : exploiter les carrières souterraines comme des réservoirs thermiques à destinations des activités économiques situées sur le territoire.

Elle est portée par la Société publique régionale abbaye de Fontevraud (SOPRAF). Elle est soutenue par : Le Conseil Régional des Pays de la Loire, les Fonds européens LEADER, le Conseil Général du Maine-et-Loire, la Communauté d’Agglomération de Saumur, l’ADEME.


Saumur : un projet de data center dans le tuffeau du Saumurois Exit les champignons qui ne font plus recette dans les carrières souterraines du Saumurois, bienvenue au stockage de données numériques, une première qui associe innovation, performances, écologiques et économiques Par Christophe Turgis Publié le 19/12/2014 | 10:26

© ENIAarchitectes Un datacenter dans une ancienne carrière de tuffeau à Saumur, hier continue demain Les serveurs de l'industrie numérique ont besoin de systèmes de refroidissement pour dissiper l'énergie du travail des machines. Deux solutions, consommer une énergie supplémentaire pour évacuer ce trop plein de chaleur, ou mieux, utiliser les qualités naturelles des galeries souterraines constituées au cours des siècles passés par l'extraction de la pierre de tuffaut destinée aux constructions d'habitation en Anjou. Le Conseil régional des Pays de la Loire a réuni un consortium d'industriels intéressés par le développement de datacenters sans climatisation. Un démonstrateur est en cours d'élaboration. Christophe Clergeau le vice-président du Conseil régional en charge de l'économie et de l'innovation n'y voit que des avantages : "Si l’expérimentation que nous lançons aujourd’hui est concluante, nous pourrons apporter une solution innovante à la filière régionale du stockage des données numériques. Les perspectives de foncier à moindre coût permettront d’implanter des datacenters, et de développer progressivement l’emploi de services sur le Saumurois. En effet, d’autres expériences ont montré que la proximité avec une pépinière de datacenters était un facteur décisif pour attirer de nouvelles activités. Comme Nantes, je souhaite que le Saumurois profite lui aussi de la croissance du numérique. C’est en prenant des risques qu’on avance, et le Saumurois a des atouts qu’on peut valoriser."


Un projet en trois phases Un site expérimental est mis en place pour la durée de l’étude. 1ère phase en cours, simulations et expérimentations, échéance printemps 2015 : définition du potentiel thermique et économique des carrières souterraines pour l’activité de datacenter : pose d’instrumentation pour une analyse du comportement thermique de la carrière (courant automne 2014), expérimentations sur place avec dégagement de chaleur dans la cave. Etudes de faisabilité de raccordement Haute Tension et Fibre Optique du site. 2ème phase, développement d’un prototype, printemps 2015 – printemps 2016 : installation d’un datacenter réduit en cave qui permettra d’étudier sa réaction en fonctionnement dans l’environnement souterrain et servira de support de communication et de démonstration auprès des professionnels du secteur. 3e phase, développement d’un datacenter fonctionnel à partir de l’été 2016. Ce projet rassemble un consortium d’acteurs nationaux reconnus dans le domaine des datacenter : le Cabinet d’Architectes Enia, l’Opérateur télécom Céleste, le Bureau d’études Elioth, le Bureau d’études Critical Building. Ils ont la particularité d’avoir développé et breveté des modèles de datacenter à refroidissement par air, ainsi qu’un microdatacenter transportable en conteneur, lequel devrait être adapté et utilisé lors de la deuxième phase du projet.

© ddarrault abbaye de fontevraud Des kilomètres de galeries souterraines, anciennes carrières de tuffeau, transformées en champignonnières hier, en datacenters écologiques et économiques demain, du fait de la régulation naturelle de leur température

Valoriser le passé pour se développer demain La Plateforme régionale d’innovation monde souterrain a pour mission le développement de projets de valorisation et de reconversion économique des carrières souterraines à des fins de développement du territoire. Elle va agir sur trois axes :   

Le réemploi économique : exploiter les caractéristiques foncières et thermiques des carrières souterraines pour y réinstaller des activités économiques notamment celle de datacenter. Le tourisme : développer le tourisme souterrain pour en faire un facteur d’attractivité pour le territoire (projet « Loire à Vélo souterraine » entre Saumur et Montsoreau). L’énergie : exploiter les carrières souterraines comme des réservoirs thermiques à destinations des activités économiques situées sur le territoire.

Elle est portée par la Société publique régionale abbaye de Fontevraud (SOPRAF). Elle est soutenue par : Le Conseil Régional des Pays de la Loire, les Fonds européens LEADER, le Conseil Général du Maine-et-Loire, la Communauté d’Agglomération de Saumur, l’ADEME.





StarDC : le mini data center écologique haute densité est né à Marne-la-Vallée – Cité Descartes 17.11.2014 Nicolas Aubé, Président de la société Céleste implantée à la Cité Descartes, a présenté StarDC, son nouveau concept de data center (centre de traitement des données) destiné aux PME et aux collectivités locales.

Né d'un appel à projet soutenu par l'Etat dans le cadre du programme Investissements d'Avenir, le StarDC est un mini data center dont la surface n'excède pas une place de parking et est moins onéreux qu’un équipement traditionnel (150 000 € contre 3 M€ à 5 M€). Il a été conçu par CELESTE dans le cadre du consortium Nuage. De la même manière que le data center Marilyn de Champs-sur-Marne, ce mini-datacenter haute densité bénéficie d'un refroidissement par air et non par eau, devenant ainsi plus rapidement opérationnel et à moindre coût. Ce data center écologique, construit par une entreprise d'Angers (Maine-et-Loire), peut accueillir 160 serveurs et est amortissable en cinq ans. « Les données restent ainsi dans la collectivité, tout en conservant les bienfaits du cloud », commente Nicolas Aubé qui souhaite équiper l’Hexagone de 200 à 300 de ces petits data centers. Le marché étranger semble plus réceptif que le marché national, a indiqué Nicolas Aubé qui précise être en contact avec le Maghreb, Israël, l'Irak, l'Afrique subsaharienne ou encore l'île de Madagascar.



12/11/2014

CELESTE lance sa nouvelle gamme de routeurs entreprise Pour un opérateur, son réseau ou backbone commence avec le matériel d'extrémité installé chez le client. Si la plupart des FAI proposent des matériels de constructeurs, CELESTE a fait le choix de développer ses propres routeurs. Ce choix stratégique rend possible de nombreuses innovations. La gamme StarQos 2015 permet de renforcer la sécurité des services proposés aux entreprises. Les StarQos sont plus que des routeurs. Reconnaissables à leur couleur celeste, ces miniserveurs reposent sur des technologies open-source. Outre l'intégration de multiples services d'ingénierie, ils permettent la main à distance et ainsi la résolution de la majorité des dysfonctionnements. La solution de virtualisation permet aussi au support de l’opérateur d’assurer la continuité de service des connexions en cas de souci matériel. Les principales fonctionnalités des routeurs reposent sur des services personnalisables : routage avancé, service duo, firewall et NAT, QoS, chiffrement SSL ou encore serveur DHCP. De plus, le matériel permet un monitoring permettant aux clients de disposer du suivi de la latence, du trafic ou encore de priorisation des connexions de l'opérateur, dans leur espace client. Cette année, les équipes d'ingénierie de l'opérateur ont travaillé plus spécifiquement sur la sécurité des matériels d’extrémité. Il en résulte une nouvelle gamme de StarQos , dont voici les principales évolutions techniques : - Nouvelle distribution Linux Debian avec un Kernel 3 qui permet une gestion optimisée du matériel (CPU, mémoire, réseau ...) - Nouvelles ressources matérielles pour plus de performances. Les CPU multi-cœurs permettent d'avoir un système fluide dans son fonctionnement et un traitement de l'information rapide. Les chipsets réseau Gigabit de grande marque permettent quant à eux d'atteindre de manière stable et constante des débits élevés sur Internet. - Refonte de la gestion du pare-feu pour un renforcement de l'isolation des différents réseaux (LAN, WAN ....) et une gestion plus fine des règles de filtrage. D'autre part, ces modèles permettent l'authentification RADIUS / LDAP. Responsable Systèmes de CELESTE, en charge de ce projet, Nicolas Crapoulet insiste : "Les StarQos sont personnalisables pour chaque solution client en renforçant la sécurité avec une authentification centralisée par exemple. Ils sont aussi modulables grâce aux nombreuses fonctionnalités rendues possibles par l'open source."


A ce jour, trois modèles constituent la gamme : * StarQos 10 : modèle rackable 10 ports pour les connexions en Fibre optique à partir de 100 Mégabits et jusqu'à 1 Gigabit * StarQos 4 : modèle rackable ou "box" 4 ports pour toutes les connexions symétriques fibre (jusqu'à 100 Méga) et cuivre * StarQos 3 : modèle box 3 ports pour les connexions DSL StarQos pour les connexions - Fibre 1 Giga

Les routeurs ne sont pas vendus mais intégrés en location-maitenance dans les solutions VPN MPLS, Téléphonie sur IP, de Cloud ou d'Accès Internet. En effet, cette approche permet aux équipes techniques de s'assurer de l'exhaustivité des mises à jour et des sauvegardes des configurations des entreprises clientes. De la même façon, les changements de matériels sont facilités pour assurer de la haute-disponibilité. Les StarQos sont au cœur de la stratégie d'innovation et de qualité de service de CELESTE.






Celeste supporte le Cloud Souverain Nuage publié le vendredi 03/10/2014

Fin septembre à Champs sur Marne, le consortium nu@ge a présenté chez l’opérateur télécoms et hébergeur Celeste ses offres de Cloud souverain. L’événement s'est conclu avec l'inauguration du StarDC, un mini-datacenter comprenant une baie des serveurs nu@ge, destiné aux collectivités et PME. En 2012, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, l’État a choisi de promouvoir des PME et laboratoires de recherche pour développer un Cloud Souverain open source pour les collectivités et PME. Il a investi 5 des 10 M€ nécessaire au fonctionnement de ce projet appelé Nu@ge. Les différents acteurs de ce consortium sont DotRiver, InitSys, New Generation SR, le LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie et Celeste. Curieusement, ni Numergy, ni Cloudwatt, deux opérateurs de Cloud public souverain créés avec des financements publics ne font partie de ce consortium Nuage. D’autant que son objectif est de proposer une offre française de Cloud… Nu@ge propose un catalogue de services contenant notamment un data center modulaire en container livré clé-en-main conçu notamment par Micro DC. Baptisé Star DC, ce mini data center mobile est doté d'une baie de services Cloud contenant des solutions de bureaux virtuels, de sauvegardes de données ou de serveurs virtuels, hébergées dans un data center sécurisé et écologique. Disponible en plusieurs configurations, ce Star DC coûte au minimum 150.000 E HT. Pour Frédérique Dofing, la directrice de l’opérateur et hébergeur Celeste, « le prix n’est plus un frein à l’équipement des collectivités en hébergement ». Le représentant de la Disic (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication) qui était présent lors de l’inauguration estime que « certaines institutions publiques, dont les mairies ou les collectivités locales, peuvent utiliser ce genre de data center modulaire, car son prix est abordable et il coûte moins cher que la rénovation de certains de leurs vieux data centers ». Ils pourraient mettre aussi leurs données chez Celeste, Cloudwatt, Numergy, etc. Le représentant du Ministère de l'Economie et des Finances (DGE) en charge du suivi de ce projet, Achille Lerpinière, a quant à lui insisté sur la valeur de cette approche souveraine et sur les bénéfices de Nuage pour les collectivités locales. Il a d’ailleurs annoncé la constitution prochaine de GCloud, un appstore contenant des applications métiers accessibles depuis le Cloud pour ces structures publiques. Achille Lerpinière a également ouvert de nouvelles pistes au consortium en évoquant une possible commercialisation de ses offres sur d’autres marchés européens, en Allemagne notamment.


UNE STAR POUR BÂTIR UN CLOUD TERRITORIAL

02.10.2014

M. Hubert d'Erceville Fruit d’un consortium de sept PME hexagonales associées à deux labos publics , le StarDC est pensé pour répondre aux collectivités locales intéressées par une transition douce vers un cloud 100 % français. Relocaliser le cloud computing en France. Et assurer la transition des PME et des collectivités locales en matière d’hébergement, de serveurs, d’applications et de données à distance. C’est l’objectif du cloud hybride lancé par Nuage, un consortium qui regroupe sept PME françaises (Non Stop Systems, Oodrive, Celeste, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) associées à deux laboratoires publics (Regal et Phare du Laboratoire d'informatique de Paris 6, LIP6 de l’Université Pierre et Marie Curie). Une solution particulièrement performante et économique qui vient de prendre forme avec le lancement d’un mini-datacenter modulaire, écologique, décentralisé et autonome d’un nouveau type : le Star DC. Installé à Marne-La-Vallée, le prototype est phase pour être interconnecté avec trois autres territoires, à Lyon, Toulouse et Paris. But : réaliser le maillage régional d’un cloud 100% français. Conçu par Celeste, construit par un industriel angevin dans un container sécurisé et solide (5 m x 2,40 m et 2,5 m de hauteur pour 5 tonnes), StarDC abrite un ensemble complet en architecture Tier3 de 4 baies avec onduleur (capacité de 168 serveurs), une baie étant réservée au Cloud du consortium Nuage. Posé à l’extérieur d’un bâtiment, par exemple sur une place de parking, il se raccorde à l’internet de façon classique ou via la fibre optique 1G, exploite 2 voies électriques indépendantes (2N), 18 kW de puissance disponible (20kVA) pour une autonomie de 20 minutes, avec un groupe électrogène en option. Son accès peut être sécurisé avec contrôle biométrique et vidéosurveillance.

« C’est une véritable salle informatique, tout particulièrement destinée aux DSI de mairies ou conseils généraux qui cherchent à éviter les lourds travaux d’aménagements nécessaires à l’installation de baies de serveurs, la plupart du temps dans des établissements classés », expose Nicola Aubé, PDG de Celeste. L’entreprise a aussi mis au point le système novateur de « free cooling » pour refroidir les serveurs. Ce qui réduit de 30% la consommation électrique globale, comparativement à une climatisation classique à eau froide. Résultat : le PUE (indicateur d'efficacité énergétique) du StarDC ne dépasse pas 1,25 en pleine charge, alors qu’un datacenter classique descend rarement en dessous de 1,5. Enfin, le module complet est vendu 150.000 euros (plus services : 500 €/mois de maintenance et 500€/mois pour la télésurveilnlace, sécurité et contrôle d’accès biométrique), soit dix fois moins que le prix de revient d’une salle informatique classique. StarDC est d’abord destiné à abriter les serveurs privés des DSI. Mais son plus gros atout est de pouvoir aussi recourir à des capacités extérieures et progressivement, permettre le transfert de certaines applications choisies sur le serveur cloud de Nuage. 1


C’est la seconde grande innovation du groupement : proposer dans la même infrastructure des solutions opensource en Saas (Software as a service) : bureaux virtuels, gestion de trésorerie, comptabilité, stockage et sauvegarde de données, collecte et interconnexion de flux télécoms ainsi que supervision et aide à la décision. Le serveur Nuage est connecté aux autres serveurs Nuage installés dans d’autres StarDC disséminés sur le territoire. « L’objectif de notre consortium est de mettre en place un réseau cloud interconnecté français auprès des utilisateurs, maillé sur les territoires, simple, souple et résilient, sans investissement lourds et en totale indépendance ; et ainsi bâtir une stratégie alternative et légère de cloud computing en France »,avance Marc Triboulet, tête de file de nuage et dirigeant-fondateur de Non Stop Systems.

De là à appeler à la création d’un véritable G-cloud territorial, comme il y a un G-cloud d’État (lire notre article en lien), il n’y a qu’un pas. Il a été franchi par un conseiller de la direction générale des entreprises (DGE, ex DGCIS), dépendant du ministère de l'Économie,de l'Industrie et du Numérique, enthousiasmé par le lancement du projet et du StarDC. Une chose est sûre : le cloud Nuage répond exactement à la demande de l’État de mettre en place une solution française légère, destinée aux collectivités pour résoudre la fracture numérique des territoires, renforcer la sécurité des données des industries et institutions. Cet objectif n’est pas nouveau. Dès 2009, le gouvernement français finançait à hauteur de 75 millions € chacun,deux programmes lourds : Numergy porté par SFR et Bull et Cloudwatt d’Orange et Thales. Mais aujourd’hui, force est de constater que leurs offres – surtout du cloud d’infrastructure lourd - ne répondent pas aux besoins des PME et des petites administrations. Il fallait bien qu’en 2012, la DGE et la Caisse des dépôts décident de puiser des fonds dans le Grand Emprunt pour financer la moitié des 10 millions d’euros du projet du consortium Nuage. Une somme de 5 millions qui sera remboursée sur 5 ans selon un système de royalties versé sur les ventes du StarDC. Deux ans après, comme prévu dans le contrat, le consortium lance son offre en septembre 2014. Saura-t-elle trouver sa place ? Aujourd’hui une dizaine de commandes de StarDC sont en cours. Mais pas encore de la part des collectivités locales. Soumis au code des marchés public, les quelques DSI territoriaux intéressés doivent patienter avant de lancer leurs appels d’offres.

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Le portail du décideur informatique

Choisir son datacenter Décembre 2012 - Paru dans SolutionsIT N°1

Le datacenter s’adapte aux projets des clients. La réactivité des équipes devient aussi déterminante que les moyens de virtualisation, de secours et d’automatisation mis en place pour garantir une disponibilité continue des services. Olivier Bouzerea

Marilyn héberge les dossiers patients de Capsule Des contraintes de stockage et d’évolution d’infrastructures ont guidé le prestataire des établissements hospitaliers Capsule Technologie vers une production externalisée à Champs-sur-Marne, dans le datacenter de CELESTE, Marilyn. Ses salles informatiques verticales, alignées sur cinq étages grillagés, permettent un mélange d’air devant les serveurs, pour un refroidissement efficace et écologique. Orientée patients, la plateforme communicante de Capsule fluidifie la documentation des dossiers informatisés et de spécialités ; elle améliore aussi les méthodes de travail des soignants. Mais, pour être efficace, elle exige une infrastructure sécurisée et un espace de stockage évolutif, continuellement disponibles. Les critères économiques interviennent aussi dans ce choix, même s’ils ne sont pas prioritaires. Les économies proviennent principalement des coûts d’exploitation, allégés par l’automatisation du provisionnement. En pratique, les deux centres informatiques de CELESTE et de Capsule sont reliés par une interconnexion à haut débit via deux liens en fibre optique d’un Gbps. Et les deux datacenters sont alimentés en double adduction via deux chemins différents. “Le choix de CELESTE est stratégique pour Capsule, confirme Marc Dizien, Directeur des Systèmes d’Informations Global. Outre les problématiques de stockage, de maintenabilité et d’évolution des infrastructures existantes, nous comptons bien répondre à celles de nos clients : les établissements hospitaliers. En effet, la sensibilité du traitement et de la sécurisation des données patients est telle que l’orientation vers des spécialistes de l’hébergement sécurisé s’avère incontournable.”


Date : 24/09/2014 Pays : FRANCE Edition : Seine et Marne Suppl. : Nord Page(s) : 4 Diffusion : (40060) Périodicité : Quotidien Surface : 33 %

CHAMPS-SUR-MARNE

Lemini data center del'entrepriseCélestevoitgrand IL TIENT SUR UNE PLACE de parking et ne coûte « que » 150 000 6 contre 3 M6 à 5 M6 pour un équipement traditionnel. L'entreprise Céleste, du très mé diatique Nicolas Aube, a présenté à la Cité Descartes, à Champs-surMarne, son dernier bébé : un data center (centre de traitement des données) modulaire destiné aux PME et aux collectivités locales. Surprise : pour l'instant, c'est à l'export que les touches sont les plus nombreuses. On se pressait pour entrer dans cette petite forte resse, un prototype, qui permettra désormais de stocker des données informatiques à côté de son entre prise. Une sorte de petit cloud* domestique.

« Noussommesen contact avecle Maghreb, Israël, l'Irak, l'Afrique subsaharienneou encore l'île de Madagascar»

Il fallait donc mettre au point un petit data center, le moins cher possible, mais tout aussi fiable que les gros. Nous sommes partis de la technologie du data center Marilyn de Champs-sur-Marne. » Ce qui veut dire que Star DC bénéficie comme sa grande sœur d'un re froidissement par air et non par eau, ce qui le rend opérationnel beaucoup plus rapidement et à moindre coût. Ce data center éco logique peut accueillir 160 ser veurs. « Les données restent ainsi dans la collectivité, poursuit Nico las Aube, tout en conservant les bienfaits du cloud. » Le président a bien compris l'enjeu de ce nouveau besoin. « L'idée est d'équiper l'Hexagone de 200 à 300 petits data centers. Star DC sera commercialisé en oc tobre. Ce matériel amortissable en cinq ans est facilement livrable par camion ou conteneur bateau. Entre la commande et la livraison, il ne se passe que quatre petits

mois. Mais l'avenir de ce type de maté riel semble se trouver là où Céleste ne l'attendait pas. Alors que le marché français se montre plutôt frileux, celui à l'export laisse augu rer un futur radieux. « Alors que nous n'avons eu que trois appro ches de clients en France, l'étran ger réagit très bien, souligne Nico las Aube. Pourtant, jusque-là, nous n'avions jamais exporté. Nous sommes actuellement en contact avec le Maghreb, Israël, l'Irak, l'Afrique subsaharienne ou encore l'île de Madagascar. L'année pro chaine, nous espérons vendre une douzaine de Star DC. » GILLESCORDILLOT

* Le cloud Computing, littérale ment « l'informatique en nua ge », désigne l'utilisation de serveurs distants, en général accessibles par Internet, pour traiter ou stocker des informa tions.

Nicolas Aube, président de l'entreprise Céleste

Star DC est né d'un appel à pro jet soutenu par l'Etat dans le cadre du programme Investissements d'Avenir. C'est le consortium Nua ge, composé de six PME, dont Cé leste, de deux laboratoires univer sitaires (la Sorbonne et le CNRS) et des territoires de Marne-la-Vallée, Paris, Lyon et Nantes qui l'a mis au point. Tandis que le centre a été construit par une entreprise d'An gers (Maine-et-Loire). « Les collectivités territoriales se montrent très réticentes à la sortie de leurs données, explique Nicolas Aube, président de Céleste. Ce qui ne les empêche pas d'avoir besoin du cloud. Et puis, l'envoi des don nées informatiques de collectivités de province vers l'Ile-de-France, faisait craindre à ces dernières la disparition de leurs emplois de techniciens, câbleurs, ingénieurs...

Champs-sur-Marne. Il n'occupequ'une place de parking,peut abriter160 serveurs et necoûte que150000 C : leStar DC,mini centre de donnéesinformatiques, est destiné aux PMEet aux collectivités locales.(François Renault)

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Philippe Séara prend la responsabilité commerciale de Celeste mardi 15 juillet 2014

Celeste qui ambitionne de devenir l'opérateur de référence des entreprises en France, a décidé de renforcer son équipe managériale en nommant un nouveau responsable commercial : Philippe Séara. Ancien chef d'entreprise, après ses expériences de chef d'Agence chez Kaptech (groupe SFR) et Directeur de BU chez Monster, Philippe Séara a été missionné sur ce challenge. Sa feuille de route consiste avant tout à accélérer les capacités de vente de la société. Ses leviers passent de la ré-organisation, la formation ou encore par le recrutement. L'équipe accueillera d'ailleurs dans les semaines prochaines de nouveaux profils en support aux commerciaux : marketeurs opérationnels et chefs de projet avant-vente. Si ces ressources complémentaires sont indispensables au positionnement haut-de-gamme de l'opérateur, le recrutement de nouveaux ingénieurs commerciaux reste indispensable. En effet, les succès commerciaux rencontrés sur le secteur public à travers les appels d'offre et les nouvelles solutions de datacenter "clients" nécessitent une équipe renforcée.


Data center : comment résoudre la fracture des infrastructures numériques en région ? publié le jeudi 12/06/2014

Un data center c'est l'usine d'Internet. Les centres informatiques servent à héberger des serveurs indispensables au bon fonctionnement des communications numériques. En France, on dénombre environ 100 data centers ouverts aux entreprises ou "commerciaux". Or la carte de leurs emplacements montre que de nombreuses régions accusent un retard d'infrastructure de plus en plus difficile à combler. L'analyse économique explique facilement cette fracture numérique ; une nouvelle approche s'impose pour répondre à cet enjeu de compétitivité des territoires et des entreprises françaises. Les grands groupes spécialisés dans l'hébergement commercial en data center ont ouvert des sites dans les capitales internationales, dont Paris et sa proche banlieue. Aucune implantation en province n'est envisagée aujourd'hui par ces groupes, à notre connaissance. S'il existe des data centers en régions, ils sont de taille plus modeste. Ces salles ont souvent été ouvertes lors de la folie de la "bulle Internet" par des opérateurs télécoms ou, ensuite, en fonction de leurs besoins par des acteurs indépendants, des SSII, des hébergeurs. De fait, il n'existe pas ou peu de data center commercial d'une capacité de 1 MW de puissance serveur. Pourquoi tous les data centers commerciaux sont-ils concentrés en région parisienne ? Pour réaliser des économies d'échelle lors de la construction d'une data center, nous évaluons que la capacité "énergétique" minimale du centre se situe environ à 1 MW. Cette unité correspond à la somme des puissances des ordinateurs pouvant être hébergés. Or, le fonctionnement du centre nécessite, au-delà de la fourniture d'énergie sous forme d'électricité, de dissiper cette même énergie sous forme de chaleur, le tout sans arrêt du service et parfois dans des conditions extrêmes (pertes de redondance, canicule, pollution, coupures de l'alimentation électrique principale).

Ainsi, pour 1 MW de puissance informatique, il faut au minimum 2 MW de puissance totale pour le site* pour le fonctionnement des équipements industriels des data centers : transformateurs, tableaux électriques, onduleurs, batteries, groupes électrogènes, systèmes de refroidissement. 1 MW correspond à la modularité de certains de ces équipements. Ainsi, le data center Marilyn a choisi des onduleurs de 2*0,5 MW, des groupes électrogènes de 1 MW, des transformateurs de 2 MW. En-dessous de 1 MW, le coût au kW du data center augmente de manière importante.


Amortir un investissement de plusieurs millions d'euros Il y a donc un enjeu économique pour amortir un investissement de plusieurs millions d'euros nécessaires à ce type d'infrastructure. On peut aussi prendre en compte les coûts d'exploitation : une équipe de gardiennage 24/7, c'est plus de 10 personnes ; il faut également assurer la maintenance, la sécurité anti-incendie, etc. De plus, pour "vendre 1 MW" d'hébergements, il faut une densité de clients importante, ce qui nous conduit à la région parisienne. Un serveur consomme de l'ordre de 200 W. Un data center de 1 MW, comme le Marilyn, peut héberger 5000 serveurs. Grâce à la virtualisation, chaque serveur physique peut accueillir plusieurs serveurs virtuels. Bilan de l'équation, il faut de nombreux clients pour rentabiliser un data center : si un client utilise un serveur, il en faut 5000... Data centers en régions, des besoins mais sur des infrastructures adaptées En Ile de France, le potentiel de marché est plus concentré. Il est donc plus facile de remplir et de rentabiliser un data center. Cependant les entreprises en régions souhaitent disposer d'infrastructure de proximité pour intervenir et contrôler leurs installations. Les prestations globales d'offres de services hébergés ne répondent d'ailleurs pas à tous les besoins professionnels ne serait-ce que sur les technologies et puissances des serveurs mutualisés ou dédiés proposés par les hébergeurs traditionnels. De plus, au-delà de ces attentes, les entreprises ont les mêmes besoins de continuité de service, de haute-densité ou d'interconnexion nécessitant des investissements peu compatibles avec la rentabilité espérée des datacenters de moindre taille. D'autre part, le data center fait partie d'un écosystème de technologies numériques : hébergement, fibre, emplois qualifiés, données des entreprises. Il est le centre d'un pôle de développement et il est crucial pour la sécurité des données des acteurs économiques. On peut donc s'inquiéter de cette fracture numérique entre Paris et la province. C'est pourquoi bien conscients de cette problématiques, de nombreux élus souhaitent avoir des data centers sur leur territoire. Par ailleurs, contrairement à certaines idées reçues, un data center génère des emplois : pour sa construction, pour sa maintenance, et surtout pour l'activité de ses clients hébergeurs, SSII, fournisseurs de cloud, etc...

L'équation entre les besoins et la réalité financière semble difficile en région En régions, l'équation entre les besoins et la réalité financière semble difficile. Il semble que les paradigmes du développement des infrastructures doivent être revus. La construction de data centers régionaux nous semble peu probable. La solution serait alors d'envisager une modularité plus importante des équipements et des data centers en général. Cela impliquerait un nombre plus importants de centres mais aux caractéristiques techniques identiques. Cette tendance pourra peut-être permettre à trouver une équation économique pertinente. C'est dans ce cadre que Celeste a travaillé sur un concept de mini-data center, StarDC. D'une capacité minimale de 4 baies, soit 168 serveurs, sa conception modulaire permet un accroissement des capacités jusqu'à 16 baies. Ainsi collectivités et entreprises disposent d'une infrastructure professionnelle et adaptée à la taille du marché de proximité. Nicolas Aubé, président de Celeste











CELESTE : un engagement RSE mis à l'honneur par le pôle Systematic Auteur: Frédérique Dofing Entreprise: Celeste Activités: Management Rubrique: CP/Vie des entreprises Date de publication: 19/05/2014 Le Pôle Systematic a de nouveau récompensé CELESTE. Cette fois-ci ce n'est pas pour son programme d'innovation mais pour son engagement en termes de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. Labellisé Entreprise Innovante des Pôles par le Pôle Systematic du programme Ambition PME en 2010, l'opérateur CELESTE poursuit sa croissance grâce à son programme de R&D et ses offres innovantes. A titre d'exemple, le fournisseur d'accès Internet pour les entreprises vient de lancer une offre de partage de fichiers jusqu'à 100 Giga ou encore une offre de Stockage Cloud jusqu'au Péta-octets. La société vient d'être de nouveau mise à l'honneur par le Pôle Systematic pour sa démarche en termes de Développement durable et de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. CELESTE, précurseur de l'Internet Vert C'est avec son datacenter écologique que CELESTE est devenu le précurseur français de l'Internet Vert en France. En effet, le refroidissement innovant et breveté de ce centre informatique permet une économie d'énergie de 35% par rapport à un centre informatique traditionnel en plus du chauffage des locaux du siège. Déclinée en chiffres cette économie représente : 6 GWatt/an, le chauffage de 40 000 logement ou encore 150 tonnes de CO2. Outre cette réduction massive de la consommation et d'une organisation tournée vers le recyclage, l'opérateur a fait le choix d'éliminer le plomb et le cuivre de son installation pour promouvoir les volants d'inertie et la fibre optique, aux vertus écologiques multiples.


De plus, le concept est à ce jour en cours d'expérimentation pour un mini-datacenter destiné aux entreprises elles-mêmes, le StarDC. Cela sera le premier datacenter modulaire écologique de ce type. Une entreprise engagée sur les différents piliers de la RSE Au-delà de ses préoccupations en termes de développement durable, l'opérateur multiplie ses efforts tant sur la promotion des économies d'énergie et des ressources en général, que sur son engagement au quotidien pour la formation de ses collaborateurs, le développement économique local ou la formation des nouvelles générations. Fondées sur la démarche ITIL, les procédures de l'entreprise permettent une focalisation des équipes de CELESTE et son organisation vers la satisfaction des clients. Tout est mis en oeuvre pour rendre aux clients des services Haut Débit dans un souci de respect et qualité de service. Cette approche s'avère exigeante en termes de formation, gestion des ressources et communication, mais elle porte ses fruits. De fait, CELESTE a l'ambition de rester un acteur reconnu sur le marché pour son professionnalisme. Découvrez en ligne le guide des bonnes pratiques éditées par le Pôle Systematic et les portraits de dix entreprises engagées dans cette démarche > Lien vers le booklet > Découvrir CELESTE Contact : Frédérique Dofing - 01 70 17 60 32 CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique, CELESTE propose des solutions innovantes telles la connexion Fibre optique 1 Giga,interconnexion MPLS, hébergement en datacenter vert ou Stockage Cloud. www.celeste.fr


Cloud : un bouleversement de la chaîne de valeur de l'IT Posté le Friday 03 January 2014 Les différents bouleversements de la chaîne de la valeur de l'IT concernant le Cloud. Le Cloud est la fourniture d’informatique à la demande, à distance. Il convient de définir précisément la chaîne de valeur de l’informatique, car on parle souvent de différentes choses quand on parle du Cloud. Chacun va être touché par la mutation de l’informatique, mais de manière différente. On distingue habituellement 5 types principaux types d'acteurs : opérateurs d'infrastructure, hébergeurs, sociétés d'infogérance, constructeurs informatiques et éditeurs de logiciels. Pour chacun, les impacts du Cloud d'avèrent différents mais tout aussi importants. Opérateurs d'infrastructure : croissance et révolution énergétique Les opérateurs d’infrastructure sont des sociétés qui investissent dans les réseaux et les datacenters (centres de données). Elles font appel à des constructeurs, du monde du BTP, des électriciens, des équipementiers. Leurs clients sont des hébergeurs ou des intégrateurs, ou bien des entreprises directement. L’impact du cloud pour eux est une augmentation et une modification de la demande : la construction des datacenters, qui avait été affectée par la baisse de la demande des banques, va reprendre grâce au Cloud. Par ailleurs, la demande s'oriente vers des solutions à plus forte densité électrique, avec une consommation variable. Quant à la fibre optique, cela devient une évidence que toutes les entreprises vont s’équiper dans les prochaines années. Pour les constructeurs de datacenter : c’est l’énergie qui est au cœur du débat depuis quelques années. On ne peut plus accepter des méga-usines qui font tourner leurs climatiseurs même l’hiver. Hébergeurs : au coeur du Cloud et des projets Serveurs Les hébergeurs sont des sociétés de service, qui travaillent dans le domaine des systèmes afin d’héberger des données pour les entreprises : emails, sites web, systèmes d’exploitation, documents, archives. Ils sont au cœur de la tempête du Cloud Computing car c’est le cœur du cloud. Des grands leaders émergent, aux USA mais aussi en Europe, l’industrie se concentre et se professionnalise. Par contre, de nombreux petits acteurs disparaissent. C’est une industrie en mutation. A notre avis, l’innovation des hébergeurs est tourné vers les serveurs : intégration de composants, refroidissement spécifique. Une nouvelle catégorie d’acteurs apparaît : les fournisseurs d’infrastructures de cloud, « IaaS ». Elles permettent aux intégrateurs ou aux entreprises d’opérer leur propre Cloud à destination de leurs clients. Ces plateformes permettent l’émergence d’acteurs locaux


indépendants. Elles permettent aussi aux entreprises de construire leur cloud « privé » (ou plutôt « dédié », terme qui nous paraît plus adapté). Constructeurs informatiques : une évolution à préparer Les constructeurs informatiques sont impactés car leurs clients hébergeurs se concentrent. Par ailleurs les hébergeurs veulent assembler leurs serveurs afin de réduire leurs coûts. La demande de serveurs est toujours forte mais a tendance à baisser en gamme. Les serveurs deviendront-ils une commodité ? Pas s’ils travaillent sur leur consommation électrique : nous pensons que les leaders de demain seront ceux qui consommeront le moins. L’énergie est la seule variable du Cloud Computing. Les datacenters sont en train de faire leur révolution « green », les constructeurs ne sont-ils pas en retard ? Editeurs de logiciels : attention à la suprématie US Les Editeurs de logiciel voient leurs canaux de distribution évoluer. Ils ont connu une première mutation à compter des années 2000, avec la démocratisation des réseaux d’entreprise, qui ont permis à leurs clients de centraliser les applicatifs sur leur siège, et à leurs utilisateurs de travailler à distance. C’est une deuxième mutation aujourd’hui avec l’avènement du SaaS, le logiciel-service. De grands leaders émergent, et force et de constater que l’Europe s’est fait distancer par les USA. Sociétés d'Infogérance : alerte aux emplois Les sociétés d’infogérance voient aussi leur modèle économique changer. Désormais, moins d’installation de serveurs, moins de licences de logiciel pour leurs clients. Le métier s’oriente vers la prestation de services et l’assistance aux utilisateurs. Si le cloud est une menace pour l’emploi, ce le sera probablement pour les sociétés d’infogérance locales, dont certaines ne pourront pas bien aborder cette mutation. Le Cloud révolutionne la chaîne de valeur de l'informatique au sens large. Des emplois en France sont en jeu et de nombreuses mutations sont à prévoir. Mais cette mutation ne se limite pas aux professionnels du secteur. Elle impacte aussi les clients c'est-à-dire toutes les entreprises qui consomment de plus en plus de Cloud. Il est clair que la consommation des services de Cloud amène à de nouvelles questions sur la sécurité et la maîtrise des compétences qui doivent se traduire par des liens contractuels renouvelés. Nicolas Aubé, président de CELESTE Pour plus d'information : http://www.celeste.fr/cloud-chaine-valeur-it Contact Presse Frédérique Dofing Email : etoile@celeste.fr www.celeste.fr


21/05/2014 Joseph Martin

Le Pôle Systematic récompense CELESTE pour son engagement RSE Après avoir reçu une récompense pour ses innovations, c’est pour son engagement RSE que le Pôle de Systematic a récompensé la société d’Internet vert. Les économies d’énergie, la formation des collaborateurs et la relation client ont été pris en compte par le cluster d'Ile-de-France.

Le Pôle Systematic, financé en grande partie par des subventions publiques, a pour objectif d’accompagner des PME dans leur croissance. « Au-delà de la R&D collaborative, Systematic ParisRegion se fixe pour mission, au travers du programme AMBITION PME, de développer un écosystème de croissance favorable au développement des PME en vue de leur passage en « entreprises de taille intermédiaire » (ETI) » lit-on sur son site internet. En plus de l’accompagnement et du soutien, le cluster d’Ile-de-France essaye aussi d’encourager les entreprises à innover tant dans le domaine technologique que dans celui de la RSE. Des ateliers de


« sensibilisation développement durable/ RSE & Business » sont par exemple organisés. Précurseur de l’internet vert L’opérateur internet CELESTE a été salué deux fois par Systematic. Après s’être distingué pour ses innovations dans le domaine du stockage et partage de fichiers, il vient d’être mis à l’honneur pour sa démarche RSE. « C’est avec son datacenter écologique que CELESTE est devenu le précurseur français de l’Internet Vert en France. En effet, le refroidissement innovant et breveté de ce centre informatique permet une économie d’énergie de 35% par rapport à un centre informatique traditionnel en plus du chauffage des locaux du siège. Déclinée en chiffres cette économie représente : 6 GWatt/an, le chauffage de 40 000 logements ou encore 150 tonnes de CO2 » explique le site globalsecuritymag.fr. La société développerait par ailleurs une déclinaison plus petite de ce produit pour permettre sa démocratisation. Les autres volets de la RSE ont également été soulignés par le cluster. Parmi les points distinctifs, on note la relation client, la formation des collaborateurs et le développement économique local. La popularité croissante de cette PME s’explique justement par le soin de ses dirigeants à être innovant tant au niveau des services que de l’engagement. Les deux axes permettent de proposer aux clients et au public un message cohérent d’engagement et de compétence.


Celeste : engagement RSE mis à l'honneur par le pôle Systematic Communiqué du site CELESTE http://www.celeste.fr/ 22 mai 2014 Le Pôle Systematic a de nouveau récompensé CELESTE. Cette fois-ci ce n'est pas pour son programme d'innovation mais pour son engagement en termes de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. Labellisé Entreprise Innovante des Pôles par le Pôle Systematic du programme Ambition PME en 2010, l'opérateur CELESTE poursuit sa croissance grâce à son programme de R&D et ses offres innovantes. A titre d'exemple, le fournisseur d'accès Internet pour les entreprises vient de lancer une offre de partage de fichiers jusqu'à 100 Giga ou encore une offre de Stockage Cloud jusqu'au Péta-octets. La société vient d'être de nouveau mise à l'honneur par le Pôle Systematic pour sa démarche en termes de Développement durable et de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. CELESTE, précurseur de l'Internet Vert C'est avec son datacenter écologique que CELESTE est devenu le précurseur français de l'Internet Vert en France. En effet, le refroidissement innovant et breveté de ce centre informatique permet une économie d'énergie de 35% par rapport à un centre informatique traditionnel en plus du chauffage des locaux du siège. Déclinée en chiffres cette économie représente : 6 GWatt/an, le chauffage de 40 000 logements ou encore 150 tonnes de CO2.


Outre cette réduction massive de la consommation et d'une organisation tournée vers le recyclage, l'opérateur a fait le choix d'éliminer le plomb et le cuivre de son installation pour promouvoir les volants d'inertie et la fibre optique, aux vertus écologiques multiples. De plus, le concept est à ce jour en cours d'expérimentation pour un mini-datacenter destiné aux entreprises elles-mêmes, le StarDC. Cela sera le premier datacenter modulaire écologique de ce type. Une entreprise engagée sur les différents piliers de la RSE Au-delà de ses préoccupations en termes de développement durable, l'opérateur multiplie ses efforts tant sur la promotion des économies d'énergie et des ressources en général, que sur son engagement au quotidien pour la formation de ses collaborateurs, le développement économique local ou la formation des nouvelles générations. Fondées sur la démarche ITIL, les procédures de l'entreprise permettent une focalisation des équipes de CELESTE et son organisation vers la satisfaction des clients. Tout est mis en oeuvre pour rendre aux clients des services Haut Débit dans un souci de respect et qualité de service. Cette approche s'avère exigeante en termes de formation, gestion des ressources et communication, mais elle porte ses fruits. De fait, CELESTE a l'ambition de rester un acteur reconnu sur le marché pour son professionnalisme. Découvrez en ligne le guide des bonnes pratiques éditées par le Pôle Systematic et les portraits de dix entreprises engagées dans cette démarche > Lien vers le booklet Découvrir CELESTE < http://www.celeste.fr/ CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique, CELESTE propose des solutions innovantes telles la connexion Fibre optique 1 Giga,interconnexion MPLS, hébergement en datacenter vert ou Stockage Cloud. www.celeste.fr


CELESTE | 09-05-2014

Eduservices : une infra boostée par la fibre optique CELESTE La notoriété des écoles Pigier, Iscom ou Tunon n'est plus à faire. Malgré des secteurs très différents, elles ont pour point commun, leur appartenance au Groupe Eduservices. Ce groupe s'est donné pour mission de devenir un des leaders de l’enseignement supérieur et technique privé en France. Ce positionnement n'est possible qu'avec une exigence de qualité de l'enseignement mais aussi de fonctionnement. C'est pourquoi un des axes stratégiques du groupe repose sur un système d'information performant et une infrastructure réseau Haute Disponibilité. Pour ce faire, Eduservices a choisi un opérateur de référence sur le marché de la fibre, CELESTE. Né en juillet 2010 du rapprochement de la Compagnie de Formation Chézy, de Forteam et de l'IPAC, le Groupe Eduservices regroupe aujourd’hui les écoles Ecole Internationale Tunon, ISCOM, IPAC Bachelor Factory, IPAC e-learning, Pigier, MBway, AFTEC, Cap Vers, ESICAD, ESPL, IFALPES, IPAC, IPAC Design, ISIFA et Plus-values. Dans ses 54 établissements répartis sur tout le territoire national, le Groupe forme plus de 17 500 étudiants au travers de cursus allant de formations Bac+2 à Bac+6, principalement sur les métiers du commerce, de la gestion, du management, des RH, de la communication, du tourisme et de la beauté. Ce qui signifie qu'en moins de 3 ans, Eduservices est devenu un des plus importants acteurs de l'enseignement privé en France. Pour gérer une telle organisation, le groupe a décidé de centraliser ses achats informatiques et de refondre son système d'information. La mise en place d'un réseau privé (VPN MPLS) avec des connexions en fibre optique s'est alors imposé pour répondre aux besoins de performance mais aussi de bande passante consommée tant par les étudiants que par le personnel administratif et enseignant. Philippe Fantou, Directeur des achats du groupe, précise la démarche : "Nous avons choisi CELESTE suite à une consultation faite auprès des principaux fournisseurs d'accès.


La qualité technique du dossier rendu, l'implication de la direction et des équipes, et l'excellent retour des deux précédents déploiements de fibre Giga pour nos écoles ISCOM, nous ont convaincus du sérieux et de la fiabilité de l'offre. La prise de risque liée au choix d'un petit fournisseur émergent en comparaison des poids lourds du marché nous a semblé raisonnable . Nous nous félicitions d'autant plus de notre choix que la qualité va de pair avec un coût contenu." En quelques mois, l’opérateur a mis en place un réseau privé de type MPLS sur plus d'une trentaine de sites fibrés partout en France. Cette infrastructure a été sécurisée par des solutions Duo, permettant des back-up automatiques et par des liens pointà-point sur certains sites critiques. La performance est quant à elle optimisée grâce aux prestations de Qos personnalisée implémentée tant sur le matériel d’extrémité installés chez Eduservices qu'au niveau du cœur de réseau de CELESTE. Il en résulte que le groupe dispose à ce jour d'une infrastructure robuste, disponible et évolutive. Et ceci explique le passage rapide du groupe Eduservices à la téléphonie Haute Définition de CELESTE, dans un souci de rationalisation des ressources IT. D'ailleurs, Denis Nizard, de la Direction Système d’Information et Organisation, insiste sur le caractère hautement stratégique que revêt ce projet : " La brique réseau, en tant que support et vecteur de l’énergie informatique, est un élément fédérateur fondamental des échanges au sein du groupe Eduservices. Le réseau utilisant des connexions en fibre optique permet d’obtenir de bonnes performances et facilite les synergies entre les différentes entités tout en garantissant un niveau sécurité élevé. Par ailleurs, ce projet nous a permis de répondre à nos principales exigences, dont les plus importantes : évolutivité du réseau grâce à la fibre Gigabit, garantie d'une continuité de services pour les sites critiques, mise en conformité réglementaire en termes de filtrage Internet et d’enregistrement de l’activité des apprenants, mutualisation des équipements grâce au réseau MPLS. Enfin, cette fibre optique multi-services nous offre aujourd'hui la possibilité d'intégrer sur le même média, téléphonie, visio-conférence et le Wifi." Pour CELESTE, la démarche d'Eduservices est le témoin d'un mouvement de fond dans le secteur de l'éducation. Le très hautdébit est devenu une nécessité et permet de repenser l'organisation des établissements, et parfois la formation ellemême.


A propos d’Eduservices Eduservices a pour objectif de regrouper les talents particuliers d’entrepreneurs de l’éducation. Avant d’être un regroupement d’écoles, Eduservices rassemble des personnalités créatives et innovantes du secteur privé de l’éducation. Se positionnant en complément de l’offre publique, Eduservices souhaite apporter une vision originale de l’accès des jeunes au monde du travail, d’une part, par un parti pris pédagogique de proximité et de partenariat avec les besoins des entreprises, (notamment par le développement de l’alternance étudesemploi), et d’autre part par la promotion de l’autonomie et le développement des talents des jeunes adultes. Les écoles réunies au sein d’EduServices (Ecole internationale Tunon, IPAC Bachelor Factory, IPAC e-learning, ISCOM, MBway, PIGIER, AFTEC, Cap vers, ESPL, ESICAD,IFALPES, IPAC, IPAC Design, ISIFA, Plus-Values) accompagnent chaque année près de 17 000 étudiants vers l’emploi. Le nouvel ensemble constitue un acteur leader de l’éducation supérieure avec 86 millions d’euros de budget. CELESTE est fournisseur d'accès Internet et Haut Débit pour les entreprises partout en France. Son positionnement : qualité de service et innovation, comme en témoignent ses offres de Fibre Optique 1 gigabit et d'hébergement haute-densité écologique au sein du datacenter Marilyn. Plus d'information sur : www.celeste.fr et au 01 70 17 60 20.


Un data center vertical ventilé de bas en haut Hubert d'Erceville 05/05/2014

Taillé sur cinq niveaux aux mesures de l’i fo ati ue, ventilé sur le principe du free cooling, ce centre informatique est conçu par des architectes et un opérateur exploitant. Sa consommation en énergie est réduite de 30 % et son rejet carbone allégé de 250 tonnes/an, en comparaison d’u e solution de plain-pied

Le data center de Celeste à Marne la Vallée Le data center est ouvert 24h/24

Le contexte : Un centre informatique qui respecte l'environnement

Énergivores, consommateurs d’espa es, pas assez fia les : les data centers sont souvent montrés du doigt. D’a o d parce u’u bâtiment conçu pour héberger 200 baies d’o di ateu s consommera à plein régime environ 15 GWh par an d’ le t i it , soit l’ uivale t de 4 000 logements. Ensuite, parce que l’o upatio au sol d’u e baie nécessite environ 20 m² de bâti et 40 m² de foncier. Enfin, parce que la fiabilité ’est pas toujours au rendezvous. La plupart des centres informatiques sont construits selon le même od le : un bâtiment de plain-pied, doté de faux planchers dans lesquels cohabitent l’ali e tatio électrique, les courants faibles, l’eau glacée pour la climatisation. Un modèle qui ne tient pas compte de la dimension environnementale, ni de la consommation électrique. Les pannes les plus fréquentes sont des coupures de courant sans reprise automatique, des arrêts de climatisation, voire des faux contacts provoqués par le dépôt de poussières. L’id e de concevoir un data center compact moins énergivore, bien ventilé et produisant de la chaleur domestique à bon rendement est née de ce constat. Nicolas Aubé, P.-D.G. de Céleste, opérateur de fibre optique et fournisseur d’a s Internet, imaginait un bâtiment taillé autour des baies informatiques, sans faux planchers, avec des salles modulaires et superposables. De son côté, Enia Architectes avait déjà livré plusieurs centres informatiques et planchait sur un équipement vertical. Leur rencontre aboutit à un projet novateur, Marylin. La conception verticale réduit jus u’à cinq fois le foncier, et assure une ventilation selon le principe du free cooling pour refroidir les zones informatiques, profitant du tirage thermique pour améliorer les rendements. L’ai frais est puisé à température ambiante et circule à travers les serveurs pour les refroidir avant d’ t e récupéré, voire réutilisé. Un système breveté en commun par Céleste et Enia. Circulation de l'air En hiver, l’ai extérieur est capté à température ambiante, généralement entre 5 et 10°C (à droite). Il est mélangée à l’ai sortant pour atteindre 20°C, avant d’êt e pulsée de bas en haut dans les allées froides verticales (en périphérie). En passant à travers les serveurs, la température monte à 30°C dans les allées chaudes (au centre). Cet air est alors, selon les besoins, soit aspiré vers le bas pour réchauffer l’ai entrant et/ou chauffer les bureaux (en bas et à gauche), soit extrait en toiture, en cas de surplus calorifique. En été, jus u’à 23°C, l’ai extérieur est directement pulsé vers les allées froides. Lors de températures plus élevées, un système de refroidissement à détente directe est enclenché (environ 55 j/an).

L'exploitation : limiter à 20 % du temps l'usage des climatiseurs Céleste a installé son projet en 2010, en bordure de l’auto oute A4, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), en Région parisienne. Il est composé d’u bâtiment de bureaux et de deux tours Marylin verticales A et B, identiques et symétriques, desservies par un escalier et un ascenseur commun. Leurs fondations reposent sur des pieux, les murs sont en béton banché, avec deux traverses à chaque niveau pour porter les baies informatiques. Les planchers de circulation sont en caillebotis d’a ie pour assurer la circulation de l’ai froid, de bas en haut, en périphérie, et de l’ai chaud en sens inverse, au centre. Les murs sont isolés par l’ext ieu avec de la laine de roche couverte d’u bardage bois ou métal selon les faces.


Echange entre les bureaux et le data center En hiver, l’ai chaud du data center est pulsé vers un grand conduit prévu pour chauffer les bureaux. En périodes très froides, les gaines d’ai soufflé internes aux bureaux sont dotées d’un chauffage électrique d’appoint par aiguilles.

Chaque data center repose sur une base carrée de 8 m de côté et 16 m de hauteur, correspondant à deux rangées de 10 baies installées dos à dos sur 5 niveaux. Soit 100 baies par tour pour une capacité de stockage de 100 pétaoctets (Po) de données (1 Po équivaut à 1 million de Go). La ventilation est conçue pour miter à 20 % du temps annuel (73 jours calendaires) le recours aux climatiseurs, ce qui allège d’auta t la facture énergétique par rapport à un refroidissement à eau glacée. En période froide, les gaines d’ai soufflent l’ai chaud dans les bureaux. Au-dessus de 27 °C, ou en cas de pollution atmosphérique, le système fonctionne en circuit fermé (sans apport d’ai extérieur), et les calories sont évacuées en toiture (18 jours/an). Le tout est piloté par un centre serveur.

Les résultats : une consommation réduite de 6 GWh par an Le data center Marylin A est déjà rempli aux deux tiers de serveurs. Marylin B, actuellement vide, sera progressivement équipé à partir de la fin de cette année. La consommation réelle observée sur deux années d’exploitatio (2012 et 2013) montre des gains. Le dispositif de free cooling réduit de 30 % la consommation électrique globale. L’ o o ie est de 6 GWh par an, équivalente à la consommation de 150 000 m² bureaux classiques, et d’e vi o 250 tonnes/an de carbone. Le processus qui alimente en calories la ventilation d’ai des bureaux avoisinants augmente ces performances. « Cela prouve aussi que les gros data centers sont plus efficaces que les petites salles informatiques des entreprises, indique Brice Piechaczyk. La mutualisation et la concentration des équipements informatiques conduisent à d’i po ta tes économies d’ e gie ».

Répartition des consommations en fonction de la charge

Reste e fi à ieux g e les o duleu s ui fo tio e t e pe a e e, afi d’assu e u e ali e tatio le t i ue continue, de bonne qualité sans microcoupures. Les modèles statiques à batteries sont moins coûteux, mais peu durables. Leur rendement est faible et les batteries polluantes. Les onduleurs dynamiques sont plus onéreux, mais durent plus longtemps. Leur rendement est plus élevé et les roues à inertie sont écologiques. « Il este u e aut e sou e i po ta te d’ o o ie d’ e gie ui ’est pas e o e ise e œuv e, esti e Ni olas Aubé. Il s’agit d’ tei d e auto ati ue e t les se veu s i utilis s, ota e t la uit, et de les ed a e auto ati ue e t le ati . Ce se ait adi al pou o o ise jus u’à u tie s de la o so atio e g ti ue d’u data center. »


Un data center vertical ventilé de bas en haut Hubert d'Erceville 05/05/2014

Taillé sur cinq niveaux aux mesures de l’i fo ati ue, ventilé sur le principe du free cooling, ce centre informatique est conçu par des architectes et un opérateur exploitant. Sa consommation en énergie est réduite de 30 % et son rejet carbone allégé de 250 tonnes/an, en comparaison d’u e solution de plain-pied

Le data center de Celeste à Marne la Vallée Le data center est ouvert 24h/24

Le contexte : Un centre informatique qui respecte l'environnement

Énergivores, consommateurs d’espa es, pas assez fia les : les data centers sont souvent montrés du doigt. D’a o d parce u’u bâtiment conçu pour héberger 200 baies d’o di ateu s consommera à plein régime environ 15 GWh par an d’ le t i it , soit l’ uivale t de 4 000 logements. Ensuite, parce que l’o upatio au sol d’u e baie nécessite environ 20 m² de bâti et 40 m² de foncier. Enfin, parce que la fiabilité ’est pas toujours au rendezvous. La plupart des centres informatiques sont construits selon le même od le : un bâtiment de plain-pied, doté de faux planchers dans lesquels cohabitent l’ali e tatio électrique, les courants faibles, l’eau glacée pour la climatisation. Un modèle qui ne tient pas compte de la dimension environnementale, ni de la consommation électrique. Les pannes les plus fréquentes sont des coupures de courant sans reprise automatique, des arrêts de climatisation, voire des faux contacts provoqués par le dépôt de poussières. L’id e de concevoir un data center compact moins énergivore, bien ventilé et produisant de la chaleur domestique à bon rendement est née de ce constat. Nicolas Aubé, P.-D.G. de Céleste, opérateur de fibre optique et fournisseur d’a s Internet, imaginait un bâtiment taillé autour des baies informatiques, sans faux planchers, avec des salles modulaires et superposables. De son côté, Enia Architectes avait déjà livré plusieurs centres informatiques et planchait sur un équipement vertical. Leur rencontre aboutit à un projet novateur, Marylin. La conception verticale réduit jus u’à cinq fois le foncier, et assure une ventilation selon le principe du free cooling pour refroidir les zones informatiques, profitant du tirage thermique pour améliorer les rendements. L’ai frais est puisé à température ambiante et circule à travers les serveurs pour les refroidir avant d’ t e récupéré, voire réutilisé. Un système breveté en commun par Céleste et Enia. Circulation de l'air En hiver, l’ai extérieur est capté à température ambiante, généralement entre 5 et 10°C (à droite). Il est mélangée à l’ai sortant pour atteindre 20°C, avant d’êt e pulsée de bas en haut dans les allées froides verticales (en périphérie). En passant à travers les serveurs, la température monte à 30°C dans les allées chaudes (au centre). Cet air est alors, selon les besoins, soit aspiré vers le bas pour réchauffer l’ai entrant et/ou chauffer les bureaux (en bas et à gauche), soit extrait en toiture, en cas de surplus calorifique. En été, jus u’à 23°C, l’ai extérieur est directement pulsé vers les allées froides. Lors de températures plus élevées, un système de refroidissement à détente directe est enclenché (environ 55 j/an).

L'exploitation : limiter à 20 % du temps l'usage des climatiseurs Céleste a installé son projet en 2010, en bordure de l’auto oute A4, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), en Région parisienne. Il est composé d’u bâtiment de bureaux et de deux tours Marylin verticales A et B, identiques et symétriques, desservies par un escalier et un ascenseur commun. Leurs fondations reposent sur des pieux, les murs sont en béton banché, avec deux traverses à chaque niveau pour porter les baies informatiques. Les planchers de circulation sont en caillebotis d’a ie pour assurer la circulation de l’ai froid, de bas en haut, en périphérie, et de l’ai chaud en sens inverse, au centre. Les murs sont isolés par l’ext ieu avec de la laine de roche couverte d’u bardage bois ou métal selon les faces.


Echange entre les bureaux et le data center En hiver, l’ai chaud du data center est pulsé vers un grand conduit prévu pour chauffer les bureaux. En périodes très froides, les gaines d’ai soufflé internes aux bureaux sont dotées d’un chauffage électrique d’appoint par aiguilles.

Chaque data center repose sur une base carrée de 8 m de côté et 16 m de hauteur, correspondant à deux rangées de 10 baies installées dos à dos sur 5 niveaux. Soit 100 baies par tour pour une capacité de stockage de 100 pétaoctets (Po) de données (1 Po équivaut à 1 million de Go). La ventilation est conçue pour miter à 20 % du temps annuel (73 jours calendaires) le recours aux climatiseurs, ce qui allège d’auta t la facture énergétique par rapport à un refroidissement à eau glacée. En période froide, les gaines d’ai soufflent l’ai chaud dans les bureaux. Au-dessus de 27 °C, ou en cas de pollution atmosphérique, le système fonctionne en circuit fermé (sans apport d’ai extérieur), et les calories sont évacuées en toiture (18 jours/an). Le tout est piloté par un centre serveur.

Les résultats : une consommation réduite de 6 GWh par an Le data center Marylin A est déjà rempli aux deux tiers de serveurs. Marylin B, actuellement vide, sera progressivement équipé à partir de la fin de cette année. La consommation réelle observée sur deux années d’exploitatio (2012 et 2013) montre des gains. Le dispositif de free cooling réduit de 30 % la consommation électrique globale. L’ o o ie est de 6 GWh par an, équivalente à la consommation de 150 000 m² bureaux classiques, et d’e vi o 250 tonnes/an de carbone. Le processus qui alimente en calories la ventilation d’ai des bureaux avoisinants augmente ces performances. « Cela prouve aussi que les gros data centers sont plus efficaces que les petites salles informatiques des entreprises, indique Brice Piechaczyk. La mutualisation et la concentration des équipements informatiques conduisent à d’i po ta tes économies d’ e gie ».

Répartition des consommations en fonction de la charge

Reste e fi à ieux g e les o duleu s ui fo tio e t e pe a e e, afi d’assu e u e ali e tatio le t i ue continue, de bonne qualité sans microcoupures. Les modèles statiques à batteries sont moins coûteux, mais peu durables. Leur rendement est faible et les batteries polluantes. Les onduleurs dynamiques sont plus onéreux, mais durent plus longtemps. Leur rendement est plus élevé et les roues à inertie sont écologiques. « Il este u e aut e sou e i po ta te d’ o o ie d’ e gie ui ’est pas e o e ise e œuv e, esti e Ni olas Aubé. Il s’agit d’ tei d e auto ati ue e t les se veu s i utilis s, ota e t la uit, et de les ed a e auto ati ue e t le ati . Ce se ait adi al pou o o ise jus u’à u tie s de la o so atio e g ti ue d’u data center. »


CELESTE commercialise un mini data center en container Publié le mardi 8 avril 2014

A l’heure du développement du Cloud, de nombreuses entreprises hésitent à franchir le cap de l’externalisation de leurs données pour des raisons de proximité et de sécurité du centre informatique. Comment allier haute disponibilité, haute densité et proximité ? CELESTE propose de changer les paradigmes de cette approche en lançant une nouvelle offre : le StarDC, le mini-datacenter haute-densité et écologique pour les entreprises. Avec Marilyn situé à Champs sur Marne, CELESTE et enia architectes ont créé le datacenter nouvelle génération. Écologique, haute-densité et hautedisponibilité, ce centre vertical a fait ses preuves en 3 ans d’exploitation. Marilyn est un centre informatique urbain. Restait toutefois à satisfaire une demande forte : celle du petit datacenter régional, du module aisément installable au sein même de l’entreprise, en France ou à l’étranger. CELESTE, entreprise reconnue dans l’univers de l’hébergement et son partenaire enia architectes ont prolongé leurs recherches en ce sens. En collaboration avec Critical Building, StarDC est né de ce besoin. Ce minidatacenter de 4 baies allie les atouts d’un fonctionnement écologique à hautedensité et une exploitation professionnelle sans pour autant nécessiter un lourd investissement. Il répond également au risque d’obsolescence prématurée des datacenters usuellement construits. Un mini-datacenter TIER III haute-densité clé en main Livré clé en main dans un délai prévisionnel de 4 mois, ce datacenter d’une capacité de 168 serveurs ne prend pas plus d’espace qu’une place de par ing. Conçu selon les principes du TIER III, il est aussi envisagé comme une solution pérenne et modulaire. En effet, sa capacité totale peut être quadruplée sans altération de ses performances.


D’une puissance de 20 kVA, il dispose de deux voies électriques redondées et ondulées. Grâce à ce système, le StarDC peut fonctionner en autonomie pendant 20 minutes. Ou plus encore grâce au tableau électrique permettant un mode secours pour les entreprises dotées d’un groupe électrogène optionnel.

Un refroidissement écologique et économe Ce nouveau brevet enia / CELESTE à l’instar de son grand frère ne fait pas appel au refroidissement par eau. En effet, le design de ce container renforce ses capacités de refroidissement par l’air ambiant. Quatre modes de refroidissement sont envisagés : free-cooling, climatisation, chauffage et régime mixte. A cet effet, des unités de traitement d’air et un système de climatisation sont intégrés au StarDC. Un fonctionnement et une exploitation sur-mesure Toutes les fonctionnalités d’un datacenter nouvelle génération sont intégrées dans la conception du container : Connectivité en Fibre Optique - avec deux baies dédiées à la fibre Supervision temps réel 24/7 Contrôle accès Vidéo-surveillance Détection incendie et extinction automatique En fonction de leurs équipes informatiques, les entreprises peuvent ensuite faire le choix de déléguer l’exploitation et la maintenance de leur datacenter aux équipes de CELESTE.

Le starDC se positionne comme une offre innovante et dont la tarification concurrence très agressivement les offres actuelles. Elle débute en effet à 2 600 euros/mois, soit un hébergement haute-disponibilité à moins de 10 euros/serveur/mois.


Rachat SFR : les opérateurs d’entreprise partagés Emilien Ercolani, le 08 avril 2014

Le rachat de SFR par Numericable aura-t-il des conséquences sur le marché des opérateurs d’entreprise ? Les principaux intéressés sont partagés face à la création d’un nouveau duopole sur le haut et très haut débit fixe. « L’émergence d’un tel duopole (Orange et SFR-Numericable) sur le haut et le très haut débit fixe constitue un très gros risque concurrentiel pour l’ensemble du marché Entreprise ». L’avis est tranché mais a le mérite d’être clair : c’est celui de Cyril de Metz, président de l’opérateur Nerim. « Le risque d’éviction pour les autres opérateurs télécom est réel, et rappelle les difficultés rencontrées entre 1999 et 2003 sur le marché de l’ADSL, alors que le monopole d’Orange sur le cuivre avait mené à la disparition de nombreux opérateurs, le temps que le régulateur intervienne efficacement ». C’est l’Arcep qui va donc prendre les choses en main et rebattre les cartes face à ce duopole. Car actuellement, la situation est assez complexe pour les opérateurs professionnels, comme le raconte Nicolas Aubé, président de l’opérateur Celeste : « Ce rapprochement me paraît comme étant une bonne nouvelle puisque jusque-là, nous avions 3 concurrents (Orange, SFR et Completel-Numericable). Je me rappelle aussi qu’avant 2005 et la fusion Neuf-Completel il y avait une bataille acharnée. Après, le marché s’est consolidé ».

Garantir l'accès aux infrastructures Toutefois, les opérateurs professionnels font encore face à certaines difficultés pour accéder aux réseaux des gros opérateurs nationaux. Certains, comme Celeste par exemple, ont toutefois amorcé la construction du leur pour faire face à ce problème. « Les réseaux de SFR et Completel-Numericable ne sont pas ouverts à la revente en gros, contrairement à celui d’Orange. Même dans le cas de réseaux publics, comme ceux de SFR Collectivités, nous n’y avons pas accès », raconte encore Nicolas Aubé. Aussi, si la consolidation du marché fixe permet une rationalisation, ce sera bénéfique aux opérateurs d’entreprise. C’est aussi, en substance, ce que demande Cyril de Metz : « Il est essentiel que soit garanti aux autres opérateurs l’accès aux infrastructures fibre et câble du duopole Orange et SFRNumericable, à des tarifs compétitifs, via la mise en place d’un processus de dégroupage comme cela existe pour la boucle locale cuivre d’Orange ».


Entreprises, optez pour un datacenter personnel ! Emilien Ercolani, le 04 avril 2014

StarDC, c’est le concept de mini-datacenter écologique haute densité de Celeste, à installer près de ses locaux. Il peut contenir jusqu’à 4 baies et vise surtout à équiper les entreprises situées hors de la région parisienne. Si vous êtes une PME installé loin des grandes métropoles, vous n’avez pas énormément de choix : soit vous disposez encore de vos propres infrastructures informatiques dans vos locaux, soit vous faites appel à un prestataire pour l’hébergement, voire l’infogérance, etc. Ceci est très schématique mais une situation bien réelle tout de même. Et c’est de ce constat qu’est parti l’opérateur professionnel Celeste : comment apporter aux entreprises un troisième choix ? La réponse tient en un mot : StarDC. Il tient sur une place de parking, mesure 5,6 x 2,49 mètres et contient tout le nécessaire pour un fonctionnement en toute sécurité. C’est le principe de ce mini-datacenter, dont le concept est breveté par Celeste et ENIA Architectes. Une entreprise peut donc installer son matériel (Celeste peut aussi s’en occuper) dans les 4 baies 42U, sécurisées avec des serrures à code. StarDC peut donc accueillir 168 serveurs. Haute densité, la puissance disponible est de 20 kVA (18 kW/h).

StarDC vu de l'extérieur. StarDC a donc vocation à être installé près de l’entreprise, « sur une place de parking par exemple », nous explique Nicolas Aubé, directeur général de Celeste. Tout est conçu pour assurer un fonctionnement quasi similaire à celui d’un datacenter. Au niveau de la sécurité par exemple : on y trouve des protections anti-incendie (extinction par azote), mais aussi des


détecteurs de présence, une vidéosurveillance, un dispositif anti-intrusion, etc. De conception Tier 3, il est aussi inspiré du datacenter Marylin de Celeste (situé à Champs-sur-Marne) pour son système de refroidissement : refroidissement free cooling avec un système de mesure de la consommation en temps réel (mesure 24/7 de la température, hygrométrie extérieure et en allée froide, mesure de la différence de pression entre allée froide et allée chaude). Ceci impose donc qu’il soit installé à l’extérieur et donc pas dans un par g sous-terrain par exemple. Il dispose également de 2 chaînes électriques indépendantes, une redondance 2N.

En cas de coupure électrique, StarDC dispose d’une autonomie de 20 minutes. Toutefois, on peut y ajouter un groupe électrogène (66 kVA - 53 kW, cuve de 700 litres) installé à l’extérieur, qui lui confère une autonomie de 48 heures. En plus de cela, Celeste propose des options qui vont du raccordement à la fibre jusqu’à 1 Gbit/s, la supervision à distance, un contrat de maintenance jusqu’à la gestion du contrôle d’accès à la vidéosurveillance.

A noter que si une déclaration d’installation est nécessaire, il n’y a pas besoin de déposer un permis de construire. L’avantage de StarDC est aussi sa rapidité de mise en service : livré en 4 mois puis installé rapidement. Ce qui est un plus pour les entreprises qui souhaitent conserver leurs données près d’elles, tout en profitant de services cloud. Reste le prix : 150 000 euros, ou 2 600 euros/mois en location.


Actualités du Cloud publié le vendredi 28/03/2014

CELESTE poursuit sa croissance grâce à la fibre optique et les data centers Innovation et investissement continuent à booster la croissance de CELESTE. La stratégie de cet opérateur dédié aux entreprises s'appuie sur la fibre optique mais aussi de nouveaux concepts de datacenters. Dans un contexte de concentration du marché, CELESTE se distingue en proposant des produits simples, efficaces et à valeur ajoutée. Cette approche convainc les entreprises et les collectivités et confirme les axes de développement choisis par l'opérateur. Les comptes 2013 de CELESTE confirment la solidité de son modèle économique. Avec une croissance de 20%, le chiffre d'affaires atteint les 10 M€ et le résultat net est positif pour la dixième année consécutive. Les investissements de plus de 12 M€ en moins de 3 ans n'ont pas entamé les résultats de l'entreprise mais renforcent au contraire ses capacités de croissance. En effet, ils sont nécessaires au déploiement de son réseau national en fibre optique. Ce dernier couvre actuellement les plus grosses agglomérations françaises, avec 30 points de présence en France. Cette infrastructure permet d'équiper les entreprises en fibre optique 1 giga, connexion sine qua none aux solutions de Cloud et de VPN MPLS performants. C'est aussi grâce à cette infrastructure que l'opérateur a poursuivi sa politique d'innovation en 2013. CELESTE a lancé l'offre de Stockage Cloud, une solution de stockage écologique et extensible sans limite, à un tarif très compétitif. Côté datacenter Marilyn, les offres de baies haute-densité et de suites privatives écologiques sont quant à elles venu étoffer la gamme de solutions d'hébergement. En 2014, le travail des équipes de R&D au sein du consortium nu@ge se concrétisera avec le StarDC. Ce minidatacenter écologique et haute-densité a pour ambition de lutter contre la fracture numérique en régions. Côté organisation, le renforcement des équipes managériales et techniques de 2013 sera poursuivi en 2014 avec l'arrivée notamment de profils dédiés à la gestion de projet. Mais c'est surtout la création de la filiale CELESTE Fibre qui permettra à l'opérateur de gagner en qualité de service. En effet, le raccordement à la fibre optique est devenu un enjeu dont CELESTE veut faire un atout pour les années à venir. Au niveau social, le programme de qualité ITIL est également renouvelé en 2014 avec un objectif de la certification à 75% des équipes techniques sur les prochains modules. Innovation, développement durable et qualité de service restent donc le cœur de la stratégie de croissance de l'opérateur et avec succès. Nicolas Aubé, président-fondateur de l'opérateur, précise "Nous pensons que la majorité des entreprises françaises va passer à la fibre optique dans les cinq années à venir. Les données vont se relocaliser en France, ce qui est une chance pour notre industrie et pour l'emploi. La mission de CELESTE est d'accompagner les entreprises dans cette révolution numérique."


Les derniers communiqués de presse        

Celeste poursuit sa croissance grâce à la fibre optique et aux datacenters (27/03/2014) SIA et Orange Business Services s'associent pour développer une solution de paiement pour les Terminaux de Point de Ventes mobiles en Europe (27/03/2014) FullSIX et Aéroports de Paris s’envolent ensemble (27/03/2014) La Poste expérimente Flash Mailing, une nouvelle application pour créer des courriers en réalité augmentée (27/03/2014) SITA s’associe à Infosys pour transformer ses « processus » Finances et Achats globaux (27/03/2014) 10 conseils pour booster votre gestion comptable grâce aux solutions de Perceptive Software (27/03/2014) Divalto publie ses résultats 2013 (27/03/2014) La chaîne de magasins de vins et spiritueux Dirck III prépare 20 paquets supplémentaires par heure grâce à ZetesMedea Voice (27/


TÉLÉCOMS - FRANCE Très haut débit • "La Bretagne doit être numéro un en Europe". "Il faudrait appeler Lannion la capitale de la fibre". A l'heure où le très haut débit s'apprête à entrer progressivement en service, le ministre de la Défense et président d'e-mégalys Bretagne, Jean-Yves Le Drian, a indiqué vouloir que la Bretagne soit la première servie en Europe. Il était en visite lundi dans la capitale du Trégor (letelegramme.fr) • A Lannion, la "mini-Silicon Valley" ne connaît pas la crise. Dans une ville où les télécoms ont la part belle, Orange lance le chantier du très haut débit. La petite capitale du Trégor reste épargnée par les restructurations, notamment chez Alcatel-Lucent. L'écosystème commence à attirer des géants étrangers comme le suédois Ericsson, récemment installé (Les Echos) • Valence et Montbéliard ont la fibre optique Celeste (Communiqué) • Les 15 lycées publics de Toulon Provence Méditerranée bientôt reliés en fibre optique (Communiqué) Consolidation du marché • Un nouveau scénario de rachat de SFR par Numericable (La Tribune) • Plenty of targets for French cable mogul. France’s cable g, Patric Drahi, promised investors a slew of deals when he floated Altice, his investment vehicle. The biggest and best would be Vivendi’s mobile operator, SFR (New Yor es) • Bouygues Telecom was still plagued by falling sales and earnings as competition continued to bite. But France’s mobile mar t did improve a tad as 2013 ended: there were no new price cuts. And consolidation – between Numericable and SFR,perhaps – may also be in sight. Still, on 13 times estimated 2014 earnings, Bouygues is no steal given the risks (lex column/Financial Times)


Le Groupe Eduservices rationalise son SI autour d'un seul réseau Edition du 18/03/2014 - par Oscar Barthe

Pour rassembler sur le même réseau toutes ses infrastructures et maintenir une bonne qualité de service, le groupe Eduservices a mis en place un VPN MPLS. Né en juillet 2010 du rapprochement entre la Compagnie de Formation Chézy, Forteam et l'Ipac, le groupe Eduservices compte 17 500 étudiants répartis entre 54 sites à travers la France. Pour simplifier son organisation technique, cet acteur majeur de l'enseignement privé a décidé de centraliser ses achats informatiques et de refondre son SI. Il fallait notamment à Eduservices un réseau privé de type VPN MPLS et des connexions en fibre optique pour répondre aux besoins des enseignants et des étudiants. Après avoir mené une consultation auprès des différents fournisseurs d'accès à internet, le groupe a choisi Celeste. En quelques mois, l'opérateur a fibré et relié via un VPN MPLS une trentaine de sites partout en France. Il a également sécurisé ces infrastructures avec ses solutions Duo permettant des sauvegardes automatiques. Le groupe Eduservices bénéficie ainsi d'un réseau évolutif grâce à la fibre et d'une bonne continuité des services pour ses sites critiques. En outre, l'offre multiservice de Celeste lui permet d'intégrer sur le même réseau des systèmes de collaboration comme la téléphonie IP et la visio-conférence. Le montant du projet n'a pas été dévoilé.


Le 19 Mars 2014

Eduservices fédère et sécurise son réseau avec Celeste

Crédit Photo: D.R Pour rassembler sur le même réseau toutes ses infrastructures et maintenir une bonne qualité de service, le groupe Eduservices a mis en place un VPN MPLS. Né en juillet 2010 du rapprochement entre la Compagnie de Formation Chézy, Forteam et l'Ipac, le groupe Eduservices compte 17 500 étudiants répartis entre 54 sites à travers la France. Pour simplifier son organisation technique, cet acteur majeur de l'enseignement privé a décidé de centraliser ses achats informatiques et de refondre son SI. Il fallait notamment à Eduservices un réseau privé de type VPN MPLS et des connexions en fibre optique pour répondre aux besoins des enseignants et des étudiants. Après avoir mené une consultation auprès des différents fournisseurs d'accès à internet, le groupe a choisi Céleste. En quelques mois, l'opérateur a fibré et relié via un VPN MPLS une trentaine de sites partout en France. Il a également sécurisé ces infrastructures avec ses solutions Duo permettant des sauvegardes automatiques. Le groupe Eduservices bénéficie ainsi d'un réseau évolutif grâce à la fibre et d'une bonne continuité des services pour ses sites critiques. En outre, l'offre multiservice de Céleste lui permet d'intégrer sur le même réseau des systèmes de collaboration comme la téléphonie IP et la visio-conférence. Le montant du projet n'a pas été dévoilé. Article de Oscar Barthe



15 mar 2014 à 14:10, par T. C.

Le Groupe d'enseignement supérieur privé Eduservices a choisi pour ses infrastructures de réseaux la rapidité et l'efficacité en confiant à l'opérateur CELESTE leur bonne gestion

La notoriété des écoles Pigier, Iscom ou Tunon n’est plus à faire. Malgré des secteurs très différents, elles ont pour point commun, leur appartenance au Groupe Eduservices. Ce groupe s’est donné pour mission de devenir un des leaders de l’enseignement supérieur et technique privé en France. Ce positionnement n’est possible qu’avec une exigence de qualité de l’enseignement mais aussi de fonctionnement. C’est pourquoi un des axes stratégiques du groupe repose sur un système d’information performant et une infrastructure réseau Haute Disponibilité. Pour ce faire, Eduservices a choisi un opérateur de référence sur le marché de la fibre, CELESTE.

Né en juillet 2010 du rapprochement de la Compagnie de Formation Chézy, de Forteam et de l’IPAC, le Groupe Eduservices regroupe aujourd’hui les écoles Ecole Internationale Tunon, ISCOM, IPAC Bachelor Factory, IPAC e-learning, Pigier, MBway, AFTEC, Cap Vers, ESICAD, ESPL, IFALPES, IPAC, IPAC Design, ISIFA et Plus-values. Dans ses 54 établissements répartis sur tout le territoire national, le Groupe forme plus de 17 500 étudiants au travers de cursus allant de formations Bac+2 à Bac+6, principalement sur les métiers du commerce, de la gestion, du management, des RH, de la communication, du tourisme et de la


beauté. Ce qui signifie qu’en moins de 3 ans, Eduservices est devenu un des plus importants acteurs de l’enseignement privé en France. Pour gérer une telle organisation, le groupe a décidé de centraliser ses achats informatiques et de refondre son système d’information. La mise en place d’un réseau privé (VPN MPLS) avec des connexions en fibre optique s’est alors imposé pour répondre aux besoins de performance mais aussi de bande passante consommée tant par les étudiants que par le personnel administratif et enseignant. Philippe Fantou, Directeur des achats du groupe, précise la démarche : « Nous avons choisi CELESTE suite à une consultation faite auprès des principaux fournisseurs d’accès. La qualité technique du dossier rendu, l’implication de la direction et des équipes, et l’excellent retour des deux précédents déploiements de fibre Giga pour nos écoles ISCOM, nous ont convaincus du sérieux et de la fiabilité de l’offre. La prise de risque liée au choix d’un petit fournisseur émergent en comparaison des poids lourds du marché nous a semblé raisonnable . Nous nous félicitions d’autant plus de notre choix que la qualité va de pair avec un coût contenu. » En quelques mois, l’opérateur a mis en place un réseau privé de type MPLS sur plus d’une trentaine de sites fibrés partout en France. Cette infrastructure a été sécurisée par des solutions Duo, permettant des back-up automatiques et par des liens point-à-point sur certains sites critiques. La performance est quant à elle optimisée grâce aux prestations de Qos personnalisée implémentée tant sur le matériel d’extrémité installés chez Eduservices qu’au niveau du cœur de réseau de CELESTE. Il en résulte que le groupe dispose à ce jour d’une infrastructure robuste, disponible et évolutive. Et ceci explique le passage rapide du groupe Eduservices à la téléphonie Haute Définition de CELESTE, dans un souci de rationalisation des ressources IT. D’ailleurs, Denis Nizard, de la Direction Système d’Information et Organisation, insiste sur le caractère hautement stratégique que revêt ce projet : » La brique réseau, en tant que support et vecteur de l’énergie informatique, est un élément fédérateur fondamental des échanges au sein du groupe Eduservices. Le réseau utilisant des connexions en fibre optique permet d’obtenir de bonnes performances et facilite les synergies entre les différentes entités tout en garantissant un niveau sécurité élevé. Par ailleurs, ce projet nous a permis de répondre à nos principales exigences, dont les plus importantes : évolutivité du réseau grâce à la fibre Gigabit, garantie d’une continuité de services pour les sites critiques, mise en conformité réglementaire en termes de filtrage Internet et d’enregistrement de l’activité des apprenants, mutualisation des équipements grâce au réseau MPLS. Enfin, cette fibre optique multi-services nous offre aujourd’hui la possibilité d’intégrer sur le même média, téléphonie, visio-conférence et le Wifi. » Pour CELESTE, la démarche d’Eduservices est le témoin d’un mouvement de fond dans le secteur de l’éducation. Le très haut-débit est devenu une nécessité et permet de repenser l’organisation des établissements, et parfois la formation elle-même.


Eduservices a pour objectif de regrouper les talents particuliers d’entrepreneurs de l’éducation. Avant d’être un regroupement d’écoles, Eduservices rassemble des personnalités créatives et innovantes du secteur privé de l’éducation. Se positionnant en complément de l’offre publique, Eduservices souhaite apporter une vision originale de l’accès des jeunes au monde du travail, d’une part, par un parti pris pédagogique de proximité et de partenariat avec les besoins des entreprises, (notamment par le développement de l’alternance études-emploi), et d’autre part par la promotion de l’autonomie et le développement des talents des jeunes adultes. Les écoles réunies au sein d’EduServices (Ecole internationale Tunon, IPAC Bachelor Factory, IPAC e-learning, ISCOM, MBway, PIGIER, AFTEC, Cap vers, ESPL, ESICAD,IFALPES, IPAC, IPAC Design, ISIFA, Plus-Values) accompagnent chaque année près de 17 000 étudiants vers l’emploi. Le nouvel ensemble constitue un acteur leader de l’éducation supérieure avec 86 millions d’euros de budget.


Eduservices et Celeste, le très haut débit au service de l'enseignement Mardi 11 Mars 2014

La notoriété des écoles Pigier, Iscom ou Tunon n'est plus à faire. Malgré des secteurs très différents, elles ont pour point commun, leur appartenance au Groupe Eduservices. Ce groupe s'est donné pour mission de devenir un des leaders de l’enseignement supérieur et technique privé en France. Ce positionnement n'est possible qu'avec une exigence de qualité de l'enseignement mais aussi de fonctionnement. C'est pourquoi un des axes stratégiques du groupe repose sur un système d'information performant et une infrastructure réseau Haute Disponibilité. Pour ce faire, Eduservices a choisi un opérateur de référence sur le marché de la fibre, CELESTE. Né en juillet 2010 du rapprochement de la Compagnie de Formation Chézy, de Forteam et de l'IPAC, le Groupe Eduservices regroupe aujourd’hui les écoles Ecole Internationale Tunon, ISCOM, IPAC Bachelor Factory, IPAC e-learning, Pigier, MBway, AFTEC, Cap Vers, ESICAD, ESPL, IFALPES, IPAC, IPAC Design, ISIFA et Plus-values. Dans ses 54 établissements répartis sur tout le territoire national, le Groupe forme plus de 17 500 étudiants au travers de cursus allant de formations Bac+2 à Bac+6, principalement sur les métiers du commerce, de la gestion, du management, des RH, de la communication, du tourisme et de la beauté. Ce qui signifie qu'en moins de 3 ans, Eduservices est devenu un des plus importants acteurs de l'enseignement privé en France. Pour gérer une telle organisation, le groupe a décidé de centraliser ses achats informatiques et de refondre son système d'information. La mise en place d'un réseau privé (VPN MPLS) avec des connexions en fibre optique s'est alors imposé pour répondre aux besoins de performance mais aussi de bande passante consommée tant par les étudiants que par le personnel administratif et enseignant. Philippe Fantou, Directeur des achats du groupe, précise la démarche : "Nous avons choisi CELESTE suite à une consultation faite auprès des principaux fournisseurs d'accès. La qualité technique du dossier rendu, l'implication de la direction et des équipes, et l'excellent retour des deux précédents déploiements de fibre Giga pour nos écoles ISCOM, nous ont convaincus du sérieux et de la fiabilité de l'offre. La prise de risque liée au choix d'un petit fournisseur émergent en comparaison des poids lourds du marché nous a semblé raisonnable . Nous nous félicitions d'autant plus de notre choix que la qualité va de pair avec un coût contenu."


En quelques mois, l’opérateur a mis en place un réseau privé de type MPLS sur plus d'une trentaine de sites fibrés partout en France. Cette infrastructure a été sécurisée par des solutions Duo, permettant des back-up automatiques et par des liens point-à-point sur certains sites critiques. La performance est quant à elle optimisée grâce aux prestations de Qos personnalisée implémentée tant sur le matériel d’extrémité installés chez Eduservices qu'au niveau du cœur de réseau de CELESTE. Il en résulte que le groupe dispose à ce jour d'une infrastructure robuste, disponible et évolutive. Et ceci explique le passage rapide du groupe Eduservices à la téléphonie Haute Définition de CELESTE, dans un souci de rationalisation des ressources IT. D'ailleurs, Denis Nizard, de la Direction Système d’Information et Organisation, insiste sur le caractère hautement stratégique que revêt ce projet : " La brique réseau, en tant que support et vecteur de l’énergie informatique, est un élément fédérateur fondamental des échanges au sein du groupe Eduservices. Le réseau utilisant des connexions en fibre optique permet d’obtenir de bonnes performances et facilite les synergies entre les différentes entités tout en garantissant un niveau sécurité élevé. Par ailleurs, ce projet nous a permis de répondre à nos principales exigences, dont les plus importantes : évolutivité du réseau grâce à la fibre Gigabit, garantie d'une continuité de services pour les sites critiques, mise en conformité réglementaire en termes de filtrage Internet et d’enregistrement de l’activité des apprenants, mutualisation des équipements grâce au réseau MPLS. Enfin, cette fibre optique multiservices nous offre aujourd'hui la possibilité d'intégrer sur le même média, téléphonie, visioconférence et le Wifi." Pour CELESTE, la démarche d'Eduservices est le témoin d'un mouvement de fond dans le secteur de l'éducation. Le très haut-débit est devenu une nécessité et permet de repenser l'organisation des établissements, et parfois la formation elle-même.


Sécurité : vers un protectionnisme des données ? Le mail est devenu plus qu'un nouveau moyen de communication, c'est aussi un des moyens de stockage de données des entreprises. Une analyse du marché montre les limites des solutions disponibles en termes de sécurité . Sans pour autant mettre en place un protectionnisme des données, il serait intéressant de réfléchir à un "New deal" pour les éditeurs européens dans le cadre des services publics.

L’Europe n’est-elle pas à la traîne dans la bataille de la messagerie d’entreprises ? Il nous semble que oui. Même s’il reste des acteurs européens importants, la part de marché des éditeurs américains dans le marché de la messagerie pour les entreprises est très importante. On peut citer Microsoft Exchange, Google avec GMail, VMWare avec zimbra …

Pourtant, les entreprises envoient tout par mail : leurs comptes, leurs projets de recherche, les coordonnées de leurs clients, leurs contrats … Or aujourd’hui, l’email n’est plus un simple moyen de communication, c’est aussi une façon de partager et donc de stoc r de l’information. Les dossiers sont archivés dans la plateforme de messagerie, qui est de plus en plus externalisée. Avec l’avènement du cloud et de l’externalisation, les éditeurs de messagerie se font hébergeurs. Force est de constater qu’on ne sait pas dans quel datacenter ni dans quel pays va être hébergé tel email qu’on envoie à tel correspondant. Des données hors d'Europe, les risques Est-ce que la majorité des emails des entreprises européennes va être hébergée hors d’Europe? Est-ce bien raisonnable ? Nous pensons qu’il faut y réfléchir pour trois raisons :

1) la souveraineté Il nous paraît évident que de nombreux pays réalisent des interceptions de leurs hébergeurs et de leurs opérateurs de communication. Certaines sont légitimes, comme les interceptions judiciaires, ou les interceptions de sécurité. Certaines ne le sont pas, comme l’espionnage industriel. Les entreprises devraient catégoriser leurs informations et choisir de ne pas externaliser certaines de leurs données.


2) le développement durable La messagerie consomme de l’énergie. Les réseaux et les datacenters ont une empreinte écologique. Plus loin les données sont stockées, plus la consommation des réseaux est importante. Par ailleurs, si les datacenters sont implantés dans des zones non tempérées (par exemple, la Californie), le coût énergétique de refroidissement sera plus élevé.

3) les fraudes La fraude existe. Des cas de piratage de données dans des environnements d’hébergement mutualisé ont été révélés. La CNIL indique que « le cloud génère de nouveaux risques, notamment au niveau de la pérennité des données ». Nous ne savons pas si l’Europe est mieux protégée que d’autres continents. Aujourd’hui, encore une fois, nous pensons que les entreprises devraient faire le choix de ne pas externaliser certaines données. Vers un protectionnisme des données ? Les données circulent. Faut-ils les en empêcher ? C’est un peu le réflexe du mauvais perdant … toutefois il est indispensable de revenir à certaines bonnes pratiques, notamment pour la messagerie et l’hébergement de documents. Nous pensons qu’il n’est pas raisonnable de laisser circuler sans contrôle sur Internet les données des entreprises, et en premier lieu les courriels avec des informations confidentielles. Pour autant, le protectionnisme ne fonctionne pas : Internet est un espace de liberté et d’innovation, les entraves seront détournées et seront des freins au développement de nos entreprises.

Toutefois, nous pensons que l’état a un rôle vertueux à jouer dans le cadre de la commande publique. D’une part, l’hébergement de la messagerie et des données de l’état et de la sphère publique devrait répondre à un cahier des charges très stricts. Les hébergeurs des établissements publics devraient garantir la traçabilité des ces données et leur confidentialité, et informer de leur localisation.

Les conséquences seraient que les hébergeurs mettraient en place des offres de cloud privé, ou dédié, des réseaux privés, des infrastructures sécurisées, et plutôt locales pour des questions de compétitivité. Il nous semble que cette démarche de sécurité et de bon sens est compatible avec les règles des marchés publics. Mais l’état doit aller plus loin et contraindre ses fournisseurs (donc une grande partie des entreprises privées) à adopter les mêmes bonnes pratiques pour leur messagerie et leurs documents, dans le cadre de leurs échanges avec les services publics. Ainsi, les entreprises qui échangent avec l’état se doteraient d’infrastructures plus sécurisées, privatives, et éventuellement locales.


Ce serait un « New deal » pour la messagerie et la gestion de documents, pour lequel les Éditeurs mondiaux pourraient avoir leur place, mais nous pensons que les cartes pourraient être redistribuées en faveur des éditeurs européens. Le protectionnisme des données, non ; mais leur sécurité, oui. Nicolas Aubé, président fondateur de CELESTE


Diaporama4 PME qui travaillent avantageusement avec des grands groupes Publié le 06/03/2014 par Olga Stancevic

Prêt de main-d'oeuvre, codéveloppement, accompagnement à l'export, coup de pouce d'ordre financier... La coopération entre grands groupes et PME s'avère souvent fort avantageuse, d'un côté comme de l'autre. Un accélérateur pour les quatre PME que voici.

Frédérique Dofing, directrice générale de Céleste

Un cadre prêt à l'emploi pour gagner en professionnalisme Fournisseur d'accès à Internet B to B, Céleste, PME francilienne, peine à recruter. " Nous souffrons d'un manque d'attractivité, lié au secteur et à notre qualité de PME ", constate Frédérique Dofing, cofondatrice de Céleste.


Membre du pôle de compétitivité francilien Systematic, l'entreprise s'est vue proposer la mise à disposition d'un cadre d'Alcatel afin qu'il fasse profiter la PME de son savoir-faire. D'octobre 2012 à octobre 2013, l'ingénieur commercial François Barre rejoint Céleste et son équipe de 13 commerciaux, pour l'épauler dans la vente de data centers. L'idée ? " Faire monter l'équipe en compétence, grâce à un regard neuf et expérimenté ", répond la dirigeante. Pour François Barre, il s'agit aussi d'un challenge, fait d'écoute et d'immersion dans les méthodes d'une PME. Cependant, l'expérience doit être cadrée : " La mission du salarié prêté doit être clairement définie et la confidentialité préservée ", résume Frédérique Dofing. Financièrement, l'opération s'avère rentable pour Céleste, qui débourse 56 k€ annuels pour le poste et en perçoit 20 k€ de Systematic, qui offre également conseils et accompagnement. La mission de François Barre aura permis une nouvelle approche de la vente chez Céleste et une professionnalisation des commerciaux. Céleste > Activité : Télécommu-nications et services informatiques > Ville : Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) > Forme juridique : SAS > Dirigeants : Nicolas Aubé, 40 ans, et Frédérique Dofing, 40 ans > Année de création : 2001 > Effectif : 51 salariés > CA 2012 : 8,1 M€




Points de Vue

Nicolas Aubé, CELESTE : Sécurité, vers un protectionnisme des données ? mars 2014 par Nicolas Aubé, président fondateur de CELESTE Le mail est devenu plus qu’un nouveau moyen de communication, c’est aussi un des moyens de stockage de données des entreprises. Une analyse du marché montre les limites des solutions disponibles en termes de sécurité . Sans pour autant mettre en place un protectionnisme des données, il serait intéressant de réfléchir à un "New deal" pour les éditeurs européens dans le cadre des services publics. L’Europe n’est-elle pas à la traîne dans la bataille de la messagerie d’entreprises ? Il nous semble que oui. Même s’il reste des acteurs européens importants, la part de marché des éditeurs américains dans le marché de la messagerie pour les entreprises est très importante. On peut citer Microsoft Exchange, Google avec GMail, VMWare avec zimbra … Pourtant, les entreprises envoient tout par mail : leurs comptes, leurs projets de recherche, les coordonnées de leurs clients, leurs contrats … Or aujourd’hui, l’email n’est plus un simple moyen de communication, c’est aussi une façon de partager et donc de stocker de l’information. Les dossiers sont archivés dans la plateforme de messagerie, qui est de plus en plus externalisée. Avec l’avènement du cloud et de l’externalisation, les éditeurs de messagerie se font hébergeurs. Force est de constater qu’on ne sait pas dans quel datacenter ni dans quel pays va être hébergé tel email qu’on envoie à tel correspondant. Des données hors d’Europe, les risques Est-ce que la majorité des emails des entreprises européennes va être hébergée hors d’Europe ? Est-ce bien raisonnable ? Nous pensons qu’il faut y réfléchir pour trois raisons : 1) la souveraineté Il nous paraît évident que de nombreux pays réalisent des interceptions de leurs hébergeurs et de leurs opérateurs de communication. Certaines sont légitimes, comme les interceptions judiciaires, ou les interceptions de sécurité. Certaines ne le sont pas, comme l’espionnage industriel. Les entreprises devraient catégoriser leurs informations et choisir de ne pas externaliser certaines de leurs données. 2) le développement durable La messagerie consomme de l’énergie. Les réseaux et les datacenters ont une empreinte écologique. Plus loin les données sont stockées, plus la consommation des réseaux est


importante. Par ailleurs, si les datacenters sont implantés dans des zones non tempérées (par exemple, la Californie), le coût énergétique de refroidissement sera plus élevé. 3) les fraudes La fraude existe. Des cas de piratage de données dans des environnements d’hébergement mutualisé ont été révélés. La CNIL indique que « le cloud génère de nouveaux risques, notamment au niveau de la pérennité des données ». Nous ne savons pas si l’Europe est mieux protégée que d’autres continents. Aujourd’hui, encore une fois, nous pensons que les entreprises devraient faire le choix de ne pas externaliser certaines données. Vers un protectionnisme des données ? Les données circulent. Faut-ils les en empêcher ? C’est un peu le réflexe du mauvais perdant … toutefois il est indispensable de revenir à certaines bonnes pratiques, notamment pour la messagerie et l’hébergement de documents. Nous pensons qu’il n’est pas raisonnable de laisser circuler sans contrôle sur Internet les données des entreprises, et en premier lieu les courriels avec des informations confidentielles. Pour autant, le protectionnisme ne fonctionne pas : Internet est un espace de liberté et d’innovation, les entraves seront détournées et seront des freins au développement de nos entreprises. Toutefois, nous pensons que l’état a un rôle vertueux à jouer dans le cadre de la commande publique. D’une part, l’hébergement de la messagerie et des données de l’état et de la sphère publique devrait répondre à un cahier des charges très stricts. Les hébergeurs des établissements publics devraient garantir la traçabilité des ces données et leur confidentialité, et informer de leur localisation. Les conséquences seraient que les hébergeurs mettraient en place des offres de cloud privé, ou dédié, des réseaux privés, des infrastructures sécurisées, et plutôt locales pour des questions de compétitivité. Il nous semble que cette démarche de sécurité et de bon sens est compatible avec les règles des marchés publics. Mais l’état doit aller plus loin et contraindre ses fournisseurs (donc une grande partie des entreprises privées) à adopter les mêmes bonnes pratiques pour leur messagerie et leurs documents, dans le cadre de leurs échanges avec les services publics. Ainsi, les entreprises qui échangent avec l’état se doteraient d’infrastructures plus sécurisées, privatives, et éventuellement locales. Ce serait un « New deal » pour la messagerie et la gestion de documents, pour lequel les Éditeurs mondiaux pourraient avoir leur place, mais nous pensons que les cartes pourraient être redistribuées en faveur des éditeurs européens. Le protectionnisme des données, non ; mais leur sécurité, oui.


Nicolas Aubé, président de Celeste, rejoint le Réseau Entreprendre

Le Réseau Entreprendre est un réseau de chefs d'entreprise qui a pour vocation principale d'accompagner les nouveaux entrepreneurs tant par des actions de formation et que par l'établissement de prêts d'honneur. Il est structuré par zone géographique afin d'accompagner les projets dans une logique de proximité. Compte-tenu de l'étendue de son périmètre territorial, le Réseau Entreprendre Sud-Ile-de-France a fait le choix de modifier son organisation. Deux entités dédiées respectivement aux départements de l'Essonne et de la Seine-et-Marne ont été créées. Dans ce cadre, Nicolas Aubé, président-fondateur de Celeste, nommé au conseil d'administration de Réseau Entreprendre - Sud-Ile-de-France pour la Seine-et-Marne.

Les relations entre le Réseau Entreprendre et Nicolas Aubé sont soutenues depuis plus d'une décennie et cette nomination s'inscrit dans une relation de partenariat actif. Opérateur pour les entreprises, Celeste est implanté en Seine-et-Marne, depuis sa création en 2001. L'entreprise rejoint le Réseau en 2008. Lauréat du réseau en 2002, Nicolas Aubé appuie d'autres lauréats dans le développement de leur société.

" Contrairement à ce que prétend Newsweek, le mot "entrepreneur" est d'origine française ! rappelle Nicolas Aubé. En France, il y a une dynamique formidable pour la création d'entreprise. Mais être chef d'e t ep ise est u étie , u'o 'app e d pas fo cé e t à l’école. Le Réseau E t ep e d e a pour vocation d'aider les entrepreneurs à réaliser leur projet. Je suis heureux de pouvoir apporter ma contribution dans notre département de la Seine-et-Marne."

vendredi 24 janvier 2014


Actualités / Avis d’expert / Analyses

CELESTE lance la "Suite privative écologique" CELESTE poursuit sa révolution des offres Cloud grâce à son datacenter Marilyn. En complément de ses offres de baies haute-densité, l'opérateur lance une nouvelle gamme de suites privatives et écologiques. Cette offre répond aux demandes des entreprises dont les besoins d'hébergement explosent avec le développement du Cloud Computing et la recherche de rationalisation des dépenses d'énergie. Pour rappel, le datacenter de CELESTE, Marilyn, est un centre informatique innovant dont les principales caractéristiques sont : haute-disponibilité, haute-densité et écologique. En effet grâce à son mode de refroidissement en free-cooling breveté au niveau international, CELESTE a su tirer parti d'un mode de fonctionnement économique pour investir dans une infrastructure redondée et haute-densité. De conception TIER 4, la chaîne électrique est entièrement doublée jusqu’à la baie du client et les densités atteignent jusuq'à15 kVA par baie sans aucun circuit d'eau glacée. Positionnée sur le créneau de l'innovation dans le domaine de l'hébergement en datacenter, CELESTE lance une offre de suite privative écologique. Cette offre repose sur la mise à disposition d'une suite de 10 baies ou 410 U disponibles dont la capacité électrique peut varier entre 25 et 100 kVA. Cette offre repose sur une rationalisation de la consommation d'énergie. En effet, le système de mesure de l'énergie permet dans un premier une facturation à la consommation réelle. Ensuite, elle permet aux administrateurs de piloter cette consommation et par exemple éteindre les serveurs non-utilisés afin de faire des économies. Ainsi, les acteurs ont intérêt à limiter leur consommation en fonction de leur besoin : ils disposent d'une forte puissance; à faible empreinte écologique. Pour rendre efficace ce dispositif et aider à cette gestion, CELESTE rend possible le suivi de la consommation en temps réel sur l'Espace Client. Ce monitoring est couplé à un système d'alertes à la consommation dédie aux administrateurs des clients. Cette offre est conçue pour répondre aux enjeux du Cloud Computing, nécessitant des serveurs et des infrastructures haute-densité. Mais elle s’inscrit aussi dans la préoccupation de l'opérateur de révolutionner le monde de l’hébergement vert avec des pratiques concrètes et immédiates. C'est pour cela que les tarifs de suite privative écologique s'avèrent très attractifs : la facturation est en fonction de la consommation mesurée, ce qui permet aux entreprises qui font des efforts sur leur consommation de réaliser des économies substantielles

Soumis par admin le jeu, 30/01/2014 - 16:01


Décembre 2013

CÉLESTE vu par Nicolas Meunier, CM-CIC Capital Privé Céleste a fait très tôt le pari de fournir un service télécom complet et de qualité aux PME françaises - délaissées par les grands opérateurs nationaux - alors que ces dernières ont des besoins identiques à ceux des grands groupes. Ce positionnement s’est avéré gagnant et l’offre fibre optique 1 Gigabit/seconde en est la parfaite illustration. Les concurrents réfléchissent actuellement à la possibilité technique de fournir une offre similaire avec plus ou moins de réussite. Nicolas Meunier

Aujourd’hui, grâce aux solutions informatiques & télécom de Céleste, sécurisées et à forte valeur ajoutée, les PME françaises disposent d’un facteur de compétitivité. Le datacenter écologique « Marilyn », breveté par Céleste, permet d’ores et déjà d’anticiper l’évolution technologique du secteur qui reste actuellement l’un des plus énergivores. Cette avancée technologique ne devrait pas laisser insensibles les pays émergents et devrait permettre à la société de se faire une place sur la scène internationale. La qualité de l’équipe dirigeante et sa vision du marché ont été déterminantes dans notre volonté d’accompagner le développement de la société. Céleste Illustre parfaitement la typologie de sociétés et d’entrepreneurs aux côtés desquels nous investissons.

Ouverture de la ligne des Andes par Mermoz et Guillaumet en 1929.

Record de plongée dans la Fosse des Mariannes en 1960 par Jacques Piccard et Don Walsh.

Conquête de la lune par les américains en 1969.

RIEN DE GRAND NE SE FAIT SANS CONFIANCE. Cette conviction inspire au quotidien les femmes et les hommes de CM-CIC Capital Privé dans leur relation avec les entrepreneurs qu’ils accompagnent. FilialedeCM-CICCapitalFinance,nousnouspositionnonssur les métiers du Capital Risque et du Capital Développement. Nous investissons dans des PME et des sociétés innovantes dont la pertinence du positionnement offre un réel potentiel de croissance. Au-delà du professionnalisme, c’est la vision résolument humaine du métier, la proximité avec les chefs d’entreprise et l’accompagnement dans durée qui caractérisent le succès de notre approche.

CM-CIC Capital Privé 28, avenue de l’Opéra 75002 Paris Tél. 01 42 66 79 59 www.cmciccapitalprive.com

Contact : capitalprive@cmcic.fr

The LINKS.fr - RCS Nantes B 328 330 717 - 130042 - Décembre 2013 - Crédits photos : Copyright 2001 British Photographers’ Liaison Committee/Finers Stephens Innocent As agreed by BAPLA, AOP, NUJ, MPA and the BFP - Musée Air France - Céleste - Getty Images.

Conquête de l’Everest en 1953 par Edmund Hillary et Tensing Norgay.

CÉLESTE et CM-CIC Capital Privé

1 rencontre à très haut débit


CÉLESTE et CM-CIC Capital Privé, un partenariat haute densité. Vous avez lancé Céleste en pleine explosion de la bulle Internet. Un pari plus qu’audacieux…

Dès sa création en 2001, l’opérateur Internet et Télécom Céleste s’est positionné comme le spécialiste des PME-PMI. Avec 2500 clients et une croissance annuelle de 20%, l’entreprise fait aujourd’hui figure de référence et relève le nouveau défi du Cloud Computing écologique. Nicolas Aubé, créateur et Président de l’opérateur nouvelle génération, partage avec nous sa vision innovante de l’entreprise.

Nicolas Aubé : Un pari qui reposait sur une conviction forte : l’offre des opérateurs n’était pas adaptée aux PME-PMI. Dès le départ, nous nous sommes positionnés pour répondre aux besoins réels des professionnels : une approche service sur mesure, la disponibilité et la réactivé d’interlocuteurs dédiés et bien entendu des solutions technologiques plus performantes, plus fiables et plus sécurisées que celles proposées au grand public. A l’heure des communications en temps réel où tout passe par les réseaux, le potentiel du marché est encore plus fort aujourd’hui.

Nicolas Aubé

Cette approche haut de gamme nécessite des investissements permanents ? N.A. : Depuis 12 ans, nous n’avons cessé d’enrichir notre offre. Nous sommes devenus un opérateur, nous avons proposé de la fibre optique dès 2006 et, en 2011, nous avons investi près de 15 M€ (pour un CA de 8 M€) dans le déploiement de notre propre réseau, en ciblant les centresvilles et les zones d’activité. A court terme, notre réseau de 4 000 km couvrira 25 agglomérations et nous permettra de proposer des liaisons fibre optique 1 Gigabit/seconde et du quintuple play : internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile et hébergement.

sont à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, l’informatique consomme en effet 2 % de l’énergie de la planète. Dans cette logique, nous avons naturellement été retenus sur le projet nu@ge soutenu par l’Etat qui a pour ambition de créer un Cloud français avec des centres informatiques de proximité, modulaires et éco-efficients.

Une offre d’hébergement au cœur de votre stratégie de développement…

Quel soutien trouvez-vous auprès de CM-CIC Capital Privé ?

N.A. : L’avenir est à l’externalisation du stockage des données, voire même des postes de travail avec des interfaces d’accès reliés aux réseaux virtuels (Cloud). Les serveurs des entreprises se trouveront dans des datacenters de proximité, reliés aux entreprises par fibre optique. Céleste est très actif dans ce domaine, avec l’inauguration de Marylin en 2011, le 1er datacenter haute densité écologique. Haute densité, car il permet de conserver des données sur un espace concentré. Ecologique, parce que sa construction en silo et son système de refroidissement par air réduisent la consommation d’énergie de près de 35 %. Cette technologie nous permet de proposer des prix très attractifs. Elle fait également l’objet d’un brevet international car les enjeux

N.A. : Notre histoire commune a commencé en 2012, à l’occasion d’une augmentation de capital. Plus que des actionnaires, nos interlocuteurs sont aujourd’hui des partenaires avec une précieuse expertise financière qui facilite nos relations avec les banques et nous a permis de mobiliser de la dette. Ils nous ont également donné accès au réseau des clients professionnels du CIC, un atout important pour notre développement. Nos partenaires chez CM-CIC Capital Privé connaissent bien le monde de l’entreprise et ont compris notre logique de développement et d’investissement sur le long terme ainsi que notre volonté de fidéliser les talents. Je suis fier de dire que nos 45 salariés sont en CDI.

45

salariés

8 M€

de Chiffre d’Affaires en 2012

+ 2500 de

clients


Cloud : un bouleversement de la chaîne de valeur de l'IT, Par Nicolas Aubé, président de Celeste jeudi 26 décembre 2013 Le Cloud est la fourniture d’informatique à la demande, à distance. Il convient de définir précisément la chaîne de valeur de l’informatique, car on parle souvent de différentes choses quand on parle du Cloud. Chacun va être touché par la mutation de l’informatique, mais de manière différente. On distingue habituellement 5 types principaux types d'acteurs : opérateurs d'infrastructure, hébergeurs, sociétés d'infogérance, constructeurs informatiques et éditeurs de logiciels. Pour chacun, les impacts du Cloud d'avèrent différents mais tout aussi importants.

Opérateurs d'infrastructure : croissance et révolution énergétique Les opérateurs d’infrastructure sont des sociétés qui investissent dans les réseaux et les datacenters (centres de données). Elles font appel à des constructeurs, du monde du BTP, des électriciens, des équipementiers. Leurs clients sont des hébergeurs ou des intégrateurs, ou bien des entreprises directement. L’impact du cloud pour eux est une augmentation et une modification de la demande : la construction des datacenters, qui avait été affectée par la baisse de la demande des banques, va reprendre grâce au Cloud. Par ailleurs, la demande s'oriente vers des solutions à plus forte densité électrique, avec une consommation variable. Quant à la fibre optique, cela devient une évidence que toutes les entreprises vont s’équiper dans les prochaines années. Pour les constructeurs de datacenter : c’est l’énergie qui est au cœur du débat depuis quelques années. On ne peut plus accepter des méga-usines qui font tourner leurs climatiseurs même l’hiver. Hébergeurs : au coeur du Cloud et des projets Serveurs Les hébergeurs sont des sociétés de service, qui travaillent dans le domaine des systèmes afin d’héberger des données pour les entreprises : emails, sites web, systèmes d’exploitation, documents, archives. Ils sont au cœur de la tempête du Cloud Computing car c’est le cœur du cloud. Des grands leaders émergent, aux USA mais aussi en Europe, l’industrie se concentre et se professionnalise. Par contre, de nombreux petits acteurs disparaissent. C’est une industrie en mutation. A notre avis, l’innovation des hébergeurs est tournée vers les serveurs : intégration de composants, refroidissement spécifique.


Une nouvelle catégorie d’acteurs apparaît : les fournisseurs d’infrastructures de cloud, « IaaS ». Elles permettent aux intégrateurs ou aux entreprises d’opérer leur propre Cloud à destination de leurs clients. Ces plateformes permettent l’émergence d’acteurs locaux indépendants. Elles permettent aussi aux entreprises de construire leur cloud « privé » (ou plutôt « dédié », terme qui nous paraît plus adapté).

Constructeurs informatiques : une évolution à préparer Les constructeurs informatiques sont impactés car leurs clients hébergeurs se concentrent. Par ailleurs les hébergeurs veulent assembler leurs serveurs afin de réduire leurs coûts. La demande de serveurs est toujours forte mais a tendance à baisser en gamme. Les serveurs deviendront-ils une commodité ? Pas s’ils travaillent sur leur consommation électrique : nous pensons que les leaders de demain seront ceux qui consommeront le moins. L’énergie est la seule variable du Cloud Computing. Les datacenters sont en train de faire leur révolution « green », les constructeurs ne sont-ils pas en retard ?

Editeurs de logiciels : attention à la suprématie US Les Editeurs de logiciel voient leurs canaux de distribution évoluer. Ils ont connu une première mutation à compter des années 2000, avec la démocratisation des réseaux d’entreprise, qui ont permis à leurs clients de centraliser les applicatifs sur leur siège, et à leurs utilisateurs de travailler à distance. C’est une deuxième mutation aujourd’hui avec l’avènement du SaaS, le logiciel-service. De grands leaders émergent, et force et de constater que l’Europe s’est fait distancer par les USA.

Sociétés d'Infogérance : alerte aux emplois Les sociétés d’infogérance voient aussi leur modèle économique changer. Désormais, moins d’installation de serveurs, moins de licences de logiciel pour leurs clients. Le métier s’oriente vers la prestation de services et l’assistance aux utilisateurs. Si le cloud est une menace pour l’emploi, ce le sera probablement pour les sociétés d’infogérance locales, dont certaines ne pourront pas bien aborder cette mutation.

Le Cloud révolutionne la chaîne de valeur de l'informatique au sens large. Des emplois en France sont en jeu et de nombreuses mutations sont à prévoir. Mais cette mutation ne se limite pas aux professionnels du secteur. Elle impacte aussi les clients c'est-à-dire toutes les entreprises qui consomment de plus en plus de Cloud. Il est clair que la consommation des services de Cloud amène à de nouvelles questions sur la sécurité et la maîtrise des compétences qui doivent se traduire par des liens contractuels renouvelés.


Les entreprises face au défi du « Cloud » Communiqué 16/10/2013

Avant qu’elles ne sautent le pas du Cloud Computing. « La qualité actuelle des services SaaS B2C (Gmail, Google Drive) fait que les utilisateurs s’attendent à des performances équivalentes de tous les services qu’ils utilisent en ligne, y compris des SaaS de niveau « entreprise » indique Grégory Merret d’Alveos. « le point crucial est l’infrastructure d’hébergement et la capacité à la faire progresser de manière fiable et automatique ». Ici aussi, les retours d’expériences permettent de voir le chemin parcouru. S’appuyant toujours plus sur le système d’information. Peu d’entreprise ont les moyens de déployer en interne une redondance complète de leur infrastructure. Disposer d’une PRA (Plan de Reprise d’Activité) est un vrai facteur de compétitivité que l’iaas rend abordable aux PME. La performance aussi entre en jeu. Certains grands comptes des banques et compagnies d’assurances ont voulu gérer

en interne cette redondance d’infrastructure. Mais elles n’ont pas toujours pu déployer une infrastructure de type Tier4 (99.99% de disponibilité des données), telle qu’on la trouve dans les datacenters externalisés. De même, la sécurité est un point qui semble dépassé pour ceux qui ont sauté le pas de l’Iaas. En revanche, les entreprises se montrent très sensibles au fait que les infrastructures qu’elles mutualisent soient localisées en France. Ce sujet demeure un vrai critère de choix. Maintenant que l’Iaas est un sujet acquis, on voit apparaitre les premières offres de prise en charge des postes de travail par le Cloud Computing. Un nouveau métier émerge aussi, celui de « broker de Cloud », à l’instar de la téléphonie mobile et de ses nombreux opérateurs alternatifs. Ces acteurs revendent l’infrastructure qu’ils louent aux gérants de l’Iaas.


Les entreprises face au défi du « Cloud » Communiqué 16/10/2013

CELESTE

No fiber, no Cloud Le Cloud Computing est effi a e s’il epose sur une infrastructure réseau performante. C’est pou uoi, l’opé ateu i dépe da t CELESTE propose aux entreprises des connexions en Fibre Optique 1 Gigabit/s. giga it ’est

éga et de o

eux usages.

Applications centralisées, échanges de fichiers lourds, stockage et sauvegardes de données... Le Cloud nécessite des réseaux Internet puissants, sécurisés et disponibles. Pour répondre à ces besoins professionnels, CELESTE est le premier fournisseur d’accès à proposer aux entreprises des connexions en fibre optique d’u dé it garanti et symétrique de 1 gigabit/seconde.

Le choix de la performance sécurisée Pour équiper les entreprises partout en France, cette entreprise innovante a massivement investi dans son propre réseau de fibre optique et son datacenter Marilyn, avec l’appui du CM-CIC Capital Privé. Cette indépendance permet à CELESTE de proposer une gamme de solutions en fibre uniques sur le marché. Collectivités locales, entreprises de services ou IT, instituts de formation, les clients de CELESTE illustrent une révolution numérique en marche dans tous les secteurs. « Le point commun entre nos clients tient à leur exigence de disponibilité, ce que nous leur permettons d’obtenir », indique Frédérique Dofing, directrice générale de l’opérateur. Outre cette solution de connexion, CELESTE propose une offre de stockage de base de 1 Téra dans son datacenter de conception Tier-4, le premier centre informatique écologique et haute-densité en France.


Celeste lance une offre de stockage cloud « élastique » sur fibre 1Gb/s Dans son datacenter Marilyn, 10€/mois/To

This is a Press Release edited by StorageNewsletter.com on 2013.11.20

A l'heure des débats sur la conservation des données en France, Celeste SAS lance une offre de stockage cloud illimitée dans son datacenter écologique Marilyn. Cette solution permet un stockage de données privé et sans limite, d'autant que les clients peuvent utiliser leur fibre 1Gb/s pour déposer et récupérer leurs données. La croissance forte des besoins de stockage de données des entreprises se trouvent actuellement limitée par les solutions techniques proposées. Solutions sur bande, NAS ou SAN ne suffisent plus aux équipes informatiques. Fort de ce constat, l'équipe de R&D de Celeste s'est lancé pour défi de proposer le stockage élastique. Celeste propose à ses clients d'utiliser leur fibre optique pour déposer leurs données dans son datacenter. Le choix technique de l'équipe s'est orienté vers une solution de stockage cloud à copies multiples. Grâce à cette approche, en cas de besoin de stockage supplémentaire, l'ajout de machines renforce simplement les capacités de stockage, sans qu'on soit limité comme pour les solutions NAS ou SAN existantes. Ainsi le stockage n'est plus limité par les serveurs. De plus, les capacités de la solution peuvent être augmentées à chaud sans interruption de service ni perte de données. Destinée aux entreprises, la solution de stockage cloud de Celeste est facturée au teraoctet. Les données sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marilyn de Celeste. Marilyn est un datacenter de conception TIER IV, 100% disponible. Quant au dépôt des données, il est possible en FTP, SFTP ou encore RSYNC via des connexions haut débit. Le suivi de la consommation est visible en temps réel sur l'espace client. "Le stockage de données consomme de l'énergie, car les disques durs fonctionnent en permanence. Grâce à la conception écologique de notre datacenter Marilyn, nous consommons 35% d'énergie en moins. Nous proposons donc une offre Made in France et moins chère que nos concurrents américains. Cette offre révolutionne le marché du stockage par sa simplicité et son efficacité", précise Nicolas Aubé, président de Celeste. Une capacité de 1To est offerte à tous les clients de Celeste. Au-delà, la facturation se fait à la consommation sur un tarif de 10€/mois/To. Parmi les premiers clients de cette offre, certains ont souscrit directement des volumes de plusieurs centaines de TO de stockage.


Le 19 décembre 2013

Avis d'expert

Cloud : vers une explosion de la chaîne de valeur de l'IT

Le Cloud est la fou itu e d’i fo ati ue à la de a de, à dista e. Il o ie t de d fi i p is e t la haî e de aleu de l’i fo ati ue, a o pa le sou e t de diff e tes hoses ua d o pa le du Cloud. Cha u a t e tou h pa la utatio de l’i formatique, mais de manière différente. On distingue habituellement cinq types principaux types d'acteurs : opérateurs d'infrastructure, hébergeurs, sociétés d'infogérance, constructeurs informatiques et éditeurs de logiciels. Pour chacun, les impacts du Cloud d'avèrent différents mais tout aussi importants.

Opérateurs d'infrastructure : croissance et révolution énergétique Les op ateu s d’i f ast u tu e so t des so i t s ui i estisse t da s les seau et les data e te s (centres de données). Elles font appel à des constructeurs, du monde du BTP, des électriciens, des équipementiers. Leurs clients sont des hébergeurs ou des intégrateurs, ou bien des entreprises directement. L’i pa t du loud pou eu est u e aug e tatio et u e odifi atio de la de a de : la construction des datacenters, qui avait été affectée par la baisse de la demande des banques, va


reprendre grâce au Cloud. Par ailleurs, la demande s'oriente vers des solutions à plus forte densité électrique, avec une consommation variable. Quant à la fi e opti ue, ela de ie t u e ide e ue toutes les e t ep ises o t s’ uipe da s les p o hai es a es. Pou les o st u teu s de data e te : ’est l’ e gie ui est au œu du d at depuis quelques années. On ne peut plus accepter des méga-usines qui font tourner leurs li atiseu s e l’hi e .

Hébergeurs : au cœur du Cloud et des projets Serveurs Les hébergeurs sont des sociétés de service, qui travaillent dans le domaine des systèmes afin d’h e ge des do es pou les e t ep ises : e ails, sites e , s st es d’e ploitatio , do u e ts, archives. Ils so t au œu de la te p te du Cloud Co puti g a ’est le œu du loud. Des g a ds leade s e ge t, au USA ais aussi e Eu ope, l’i dust ie se o e t e et se p ofessio alise. Pa o tre, de o eu petits a teu s dispa aisse t. C’est u e i dust ie e utatio . A ot e a is, l’i o atio des h refroidissement spécifique.

e geu s est tou

e s les se eu s : i t g atio de o posa ts,

U e ou elle at go ie d’a teu s appa aît : les fou isseu s d’i f ast u tu es de loud, « IaaS ». Elles pe ette t au i t g ateu s ou au e t ep ises d’op e leu p op e Cloud à desti atio de leu s lie ts. Ces platefo es pe ette t l’ e ge e d’a teu s lo au i d pe da ts. Elles pe ette t aussi aux entreprises de construire leur cloud « privé » (ou plutôt « dédié », terme qui nous paraît plus adapté).

Constructeurs informatiques : une évolution à préparer Les constructeurs informatiques sont impactés car leurs clients hébergeurs se concentrent. Par ailleurs les hébergeurs veulent assembler leurs serveurs afin de réduire leurs coûts. La demande de serveurs est toujours forte mais a tendance à baisser en gamme. Les serveurs deviendront-ils une o odit ? Pas s’ils t a aille t su leu o so atio le t i ue : ous pe so s ue les leade s de de ai se o t eu ui o so e o t le oi s. L’ e gie est la seule a ia le du Cloud Co puti g. Les datacenters sont en train de faire leur révolution « green », les constructeurs ne sont-ils pas en retard ?

Éditeurs de logiciels : attention à la suprématie US Les Éditeurs de logiciel voient leurs canaux de distribution évoluer. Ils ont connu une première mutation à co pte des a es 2000, a e la d o atisatio des seau d’e t ep ise, ui o t permis à leurs clients de centraliser les applicatifs sur leur siège, et à leurs utilisateurs de travailler à dista e. C’est u e deu i e utatio aujou d’hui a e l’a e e t du SaaS, le logiciel-service. De g a ds leade s

e ge t, et fo e et de o state

ue l’Eu ope s’est fait dista e pa les USA.


Sociétés d'Infogérance : alerte aux emplois Les so i t s d’i fog a e oie t aussi leu od le o o i ue ha ge . D so ais, moins d’i stallatio de se eu s, oi s de li e es de logi iel pou leu s lie ts. Le tie s’o ie te e s la p estatio de se i es et l’assista e au utilisateu s. Si le loud est u e e a e pou l’e ploi, e le sera probablement pour les sociétés d’i fog a e lo ales, do t e tai es e pou o t pas ie aborder cette mutation. Le Cloud révolutionne la chaîne de valeur de l'informatique au sens large. Des emplois en France sont en jeu et de nombreuses mutations sont à prévoir. Mais cette mutation ne se limite pas aux professionnels du secteur. Elle impacte aussi les clients c'est-à-dire toutes les entreprises qui consomment de plus en plus de Cloud. Il est clair que la consommation des services de Cloud amène à de nouvelles questions sur la sécurité et la maîtrise des compétences qui doivent se traduire par des liens contractuels renouvelés.

Nicolas Aubé, président Société CELESTE - www.celeste.fr


Le portail du décideur informatique

CELESTE offre 1 Tera de stockage Cloud computing - Rédigé le jeudi 28 novembre 2013 - Jean Kaminsky

Celeste, opérateur de fibre optique et propriétaire du datacenter innovant Marily , a décidé de tirer parti de ses capacités en offrant à ses clients une capacité de stockage de 1 To ! Audelà, la facturation se fait à la consommation, sur un tarif extrêmement compétitif soulignent ses dirigeants : 10 € par To, par mois. Stockage dans le Cloud : illimité hexagonal et élastique ! A l'heure des débats sur la conservation des données en France, CELESTE lance une offre de stockage cloud illimitée dans son datacenter . Cette solution permet un stockage de données privé et sans limite, d'autant que les clients peuvent utiliser leur fibre 1Gb/s pour déposer et récupérer leurs données. « CELESTE s'est lancé pour défi de proposer une offre innovante et inexistante sur le marché : le stockage élastique. », annonce l’opérateur. Tout naturellement, la société propose à ses clients d'utiliser leur fibre optique pour déposer leurs données dans son datacenter.Le choix technique de l'équipe s'est orienté vers une solution de stockage cloud à copies multiples. Grâce à cette approche, en cas de besoin de stockage supplémentaire, l'ajout de machines renforce simplement les capacités de stockage, sans qu'on soit limité comme pour les solutions NAS ou SAN existantes. Ainsi le stockage n'est plus limité par les serveurs. De plus, les capacités de la solution peuvent être augmentées à chaud sans interruption de service ni perte de données. Destinée aux entreprises, la solution de Stockage Cloud de CELESTE est facturée au To. Les données sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marilyn de CELESTE . Le dépôt des données est possible en FTP, SFTP ou encore RSYNC via des connexions haut débit. Le suivi de la consommation est visible en temps réel sur l'espace client. "Le stockage de données consomme de l'énergie, car les disques durs fonctionnent en permanence. Grâce à la conception écologique de notre datacenter Marilyn, nous consommons 35% d'énergie en moins. Nous proposons donc une offre Made in France et moins chère que nos concurrents américains. Cette offre révolutionne le marché du stockage par sa simplicité et son efficacité" précise Nicolas Aubé, président de CELESTE, Plus d'information : http://www.celeste.fr/stockage-cloud Jean Kaminsky


Celeste : une offre de stockage Cloud quasiment illimitée Publié le 18 Novembre 2013 En s'appuyant sur son datacenter écologique Marilyn, Celeste lance une offre de stockage Cloud illimitée et baptisée le "stockage élastique".

Destinée aux entreprises, cette solution de stockage Cloud est facturée au To au prix de 10 euros/mois/To. La capacité peut bien sûr être augmentée à chaud, sans interruption de service ni perte de données jusqu'à 1 Po (1 000 To).

Quant aux données, elles peuvent être transférées en FTP, SFTP ou RSYNC via des connexions haut débit, puis sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marilyn (TIER IV). De par sa conception écologique, ce datacenter consomme 35% d'énergie de moins que les autres et permet à Celeste de proposer "une offre Made in France et moins chère chère" que ses concurrents américains, souligne Nicolas Aubé, le Président de Celeste.

Le fournisseur précise enfin que cette solution de stockage est également utilisable avec ses autres offres de services (messagerie, Web, serveurs dédiés, etc.) et que des administrateurs systèmes et réseaux sont là pour assister les utilisateurs en cas de problèmes.


Accueil / Informatique / Réseau/Internet [ Mardi 12 novembre 2013 ]

par Jean-Luc Marianna

Celeste offre 1 To de stockage à tous ses clients

Principalement destinée aux entreprises, la solution de stockage cloud de Celeste est facturée au To. Une capacité de 1 To est offerte à tous les clients de Celeste. Au-delà, la facturation se fait à la consommation sur un tarif de : 10 euros/mois/To. Les données sont répliquées en temps réel dans le datacenter Marylin de Celeste et peuvent être transférées via FTP, SFTP ou encore RSYNC à travers des connexions haut débit. Le suivi de la consommation est visible en temps réel sur l'espace client.

"Le stockage de données consomme de l'énergie, car les disques durs fonctionnent en permanence. Grâce à la conception écologique de notre datacenter Marilyn, nous consommons 35% d'énergie en moins. Nous proposons donc une offre Made in France et moins chère que nos concurrents américains. Cette offre révolutionne le marché du stockage par sa simplicité et son efficacité" précise Nicolas Aubé, président de Celeste.

http://www.celeste.fr



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Green data centre

Marilyn: data center écologique Haute Densité Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants : piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement. Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de CELESTE. Les tests ont permis de démontrer qu'avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce, sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq étages. La conception TIER IV a été validée par des tests de haute disponibilité sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement…. Le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un des plus bas du monde. Marilyn est le premier datacenter haute densité en France, avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable du Grand Paris.


Avis des fournisseurs

Avoir la fibre Frédérique Dofing, CELESTE

Par Guy Hervier ,le 05-09-2013 Pour les particuliers la fibre optique évoque l’accès à la télévision en HD. Le déploiement s’avère finalement lent et les avantages d’un changement de technologie ne convainquent pas encore tout le monde. Pour les entreprises, la problématique est bien différente. La fibre est avant tout un levier de productivité. Ce sont surtout dans les domaines technologiques que les entreprises ont passé le cap et peuvent témoigner des gains de productivité. Cependant, la révolution du temps réel c’est maintenant et pour tous les secteurs d’activité. Entreprises, pour croître, vous devez passer à la fibre. La révolution industrielle du temps réel est concrète. Les échanges des entreprises avec leurs clients, fournisseurs et collaborateurs se font désormais de façon intégrée grâce à Internet et le fonctionnement en réseau. L’atout de ces réseaux dits virtuels repose sur la rapidité des échanges et la sécurisation des données. Par exemple, les transactions bancaires de prélèvements sont désormais transparentes par les services comptables. Par ailleurs, l’activité de la plupart des entreprises reposent essentiellement sur des échanges informatiques : commandes, gestion des stoc s, gestion de la communication, comptabilité… Sans connexion, pas d’accès aux applications, serveurs de données ou informations de l’entreprise. A ces usages s’ajoutent désormais la gestion de l’informatique elle-même. Les serveurs sont en train de disparaître des entreprises pour être centralisés chez des prestataires. Demain, ce sera probablement au tour des postes de travail. Les services informatiques ne sauvegardent plus les données de la société sur des bandes mais les externalisent pour plus de sécurité dans les data centers, centres de données. Si la connexion Internet devient le cœur de l’activité d’une entreprise, en quoi la fibre optique y répond elle mieux que les autres connexions (cuivre ou satellite) ? C’est tout simplement grâce sa technologie. En effet, la fibre optique c’est du verre dans lequel transite de la lumière. Les temps de réponse sont ainsi quasi-immédiats. Avec une ADSL les temps de latence sont d’environ 25 millisecondes alors qu’ils baissent de 1 à 5 millisecondes avec la fibre. Soit un rapport de 1 à 5. De plus, la technologie permet des débits quasiment illimités en réception mais également en émission, flux sur lesquels reposent les principaux usages professionnels. La fibre conduit à moins de fracture numérique également, car l’éloignement de l’entreprise par rapport au central téléphonique n’est plus un problème : il y a peu d’affaiblissement sur la fibre optique. La bande passante de la fibre peut atteindre plusieurs gigas. Avec ces débits, plus de lenteur et surtout plus de soucis de gestion entre les différents utilisateurs de l’entreprise. L’entreprise gagne en performance sur tous les maillons de sa chaîne d’activité. La fibre n’est pas un gadget. La fibre optique est devenue un moyen de production et de compétitivité comme l’électricité au siècle dernier. C’est pourquoi les entreprises se doivent de s’équiper et de renforcer leurs infrastructures. D’autre part, grâce au travail de l’ARCEP pour la libéralisation des Télécommunications, l’investissement nécessaire au raccordement aux réseaux de fibre n’est plus un problème dans de très nombreuses régions en France. Face à la crise, modernisez vos entreprises et entrez dans la nouvelle révolution industrielle.


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La stratégie du « champion national » estelle la bonne ? Conscient de l’importance stratégique du contrôle des infrastructures informatiques, le gouvernement mise sur deux futurs nouveaux champions français, Numergy et Cloudwatt. Par Christophe QUESTER Cloudwatt et Numergy ont pour vocation de devenir des leaders européens du cloud computing. En clair, ils proposeront des ressources informatiques facturées à l’usage : espace de stockage, puissance de calcul, capacités réseaux. De telles offres existent déjà, mais les leaders ont pour nom Amazon Web Services, IBM ou encore Microsoft Azure. Un enjeu stratégique donc pour le gouvernement français, qui ne veut pas voir un pan entier d’une industrie informatique pleine de promesses passer sous domination américaine et qui désire offrir aux entreprises françaises un cloud « souverain », c’est-à-dire avec des centres de données basés en France. En septembre dernier, la commissaire européenne à la concurrence, Neelie Kroes, présentait un ensemble de mesures pour le cloud computing, et estimait que cette technologie générerait 160 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe d’ici à 2020 et créerait 2,5 millions d’emplois. Numergy et Cloudwatt sont les premiers à bénéficier du financement du grand emprunt, renommé investissements d’avenir, issu de l’enveloppe de 350 millions d’euros destinée aux grands projets industriels créant des écosystèmes. Plus du tiers du capital pour l’Etat français Avec 75 millions d’euros investis dans chacun des projets, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations (CDC ), l’Etat s’arroge, à chaque fois, 33,3 % du capital, soit un droit de regard significatif. L’idée est bien de construire un écosystème autour de ces deux champions : intégrateurs, éditeurs de logiciels et de nombreux nouveaux métiers, qui restent à inventer tant ces nouvelles infrastructures présentent de multiples opportunités. Mais deux questions se posent. Des entreprises nouvellement créées peuvent-elles concurrencer des acteurs déjà solidement établis sur le marché américain ultracompététitif (Amazon Web Services existe depuis six ans et brigue 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2013, quand Cloudwatt


prévoit 500 millions d’euros d’ici à cinq ans) ? Et pourquoi avoir privilégié des partenariats toujours délicats à gérer quand nombre d’acteurs français, solidement implantés localement, ont déjà commencé à bâtir leurs offres de cloud computing, tels Kheops, OVH ou encore ?

Président : Philippe Tavernier, 51 ans, ancien président de Sogeti France. Offre : opérationnelle depuis septembre 2012. 3 niveaux de services (Start, Entreprise, Critique) assurent jusqu’à 99,99 % de disponibilité, soit un maximum de 4 minutes d’indisponibilité par mois. Référence : un premier client depuis octobre 2012, le groupe Success. Objectif : 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, avec 400 emplois.

Président : Patrick Starck, 55 ans, ancien de HP et de CA Technologies France. Offre : opérationnelle fin 2012. Partenaires : Ysance, Alpha Layer, eNovance… Objectif : 500 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, avec 300 à 500 emplois.


Question : la stratégie du « champion national » est-elle la bonne ?

Marc Hudavert, senior vice-président mar eting et vente de solutions d’authentification en ligne chez Gemalto OUI - « Il y a un vrai besoin de localiser les données dans l’Hexagone. » « Trois ans plus tôt, j’aurais émis un avis défavorable au cloud. Plus maintenant. Nombre d’entreprises sont à la recherche de ce que peut leur proposer une infrastructure de cloud computing : de la puissance de calcul disponible instantanément et sans limite. Permettre l’émergence de deux acteurs d’envergure est intéressant et stimulera cette industrie. Même s’il ne faut pas oublier les autres projets soutenus par des sociétés de services en informatique comme Capgemini, Accenture ou Atos. Mais ces derniers ont une vocation plus internationale alors que Numergy et Cloudwatt promettent des centres de données localisés en France. Ces deux projets de cloud “souverain” répondent à un vrai besoin de localiser les données dans l’Hexagone. Il y a une défiance de la part des entreprises vis-à-vis des clouds publics, opérés par des acteurs comme Amazon, Google ou Microsoft. Elles sont donc demandeuses de tels prestataires, mais évoluant dans un contexte juridique qui leur est favorable. De nombreuses DSI [directions des systèmes d’information] nous ont confié avoir besoin d’évoluer vers une infrastructure cloud computing, mais seulement sur du cloud souverain. Même si Numergy et Cloudwatt partent de plus loin qu’Amazon ou Google, le timing de leur création est bon, le marché européen étant toujours en décalage avec le marché américain. Maintenant, il faut faire en sorte que l’idée devienne réalité. Tout dépendra de la qualité des services proposés et de la grille tarifaire associée. Rendez-vous dans six mois pour un premier bilan. »

Nicolas Aubé, président de Celeste, fournisseur d’accès Internet haut débit NON - « Leurs datacenters, gourmands en électricité, ne seront pas compétitifs.» « Mon avis est un peu biaisé car Celeste propose une offre de cloud computing avec des centres de données situés en France. Nous sommes donc potentiellement concurrents de Numergy et Cloudwatt. La démarche de l’Etat de promouvoir ces deux futurs champions est une bonne idée.


Le cloud computing va transformer l’industrie des services informatiques. Mais la stratégie pose problème. Leurs dirigeants parlent sécurité des données, flexibilité, bref de tous les avantages du cloud, mais ils n’évoquent jamais la problématique énergétique. Or, ce point est central. D’abord, en termes de modèle économique, la consommation énergétique des datacenters est une variable importante du coût de ces infrastructures, représentant jusqu’à 20 % des coûts d’exploitation. Nous avons étudié quelques business cases basés sur l’offre d’Amazon Web Services et nous sommes rendus compte qu’ils n’étaient pas compétitifs. Dans leur structure de coûts, la consommation énergétique représente une part non négligeable. L’offre de Numergy s’appuiera, dans un premier temps, sur le centre de données SFR de Courbevoie, dont la construction date de plusieurs années, et donc gourmand en électricité. Quant à Cloudwatt, son offre reposera sur le nouveau datacenter d’Orange sis à Val-de-Reuil, dans l’Eure. Il a été conçu par le même architecte que celui qui a dessiné le nôtre, mais ils n’ont apparemment pas retenu les mêmes spécifications et leur consommation énergétique devrait s’en ressentir. »


Chronique de Nicolas Aubé Président, CELESTE

05/09/13 11:11

Entreprises: pourquoi vous devez passer à la fibre optique Pour les particuliers la fibre optique évoque l'accès à la télévision en HD. Le déploiement s'avère finalement lent et ses avantages ne convainquent pas encore tout le monde. Pour les entreprises, la fibre est avant tout un levier de productivité. La révolution industrielle du temps réel est concrète Les échanges des entreprises avec leurs clients, fournisseurs et collaborateurs se font désormais de façon intégrée grâce à Internet et le fonctionnement en réseau. L'atout de ces réseaux dits virtuels repose sur la rapidité des échanges et la sécurisation des données. Par exemple, les transactions bancaires de prélèvements sont désormais transparents par les services comptables. Par ailleurs, l'activité de la plupart des entreprises reposent essentiellement sur des échanges informatiques : commandes, gestion des stocks, gestion de la communication, comptabilité... Sans connexion, pas d'accès aux applications, serveurs de données ou informations de l'entreprise A ces usages s'ajoutent désormais la gestion de l'informatique elle-même. Les serveurs sont en train de disparaître des entreprises pour être centralisés chez des prestataires. Demain, ce sera probablement au tour des postes de travail. Les services informatiques ne sauvegardent plus les données de la société sur des bandes mais les externalisent pour plus de sécurité dans les datacenters, centres de données. Si la connexion Internet devient le cœur de l'activité d'une entreprise, en quoi la fibre optique y répond elle mieux que les autres connexion (cuivre ou satellite) ? C'est tout simplement grâce sa technologie. En effet, la fibre optique c'est du verre dans lequel transite de la lumière. Les temps de réponse sont ainsi quasi-immédiats. Avec une ADSL les temps de latence sont d'environ 25 millisecondes alors qu'ils baissent de 1 à 5 millisecondes avec la fibre. Soit un rapport de 1 à 5. De plus, la technologie permet des débits quasiment illimités en réception mais également en émission, flux sur lesquels reposent les principaux usages professionnels. La fibre conduit à moins de fracture numérique également, car l'éloignement de l'entreprise par rapport au central téléphonique n'est plus un problème : il y a peu d'affaiblissement sur la fibre optique. La bande passante de la fibre peut atteindre plusieurs gigas. Avec ces débits, plus de lenteur et surtout plus de soucis de gestion entre les différents utilisateurs de l'entreprise. L'entreprise gagne en performance sur tous les maillons de sa chaîne d'activité. La fibre n'est pas un gadget La fibre optique est devenue un moyen de production et de compétitivité comme l'électricité au siècle dernier. C'est pourquoi les entreprises se doivent de s'équiper et de renforcer leurs infrastructures. D'autre part, grâce au travail de l'ARCEP pour la libéralisation des télécommunications, l'investissement nécessaire au raccordement aux réseaux de fibre n'est plus un problème dans de très nombreuses régions en France. Face à la crise, modernisez vos entreprises et entrez dans la nouvelle révolution industrielle.


Communiqués :

De la fibre pédagogique à la fibre optique Par Rédaction ,Le 9 septembre 2013

Depuis le début de l'année, l'opérateur CELESTE a équipé en fibre optique plus de 17 centres de formations, soit une cinquantaine de sites. Cette tendance nous semble intéressante et révélatrice de la révolution industrielle que nous sommes en train de vivre. Et si le secteur de la formation devenait l'emblème du succès de la Fibre Optique ? Si le temps réel implique une révolution industrielle, c'est bien dans le secteur de la formation. Il est parfois difficile de démontrer que des technologies changent les métiers et les organisations. Dans le domaine informatique, les apports des nouvelles technologies sont parfois complexes à appréhender car les métiers eux-mêmes sont peu compréhensibles pour la plupart d'entre nous. Dans le domaine de la formation, c'est plus lisible. En effet le temps réel révolutionne les méthodes pédagogiques pour notre plus grand confort. Les impacts sont nombreux tant sur les supports de formation (ordinateurs et tablettes notamment) que sur les modes d'enseignement (e-learning) ou encore la progression pédagogique (simulations). En tant qu'opérateur pour les entreprises, CELESTE traite de nombreux projets de groupes de formation publiques ou privés. En analysant ces projets, il en ressort trois principaux types très intéressants : - wifi dans les établissements pour les étudiants - équipement des élèves de tablettes - centralisation des ressources support pour les enseignants et les équipes administratives Dans tous ces cas, c'est le haut débit et plus précisément la fibre optique qui rend possible leurs mises en œuvre. L'offre de CELESTE jusqu'à 10 gigabits répond à cette exigence. Sans débit, en effet, les usages sont limités voire contre-productifs ou catastrophiques. Cependant, le débit n'est pas suffisant, s'ajoute la composante primordiale de la sécurité. Ainsi non seulement il est nécessaire de cloisonner les ressources nécessaires aux étudiants de celles des corps administratifs et enseignants. De même, il s'avère indispensable de mettre en place des pare-feu spécifiques et des contrôles de logs dans le respect de la loi. D'autres usages professionnels traditionnels complètent ces projets : adresses emails, sauvegardes, mise en place de téléphonie sur IP.... Ce qui est frappant c'est aussi la diversité des organismes de formation qui passent à la fibre : lycées, CFA, écoles, groupes de soutien scolaire... D'ailleurs pour tous, les projets numériques deviennent leurs principaux arguments marketing. Non seulement ils témoignent en faveur de la qualité de l'enseignement mais aussi de son adéquation avec les demandes des entreprises. De plus, ils permettent de mettre en avant des avantages concurrentiels très attractifs pour les futurs étudiants. Les succès pour des organismes aussi divers et prestigieux que la British Scool of Paris, Maxicours ou le CFA Descartes. La fibre optique est donc devenue indispensable à la mutation de la formation en général. C'est comme si la fibre optique devenait le principal atout de la fibre pédagogique. www.celeste.fr Frédérique Dofing - Directrice Générale de CELESTE


Pourquoi vous devez passer à la fibre optique, Par Frédérique Dofing - Directrice Générale de Celeste Publié le 5 Septembre 2013

Pour les particuliers la fibre optique évoque l'accès à la télévision en HD. Le déploiement s'avère finalement lent et les avantages d'un changement de technologie ne convainquent pas encore tout le monde. Pour les entreprises, la problématique est bien différente. La fibre est avant tout un levier de productivité. Ce sont surtout dans les domaines technologiques que les entreprises ont passé le cap et peuvent témoigner des gains de productivité. Cependant, la révolution du temps réel c'est maintenant et pour tous les secteurs d'activité. Entreprises, pour croître, vous devez passer à la fibre. La révolution industrielle du temps réel est concrète. Les échanges des entreprises avec leurs clients, fournisseurs et collaborateurs se font désormais de façon intégrée grâce à Internet et le fonctionnement en réseau. L'atout de ces réseaux dits virtuels repose sur la rapidité des échanges et la sécurisation des données. Par exemple, les transactions bancaires de prélèvements sont désormais transparents par les services comptables. Par ailleurs, l'activité de la plupart des entreprises reposent essentiellement sur des échanges informatiques : commandes, gestion des stocks, gestion de la communication, comptabilité... Sans connexion, pas d'accès aux applications, serveurs de données ou informations de l'entreprise. A ces usages s'ajoutent désormais la gestion de l'informatique elle-même. Les serveurs sont en train de disparaître des entreprises pour être centralisés chez des prestataires. Demain, ce sera probablement au tour des postes de travail. Les services informatiques ne sauvegardent plus les données de la société sur des bandes mais les externalisent pour plus de sécurité dans les datacenters, centres de données. Si la connexion Internet devient le cœur de l'activité d'une entreprise, en quoi la fibre optique y répond elle mieux que les autres connexion (cuivre ou satellite) ? C'est tout simplement grâce sa technologie. En effet, la fibre optique c'est du verre dans lequel transite de la lumière. Les temps de réponse sont ainsi quasi-immédiats. Avec une ADSL les temps de latence sont d'environ 25 millisecondes alors qu'ils baissent de 1 à 5 millisecondes avec la fibre. Soit un rapport de 1 à 5.


De plus, la technologie permet des débits quasiment illimités en réception mais également en émission, flux sur lesquels reposent les principaux usages professionnels. La fibre conduit à moins de fracture numérique également, car l'éloignement de l'entreprise par rapport au central téléphonique n'est plus un problème : il y a peu d'affaiblissement sur la fibre optique. La bande passante de la fibre peut atteindre plusieurs gigas. Avec ces débits, plus de lenteur et surtout plus de soucis de gestion entre les différents utilisateurs de l'entreprise. L'entreprise gagne en performance sur tous les maillons de sa chaîne d'activité. La fibre n'est pas un gadget. La fibre optique est devenue un moyen de production et de compétitivité comme l'électricité au siècle dernier. C'est pourquoi les entreprises se doivent de s'équiper et de renforcer leurs infrastructures. D'autre part, grâce au travail de l'ARCEP pour la libéralisation des Télécommunications, l'investissement nécessaire au raccordement aux réseaux de fibre n'est plus un problème dans de très nombreuses régions en France. Face à la crise, modernisez vos entreprises et entrez dans la nouvelle révolution industrielle. A propos Celeste est fournisseur d'accès Internet Haut Débit pour les entreprises partout en France. Dotée d'un réseau national de fibre optique et d'un datacenter écologique haut densité, Celeste est spécialiste de la haute disponibilité.


Le site des acheteurs privé/public

Quand le stockage devient élastique Celeste, 23/07/2013 Offre de stockage élastique iaas en France anti prism Les entreprises accumulent des données en masse, sans distinction de secteur d'activité. De plus avec les contraintes légales pesant sur la durée de conservation des informations, le stockage est devenu une véritable problématique professionnelle. Écartons tout de suite les solutions de sauvegarde sur bande ou logicielles peu adaptées pour des volumétries importantes. Pour évaluer et préconiser les solutions de stockage les plus adaptées aux entreprises, voici les 3 clés à retenir : sécurité, accès et capacité - Le scandale PRISM a au moins le mérite de réveiller les consciences et de remettre la sécurité au cœur du Cloud et du stockage en particulier. Cependant, la confidentialité n'est pas suffisante, il faut aussi s'assurer de l'intégrité et la disponibilité des données stockées - La disponibilité aux données est rendue possible par un accès rapide. Or avec une bande passante de 1 mégabit par seconde, pour sauvegarder 1 gigaoctet de données, comptez plus de 2 heures... Seule la fibre optique s'avère vraiment appropriée pour ce type d'usage. - Les besoins de stockage ne s'évaluent désormais plus en Gigas mais en Téras, voire en Pétas. Les capacités des solutions doivent s'avérer scalables et sans limite. Compte-tenu de ces contraintes, certaines entreprises se sont dotées de leur propre datacenter relié en fibre optique. Sécurisée, cette solution reste néanmoins coûteuse et techniquement limitée. En effet, avec les technologies actuelles, de type NFS / CIFS ou SAN avec serveur centralisé, l'augmentation des capacités de stockage consiste à ajouter des disques aux serveurs. L'ajout de disques peut dégrader peu à peu les performances du serveur ainsi que la sécurité globale de la solution. Et quand il n'y a plus de place dans le serveur, il faut le remplacer par un autre plus gros et plus cher avec les contraintes de migration. Les entreprises peuvent aussi externaliser leurs données dans le "nuage" avec des offres IaaS ou Infrastructure as a Service. Coûts avantageux car mutualisés, capacités flexibles et absence de matériel spécifique participent au succès de ces offres. Cependant, après étude, le panel de fournisseurs reste limité. Les prestataires globaux, plutôt nord-américains pour ne pas les citer, et les brokers de Cloud (bien français quant à eux) ne garantissent en rien la localisation des données et du coup leur confidentialité (syndrome PRISM à nouveau). De plus, les technologies et accès des solutions ne sont pas connues, donc le niveau de performance ne peut pas être évalué objectivement. Basées le plus souvent sur des technologies SAN, leur coût peut devenir prohibitif au delà de 100 téraoctets. De plus, la portabilité des données entre solutions concurrentes n'est pas assurée ce qui peut poser soucis en cas de migration notamment. Les entreprises ont donc intérêt à s'orienter vers des fournisseurs prouvant que leurs stockages s'effectuent dans des centres informatiques, localisés en France, sécurisés et accessibles via la fibre optique. De plus, elles devront exiger des capacités de stockage sans limite ou un stockage élastique. Ces offres sont rendues possibles grâce à la nouvelle génération de clusters de machines ou « fermes de calcul » construits sans base MySQL (NoSQL hiérarchique). Cette technologie révolutionne encore confidentiellement mais très sûrement le marché. Dans le cluster, l'ajout de machines n'amoindrit pas


les performances, bien au contraire il renforce les capacités de traitement, tout en augmentant les capacités de stockage. Plus vous consommez, plus le système devient performant et économique... C'est pourquoi le mode de facturation devient révélateur de la technologie et de la pérennité de l'offre. Choisissez des offres sans coût fixe, sans minimum ni maximum tout simplement. Zafi Ramarosandratana Ingénieur Systèmes - équipe de R&D de CELESTE CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut-Débit et Haute-Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique haute-densité, CELESTE propose une offre haut de gamme et innovante : Fibre 1G, Internet, VPN, téléphonie fixe & mobile, hébergement et cloud computing. Notre mission : vous accompagner dans cette nouvelle révolution technologique www.celeste.fr


Jun 20, 2013, 06.02PM IST

Lend me your skills! Francois Barre didn't see the time go by. It has already been seven months since he began working at Celeste, a small fibre optics and data centre services business based in Champs-sur-Marne (Seine-etMarne), a suburb of Paris. That means he has only 5 months left before he has to leave: Francois Barre, 55, is just passing through, as an employee "on loan." Although Celeste's logo is prominently displayed on Barre's business cards, his pay cheques bear the name of Alcatel-Lucent. The conglomerate has lent its employee to the 50-person business for one year, from October 2012 to October 2013, as part of a program known as "Pass' Competences." The program, started in 2011 by Geris, a subsidiary of the Thales group, and the Regional Agency for Development in Paris Ile-de-France (l'Agence Regionale de Developpement, or ARD), is founded on a simple idea: a large corporation lends a senior-level expert to a small-to-medium-sized enterprise (SME) to help it grow: labour leasing made possible by the 2011 Cherpion Law on career development and security, which defined the framework for the temporary reassignment of personnel. The system, which is managed by the Systematic Paris-Region Business Cluster, is currently in a trial phase. Like Francois Barre, five other senior executives from large corporations are currently out discovering an SME in the Paris region. "In our very technical ecosystem, SMEs are subject to major difficulties when it comes to accessing competencies," explains Armelle Jamault, director of the competencies project at the Systematic Cluster, which surveyed 430 SMEs to determine their needs. "This year, around 900 positions have not been filled." Among the most sought-after profiles: "engineers, developers, and even more so, business developers." The shortage is not just in technical fields. "These startups, often created by engineers, are lacking in commercial and management competencies," underscores Anne Fahy, coordinating director of businesses at the ARD. In both cases, "the SMEs in the Paris region suffer from competition from big corporations when it comes to recruiting personnel." "In the telecom and network sector, young people are either poorly trained, or snagged by the big companies," confirms Frederique Dofing, general director at Celeste. What's the advantage of a shortterm assignment? "With Francois, I have an outside, experienced perspective for a year" -- a one-time resource which she chose to put to work in the data centre part of the business. "Francois is like a 'super coach' for my sales staff. He raises the team's level of competence." Still, the SME would not have been able to take advantage of Francois Barre's services on its own. As part of the Pass Competences program, the start-up pays 60% of his salary (a percentage limited to 56,000 euros per year), and the Pole Systematic reimburses 20,000 euros. As a result, "for 3,000 euros a month net, I have someone experienced for the price of a junior employee," sums up Frederique Dofoing. The remaining 40% is paid by the large corporation. " Yes, salary is a real obstacle," concedes Ludovic Deblois, CEO of Sunpartner, an innovative start-up in the solar energy sector, which has been employing the services of Robert Monteillier, 57, a Schneider Electric executive, since October. But for this engineer with 35 years of experience, the benefit is obvious. "His mission is to create the strategy for the Asian Building branch. He brings his network and his marketing strategy management tools along with him. That allows us to move forward


faster." And for good reason: at Schneider, Robert Monteillier is the Marketing Director of Building Services, with 20 years of experience working with China. And, adds Ludovic Deblois, in terms of management, the 55-60 year olds are easier to manage than young people, who are looking for a job, a title, and thinking about their careers. It's no surprise that the SMEs are happy with the program. But what about the employees? The reassignment is decided on a voluntary basis. First of all, it's a change of scenery, and a way to go back to their roots by working in a smaller company. It's a way to "give my career a little oomph," says Robert Monteillier, who has spent more than 30 of his 57 years working at Schneider. I had a very corporate post, quite removed - very removed - from operations. "He found the advertisement in the Schneider Intranet by chance. He applied in June, and joined Sunpartner last October. His first day? "Like a kid starting middle school and discovering everything for the first time - I'd never been in a start-up or a small business before." Francois Barre, 55, director of partnerships at Alcatel-Lucent, didn't feel "very challenged." It's the "big corporation" effect: with restructuring, you find yourself on standby, with no one moving. By joining Celeste, he found it "interesting to be close to the value creators." The "big corporation" effect...or the senior employee blues? "In these companies, we're old at 45. At 55 we're not expatriable any more, and we're off the list of key personnel," says Robert Monteillier. So "the motivation wanes." "An SME thinks differently," says Francois Barre. "Here, they don't care how senior I am." In fact, the Managing Director of Celeste realized that the Pass'competences program was designed for senior employees long after Barre's arrival. A change of pace is guaranteed. It can be summed up in two words: speed and risk-taking. "Here, we create a strategy as a team of 4 or 5, based on uncertain information," explains Monteillier. "It's both unsettling and very stimulating." On the other hand, at Schneider, "it takes a year to cook up a vision." Francois Barre emphasizes "the speed of handling an innovative product: the process is simplified in order to test the product in the field very quickly. At Alcatel-Lucent, there are 5 phases of testing before we can release a product." There are also challenges: "no assistant," it's "three times harder" to get a meeting as a small business, and you have to learn to "teach competencies," not just use them. What about the big corporations? Air France, Thales and Sanofi are among the participants in the program. "It's not a way to lock senior employees away in the cupboard," Armelle Jamault of Systematic, says straight off. "It's also not temping or replacement work." The reassignment can nevertheless be useful during "calmer periods of activity" or when an employee returns from expatriation, giving the company "time to find a place for the executive to land." It also helps with "professional training": experiencing "SME culture" is good preparation for directing a small subsidiary or division. Systematic subsidizes the reassignment for only one year, after which the executive is expected to return to the lending corporation. "If a strong bond develops between the employee and the SME, we don't stand in their way, but it's not the objective!" explains Armelle Jamault. At the end of the assignment, the employee returns to an equivalent position at the company of origin; the return is very secure. And what about prolonging the experience? Francois Barre will touch base with Alcatel and Celeste on June 10. Robert Monteillier will be happy to return to Schneider, but would gladly request an extension because, he says, "Sunpartner will need me more" in the upcoming months and he won't have "wrapped up his big contracts." As for Ludovic Deblois, his supervisor at Sunpartner, one thing is clear: with the help of senior executives, "more startups will become PMEs."


- Benjamin Leclercq: Monde Academie


Points de Vue Frédérique Dofing - Directrice Générale de CELESTE : De la fibre optique à la fibre pédagogique juillet 2013 par Frédérique Dofing - Directrice Générale de CELESTE Depuis le début de l’année, l’opérateur CELESTE a équipé en fibre optique plus de 17 centres de formations soit une cinquantaine de sites. Cette tendance nous semble intéressante et révélatrice de la révolution industrielle que nous sommes en train de vivre. Et si le secteur de la formation devenait l’emblème du succès de la Fibre Optique ? Si le temps réel implique une révolution industrielle, c’est bien dans le secteur de la formation. Il est parfois difficile de démontrer que des technologies changent les métiers et les organisations. Dans le domaine informatique, les apports des nouvelles technologies sont parfois complexes à appréhender car les métiers eux-mêmes sont peu compréhensibles pour la plupart d’entre nous. Dans le domaine de la formation, c’est plus lisible. En effet le temps réel révolutionne les méthodes pédagogiques pour notre plus grand confort. Les impacts sont nombreux tant sur les supports de formation (ordinateurs et tablettes notamment) que sur les modes d’enseignement (e-learning) ou encore la progression pédagogique (simulations). En tant qu’opérateur pour les entreprises, CELESTE traite de nombreux projets de groupes de formation publiques ou privés. En analysant ces projets, il en ressort 3 principaux types très intéressants : wifi dans les établissements pour les étudiants équipement des élèves de tablettes centralisation des ressources support pour les enseignants et les équipes administratives Dans tous ces cas, c’est le haut débit et plus précisément la fibre optique qui rend possible leurs mises en œuvre. L’offre de CELESTE jusqu’à 10 gigabits répond à cette exigence. Sans débit, en effet, les usages sont limités voire contre-productifs ou catastrophiques. Cependant, le débit n’est pas suffisant, s’ajoute la composante primordiale de la sécurité. Ainsi non seulement il est nécessaire de cloisonner les ressources nécessaires aux étudiants de celles des corps administratifs et enseignants. De même, il s’avère indispensable de mettre en place des pare-feu spécifiques et des contrôles de logs dans le respect de la loi. D’autres usages professionnels traditionnels complètent ces projets : adresses emails, sauvegardes, mise en place de téléphonie sur IP.... Ce qui est frappant c’est aussi la diversité des organismes de formation qui passent à la fibre : lycées, CFA, écoles, groupes de soutien scolaire... D’ailleurs pour tous, les projets numériques deviennent leurs principaux arguments marketing. Non seulement ils témoignent en faveur de la qualité de l’enseignement mais aussi de son adéquation avec les demandes des entreprises. De plus, ils permettent de mettre en avant des avantages concurrentiels très attractifs pour les futurs étudiants. Les succès pour des organismes aussi divers et prestigieux que la British Scool of Paris, Maxicours ou le CFA Descartes. La fibre optique est donc devenue indispensable à la mutation de la formation en général. C’est comme si la fibre optique devenait le principal atout de la fibre pédagogique.


Des étudiants de l’IUT visitent les installations de CELESTE, un Datacenter écologique Valorisation – Entreprise l Le 22 avril 2013 Des étudiants de la licence professionnelle administration des systèmes et réseaux ont visité les installations du Datacenter écologique, grâce aux relations développées entre CELESTE et l’IUT.

Deux visites chez CELESTE, un Datacenter écologique basé à Champs-sur-Marne, ont été organisées pour les 52 étudiants de la licence professionnelle administration des systèmes et réseaux. Après une présentation des métiers et spécificités du fournisseur d'accès Internet pour les entreprises, les étudiants ont pu découvrir un Datacenter en exploitation. Le site de CELESTE est très spécifique : breveté au niveau international, c'est un fleuron de l'Internet vert en France, grâce à son process de refroidissement par l'air ambiant. Ces visites sont intégrées dans le cursus des étudiants qui doivent utiliser les informations récoltées pour rédiger un mémorandum sur les intérêts et les inconvénients de l’utilisation d’un Datacenter pour une PME. Une initiative appréciée par ceux-ci : « alors que les entreprises font de plus en plus appel à ces services, je n'avais jamais visité de Datacenter. L'opportunité de visiter le Datacenter CELESTE me permet de mieux appréhender les problématiques de haute disponibilité des services, de sécurité et les exigences techniques. En tant qu'administrateur, cette expérience m'a fait gagner en crédibilité » nous explique Gaëtan, un adulte en reprise d’études. Une coopération très satisfaisante pour CELESTE A l’origine de cette opération, la sélection de CELESTE comme fournisseur d’accès Internet par le responsable informatique de l’IUT, Laurent Joly ; Frédérique Dofing, Directrice Générale de CELESTE et lui constatent alors que les deux structures ont de nombreux enjeux communs. La licence pro, dans laquelle Laurent Joly enseigne, base son projet pédagogique sur la réalité quotidienne de ce que peuvent être les métiers de l'univers des réseaux et plus largement de l'informatique. Dès lors, la visite d’un Datacenter permet de faire comprendre aux étudiants les compétences techniques et les exigences de professionnalisme nécessaires dans ce secteur. Du côté de CELESTE, les étudiants de licence représentent une cible de recrutement


potentiel. Frédérique Dofing retire une grande satisfaction de ces échanges : « entrer dans l'univers d'un Datacenter, surtout celui de CELESTE, c'est franchement unique. Faute de temps, il a fallu arrêter le flux des questions sur la sécurité, la haute disponibilité, les systèmes anti-incendie ou biométriques... J'espère que ces visites susciteront des vocations et une prise de conscience de la nécessité d'avoir une démarche respectueuse de l'environnement dans un secteur qui consomme plus de 2% de l'énergie mondiale. » Cette opération, qui a satisfait tous les participants, sera reconduite l’année prochaine. Pour plus d'informations : http://www.celeste.fr/




Cloud Magazine 100 % cloud computing

Datacenter : CELESTE propose du 100 kVA 11juin 2013 à14:29 - Par francois tonic – datacenter / kva

Marilyn, datacenter de CELESTE, proposait déjà des baies 10 kVA. Désormais, la gamme a été étendue à une offre à 100 kVA (total), toujours refroidie par air. Cette offre s'articule sur 10 baies de 10 kVA. " Pour répondre aux demandes de certains de ses clients, l'opérateur a décidé de compléter sa gamme de service avec une offre de suite privative de 10 baies pour un total de 100 kVA. Chaque suite devient un mini-datacenter en lui-même, à des coûts extrêmement compétitifs." dixit CELESTE. "La puissance électrique est un enjeu majeur pour les datacenters. Déjà peu fiables en terme de disponibilité électrique, les datacenters anciens ne peuvent se permettre ce type d'offre. C'est pourquoi j'ai souhaité dès la conception du site que la haute densité soit au cœur de nos préoccupations. Plus de 50% de nos clients ont choisi la haute densité. Ils veulent ainsi répondre à des pics d'activité. Nous pensons que ce mouvement va se poursuivre pendant les dix prochaines années." indique Nicolas Aubé (céleste)).


Datacenters : Celeste mise sur les économies d'énergie 12.06.13 - Anne-Marie Rouzeré

Tandis que Colt annonce une réduction de 18 % de la consommation d'énergie de son parc européen de datacenters, Céleste propose des suites privatives de 10 baies à forte efficience énergétique.

L'enjeu : 30 à 50% des coûts d'exploitation que représente la consommation d'énergie d'un datacenter. Depuis 2010, Colt a lancé un programme d'efficience énergétique centré, dans un premier temps sur les salles de données. Résultat : 10% d'économies enregistrées sur les douze premiers mois sur l'ensemble de ses centres européens. En étendant le programme à des projets d'infrastructure, les deux années suivantes ont permis de gratter plus de 8% de mieux.

Au total, en trois ans, la réduction de consommation électrique (43 GW/h) équivaut à une économie de 4 millions d'euros sur la facture énergétique. Selon le directeur technique Georges Tomie, « les initiatives ont notamment concerné l'amélioration de la gestion des flux d'aération, la précision des systèmes de mesure et la réduction des marges de tolérance en matière de température de l'air de refroidissement et d'humidité ». D'où son opinion quant à la difficulté à envisager une telle amélioration pour les entreprises équipées de centres âgés : « il peut être plus judicieux de renouveler le parc, notamment lorsqu'il est possible de faire coïncider les investissements avec les projets de consolidation d'infrastructure IT », précise-t-il.

C'est précisément le choix qu'avait fait d'emblée Céleste avec son datacenter Marilyn, reconnu pour son efficience énergétique liée à un refroidissement par l'air, fondement de son offre de datacenter haute densité. Du fait de l'urbanisation du datacenter associée à l'architecture verticale du site, et en complément de son offre sur baie de 10kVA, l'opérateur propose désormais ses services sur une suite privative de 10 baies pour un total de 100kVA, soit un mini-datacenter en lui-même. « Plus de la moitié des clients choisissent la haute densité. Ils veulent ainsi répondre à des pics d'activité. Nous pensons que ce mouvement va se poursuivre durant les dix prochaines années », estime Nicolas Aubé, président de Céleste.


La SSII DIMSI choisit le datacenter Marilyn Le spécialiste du développement d’applications Web et mobiles, DIMSI a choisi le datacenter Marilyn de CELESTE pour héberger en toute sécurité son infrastructure de virtualisation, sur des critères de haute disponibilité. DIMSI est une société de services et de développement informatique. Grâce à sa maîtrise de technologies de pointe (telles Objective C pour les iPhone ou encore SDK Androïd), cette SSII propose une offre de développement et de gestion des plateformes Web aux entreprises. Concrètement ce double métier intégrateur et d’infogéreur conduit DIMSI à assurer l’hébergement et le maintien en conditions de fonctionnement des applications web de ses clients. Client de CELESTE depuis 2009 sur des solutions réseaux Haut Débit et de téléphonie HD, DSMI a été un des premiers clients à réserver une baie au sein du datacenter Marilyn. Aujourd’hui la société dispose d’une baie et d’une connexion en fibre optique 10 mégabits pour héberger ses infrastructures. Gérant de DIMSI, Monsieur Grégoire Lamodière justifie ce choix « Compte tenu de la qualité des installations de CELESTE, nous nous sommes naturellement tournés vers le Datacenter Marylin pour y déployer notre infrastructure de virtualisation haute disponibilité basée sur la technologie Citrix XenServer. L’impact écologique réduit du Datacenter Marylin est pour nous un élément très important dans le cadre de notre démarche de respect environnemental ». DIMSI SSII, implantée à proximité du quartier d’affaires « La Défense », DIMSI est spécialisé dans la conception, la réalisation et le déploiement des systèmes d’information, en prenant en compte les différents composants technologiques (applications, logiciels, matériels et infrastructures réseaux). Elle propose des offres de développement, intégration et hébergement. http://www.dimsi.fr/ CELESTE CELESTE est fournisseur d’accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Doté d'un datacenter écologique et haute densité, CELESTE propose une offre 5-play : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit CELESTE sont uniques sur le marché, comme la fibre optique 1G. Actualité du 30/01/2012


Réseaux d'entreprise : Ethernet versus IP Par Vincent Mialon, Responsable du Réseau de Celeste Publié le 3 Juin 2013

A l’o asio de ses 0 a s, ’est l’o asio de eve i su u e des te h ologies fo da e tales de l’u ive s des seau : l’Ethe et. Rassurez-vous : l’o je tif ’est pas de d taille ou défendre une technologie mais de comprendre les tendances des nouvelles solutions de communication des entreprises.

Pou o u i ue su I te et, ou g osso odo pou e vo e u e i fo atio pa uet d’un o di ateu à u aut e, ous utiliso s des seau . Pou u’ils fo tio e t, il est essai e de mettre en place des adresses (arrivée et départ) et des langages de communication appelé Protocole. L’u ive s R seau est od lis e 7 ou hes od le OSI¹) : 1. Physique : pour le transport physique des bits : câbles par exemple 2. Liens : pour transformer la couche physique en une liaison de transmission des trames pour la couche réseau. Elle se base sur des adresses MAC (Media Access Control). Ethernet est le principal protocole utilisé sur cette couche. Pour cette couche, dite de niveau 2 ou Ethernet, les matériels utilisés sont par exemple des switchs. . R seau : pou l’a he i e e t d’u poi t à u aut e du seau des pa uets e e p u ta t u ou plusieurs liens. Elle se base sur des adresses IP ou Internet Protocole. IP est le principal protocole utilisé sur cette couche. Pour cette couche dite de niveau 3 ou IP, les matériels utilisés sont par exemple des routeurs. 4. Transport : pour le bon acheminement des messages complets au destinataire 5. Session : pour organiser les échanges entre tâches distantes, notamment en les synchronisant


6. Présentation : pour formater les données et les rendre compatibles 7. Applications : pour apporter le service ou les données aux utilisateurs Par exemple, quand on fait une requête sur un moteur de recherche, l'information va circuler en utilisant ces différentes couches. Dans les entreprises, pour que tous les sites d'une entreprise communiquent entre eux sont mis en place des réseaux privés virtuels ou VPN (Virtual Private Network)². Les fou isseu s d’a s p opose t e g al des VPN IP ou de iveau e MPLS. Da s e as, chaque site a son plan d'adressage. Tous les sites sont interconnectés entre eux par des routeurs, travaillant au niveau 3, pour acheminer les données entre les différents sites en fonction des IP utilisées. Pour sécuriser les échanges, les routeurs sont découpés en plusieurs routeurs virtuels afin d'isoler chaque VPN du réseau voisin et d'Internet. Le VPN IP est une offre sécurisée qui répond à la majorité des besoins des professionnels par son niveau de sécurité et la souplesse de gestion des sites au sein du VPN. Cependant ces offres induisent des contraintes de gestion : routage effectué par l'opérateur fournisseur, gestion multi-op ateu o ple e, igidit du pla d’ad essage, opa it au p oto oles de iveau ... C’est pou uoi o o se ve u e app op iatio de la ou he IP pa les e t ep ises. La tendance montre ainsi une augmentation des demandes des entreprises de solution de VPN Ethernet ou de niveau 2 ³. Concrètement, les sites distants sont dans un seul et même réseau et les communications s’effe tue t di e te e t e Ethe et. De plus, le VPN de iveau ultipoi t VPLS pe et de o e te de o eu sites à u œu de seau vi tualis , si plifia t o sid a le e t les problématiques de redondance des interconnexions. Les prérequis de maîtrise technique par les entreprises ne sont pas des moindres mais cette solution a de nomb eu ava tages. Et uel ues i o v ie ts…. se si ilit à e tai s d fauts p opagatio de trames émises par un équipement), priorisation des flux plus complexe par exemple.

La tendance de la maîtrise des couches IP par les entreprises implique de nouvelles solutions d’i te o e io o e le VPN Ethe et t s effi a e da s le ad e des pla s de ep ise d’a tivit ou de p ojet d’e te alisatio de se veu s. Pou les solutio s de Cloud Co puti g, les off es d'a s e Ethe et ’e iste t pas e o e… Mais elles permettraient une migration dans le cloud sans changer la configuration réseau de l'entreprise, sans impact sur les utilisateurs. La sécurité du Cloud en sortirait renforcée car l'entreprise contrôlerait totalement l'accès aux données.

¹ OSI : Open Systems Interconnection ² Gamme de VPN : IPSec, VPN IP ou niveau 3, VPN Ethernet ou niveau 2 ³ VPN Ethernet : valable pour 2 sites (nommé Lan-to-Lan) ou N sites (nommé VPLS)


CELESTE inscrit l’analyse du trafic réseau en temps réel à son offre Fort du contrôle de ses routeurs, l’opérateur CELESTE propose à ses clients entreprises un service d’analyse réseau avec mesure du trafic toutes les secondes. Le 29 mai 2013 par Christophe Lagane

Contrôler les flux de trafic de ses différents réseaux de communication est stratégique pour assurer la continuité des services de l’entreprise. C’est en ce sens que CELESTE enrichit aujourd’hui sa gamme de services d’un nouveau système d’analyse des flux de trafic. L’offre de l’opérateur de solutions Internet pour les entreprises se distingue par une analyse en temps réel du réseau. Une dynamique mise en œuvre grâce aux sondes installées sur ses routeurs/serveurs maison, les StarQos, qui lancent des analyses du trafic toutes les secondes et font remonter les informations à la même fréquence. Bande passante utilisée, type de trafic classé par port, connexions entrantes et sortantes… l’ensemble des informations sont formalisées sous formes graphiques (voire illustration en fin d’article) et accessible depuis l’espace client. Analyse temps réel et rapports mensuels A l’analyse en temps réel l’opérateur parisien spécialisé dans l’offre fibre optique 1 Gbit/s ajoute la possibilité d’éditer des rapports mensuels. Ils seront structurés autour des taux de disponibilité, d’utilisation par port réseau et d’utilisation de la bande passante pour le trafic entrant et sortant, de façon journalière ou hebdomadaire. « Avec cet outil, les administrateurs réseaux des entreprises disposent d’un outil de pilotage et de prise de décision. Ainsi ils peuvent modifier leurs QoS, upgrader leur connexion ou revoir les usages internes de certaines solutions. Par exemple, ils peuvent identifier les points de congestion dans le réseau et optimiser l’usage de leur connexion haut-débit avec un ajustement de la politique de filtrage, des créneaux de sauvegarde… », explique CELESTE. L’offre d’analyse de flux démarre à 40 euros mensuels pour une durée de 1 à plusieurs mois. Au besoin, l’opérateur met à disposition une équipe d’experts qui dressera un audit des flux du réseau de l’entreprise pour en optimiser le trafic.


Rendu graphique des flux de trafic proposĂŠ au clients entreprise de CELESTE.


Green Business 

BFMTV > Planète > Environnement> Innovation Nathalie Croisé de BFM Business Le 27/05/2013 à 11:56

Marilyn: un data-center vert unique au monde Les data-center sont la face cachée d'Internet. En quelque sorte leurs usines à données. Il y en a des milliers dans le monde. Plus d’une centaine en France. Ces centres de traitement de données consomment beaucoup. A l'échelle mondiale, 1,5% de la consommation électrique. Des grands noms travaillent à les rendre plus verts. Un Français le fournisseur d'accès à internet Céleste en a même créé un unique en son genre. Son nom fait rêver: Marilyn. Quand on arrive à proximité des bureaux de Céleste à Champs-sur-Marne, rien ne laisse supposer qu'un data center pouvant abriter jusqu'à 8.000 serveurs se dissimule derrière ses façades en bois. C'est toute l'ingénuité du projet porté par Nicolas Aubé, le président de Céleste en partenariat avec le cabinet d'architecture Enia. Mettre au point un centre de traitement de données qui occupe le moins de place possible et qui permette d'optimiser le refroidissement. Son idée est simple et pourtant personne n'y avait pensé avant: la verticalité.


Un concept tellement neuf qu'il fait l'objet d'un brevet international. Les salles sont donc aménagées sur 5 niveaux. L'utilisation de l'air extérieur se fait tout naturellement. Le principe est simple: quand la température est inférieure à 23°C l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation. C'est le cas, 80% du temps. Avec les frimas que nous connaissons, cela se comprend aisément. Par ailleurs l’air chaud en excédent est réutilisé pour le chauffage des bureaux du fournisseur d'accès. Tout est prévu aussi pour les cas extrêmes. Dans ces conditions, il n'est plus besoin de se servir d'eau pour refroidir. Un argument supplémentaire. Plus de cuivre ni de batteries

Le gain est plus que conséquent: une économie d'énergie de 35% par rapport à un data-center traditionnel. 6 GWH par an, soit la consommation annuelle d'un bâtiment de bureaux classiques de 150.000 m2. Les clients de Céleste, plus de 2.000, sont eux-mêmes informés grâce à un système unique de mesure de la consommation en temps réel. De quoi élaborer des factures personnalisées. Quand le visiteur circule dans les lieux, il est frappé par l'absence de plafond et de sol. Tout est en caillebotis. Pas question d'avoir le vertige. Et l'air qui circule peut délicatement soulever les jupes des femmes. Comme Marilyn dans "Sept ans de réflexion". C'est ainsi que le nom de ce data center sans précédent s'est imposé tout naturellement. Un peu de fraîcheur dans cet univers informatique. Le système de refroidissement est unique en son genre. Mais Céleste a fait d'autres choix. Le cuivre a disparu, place à la fibre optique. Les batteries ont également été supprimées. Pas de plomb. Enfin, en toute logique, les déchets informatiques sont recyclés. Au total, Marilyn aura représenté un investissement de 7 millions d'euros. http://www.bfmtv.com/planete/marilyn-un-data-center-vert-unique-monde-523490.html




Hébergement web : Toujours plus de services ! par La rédaction - Dossier publié par le magazine L'Informaticien le 01/04/2013

Sécurité: tolérance zéro pour la défaillance Grâce à une redondance à tous les niveaux et à la virtualisation, les hébergeurs garantissent désormais des taux de disponibilité pouvant dépasser… les 99,9 %. Ils répondent ainsi aux exigences de plus en plus fortes de leurs clients autour de la sécurité de leur architecture. Les pannes de serveurs sont de plus en plus rares, assurent en choeur les principaux hébergeurs web du marché. Même si un système infaillible à 100 % n’existe toujours pas, il n’est plus rare de voir un hébergeur garantir un taux de disponibilité de son infrastructure dépassant les 99,9 %. Il faut dire que les clients en demandent toujours plus… « Une forte tendance est aujourd’hui d’exiger de la haute disponibilité avec des taux de disponibilité qui peuvent atteindre 99,95 % ou même 99,99 % », explique Nicolas Aubé, PDG de Celeste. Que signifient concrètement ces chiffres ? Un taux de 99,9 % correspond à 8,76-heures de panne sur une année et 99,95 % à 4,38-heures d’indisponibilité. Un taux de 99,99 %, dit « quatre neuf », correspond à une indisponibilité de 52,56 minutes sur une année, soit 4,32-minutes par mois. La plupart des demandes clients se concentrent aujourd’hui sur un taux de disponibilité 99,9 %, indiquent les hébergeurs. Seuls quelques gros acteurs de l’e-commerce, disposant d’un site dont le budget se chiffre en millions d’euros par an, optent pour du « quatre neuf ». Des entreprises de taille intermédiaire, dont les grosses PME ayant une activité sur le Net, peuvent exiger 99,95 %, mais cela reste assez rare.

Une redondance à tous les niveaux Pour atteindre ces hauts niveaux de disponibilité, les hébergeurs n’ont qu’un seul mot d’ordre-: la redondance. « Les clients nous demandent désormais d’avoir des infrastructures avec une redondance à tous les niveaux », poursuit Nicolas Aubé. Une tendance de la demande confirmée notamment par Aruba-IT. « La redondance est aujourd’hui une problématique centrale des clients. Il faut deux circuits électriques indépendants, quatre à cinq prises réseau, etc. », indique son dirigeant français Éric Sansonny. Les gros clients exigent même que leur site web soit hébergé sur deux datacenters en parallèle. Si l’un tombe en panne, l’autre peut prendre la relève. Et dans ce domaine, la tendance est à l’architecture « Dual-Building Actif-Actif ». Le principe est d’utiliser deux datacenters assez proches géographiquement, c’est-à-dire à moins de 50km de distance, afin de pouvoir établir une liaison fibre optique de très haute performance. Le site web est copié en temps réel sur les deux centres qui servent donc à sa sauvegarde mais aussi à la répartition des charges.


L’avantage de ce système est que les deux centres de donnĂŠes sont toujours actifs, donc si l’un d’entre eux tombe en panne, la bascule vers l’autre s’effectue sans interruption de service. Ce n’est pas le cas de l’autre formule: l’architecture ÂŤ active-passive Âť, oĂš un datacenter ÂŤ passif Âť met quelques instants Ă prendre le relai du centre ÂŤ actif Âť si celui-ci tombe en panne. Outre l’avantage client, les hĂŠbergeurs web sont de plus en plus nombreux Ă opter pour des systèmes actif-actif pour des raisons de coĂťt d’infrastructure. ÂŤ L’actif-passif est moins rentable puisque 50 % de l’infrastructure ne fait rien Âť, explique ainsi Nuxit. Sigma confirme cette tendance. ÂŤ Nous proposons l’Actif-Actif quasi systĂŠmatiquement Âť, indique Christophe Le Jeune.

Exploiter les bĂŠnĂŠfices de la virtualisation Les bons vieux serveurs web physiques devraient bientĂ´t ĂŞtre de l’histoire ancienne. D’après la majoritĂŠ des hĂŠbergeurs, la grande tendance est aujourd’hui Ă la virtualisation, qui offre un bon niveau de performance et une bien meilleure sĂŠcuritĂŠ. C’est ce que propose notamment Claranet, spĂŠcialiste de la plateforme de virtualisation VMware. ÂŤ Environ 75 % de nos nouveaux clients optent pour un serveur virtuel, car cette solution amĂŠliore le niveau de performance et de disponibilitĂŠ Âť, assure Olivier Beaudet. L’explication est simple: en cas d’incident la machine virtuelle (VM) sur laquelle repose le serveur peut facilement ĂŞtre dĂŠplacĂŠe du serveur physique dĂŠfaillant vers un autre en fonctionnement.

ASP Serveur milite ĂŠgalement pour le serveur dĂŠdiĂŠ sur mesure basĂŠ sur des machines virtuelles. ÂŤ Un serveur virtuel offre une bien meilleure qualitĂŠ de service et un plus haut niveau de sĂŠcuritĂŠ et un coĂťt moindre que le serveur physique Âť, confirme SĂŠbastien EnderlĂŠ son PDG. MĂŞme OVH, qui reste très attachĂŠ Ă la location de serveurs physiques, commence Ă changer son fusil d’Êpaule. Depuis 2012 il propose une offre de serveurs privĂŠs virtuels, ou VPS, qui connaĂŽt un succès grandissant selon son dirigeant qui table sur 100 000 contrats par an. D’après Mar ess International, le marchĂŠ français de l’hĂŠbergement d’applications, incluant celui de sites web, est encore dominĂŠ par l’hĂŠbergement mutualisĂŠ qui reprĂŠsente 28 % du


secteur en 2012. Mais l’hÊbergement virtualisÊ compte dÊsormais pour 19 % des ventes. Il est devant la co-location physique de serveurs qui ne reprÊsente plus que 13 % du marchÊ.

DataCore propose la vitualisation du stockage Si la virtualisation des serveurs a le vent en poupe auprès des hĂŠbergeurs web, un autre niveau de virtualisation commence Ă trouver son public: celle du stoc ge. C’est ce que propose la sociĂŠtĂŠ française DataCore Software avec sa solution SANsymphony-V, ÂŤ l’hyperviseur de stockage pour le Cloud Âť qui se veut ÂŤ le seul logiciel de virtualisation de stockage disponible en mode SaaS et donc facturĂŠe Ă la demande Âť. Le principe est d’ajouter une couche logicielle sur l’infrastructure de l’hĂŠbergeur qui va pouvoir gĂŠrer ses ressources de stoc ge de manière virtualisĂŠe. L’avantage serait de pouvoir amĂŠliorer l’efficacitĂŠ et la sĂŠcuritĂŠ du stockage, de rĂŠduire le coĂťt d’acquisition et les coĂťts d’administration.

Une demi-douzaine d’hĂŠbergeurs web français serait en discussion avec DataCore pour acheter cette solution. ÂŤ Nous avons constatĂŠ une très forte augmentation de la demande en 2012 Âť, indique Pierre Aguerreberry, responsable des alliances EMEA chez DataCore. Parmi ses clients actuels: IP Garde, Merckel, Prolival et AliĂŠnor.net.

Tier III / Tier IV : une classification galvaudĂŠe ? Un nombre grandissant d’hĂŠbergeurs web mettent en avant le niveau de sĂŠcuritĂŠ de leur datacenter en se rĂŠfĂŠrant Ă l’Êchelle ÂŤ Tier Âť ĂŠtablie par le consortium Uptime Institute. Cette ĂŠchelle possède quatre niveaux. Le niveau ÂŤ I Âť correspond aux centres de donnĂŠes les moins sĂŠcurisĂŠs. Mais ce sont surtout les niveauxIII et IV qui sont aujourd’hui mis en avant par les hĂŠbergeurs, car ils sont considĂŠrĂŠs comme ĂŠtant le ÂŤ nec plus ultra Âť en matière de sĂŠcuritĂŠ. Concrètement, un centre de donnĂŠes TierIII possède des ĂŠquipements redondants alimentĂŠs par plusieurs circuits ĂŠlectriques. Un seul circuit est actif, mais les autres peuvent prendre le relai en cas de panne. Il doit offrir un taux de disponibilitĂŠ de 99,98 %. Un datacenter TierIV intègre notamment plusieurs circuits ĂŠlectriques actifs fonctionnant en parallèle, ce qui l’amène Ă une tolĂŠrance de panne de 99,99 %.


Celeste, comme la plupart des acteurs du secteur, communique ainsi sur des datacenters en TierIII. « Nous espérons atteindre le niveau TierIV en 2014, notamment en ajoutant une autre série de groupes électrogènes », explique Nicolas Aubé. Nuxit exploite pour sa part un des rares datacenters TierIV français, celui géré par Euclyde à Sophia Antipolis. « Nous n’avons jamais eu de coupure avec le datacenter TierIV, alors que cela est déjà arrivé en TierIII », explique son dirigeant. Sauf que cet argument de sécurité technique est à relativiser. Car Uptime Institute n’a pour l’instant certifié aucun serveur en France, comme l’indique sa liste officielle (http://uptimeinstitute.com/TierCertification/certMaps.php). En revanche, le Royaume-Uni compte bien huit centres de données certifiés, tout comme l’Espagne. En fait, les hébergeurs français « répondent aux exigences » de la classification Tier. Ils réalisent eux-mêmes leur évaluation de niveau de sécurité et en déduisent sa correspondance avec la classification d’Uptime Institute. Pour OVH cela pose problème: « Il faut obtenir la certification du consortium Uptime-Institute, sans cela l’appellation TierIII ou IV n’a pas de sens », estime Octave Klaba. « Nous y travaillons de puis six mois, et c’est un processus complexe », conclutil. En France, les premières certifications Tier devrait être attribuées à l’horizon 2013-2014. En attendant, il faut donc faire confiance à l’auto évaluation des hébergeurs.


Prête-moi un cadre que je développe ma PME Par Christophe Bys - Publié le 08 mai 2013, à 09h17 | L'Usine Nouvelle n° 3330

Le pôle Systematic crée le Pass compétences, qui permet aux cadres des grandes entreprises d’intégrer une PME. Un système gagnant.

J’ai du mal à pourvoir les postes ouverts dans mon entreprise, aussi bien pour les fonctions techniques que commerciales », affirme Frédérique Dofing, la directrice générale de Céleste, un fournisseur d’accès à internet qui emploie 45 personnes. La tâche déjà difficile est quasi impossible pour des cadres expérimentés, passés par une grande entreprise. L’ingénieur François Barre a rejoint la PME Céleste grâce à ce dispositif d’échange De ce constat, le pôle Systematic lance le Pass compétences en juin 2012. "Les PME ont besoin de salariés de haut niveau pour leurs activités stratégiques de développement de l’entreprise", explique Christian Balle, le directeur de projets avancés chez Renault et membre du comité exécutif de Systematic. Avec ce pass, les grandes entreprises prêtent pour une durée déterminée un salarié volontaire à une PME. Seule condition : que tous appartiennent au pôle et que chacun soit volontaire pour signer la convention tripartite entre le salarié, la grande entreprise et la PME. L’avantage de ce système est que cette dernière peut s’offrir des compétences spécifiques sans les payer au prix réel. "La PME participe au salaire brut à hauteur de 56 000 euros par an", précise Christian Balle. Systematic complète. Une grande entreprise comme Alcatel estime, elle, que « c’est une solution de développement pour les salariés seniors ». Inconvénient de cette mécanique : le pôle ayant des moyens limités, le nombre de pass proposés n’est pas extensible. "On en vise une dizaine d’ici à la fin 2013." Autre difficulté : réussir à convaincre les grands groupes. "Il faut du temps pour que les RH l’intègrent dans leur processus. Dans certaines entreprises, le dispositif a même dû être


approuvé lors d’un CE", explique Christian Balle. Échanges fructueux Ceux qui ont franchi le pas ne le regrettent pas. Comme François Barre, ingénieur commercial chez Alcatel qui exerce ses talents pendant un an chez Céleste. « C’est intéressant pour moi de voir comment une PME gère l’innovation. J’apprends beaucoup dans ce nouveau contexte", témoigne-t-il, sûr que son employeur (Alcatel) profitera de son expérience. Frédérique Dofing a d’ores et déjà mesuré l’apport de François Barre : "Il fait monter l’équipe commerciale en compétences. Par sa présence, il donne confiance." Lucide, elle identifie deux facteurs à ce succès : la personnalité de l’ingénieur, qui a su s’adapter à la PME, et l’accompagnement de Systematic.


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Entreprise & Université : les étudiants de l’IUT de Sénart-Fontainebleau visitent Marilyn le datacenter écologique Le 22 avril 2013 à 13:55

En décembre et février, des étudiants de la licence professionnelle administration des systèmes et réseaux ont visité les installations du Datacenter écologique Marilyn, grâce aux relations développées entre CELESTE et l’IUT de Sénat-Fontainebleau Un succès pour les étudiants Deux visites chez CELESTE, un Datacenter écologique basé à Champs-sur-Marne, ont été organisées pour les 52 étudiants de la licence professionnelle administration des systèmes et réseaux en décembre et en février. Après une présentation des métiers et spécificités du fournisseur d’accès Internet pour les entreprises, les étudiants ont pu découvrir un Datacenter en exploitation. Le site de CELESTE est très spécifique : breveté au niveau international, c’est un fleuron de l’Internet vert en France, grâce à son process de refroidissement par l’air ambiant.Cette visite est intégrée dans le cursus des étudiants qui doivent utiliser les informations récoltées pour rédiger un mémorandum sur les intérêts et les inconvénients de l’utilisation d’un Datacenter


pour une PME. Une initiative appréciée par ceux-ci : « alors que les entreprises font de plus en plus appel à ces services, je n’avais jamais visité de Datacenter. L’opportunité de visiter le Datacenter CELESTE me permet de mieux appréhender les problématiques de haute disponibilité des services, de sécurité et les exigences techniques. En tant qu’administrateur, cette expérience m’a fait gagner en crédibilité, » nous explique Gaëtan, un adulte en reprise d’études. Une coopération très satisfaisante pour CELESTE A l’origine de cette opération, la sélection de CELESTE comme fournisseur d’accès Internet par le responsable informatique de l’IUT, Laurent Joly ; Frédérique Dofing, Directrice Générale de CELESTE et lui constatent alors que les deux structures ont de nombreux enjeux communs. La licence pro, dans laquelle Laurent Joly enseigne, base son projet pédagogique sur la réalité quotidienne de ce que peuvent être les métiers de l’univers des réseaux et plus largement de l’informatique. Dès lors, la visite d’un Datacenter permet de faire comprendre aux étudiants les compétences techniques et les exigences de professionnalisme nécessaires dans ce secteur. Du côté de CELESTE, les étudiants de licence représentent une cible de recrutement potentiel. Frédérique Dofing retire une grande satisfaction de ces échanges : « entrer dans l’univers d’un Datacenter, surtout celui de CELESTE, c’est franchement unique. Faute de temps, il a fallu arrêter le flux des questions sur la sécurité, la haute disponibilité, les systèmes anti-incendie ou biométriques… J’espère que ces visites susciteront des vocations et une prise de conscience de la nécessité d’avoir une démarche respectueuse de l’environnement dans un secteur qui consomme plus de 2% de l’énergie mondiale.» Cette opération, qui a satisfait tous les participants, sera reconduite l’année prochaine. Communiqué


La qualité d’un datacenter est liée à l’optimisation de sa consommation électrique Posté par Christophe Clouzeau le Mardi, avril 16, 2013 ·

Même si les exploitants s’en défendent, l’augmentation des tarifs de l’énergie électrique a remis « à plat » le mode de fonctionnement traditionnel des datacenters. Initialement pour des raisons de délais de mise sur le marché et d’économie d’investissement, le concept du datacenter restait calqué sur celui des salles informatiques. Les investissements étaient focalisés sur les équipements techniques : climatiseurs, transformateurs électriques, onduleurs… et leurs bac -ups. Pour les bâtiments, le modèle était la réfection d’espace «bureaux ». Cette approche a depuis quelques années dépassé ses limites et ce pour plusieurs raisons.

Le trop faible rendement électrique de ces installations Rappelons ici les exigences d’un datacenter en d’énergie électrique. Pour délivrer une alimentation de 1 kVA aux serveurs hébergés (NDLR : 1 kVA = 1 kilo-volt-ampère, une unité de puissance apparente, alors que le watt est l’unité de puissance active, c’est-à-dire celle consommée par les résistances ou transformée en puissance mécanique), il fallait compter 1 kVA supplémentaire pour la climatisation et le double pour chacun de leur système de sécurisation. Donc une baie de 10 kVA impliquait une disponibilité de 40 kVA.


Le coût de cette énergie électrique Initialement ce coût était insignifiant, mais depuis maintenant quelques années nous assistons à une augmentation annuelle et continuelle entre 5 et 7 % de cette énergie dans le monde : c’est-à-dire qu’en 4 ans le prix du owatt a augmenté de plus de 25 % et tout laisse à penser que cette escalade va continuer (source Reuters / LesEchos).

Qualité de service garantie dans le temps Par définition, l’hébergement de serveurs est une démarche qui s’inscrit dans la durée. Pour un opérateur de datacenter cela signifie qu’il doit calculer son budget de fonctionnement pour plusieurs années, alors que plus grand montant échappe entièrement à son contrôle : le coût du kilowatt. Dans ce contexte, pour maintenir en condition opérationnelle leurs offres, les opérateurs de datacenter n’ont que deux solutions : soit ils augmentent régulièrement leurs tarifs pour absorber cette inflation, soit ils «rognent» sur d’autres dépenses en acceptant de dégrader la qualité de leurs services d’hébergement. La première approche étant généralement contractuellement impossible, il ne reste que la seconde. Il est paradoxal de constater que c’était justement pour éviter cette dégradation de la qualité de l’environnement de ses serveurs que le client avait choisi d’externaliser ses serveurs dans un centre informatique professionnel. Ne soyons pas défaitistes, car des solutions existent et elles sont même déjà commercialisées. Leurs implémentations ont permis de générer des économies d’énergie conséquentes pour une même capacité d’hébergement grâce à :   

la refonte des procédés de refroidissement des datacenters avec l’utilisation de ressources moins onéreuses, les ressources naturelles comme l’air ambiant avec le free-cooling ; l’utilisation d’onduleurs à inertie à la place de batteries (moins consommateur d’énergie électrique pour leur maintien en condition opérationnelle) ; une optimisation de l’utilisation de certains équipements par la mutualisation de leur fonction pour tout le datacenter.

En résumé, nous pouvons considérer que pour un client le gage de la qualité d’un datacenter est sa capacité à optimiser l’utilisation de l’énergie électrique pour l’hébergement de serveurs informatiques. Source : Communiqué de presse fournit par François Barre, ingénieur commercial du datacenter CELESTE




UP' LE MAGAZINE DE L'INNOVATION, DE L'OPEN INNOVATION ET DE L'ÉCONOMIE CRÉATIVE

France : terre d'accueil du Cloud Computing Publié le lundi 25 mars 2013 23:03 Écrit par Fabienne Marion

Le Cloud Computing est principalement américain aujourd'hui. Les leaders de ce marché naissant sont outre-Atlantique. Or c'est probablement l'avenir de l'informatique : consommation de ressources à l'usage, à distance. Les particuliers et les entreprises sont en train de migrer leurs données dans le cloud. Cette révolution de l'informatique se fera-t-elle au détriment des entreprises françaises ou européennes ? Pas si sûr : la France a des atouts qui lui permettront peutêtre de faire naître des champions du Cloud Computing. Selon la définition du National Institute of Standards ans Technology / NIST, le Cloud computing est l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables. Le mot cloud correspond à l'image généralement utilisée dans le monde informatique pour symboliser le réseau internet. En France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients, dont les serveurs à distance servent à traiter ou stocker l'information.


Nicolas Aubé est polytechnicien et diplômé de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Il débute sa carrière chez Suez à Buenos Aires où il aura la responsabilité du déploiement d'un réseau de mesure de la concession d'eau. Les flux le passionnent. Il sera du lancement de l'ADSL chez France Telecom, avant de créer en 2001 sa propre société, Céleste, pour fournir le haut débit aux PME françaises. En 2011, il dépose le brevet "MARYLIN"pour un modèle de Datacenters écologiques et haute densité. Il participe au projet nuage, soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique, projet de recherche collaboratif pour un Cloud Computing écologique et réparti en France. A ce titre, il nous communique cinq atouts de cette innovation technologique, à la fois pour les entreprises et les particuliers. L'énergie L'énergie électrique est la seule variable du Cloud Computing. Les infrastructures techniques et informatiques sont fixes, elles représentent de l'investissement que les hébergeurs vont mutualiser et mettre à disposition de leurs clients. L'ingénierie logicielle et la bonne gestion des ressources permettront d'optimiser ces coûts. Il reste que ce sont des coûts fixes, même si l'investissement sera lissé grâce à la modularité des datacenters et des équipements. La seule différence entre un pic de consommation informatique et un creux, c'est la consommation d'électricité. Elle est utilisée pour alimenter les ordinateurs, et pour les refroidir. Or la France dispose d'un coût de l'électricité plutôt bas, grâce au parc nucléaire. Avoir leurs datacenters en France donne donc un avantage structurant pour les hébergeurs. Le climat L'énergie utilisée pour faire fonctionner les ordinateurs est transformée en chaleur par l'effet Joule. L'évacuation de cette chaleur est une des tâches les plus coûteuses pour les exploitants de datacenters. Il est moins efficace d'implanter un datacenter en Californie qu'au centre de la France, toutes choses étant égales par ailleurs. Le climat tempéré de la France permet d'éviter des étés trop chauds et trop consommateurs en climatisation. En particulier, le climat tempéré est idéal pour le refroidissement des datacenters par l'air ambiant, « free cooling » qui est très efficace énergétiquement.


La fibre optique Même s'il reste du travail pour fibrer toute la France, notre pays a déjà un grand nombre d'infrastructures optiques. Les réseaux de transport longue distance, datant de la « bulle Internet », début des années 2000, traversent tous la France. De nombreux opérateurs ont installé des réseaux de collecte entre les grandes villes. Les collectivités ont investi dans des dorsales optiques horizontales depuis 2005. Les départements se dotent de schémas d'aménagement numérique. L'implantation de datacenters de Cloud Computing est d'ores et déjà possible dans la plupart des villes de France. Les ingénieurs et techniciens Pas de Cloud Computing sans toute une série de corps de métier : bureaux d'études en ingénierie, concepteurs de datacenters, exploitants de centres informatiques, administrateurs systèmes, ingénieurs et techniciens réseaux, techniciens de fibre optique, chefs de projets informatiques, techniciens de support clients, d'infogérance, éditeurs de logiciels, développeurs ... La France dispose de filières d'enseignement reconnues, et de techniciens ou d'ingénieurs parmi les meilleurs du monde. On peut regretter qu'il n'y ait pas assez d'étudiants dans ces filières par rapport au nombre de postes à pourvoir aujourd'hui et demain. Alors que la situation de notre pays est un atout considérable. Pour les ingénieurs, Supinfo à Paris, l'ESIEE de Marne la Vallée ou d'Amiens sont parmi les meilleures filières de formation. Pour les Techniciens supérieurs, les IUT de Marne la Vallée, de Compiègne ou de Melun-Sénard sont les plus adaptés aux besoins de ce secteur. Mais seulement une petite vingtaine d'étudiants par an sort de ces écoles. De nouveaux métiers se créent : technicien fibre optique, conducteur de travaux ou dessinateur fibre optique,... Mais où les recruter ? Le paradoxe majeur est là : la formation en France qui, bien qu'excellente, n'est pas suffiante pour les besoins. La volonté politique L'Etat a jugé que le Cloud Computing était un « investissement d'avenir » (20 milliards d'investissements en 2012) et aide le secteur grâce à la création de nouvelles entreprises publiques/privées, ou l'aide à des projets de recherche. C'est un double défi : ne pas passer à côté de cette révolution industrielle, et faire en sorte que les données des entreprises françaises ne se délocalisent pas. Nous espérons que cette volonté publique permettra d'aider à construire une filière structurée autour de PME dynamiques et de grands groupes puissants. La France a une carte à jouer dans le Cloud Computing. D'ores et déjà, certaines PME se démarquent par des offres innovantes. L'exemple d'Orange est marquant, notamment avec sa filiale Cloudwatt; ou encore la société Numergy L'offre des leaders du marché est avancée, mais nous prenons le pari que cette avance ne sera pas déterminante. Aux hébergeurs français de relever ce défi. A propos de la société Celeste CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut-Débit et Haute-Disponibilité pour les entreprises partout en France. Grâce à son réseau national de fibre optique et son datacenter écologique hautedensité, la société propose une offre haut de gamme et innovante : Fibre 1G, Internet, VPN,téléphonie


fixe & mobile, hĂŠbergement et cloud computing. Leur mission : nous accompagner dans cette nouvelle rĂŠvolution technologique. www.celeste.fr


Céleste – Champs-sur-Marne Retrouvez ci-dessous la présentation de l'entreprise Céleste à Champs-sur-Marne. Stockage de données internet La société Céleste propose des services d'accès à Internet, d'interconnexion de sites ou de téléphonie et d'hébergement, reposant sur des connexions en fibre optique ou SDSL/EFM, garanties et sécurisées. Toutes les solutions Cloud de Céleste sont hébergées dans son datacenter Marilyn, le premier datacenter écologique et haute-densité au monde. Les datacenters produisent beaucoup de chaleur et consomment beaucoup d'énergie pour produire du froid afin de limiter la température des salles. Le projet « Marilyn » propose une démarche innovante et efficace pour réduire cette consommation électrique. Le projet "Marilyn" et la météo A Marne-la-Vallée, le climat est propice au free-cooling, refroidissement par l'air ambiant. Les températures passent par un minimum inférieur à 20°C tous les jours ; et elles dépassent 32°C seulement 2% du temps. L'humidité est moyenne, ce qui est utile pour ce mode de refroidissement. Le datacenter « Marilyn » de Céleste fonctionne à partir de registres automatiques selon différents modes dépendant de la météo. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionne en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Aménagées sur cinq niveaux, elles profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux de 150 000 m². Céleste a aussi fait le choix du refroidissement en tout air : il n'y a pas de réseau d'eau glacée. L'architecture du site permet une haute densité : 10 kVA par baie, c'est-à-dire 10 fois plus que dans un datacenter classique. Ceci réduit les coûts et offre une plus grande fiabilité : en cas de coupure de la production de froid, le site reste au maximum à la température ambiante. Outre les économies d’énergie, la disposition verticale permet une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. Cette caractéristique rend ainsi possible une implantation en milieu urbain. Du coup, le coût unitaire au VA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.


Dans cet entretien, Frédérique Dofing, directrice générale, évoque ce projet innovant.


La disponibilité des serveurs exposés à la vétusté des datacenters 19/03/2013 | François Barre | Internet | Lu 106 fois

Ecrit par François Barre Ingénieur commercial Datacenter,CELESTE

LE CERCLE. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques, mais il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs pour éviter toute indisponibilité des systèmes d'information. L’intérêt d’une entreprise de placer ses serveurs informatiques dans des datacenters repose d'abord sur des raisons économiques : suppression des coûts des climatiseurs, des onduleurs, de la sécurité d’accès, de l’entretien de la salle, etc. Cependant, il s'avère nécessaire de rester très vigilant sur le niveau de qualité du prestataire à qui elle confie ses serveurs. Est-il utile de rappeler que pour la plupart des entreprises le "blocage" de son système d’information signifie un arrêt complet de son activité ? Une étude récente a montré que 60 % des pannes des serveurs informatiques sont dues à des pannes provenant de l’environnement dans lequel ils sont installés : - Coupure du réseau électrique, sans reprise automatique ou suffisante par les onduleurs. - Panne des climatiseurs, transformant la salle informatique en "sauna". - Dépôt de poussière, générant des faux contacts dans les circuits des serveurs. À l’origine, beaucoup de datacenter se sont construits à partir de la réfection de bâtiments de bureaux sous prétexte qu’ils possédaient déjà une salle informatique. Cette réhabilitation a conduit à des installations initialement saines, mais qui ont rapidement atteint leurs limites de fiabilité au fur et à mesure de leur "remplissage". Au-delà d’un taux d’occupation de 70 %, il est courant de voir apparaître des aménagements qui érodent le niveau de fiabilité d’un datacenter, par exemple : - Création de salles privatives, mais avec un seul climatiseur ou sans onduleur de secours faute de place.


- Réduction du nombre d’opérations de tests et de maintenance suite à des difficultés d’accès : climatiseurs dans les salles de baies, sur les toits. - Mauvaise répartition des flux d’air de refroidissement suite à des modifications de l’agencement des salles : suppression ou ajout de cloisons. - Équipement de nouvelles salles sans dédoublement des compteurs électriques suite à des problèmes de câblage ou de place Ces modifications disparates ont non seulement entrainé une baisse de la qualité des datacenters, mais ont aussi complexifié l’exploitation au quotidien : multiplication des interventions, difficulté d’accès, absence de solution de substitution lors des interventions. D’ailleurs, il est courant de voir des opérateurs baisser les bras en annonçant la fermeture de leurs vieux datacenters. Alors que faut-il faire ? Reprendre ses serveurs. Non pas du tout. Il faut simplement garder à l’esprit que l’externalisation de serveurs est un projet qui s’inscrit dans la durée. On ne confie par ses serveurs pour 12 mois. On doit choisir un prestataire capable d’assurer un environnement de fonctionnement uniforme pour les 10 ans à venir quels que soient son taux de remplissage, l’évolution de la technologie des serveurs informatique, ses coûts de fonctionnement… un datacenter du XXIe siècle.


Le Datacenter Marylin Jeudi, 07 Mars 2013 14:26, (77) Champs-sur-Marne

Le bâtiment vu de derrière

Marilyn est un datacenter de petite taille conçu pour un milieu urbain et dont les principales caractéristiques sont la haute densité et l’écologie. Ce premier datacenter écologique haute densité a été inauguré en octobre 2012, à Champs-sur-Marne. La société Celeste, fournisseur d’accès à Internet qui déploie la fibre optique, a décidé de construire son propre datacenter avec l’aide du cabinet d’architectes Enia. Le datacenter Marylin, situé à Champs-sur-Marne (77) propose une innovation principale, qui repose sur la construction verticale du bâtiment pour réduire la consommation d’énergie. Le datacenter est refroidi en "tout-air" sans production d’eau glacée, il fonctionne en «freecooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Par ailleurs, la chaleur dégagée par les machines est recyclée pour chauffer les bureaux. Dans chacune des deux tours, les serveurs sont disposés de manière à absorber l’air frais d’un côté et évacuer l’air chaud de l’autre, grâce à des allées froides et allées chaudes isolées les unes des autres. La circulation d’air dans le bâtiment est "libre" : il n’y a pas de faux plancher, le sol est constitué de grilles du premier au dernier étage, laissant les flux d’air circuler de bas en haut. Les sommets des deux tours sont constitués de volets d’évacuation d’air chaud.


A droite : bouche de distribution d'air réchauffé par le datacenter, © Marc Boitel

La température optimale pour alimenter en froid les serveurs est comprise entre 17 et 23 degrés. Plusieurs cas de figure sont envisagés : 

Si la température extérieure est inférieure ou égale à 23 degrés (80% de l’année) : 100% des besoins d’air frais sont effectués en free-cooling La chaleur des serveurs est en partie récupérée pour chauffer les bureaux du bâtiment d’administration limitrophe via un système de ventilation. Le surplus de chaleur est évacué en toiture

Si la température est supérieure à 35 degrés (5% de l’année) : Recyclage de l’air chaud Usage d’un système de climatisation d’appoint

Si la température est comprise entre 23 et 35 degrés : Combinaison du free-cooling et des unités de climatisation

De gauche à droite : le tableau général basse tension, la centrale de traitement d'air, l'allée chaude du 4e étage. © CELESTE

Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35%, soit une économie


d’environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Ce bâtiment est une première mondiale, et brevetée par Celeste. La conception orientée développement durable permet de faire l’impasse sur tout le système de climatisation d'un datacenter classique et sur les batteries de plomb. Le choix de la fibre optique, très légère, permet également de renforcer cette approche car cette connexion permet d’alléger le bâtiment. La société, membre du consortium Nu@ge, qui vise à développer le cloud computing de demain, travaille à un concept de datacenter encore plus compact et modulaire, en containers. Le projet a le soutien du Fonds national pour la société numérique et le programme d’investissements d’avenir du Grand Emprunt.

Principales caractéristiques      

Capacité : 200 baies jusqu'à 10 kVA par baie sur 600 m² de centre informatique Alimentation mono ou triphasée, au choix Production de froid par des centrales de traitement de l'air conçues pour optimiser la consommation globale du site Protection anti-incendie avec double détection et extinction par brouillard d'eau haute pression Adduction fibre optique à de nombreux opérateurs pour un back-up de l'infrastructure des connexions PUE de 1,3

Pour découvrir virtuellement le datacenter : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=nlaIInQJxug


Internet : Celeste : Fibre Marilyn, la connexion des zones blanches Posté par JerryG le 28/2/2013 14:00:00

De nombreuses zones géographiques ne peuvent être équipées en fibre optique faute de réseau ou de tarifs élevés. Pour répondre aux besoins de connexion des entreprises, CELESTE propose une solution performante et simple à mettre en place : Fibre Marilyn. Sans être éligible à la fibre, les entreprise peuvent alors bénéficier d'un débit de 100 mégabit/seconde.

Disposer de connexion très haut débit est devenu quasiment essentiel pour les entreprises. Les outils de travail et de communication, du mail à la téléphonie, reposent aujourd'hui majoritairement sur Internet. Certaines entreprises font d'ailleurs des études d'infrastructures réseaux avant de déménager. Les autres doivent se contenter des réseaux de cuivre et de fibre optique existants. Cependant, dans certains cas, les débits éligibles sont insuffisants ou les coûts des travaux de génie civil pour le raccordement au réseau de fibre trop lourds... En tant qu'opérateur pour les entreprises, CELESTE a souhaité résoudre cet écueil en proposant aux entreprises une nouvelle connexion : la Fibre Marilyn. Cette offre permet aux entreprises de bénéficier de la puissance d'une fibre 100 mégabits/seconde, sans même être éligible à la fibre. La solution consiste pour les entreprises à externaliser leurs serveurs ou partie dans le DataCenter de CELESTE appelé Marilyn. Les clients, collaborateurs ou fournisseurs de l'entreprise s'y connectent en toute sécurité et surtout bénéficient de la puissance de la fibre du datacenter. Un service de niveau 1 est intégré à l'offre pour que les interventions simples soient reléguées aux équipes techniques du fournisseur.


Avec la Fibre Marilyn, CELESTE solutionne plusieurs contraintes IT de l'entreprise : 1. performance : débit de 100 mégas garantis et symétriques 2. sécurité des données : stockées dans un centre informatique et gérées via une interconnexion privée 3. haute disponibilité des services: hébergement des serveurs dans un DataCenter professionnel haute-disponibilité, avec mise en place de backup si nécessaire Pour renforcer ce service, CELESTE peut prendre en charge le déménagement des serveurs depuis le site du client partout en France. De plus, une option d'interconnexion en VPN MPLS permet la gestion des serveurs à distance par les équipes de maintenance de l'entreprise. Cette offre est disponible à partir de 495 EUR/mois. Plus d'information : http://www.celeste.fr/fibre-marilyn


French ISP aims to double SME subs base with 1-Gbps offer By Mary Lennighan, Total Telecom / Tuesday 12 February 2013

Celeste is mid-way through a project to build out its own infrastructure in 25 major cities in France. French business services provider Celeste aims to more than double its customer base over the next five years thanks to its ability to offer higher bandwidth services than its competitors. Celeste, which is in the process of extending its Paris fibre-optic network to other major cities in France, currently has 2,000 SME customers. "[We] plan to sign 5,000 customers in five years," Celeste president and CEO Nicolas Aubé told Total Telecom on Tuesday. Celeste believes it can build its customer base on the strength of its network capability. It can offer 1-Gbps connectivity to SMEs; "[that's] a new kind of offer that does not exist in France, Aubé said. Celeste's competitors – France Telecom's Orange being the main one – are limited to 10 Mbps and 100 Mbps services, Aubé said. "We can offer more...[but] it's not 10 times more expensive." The company has developed its own CPE that enables the customer to integrate all services, such as telephony and VPN, in one box. "That's unique," Aubé said. In addition, Celeste is able to serve the mobility needs of its customers. "For that we are a virtual operator in France on the Orange network," Aubé explained. Celeste contracted Tellabs to provide the optical transport equipment for its new networks in June 2011. It aims to extend its networks to 25 cities; to date it has covered five, but aims to add another 10 in the south of France by June or July this year. The project is scheduled to be completed by mid-2014. Unlike its original network in Paris, Celeste opted for Tellabs' ROADM-based solution for its new networks since the added flexibility will enable it to reconfigure at any time to reach potential customers. At present, most of Celeste's 2,000 customers are on networks it is renting from other providers, but it is in the process of migrating them to its own infrastructure


Cloud privé ou mutualisé ? 28 janvier 2013 / Veille Cloud

Nicolas Aubé, président de CELESTE, publie sur le site Global Security Mag un article intéressant. Il s’interroge sur les critères de choix d’un Cloud, et tente de répondre notamment à une question importante : faut-il choisir un Cloud Privé, dédié ou mutualisé ? Extraits : [...] De nombreux analystes prédisent que la solution à ces questions s’appelle le Cloud Privé. Le fait que le cloud soit « privé » répondrait à une grande partie de ces demandes de sécurité. Mais qu’est-ce que le cloud privé ? La définition communément admise est le fait de dédier une infrastructure pour un client. Les entreprises bénéficiant d’un cloud privé auraient ainsi accès à une infrastructure permettant la création et la destruction de machines virtuelles et de ressources de stockage. Ces offres de cloud privé répondent bien à la demande de traçabilité, car c’est l’entreprise elle-même qui créé ses machines virtuelles, dans un datacenter bien identifié. Elles peuvent également répondre à la problématique de sécurité, sous réserve que les réseaux soient bien segmentés et isolés. Toutefois, il est intéressant de revenir à la définition du cloud computing : l’accès distant à des ressources informatiques à la demande. Le fait de dédier une infrastructure à une entreprise va quelque peu à l’encontre de ce concept, et n’apporte pas les avantages liés à l’investissement : les coûts des ressources informatiques sont supportées totalement par l’entreprise, quel que soit son utilisation. [...] La définition communément admise du cloud privé est une infrastructure de virtualisation dédiée ; mais elle n’a donc pas les avantages du cloud computing … Peut-on concilier les impératifs de sécurité des entreprises avec les avantages du cloud ? Il nous semble que c’est possible avec une infrastructure mutualisée, mais dont les réseaux sont privés. Dans ce modèle, les entreprises ont accès sur un réseau privé à des machines virtuelles sur une plateforme mutualisée. Le réseau est une base essentielle pour la sécurité. Il permet de définir quels utilisateurs ont accès à quelles ressources. Il permet aussi de limiter et tracer les zones où se trouvent les données. Si les zones ne sont pas routées sur Internet, c’est un élément déterminant de la sécurité. [...] Pour en savoir plus : > l’article de Global Security Mag : http://www.globalsecuritymag.fr/Nicolas-Aubepresident-de-CELESTE,20130117,34805.html


Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle Nu@ge 25 jan 2012 dans : Tendances

Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium français privé-public. Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques maîtrisées. L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et adaptées aux réglementations. Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles. Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie). Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur 2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions restants à la charge des membres du consortium. En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017. Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement énergétique en région parisienne. Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.


Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn» Econocom utilise le datacenter Marilyn Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011. Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de bâtiments extérieurs au datacenter. Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients. >> Green IT : utiliser la chaleur des datacenters, un article e-media : http://www.econoblog.com/blog/green-it-utiliser-la-chaleur-des-datacenters/


Cloud Computing : Nuage veut relocaliser les données en France, comme Andromède Par La rédaction de ZDNet.fr | Lundi 09 Janvier 2012

Même si les partenariats public-privé ont du plomb dans l’aile, comme le rapporte une enquête du Parisien, c’est la piste retenue par l’Etat dans le domaine du Cloud Computing. En collaboration avec Orange, Thales et peut-être bientôt Atos (qui prendrait la place de Dassault Systèmes), la France cherche à créer un Cloud souverain, Andromède, afin de garantir la confidentialité des données des administrations et entreprises françaises. PME contre géants du CAC Pour autant, Andromède n’aura pas le champ libre. Outre la concurrence des grands fournisseurs américains, dont Microsoft, qui s’est d’ailleurs allié à Atos pour répondre aux enjeux de sécurité et de confidentialité, le projet de Cloud sera opposé à un autre projet, Nuage, qui va disposer d'un financement issu du Grand Emprunt. Le Fonds National pour la Société Numérique va ainsi contribuer à ce projet de recherche et développement à hauteur de 5 millions d’euros. Cinq autres millions, sur deux ans, seront apportés par les membres du consortium nuage. On est toutefois a priori bien loin des moyens alloués à Andromède, auquel l’Etat pourrait injecter 135 millions d’euros (Grand Emprunt), un montant complété par un apport financier de 150 millions d’euros des entreprises privées associées. Le consortium Nuage se compose lui de sept PME et de deux équipes de recherche du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie. Les industriels (SSII, hébergeurs, éditeur, FAI…) associés à Nuage sont Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, DotRiver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR. Dans un communiqué, Nuage est présenté comme « ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie. » La relocalisation des données en France est présentée comme une des principales ambitions du projet.


JDN › Web & Tech › Cloud

Chronique de Nicolas Aubé Président, CELESTE 22/01/13 16:28

Vers le cloud privé pour plus de sécurité Externaliser ses données et donc son patrimoine reste une décision difficile pour la plupart des chefs d'entreprises. Techniquement et juridiquement de nombreuses questions sont encore complexes et les réponses floues. Une réflexion sur le volet infrastructure des offres de Cloud permet d'avancer vers des solutions plus rassurantes pour les entreprises. Les entreprises qui ont l'intention d'optimiser leurs ressources informatiques sont réticentes à franchir le pas de l'externalisation de leur infrastructure technique et leur SI. Les questions soulevées relèvent de la sécurité à différents niveaux : garantie d'accès et de sécurité à leurs données, localisation physique des serveurs par exemple. De nombreux analystes table sur la solution du Cloud Privé.Mais qu’est-ce que le cloud privé ? La définition communément admise est le fait de dédier une infrastructure pour un client. Les entreprises bénéficiant d’un cloud privé auraient ainsi accès à une infrastructure permettant la création et la destruction de machines virtuelles et de ressources de stockage. Ces offres de cloud privé répondent bien à la demande de traçabilité, car c’est l’entreprise elle-même qui créé ses machines virtuelles, dans un datacenter bien identifié. Elles peuvent également répondre à la problématique de sécurité, sous réserve que les réseaux soient bien segmentés et isolés. Toutefois, il est intéressant de revenir à la définition du cloud computing : l’accès distant à des ressources informatiques à la demande. Le fait de dédier une infrastructure à une entreprise va quelque peu à l’encontre de ce concept, et n’apporte pas les avantages liés à l’investissement : les coûts des ressources informatiques sont supportées totalement par l’entreprise, quel que soit son utilisation. Concernant la consommation électrique, elle ne pourra être modulée que si le système de cloud privé pemet d’éteindre les serveurs non utilisés. Dans la pratique, peu d’entreprises sont incitées à les éteindre, car les offres actuelles tiennent peu compte de la consommation électrique. La définition communément admise du cloud privé est une infrastructure de


virtualisation dédiée ; mais elle n’a donc pas les avantages du cloud computing … Peut-on concilier les impératifs de sécurité des entreprises avec les avantages du cloud ? Il nous semble que c’est possible avec une infrastructure mutualisée, mais dont les réseaux sont privés. Dans ce modèle, les entreprises ont accès sur un réseau privé à des machines virtuelles sur une plateforme mutualisée. Le réseau est une base essentielle pour la sécurité. Il permet de définir quels utilisateurs ont accès à quelles ressources. Il permet aussi de limiter et tracer les zones où se trouvent les données. Si les zones ne sont pas routées sur Internet, c’est un élément déterminant de la sécurité. A partir du moment où on définit que le « cloud privé » est le cloud sur un réseau privé ; et non un cloud « dédié », alors les entreprises peuvent bénéficier des avantages du cloud : consommation de machines virtuelles à la demande, facturation en fonction de la consommation. L’hébergeur va mutualiser les ressources entre plusieurs entreprises, et va optimiser la consommation d’énergie de ces machines afin de réduire ses coûts. Cette solution nous semble plus vertueuse et plus efficace économiquement. La définition du cloud privé nous semble donc pouvoir être revue. Plutôt qu’une infrastructure dédiée pour une entreprise, c’est plutôt une infrastructure mutualisée sur un réseau privé qui permet de bénéficier des avantages du cloud computing. Reste aux hébergeurs à trouver les solutions réseaux adéquates afin de garantir à leurs clients que leurs ressources sont bien à l’abri.


Cloud Privé : dédié ou mutualisé ? Tribune de Nicolas Aubé, président de Celeste. 17 janvier 2013 | Auteur: Nicolas Treck

Les entreprises qui ont l’intention d’optimiser leurs ressources informatiques sont réticentes à franchir le pas du cloud computing. Les machines virtuelles et les briques de stockage présentes sur Internet ne répondent pas toujours à leurs besoin : comment garantir l’accès à ces données ? Comment garantir leur sécurité ? Où sont-elles ? Dans quel pays ? Vont-elles bouger ? Qui va y accéder ? Autant de questions qui freinent le développement du Cloud Computing. De nombreux analystes prédisent que la solution à ces questions s’appelle le Cloud Privé. Le fait que le cloud soit « privé » répondrait à une grande partie de ces demandes de sécurité. Mais qu’est-ce que le cloud privé ? La définition communément admise est le fait de dédier une infrastructure pour un client. Les entreprises bénéficiant d’un cloud privé auraient ainsi accès à une infrastructure permettant la création et la destruction de machines virtuelles et de ressources de stockage. Ces offres de cloud privé répondent bien à la demande de traçabilité, car c’est l’entreprise elle-même qui créé ses machines virtuelles, dans un datacenter bien identifié. Elles peuvent également répondre à la problématique de sécurité, sous réserve que les réseaux soient bien segmentés et isolés. Toutefois, il est intéressant de revenir à la définition du cloud computing : l’accès distant à des ressources informatiques à la demande. Le fait de dédier une infrastructure à une entreprise va quelque peu à l’encontre de ce concept, et n’apporte pas les avantages liés à l’investissement : les coûts des ressources informatiques sont supportées totalement par l’entreprise, quel que soit son utilisation. Concernant la consommation électrique, elle ne pourra être modulée que si le système de cloud privé pemet d’éteindre les serveurs non utilisés. Dans la pratique, peu d’entreprises sont incitées à les éteindre, car les offres actuelles tiennent peu compte de la consommation électrique. La définition communément admise du cloud privé est une infrastructure de virtualisation dédiée ; mais elle n’a donc pas les avantages du cloud computing …


Peut-on concilier les impératifs de sécurité des entreprises avec les avantages du cloud ? Il nous semble que c’est possible avec une infrastructure mutualisée, mais dont les réseaux sont privés. Dans ce modèle, les entreprises ont accès sur un réseau privé à des machines virtuelles sur une plateforme mutualisée. Le réseau est une base essentielle pour la sécurité. Il permet de définir quels utilisateurs ont accès à quelles ressources. Il permet aussi de limiter et tracer les zones où se trouvent les données. Si les zones ne sont pas routées sur Internet, c’est un élément déterminant de la sécurité. A partir du moment où on définit que le « cloud privé » est le cloud sur un réseau privé ; et non un cloud « dédié », alors les entreprises peuvent bénéficier des avantages du cloud : consommation de machines virtuelles à la demande, facturation en fonction de la consommation. L’hébergeur va mutualiser les ressources entre plusieurs entreprises, et va optimiser la consommation d’énergie de ces machines afin de réduire ses coûts. Cette solution nous semble plus vertueuse et plus efficace économiquement. La définition du cloud privé nous semble donc pouvoir être revue. Plutôt qu’une infrastructure dédiée pour une entreprise, c’est plutôt une infrastructure mutualisée sur un réseau privé qui permet de bénéficier des avantages du cloud computing. Reste aux hébergeurs à trouver les solutions réseaux adéquates afin de garantir à leurs clients que leurs ressources sont bien à l’abri. Nicolas Aubé, président de CELESTE


Seine-et-Marne

Le Parisien / Mardi 18 décembre 2012

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Malgrélacrise,ces entreprisesrecrutent

LaSNCFvendauxenchères200objetsdesZ6100

L’adieuaux«p’titsgris»

Alors que les chiffres du chômage gonflent chaque mois un peu plus en Seine-et-Marne, certaines entreprises annoncent des centaines de créations d’emplois pour 2013.

LesramesinoxZ6100,baptisées«petitsgris»,disparaissentprogressivement deslignesduréseaufrancilien. (Photorail.)

S

AVillaroche,legéantdel’aéronautiqueSafranemploiedéjà4 000salariés.Avecuncarnetdecommandesremplipourseptans, ilprévoitd’embaucherencoreprèsde700personnesen2013. (LP/MarineLegrand.)

L

e chômage vient d’atteindre 7,7 % en Seine-et-Marne. Fin octobre, 56 490 personnes n’avaient aucun travail, soit + 12,3 % par rapport à octobre 2011, et 34,5 % sont inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an. Pourtant, plusieurs entreprises recrutent ; 72 % des patrons du département ont l’intention de préserver leur effectif au cours des six prochains mois, selon la note de conjoncture de la Chambre de commerce et d’industrie parue en novembre. Ils peinent même parfois à trouver le bon candidat. Focus sur quelques sociétés qui embauchent. n Disneyland Paris au Val-d’Europe. « Nous avons actuellement 150 CDI à pourvoir, nous recrutons 800 CDD d’un mois pour Noël puis, dès février, nous recruterons 3 000 CDD de deux à sept mois pour la saison estivale », annonce Jean-Noël Thiollier, directeur emploi de Disneyland Paris. Les postes concernent le parc

Dèsfévrier,DisneylandParisvarecruter 3 000personnespourdesCDD d’uneduréededeuxàseptmois. (DR.)

(boutiques, attractions, hôtellerie et restauration du commis au chef) et les fonctions supports (ingénieurs maintenance, chaudronniers, plombiers, électromécaniciens, agents de sécurité…). « Nous cherchons aussi des chargés de ressources humaines, un directeur commercial, un directeur d’hôtel, des chargés de communication et d’événement… » Pour l’entreprise, le plus dur est de trouver des candidats en restauration — « ce sont des métiers en tension » — et dans les ressources humaines ou la finance : « On apprécie les profils venant d’horizons divers, autres que dans le tourisme. Or un salarié de l’industrie ne pensera pas forcément à postuler chez Disney, n’y voyant qu’un parc d’attractions. » n Safran, à Villaroche. Après 750 embauches en 2012 sur son site de Villaroche, le groupe aéronautique et de haute technologie Safran envisage de recruter encore près de 700 personnes en 2013, surtout des ingénieurs, mais aussi des techniciens, des employés et des ouvriers. Le site compte déjà plus de 4 000 salariés, répartis dans trois entreprises : Snecma, Safran Engineering Services et Hispano-Suiza. « Notre carnet de commandes est plein pour sept ans », se réjouit-on chez Safran. n SCC à Lieusaint. L’informatique a le vent en poupe. SCC (groupe SCH), qui conçoit et gère des infrastructures informatiques, veut renforcer son site de Lieusaint (30 000 m2 au Carré-Sénart) en y embauchant 50 techniciens helpdesk et ingénieurs service desk. La société décroche sans cesse de nouveaux marchés. Par exemple, un groupe international de haute technologie vient de lui confier pour plusieurs millions d’euros la gestion de son système informatique sur plusieurs années. « Nous devons refuser des missions parfois, faute de salariés disponibles », regrette Sandrine De-

noble, directrice marketing et communication. n Celeste à Champs-sur-Marne. « On n’arrive pas à trouver de candidats alors que le chômage explose. » Frédérique Dofing, directrice générale de Celeste, voit la croissance de sa société (+ 30 % en 2012) freinée par le manque de personnel. Celeste, qui fournit des connexions Internet aux PME et stocke des données informatiques, cherche désespérément à pourvoir dix postes : chefs de projet Cloud-virtualisation et réseaux Cisco Linux, administrateur systèmes Linux, responsable opérationnel de comptes avant vente, commerciaux sédentaires, assistantes commerciales et achat, raccordeurs fibre optique… « Notre secteur est très porteur. Mais les candidats sont happés par de gros groupes (NDLR : Celeste compte environ 45 salariés), certains profils sont rares (commerciaux expérimentés, informaticiens avec une culture du logiciel libre…) et notre code postal du 77 en dissuade certains, pensant que Celeste est très éloigné alors qu’on est à la frontière de la Seine-Saint-Denis. » n Cycleva à Melun. Entreprise d’insertion de 72 salariés, elle a recruté 45 personnes depuis début 2012 et recherche actuellement deux ripeurs avec permis B pour collecter les encombrants, papiers, carton, et un agent pour démanteler les vieux écrans d’ordinateurs et de télévisions. En général, elle forme et recrute des agents en nettoyage de bureaux, des gardiens d’immeuble pour des remplacements, des agents d’entretien d’espaces extérieurs… Les contrats sont des CDD de deux ans dans le cadre d’un accompagnement socioprofessionnel pour se remettre en selle après un accident de la vie par exemple. Téléphoner au 01.721.721.03 pour obtenir un rendez-vous avec une chargée de recrutement. MARINE LEGRAND

équence nostalgie. Cet aprèsmidi, sous un barnum installé devant la gare Saint-Lazare, la SNCF va mettre aux enchères 200 banquettes, phares, marchepieds, sifflets et autres vestiges des « petits gris ». Ces trains à la carrosserie argentée qui sillonnent la banlieue nord depuis le milieu des années 1960 tirent leur révérence. Les sept derniers exemplaires encore en activité gare du Nord, sur la ligne H, auront regagné le garage au 1er janvier. Ils sont remplacés par un petit frère plus grand et plus coloré, le Francilien. Les 200 000 voyageurs quotidiens de la ligne H ne regretteront sans doute pas ces Z6100 vieillottes, leurs sièges en skaï orange, leurs suspensions défaillantes qui donnent mal au cœur, leur atmosphère glaciale en hiver, tropicale en été, et cette odeur caractéristique de mécanique et de tabac froid, rappel coriace du temps où l’on y fumait encore. A leur mise en service, en 1965, les « petits gris » étaient pourtant le symbole du confort moderne. Exit les spartiates bancs de bois ! Sous leur carrosserie aux rondeurs sixties, ils pouvaient transporter plus de 800 passagers et

connaissaient très peu d’avaries. Prévus pour durer quarante ans, ils ont roulé huit ans au-delà de la retraite et transporté, bon an mal an, près de 2,5 milliards de voyageurs. « Le Francilien a mis du temps à arriver », explique la SNCF. Les « petits gris » représentaient encore un train sur cinq sur le réseau nord en 2000. Leur mise à l’écart a commencé en 2004 et la cadence s’est accélérée en 2010. Au total, la SNCF a investi 1,8 Md€ pour s’équiper de 179 trains Francilien flambant neufs, informatisés du rail au plafond. Pour combler les passionnés, deux exemplaires de ces héros des chemins de fer vont finir dans des musées et continueront d’être chouchoutés par une association de passionnés. D’autres roulent déjà des mécaniques… en Roumanie. Mais la majorité des « petits gris » vont finir sur une voie de garage de province avant d’être désossés. CHRISTEL BRIGAUDEAU

L’exposition-vente se déroulera aujourd’hui à partir de 15 heures sur le parvis de la gare Saint-Lazare. La recette sera entièrement reversée aux Restos du cœur.

Les élus franciliens de droite montent au créneau

Une pétition pour « sauver » le supermétro n surcoût de plus de 9 Mds€ et des travaux étalés jusqu’en 2030, soit U cinq ans de plus que prévu. Les conclusions du rapport Auzannet sur le Grand Paris Express, révélées jeudi dernier, continuent de faire des vagues. La droite francilienne en profite pour lancer une pétition. Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition au conseil régional, épaulée par Patrick Devedjian, Alain Schmitz et Arnaud Bazin, respectivement présidents des conseils généraux des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val-d’Oise, veulent « sauver le supermétro d’un plan à la découpe ». Selon les élus UMP et DVD régionaux, « construire des bouts de tronçon sans cohérence entre eux ne peut que conduire à l’asphyxie et à la saturation des transports ». Ils demandent que le président de la République prenne des engagements fermes, financiers notamment, pour que l’intégralité du réseau soit construite dans les délais initialement prévus.

Les facteurs remplaçants en colère

Mouvement de grève à la Poste a distribution du courrier pourrait être quelque peu perturbée, Lagents aujourd’hui, sur l’ensemble du département, en raison d’une grève des rouleurs. Au nombre de dix-huit au service courrier, ces derniers remplacent les facteurs titulaires lorsqu’ils sont absents. Ils dénoncent la suppression prochaine de leurs postes et des indemnités qui leur sont afférentes. Un rassemblement à l’appel d’une intersyndicale SUD, CGT, FO et CFDT est prévu ce mardi à 11 heures, au 2, boulevard Newton à Champssur-Marne, devant la direction départementale.


Le Datacenter Marilyn tient ses promesses Par Frédéric Bordage - 17/12/2012

Un an après la mise en service du datacenter « Marilyn » du fournisseur d’accès à internet Celeste, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de Celeste. En quoi Marilyn est-il un datacenter innovant ? Nicolas Aubé : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours. Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre datacenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous en avons été les premiers surpris. Nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du datacenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Nous sommes en mode « froid » lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80


% de l’année. Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Ce mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser. A quoi correspondent les autres modes ? Le mode « tiède » se situe entre 22°C et 32°C. Nous utilisons toujours l’air extérieur, car sa température reste inférieure à celle expulsée par les serveurs. Nous refroidissons l’air extérieur afin de le ramener à 22°C, et nous expulsons tout l’air chaud par la toiture. Ce mode reste assez efficace. Le mode « chaud » se situe au-delà de 32°C. Nous fonctionnons alors en circuit fermé, en climatisant l’air chaud produit par les serveurs, comme un datacenter ordinaire. Dans ce mode, nous ne réalisons pas d’économie, mais il ne représente que 5 % de l’année. Nous avons remarqué également qu’il reste intéressant d’ouvrir partiellement les volets au sommet des tours, afin de créer une dépression dans l’allée chaude et un effet de tirage naturel. Quelles sont les contraintes de ce procédé ? NA : il nécessite une étanchéité parfaite entre l’avant des serveurs (allées froides) et l’arrière (allées chaudes). Pour cela, nous fournissons des caches à nos clients. Nous avons constaté qu’en cas de fuites d’air frais trop importantes, nous devions augmenter la pression dans les allées froides. Comment vos clients ont-ils accepté ces innovations ? NA : Nous étions un peu inquiets ne sachant pas si nos clients accepteraient ce modèle de salle informatique verticale ; et même si certains n’auraient pas le vertige car on travaille au-dessus de 5 étages grillagés. Or nous sommes heureux de voir que ce n’est pas le cas, les clients ont tout de suite adhéré à notre concept et ces innovations ont été plutôt un moteur commercial qu’un frein. Pourquoi dites-vous que le datacenter Marilyn est en haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. Le datacenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres datacenters que nous connaissons en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud computing. Quels sont vos projets pour le futur ? NA : En 2013, nous avons prévu d’équiper la deuxième tour du datacenter Marilyn. Par ailleurs, Celeste est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le cloud computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de datacenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet.


CELESTE Marilyn : au coeur d'un data-center français innovant côté refroidissement Publié le 11 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie

Une société française d'hébergement qui est également fournisseur d'accès à Internet pour les entreprises nous a ouvert les portes de son data-center refroidi par l'air extérieur. Un centre de données français et "green" qui plus est... visite ! CELESTE est avant tout un fournisseur d'accès à Internet qui déploie actuellement la fibre à 1 Giga, mais le développement de la société a poussé celle-ci à détenir sa propre infrastructure pour son coeur de réseau. La location d'espace dans des data-centers coûtant de plus en plus cher à CELESTE, l'entreprise a finalement décidé de construire son propre centre avec l'aide du cabinet d'architectes Enia. Le défi technique lancé par CELESTE est simple : réduire au maximum la consommation d'énergie en se passant des systèmes de climatisations conventionnels. Atteindre cet objectif passe par une réponse évidente pour le directeur et fondateur du FAI français, Nicolas Aubé. Il suffit de concentrer au maximum le nombre de machines au m². Pour cela, il faut donc construire le data-center de manière verticale. Ainsi, les baies de serveurs s'empileront les unes au-dessus des autres. Ce qui aura pour effet de faciliter l'aspect refroidissement.

Le siège et ses bureaux à gauche et le datacenter Marilyn situé juste derrière à droite L'air extérieur de Champs-sur-Marne où a été construit ce nouveau data-center vertical est relativement frais 80% du temps avec une température moyenne de moins de 23°C. Ainsi, l'air extérieur peut-être une ressource suffisante pour refroidir les machines du data-center qui porte le petit nom de « Marilyn ». C'est en effet le principe : l'air à moins de 23°C est filtré et insufflé à l'intérieur du bâtiment par le bas et remonte à travers les différents étages (au nombre de cinq actuellement) en passant par les grilles qui les délimitent. “C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée” explique CELESTE - FAI et hébergeur français


L'air chaud produit par les machines peut ensuite être acheminé au bureau du siège du FAI. La température de refroidissement des serveurs ne peut pas descendre en dessous des 23°C, cela pourrait générer des problèmes matériels. Dans ce cas, l'air extérieur peut aussi être réchauffé par la chaleur de ces mêmes machines pour respecter la consigne des 23°C. Il arrive parfois qu'en plein hiver, le data-center fonctionne en circuit fermé grâce à son positionnement vertical qui refroidit naturellement l'air à l'intérieur.

A droite, les grilles entre les étages du datacenter. A gauche, la récupération de la chaleur pour les bureaux. Durant les périodes les plus chaudes de l'été, soit 5% du temps, le système passe également en circuit fermé avec un refroidissement par climatisation de l'air qui circule dans le bâtiment. Le rendement de ce système « Marilyn » est de 1,3 (PUE). Pour atteindre un tel chiffre de rendement, on note également l'utilisation de deux onduleurs, avec volant d'inertie pour éviter le refroidissement des batteries. La moyenne des data-centers en France est de 2,5 et les nouveaux en construction visent les 1,7.

Marilyn est entièrement fibré. Des volets automatiques peuvent évacuer la chaleur par le haut. Cette construction d'un nouveau genre pour les data-centers a été brevetée et reconnue. D'autres bâtiments verront le jour en France sur ce modèle et on espère également que ce système de refroidissement en « freecooling » fera des émules dans le monde pour réduire un peu mieux l'impact du "Cloud" sur la planète, même si bien sûr les chercheurs des grands exploitants de data-centers sont toujours en quête de nouvelles solutions pour refroidir leurs machines et que d'autres solutions innovantes sortiront encore, on l'espère, rapidement.


CELESTE déploie la fibre à 1 Giga en France Publié le 3 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie Tout comme Google aux États-Unis, la société CELESTE, spécialiste dans le raccordement à Internet d'entreprises en France, passe à la fibre 1 Gbps, dix fois plus rapide que la fibre optique largement déployée aujourd'hui à 100 Mbps. Le déploiement est intervenu bien en amont de l'annonce, CELESTE, fournisseur d'accès à Internet français, propose dès aujourd'hui la fibre 1 Gbps pour ses clients éligibles. Les villes d'Orléans, Saclay, Tours, Poitiers, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon et Paris sont d'ores et déjà raccordées par le réseau fibre de l'opérateur. Une telle vitesse de connexion est possible avec une boucle WDM (Wavelength Division Multiplexing) de plus de 4000 Km et un coeur de réseau prévu pour atteindre les 160 Gigabit/s. CELESTE précise que ces vitesses promises seront tenues pour les liaisons inter-sites et sur son datacenter de Champs sur Marne. Des points de peering sont présents pour un accès à Internet offrant une bande passante relativement importante pour les nouveaux usages des entreprises.

Pour cette société française qui s'est spécialisée dans le raccordement à la fibre optique pour les entreprises, le plus difficile est le déploiement horizontal. Il nécessite de nombreuses autorisations des collectivités locales ou encore du propriétaire du local à fibrer, comme en témoignent ces photos du déploiement tout récent d'une entreprise située à proximité immédiate de l'Arc de Triomphe, à Paris. CELESTE n'a pas vocation à faire du "low-cost", mais propose une grille tarifaire compétitive par rapport aux autres acteurs du marché sur de tels débits. Le raccordement à la fibre 1 Giga de CELESTE ne devrait pas coûter plus cher qu'une quadruple paire de cuivre en SDSL selon son Directeur, Nicolas Aubé. Si aujourd'hui cette société française ne propose ses services qu'aux entreprises, c'est parce que le raccordement optique d'un immeuble n'a pas les mêmes règles et représente un défi technique et un coût plus important. Espérons que les opérateurs de télécommunication grand-public passeront aussi à la fibre Gigabit dans les prochaines

années...


Rapport public d’Activité de l’ARCEP 2011 REPUBLIQUE FRANÇAISE, Juin 2012 CHAPITRE II L’organisation et le fonctionnement de l’Autorité 3. Le comité de prospective A la fin de l’année 2009, a été mis en place un comité de prospective dont l’objectif est de mieux identifier et comprendre les évolutions à moyen et à long termes, dans les domaines qui relèvent de la responsabilité du régulateur. Ce comité se compose des membres de l’Autorité et de personnalités extérieures, aux compétences très diverses, éclairant l’Autorité dans ses décisions et lui permettant de mieux exercer ses fonctions de veille et d’information des acteurs. Après un premier cycle de réunions consacré à l’analyse des mécanismes de l’offre et de la demande dans le secteur des technologies numériques, notamment le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics pour favoriser l’essor de nouveaux marchés, le comité de prospective a initié, au cours de l’année 2011, un nouveau cycle de réflexion, intitulé : « les territoires » de « l’économie numérique ». • La réunion du 16 juin 2011 a porté sur les usages et innovations numériques dans les villes. Daniel Kaplan, délégué général de la fondation pour l'internet nouvelle génération (FING), a notamment décrit le concept de ville numérique comme un ensemble d’infrastructures potentiellement mutualisées et de données ouvertes que les utilisateurs pourraient enrichir et aussi utiliser pour créer de nouveaux services collaboratifs . Stefana Broadbent, ethnologue au laboratoire d’anthropologie numérique du collège universitaire de Londres, a notamment analysé l’impact des technologies de l’information et de la communication sur les frontières entre lieux de vie, de travail, de consommation et de loisirs. • La réunion du 15 septembre 2011 a porté sur la place des TIC dans les grands projets d’urbanisme. André Loechel, président de l’association de préfiguration de la fondation des territoires de demain et spécialiste en stratégies d’innovation urbaine,


a soutenu l’approche selon laquelle l’innovation territoriale ne se décrétait pas et montré que les développements urbains étaient structurés par un ensemble de ressources immatérielles (patrimoine culturel local, relations entre habitants, entreprises et élus locaux, capacité à dispenser des formations adaptées aux besoins locaux).

Pour sa part, Pierre-Alain Jeanneney, membre du directoire de la société du Grand Paris et ancien directeur général de l’ART, a expliqué que le Grand Paris était d’abord un projet de développement économique avant d’être un projet de transports dont l’un des objectifs était, en créant une infrastructure capable d’accueillir les services et technologies de demain, de ne pas compromettre les innovations futures. • La réunion du 8 décembre 2011 a porté sur la valorisation économique des territoires et la régulation d’acteurs internationaux. Matthieu Pélissié du Rausas, directeur associé senior chez McKinsey, a présenté les résultats de l’étude «Internet Matters », consacrée à l’importance d’internet dans l’économie française (3% du PIB, 18% de la croissance du PIB entre 2004 et 2009).Pour sa part, Jérôme Philippe, avocat à la Cour, a notamment expliqué comment l’ARCEP pouvait amener une entreprise étrangère, à répondre à ses demandes d’instruction, et la soumettre, si nécessaire, à ses injonctions ou décisions de sanction. • Enfin, le comité de prospective de l’ARCEP s’est réuni le 22 mars 2012 pour évoquer le « cloud computing», c’est-à-dire la fourniture de ressources informatiques à distance, un projet soutenu dans le cadre des investissements d’avenir. Il s’agit d’une « industrialisation » des systèmes d’information, et d’un véritable changement de paradigme pour tout l’écosystème numérique. SFR d’une part, et Thalès d’autre part sont venus présenter leurs visions et les enjeux associés à l’essor d’un « cloud souverain » français pour les systèmes « critiques » de l’Etat et des entreprises (projet Andromède). L’opérateur Celeste a présenté son prototype de centre de données innovant et écologique.

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Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée.


L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.

L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stoc r temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu !

Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


Céleste ; «La fibre optique deviendra vite incontournable pour les entreprises» 22 mars 2012

Fou isseu d’a s i te et haut d it depuis maintenant 10 ans, Céleste a la le d ploie e t d’u seau de fi e opti ue l’a e de i e ui a ive su Toulouse da s deux ois. Sp ialis e da s l’ uipe e t des e t ep ises, la so i t ui t availle su tous les seaux, se f li ite aujou d’hui des 2 000 clients atteints. Les consommations de haut et très haut débit des entreprises ne cessent de croître et souvent finissent par atteindre les seuils disponibles. C’est pour pallier à ce problème que Céleste, fournisseur d’accès internet dédié aux entreprises, déploie son propre réseau de fibre optique et propose des offres de 1 Gigabit/seconde. «Notre produit, lancé il y a un an et demi, est différent du marché commun. Depuis 2005, les collectivités ont investi dans la fibre optique car elles ont compris que les entreprises avaient besoin d’un réseau fiable. Le Sicoval et le Grand Toulouse (Garonne Networks) ont raccordé des sites publics et des zones d’activités, ce qui nous permet d’utiliser les réseaux existants pour implanter notre fibre optique.», explique Nicolas Aubé, président et créateur de Céleste. Depuis 7 ans, les collectivités locales ont investi quelque 5 millions d’euros dans le développement de la fibre optique, ce qui démontre bien l’intérêt croissant pour ce mode d’accès à internet. De même, le Grand Emprunt prévoit d’allouer 25 millions d’euros sur 15 ans dans l’objectif ultime de «fibrer» tout le territoire français.


Il existe différentes fibres pour les particuliers et les entreprises : si une offre peut coûter 200 euros à un particulier, elle se montera à 2 000 euros pour une société. Cet écart s’explique par la maintenance plus spécifique pour les réseaux d’entreprises qui demandent plus de réactivité. L’opérateur doit pouvoir coïncider aux besoins des établissements tant en ce qui concerne l’adaptation de leurs installations existantes qu’en ce qui concerne le dépannage. A ce titre, Céleste garantit à ses clients le rétablissement du débit 1Giga en 4 heures. Hausse de la consommation toulousain Le débarquement de Céleste à Toulouse ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises. Par son mode opératoire, elle parvient à proposer des offres de 1Giga sans gonfler la facture de frais supplémentairesimputables aux travaux de déploiement des réseaux. «Nous avons plusieurs types d’installations : soit nous utilisons une fibre publique que l’on active, soit nous plaçons notre propre fibre. Nous parvenons à réduire les coûts pour les entreprises en évitant le plus possible l’intervention du génie civil (moins de 5%). Nous préférons utiliser des tranchées existantes plutôt que d’en creuser de nouvelles, ce qui ferait augmenter le prix de l’installation.», argumente Nicolas Aubé. Avec son offre 1Giga, Céleste prévoit une hausse de la consommation toulousaine et le passage massif à la fibre optique, le cuivre arrivant au maximum de ses capacités. Ce procédé permet aux entreprises de développer le travail à distance, le télétravail et d’organiser l’activité en fonction des personnes et non des machines. Pour être certain qu’aucun client potentiel ne soit oublié, Céleste étend sa «dorsale internet» (backbone) en fonction des besoins des entreprises et si cela s’avère difficile, l’opérateur achète de la fibre publique qu’elle exploitera par la suite. Ainsi câblées, les sociétés auront accès à internet mais pas seulement. Elles pourront également raccorder leur téléphonie, leurs interconnexions réseaux et même bénéficier d’un hébergement en datacenter. Avec 25 ilomètres de fibres sur Toulouse et 48 fibres étirables, l’opérateur Céleste souhaite ainsi rester la référence en équipement d’entreprises et de collectivités locales.

Séverine Sarrat


Publié le 09/03/2012

Celeste : L'opérateur amène sa fibre à Toulouse Fournisseur d'accès Internet haut débit pour entreprises la société Celeste créée en 2001, propose une offre fibre optique aux entreprises, grâce à des accords avec des opérateurs d'infrastructures. Après avoir construit un data center à Marne-la-Vallée, dans le Val-deMarne, Celeste a lancé en 2011, le déploiement d'un réseau de fibre optique très haut débit, qui doit sous les 18 mois couvrir les 25 plus grandes villes de France. Toulouse est programmé pour ce mois de mars.

L'opérateur investit plus de 5 M euros pour ce réseau de fibre optique, couplé entre un système d'achat et de génie civil localisé, il est basé sur la technologie WDM (Wavelengh Division Multiplexing). Grâce à ce réseau, Celeste propose aux entreprises notamment des connexions à 1 Giga. La société Celeste emploie actuellement 40 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 6,3 M euros en 2011, et elle prévoit 9 M euros pour l'exercice en cours.

www.midipresse.fr


Capsule Technologie confie à Marilyn l'hébergement de ses données lundi 12 novembre 2012 Spécialiste des solutions de connectivité des appareils biomédicaux au SIH, le groupe Capsule Technologie entend répondre à une problématique croissante des établissements hospitaliers : la documentation du Dossier Patient Informatisé et des Dossiers de Spécialités. Les options de connectivité s'appliquent à l'ensemble des services de l'hôpital, qu'il s'agisse des environnements de soins critiques (soins intensifs, bloc opératoire...), de soins généraux (services de chirurgie, services de médecine...) ou encore des urgences. Les éléments clés de la solution Capsule, le logiciel de connectivité DataCaptor et la plateforme Capsule Neuron, en font une solution orientée patient qui s'intègre parfaitement avec les technologies et les infrastructures en place tout en améliorant considérablement les méthodes de travail des soignants. Afin de répondre aux problématiques croissantes d’espace de stoc age liées à l’essor exponentiel du groupe à l’international, et notamment en France et aux Etats Unis (80% de CA supplémentaire chaque année, et multiplication des effectifs par 2 en deux ans), Capsule a décidé d’externaliser son infrastructure de production au sein du Datacenter de Celeste, à Champs sur Marne. En effet, le maintien des infrastructures devenait trop contraignant, coûteux et sujet à des pannes répétitives. Au-delà de la proximité géographique entre Capsule France et Celeste, le site Marilyn a été avant tout choisi sur des critères de développement durable et d'innovation. En effet, de conception TIER IV avec une chaîne électrique entièrement doublée, Marilyn propose un niveau de disponibilité de 100%. De plus, la sécurité du site est renforcée par de nombreux moyens techniques et humains : accès biométrique, caméras de surveillance, contrôle antiintrusion ou gardiens, sans évoquer les procédures de gestion du site. Afin de renforcer la haute disponibilité de l'infrastructure, les deux centres informatiques Celeste et Capsule sont reliés par un Lan To Lan (interconnexion) sécurisé reposant sur deux liens en fibre optique 1 Giga. De plus, les deux datacenters sont connectés en double adduction passant par deux chemins différents. « Le choix de Celeste est un choix stratégique pour Capsule » déclare Marc Dizien, Directeur des Systèmes d’Informations Global chez Capsule, « outre les problématiques de stockage, de maintenabilité et d’évolution des infrastructures existantes de Capsule, nous comptons bien répondre à celles de nos clients : les établissements hospitaliers. En effet, la sensibilité du traitement et de la sécurisation des données patients est telle que l’orientation vers des spécialistes de l’hébergement sécurisé s’avère incontournable. »


Le gouvernement crée une "mission très haut débit" Par Christophe Guillemin - Publié le 12 novembre 2012, à 16h41

Electronique et Télécoms, Numérique, Le choix de la rédaction

© C.C. - Flickr - Twistiti Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit en France en créant une mission dédiée, placée sous la responsabilité d'un directeur de l'Arcep. Selon les experts du secteur, la couverture à 100% du territoire en fibre optique d'ici 2022 est irréaliste et d'autres alternatives doivent être trouvées. Lors de sa campagne électorale, François Hollande a promis que la totalité du territoire français serait couverte en très haut débit en 2022. Un objectif plus qu'ambitieux qui nécessite aujourd'hui un coup d'accélérateur du gouvernement, qui vient de mettre en place une "mission très haut débit", placée sous l'égide de trois ministres : Arnaud Montebourg (Redressement productif), Cécile Duflot (Egalité des territoires) et Fleur Pellerin (Economie numérique). "Le très haut débit est un chantier majeur pour l’aménagement de nos territoires et la modernisation de nos entreprises", indiquent les trois ministères dans un communiqué commun. "Avec cette mission, le gouvernement se dote des moyens nécessaires au pilotage de ce chantier majeur. Il consultera dès début décembre les parties prenantes sur l’ensemble des priorités de ce chantier. Un schéma complet de déploiement du très haut débit sur le territoire sera adopté en février 2013." La direction de cette mission est confiée à Antoine Darodes de Tailly, actuellement directeur de la régulation des marchés du haut et très haut débit à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).


Le 100% fibre optique jugé irréaliste La mission gouvernementale se garde bien pour l'instant d'indiquer quelles technologies serviront à couvrir le territoire d'ici à 10 ans. Ce qui est certain, c'est que la fibre optique ne suffira pas. "Il est complètement illusoire d'envisager une couverture de tout le territoire en fibre optique d'ici dix ans au rythme actuel des déploiements", commente Stéphane Lelux, président du cabinet de conseil Tactis, spécialisé dans les infrastructures télécoms et l’aménagement numérique des territoires. "En revanche, il est plus réaliste de tabler sur un mix entre de l'ADSL amélioré, qui peut grimper jusqu'à 40 à 50 Mbits/s, et de la fibre optique", poursuit le responsable. Le déploiement de la fibre optique en en France fait face à plusieurs obstacles. Le premier est d'ordre financier. Il en coûterait environ 30 milliards d'euros, selon différentes études, pour couvrir 100% du territoire en fibre. Or, aucun acteur n'est aujourd'hui en mesure de payer une telle facture, ni les opérateurs, ni l'Etat. "Les opérateurs ne veulent plus investir, les collectivités n'en ont pas les moyens. Il ne reste qu'une solution, mutualiser au maximum les infrastructures, mais cela risque de créer de nouveaux monopoles", explique un autre expert du secteur qui préfère garder l'anonymat. Une faible demande en France pour le très haut débit Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Les particuliers, comme les entreprises, sont loin de se ruer sur le très haut débit en France. C'est en tout cas ce qu'observe l'Idate dans une récente étude. L'Hexagone souffrirait de la trop bonne qualité de son réseau ADSL qui empêcherait les Français de voir l'utilité de basculer vers la fibre. "La plupart des abonnés ADSL ne voient pas encore l'avantage de la fibre optique et ne sont pas prêts à migrer vers le très haut débit, même pour seulement quelques euros de plus", souligne Valérie Chaillou, directrice d'étude à l'Idate. Résultat : selon l'institut d'étude il y a environ 5,5 millions de foyers raccordables en France (juin 2012), mais seulement 764 000 abonnés réels à une offre de fibre optique, soit un taux de pénétration d'un peu plus de 12%. La moyenne européenne (EU27) est plutôt entre 17 et 18%. Même phénomène côté entreprises. "La problématique numéro un du côté des professionnels est que peu d'entreprises perçoivent encore les avantages de la fibre optique", explique Frédérique Dofing, DG de l'opérateur Celeste, spécialiste de la fibre optique pour les entreprises. Elle rappelle pourtant qu'un réseau très haut débit est vivement recommandé pour accéder à des services de Cloud Computing, de téléphonie haute définition ou encore à des solutions de sauvegarde de données en datacenter. "Les entreprises souhaitant profiter pleinement de ces nouveaux services ont besoin d'un réseau performant et à haute disponibilité", conclut la responsable. Elle espère donc que la mission gouvernementale participera à un nécessaire effort de communication autour des atouts du très haut débit.


Interview : Interview : Nicolas Aubé PDG de Celeste sur Marilyn le DataCenter écologique Posté par JerryG le 5/11/2012 14:00 Marilyn est le premier DataCenter écologique, haute densité et haute-disponibilité en France. Un an après sa mise en service, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation par CELESTE, fournisseur d'accès pour les entreprises. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de CELESTE. M. Aubé pouvez-vous nous rappeler pourquoi ce DataCenter est innovant ? NA : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours.

Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre DataCenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du DataCenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Le mode froid est lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80% de l’année.


Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Le mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Une très bonne surprise est également le fonctionnement dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs informatiques en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser.

Vous proposez des offres haute-densité, qu'en est-il ? Les entreprises ont-elles besoin de cette haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. De par notre process de refroidissement, nous pouvons fournir des baies en haute densité sans aucune modification à nos équipements. Le DataCenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres DataCenters en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 VA. Nous constatons que les clients qui utilisent des serveurs lames, qui font de la virtualisation ou du Cloud Computing ont besoin de haute densité. Par contre ils ont besoin de moins d’espace. Un de nos clients avait une suite privative de 10 baies avec 20 kVA dans un DataCenter en Ile de France. Il a choisi de déménager chez CELESTE en ne prenant que 2 baies à haute densité, avec 20 kVA de puissance. Il a pu ainsi réaliser des économies dans la gestion de ses équipements et dans son budget DataCenter. Comme d'autres DataCenters dont un à Courbevoie, avez-vous subi des pannes cette année ? NA : Non, le DataCenter a été disponible à 100% comme nous l’avons garanti à nos clients. En effet, nous disposons de deux chaînes électriques totalement indépendantes, dans des bâtiments distincts, depuis l’arrivée haute tension jusqu’à la distribution dans les baies. Pouvez-vous indiquer une référence client du DataCenter Marilyn ? NA : Par exemple Econocom, un intégrateur leader en Europe. Ils ont été séduits par nos innovations en termes de réduction des dépenses énergétiques. Ils nous ont fait confiance dès l’ouverture du DataCenter.


Quelles modifications avez-vous apportĂŠes depuis un an ? NA : nous avons ĂŠtendu la gamme commerciale en termes de densitĂŠ. En effet, nous avons pu rĂŠpondre Ă des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 VA par baie. Par ailleurs nous avons ĂŠgalement mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancĂŠ des baies ÂŤ Cloud Âť avec une consommation variable, facturĂŠe Ă l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud Computing. Nous avons ĂŠgalement exploitĂŠ les synergies avec notre offre de fibre 1 Giga. Nous proposons une offre couplĂŠe avec une baie dans notre DataCenter Marilyn et une fibre optique Ă 1 Giga en VPN Ethernet chez le client. Concrètement quel bĂŠnĂŠfice cette offre apporte-t-il au dirigeant d’une entreprise situĂŠe Ă Paris par exemple ? NA : Il dĂŠplace son informatique dans un DataCenter ĂŠcologique. Il a ainsi accès Ă ses serveurs distants comme s’ils ĂŠtaient sur son rĂŠseau local de Paris. Il gagne des m2 dans ses locaux Parisiens, diminue ses coĂťts ĂŠlectriques et renforce la sĂŠcuritĂŠ de ses systèmes. S'il fait le choix de Marilyn comme site de back-up il dispose d'une infrastructure haute disponibilitĂŠ et redondĂŠe. Quels sont vos projets pour le futur ? CELESTE est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le Cloud Computing ĂŠcologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons Ă un modèle de DataCenters en rĂŠseau, dĂŠdiĂŠs pour le cloud. Nous avons ĂŠgalement ĂŠtĂŠ approchĂŠs par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent rĂŠutiliser notre brevet ÂŤ Marilyn Âť en France ou Ă l’Êtranger. Nous avons conçu un contrat de licence Ă cet effet. Dans quels pays le DataCenter Marilyn pourrait-il ĂŞtre rĂŠpliquĂŠ ? NA : dans de nombreux pays ; si le climat n’est pas trop chaud et sec. Partout en Europe, sauf au sud ; dans le Nord, le centre ou l’Est des USA, au BrĂŠsil, en Asie du sud-Est, au Japon, en Australie du sud. CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut DĂŠbit et Haute DisponibilitĂŠ pour les entreprises partout en France. Plus d'info sur Marylin : http://www.info-utiles.fr/modules/news/article.php?storyid=6223


Le Site de tous les Responsables de l'Entreprise Communiqué de Celeste du 26 Octobre 2012 CM-CIC entre au capital de CELESTE pour soutenir sa croissance Des infrastructures réseaux et d'hébergement performantes pour de nouvelles solutions de Cloud Computing Fournisseur d'accès Internet, CELESTE annonce l'entrée à son capital de CM-CIC Capital Privé via une levée de fonds. Cet apport financier doit permettre à CELESTE de poursuivre sa forte croissance et de renforcer son positionnement innovant notamment dans le Cloud Computing. CELESTE, l'opérateur des PME Depuis plus de 10 ans, CELESTE a l'ambition de devenir l'opérateur Internet de référence pour les PME grâce à des solutions innovantes. Les innovations de CELESTE permettent aux entreprises de fonctionner en temps réel et de se développer avec la révolution industrielle du Très Haut Débit et du Cloud Computing. L'offre de connexion de fibre optique 1 gigabit de l'opérateur illustre parfaitement ce positionnement. La croissance soutenue et continue de l'activité de CELESTE et son parc clients de plus de 2 000 entreprises reflètent le succès de cette ambition. Un réseau national de fibre optique et des datacenters Pour assurer sa stratégie d'innovation, outre un département de Recherche et de Développement, CELESTE a fait le choix d'investir dans sa propre infrastructure réseau et d'hébergement. CELESTE s'est dotée d'un datacenter haute densité, qui lui permet de proposer des offres d'hébergement et de Cloud très sécurisées. De plus, le déploiement d'un réseau de fibre optique lui donne l'avantage de maîtriser ses solutions de bout en bout avec des connexions performantes. Ces deux atouts majeurs sont indispensables pour relever le défi de demain qu'est le Cloud Computing. Un plan d'investissement de 15 M€ Le plan d'investissement dans les infrastructures de CELESTE est de 15 M€ sur 4 ans. Entreprise familiale, dirigée avec des règles de gestion équilibrées depuis plus de dix ans, l'entreprise a choisi de faire entrer à son capital des fonds CM-CIC Capital Privé. Cette participation minoritaire consolide ainsi la stratégie d'investissement et permet la réalisation de plusieurs opérations de croissance complémentaires. Nicolas Aubé, fondateur et président de CELESTE précise : "Nous sommes heureux d'avoir les fonds de CM-CIC Capital Privé comme nouveaux actionnaires. En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC - qui touche un grand nombre d'entreprises en France - pour continuer à nous développer au niveau national." « Nous avons été conquis par l’ambition et le dynamisme des fondateurs Nicolas Aubé et Frédérique Dofing, associés à une offre de qualité et un choix de développement stratégique pertinent» souligne Nicolas Meunier, Directeur de Participations au sein du CM-CIC Capital Privé. Plus d'information sur CM-CIC Capital Privé CM-CIC Capital Privé, Filiale de CM-CIC Capital Finance, est la société de gestion des Fonds Commun de Placement dans l'Innovation (FCPI) et des Fonds d'Investissement de Proximité (FIP) du groupe Crédit Mutuel – CIC et gère 400 M euros. Dans le cadre de la gestion de ses fonds, CM-CIC Capital Privé accompagne des sociétés innovantes dans leur développement, telles que Deezer, Spartoo, ou Mister Auto, et a également accompagné des sociétés telles que Parrot, Digitick, Amplitude ou Direct Energie.


CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Doté d'un datacenter écologique et haute disponibilité CELESTE propose une offre 5-play : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit de CELESTE sont uniques sur le marché, comme la fibre optique 1 Giga. www.celeste.fr


Le FAI pour les PME Celeste lève des fonds auprès de CM-CIC Publiée par Alexandre Laurent le Mardi 23 Octobre 2012 Le français Celeste, fournisseur d'accès Internet pour les entreprises, annonce avoir réalisé une levée de fonds auprès de de CM-CIC Capital Privé de façon à assurer son développement. Le montant du tour de table n'est pas communiqué, mais le FAI affirme vouloir injecter 15 millions d'euros sur les quatre ans à venir dans ses infrastructures. Fournisseur d'accès à Internet et prestataire de services dans les domaines de la téléphonie et du cloud computing, le français Celeste a annoncé lundi l'entrée de CM-CIC Capital Privé (groupe Crédit Mutuel) à son capital, pour une prise de participation dont le montant exact n'est pas communiqué.

Il indique toutefois que les fonds ainsi réunis s'inscriront dans le cadre d'un plan de développement évalué à 15 millions d'euros sur quatre ans, lequel doit permettre à Celeste de renforcer ses infrastructures, qu'il s'agisse du réseau proprement dit ou de ses ressources en matière d'hébergement. « En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC - qui touche un grand nombre d'entreprises en France - pour continuer à nous développer au niveau national », se réjouit Nicolas Aubé, fondateur et président de Celeste, dans un communiqué. Celeste mise notamment sur le très haut débit pour séduire les entreprises - avec en fer de lance une offre fibre à 1 Gb/s, soutenue par des formules SDSL / ADSL. Le FAI revendique aujourd'hui un parc client composé de plus de deux mille entreprises et dispose de son propre data center, baptisé Marilyn et situé à l'Est de Paris. La suite sur Clubic.com : Le FAI pour les PME Celeste lève des fonds auprès de CM-CIC http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-517875-fai-pme-celesteleve-fonds-aupres-cm-cic-capital-prive.html#ixzz2ACKt0LKg Informatique et high tech


Les data centers, nouveau moyen de chauffage Le développement de la cyberéconomie implique la mise en service de plus en plus de centres de données, gros consommateurs d’électricité. D’où l’intérêt de recycler l’énergie. Jila Varoquier | Publié le 03.09.2012, 07h00

Champs-sur-Marne. Le data center Marylin de l’entreprise Celeste, dans la cité Descartes, utilise l’air ambiant pour refroidir ses serveurs informatiques et la chaleur émise par ces derniers pour chauffer les bâtiments. | (LP/A.J.) Avec l’ouverture du centre aquatique du Val-d’Europe — première piscine d’Europe chauffée grâce aux ordinateurs —, le territoire semble avoir trouvé une nouvelle voie : celle des data centers, ces centres sécurisés qui abritent les serveurs informatiques de banques, d’entreprises et d’hébergeurs de sites Internet. Dans les prochaines années, cinq nouveaux centres de données pourraient s’implanter dans l’est de Marne-la-Vallée. Fin août, une enquête publique à Bailly-Romainvilliers a été conclue par un avis favorable pour l’installation d’un nouveau data center. Deux autres pourraient rapidement le rejoindre sur le parc d’entreprises du Val-d’Europe. Quant à Bussy-SaintGeorges, un ou deux projets devraient également voir le jour le long de l’autoroute A 4.


Et cette vague ne devrait pas s’arrêter là. « Ces projets sont en lien avec notre stratégie de développement et de diversification. En accueillant ces fonctions secondaires, nous espérons peut-être recevoir d’ici dix à quinze ans des entreprises tertiaires, voire des sièges de grandes sociétés », explique Arnaud de Belenet, vice-président en charge du développement économique au SAN du Val-d’Europe. « Nous aspirons aussi à attirer les secteurs de l’innovation et de la haute technologie. Enfin, même si les data centers ne sont pas des équipements très pourvoyeurs d’emplois, ils génèrent des recettes fiscales. En période de crise, ce n’est pas négligeable », poursuit Michel Salem-Sermanet, adjoint en charge du développement à Epamarne. Un marché d’autant plus prometteur que les besoins en serveurs informatiques croissent avec la virtualisation de la société. Afin de stocker les données, accéder à un compte en banque 24 heures sur 24 et même faire son shopping à 2 heures du matin, de plus en plus d’ordinateurs doivent fonctionner en continu. Sans oublier la multiplication des « sites miroirs », qui sécurisent les données. Contrôler l’énergie Reste que ces centaines d’ordinateurs sont de féroces consommateurs d’énergie. On estime qu’un data center consomme autant d’électricité qu’une ville de 20000 habitants. En 2010, ils représentaient de 1,5 % à 2% de la consommation électrique mondiale. S’ils sont trop nombreux, ils grignotent la capacité énergétique d’un territoire et obligent ERDF à créer de nouvelles installations onéreuses. « Il arrive que de petits data centers s’installent sans que la collectivité le sache. Se pose alors la question de qui va payer pour les nouvelles infrastructures nécessaires », souligne un spécialiste. « C’est pourquoi il nous faut impérativement maîtriser leur implantation et faciliter la récupération d’énergie », ajoute Epamarne. Des data parcs sont d’ailleurs à l’étude. Ils s’inspireront du parc d’entreprises du Val-d’Europe, qui sera lui aussi chauffé par le même système que le centre aquatique. Mais pour Nicolas Aubé, PDG de Celeste, un data center innovant où l’air ambiant est utilisé pour refroidir les machines : « C’est avant tout une question de mentalité. L’industrie informatique doit prendre conscience qu’elle doit consommer moins. Par exemple, penser à éteindre quelques serveurs la nuit : les clients qui consultent leur compte à 4 heures du matin sont rares. »

Le Parisien


Internet : Celeste : Raccorder son entreprise à la Fibre Optique : mode d'emploi Posté par JulieM le 28/9/2012 11:30:00 Fournisseur Internet Haut Débit pour les entreprises, CELESTE déploie son propre réseau national de fibre optique. Cette stratégie s’est imposée à l'opérateur pour rendre possible son offre Fibre 1 Giga, non supportée techniquement sur les réseaux historiques dont les déploiements sont de plus assez lents. Le succès de ce choix se traduit par un recrutement intensif dans le service dédié au déploiement et raccordement de la fibre au sein de CELESTE. Responsable de ce service, Sébastien Desmarais nous présente la mission de son équipe. Monsieur Desmarais, Vous êtes responsable de l'équipe de déploiement de la Fibre Optique pour l'opérateur CELESTE. En quoi consiste votre travail ? Sébastien Desmarais - Mon rôle consiste à diriger à la fois l’équipe en charge du déploiement de la Fibre ainsi que l’ensemble des prestataires travaillant pour le compte de CELESTE. CELESTE a des projets très ambitieux : le déploiement d’un Bac National avec des boucles locales sur 25 villes françaises ainsi que le raccordement de l’ensemble de nos clients. Au sein du service, nous réalisons et gérons l’ensemble des étapes liées à ces projets : les éligibilités, les cotations, les études de tracés dans le domaine public et dans les immeubles, le génie civil, le tirage des câbles à fibre optique, les raccordements, les mesures de réflectomètrie ainsi que les récolements essentiels à la maintenance de notre infrastructure réseau.


Pour raccorder le bâtiment d'une entreprise à un réseau de fibre optique, comment cela se déroule-t-il ? Le raccordement d’un bâtiment d’une entreprise au réseau fibre CELESTE dépend essentiellement des infrastructures et des adductions existantes autour de ce bâtiment. Une pré-étude est effectuée grâce aux plans cadastraux et d’infrastructure en notre possession, suivi d’une étude terrain qui donnera forme à un Avant-Projet Détaillé. Une fois validé, le projet est ensuite lancé. Dans la grande majorité des cas, nous pouvons raccorder les bâtiments à notre réseau sans lancer de travaux de génie civil lourds et couteux. Quelles sont les difficultés de ce type d'étude ? Selon les infrastructures, les principales difficultés rencontrées sont liées à l’ensemble des autorisations nécessaires à la réalisation du projet : les conventions de partage d’infrastructure, les permissions de voirie avec les mairies et les conseils généraux, les DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) et toutes les démarches avec les concessionnaires et gestionnaires des autres réseaux. Combien coûte le raccordement lui-même ? Difficile de vous donner un coût fixe et précis de raccordement d’entreprise, chaque raccordement est particulier et donc le coût varie en fonction des travaux que nous devons réaliser. Néanmoins, étant donné que CELESTE est en mesure d’effectuer des raccordements d’immeuble sans effectuer de travaux « lourds », le coût dépend plus de l’éloignement de notre client à notre réseau. Dans la majorité des cas, c’est CELESTE qui prend en charge partiellement ou totalement les coûts de raccordement. Etude, travaux, raccordement... Comment cela fonctionne-t-il ensuite ? Une fois l’intégralité des étapes terminées pour le service fibre (cotations, étude, travaux, raccordement), nous remettons l’ensemble des données aux équipes technique : au service production pour la mise en service de la fibre de notre client) et au service de maintenance de l’infrastructure. Quelles démarches faut-il faire pour être équipé en fibre optique ? Chez CELESTE c’est très simple ; vous nous contactez soit par le biais de notre site soit par téléphone. Un commercial vous contacte et une étude plus approfondie sera effectuée par le service Fibre pour établir la cotation du raccordement en fonction de votre demande. Pourquoi les entreprises choisissent-elles la fibre ? En comparaison avec des filaires cuivre (ADSL, SDSL, EFM), la fibre optique propose des débits symétriques très élevés sur une longue distance. La fibre optique permet de profiter de plusieurs services (Téléphonie IP, accès internet, etc…) et de s’interconnecter en VPN en conservant un débit et une qualité de service optimal. La flexibilité des débits allant de 10Mbps à 10G, les débits sont garantis symétriques, les délais de transit sont très courts, de nouvelles applications sont donc possibles (visioconférence, externalisation informatique, etc…). Visitez le site de celeste - 01 70 17 60 20


Le FAI Celeste boucle un tour de table auprès de CM-CIC Capital Privé Le 22 octobre 2012 par Anne Confolant Le fournisseur français d’accès Internet, spécialiste notamment du très haut débit, a finalisé une levée de fonds auprès de CM-CIC Capital Privé. Le fournisseur français de services Internet Celeste a bouclé un tour de table auprès de la société de gestion CM-CIC Capital Privé. Son montant n’est pas connu.

Orienté en direction des PME, Celeste s’affirme comme un spécialiste de la fibre optique (très haut débit à 1 Gbit) et du cloud computing, avec un parc clients de plus de 2 000 entreprises à l’heure actuelle. Cette levée de fonds permettra au FAI d’optimiser sa stratégie d’investissement, en menant, ces prochains mois, des opérations de croissance externe. A noter que le plan d’investissement dans les infrastructures de Celeste est de 15 millions d’euros sur 4 ans. « […] En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC – qui touche un grand nombre d’entreprises en France – pour continuer à nous développer au niveau national », a souligné Nicolas Aubé, fondateur et président de Celeste.

Crédit image : Copyright Korn-Shutterstock.com


[actualités Cité

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tes Descar

La fibre campésienne a le giga ! CELESTE est une entreprise campésienne très innovante qui propose aux entreprises une offre « 5-play » : Internet, réseaux, téléphonie ixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit CELESTE sont uniques sur le marché, avec par exemple la ibre optique 1G.

A

l’heure des débats sur le déploiement plus ou moins rapide de la ibre optique, CELESTE poursuit avec succès l’extension de son réseau pour les entreprises. En efet, l’opérateur a déjà équipé un grand nombre de communes en Ile de France et en Province. Le succès de la ibre 1 Giga auprès des entreprises, marque une vraie révolution numérique et positionne CELESTE comme un des fournisseurs d’accès les plus innovants du marché. Un positionnement revendiqué par Nicolas Aubé, le président et fondateur de l’en-

Marilyn est un datacenter unique au monde en termes de conception et de refroidissement. CELESTE organise des journées portes ouvertes pour la visite du site campésien. Inscrivez-vous dès maintenant sur le site internet car, pour des raisons, de sécurité le nombre de places est limité.

[10] n°207 • Septembre 2012

treprise « la haute disponibilité et le temps réel nécessitent de nouvelles technologies. Le choix de l’innovation et de l’investissement nous permet de répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises. La tendance ne fera que se renforcer et seuls les opérateurs aux infrastructures robustes et performantes pourront être crédibles ». La crédibilité de CELESTE est déjà reconnue. Il y a un an, l’entreprise annonçait le lancement du déploiement de son propre réseau de ibre optique permettant des débits symétriques et garantis inégalés. Le bilan de la première phase du projet est plus que positif. Ainsi sont désormais équipés en ibre 1 Giga Paris et sa banlieue, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille ou Tours par exemple. 7 500 communes sont d’ores et déjà équipées et selon l’entreprise, 90 % des entreprises de plus de 10 salariés. Ce bilan technique est également accompagné par un fort succès commercial. En efet, pour accompagner ce déploiement, CELESTE a organisé des conférences de présentation aux entreprises qui ont massivement répondu présentes et se sont très vite converties au Très Haut débit. Les clients de CELESTE témoignent d’ailleurs volontiers des apports de cette nouvelle technologie. Ses performances permettent de très nom-

breux usages et notamment une transition rapide vers des services de « Cloud » ou d’externalisation des infrastructures. C’est pourquoi l’opérateur propose également une ofre couplée de ibre optique 1 Giga avec ses ofres d’hébergement au sein son « datacenter Marilyn » de Champs-surMarne, le tout premier data center écologique et de haute densité mis en service en France. Pour savoir si votre entreprise est éligible à la ibre optique 1 GIGA, rien de plus simple : CELESTE vous propose de visualiser d’un seul coup d’œil l’ensemble des accès haut débit (Fibre, SDSL, EFM et ADSL) auxquels vous pouvez avoir accès grâce à un test rapide sur son site internet : www.celeste.fr/test-eligibilite.htm

CELESTE enregistre une forte croissance, une croissance qui nécessite d’être accompagnée. CELESTE recherche donc en permanence de nouveaux collaborateurs : commerciaux, techniques ou administratifs. Plus d’information sur www.celeste.fr.




■ ETUDE DE CAS

Marilyn, le datacenter de CELESTE Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. Bskfjfdkjskhsqdkjghmkhgkjlbvjkxvbjk CELESTE, fournisseur d’accès internet haut débit, a conçu ce nouveau centre informatique Ksdhklhflkshjklfhjkfmhm de manière à économiser l’énergie. dkjshkljhvjks L’innovation principale repose sur la construction verticale du bâtiment et sur l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. CELESTE a sélectionné Alcea pour assurer le contrôle d’accès et la détection intrusion de l’une des deux tours, et garantir une confidentialité parfaite des données clients.

Le besoin de CELESTE : sécuriser les accès et garantir la confidentialité des données

Avec Alwin, solution de supervision globale d’Alcea, le périmètre du système peut s’agrandir sans modifier l’installation initiale. Le client peut donc à tout moment ajouter des points de contrôle et accroître la sécurisation du site sans difficulté.

Alcea a répondu à la consultation avec l’installateur Eiffage Energie de Dammarie Les Lys pour sécuriser l’accès au centre informatique de Champs sur Marne. L’installation concerne l’une des deux tours du bâtiment.

L’évolutivité du système est également possible au niveau des applications. CELESTE choisit au départ le contrôle des accès et la détection intrusion. Des capteurs intrusion et des lecteurs sont installés sur les zones sensibles du site, à l’intérieur et à l’extérieur.

Datacenter Marilyn à Champs s/Marne

Première attente du Datacenter : une solution évolutive. Le système installé doit pouvoir s’adapter à l’activité du client. Au départ, le datacenter nouvellement construit n’est pas utilisé à 100%. Alcea sécurise donc une partie du site tout en anticipant l’augmentation de l’activité.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

« Un système intégré de contrôle d’accès et de détection intrusion est appréciable, cela facilite la création d’un nouveau badge et s implifie la coordination » précise Johan Seknagi, responsable exploitation du datacenter. Intégrée, évolutive et modulaire, la solution globale Alcea répond aux attentes du client.

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Marilyn, datacenter de CELESTE

■ ETUDE DE CAS

Des exigences spécifiques : sécurisation, intégration et traçabilité

La qualité de service chez Alcea : accompagner le client à chaque phase du projet

A la demande de CELESTE, Alcea a fourni une solution biométrique pour les accès aux baies et pour l’extérieur. La gestion des visiteurs, programmée et gérée à partir du superviseur, permet de différencier chaque accès en fonction des habilitations des clients et des visiteurs.

Alcea attache une très grande importance à la qualité du suivi. « Ne jamais laisser un client sans réponse », tel est le premier engagement de service du groupe.

La détection intrusion, intégrée au système global, sécurise les locaux sensibles et les abords du site. Elle est reliée directement à un centre de télésurveillance qui peut déclencher une intervention en cas de besoin. Au-delà de la sécurisation, la traçabilité des données était une demande forte du client. CELESTE fournit à chacun de ses clients des informations sur les accès à leurs baies. Alcea gère nativement la délivrance de l’information, consignée dans un journal du superviseur Alwin. Il répertorie toutes les données des accès et peut être couplé à la vidéoprotection.

Pour l’ingénieur commercial Stéphane Nicol « ma satisfaction réside d’abord dans le fait que tout s’est passé de manière fluide, de la conception jusqu’à la réalisation. A chaque question du client, nous donnons une réponse adaptée dans la journée ». Le responsable d’exploitation du datacenter insiste également sur ce point, « nous avons un très bon relationnel, ce sont des professionnels qui connaissent bien leurs produits et nos spécificités ». De fait, pour proposer une solution adaptée au client, Alcea a analysé les bes oins et travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du projet.

Résumé : les points clés de ce projet Modularité : CELESTE a choisi Alcea pour le contrôle d’accès et la détection intrusion. Evolutivité : l’installation suit l’évolution de l’activité. Alcea peut ajouter de nouvelles zones surveillées simplement, sans remettre en cause le système en place Traçabilité : Alwin gère le journal des accès et fournit des rapports exhaustifs sur l’ensemble des évènements Supervision : Alwin est une solution unique qui gère et contrôle les différentes applications de contrôle d’accès et de détection intrusion.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

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Celeste poursuit ses recrutements

L’opérateur pour entreprise Celeste part en chasse aux profils techniques et commerciaux pour assurer son développement en 2012. Qui a dit que le secteur des télécoms n’embauchait plus ? Pas Celeste en tout cas. Six mois, à peine, après avoir initié une campagne de recrutements dans la foulée de l’ouverture de son datacenter Marilyn, l’opérateur d’entreprises poursuit ses embauches. Il cherche essentiellement, et en permanence, des profils experts tant techniques que commerciaux, ingénieurs, administrateurs, chefs de projets systèmes et technico-commerciaux en premier lieu (les descriptifs des postes sont disponibles sur cette page). Une dizaine de postes sont à pourvoir. Ce qui peut paraître peu, mais Celeste avoue souffrir de la pénurie de candidats. « La croissance de Celeste est aujourd’hui limitée par un recrutement toujours trop lent par rapport à nos objectifs, regrette Frédérique Dofing, directrice générale de la société. Les projets sont nombreux, le marché en ébullition. Or, les candidats souhaitent s’orienter vers les grands groupes qui ne recrutent pas ; aujourd’hui ce sont les PME innovantes qui embauchent et offrent des vraies perspectives professionnelles. » Augmenter la masse salariale de 25 % Les candidats « prêts à s’engager dans une aventure technologique » et à travailler dans l’Est parisien auront de quoi faire. L’opérateur doit répondre à nombre de projets cette année, notamment en matière de cloud computing et dans le cadre de sa sélection du consortium « nu@ge » pour les projets d’avenir aux côtés d’acteurs comme Oodrive, DotRiver ou encore Non Stop Systems. Après l’ouverture de son datacenter « vert » à l’automne 2011, Celeste poursuit le déploiement de son réseau très haut débit à travers 25 villes françaises, dont Bordeaux récemment. L’entreprise créée et dirigée par Nicolas Aubé compte plus de 2000 clients. En 2011, la société a augmenté sa masse salariale de 25 % (soit une quarantaine de collaborateurs au total en fin d’année). Elle prévoit la même tendance pour 2012.


« nuage » : un projet de cloud français, ouvert, éco-responsable et décentralisé

On a déjà beaucoup parlé d'Andromède, vaste projet de « cloud computing » à la française impliquant quelques très grands groupes. Un autre projet existe, plus modeste, porté par des PME innovantes et un labo de recherche : retour sur « nuage », qui se veut ouvert et écologique.

Pourquoi du cloud computing français » ? Avec le développement du « cloud computing », une question a commencé à préoccuper les décideurs français : « Les données des entreprises et administrations françaises ne devraientelles pas rester en France plutôt que d'être stockées dans des serveurs installés aux USA ? ». Cette interrogation se pose avec encore plus d'acuité à la lumière de la saisie brutale des serveurs de MegaUpload : il est désormais clair que le gouvernement des USA peut faire saisir n'importe quel serveur situé sur son territoire, y compris dans le cadre d'une simple enquête préliminaire et en l'absence de tout jugement. Dès lors, et parce que le « cloud computing » sera également utilisé par de grandes administrations et des services publics français, les pouvoirs publics ont décidé de lancer une offre française et lancé un appel à projets.

Andromède, un grand projet qui démarre dans la confusion Comme c'est alors souvent le cas, les grandes entreprises du secteur s'y sont intéressées, et en août 2011 s'est constitué un consortium composé d'Orange, Thalès et Dassault Systèmes. Ce consortium a très vite volé en éclats, puisque Dassault Systèmes s'en est retiré fin septembre. Alors qu'Atos se déclarait prête à prendre sa place et à rejoindre Andromède, Dassault Systèmes a indiqué qu'il portait un autre projet, concurrent de celui du consortium. Pour autant, Orange continuer à pousser les feux pour avancer rapidement et démarrer la phase opérationnelle. Il est clair qu'en cette période économique difficile, la manne de 135 millions d'euros que l'Etat prévoit d'investir dans ce projet aiguise les appétits… et la répartition de ce financement entre partenaires est probablement l'objet d'âpres négociations. Je pense qu'Andromède sera un intéressant feuilleton à suivre en 2012...


« nuage », le cloud ouvert, écologique et décentralisé Pendant ce temps, une autre initiative en matière de cloud computing a vu le jour, « nuage ». Revenons sur ce projet, intéressant quoique moins visible, avec un de ses acteurs, François Aubriot, fondateur et dirigeant de la société lyonnaise DotRiver. François Aubriot, quelle a été la genèse de « nuage » ? Les entreprises à l'origine de nuage sont toutes membres de l'ADEN, Association pour le Développement de l'Économie Numérique. Au printemps 2011, l'ADEN s'est penchée sur les appels à projets autour du cloud computing lancés dans le cadre des investissements d'avenir financés par le Grand Emprunt. L'idée des instigateurs du projet nuage, Marc Triboulet de Non Stop Systems, Olivier Midière, président de l'ADEN et moi-même, était de monter un projet autour de PME innovantes, plutôt que de grandes entreprises. Globalement nous avons fait le constat que le cloud computing avait tendance à échapper au tissu d'entreprises françaises, avec des offres fermée en termes de logiciel et matériel. Or le cloud computing est clairement une lame de fond qui va modifier en profondeur l'informatique pour les 20 prochaines années. Nous avons donc pris des contacts avec d'autres sociétés ainsi qu'avec un laboratoire de recherche et avons constitué un groupe de travail sur l'appel à projets, en nous faisant accompagner par un cabinet spécialisé dans le pilotage de projets innovants, Leyton. Qui sont aujourd'hui les acteurs du projet ? Le groupe projet est constitué de 7 entreprises et un laboratoire :        

Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées CELESTE, fournisseur d'accès Internet, concepteur d'un datacenter écologique Oodrive, spécialiste des solutions sécurisées de gestion de fichiers en ligne DotRiver, solution éco-innovante de virtualisation et centralisation des postes de travail Alphalink, opérateur de réseau privé et de téléphonie sur IP Network Consulting, hébergeur - serveurs dédiés et applications SaaS New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises Le laboratoire de rechercheLIP6, de l'Université Pierre et Marie Curie et ses équipes REGAL et PHARE

Nous avons aussitôt mis en place un environnement de travail collaboratif – évidemment basé sur la solution DotRiver pour la bureautique partagée - et après plusieurs réunions et quelques ajustements nous avons remis notre dossier fin septembre à la Caisse des Dépôts, qui instruit les dossiers dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. La durée du projet est fixée à 2 ans.


Quel est le but du projet nuage ? L'objectif du projet nuage est de mettre en place un cloud « écologique », ouvert, localisé sur le territoire français. Très concrètement cela veut dire créer des datacenter nuage, raccorder et intégrer les DC déjà existants qui le souhaiteraient (et qui satisferaient certains critères...) le tout étant réparti sur plusieurs sites en régions : le nombre de sites était au départ de 3, mais il devrait rapidement augmenter en fonction des partenariats et des volontés publiques et privées. Notre vision est de revenir aux fondamentaux de l'internet et de ne pas concentrer toute la puissance de calcul et de stockage sur 1 ou 2 datacenters seulement, fussent-ils en France. Concernant les sujets de R&D, cela va de l'éco-conception des bâtiments et des infrastructures (optimisation maximale de la consommation d'énergie), à la répartition dynamiques et intelligente du stockage par maillages en passant par la répartition dynamique et intelligente des puissances de calcul. Nous souhaitons à terme créer une Fondation de façon à pérenniser les développements "Open Source" que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet, Dans 2 ans, que sera nuage ? L'objectif affiché est de produire un démonstrateur, avec notamment les solutions OODrive et DotRiver, fonctionnant sur 3 datacenters éloignés de plus de 400 km : à Nantes avec Network Consulting, à Paris avec CELESTE, ainsi qu'à Lyon. Quelle est l'originalité de nuage face aux autres cloud existants ou à venir ? Ce qui nous différencie des autres acteurs du « cloud computing », c'est vraiment notre volonté d'ouverture : nous mettrons l'ingénierie, les solutions logicielles et matérielles, l'environnement opérationnel à disposition de ceux qui voudront les utiliser, qu'il s'agisse de collectivités territoriales ou d'acteurs privés, et ce sur tout le territoire français. Cette ouverture du projet permettra de pouvoir agrandir nuage en y « pluggant » d'autre initiatives, d'autres datacenters, à condition qu'ils satisfassent les critères, notamment environnementaux, que nous nous fixerons. Quel est votre budget ? Le projet représente un effort de R&D de 10 M€, qui sera réparti entre les différents membre du consortium. L'État prend en charge 50% de cet investissement. Attention, il ne s'agit pas de subvention à fonds perdus ! Car, en contrepartie, les entreprises se sont engagées à reverser un intéressement sur le chiffre d'affaires généré sur une période allant jusqu'à 6 ans après la fin du projet. Qu'attend DotRiver de nuage ? Très clairement, notre objectif à terme, est de transférer l'infrastructure DotRiver, aujourd'hui hébergée dans un datacenter lyonnais, sur nuage. Je souhaite, au terme des 2 ans que doit durer le projet, y faire fonctionner tous les environnements hébergés, mutualisés de nos clients.



• La société Celeste, concepteur et exploitant de datacenters, va recevoir via le Fonds national pour la société numérique et les Investissements d’avenir, un soutien financier pour un nouveau projet de datacenter écologique. Celeste a déjà fait la preuve de son engagement dans les datacenters a haute efficacité énergétique avec son concept ‫ ا‬Marilyn ‫ ب‬et souhaite pousser plus loin la réflexion. Le projet Nuage aboutira ainsi d’ici 18 mois à un prototype de centre de données de nouvelle génération, base sur une conception modulaire (augmentation des capacités selon les besoins du ‫ ا‬cloud ‫ )ب‬et prévoyant la déconstruction en fin de vie.


Projet nuage : l’Etat encourage un cloud vert Cloud computing – Rédigé le lundi 30 janvier 2012 - Frédéric Mazué

Le projet nuage regroupe 7 pme innovantes dans les domaines de la virtualisation, du stockage, des réseaux et 2 équipes du laboratoire LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie. La vision de nuage est de créer le cloud computing français de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie Dans ce contexte, Marilyn, le datacenter de CELESTE, concilie écologie et haute densité. Le fonctionnement par des flux d'air verticaux est une première mondiale, qui permet un rendement énergétique élevé (P.U.E de 1,3). CELESTE a ainsi ouvert les portes de l’Internet vert en France. Et de nombreuses perspectives d’innovation restent encore à creuser. L’Etat, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, en choisissant CELESTE à travers le projet nuage, va permettre à l'entreprise de poursuivre ses travaux d’étude. Les objectifs sont clairs : disposer d’ici 18 mois d’un prototype de centre de données encore plus poussé que le concept "Marilyn". Haute densité et écologie resteront les fondamentaux de la démarche, mais les innovations devront porter sur une conception modulaire permettant une augmentation des capacités selon les besoins du cloud, et une dé-construction des datacenters après leur utilisation. Les études ont commencé et le prototype d’une capacité de 100 baies informatiques devra être expérimenté par les autres membres du projet nuage. A terme, CELESTE a l'ambition d'ouvrir des datacenters nuage modulaires, écologiques et haute densité sur des sites répartis en région partout en France. Président fondateur de CELESTE et co-inventeur du concept Marilyn, Nicolas Aubé se déclare honoré par cette subvention : « Le soutien du Fonds National pour la Société Numérique pour un projet technologique d’envergure tel que celui de Marilyn est une source d’énergie considérable. En plus de la reconnaissance de nos travaux, nous pouvons poursuivre nos politiques de recherche, investissement et recrutement, pour donner à la France de vrais atouts dans la révolution du Cloud ».


Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle Nu@ge 25 jan 2012

Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium français privé-public. Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques maîtrisées. L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et adaptées aux réglementations. Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles. Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie). Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur 2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions restants à la charge des membres du consortium. En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017. Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement énergétique en région parisienne. Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.


Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn» Econocom utilise le datacenter Marilyn Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011. Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de bâtiments extérieurs au datacenter. Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients.


Cloud : la coentreprise Andromède attend toujours son Persée

© Pascal Guittet Comme dans le mythe, le projet Andromède est encore attaché à son rocher. Dassault Systèmes a claqué la porte, provoquant un nouveau retard pour le lancement opérationnel de ce projet de cloud computing "made in France" financé par les investissements d’avenir. Le coup de sang de Dassault Systèmes, qui a décidé de quitter le consortium Andromède en cours de constitution, avec l’État, Orange et Thales, n’a pas entamé, au moins officiellement, la détermination des deux autres associés privés de consortium. Orange et Thales "regrettent la décision de Dassault Systèmes de se retirer du projet Andromède quelques semaines avant son démarrage opérationnel. Nous avons toujours la volonté de créer un grand acteur de l’infrastructure de cloud computing français et européen." L’ambition d’Andromède est grande : créer une entreprise capable de rivaliser avec les Google, Amazon et autres IBM. L’État, via les investissements d’avenir, doit entrer au capital en apportant 135 millions d’euros, les trois autres partenaires à hauteur de 60 millions d’euros chacun. Malheureusement, le projet patine. Dès septembre 2010, Thales, Orange et Dassault Systèmes s’étaient portés candidats. Il aura fallu une grosse année pour boucler les négociations, avec une date de création effective au 2 novembre 2011. Or, d'après les déclarations des partenaires, le retrait de Dassault Systèmes est intervenu quelques semaines avant le lancement. Un départ qui n'a donc découragé personne. Thierry Breton, PDG de la société de services Atos, a indiqué dans un entretien sur BFM Business que "si l’État souhaite que nous soyons présents, nous serons prêts à discuter. Le cloud computing est un sujet important dans tous les pays dans lesquels nous opérons. Par exemple, à Hong Kong, nous opérons en cloud computing certaines activités des autorités de Hong Kong. Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas en France."


Etrange omerta sur le projet Reste qu’Andromède reste un sujet suffisamment brûlant pour pousser tous les acteurs à la prudence. En dehors du communiqué officiel, ni Orange, ni le cabinet du Premier ministre, ni Dassault Systèmes, ni Thales n’ont voulu aborder le sujet d’Andromède. Tout le monde est suspendu au "point d’étape" que doit réaliser Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique. La question de l’intérêt de créer un consortium avec l’État de grandes entreprises déjà engagées dans le cloud computing, aux intérêts pas forcément toujours convergents, reste posée. Pour certains, la présence étatique se justifie pourtant. Pour Claude Biton, président de CBC Développement, un éditeur de logiciels de la relation client en mode hébergé, "il est normal que l’État mette son nez dans le cloud computing, qui n’est pas uniquement une affaire privée. Il y a une dimension de sécurité du territoire. Il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas utiliser n’importe quelle clef de chiffrement et que l’on doit déposer les clefs au ministère de l’Intérieur." De même, Claude Biton n’est pas choqué par les aides apportées par l’État, alors que son entreprise n’en bénéficie pas. "On trouve normal d’aider le développement de la fibre optique en dehors de centres urbains. Le développement des datacenters n’est pas non plus neutre vis-à-vis de l’aménagement du territoire." D’autres initiatives en route La société de services Cheops Technology n’est pas non plus concernée par les investissements d’avenir. "Les dossiers de demande sont très lourds à remplir, explique Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops. Il y a beaucoup de formalisme et cela demande beaucoup de temps. Nous sommes une entreprise de taille intermédiaire (ETI) et nous mobilisions nos forces sur notre croissance". Cheops dispose de son propre datacenter, à proximité de Bordeaux, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander que les données soient hébergées en France, avec un contrat de droit français. En revanche, Nicolas Leroy-Fleuriot ne voit pas de problème à utiliser des logiciels d’éditeurs américains. La mise au point de logiciels français, capables de remplacer ceux de Microsoft ou de VMware, est pourtant l’ambition du projet Nuage, l’un des cinq retenus suite au premier appel à projets dans le domaine du cloud computing. Il est porté par sept PME et le laboratoire LIP6, avec la société de services Non Stop Systems en tête de file. L’objectif est de construire d’abord un démonstrateur avec un datacenter modulaire à haute efficacité énergétique, puis de commercialiser les produits au début de l’année 2014. Une cinquantaine d’emplois devraient être créés, pour un investissement de cinq millions pour l’État et de dix millions pour les différents partenaires. Les sommes sont modestes, "mais sans la subvention de l’État, qui vise un retour sur investissement par le versement de royalties pendant six ans, nous n’aurions pas pu monter ce projet", argumente Nicolas Aubé, président de fournisseur d’accès Celeste. Deux projets sont menés par de grandes entreprises : la plate-forme d’ingénierie logicielle CloudForce par Orange Labs et l’infrastructure logicielle Magellan par Bull. Deux sociétés tout à fait capables de développer et d’innover sans aide de l’État, mais qui entraînent avec elles des PME.


Moins ambitieux, plus précis, les cinq projets de cloud computing sont plutôt d’ordre tactique et ont de bonnes chances de déboucher sur des produits. Mais pas de quoi faire trembler Google !


Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Crédit Photo: D.R Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par 7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur Nuage. Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie. Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français. Open Source et datacenter pilote


Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs. Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.


Cloud hexagonal : le projet Nuage se dévoile un peu plus On en sait aujourd'hui un peu plus sur le projet Nuage, récemment choisi par l'Etat avec 4 autres projets de cloud computing dans le cadre du programme d'investissement d'avenir et qui à ce titre pe cev a donc une pa tie des 19 M€ alloués aux cin p ojets etenus. Piloté par Non Stop Systems, un spécialiste français des solutions de haute disponibilité, le projet Nuage réunit en fait sept PME françaises (Non Stop Systems, l'opérateur Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) ainsi que deux équipes du laboratoire de recherche LIP6 (Laboratoire d'informatique de Paris 6, depuis rebaptisée Université Pierre et Marie Curie). Dans un communiqué, l'opérateur Celestre explique que le consortium Nuage s'est formé au début de l'année 2011. "Sa vision est de créer un cloud ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie", explique le communiqué. Aucune précision n'est pour l'instant apportée sur les technologies qui seront utilisées, pas plus que sur les dates de lancement d'une éventuelle offre. Le projet représente selon ses participants un investissement de recherche de 10 millions d'euros sur 2 ans (dont sans doute près d'un quart à un tiers financés par les fonds du grand emprunt).


Le Cloud Computing : marketing ou révolution ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Écrit par

Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters. Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines.


Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.

Frédérique Dofing


Nicolas Aubé, CELESTE : le marché de proximité est l’avenir des Data Centers janvier 2012 par Marc Jacob CELESTE a inauguré son Data Center Marilyn en octobre dernier. Ce site de 500 m² se caractérise par des technologies innovantes comme sa construction en silo, son système de refroidissement par air, son système de reprise d’énergie sans batterie, ni climatisation… Déjà rempli au tiers de sa capacité, il rencontre un franc succès auprès des PME de la région Ile-de-France. Pour Nicolas Aubé, son Directeur Général, l’avenir des Data Centers s’inscrira dans un marché de proximité.

Marilyn, le Data Center de CELESTE, a ouvert ses portes en octobre 2011. Situé sur le pôle technologique de la Cité Descartes (77), ce Data Center vertical de 500m² unique au monde est construit en silo avec un système de caillebotis qui permet de refroidir par la circulation de l’air extérieur les baies de serveurs. Il est constitué de deux tours de cinq étages, chacune offrant une emprise foncière de moindre importance. Cette conception réduit l’utilisation de la climatisation à environ 20% du temps de fonctionnement annuel, dont 5% à plein régime et 15% à régime partiel. D’ailleurs, depuis l’ouverture officielle en octobre, la climatisation n’a pas encore été utilisée, confirme Nicolas Aubé. De plus, Marilyn utilise l’air chaud pulsé par les serveurs pour chauffer les bureaux de l’entreprise situés à proximité. Autre originalité, le système breveté de reprise d’énergie conçu à l’aide de deux roues qui tournent en utilisant l’énergie cinétique. Pour éviter les frottements, de l’hélium est injecté. Ce système permet de


s’affranchir des batteries et de la climatisation. Le site est conçu de façon sécurisée à plusieurs niveaux : une grille extérieure, des systèmes de détection d’intrusion, un gardiennage, des contrôles d’accès à l’aide de carte et de biométrie… Dans sa démarche, CELESTE a été soutenu par Oséo, mais aussi par le département de la Seine-et-Marne, en particulier pour la communication.

Aujourd’hui, précise Nicolas Aubé, « notre Data Center est rempli à 30% comme nous l’avions prévu dans notre plan de développement. Nous pensons que les 500 m² seront totalement occupés d’ici à 2013. Nous avons, à ce jour, comme clients un établissement financier, qui occupe tout un étage, et surtout des PME, qui disposent d’un espace dédié pouvant aller d’1/3 de baie à une baie entière. Ces PME, dont certaines font partie de nos clients historiques, bénéficient d’une interconnexion à très haut débit (Fibre 1 Giga) entre leur établissement et notre Data Center. Ainsi, ils sont connectés avec un quasi-réseau local. »

Nicolas Aubé


Nicolas Aubé estime que dans une dizaine à une vingtaine d’année, l’informatique sera « dans le nuage » et donc dans les Data Centers. Ainsi, les sociétés pourront soit mettre toutes leurs données dans le Cloud, soit uniquement les répliquer. Par la suite, même les postes de travail seront externalisés. Les utilisateurs n’auront plus que des interfaces d’accès, de type tablettes, dans l’entreprise, directement liées au réseau et au cloud. Toutefois, Nicolas Aubé conseille d’éviter de mettre toutes ses données sur Internet… D’ailleurs, il estime que les entreprises utiliseront plutôt des Cloud privés hébergés dans des Data Centers de proximité de taille moyenne. En effet, pour lui, le marché des Data Centers est local. Ils doivent être implantés dans des parcs d’activités ou proches de zones commerciales afin de donner un accès rapide aux entreprises.

Le système de refroidissement par air Projet « Nu@ge » : vers un Cloud à la française CELESTE participe également au projet « Nu@ge », soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique. Ce consortium, formé début 2011, représente un investissement total en recherche et développement de 10 millions d’euros sur 2 ans. L’objectif de ce projet open source est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français et hébergé dans des Data Centers écologiques, et faiblement consommateurs d’énergie. Porté par 7 entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, CELESTE, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires français (LIP6, équipes Regal et Phare, de l’Université Pierre et Marie Curie), le projet « Nu@ge » réunit des acteurs d’horizons divers : réseaux, systèmes, Data Centers, stoc!"ge… Dans ce projet, CELESTE aura en charge la conception d’un Data Center modulaire et écoefficient. Pour ce faire, Nicolas Aubé souhaite réaliser un Data Center qui reposera sur sa technologie en silo, son système de refroidissement par air et son système de reprise d’énergie. Bien sûr, sa structure ne sera pas en béton, mais dans un autre matériau plus léger, comme le bois, le métal … Rien n’est encore décidé à ce jour. Ce Data Center modulaire sera


fabriqué en 6 mois, mais avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn. Le premier pilote devrait voir le jour en 2013 sur un terrain situé à proximité du Data Center Marilyn.


Investissements d'avenir 19 millions d'euros d'investissement dans cinq projets de cloud computing 16. décembre 2011 Eric BESSON, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, et René RICOL, commissaire général à l’Investissement annoncent 19 millions d’euros d’investissement dans 5 projets de recherche et développement dans le domaine de l’informatique en nuage (cloud computing). L’informatique en nuage représente une évolution majeure des usages et de l’organisation des systèmes d’information. Son utilisation permet aux entreprises d’accroître leur compétitivité, par une baisse des coûts informatiques, et une meilleure qualité de service. En outre, ce secteur va générer de nouveaux services, accessibles à la demande et à distance, portés par un marché en croissance de 25% par an. C’est pourquoi le gouvernement a lancé, dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, l’appel à projets de recherche et développement « informatique en nuage – cloud computing ». Son objectif est de soutenir les technologies qui permettront l’émergence des infrastructures informatiques de demain.Parmi les 18 projets déposés en réponse à cet appel, 5 projets ont été sélectionnés et bénéficieront d’un soutien public de 19 millions d’euros. Ces 5 projets représentent un investissement total en recherche et développement de 50 millions d’euros. Les projets retenus sont les suivants : la « plate-forme d’ingénierie logicielle » (projet CloudForce porté par Orange Labs), permettra le développement collaboratif et la gestion d’applications s’appuyant sur de multiples infrastructures d’informatique en nuage ; les « outils de portage d’applications » (projet CloudPort porté par la PME Prologue), faciliteront la migration des logiciels d’une entreprise vers le modèle de l’informatique en nuage ; le projet « d’infrastructure logicielle haute performance » (projet Magellan porté par Bull), servira de base pour offrir les performances du calcul intensif à la demande et à distance ;


le projet de « nuage communautaire » (projet Nu@ge porté par la PME Non Stop Systems), développera des solutions de mutualisation d’infrastructures et de compétences de plusieurs PME pour offrir des services innovants ; enfin, le projet de « nuage pour les établissements d’enseignement supérieur » (projet UnivCloud porté par INEO), mettra les technologies du cloud au service des universités et des collectivités. Ces projets regroupent une grande variété d’acteurs : concepteurs de systèmes informatiques, opérateurs de télécommunication, éditeurs de logiciel, intégrateurs de technologies, laboratoires de recherche et un nombre important de PME innovantes. Une large part des développements sera diffusée sous modèle de logiciel libre. Un deuxième appel à projets sur l’informatique en nuage a été lancé le 21 juillet dernier dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir. Les résultats seront communiqués début 2012. « Le développement en France d’une offre compétitive de cloud computing répond à un enjeu de maîtrise de nos infrastructures informatiques et de nos données. L’industrie du cloud computing va occuper dans les prochaines années la position qu’occupait la production du charbon et de l’acier après la guerre : celle d’une industrie stratégique qui irrigue l’ensemble de notre économie », a souligné Eric BESSON.


Cloud et révolution verte Internet est souvent perçu comme virtuel. Or Internet, c’est avant tout la mise en relation de serveurs et d’ordinateurs ou de ressources informatiques via des routes appelées réseaux. Si les usages numériques devant révolutionner l’utilisation des transports restent encore marginaux, les tendances du Cloud laissent quant à eux présager une nouvelle dynamique vers l’Internet Vert. Écrit par

Frédérique Dofing La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendezvous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage. Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose… - Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger.


En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique Dofing


CELESTE fête ses 10 ans avec une croissance à 30% Métiers - Business - Rédigé le lundi 19 décembre 2011 - Frédéric Mazué En 10 ans, le fournisseur d’accès Internet pour les entreprises CELESTE est devenu un opérateur reconnu sur le marché du Très Haut Débit. Doté d’un réseau de fibre optique et d’un datacenter Haute Densité, la stratégie d’innovation et de qualité de service paie : les entreprises font le choix des services haute disponibilité et innovants. Il y a tout juste une décennie, Nicolas Aubé, diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts, créait CELESTE avec une idée simple : donner le meilleur de l’Internet aux PME souvent délaissées par les opérateurs historiques. Déclinée en positionnement, les fondamentaux de l’entreprise ont été posés : Innovation et Qualité de service. La qualité de service se traduit par des offres techniquement avancées et un accompagnement hu ai des lie ts à toutes les étapes de leurs projets. L’i ovatio a pris forme avec un département de R&D dédié et une reconnaissance par de nombreux labels et reconnaissances : la ellisatio s JEI puis Oseo E elle e, E treprises des Pôles S ste ati s, pri PM UP… Peu à peu, l’opérateur s’est doté d’une infrastructure Haute Disponibilité : cœur de réseau d’une capacité de 160 Gigabits, réseau de fibre optique de 4 000 kilomètres (en cours de déploiement sur 25 agglomérations) et datacenter écologique haute densité. Cette infrastructure permet de proposer des services uniques sur le marché comme la connexion Fibre optique 1 giga, soit 1 000 mégabits/s. De nombreuses offres sont d’ailleurs en préparation pour 2012 dans le domaine du Cloud : machines virtuelles, sauvegarde, clusters, hébergement… Aujourd’hui l’entreprise compte 40 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros pour 2011, soit une croissance de 30%. D’ailleurs, depuis 5 ans, la croissance de CELESTE est de l'ordre de 30% par an, avec une rentabilité toujours maintenue. 2 000 clients entreprises font confiance à ce Fournisseur d’Accès. Les perspectives d’évolution de la société s’avèrent encore très optimistes pour les années à venir entre lancement de nouvelles solutions, projets de croissance externe ou encore nouvelle approche commerciale des grands comptes. Nicolas Aubé, président-fondateur, souhaite d’ailleurs renforcer le positionnement de CELESTE

comme l’opérateur de référence des entreprises : « Le temps réel, c'est la nouvelle révolution industrielle. Les entreprises sont interconnectées, elles dépendent de leur réseau. Demain, les standards du marché seront la fibre optique à 1 Gb/s et l'informatique dans les nuages. C'est la vision initiale de CELESTE qui est en train de se réaliser.»





Et si la révolution verte venait des nuages ? Expert - Rédigé le mercredi 14 décembre 2011 - Frédérique Dofing

La d e t alisatio a o e pa les ouveau usages u i ues ’est pas encore au rendez-vous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favo ise t pas ta t ue ela la du tio des t a spo ts de a ha dise ou des d hets d’e allage. Si les usages e pe ette t pas e o e la volutio ve te, o peut o se ve ue l’i dustrie u i ue s’effo e ua t à elle de eleve e d fi, e se ait- e ue pou des uestio s d’ o o ie. P e o s les o posa ts de l’i dust ie u i ue u à u - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie volutio ’est le passage du uiv e de plus e plus o eu ve s la fi e opti ue. Quel ues soie t les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fi e opti ue gag e du te ai et ’est ta t ieu a elle off e de v ais atouts ologi ues : l g et , e lage, pose…

- Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger. En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant


à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique DOFING, Directeur Général de CELESTE


Marilyn, le premier datacenter écologique à haute densité l'opérateur Céleste a récemment inauguré le premier centre de données informatique entièrement écologique et à haute densité.

© CELESTE / enia architectes L’opérateur haut débit dédié aux entreprise Céleste a inauguré le 24 novembre 2011 le premier datacenter écologique à haute densité du monde. Baptisé Marilyn,cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Cette dernière assure une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. En tout, 200 baies de serveur, de 10 kVA par baie maximum, sont ainsi hébergés en première phase sur une surface de 600 m². Le datacenter fonctionne grâce à un système de refroidissement grâce à l'utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveurs appelé «free-cooling». Ces salles aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Il afficherait un rendement énergétique effective (power usage effectiveness dit PUE) de 1,3, un des plus bas du monde.




Celeste inaugure le 1er data-center écologique en Seine-et-Marne

Doc Celeste - datacenter Marilyn Inauguration. La société Celeste, un fournisseur d’accès internet à haut-débit, a inauguré aujourd'hui à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), le premier datacenter écologique haute densité au monde. Appelé Marilyn, cet équipement a été construit suivant un concept, imaginé par Nicolas Aubé, président de Celeste, en partenariat le cabinet d’architecture Enia, et qui permet de réduire la consommation énergétique de 35 % par rapport à des sites traditionnels. Son principe repose sur un refroidissement du bâtiment, construit de façon verticale, grâce à l’air ambiant. Il a fallu un an d’études et de simulation avec le cabinet Enia pour valider les modes de refroidissement. « Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid, quand la température est inférieure à 23°C, soit 80 % du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste », précise un communiqué de la société. Après une année de construction et trois semaines d’essais industriels, les tests ont permis de valider le concept qui a fait l’objet d’un brevet international. « Les tests ont permis de démontrer que, avec des capacités électriques et thermiques à 100 % et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes », détaille le communiqué. Sur cinq étages, Marylin propose une superficie de 600 m² accueillant 8 000 serveurs. Sa réalisation a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, selon Frédérique Dofing, Directrice Générale associée de Celeste. L’entreprise a réalisé 5,159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en progression de 27% par rapport à l’exercice précédent. A lire également : Marilyn : le 1° datacenter écologique haute densité au monde


Le cloud computing : une réalité pas du tout virtuelle L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le cloud computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centres informatiques, les datacenters. Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles. C’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches. On doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … Le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, ce sont nos organisations qu’il faut repenser.


Le Cloud Computing : Révolution informatique ou marketing pur ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce unconcept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters.

Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.



Nicolas AUBE, Président Directeur Général de CELESTE . 10.11.2011 CELESTE, l’alliance entre l’innovation et la préservation de l’environnement au cœur de la Cité Descartes La Cité Descartes, un lieu d’excellence universitaire et d’implantation idéale pour les entreprises innovantes Diplômé de l’Ecole Polytechnique de Palaiseau, j’ai poursuivi mes études à l’Ecole des Ponts et Chaussées. Au cours de l’année 1996, l'école a déménagé la Cité Descartes. A la fin de mes études, j’ai travaillé en tant que conseiller en stratégie durant trois ans hors de Marne-laVallée. Je suis revenu à la Cité Descartes en 2001 pour créer l’entreprise CELESTE, au sein de la pépinière d’entreprises innovantes de la Chambre de Commerce. Mon choix a tout d’abord été motivé par la présence de 30 000 étudiants à la Cité Descartes. En effet, une entreprise qui se crée a besoin de personnel et de force vive. CELESTE recherchait alors principalement des techniciens et des ingénieurs ayant reçu une formation assez pointue. D’autre part, je réside à Paris et il est très pratique de se rendre à la Cité Descartes grâce à sa proximité avec la capitale. Enfin, la Cité Descartes est un endroit où l’on peut voir à la fois de beaux bâtiments universitaires, de grandes entreprises mais aussi des espaces verts. C’est un territoire moderne amené à devenir très importante pour le « Grand Paris ». Marilyn, futur emblème de l’alliance entre l’innovation et la préservation de l’environnement dans la Cité Descartes CELESTE a été créée en 2001 dans le but de procurer des services haut débit aux entreprises. Notre métier est « fournisseur d’accès internet » et nous produisons des connexions haut débit grâce à la fibre optique. Depuis toujours, CELESTE mise sur l’innovation. En effet, nous avons conscience d’avoir un métier où l’on se doit de préparer l’avenir dans le domaine des réseaux. L’un des éléments clés de notre secteur est la face cachée d’Internet que sont les centres informatiques, aussi appelés les data center. Un data center est une sorte de coffre-fort numérique dans lequel les entreprises et les hébergeurs peuvent y mettre leurs données à l’abri. Nous avons décidé de construire notre propre centre informatique sur la Cité Descartes : le projet Marilyn. Le data center Marilyn est complètement innovant. Sa particularité réside dans son efficacité énergétique. Marilyn a été conçu dans une forme verticale, ce qui est unique au monde. Pris depuis l’extérieur, l’air monte dans les tours à travers des planchers techniques en métal. Lors de sa montée, l’air refroidit les ordinateurs ce qui nous permet de consommer 35% d’énergie


en moins qu’un data center ordinaire. Généralement, les data center sont un peu cachés et ce sont des bâtiments horizontaux qui prennent beaucoup d’espace. A l’inverse, nous avons fait le pari de construire un data center urbain car nous souhaitons qu’il devienne un emblème pour notre société, et pourquoi pas pour la Cité Descartes. Ainsi, lorsque l’on traversera la Cité Descartes par l’autoroute, on pourra voir des bâtiments non seulement innovants, mais aussi représentatifs des vingt prochaines années.


L’opérateur Celeste met en service un datacenter écologique haute densité

Datacenter Marilyn - Celeste Selon ses initiateurs, il s’agirait tout simplement du premier « datacenter écologique haute densité au monde ». Dans un communiqué diffusé ce matin, l’opérateur CELESTE (internet haut débit pour les entreprises) a officialisé la mise en service, depuis octobre, d’un nouveau centre données informatiques à Champs-sur-Marne (77). Baptisé Marilyn, cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité et de haute densité. Sa durabilité repose sur la mise au point d’un concept novateur de refroidissement par l’air ambiant. Un système de refroidissement breveté En pratique, ce système breveté - développé par le cabinet d’architecte Enia - adapte le refroidissement du datacenter en fonction de la météo. « En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l’air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste » explique l’opérateur dans un communiqué. Un an après sa construction et trois semaines après sa mise en service, le Marilyn aurait déjà démontré sa validité environnementale. Selon Celeste et Enia, le datacenter consommerait ainsi 35% de moins qu’un équipement traditionnel et afficherait un PUE de 1,3. Son inauguration officielle est prévue le 24 novembre.


Insolite : Marylin, le Datacenter écologique . Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. En règle générale quand on parle de DataCenter, on s'imagine une immense ferme de serveurs, vorace en énergie et bien aussi insolite qu'il y paraisse, Marylin, un DataCenter de dernière génération se veut vert de chez Vert. Après des essais industriels concluants, le modèle de refroidissement par l’air ambiant est validé avec une charge à 1 MW. Depuis octobre, ce centre de données informatiques accueille les clients entreprises de l’opérateur CELESTE. L’inauguration officielle est prévue le 24 novembre.

Les datacenters actuels souvent vétustes ne répondent pas aux besoins de puissance de la nouvelle génération de serveurs et du Cloud Computing. C’est pourquoi le fournisseur d’accès Internet CELESTE a décidé de construire son propre datacenter répondant aux exigences de haute disponibilité et haute densité. Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants : piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement. Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de CELESTE.


Après une année de construction et 3 semaines d’essais industriels, le pari est gagné. Les tests ont permis de démontrer que : avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq étages. La conception TIER IV a quant à elle était validée par des tests de haute disponibilité sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement…. Ainsi, le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un des plus bas du monde. De plus, Marilyn est le premier datacenter haute densité en France, avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable du Grand Paris. Si le datacenter accueille les clients de CELESTE depuis début octobre, il sera officiellement inauguré le 24 novembre, sous le haut patronage de Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du Grand Paris.




Marilyn Data Centre Uses Vertical Air Cooling September 6, 2011 by Rénald Boulestin Vertical air cooling improved French designers’ energy efficiency – and inspired the name of their data centre Celeste, a French high-speed Internet access provider, is to launch its power-efficient Marilyn data centre at the end of September, featuring vertical air cooling and an innovative flywheel-based UPS system. The data centre took only ten months to build, according to Celeste chief executive Nicolas Aubé. As of February the 200-bay, 900-square-metre data centre was still at the concept stage, he said. Power backup Located in the Île-de-France region near the A4 motorway, Marilyn has already attracted the interest of banks, hosting companies and other IT services firms, Aubé said.

Celeste’s Marilyn data centre is so-called because it is designed to use a vertical flow of air, through several storeys (it looks like five floors on diagrams we have seen). Instead of solid floors, it has a series of metal grilles, which reminded Celeste’s staff of the iconic picture of Marilyn Monroe from the film The Seven Year Itch (a version of which is shown here). Vertical hot and cold aisles are formed by partitions on each storey According to the Silicon.fr, when the outside air temperature is less than 23C (80 percent of the time), it uses free air cooling with no refrigeration. Some refrigeration is used if the outside temperature rises, until at 35C or above, all the air is recycled and air conditioning is used. This also happens if the air is very dry.

Celeste is promising “100 percent” availability (more precisely, 99.995 percent) for Marilyn, with backup features including a generator that will take over for the entire data centre in the event of a power failure.


The generator is apparently a late addition to the scheme – in October 2010 Aubé told IT journal ITespresso that the data centre wouldn’t include a generator because its high-availability needs were met with the existing power infrastructure. The 99.995 percent availability rate is supported by supports backup features such as hot-swappable hardware and redundant computing infrastructure and electrical circuits. The redundant systems mean components can be replaced on the fly, so that maintenance can be carried out with no downtime. Fresh-air cooling

Marilyn has a PUE efficiency rating of 1.3, meaning 2.31 MW out of 3 MW will be directly usable by the IT equipment. That’s in line with other “green” data centres, such as a Hemel Hempstead facility opened by Gyron in July, which claimed a PUE of between 1.2 and 1.3. The industry average PUE is 2.5, according to Gyron. For power backup, the data centre uses an unusual feature – two flywheel-powered UPS systems, which take over in the event of a power failure until the generator comes online. These UPS systems, which have only become feasible for data centres in recent years, allow Marilyn to dispense with lead batteries. Marilyn is scheduled to open for business on 26 September. A study published in August found that data centre power use has grown significantly less than predicted over the past few years, largely due to the 2008 economic crisis. The study, carried out by a consulting professor at Stanford University, found that electricity used by data centres worldwide increased by about 56 percent from 2005 to 2010. This might seem a big increase, but experts had predicted energy use would double over this period. In the US data centre electricity use grew by about 36 percent, according to Koomey’s figures. This report is translated and extended from an article by Rénald Boulestin, Silicon France. Editing by Peter Judge and Matthe Broersma.


Fibre et Très Haut Débit : une dimension structurante pour les entreprises du 21ème siècle Le 19/10/2011 de 14H00 à 14H50 Magenta Après une période de turbulences qui a accompagné la naissance des projets de déploiements de fibre optique en France, l’année s’est ouverte sous des auspices plus favorables pour une accélération des déploiements : les opérateurs ont enterré la hache de guerre sur les choix techniques de mono et de multifibre, le principe de mutualisation s’est imposé – dans les zones denses, il s’entend – et le Grand Emprunt a doté le Très Haut Débit d’une enveloppe de 2 milliards d’euros, certes insuffisante pour couvrir le territoire mais qui est clairement une amorce et une prise de position politique qu’il faut saluer. Ces infrastructures de réseaux sont nécessaires pour accompagner l’extraordinaire profusion de technologies et d’usages, notamment autour des services très gourmands en data, que ce soit à travers le cloud computing, la mobilité, l’e-santé, l’e-learning, la 3D ou l’Internet des objets qui préfigure une innovation disruptive. Cela étant, les réseaux fixes de très haut débit sont tout autant attendus pour améliorer les usages actuels : ne plus devoir compresser les conversations en VoIP, supporter des flux métiers qui aujourd’hui sont limités par le cuivre, permettre la télétransmission rapide de documents, la sauvegarde à distance, la dématérialisation des serveurs informatiques... autant de freins que rencontrent aujourd’hui bon nombre de clients. En outre, ces réseaux vont aussi inaugurer de nouveaux modèles de tarification où le modèle du forfait tout compris sera moins pertinent, y compris avec des offres premium centrées sur le débit garanti et la QoS. Argument sensible pour les entreprises, c’est aussi une plus forte interopérabilité entre les services qui est en jeu, quels que soient les acteurs qui les proposent. Témoignages pour mesurer la dimension structurante du très haut débit pour notre économie et pour les entreprises.

Intervenants : , ALTITUDE TELECOM

Didier SOUCHEYRE, Président, NEO TELECOMS ,

Nicolas AUBE, Président, CELESTE

Eric MONTAGNE, SMARTWIPCLUB


Celeste fait sa boucle CELESTE, fournisseur d'accès haut débit pour les entreprises, annonce le lancement d'une boucle fibre optique de 4 000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France. Ce projet représente un investissement de plus de cinq millions d'euros et positionne CELESTE co e u opérateur d’i frastructure. Le projet s’appuie sur la tech ologie WDM, utilisée ota e t par les professio bancaire et boursière au regard des besoins de performance liés à ces activités.

els de l’i dustrie

Au sein de chaque ville, CELESTE va construire une boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises. Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels.


Celeste lance une boucle optique nationale

Celeste annonce le lancement prochain d'une boucle de fibre optique de plus de 4.000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France. Un investissement de plus de 5 millions d'euros. Ce projet, présenté comme unique sur le marché puisqu'il s'adresse directement aux entreprises, s’appuie sur la technologie WDM (multiplexage en longueur d'onde ou Wavelength Division Multiplexing). Une technologie notamment utilisée par les professionnels de la banque et de la bourse dont les activités exigent des liaisons très performantes. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle permet en effet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché. L'opérateur dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure lui permettant de proposer un service à très haut débit dans l’ensemble des grands centres économiques nationaux. Par ailleurs, au sein de chacune des 25 villes, Celeste va réaliser une boucle métropolitaine indépendante pour fournir des services complémentaires aux entreprises. Ainsi, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s symétriques associées à des services additionnels tels que la QoS. Avec cette boucle nationale, l'opérateur affirme être en mesure de proposer une offre optique dans 7.500 communes de l'Hexagone et de couvrir ainsi les besoins de 90% des entreprises de plus de 10 salariés.

19.09.11 - Dirk Basyn


Celeste lance sa boucle de fibre optique nationale lundi 19 septembre 2011 Le fournisseur d'accès haut débit pour les entreprise annonce le lancement de sa boucle de fibre optique nationale et un investissement global de 5 millions d'euros. Cette boucle de 4 000 #$ %&liera les 25 plus grandes villes de France. Le projet s’appuie sur la technologie WDM. A travers cette mise en œuvre, Celeste se positionne comme le premier opérateur à proposer cette technologie directement aux entreprises. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle permet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché, habituellement utilisée par les professionnels de l’industrie bancaire et boursière. Celeste dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure industrielle qui lui permet de proposer un service très haut débit dans l’ensemble des grands centres économiques nationaux. De plus, au sein de chaque ville, le FAI va construire une boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises. Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels comme la QoS. La boucle fibre optique déployée par Celeste est bien entendu compatible avec le cadrage de l'ARCEP, lié à l'expansion de la fibre optique des territoires. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit, explique Nicolas Aube, Président. Cette boucle nationale permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et à de nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette initiative unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur le marché du très haut débit. »


Nicolas Aube (Celeste) : « En s’affranchissant des distances, l’entreprise peut repenser son organisation » En étendant à la province son offre d'accès 1 Gb/s, Celeste se positionne comme le seul opérateur à proposer une offre fibre optique de bout en bout. Et espère conquérir quelques 500 clients dans les prochaines années. Par : Christophe Lagane Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à inaugurer Marilyn , son data center optimisé en matière de consommation énergétique, l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique. Dans les faits, il s’agit d’une extension à la province de son offre optique a 1 Gb/s lancée sur la région parisienne il y a un an tout juste. Cette boucle de 4000 km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 10 Gbits par longueur d’onde. « Notre infrastructure actuelle nous permettra de couvrir 880 clients à 1 Gb/s », précise Nicolas Aube président de Celeste à Silicon.fr.

Du SAN to SAN 4 Gb/s

Avec sa nouvelle offre, l’entreprise n’hésite pas à se qualifier de « premier opérateur à proposer cette technologie directement aux entreprises ». Dans les faits, Nicolas Aube fait référence à l’offre optique de bout en bout proposée entre l’entreprise et le réseau de Celeste par opposition aux solutions en terminaison cuivre (Ethernet…). Une configuration tout optique notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent de l’or dans le cadre des transactions boursières en ligne. « Nous sommes capable d’adresser les grands comptes avec des offres d’interconnexion SAN to SAN à 2 ou 4 Gbit/s », indique le dirigeant. Néanmoins, le coeur de cible de Celeste reste les PME. L’opérateur compte 2000 clients (soit 2 % des 100.000 PME françaises) qu’il compte bien faire migrer sur son infrastructure


optique tout en acquérant de nouveaux utilisateurs. « Nous visons les 500 clients sous cette offre d’ici 2 à 3 ans », précise Nicolas Aube. Au-delà, Celeste investira dans l’augmentation des capacité. « Une fois l’ossature installée, c’est assez facile de rajouter des capacités », rappelle le président.

Les zones blanches en ligne de mire

Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gb/s aux entreprises qui en exprimeront le besoin. « Les usages principaux sont l’interconnexion des entreprises entre elles (clients, fournisseurs, partenaires, filiales…) mais aussi l’externalisation de base de données (avec des synchronisations qui nécessitent 500 Mbit/s de bande passante au minimum) et la mise dans le cloud du système d’information. En s’affranchissant des distances, l’entreprise peut repenser son organisation. » L’offre s’accompagne également des services additionnels tels que la qualité de services (QoS). Cette infrastructure, qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, est renforcée par une boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau optique. « Nous travaillons avec les réseaux publics auxquels nous relions notre réseau via notre boucle locale, ce qui nous permet de ne pas nous limiter aux seules grandes villes », affirme Nicolas Aube. Tours, Anger, Besançon… Celeste vise donc à la fois les zones mal ou pas desservies par les offres très haut débit, qui plus est entièrement optiques.

Une offre à 2000 euros Celeste se montre également très agressif avec des tarifs tournant autour de 2000 euros par mois la liaison 1 Gb/s. « On y arrive sur Paris, pas encore sur la province à cause des condition d’interconnexion avec les réseaux des collectivités. » Même chez Celeste, la fracture numérique est bien réelle. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit », se réjouit Nicolas Aube qui, à travers l’offre 1 Gb/s optique, veut amener l’entreprise à 20 millions d’euros de chiffres d’affaires (contre 6 millions aujourd’hui). Le développement passera ensuite, probablement, par de la croissance externe, notamment en rachetant des sociétés proposant des systèmes, services et hébergement principalement. Une stratégie qui complètera parfaitement l’activité d’opérateur optique et de colocation/interconnexion de Marilyn, le data center vert qui ouvrira ses portes prochainement.


Cité Descartes « Marilyn dévoile ses atouts »

Après plusieurs mois de réflexion et un an de travaux, le datacenter conçu et construit par l’opérateur CELESTE ouvre ses portes le 26 septembre. Fer de lance de « l’internet vert » en France, ce centre informatique a fait l’objet d’un brevet pour sa conception architecturale. La forme verticale du bâtiment permet en effet d’optimiser sa consommation énergétique : l’air frais est aspiré au niveau du sous-sol, refroidit les serveurs tandis que la chaleur dégagée par les machines est utilisée pour chauffer les bureaux. Cuivre proscrit, les réseaux de ce datacenter sont intégralement câblés en fibre optique. Un choix stratégique (éco)logique pour CELESTE, par ailleurs fournisseur d’accès haut débit par…fibre optique. « Marilyn est aussi l’un des premiers centres de données à haute densité en France affichant une disponibilité de 100% grâce à des onduleurs à volant d’inertie, complète Frédérique Dofing, directrice générale de CELESTE. Ainsi, nous pouvons proposer aux entreprises d’héberger leurs données informatiques dans des conditions optimales. » A l’origine du brevet de ce nouveau concept de datacenter et président de CELESTE, Nicolas Aubé se dit « surpris et heureux de l’engouement suscité par Marilyn. Les demandes de visites et sollicitations de conférences au niveau mondial se multiplient et le taux de pré-réservation est bien supérieur à nos prévisions. » Séduit ? Rendez-vous rue Albert Einstein ou sur www.celeste.fr/datacenter


CELESTE déploie sa boucle optique sur 25 villes . L'opérateur Celeste a déployé un réseau en fibre optique sur 25 villes en France en direction des entreprises en quête de très haut débit. Jusqu'à 1 Gbit/s seront proposés. Par : Christophe Lagane Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à inaugurer Marilyn, son data center optimisé en matière de consommation énergétique, l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique. Cette boucle de 4000 Km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 40 Gbit/s de débit. Une technologie notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent de l’or dans le cadre des transactions boursières en ligne.

Un investissement de 5 millions

Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gbit/s aux entreprises clientes. Et d’apporter des services additionnels tels que la qualité de services (QoS). Cette infrastructure, qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, sera en effet renforcée par une boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau optique. Il semble donc que Celeste veuille maîtriser de bout en bout son offre de services de télécommunications aux entreprises. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit, se réjouit Nicolas Aubé, président de l’entreprise. Cette boucle nationale permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et à de nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette initiative unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur le marché du très haut débit »


Le FAI pro, CELESTE, lance sa Boucle de Fibre Optique Nationale . Celeste, four isseur d’a s haut d boucle de fibre optique nationale.

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Ce déploiement doit, d’ici deux ans, couvrir les 25 plus grandes villes de France et donc les principaux centres économiques. Pour l’heure, seule Orléans est reliée. Toutefois plusieurs villes sont déjà programmées: le plateau de Saclay le 20 octobre prochain, Tour le 17 novembre, Poitiers le 8 décembre, puis Bordeaux et Toulouse en février et mars 2012. Pour se faire, le FAI a investi plus de 5M € pour un réseau long de 4 000 'ms. Une somme qui semble donc minime pour un tel déploiement. Et pour cause, afin de déployer son offre, Celeste couple un système d’achat direct à une petite part de génie civil localisée. Ainsi, le FAI s’appuie dans un premier temps sur un réseau déjà installé qu’il rachète à plusieurs opérateurs, pour ensuite déployer son propre réseau en ville et raccorder les différentes entreprises. Un projet qui reste de grande envergure puisqu’il se base sur la technologie WDM (Wavelength Division Multiplexing), qui exploite la fibre optique de bout en bout. Couramment utilisé dans les milieux bancaires et boursiers, compte tenu des besoins de performances que requièrent ces activités, le procédé permet de délivrer un débit extrêmement puissant. Grâce à cette boucle de fibre optique, Celeste compte donc largement renforcer son offre destinée aux PME. Concrètement, les professionnels pourront accéder à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels comme la QoS (optimisation des ressources du réseau).


Les ordinateurs utilisés comme chaudière Des bureaux du parc d’activités Paris-Val-d’Europe vont être chauffés grâce à la chaleur dégagée par les serveurs informatiques. Une expérience inédite. Jila Varoquier | Publié le 19.09.2011, 07h00

Qui aurait cru que des PC pourraient un jour chauffer les bâtiments d’un quartier entier? Mais au royaume de Disney, tout est possible. Avant le début de l’hiver 2011, au sein du parc d’activités Paris-Val-d’Europe, à Serris, deux bureaux d’activités seront chauffés grâce à la chaleur dégagée par les ordinateurs. Plus précisément, par les systèmes qui permettent de les refroidir. Conçu par l’entreprise Dal()a, en partenariat avec Euro Disney, le développeur du secteur, ce système consiste à récupérer la chaleur dégagée par un data center, lieu abritant les puissants serveurs informatiques des entreprises. En effet, chacune de ces machines dégage un filet d’air à environ 35°C. A plusieurs dans une même pièce, comme c’est le cas dans un data center, la température grimpe vite. Pour éviter la surchauffe, il faut donc refroidir par des systèmes qui eux aussi dégagent de la chaleur. « C’est celle-ci que nous utilisons pour notre réseau de chauffage urbain. Chauffée à 55°C, l’eau est ensuite distribuée par des tuyaux enfouis en sous-sol dans les différents bâtiments, avant de revenir de nouveau refroidir le data center », explique Christophe Hoizey, directeur du projet chez Dal()a. A terme, c’est l’ensemble du parc d’activités, soit 600000 m2 de bâtiments, qui bénéficiera de cette technologie innovante. Ce qui permettra d’éviter l’émission de 5400 t de C02 par an.


Un peu plus loin, à Lognes, l’entreprise Céleste s’apprête à inaugurer, début octobre, un data center écolo. Cette fois, c’est l’air chaud rejeté par les ordinateurs qui sera directement réutilisé à travers des colonnes verticales pour chauffer 800 m2 de bureaux. « Nous pouvons maintenir la température de nos bureaux entre 19 et 20°C grâce à la chaleur récupérée. Même lorsqu’il fait - 7°C, à l’extérieur », assure Nicolas Aubé, président de Céleste. Là encore, avec seulement 20% de chaleur réutilisée, la marge de développement est importante. « Nous menons une étude pour raccorder un hôtel d’entreprises en construction. Mais malheureusement, au-delà de 800 m de distance, les coûts en câble sont trop lourds », poursuit le président. Les recherches dans ce domaine n’en sont qu’à leur balbutiement. Euro Disney a déjà pensé à chauffer une piscine à proximité. Céleste avait un temps envisagé la construction d’une serre. L’enjeu environnemental est important. Un data center de 10000 m2 consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne de 50000 habitants. D’après une étude de Greenpeace, ces centres consommeraient 2% de l’électricité globale de la planète, avec une croissance de 12% par an. D’où l’intérêt de trouver des solutions pour recycler une partie de l’énergie aspirée par ces machines.


N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 35 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

Dossier dirigé par Pierre-Antoine MerlinavecThierry Bienfait AlainGodet BenoîtHuet Jean-Pierre Soulès ,

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1/3 Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique) Reproduction interdite sans autorisation

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N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 36 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

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2/3 Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique) Reproduction interdite sans autorisation

Celeste


N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 38 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

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information en lesconseillant Enfin troisième segment existe déjàdepuis huit ans notre filiale Asplenium propose en effet desoffres SaaS laaS. Le rôle Asplenium est amener les partenaires éditeurs aller vers SaaS Précisonsque lorsque cette filiale été créée onparlait du système

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3/3 Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique) Reproduction interdite sans autorisation

Celeste


Marilyn vise un PUE de 1,3 Par Frédéric Bordage - 12/09/2011

Après 10 mois de travaux, la construction du datacenter Marilyn de CELESTE s’achève pour une mise en service fin septembre. Cette architecture Tiers 4 garantit une disponibilité de 100 % de l’alimentation électrique et du maintien de la température. Elle repose notamment sur une double chaîne électrique avec arrivée ERDF de 3 Mwatts, deux transformateurs HT 20 000 Volts, 2 locaux BT avec des tableaux avec niveaux de services “3 3 3” pour effectuer maintenance, changement de pièce ou upgrade à chaud, 2 onduleurs avec volant d’inertie qui évitent ainsi de refroidir des batteries, une distribution électrique doublée pour chaque baie et un groupe électrogène dimensionné pour reprendre l’intégralité de la puissance du centre. Malgré un haut niveau de disponibilité, Celeste vise un PUE (Power Usage Effectivness) très bas de 1,3. Pour atteindre cet objectif, la petite superficie (900 m2) est refroidie par l’air extérieur grâce à une architecture astucieuse. Aménagées sur cinq niveaux, les salles serveurs profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques lié à cet empilement. Tant que la température extérieure ne dépasse pas 20 degrés (80 % du temps), les baies de serveurs sont refroidies par l’air extérieur. Au delà, la climatisation traditionnelle (CRAC) prend le relais. 6 GWh, 540 tCO2 économisés chaque année. Les gains liés au refroidissement naturel sont estimés à près de 35 % de la facture électrique totale, soit une économie d’environ 6 GWh par an. Cette quantité d’énergie représente l’équivalent de la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150.000 m2 et permet d’éviter le rejet de 540 tonnes d’ équivalent CO2 dans l’atmosphère.


INFRA

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reportage

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Depuis l’autoroute A4, en région parisienne, on aperçoit un immeuble en construction avec un panneau annonçant un datacenter. Le futur datacenter CELESTE balaie tous les principes du genre, et multiplie les innovations : tout en hauteur, avec refroidissement par air, et basé sur la fibre optique ! Démarrage prévu pour le 22 septembre.

CELESTE:

> Maquette du datacenter

naissance d’un Datacenter vertical

CELESTE est d’abord un opérateur spécialiste de la fibre optique depuis 10 ans et compte 2000 clients. La région de Marnela-Vallée dispose d’un vaste potentiel, humain, économique. L’opérateur était présent dans 4 datacenters. Et mécontent de leurs prestations : “la densité était insuffisante : on nous limite à 1 Kw par baie, c’est la moyenne de ce qui est offert. Et c’est un marché Nicolas Aubé, fermé ! On a donc décidé de créer CELESTE notre propre datacenter”, explique Nicolas Aube, Président de CELESTE. Par ailleurs, il y avait une demande croissante des clients de l’opérateur de disposer de baies serveurs.

Répondant au doux nom de Marilyn, ce nouveau datacenter, de conception Tier IV, démarre le 15 aout, après quelques semaines de test, il s’ouvre à la clientèle le 22 septembre.

Jusqu’à 10 Go “On a fait le choix de n’avoir que de la fibre optique : les clients demandent des débits élevés, de 1 à 10 Go, cela devient quasiment obligatoire de passer à la fibre. Je ne sais pas si c’est unique, mais en tout cas, je ne connais pas d’autre datacenter en fibre optique”, continue N. Aube. La seconde originalité du datacenter sera sa verticalité : il est composé de deux tours de 5 étages, chaque étage contenant les baies. Surface totale : 600 m2, avec 100

IMAGES DE LA CONSTRUCTION

baies par tour, soit 200 au total, et une puissance cumulée de 1Mégawatt. Chaque baie consommera 10 Kw maxi.

Refroidissement sans eau L’innovation principale consiste dans la construction verticale du bâtiment et surtout sur le principe de refroidissement des baies, en “free-cooling” total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur, au lieu d’un réseau d'eau glacée, comme dans les autres datacenters. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée, insistent les dirigeants. Par ailleurs, Le rendement énergétique (PUE) de Marilyn est de 1,3 soit un des plus bas : “Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un data-center traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m2”, commente Nicolas Aube. Enfin, un avantage supplémentaire de la disposition verticale, c’est la limitation des besoins de surface au sol et selon les dirigeants de Céleste “le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.” La clientèle de Céleste comprend de nombreuses PME, elles pourront disposer de tiers de baies. Il pourra y avoir ainsi 300 clients, sur une tour, se partageant ses 100 baies. L’investissement atteint 7 Millions d’euros, mais l’entreprise voit loin : le terrain voisin lui appartient, avec la possibilité d’y construire 4 nouvelles tours ! Il y a fort à parier que ce site pilote sera imité dans de nombreuses villes. ■ Jean Kaminsky

SL23 - D2 13jul SOLUTIONS IT & LOGICIELS • 2 • n°23 - septembre 2011 SL23_INFRA-CELESTE_D2


Celeste lance l'EFM, une nouvelle connexion haut débit pour les entreprises 06.09.11 - Dirk Basyn En complément de sa fibre optique 1 Giga, Celeste propose désormais une connexion EFM (Ethernet in the First Mile). Cette technologie est très proche du SDSL et peut fonctionner avec un nombre réduit de paires. Elle présente cependant des avantages supplémentaires, notamment un débit pouvant atteindre 18 Mbits/s, voire 36 Mbits dans le cas d'agrégation de connexions, et un prix attractif. L'opérateur propose la connexion EFM pour toutes les solutions réseaux de son catalogue : VPN, éléphonie haute définition ou accès Internet. La technologie EFM peut également être utilisée comme connexion duo (en back-up automatique) pour des connexions en fibre optique 1 Giga. L'offre EFM de CELESTE inclut un modem-routeur StarQos, une Qos par défaut, et les adresses IP nécessaires à son fonctionnement. Elle est accessible à partir de 150 euros/mois. Notons que 80% des entreprises françaises devraient être éligibles à l'EFM d'ici février 2012.
























Recrutements en vue chez Céleste pour la rentrée L’opérateur Celeste cherche des spécialistes du raccordement optique, notamment, pour raccorder ses clients à son réseau 1 Gbit/s. Le 30 août 2012 par Christophe Lagane 0

L’opérateur et hébergeur d’entreprise Celeste poursuit ses développements. Et prévoit une projection de croissance de plus de 30 % pour 2012. « Ce sont avant tout les choix du déploiement d’un réseau en fibre optique 1 giga et du cloud écologique qui s’avèrent les plus payants », précise l’entreprise située en région parisienne (Champs-sur-Marne).

Réseau 1 Gbit/s et datacenter vert Celeste poursuit le déploiement d’une boucle optique de 1 Gbit/s sur les principales villes françaises. Une infrastructure suffisamment dimensionnée pour adresser l’ensemble des besoins des entreprises aujourd’hui. Début 2011, l’opérateur complétait son nouveau réseau en ouvrant Marilyn, un datacenter vert qui plus est. Des investissements et une stratégie qui ont accéléré l’acquisition de clients, essentiellement des PME qui, à leur tour, expriment des besoins de bande passante et se tournent vers le cloud computing pour assurer leurs développements, au moins sur les 10 prochaines années.

Une douzaine de postes à pourvoir Pour répondre à la hausse des besoins, Celeste poursuit ses recrutements, qui n’ont cessé tout au long de 2011 et 2012. Une douzaine de postes sont à pourvoir dès septembre. Des profils techniques (experts Cisco et Linux, administrateurs systèmes et réseaux, chefs de projet réseaux), commerciaux (ingénieurs commerciaux ou responsables opérationnels) mais aussi propres au raccordement fibre optique (dessinateur projeteur et chefs de travaux) pour répondre aux projets de raccordements des entreprises. On trouvera les détails des postes sur cette page. Celeste précise qu’il préfère recruter en direct « afin de valider ses critères de motivation et d’expérience qui lui permettent de s’entourer de collaborateurs passionnés ». En retour, l’opérateur ne propose que des CDI, gage d’implication réciproque dans la confiance qu’il accorde à ses salariés. Celeste compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Crédit photo © Celeste


CELESTE 01 70 17 60 20 www.celeste.fr


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