MediaKit CELESTE 23/01/2013

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Chronique de Nicolas Aubé Président, CELESTE 22/01/13 16:28

Vers le cloud privé pour plus de sécurité Externaliser ses données et donc son patrimoine reste une décision difficile pour la plupart des chefs d'entreprises. Techniquement et juridiquement de nombreuses questions sont encore complexes et les réponses floues. Une réflexion sur le volet infrastructure des offres de Cloud permet d'avancer vers des solutions plus rassurantes pour les entreprises. Les entreprises qui ont l'intention d'optimiser leurs ressources informatiques sont réticentes à franchir le pas de l'externalisation de leur infrastructure technique et leur SI. Les questions soulevées relèvent de la sécurité à différents niveaux : garantie d'accès et de sécurité à leurs données, localisation physique des serveurs par exemple. De nombreux analystes table sur la solution du Cloud Privé.Mais qu’est-ce que le cloud privé ? La définition communément admise est le fait de dédier une infrastructure pour un client. Les entreprises bénéficiant d’un cloud privé auraient ainsi accès à une infrastructure permettant la création et la destruction de machines virtuelles et de ressources de stockage. Ces offres de cloud privé répondent bien à la demande de traçabilité, car c’est l’entreprise elle-même qui créé ses machines virtuelles, dans un datacenter bien identifié. Elles peuvent également répondre à la problématique de sécurité, sous réserve que les réseaux soient bien segmentés et isolés. Toutefois, il est intéressant de revenir à la définition du cloud computing : l’accès distant à des ressources informatiques à la demande. Le fait de dédier une infrastructure à une entreprise va quelque peu à l’encontre de ce concept, et n’apporte pas les avantages liés à l’investissement : les coûts des ressources informatiques sont supportées totalement par l’entreprise, quel que soit son utilisation. Concernant la consommation électrique, elle ne pourra être modulée que si le système de cloud privé pemet d’éteindre les serveurs non utilisés. Dans la pratique, peu d’entreprises sont incitées à les éteindre, car les offres actuelles tiennent peu compte de la consommation électrique. La définition communément admise du cloud privé est une infrastructure de


virtualisation dédiée ; mais elle n’a donc pas les avantages du cloud computing … Peut-on concilier les impératifs de sécurité des entreprises avec les avantages du cloud ? Il nous semble que c’est possible avec une infrastructure mutualisée, mais dont les réseaux sont privés. Dans ce modèle, les entreprises ont accès sur un réseau privé à des machines virtuelles sur une plateforme mutualisée. Le réseau est une base essentielle pour la sécurité. Il permet de définir quels utilisateurs ont accès à quelles ressources. Il permet aussi de limiter et tracer les zones où se trouvent les données. Si les zones ne sont pas routées sur Internet, c’est un élément déterminant de la sécurité. A partir du moment où on définit que le « cloud privé » est le cloud sur un réseau privé ; et non un cloud « dédié », alors les entreprises peuvent bénéficier des avantages du cloud : consommation de machines virtuelles à la demande, facturation en fonction de la consommation. L’hébergeur va mutualiser les ressources entre plusieurs entreprises, et va optimiser la consommation d’énergie de ces machines afin de réduire ses coûts. Cette solution nous semble plus vertueuse et plus efficace économiquement. La définition du cloud privé nous semble donc pouvoir être revue. Plutôt qu’une infrastructure dédiée pour une entreprise, c’est plutôt une infrastructure mutualisée sur un réseau privé qui permet de bénéficier des avantages du cloud computing. Reste aux hébergeurs à trouver les solutions réseaux adéquates afin de garantir à leurs clients que leurs ressources sont bien à l’abri.


Cloud Privé : dédié ou mutualisé ? Tribune de Nicolas Aubé, président de Celeste. 17 janvier 2013 | Auteur: Nicolas Treck

Les entreprises qui ont l’intention d’optimiser leurs ressources informatiques sont réticentes à franchir le pas du cloud computing. Les machines virtuelles et les briques de stockage présentes sur Internet ne répondent pas toujours à leurs besoin : comment garantir l’accès à ces données ? Comment garantir leur sécurité ? Où sont-elles ? Dans quel pays ? Vont-elles bouger ? Qui va y accéder ? Autant de questions qui freinent le développement du Cloud Computing. De nombreux analystes prédisent que la solution à ces questions s’appelle le Cloud Privé. Le fait que le cloud soit « privé » répondrait à une grande partie de ces demandes de sécurité. Mais qu’est-ce que le cloud privé ? La définition communément admise est le fait de dédier une infrastructure pour un client. Les entreprises bénéficiant d’un cloud privé auraient ainsi accès à une infrastructure permettant la création et la destruction de machines virtuelles et de ressources de stockage. Ces offres de cloud privé répondent bien à la demande de traçabilité, car c’est l’entreprise elle-même qui créé ses machines virtuelles, dans un datacenter bien identifié. Elles peuvent également répondre à la problématique de sécurité, sous réserve que les réseaux soient bien segmentés et isolés. Toutefois, il est intéressant de revenir à la définition du cloud computing : l’accès distant à des ressources informatiques à la demande. Le fait de dédier une infrastructure à une entreprise va quelque peu à l’encontre de ce concept, et n’apporte pas les avantages liés à l’investissement : les coûts des ressources informatiques sont supportées totalement par l’entreprise, quel que soit son utilisation. Concernant la consommation électrique, elle ne pourra être modulée que si le système de cloud privé pemet d’éteindre les serveurs non utilisés. Dans la pratique, peu d’entreprises sont incitées à les éteindre, car les offres actuelles tiennent peu compte de la consommation électrique. La définition communément admise du cloud privé est une infrastructure de virtualisation dédiée ; mais elle n’a donc pas les avantages du cloud computing …


Peut-on concilier les impératifs de sécurité des entreprises avec les avantages du cloud ? Il nous semble que c’est possible avec une infrastructure mutualisée, mais dont les réseaux sont privés. Dans ce modèle, les entreprises ont accès sur un réseau privé à des machines virtuelles sur une plateforme mutualisée. Le réseau est une base essentielle pour la sécurité. Il permet de définir quels utilisateurs ont accès à quelles ressources. Il permet aussi de limiter et tracer les zones où se trouvent les données. Si les zones ne sont pas routées sur Internet, c’est un élément déterminant de la sécurité. A partir du moment où on définit que le « cloud privé » est le cloud sur un réseau privé ; et non un cloud « dédié », alors les entreprises peuvent bénéficier des avantages du cloud : consommation de machines virtuelles à la demande, facturation en fonction de la consommation. L’hébergeur va mutualiser les ressources entre plusieurs entreprises, et va optimiser la consommation d’énergie de ces machines afin de réduire ses coûts. Cette solution nous semble plus vertueuse et plus efficace économiquement. La définition du cloud privé nous semble donc pouvoir être revue. Plutôt qu’une infrastructure dédiée pour une entreprise, c’est plutôt une infrastructure mutualisée sur un réseau privé qui permet de bénéficier des avantages du cloud computing. Reste aux hébergeurs à trouver les solutions réseaux adéquates afin de garantir à leurs clients que leurs ressources sont bien à l’abri. Nicolas Aubé, président de CELESTE


Seine-et-Marne

Le Parisien / Mardi 18 décembre 2012

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Malgrélacrise,ces entreprisesrecrutent

LaSNCFvendauxenchères200objetsdesZ6100

L’adieuaux«p’titsgris»

Alors que les chiffres du chômage gonflent chaque mois un peu plus en Seine-et-Marne, certaines entreprises annoncent des centaines de créations d’emplois pour 2013.

LesramesinoxZ6100,baptisées«petitsgris»,disparaissentprogressivement deslignesduréseaufrancilien. (Photorail.)

S

AVillaroche,legéantdel’aéronautiqueSafranemploiedéjà4 000salariés.Avecuncarnetdecommandesremplipourseptans, ilprévoitd’embaucherencoreprèsde700personnesen2013. (LP/MarineLegrand.)

L

e chômage vient d’atteindre 7,7 % en Seine-et-Marne. Fin octobre, 56 490 personnes n’avaient aucun travail, soit + 12,3 % par rapport à octobre 2011, et 34,5 % sont inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an. Pourtant, plusieurs entreprises recrutent ; 72 % des patrons du département ont l’intention de préserver leur effectif au cours des six prochains mois, selon la note de conjoncture de la Chambre de commerce et d’industrie parue en novembre. Ils peinent même parfois à trouver le bon candidat. Focus sur quelques sociétés qui embauchent. n Disneyland Paris au Val-d’Europe. « Nous avons actuellement 150 CDI à pourvoir, nous recrutons 800 CDD d’un mois pour Noël puis, dès février, nous recruterons 3 000 CDD de deux à sept mois pour la saison estivale », annonce Jean-Noël Thiollier, directeur emploi de Disneyland Paris. Les postes concernent le parc

Dèsfévrier,DisneylandParisvarecruter 3 000personnespourdesCDD d’uneduréededeuxàseptmois. (DR.)

(boutiques, attractions, hôtellerie et restauration du commis au chef) et les fonctions supports (ingénieurs maintenance, chaudronniers, plombiers, électromécaniciens, agents de sécurité…). « Nous cherchons aussi des chargés de ressources humaines, un directeur commercial, un directeur d’hôtel, des chargés de communication et d’événement… » Pour l’entreprise, le plus dur est de trouver des candidats en restauration — « ce sont des métiers en tension » — et dans les ressources humaines ou la finance : « On apprécie les profils venant d’horizons divers, autres que dans le tourisme. Or un salarié de l’industrie ne pensera pas forcément à postuler chez Disney, n’y voyant qu’un parc d’attractions. » n Safran, à Villaroche. Après 750 embauches en 2012 sur son site de Villaroche, le groupe aéronautique et de haute technologie Safran envisage de recruter encore près de 700 personnes en 2013, surtout des ingénieurs, mais aussi des techniciens, des employés et des ouvriers. Le site compte déjà plus de 4 000 salariés, répartis dans trois entreprises : Snecma, Safran Engineering Services et Hispano-Suiza. « Notre carnet de commandes est plein pour sept ans », se réjouit-on chez Safran. n SCC à Lieusaint. L’informatique a le vent en poupe. SCC (groupe SCH), qui conçoit et gère des infrastructures informatiques, veut renforcer son site de Lieusaint (30 000 m2 au Carré-Sénart) en y embauchant 50 techniciens helpdesk et ingénieurs service desk. La société décroche sans cesse de nouveaux marchés. Par exemple, un groupe international de haute technologie vient de lui confier pour plusieurs millions d’euros la gestion de son système informatique sur plusieurs années. « Nous devons refuser des missions parfois, faute de salariés disponibles », regrette Sandrine De-

noble, directrice marketing et communication. n Celeste à Champs-sur-Marne. « On n’arrive pas à trouver de candidats alors que le chômage explose. » Frédérique Dofing, directrice générale de Celeste, voit la croissance de sa société (+ 30 % en 2012) freinée par le manque de personnel. Celeste, qui fournit des connexions Internet aux PME et stocke des données informatiques, cherche désespérément à pourvoir dix postes : chefs de projet Cloud-virtualisation et réseaux Cisco Linux, administrateur systèmes Linux, responsable opérationnel de comptes avant vente, commerciaux sédentaires, assistantes commerciales et achat, raccordeurs fibre optique… « Notre secteur est très porteur. Mais les candidats sont happés par de gros groupes (NDLR : Celeste compte environ 45 salariés), certains profils sont rares (commerciaux expérimentés, informaticiens avec une culture du logiciel libre…) et notre code postal du 77 en dissuade certains, pensant que Celeste est très éloigné alors qu’on est à la frontière de la Seine-Saint-Denis. » n Cycleva à Melun. Entreprise d’insertion de 72 salariés, elle a recruté 45 personnes depuis début 2012 et recherche actuellement deux ripeurs avec permis B pour collecter les encombrants, papiers, carton, et un agent pour démanteler les vieux écrans d’ordinateurs et de télévisions. En général, elle forme et recrute des agents en nettoyage de bureaux, des gardiens d’immeuble pour des remplacements, des agents d’entretien d’espaces extérieurs… Les contrats sont des CDD de deux ans dans le cadre d’un accompagnement socioprofessionnel pour se remettre en selle après un accident de la vie par exemple. Téléphoner au 01.721.721.03 pour obtenir un rendez-vous avec une chargée de recrutement. MARINE LEGRAND

équence nostalgie. Cet aprèsmidi, sous un barnum installé devant la gare Saint-Lazare, la SNCF va mettre aux enchères 200 banquettes, phares, marchepieds, sifflets et autres vestiges des « petits gris ». Ces trains à la carrosserie argentée qui sillonnent la banlieue nord depuis le milieu des années 1960 tirent leur révérence. Les sept derniers exemplaires encore en activité gare du Nord, sur la ligne H, auront regagné le garage au 1er janvier. Ils sont remplacés par un petit frère plus grand et plus coloré, le Francilien. Les 200 000 voyageurs quotidiens de la ligne H ne regretteront sans doute pas ces Z6100 vieillottes, leurs sièges en skaï orange, leurs suspensions défaillantes qui donnent mal au cœur, leur atmosphère glaciale en hiver, tropicale en été, et cette odeur caractéristique de mécanique et de tabac froid, rappel coriace du temps où l’on y fumait encore. A leur mise en service, en 1965, les « petits gris » étaient pourtant le symbole du confort moderne. Exit les spartiates bancs de bois ! Sous leur carrosserie aux rondeurs sixties, ils pouvaient transporter plus de 800 passagers et

connaissaient très peu d’avaries. Prévus pour durer quarante ans, ils ont roulé huit ans au-delà de la retraite et transporté, bon an mal an, près de 2,5 milliards de voyageurs. « Le Francilien a mis du temps à arriver », explique la SNCF. Les « petits gris » représentaient encore un train sur cinq sur le réseau nord en 2000. Leur mise à l’écart a commencé en 2004 et la cadence s’est accélérée en 2010. Au total, la SNCF a investi 1,8 Md€ pour s’équiper de 179 trains Francilien flambant neufs, informatisés du rail au plafond. Pour combler les passionnés, deux exemplaires de ces héros des chemins de fer vont finir dans des musées et continueront d’être chouchoutés par une association de passionnés. D’autres roulent déjà des mécaniques… en Roumanie. Mais la majorité des « petits gris » vont finir sur une voie de garage de province avant d’être désossés. CHRISTEL BRIGAUDEAU

L’exposition-vente se déroulera aujourd’hui à partir de 15 heures sur le parvis de la gare Saint-Lazare. La recette sera entièrement reversée aux Restos du cœur.

Les élus franciliens de droite montent au créneau

Une pétition pour « sauver » le supermétro n surcoût de plus de 9 Mds€ et des travaux étalés jusqu’en 2030, soit U cinq ans de plus que prévu. Les conclusions du rapport Auzannet sur le Grand Paris Express, révélées jeudi dernier, continuent de faire des vagues. La droite francilienne en profite pour lancer une pétition. Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition au conseil régional, épaulée par Patrick Devedjian, Alain Schmitz et Arnaud Bazin, respectivement présidents des conseils généraux des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val-d’Oise, veulent « sauver le supermétro d’un plan à la découpe ». Selon les élus UMP et DVD régionaux, « construire des bouts de tronçon sans cohérence entre eux ne peut que conduire à l’asphyxie et à la saturation des transports ». Ils demandent que le président de la République prenne des engagements fermes, financiers notamment, pour que l’intégralité du réseau soit construite dans les délais initialement prévus.

Les facteurs remplaçants en colère

Mouvement de grève à la Poste a distribution du courrier pourrait être quelque peu perturbée, Lagents aujourd’hui, sur l’ensemble du département, en raison d’une grève des rouleurs. Au nombre de dix-huit au service courrier, ces derniers remplacent les facteurs titulaires lorsqu’ils sont absents. Ils dénoncent la suppression prochaine de leurs postes et des indemnités qui leur sont afférentes. Un rassemblement à l’appel d’une intersyndicale SUD, CGT, FO et CFDT est prévu ce mardi à 11 heures, au 2, boulevard Newton à Champssur-Marne, devant la direction départementale.


Le Datacenter Marilyn tient ses promesses Par Frédéric Bordage - 17/12/2012

Un an après la mise en service du datacenter « Marilyn » du fournisseur d’accès à internet Celeste, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de Celeste. En quoi Marilyn est-il un datacenter innovant ? Nicolas Aubé : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours. Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre datacenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous en avons été les premiers surpris. Nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du datacenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Nous sommes en mode « froid » lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80


% de l’année. Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Ce mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser. A quoi correspondent les autres modes ? Le mode « tiède » se situe entre 22°C et 32°C. Nous utilisons toujours l’air extérieur, car sa température reste inférieure à celle expulsée par les serveurs. Nous refroidissons l’air extérieur afin de le ramener à 22°C, et nous expulsons tout l’air chaud par la toiture. Ce mode reste assez efficace. Le mode « chaud » se situe au-delà de 32°C. Nous fonctionnons alors en circuit fermé, en climatisant l’air chaud produit par les serveurs, comme un datacenter ordinaire. Dans ce mode, nous ne réalisons pas d’économie, mais il ne représente que 5 % de l’année. Nous avons remarqué également qu’il reste intéressant d’ouvrir partiellement les volets au sommet des tours, afin de créer une dépression dans l’allée chaude et un effet de tirage naturel. Quelles sont les contraintes de ce procédé ? NA : il nécessite une étanchéité parfaite entre l’avant des serveurs (allées froides) et l’arrière (allées chaudes). Pour cela, nous fournissons des caches à nos clients. Nous avons constaté qu’en cas de fuites d’air frais trop importantes, nous devions augmenter la pression dans les allées froides. Comment vos clients ont-ils accepté ces innovations ? NA : Nous étions un peu inquiets ne sachant pas si nos clients accepteraient ce modèle de salle informatique verticale ; et même si certains n’auraient pas le vertige car on travaille au-dessus de 5 étages grillagés. Or nous sommes heureux de voir que ce n’est pas le cas, les clients ont tout de suite adhéré à notre concept et ces innovations ont été plutôt un moteur commercial qu’un frein. Pourquoi dites-vous que le datacenter Marilyn est en haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. Le datacenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres datacenters que nous connaissons en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud computing. Quels sont vos projets pour le futur ? NA : En 2013, nous avons prévu d’équiper la deuxième tour du datacenter Marilyn. Par ailleurs, Celeste est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le cloud computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de datacenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet.


CELESTE Marilyn : au coeur d'un data-center français innovant côté refroidissement Publié le 11 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie

Une société française d'hébergement qui est également fournisseur d'accès à Internet pour les entreprises nous a ouvert les portes de son data-center refroidi par l'air extérieur. Un centre de données français et "green" qui plus est... visite ! CELESTE est avant tout un fournisseur d'accès à Internet qui déploie actuellement la fibre à 1 Giga, mais le développement de la société a poussé celle-ci à détenir sa propre infrastructure pour son coeur de réseau. La location d'espace dans des data-centers coûtant de plus en plus cher à CELESTE, l'entreprise a finalement décidé de construire son propre centre avec l'aide du cabinet d'architectes Enia. Le défi technique lancé par CELESTE est simple : réduire au maximum la consommation d'énergie en se passant des systèmes de climatisations conventionnels. Atteindre cet objectif passe par une réponse évidente pour le directeur et fondateur du FAI français, Nicolas Aubé. Il suffit de concentrer au maximum le nombre de machines au m². Pour cela, il faut donc construire le data-center de manière verticale. Ainsi, les baies de serveurs s'empileront les unes au-dessus des autres. Ce qui aura pour effet de faciliter l'aspect refroidissement.

Le siège et ses bureaux à gauche et le datacenter Marilyn situé juste derrière à droite L'air extérieur de Champs-sur-Marne où a été construit ce nouveau data-center vertical est relativement frais 80% du temps avec une température moyenne de moins de 23°C. Ainsi, l'air extérieur peut-être une ressource suffisante pour refroidir les machines du data-center qui porte le petit nom de « Marilyn ». C'est en effet le principe : l'air à moins de 23°C est filtré et insufflé à l'intérieur du bâtiment par le bas et remonte à travers les différents étages (au nombre de cinq actuellement) en passant par les grilles qui les délimitent. “C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée” explique CELESTE - FAI et hébergeur français


L'air chaud produit par les machines peut ensuite être acheminé au bureau du siège du FAI. La température de refroidissement des serveurs ne peut pas descendre en dessous des 23°C, cela pourrait générer des problèmes matériels. Dans ce cas, l'air extérieur peut aussi être réchauffé par la chaleur de ces mêmes machines pour respecter la consigne des 23°C. Il arrive parfois qu'en plein hiver, le data-center fonctionne en circuit fermé grâce à son positionnement vertical qui refroidit naturellement l'air à l'intérieur.

A droite, les grilles entre les étages du datacenter. A gauche, la récupération de la chaleur pour les bureaux. Durant les périodes les plus chaudes de l'été, soit 5% du temps, le système passe également en circuit fermé avec un refroidissement par climatisation de l'air qui circule dans le bâtiment. Le rendement de ce système « Marilyn » est de 1,3 (PUE). Pour atteindre un tel chiffre de rendement, on note également l'utilisation de deux onduleurs, avec volant d'inertie pour éviter le refroidissement des batteries. La moyenne des data-centers en France est de 2,5 et les nouveaux en construction visent les 1,7.

Marilyn est entièrement fibré. Des volets automatiques peuvent évacuer la chaleur par le haut. Cette construction d'un nouveau genre pour les data-centers a été brevetée et reconnue. D'autres bâtiments verront le jour en France sur ce modèle et on espère également que ce système de refroidissement en « freecooling » fera des émules dans le monde pour réduire un peu mieux l'impact du "Cloud" sur la planète, même si bien sûr les chercheurs des grands exploitants de data-centers sont toujours en quête de nouvelles solutions pour refroidir leurs machines et que d'autres solutions innovantes sortiront encore, on l'espère, rapidement.


CELESTE déploie la fibre à 1 Giga en France Publié le 3 décembre 2012 par Denis Leclercq dans Internet, Finances et industrie Tout comme Google aux États-Unis, la société CELESTE, spécialiste dans le raccordement à Internet d'entreprises en France, passe à la fibre 1 Gbps, dix fois plus rapide que la fibre optique largement déployée aujourd'hui à 100 Mbps. Le déploiement est intervenu bien en amont de l'annonce, CELESTE, fournisseur d'accès à Internet français, propose dès aujourd'hui la fibre 1 Gbps pour ses clients éligibles. Les villes d'Orléans, Saclay, Tours, Poitiers, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon et Paris sont d'ores et déjà raccordées par le réseau fibre de l'opérateur. Une telle vitesse de connexion est possible avec une boucle WDM (Wavelength Division Multiplexing) de plus de 4000 Km et un coeur de réseau prévu pour atteindre les 160 Gigabit/s. CELESTE précise que ces vitesses promises seront tenues pour les liaisons inter-sites et sur son datacenter de Champs sur Marne. Des points de peering sont présents pour un accès à Internet offrant une bande passante relativement importante pour les nouveaux usages des entreprises.

Pour cette société française qui s'est spécialisée dans le raccordement à la fibre optique pour les entreprises, le plus difficile est le déploiement horizontal. Il nécessite de nombreuses autorisations des collectivités locales ou encore du propriétaire du local à fibrer, comme en témoignent ces photos du déploiement tout récent d'une entreprise située à proximité immédiate de l'Arc de Triomphe, à Paris. CELESTE n'a pas vocation à faire du "low-cost", mais propose une grille tarifaire compétitive par rapport aux autres acteurs du marché sur de tels débits. Le raccordement à la fibre 1 Giga de CELESTE ne devrait pas coûter plus cher qu'une quadruple paire de cuivre en SDSL selon son Directeur, Nicolas Aubé. Si aujourd'hui cette société française ne propose ses services qu'aux entreprises, c'est parce que le raccordement optique d'un immeuble n'a pas les mêmes règles et représente un défi technique et un coût plus important. Espérons que les opérateurs de télécommunication grand-public passeront aussi à la fibre Gigabit dans les prochaines

années...


Rapport public d’Activité de l’ARCEP 2011 REPUBLIQUE FRANÇAISE, Juin 2012 CHAPITRE II L’organisation et le fonctionnement de l’Autorité 3. Le comité de prospective A la fin de l’année 2009, a été mis en place un comité de prospective dont l’objectif est de mieux identifier et comprendre les évolutions à moyen et à long termes, dans les domaines qui relèvent de la responsabilité du régulateur. Ce comité se compose des membres de l’Autorité et de personnalités extérieures, aux compétences très diverses, éclairant l’Autorité dans ses décisions et lui permettant de mieux exercer ses fonctions de veille et d’information des acteurs. Après un premier cycle de réunions consacré à l’analyse des mécanismes de l’offre et de la demande dans le secteur des technologies numériques, notamment le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics pour favoriser l’essor de nouveaux marchés, le comité de prospective a initié, au cours de l’année 2011, un nouveau cycle de réflexion, intitulé : « les territoires » de « l’économie numérique ». • La réunion du 16 juin 2011 a porté sur les usages et innovations numériques dans les villes. Daniel Kaplan, délégué général de la fondation pour l'internet nouvelle génération (FING), a notamment décrit le concept de ville numérique comme un ensemble d’infrastructures potentiellement mutualisées et de données ouvertes que les utilisateurs pourraient enrichir et aussi utiliser pour créer de nouveaux services collaboratifs . Stefana Broadbent, ethnologue au laboratoire d’anthropologie numérique du collège universitaire de Londres, a notamment analysé l’impact des technologies de l’information et de la communication sur les frontières entre lieux de vie, de travail, de consommation et de loisirs. • La réunion du 15 septembre 2011 a porté sur la place des TIC dans les grands projets d’urbanisme. André Loechel, président de l’association de préfiguration de la fondation des territoires de demain et spécialiste en stratégies d’innovation urbaine,


a soutenu l’approche selon laquelle l’innovation territoriale ne se décrétait pas et montré que les développements urbains étaient structurés par un ensemble de ressources immatérielles (patrimoine culturel local, relations entre habitants, entreprises et élus locaux, capacité à dispenser des formations adaptées aux besoins locaux).

Pour sa part, Pierre-Alain Jeanneney, membre du directoire de la société du Grand Paris et ancien directeur général de l’ART, a expliqué que le Grand Paris était d’abord un projet de développement économique avant d’être un projet de transports dont l’un des objectifs était, en créant une infrastructure capable d’accueillir les services et technologies de demain, de ne pas compromettre les innovations futures. • La réunion du 8 décembre 2011 a porté sur la valorisation économique des territoires et la régulation d’acteurs internationaux. Matthieu Pélissié du Rausas, directeur associé senior chez McKinsey, a présenté les résultats de l’étude «Internet Matters », consacrée à l’importance d’internet dans l’économie française (3% du PIB, 18% de la croissance du PIB entre 2004 et 2009).Pour sa part, Jérôme Philippe, avocat à la Cour, a notamment expliqué comment l’ARCEP pouvait amener une entreprise étrangère, à répondre à ses demandes d’instruction, et la soumettre, si nécessaire, à ses injonctions ou décisions de sanction. • Enfin, le comité de prospective de l’ARCEP s’est réuni le 22 mars 2012 pour évoquer le « cloud computing», c’est-à-dire la fourniture de ressources informatiques à distance, un projet soutenu dans le cadre des investissements d’avenir. Il s’agit d’une « industrialisation » des systèmes d’information, et d’un véritable changement de paradigme pour tout l’écosystème numérique. SFR d’une part, et Thalès d’autre part sont venus présenter leurs visions et les enjeux associés à l’essor d’un « cloud souverain » français pour les systèmes « critiques » de l’Etat et des entreprises (projet Andromède). L’opérateur Celeste a présenté son prototype de centre de données innovant et écologique.

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Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. Posté par Vanessa Eldoh le Vendredi, novembre 23, 2012

Un data-center green. Oui, cela existe ! Nous avons été invités à visiter Marilyn, premier data-center écologique haute densité au monde. Grâce à son savoir-faire et son expertise en matière de réseaux et de connectivité, la société CELESTE créée il y a 11 ans, a conçu un nouveau type de centre informatique breveté car unique en terme de refroidissement. Le data-center a pour objectif de devenir une référence pour les entreprises tant sur sa haute disponibilité que sur la qualité des prestations proposées. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Le datacenter fonctionnera en «free-cooling» total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profiteront d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C’est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée.


L’énergie distribuée verticalement permet une économie financière de 10% et 30% d’énergie est économisée.

L’air chaud produit par les data-center est par la même occasion redistribué pour alimenter en chauffage/énergie, les employés qui s’affairent à satisfaire les 2000 clients conquis par ce système novateur. Ces derniers trouvent leur compte grâce à un système de facturation qui est lui aussi particulier. Ce sont les câbles électriques (1200 en tout) qui sont facturés, afin d’encourager les professionnels à éteindre leurs serveurs lorsqu’ils ne sont pas en activité. L’économie d’énergie entraine l’économie financière. Notons ensuite que sur le site, aucune batterie n’est présente. Si une coupure de courant est signalée, c’est le volant d’inertie (permettant de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique) qui devient producteur, et un groupe électrogène prendra le relai sur un maximum de 48 heures.

Alors pourquoi le projet « Marilyn » ? Tout simplement un rappel à l’icône, à sa robe se soulevant via des flux d’air provenant des sous-sols. Non, les ingénieurs ne se sont pas inspirés de Mlle Monroe pour trouver l’idée du site. C’est le système des centrales nucléaires qui les a interpelés. Plutôt surprenant, mais tellement bien vu !

Plus d’informations : http://www.celeste.fr/


Céleste ; «La fibre optique deviendra vite incontournable pour les entreprises» 22 mars 2012

Fournisseur d’accès internet haut débit depuis maintenant 10 ans, Céleste a lancé le déploiement d’un réseau de fibre optique l’année dernière qui arrive sur Toulouse dans deux mois. Spécialisée dans l’équipement des entreprises, la société qui travaille sur tous les réseaux, se félicite aujourd’hui des 2 000 clients atteints. Les consommations de haut et très haut débit des entreprises ne cessent de croître et souvent finissent par atteindre les seuils disponibles. C’est pour pallier à ce problème que Céleste, fournisseur d’accès internet dédié aux entreprises, déploie son propre réseau de fibre optique et propose des offres de 1 Gigabit/seconde. «Notre produit, lancé il y a un an et demi, est différent du marché commun. Depuis 2005, les collectivités ont investi dans la fibre optique car elles ont compris que les entreprises avaient besoin d’un réseau fiable. Le Sicoval et le Grand Toulouse (Garonne Networks) ont raccordé des sites publics et des zones d’activités, ce qui nous permet d’utiliser les réseaux existants pour implanter notre fibre optique.», explique Nicolas Aubé, président et créateur de Céleste. Depuis 7 ans, les collectivités locales ont investi quelque 5 millions d’euros dans le développement de la fibre optique, ce qui démontre bien l’intérêt croissant pour ce mode d’accès à internet. De même, le Grand Emprunt prévoit d’allouer 25 millions d’euros sur 15 ans dans l’objectif ultime de «fibrer» tout le territoire français.


Il existe différentes fibres pour les particuliers et les entreprises : si une offre peut coûter 200 euros à un particulier, elle se montera à 2 000 euros pour une société. Cet écart s’explique par la maintenance plus spécifique pour les réseaux d’entreprises qui demandent plus de réactivité. L’opérateur doit pouvoir coïncider aux besoins des établissements tant en ce qui concerne l’adaptation de leurs installations existantes qu’en ce qui concerne le dépannage. A ce titre, Céleste garantit à ses clients le rétablissement du débit 1Giga en 4 heures. Hausse de la consommation toulousain Le débarquement de Céleste à Toulouse ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises. Par son mode opératoire, elle parvient à proposer des offres de 1Giga sans gonfler la facture de frais supplémentairesimputables aux travaux de déploiement des réseaux. «Nous avons plusieurs types d’installations : soit nous utilisons une fibre publique que l’on active, soit nous plaçons notre propre fibre. Nous parvenons à réduire les coûts pour les entreprises en évitant le plus possible l’intervention du génie civil (moins de 5%). Nous préférons utiliser des tranchées existantes plutôt que d’en creuser de nouvelles, ce qui ferait augmenter le prix de l’installation.», argumente Nicolas Aubé. Avec son offre 1Giga, Céleste prévoit une hausse de la consommation toulousaine et le passage massif à la fibre optique, le cuivre arrivant au maximum de ses capacités. Ce procédé permet aux entreprises de développer le travail à distance, le télétravail et d’organiser l’activité en fonction des personnes et non des machines. Pour être certain qu’aucun client potentiel ne soit oublié, Céleste étend sa «dorsale internet» (backbone) en fonction des besoins des entreprises et si cela s’avère difficile, l’opérateur achète de la fibre publique qu’elle exploitera par la suite. Ainsi câblées, les sociétés auront accès à internet mais pas seulement. Elles pourront également raccorder leur téléphonie, leurs interconnexions réseaux et même bénéficier d’un hébergement en datacenter. Avec 25 kilomètres de fibres sur Toulouse et 48 fibres étirables, l’opérateur Céleste souhaite ainsi rester la référence en équipement d’entreprises et de collectivités locales.

Séverine Sarrat


Publié le 09/03/2012

Celeste : L'opérateur amène sa fibre à Toulouse Fournisseur d'accès Internet haut débit pour entreprises la société Celeste créée en 2001, propose une offre fibre optique aux entreprises, grâce à des accords avec des opérateurs d'infrastructures. Après avoir construit un data center à Marne-la-Vallée, dans le Val-deMarne, Celeste a lancé en 2011, le déploiement d'un réseau de fibre optique très haut débit, qui doit sous les 18 mois couvrir les 25 plus grandes villes de France. Toulouse est programmé pour ce mois de mars.

L'opérateur investit plus de 5 M euros pour ce réseau de fibre optique, couplé entre un système d'achat et de génie civil localisé, il est basé sur la technologie WDM (Wavelengh Division Multiplexing). Grâce à ce réseau, Celeste propose aux entreprises notamment des connexions à 1 Giga. La société Celeste emploie actuellement 40 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 6,3 M euros en 2011, et elle prévoit 9 M euros pour l'exercice en cours.

www.midipresse.fr


Capsule Technologie confie à Marilyn l'hébergement de ses données lundi 12 novembre 2012 Spécialiste des solutions de connectivité des appareils biomédicaux au SIH, le groupe Capsule Technologie entend répondre à une problématique croissante des établissements hospitaliers : la documentation du Dossier Patient Informatisé et des Dossiers de Spécialités. Les options de connectivité s'appliquent à l'ensemble des services de l'hôpital, qu'il s'agisse des environnements de soins critiques (soins intensifs, bloc opératoire...), de soins généraux (services de chirurgie, services de médecine...) ou encore des urgences. Les éléments clés de la solution Capsule, le logiciel de connectivité DataCaptor et la plateforme Capsule Neuron, en font une solution orientée patient qui s'intègre parfaitement avec les technologies et les infrastructures en place tout en améliorant considérablement les méthodes de travail des soignants. Afin de répondre aux problématiques croissantes d’espace de stockage liées à l’essor exponentiel du groupe à l’international, et notamment en France et aux Etats Unis (80% de CA supplémentaire chaque année, et multiplication des effectifs par 2 en deux ans), Capsule a décidé d’externaliser son infrastructure de production au sein du Datacenter de Celeste, à Champs sur Marne. En effet, le maintien des infrastructures devenait trop contraignant, coûteux et sujet à des pannes répétitives. Au-delà de la proximité géographique entre Capsule France et Celeste, le site Marilyn a été avant tout choisi sur des critères de développement durable et d'innovation. En effet, de conception TIER IV avec une chaîne électrique entièrement doublée, Marilyn propose un niveau de disponibilité de 100%. De plus, la sécurité du site est renforcée par de nombreux moyens techniques et humains : accès biométrique, caméras de surveillance, contrôle antiintrusion ou gardiens, sans évoquer les procédures de gestion du site. Afin de renforcer la haute disponibilité de l'infrastructure, les deux centres informatiques Celeste et Capsule sont reliés par un Lan To Lan (interconnexion) sécurisé reposant sur deux liens en fibre optique 1 Giga. De plus, les deux datacenters sont connectés en double adduction passant par deux chemins différents. « Le choix de Celeste est un choix stratégique pour Capsule » déclare Marc Dizien, Directeur des Systèmes d’Informations Global chez Capsule, « outre les problématiques de stockage, de maintenabilité et d’évolution des infrastructures existantes de Capsule, nous comptons bien répondre à celles de nos clients : les établissements hospitaliers. En effet, la sensibilité du traitement et de la sécurisation des données patients est telle que l’orientation vers des spécialistes de l’hébergement sécurisé s’avère incontournable. »


Le gouvernement crée une "mission très haut débit" Par Christophe Guillemin - Publié le 12 novembre 2012, à 16h41

Electronique et Télécoms, Numérique, Le choix de la rédaction

© C.C. - Flickr - Twistiti Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit en France en créant une mission dédiée, placée sous la responsabilité d'un directeur de l'Arcep. Selon les experts du secteur, la couverture à 100% du territoire en fibre optique d'ici 2022 est irréaliste et d'autres alternatives doivent être trouvées. Lors de sa campagne électorale, François Hollande a promis que la totalité du territoire français serait couverte en très haut débit en 2022. Un objectif plus qu'ambitieux qui nécessite aujourd'hui un coup d'accélérateur du gouvernement, qui vient de mettre en place une "mission très haut débit", placée sous l'égide de trois ministres : Arnaud Montebourg (Redressement productif), Cécile Duflot (Egalité des territoires) et Fleur Pellerin (Economie numérique). "Le très haut débit est un chantier majeur pour l’aménagement de nos territoires et la modernisation de nos entreprises", indiquent les trois ministères dans un communiqué commun. "Avec cette mission, le gouvernement se dote des moyens nécessaires au pilotage de ce chantier majeur. Il consultera dès début décembre les parties prenantes sur l’ensemble des priorités de ce chantier. Un schéma complet de déploiement du très haut débit sur le territoire sera adopté en février 2013." La direction de cette mission est confiée à Antoine Darodes de Tailly, actuellement directeur de la régulation des marchés du haut et très haut débit à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).


Le 100% fibre optique jugé irréaliste La mission gouvernementale se garde bien pour l'instant d'indiquer quelles technologies serviront à couvrir le territoire d'ici à 10 ans. Ce qui est certain, c'est que la fibre optique ne suffira pas. "Il est complètement illusoire d'envisager une couverture de tout le territoire en fibre optique d'ici dix ans au rythme actuel des déploiements", commente Stéphane Lelux, président du cabinet de conseil Tactis, spécialisé dans les infrastructures télécoms et l’aménagement numérique des territoires. "En revanche, il est plus réaliste de tabler sur un mix entre de l'ADSL amélioré, qui peut grimper jusqu'à 40 à 50 Mbits/s, et de la fibre optique", poursuit le responsable. Le déploiement de la fibre optique en en France fait face à plusieurs obstacles. Le premier est d'ordre financier. Il en coûterait environ 30 milliards d'euros, selon différentes études, pour couvrir 100% du territoire en fibre. Or, aucun acteur n'est aujourd'hui en mesure de payer une telle facture, ni les opérateurs, ni l'Etat. "Les opérateurs ne veulent plus investir, les collectivités n'en ont pas les moyens. Il ne reste qu'une solution, mutualiser au maximum les infrastructures, mais cela risque de créer de nouveaux monopoles", explique un autre expert du secteur qui préfère garder l'anonymat. Une faible demande en France pour le très haut débit Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Les particuliers, comme les entreprises, sont loin de se ruer sur le très haut débit en France. C'est en tout cas ce qu'observe l'Idate dans une récente étude. L'Hexagone souffrirait de la trop bonne qualité de son réseau ADSL qui empêcherait les Français de voir l'utilité de basculer vers la fibre. "La plupart des abonnés ADSL ne voient pas encore l'avantage de la fibre optique et ne sont pas prêts à migrer vers le très haut débit, même pour seulement quelques euros de plus", souligne Valérie Chaillou, directrice d'étude à l'Idate. Résultat : selon l'institut d'étude il y a environ 5,5 millions de foyers raccordables en France (juin 2012), mais seulement 764 000 abonnés réels à une offre de fibre optique, soit un taux de pénétration d'un peu plus de 12%. La moyenne européenne (EU27) est plutôt entre 17 et 18%. Même phénomène côté entreprises. "La problématique numéro un du côté des professionnels est que peu d'entreprises perçoivent encore les avantages de la fibre optique", explique Frédérique Dofing, DG de l'opérateur Celeste, spécialiste de la fibre optique pour les entreprises. Elle rappelle pourtant qu'un réseau très haut débit est vivement recommandé pour accéder à des services de Cloud Computing, de téléphonie haute définition ou encore à des solutions de sauvegarde de données en datacenter. "Les entreprises souhaitant profiter pleinement de ces nouveaux services ont besoin d'un réseau performant et à haute disponibilité", conclut la responsable. Elle espère donc que la mission gouvernementale participera à un nécessaire effort de communication autour des atouts du très haut débit.


Interview : Interview : Nicolas Aubé PDG de Celeste sur Marilyn le DataCenter écologique Posté par JerryG le 5/11/2012 14:00 Marilyn est le premier DataCenter écologique, haute densité et haute-disponibilité en France. Un an après sa mise en service, c’est l’occasion de revenir sur les premiers résultats de son exploitation par CELESTE, fournisseur d'accès pour les entreprises. Nous avons interviewé Nicolas Aubé, président de CELESTE. M. Aubé pouvez-vous nous rappeler pourquoi ce DataCenter est innovant ? NA : C’est le premier centre informatique écologique et haute densité. Sa conception verticale permet de réaliser un refroidissement par l’air ambiant quasiment toute l’année. L’air chaud dégagé par les serveurs est utilisé pour chauffer nos bureaux, le surplus est évacué via des volets automatiques en haut des tours.

Pourquoi ce nom de Marilyn ? NA : Car nous avons pensé à la célèbre actrice dans le film « Sept ans de réflexion » lorsque sa robe s’envole sur une grille d’aération. Dans notre DataCenter, l’air passe à travers les étages et peut faire s’envoler les robes ! Votre projet a-t-il suscité de l’intérêt du public ? NA : Oui, nous avons fait une première session porte-ouvertes qui a connu un tel succès que nous en avons fait … 20 éditions. Nous avons eu de nombreux reportages de presse papier/Internet et de chaînes nationales de télévision. Je crois que la face cachée de l’Internet intéresse le public. Le fonctionnement est-il optimal toute l’année ? NA : Depuis la mise en service en octobre 2011, à Marne-la-Vallée, nous avons eu l’occasion de tester des températures extérieures extrêmes entre -15°C en février et 40°C en août. Le taux d’humidité ambiante a varié de 15% à 100%. Nous avons ainsi pu valider l’ensemble des plages de fonctionnement du DataCenter. Quels sont les modes de fonctionnement ? NA : Le mode froid est lorsque la température extérieure est de moins de 22°C, soit 80% de l’année.


Il n’y a pas besoin de climatisation pour refroidir l’air. Nous recyclons l’air chaud refoulé par les ordinateurs et le mélangeons avec de l’air froid, extérieur, afin de souffler un air d’une température comprise entre 17°C et 22°C dans les colonnes froides devant les serveurs. Le mode de refroidissement est tellement efficace que nous avons dû le limiter les premières semaines, avant que les salles se remplissent, car la température avait tendance à être trop basse. Une très bonne surprise est également le fonctionnement dans les plages entre 20 et 22°C : le refroidissement par l’air ambiant a bien fonctionné même à ces températures assez chaudes : la température dans les salles n’était pas supérieure à la température extérieure, malgré plusieurs centaines de serveurs informatiques en fonctionnement. Et cela sans aucune climatisation. C’est le cœur de notre modèle : nous dépensons uniquement l’énergie pour faire tourner les ordinateurs, pas pour climatiser.

Vous proposez des offres haute-densité, qu'en est-il ? Les entreprises ont-elles besoin de cette haute densité ? NA : Il s’agit de la puissance électrique disponible par baie. De par notre process de refroidissement, nous pouvons fournir des baies en haute densité sans aucune modification à nos équipements. Le DataCenter est équipé pour une densité moyenne de 5 kVA par baie, ce qui est nettement supérieur aux autres DataCenters en France. Nous pouvons fournir des baies en standard jusqu’à 10 kVA. Nous constatons que les clients qui utilisent des serveurs lames, qui font de la virtualisation ou du Cloud Computing ont besoin de haute densité. Par contre ils ont besoin de moins d’espace. Un de nos clients avait une suite privative de 10 baies avec 20 kVA dans un DataCenter en Ile de France. Il a choisi de déménager chez CELESTE en ne prenant que 2 baies à haute densité, avec 20 kVA de puissance. Il a pu ainsi réaliser des économies dans la gestion de ses équipements et dans son budget DataCenter. Comme d'autres DataCenters dont un à Courbevoie, avez-vous subi des pannes cette année ? NA : Non, le DataCenter a été disponible à 100% comme nous l’avons garanti à nos clients. En effet, nous disposons de deux chaînes électriques totalement indépendantes, dans des bâtiments distincts, depuis l’arrivée haute tension jusqu’à la distribution dans les baies. Pouvez-vous indiquer une référence client du DataCenter Marilyn ? NA : Par exemple Econocom, un intégrateur leader en Europe. Ils ont été séduits par nos innovations en termes de réduction des dépenses énergétiques. Ils nous ont fait confiance dès l’ouverture du DataCenter.


Quelles modifications avez-vous apportées depuis un an ? NA : nous avons étendu la gamme commerciale en termes de densité. En effet, nous avons pu répondre à des appels d’offre qui demandaient jusqu’à 15 kVA par baie. Par ailleurs nous avons également mis au catalogue des baies avec 1 kVA pour des besoins en faible consommation. Nous avons lancé des baies « Cloud » avec une consommation variable, facturée à l’usage. Cette offre convient parfaitement aux fournisseurs de Cloud Computing. Nous avons également exploité les synergies avec notre offre de fibre 1 Giga. Nous proposons une offre couplée avec une baie dans notre DataCenter Marilyn et une fibre optique à 1 Giga en VPN Ethernet chez le client. Concrètement quel bénéfice cette offre apporte-t-il au dirigeant d’une entreprise située à Paris par exemple ? NA : Il déplace son informatique dans un DataCenter écologique. Il a ainsi accès à ses serveurs distants comme s’ils étaient sur son réseau local de Paris. Il gagne des m2 dans ses locaux Parisiens, diminue ses coûts électriques et renforce la sécurité de ses systèmes. S'il fait le choix de Marilyn comme site de back-up il dispose d'une infrastructure haute disponibilité et redondée. Quels sont vos projets pour le futur ? CELESTE est membre de nuage, le projet de recherche collaboratif sur le Cloud Computing écologique qui est soutenu par l’Etat. A ce titre, nous travaillons à un modèle de DataCenters en réseau, dédiés pour le cloud. Nous avons également été approchés par des investisseurs ou des industriels qui souhaitent réutiliser notre brevet « Marilyn » en France ou à l’étranger. Nous avons conçu un contrat de licence à cet effet. Dans quels pays le DataCenter Marilyn pourrait-il être répliqué ? NA : dans de nombreux pays ; si le climat n’est pas trop chaud et sec. Partout en Europe, sauf au sud ; dans le Nord, le centre ou l’Est des USA, au Brésil, en Asie du sud-Est, au Japon, en Australie du sud. CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Plus d'info sur Marylin : http://www.info-utiles.fr/modules/news/article.php?storyid=6223


Le Site de tous les Responsables de l'Entreprise Communiqué de Celeste du 26 Octobre 2012 CM-CIC entre au capital de CELESTE pour soutenir sa croissance Des infrastructures réseaux et d'hébergement performantes pour de nouvelles solutions de Cloud Computing Fournisseur d'accès Internet, CELESTE annonce l'entrée à son capital de CM-CIC Capital Privé via une levée de fonds. Cet apport financier doit permettre à CELESTE de poursuivre sa forte croissance et de renforcer son positionnement innovant notamment dans le Cloud Computing. CELESTE, l'opérateur des PME Depuis plus de 10 ans, CELESTE a l'ambition de devenir l'opérateur Internet de référence pour les PME grâce à des solutions innovantes. Les innovations de CELESTE permettent aux entreprises de fonctionner en temps réel et de se développer avec la révolution industrielle du Très Haut Débit et du Cloud Computing. L'offre de connexion de fibre optique 1 gigabit de l'opérateur illustre parfaitement ce positionnement. La croissance soutenue et continue de l'activité de CELESTE et son parc clients de plus de 2 000 entreprises reflètent le succès de cette ambition. Un réseau national de fibre optique et des datacenters Pour assurer sa stratégie d'innovation, outre un département de Recherche et de Développement, CELESTE a fait le choix d'investir dans sa propre infrastructure réseau et d'hébergement. CELESTE s'est dotée d'un datacenter haute densité, qui lui permet de proposer des offres d'hébergement et de Cloud très sécurisées. De plus, le déploiement d'un réseau de fibre optique lui donne l'avantage de maîtriser ses solutions de bout en bout avec des connexions performantes. Ces deux atouts majeurs sont indispensables pour relever le défi de demain qu'est le Cloud Computing. Un plan d'investissement de 15 M€ Le plan d'investissement dans les infrastructures de CELESTE est de 15 M€ sur 4 ans. Entreprise familiale, dirigée avec des règles de gestion équilibrées depuis plus de dix ans, l'entreprise a choisi de faire entrer à son capital des fonds CM-CIC Capital Privé. Cette participation minoritaire consolide ainsi la stratégie d'investissement et permet la réalisation de plusieurs opérations de croissance complémentaires. Nicolas Aubé, fondateur et président de CELESTE précise : "Nous sommes heureux d'avoir les fonds de CM-CIC Capital Privé comme nouveaux actionnaires. En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC - qui touche un grand nombre d'entreprises en France - pour continuer à nous développer au niveau national." « Nous avons été conquis par l’ambition et le dynamisme des fondateurs Nicolas Aubé et Frédérique Dofing, associés à une offre de qualité et un choix de développement stratégique pertinent» souligne Nicolas Meunier, Directeur de Participations au sein du CM-CIC Capital Privé. Plus d'information sur CM-CIC Capital Privé CM-CIC Capital Privé, Filiale de CM-CIC Capital Finance, est la société de gestion des Fonds Commun de Placement dans l'Innovation (FCPI) et des Fonds d'Investissement de Proximité (FIP) du groupe Crédit Mutuel – CIC et gère 400 M euros. Dans le cadre de la gestion de ses fonds, CM-CIC Capital Privé accompagne des sociétés innovantes dans leur développement, telles que Deezer, Spartoo, ou Mister Auto, et a également accompagné des sociétés telles que Parrot, Digitick, Amplitude ou Direct Energie.


CELESTE est fournisseur d'accès Internet Haut Débit et Haute Disponibilité pour les entreprises partout en France. Doté d'un datacenter écologique et haute disponibilité CELESTE propose une offre 5-play : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit de CELESTE sont uniques sur le marché, comme la fibre optique 1 Giga. www.celeste.fr


Le FAI pour les PME Celeste lève des fonds auprès de CM-CIC Publiée par Alexandre Laurent le Mardi 23 Octobre 2012 Le français Celeste, fournisseur d'accès Internet pour les entreprises, annonce avoir réalisé une levée de fonds auprès de de CM-CIC Capital Privé de façon à assurer son développement. Le montant du tour de table n'est pas communiqué, mais le FAI affirme vouloir injecter 15 millions d'euros sur les quatre ans à venir dans ses infrastructures. Fournisseur d'accès à Internet et prestataire de services dans les domaines de la téléphonie et du cloud computing, le français Celeste a annoncé lundi l'entrée de CM-CIC Capital Privé (groupe Crédit Mutuel) à son capital, pour une prise de participation dont le montant exact n'est pas communiqué.

Il indique toutefois que les fonds ainsi réunis s'inscriront dans le cadre d'un plan de développement évalué à 15 millions d'euros sur quatre ans, lequel doit permettre à Celeste de renforcer ses infrastructures, qu'il s'agisse du réseau proprement dit ou de ses ressources en matière d'hébergement. « En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC - qui touche un grand nombre d'entreprises en France - pour continuer à nous développer au niveau national », se réjouit Nicolas Aubé, fondateur et président de Celeste, dans un communiqué. Celeste mise notamment sur le très haut débit pour séduire les entreprises - avec en fer de lance une offre fibre à 1 Gb/s, soutenue par des formules SDSL / ADSL. Le FAI revendique aujourd'hui un parc client composé de plus de deux mille entreprises et dispose de son propre data center, baptisé Marilyn et situé à l'Est de Paris. La suite sur Clubic.com : Le FAI pour les PME Celeste lève des fonds auprès de CM-CIC http://pro.clubic.com/actualite-e-business/investissement/actualite-517875-fai-pme-celesteleve-fonds-aupres-cm-cic-capital-prive.html#ixzz2ACKt0LKg Informatique et high tech


Les data centers, nouveau moyen de chauffage Le développement de la cyberéconomie implique la mise en service de plus en plus de centres de données, gros consommateurs d’électricité. D’où l’intérêt de recycler l’énergie. Jila Varoquier | Publié le 03.09.2012, 07h00

Champs-sur-Marne. Le data center Marylin de l’entreprise Celeste, dans la cité Descartes, utilise l’air ambiant pour refroidir ses serveurs informatiques et la chaleur émise par ces derniers pour chauffer les bâtiments. | (LP/A.J.) Avec l’ouverture du centre aquatique du Val-d’Europe — première piscine d’Europe chauffée grâce aux ordinateurs —, le territoire semble avoir trouvé une nouvelle voie : celle des data centers, ces centres sécurisés qui abritent les serveurs informatiques de banques, d’entreprises et d’hébergeurs de sites Internet. Dans les prochaines années, cinq nouveaux centres de données pourraient s’implanter dans l’est de Marne-la-Vallée. Fin août, une enquête publique à Bailly-Romainvilliers a été conclue par un avis favorable pour l’installation d’un nouveau data center. Deux autres pourraient rapidement le rejoindre sur le parc d’entreprises du Val-d’Europe. Quant à Bussy-SaintGeorges, un ou deux projets devraient également voir le jour le long de l’autoroute A 4.


Et cette vague ne devrait pas s’arrêter là. « Ces projets sont en lien avec notre stratégie de développement et de diversification. En accueillant ces fonctions secondaires, nous espérons peut-être recevoir d’ici dix à quinze ans des entreprises tertiaires, voire des sièges de grandes sociétés », explique Arnaud de Belenet, vice-président en charge du développement économique au SAN du Val-d’Europe. « Nous aspirons aussi à attirer les secteurs de l’innovation et de la haute technologie. Enfin, même si les data centers ne sont pas des équipements très pourvoyeurs d’emplois, ils génèrent des recettes fiscales. En période de crise, ce n’est pas négligeable », poursuit Michel Salem-Sermanet, adjoint en charge du développement à Epamarne. Un marché d’autant plus prometteur que les besoins en serveurs informatiques croissent avec la virtualisation de la société. Afin de stocker les données, accéder à un compte en banque 24 heures sur 24 et même faire son shopping à 2 heures du matin, de plus en plus d’ordinateurs doivent fonctionner en continu. Sans oublier la multiplication des « sites miroirs », qui sécurisent les données. Contrôler l’énergie Reste que ces centaines d’ordinateurs sont de féroces consommateurs d’énergie. On estime qu’un data center consomme autant d’électricité qu’une ville de 20000 habitants. En 2010, ils représentaient de 1,5 % à 2% de la consommation électrique mondiale. S’ils sont trop nombreux, ils grignotent la capacité énergétique d’un territoire et obligent ERDF à créer de nouvelles installations onéreuses. « Il arrive que de petits data centers s’installent sans que la collectivité le sache. Se pose alors la question de qui va payer pour les nouvelles infrastructures nécessaires », souligne un spécialiste. « C’est pourquoi il nous faut impérativement maîtriser leur implantation et faciliter la récupération d’énergie », ajoute Epamarne. Des data parcs sont d’ailleurs à l’étude. Ils s’inspireront du parc d’entreprises du Val-d’Europe, qui sera lui aussi chauffé par le même système que le centre aquatique. Mais pour Nicolas Aubé, PDG de Celeste, un data center innovant où l’air ambiant est utilisé pour refroidir les machines : « C’est avant tout une question de mentalité. L’industrie informatique doit prendre conscience qu’elle doit consommer moins. Par exemple, penser à éteindre quelques serveurs la nuit : les clients qui consultent leur compte à 4 heures du matin sont rares. »

Le Parisien


Internet : Celeste : Raccorder son entreprise à la Fibre Optique : mode d'emploi Posté par JulieM le 28/9/2012 11:30:00 Fournisseur Internet Haut Débit pour les entreprises, CELESTE déploie son propre réseau national de fibre optique. Cette stratégie s’est imposée à l'opérateur pour rendre possible son offre Fibre 1 Giga, non supportée techniquement sur les réseaux historiques dont les déploiements sont de plus assez lents. Le succès de ce choix se traduit par un recrutement intensif dans le service dédié au déploiement et raccordement de la fibre au sein de CELESTE. Responsable de ce service, Sébastien Desmarais nous présente la mission de son équipe. Monsieur Desmarais, Vous êtes responsable de l'équipe de déploiement de la Fibre Optique pour l'opérateur CELESTE. En quoi consiste votre travail ? Sébastien Desmarais - Mon rôle consiste à diriger à la fois l’équipe en charge du déploiement de la Fibre ainsi que l’ensemble des prestataires travaillant pour le compte de CELESTE. CELESTE a des projets très ambitieux : le déploiement d’un Backbone National avec des boucles locales sur 25 villes françaises ainsi que le raccordement de l’ensemble de nos clients. Au sein du service, nous réalisons et gérons l’ensemble des étapes liées à ces projets : les éligibilités, les cotations, les études de tracés dans le domaine public et dans les immeubles, le génie civil, le tirage des câbles à fibre optique, les raccordements, les mesures de réflectomètrie ainsi que les récolements essentiels à la maintenance de notre infrastructure réseau.


Pour raccorder le bâtiment d'une entreprise à un réseau de fibre optique, comment cela se déroule-t-il ? Le raccordement d’un bâtiment d’une entreprise au réseau fibre CELESTE dépend essentiellement des infrastructures et des adductions existantes autour de ce bâtiment. Une pré-étude est effectuée grâce aux plans cadastraux et d’infrastructure en notre possession, suivi d’une étude terrain qui donnera forme à un Avant-Projet Détaillé. Une fois validé, le projet est ensuite lancé. Dans la grande majorité des cas, nous pouvons raccorder les bâtiments à notre réseau sans lancer de travaux de génie civil lourds et couteux. Quelles sont les difficultés de ce type d'étude ? Selon les infrastructures, les principales difficultés rencontrées sont liées à l’ensemble des autorisations nécessaires à la réalisation du projet : les conventions de partage d’infrastructure, les permissions de voirie avec les mairies et les conseils généraux, les DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) et toutes les démarches avec les concessionnaires et gestionnaires des autres réseaux. Combien coûte le raccordement lui-même ? Difficile de vous donner un coût fixe et précis de raccordement d’entreprise, chaque raccordement est particulier et donc le coût varie en fonction des travaux que nous devons réaliser. Néanmoins, étant donné que CELESTE est en mesure d’effectuer des raccordements d’immeuble sans effectuer de travaux « lourds », le coût dépend plus de l’éloignement de notre client à notre réseau. Dans la majorité des cas, c’est CELESTE qui prend en charge partiellement ou totalement les coûts de raccordement. Etude, travaux, raccordement... Comment cela fonctionne-t-il ensuite ? Une fois l’intégralité des étapes terminées pour le service fibre (cotations, étude, travaux, raccordement), nous remettons l’ensemble des données aux équipes technique : au service production pour la mise en service de la fibre de notre client) et au service de maintenance de l’infrastructure. Quelles démarches faut-il faire pour être équipé en fibre optique ? Chez CELESTE c’est très simple ; vous nous contactez soit par le biais de notre site soit par téléphone. Un commercial vous contacte et une étude plus approfondie sera effectuée par le service Fibre pour établir la cotation du raccordement en fonction de votre demande. Pourquoi les entreprises choisissent-elles la fibre ? En comparaison avec des filaires cuivre (ADSL, SDSL, EFM), la fibre optique propose des débits symétriques très élevés sur une longue distance. La fibre optique permet de profiter de plusieurs services (Téléphonie IP, accès internet, etc…) et de s’interconnecter en VPN en conservant un débit et une qualité de service optimal. La flexibilité des débits allant de 10Mbps à 10G, les débits sont garantis symétriques, les délais de transit sont très courts, de nouvelles applications sont donc possibles (visioconférence, externalisation informatique, etc…). Visitez le site de celeste - 01 70 17 60 20


Le FAI Celeste boucle un tour de table auprès de CM-CIC Capital Privé Le 22 octobre 2012 par Anne Confolant Le fournisseur français d’accès Internet, spécialiste notamment du très haut débit, a finalisé une levée de fonds auprès de CM-CIC Capital Privé. Le fournisseur français de services Internet Celeste a bouclé un tour de table auprès de la société de gestion CM-CIC Capital Privé. Son montant n’est pas connu.

Orienté en direction des PME, Celeste s’affirme comme un spécialiste de la fibre optique (très haut débit à 1 Gbit) et du cloud computing, avec un parc clients de plus de 2 000 entreprises à l’heure actuelle. Cette levée de fonds permettra au FAI d’optimiser sa stratégie d’investissement, en menant, ces prochains mois, des opérations de croissance externe. A noter que le plan d’investissement dans les infrastructures de Celeste est de 15 millions d’euros sur 4 ans. « […] En plus du soutien financier qui renforce nos fonds propres, nous espérons bénéficier du réseau du CM-CIC – qui touche un grand nombre d’entreprises en France – pour continuer à nous développer au niveau national », a souligné Nicolas Aubé, fondateur et président de Celeste.

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tes Descar

La fibre campésienne a le giga ! CELESTE est une entreprise campésienne très innovante qui propose aux entreprises une offre « 5-play » : Internet, réseaux, téléphonie fixe, mobile, et hébergement. Grâce à son positionnement haut de gamme et innovant, les solutions haut débit CELESTE sont uniques sur le marché, avec par exemple la fibre optique 1G.

A

l’heure des débats sur le déploiement plus ou moins rapide de la fibre optique, CELESTE poursuit avec succès l’extension de son réseau pour les entreprises. En effet, l’opérateur a déjà équipé un grand nombre de communes en Ile de France et en Province. Le succès de la fibre 1 Giga auprès des entreprises, marque une vraie révolution numérique et positionne CELESTE comme un des fournisseurs d’accès les plus innovants du marché. Un positionnement revendiqué par Nicolas Aubé, le président et fondateur de l’en-

Marilyn est un datacenter unique au monde en termes de conception et de refroidissement. CELESTE organise des journées portes ouvertes pour la visite du site campésien. Inscrivez-vous dès maintenant sur le site internet car, pour des raisons, de sécurité le nombre de places est limité.

[10] n°207 • Septembre 2012

treprise « la haute disponibilité et le temps réel nécessitent de nouvelles technologies. Le choix de l’innovation et de l’investissement nous permet de répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises. La tendance ne fera que se renforcer et seuls les opérateurs aux infrastructures robustes et performantes pourront être crédibles ». La crédibilité de CELESTE est déjà reconnue. Il y a un an, l’entreprise annonçait le lancement du déploiement de son propre réseau de fibre optique permettant des débits symétriques et garantis inégalés. Le bilan de la première phase du projet est plus que positif. Ainsi sont désormais équipés en fibre 1 Giga Paris et sa banlieue, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille ou Tours par exemple. 7 500 communes sont d’ores et déjà équipées et selon l’entreprise, 90 % des entreprises de plus de 10 salariés. Ce bilan technique est également accompagné par un fort succès commercial. En effet, pour accompagner ce déploiement, CELESTE a organisé des conférences de présentation aux entreprises qui ont massivement répondu présentes et se sont très vite converties au Très Haut débit. Les clients de CELESTE témoignent d’ailleurs volontiers des apports de cette nouvelle technologie. Ses performances permettent de très nom-

breux usages et notamment une transition rapide vers des services de « Cloud » ou d’externalisation des infrastructures. C’est pourquoi l’opérateur propose également une offre couplée de fibre optique 1 Giga avec ses offres d’hébergement au sein son « datacenter Marilyn » de Champs-surMarne, le tout premier data center écologique et de haute densité mis en service en France. Pour savoir si votre entreprise est éligible à la fibre optique 1 GIGA, rien de plus simple : CELESTE vous propose de visualiser d’un seul coup d’œil l’ensemble des accès haut débit (Fibre, SDSL, EFM et ADSL) auxquels vous pouvez avoir accès grâce à un test rapide sur son site internet : www.celeste.fr/test-eligibilite.htm

CELESTE enregistre une forte croissance, une croissance qui nécessite d’être accompagnée. CELESTE recherche donc en permanence de nouveaux collaborateurs : commerciaux, techniques ou administratifs. Plus d’information sur www.celeste.fr.




■ ETUDE DE CAS

Marilyn, le datacenter de CELESTE Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. Bskfjfdkjskhsqdkjghmkhgkjlbvjkxvbjk CELESTE, fournisseur d’accès internet haut débit, a conçu ce nouveau centre informatique Ksdhklhflkshjklfhjkfmhm de manière à économiser l’énergie. dkjshkljhvjks L’innovation principale repose sur la construction verticale du bâtiment et sur l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur. Celles-ci aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée. CELESTE a sélectionné Alcea pour assurer le contrôle d’accès et la détection intrusion de l’une des deux tours, et garantir une confidentialité parfaite des données clients.

Le besoin de CELESTE : sécuriser les accès et garantir la confidentialité des données

Avec Alwin, solution de supervision globale d’Alcea, le périmètre du système peut s’agrandir sans modifier l’installation initiale. Le client peut donc à tout moment ajouter des points de contrôle et accroître la sécurisation du site sans difficulté.

Alcea a répondu à la consultation avec l’installateur Eiffage Energie de Dammarie Les Lys pour sécuriser l’accès au centre informatique de Champs sur Marne. L’installation concerne l’une des deux tours du bâtiment.

L’évolutivité du système est également possible au niveau des applications. CELESTE choisit au départ le contrôle des accès et la détection intrusion. Des capteurs intrusion et des lecteurs sont installés sur les zones sensibles du site, à l’intérieur et à l’extérieur.

Datacenter Marilyn à Champs s/Marne

Première attente du Datacenter : une solution évolutive. Le système installé doit pouvoir s’adapter à l’activité du client. Au départ, le datacenter nouvellement construit n’est pas utilisé à 100%. Alcea sécurise donc une partie du site tout en anticipant l’augmentation de l’activité.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

« Un système intégré de contrôle d’accès et de détection intrusion est appréciable, cela facilite la création d’un nouveau badge et s implifie la coordination » précise Johan Seknagi, responsable exploitation du datacenter. Intégrée, évolutive et modulaire, la solution globale Alcea répond aux attentes du client.

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Marilyn, datacenter de CELESTE

■ ETUDE DE CAS

Des exigences spécifiques : sécurisation, intégration et traçabilité

La qualité de service chez Alcea : accompagner le client à chaque phase du projet

A la demande de CELESTE, Alcea a fourni une solution biométrique pour les accès aux baies et pour l’extérieur. La gestion des visiteurs, programmée et gérée à partir du superviseur, permet de différencier chaque accès en fonction des habilitations des clients et des visiteurs.

Alcea attache une très grande importance à la qualité du suivi. « Ne jamais laisser un client sans réponse », tel est le premier engagement de service du groupe.

La détection intrusion, intégrée au système global, sécurise les locaux sensibles et les abords du site. Elle est reliée directement à un centre de télésurveillance qui peut déclencher une intervention en cas de besoin. Au-delà de la sécurisation, la traçabilité des données était une demande forte du client. CELESTE fournit à chacun de ses clients des informations sur les accès à leurs baies. Alcea gère nativement la délivrance de l’information, consignée dans un journal du superviseur Alwin. Il répertorie toutes les données des accès et peut être couplé à la vidéoprotection.

Pour l’ingénieur commercial Stéphane Nicol « ma satisfaction réside d’abord dans le fait que tout s’est passé de manière fluide, de la conception jusqu’à la réalisation. A chaque question du client, nous donnons une réponse adaptée dans la journée ». Le responsable d’exploitation du datacenter insiste également sur ce point, « nous avons un très bon relationnel, ce sont des professionnels qui connaissent bien leurs produits et nos spécificités ». De fait, pour proposer une solution adaptée au client, Alcea a analysé les bes oins et travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes du projet.

Résumé : les points clés de ce projet Modularité : CELESTE a choisi Alcea pour le contrôle d’accès et la détection intrusion. Evolutivité : l’installation suit l’évolution de l’activité. Alcea peut ajouter de nouvelles zones surveillées simplement, sans remettre en cause le système en place Traçabilité : Alwin gère le journal des accès et fournit des rapports exhaustifs sur l’ensemble des évènements Supervision : Alwin est une solution unique qui gère et contrôle les différentes applications de contrôle d’accès et de détection intrusion.

3 rue Joly de Bammeville ZAC de la Fontaine de Jouvence 91460 Marcoussis FRANCE

www.alcea.fr Tél. : +33 (0)1 69 59 15 10 Fax : +33 (0)1 69 07 01 25

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Celeste poursuit ses recrutements

L’opérateur pour entreprise Celeste part en chasse aux profils techniques et commerciaux pour assurer son développement en 2012. Qui a dit que le secteur des télécoms n’embauchait plus ? Pas Celeste en tout cas. Six mois, à peine, après avoir initié une campagne de recrutements dans la foulée de l’ouverture de son datacenter Marilyn, l’opérateur d’entreprises poursuit ses embauches. Il cherche essentiellement, et en permanence, des profils experts tant techniques que commerciaux, ingénieurs, administrateurs, chefs de projets systèmes et technico-commerciaux en premier lieu (les descriptifs des postes sont disponibles sur cette page). Une dizaine de postes sont à pourvoir. Ce qui peut paraître peu, mais Celeste avoue souffrir de la pénurie de candidats. « La croissance de Celeste est aujourd’hui limitée par un recrutement toujours trop lent par rapport à nos objectifs, regrette Frédérique Dofing, directrice générale de la société. Les projets sont nombreux, le marché en ébullition. Or, les candidats souhaitent s’orienter vers les grands groupes qui ne recrutent pas ; aujourd’hui ce sont les PME innovantes qui embauchent et offrent des vraies perspectives professionnelles. » Augmenter la masse salariale de 25 % Les candidats « prêts à s’engager dans une aventure technologique » et à travailler dans l’Est parisien auront de quoi faire. L’opérateur doit répondre à nombre de projets cette année, notamment en matière de cloud computing et dans le cadre de sa sélection du consortium « nu@ge » pour les projets d’avenir aux côtés d’acteurs comme Oodrive, DotRiver ou encore Non Stop Systems. Après l’ouverture de son datacenter « vert » à l’automne 2011, Celeste poursuit le déploiement de son réseau très haut débit à travers 25 villes françaises, dont Bordeaux récemment. L’entreprise créée et dirigée par Nicolas Aubé compte plus de 2000 clients. En 2011, la société a augmenté sa masse salariale de 25 % (soit une quarantaine de collaborateurs au total en fin d’année). Elle prévoit la même tendance pour 2012.


« nuage » : un projet de cloud français, ouvert, éco-responsable et décentralisé

On a déjà beaucoup parlé d'Andromède, vaste projet de « cloud computing » à la française impliquant quelques très grands groupes. Un autre projet existe, plus modeste, porté par des PME innovantes et un labo de recherche : retour sur « nuage », qui se veut ouvert et écologique.

Pourquoi du cloud computing français » ? Avec le développement du « cloud computing », une question a commencé à préoccuper les décideurs français : « Les données des entreprises et administrations françaises ne devraientelles pas rester en France plutôt que d'être stockées dans des serveurs installés aux USA ? ». Cette interrogation se pose avec encore plus d'acuité à la lumière de la saisie brutale des serveurs de MegaUpload : il est désormais clair que le gouvernement des USA peut faire saisir n'importe quel serveur situé sur son territoire, y compris dans le cadre d'une simple enquête préliminaire et en l'absence de tout jugement. Dès lors, et parce que le « cloud computing » sera également utilisé par de grandes administrations et des services publics français, les pouvoirs publics ont décidé de lancer une offre française et lancé un appel à projets.

Andromède, un grand projet qui démarre dans la confusion Comme c'est alors souvent le cas, les grandes entreprises du secteur s'y sont intéressées, et en août 2011 s'est constitué un consortium composé d'Orange, Thalès et Dassault Systèmes. Ce consortium a très vite volé en éclats, puisque Dassault Systèmes s'en est retiré fin septembre. Alors qu'Atos se déclarait prête à prendre sa place et à rejoindre Andromède, Dassault Systèmes a indiqué qu'il portait un autre projet, concurrent de celui du consortium. Pour autant, Orange continuer à pousser les feux pour avancer rapidement et démarrer la phase opérationnelle. Il est clair qu'en cette période économique difficile, la manne de 135 millions d'euros que l'Etat prévoit d'investir dans ce projet aiguise les appétits… et la répartition de ce financement entre partenaires est probablement l'objet d'âpres négociations. Je pense qu'Andromède sera un intéressant feuilleton à suivre en 2012...


« nuage », le cloud ouvert, écologique et décentralisé Pendant ce temps, une autre initiative en matière de cloud computing a vu le jour, « nuage ». Revenons sur ce projet, intéressant quoique moins visible, avec un de ses acteurs, François Aubriot, fondateur et dirigeant de la société lyonnaise DotRiver. François Aubriot, quelle a été la genèse de « nuage » ? Les entreprises à l'origine de nuage sont toutes membres de l'ADEN, Association pour le Développement de l'Économie Numérique. Au printemps 2011, l'ADEN s'est penchée sur les appels à projets autour du cloud computing lancés dans le cadre des investissements d'avenir financés par le Grand Emprunt. L'idée des instigateurs du projet nuage, Marc Triboulet de Non Stop Systems, Olivier Midière, président de l'ADEN et moi-même, était de monter un projet autour de PME innovantes, plutôt que de grandes entreprises. Globalement nous avons fait le constat que le cloud computing avait tendance à échapper au tissu d'entreprises françaises, avec des offres fermée en termes de logiciel et matériel. Or le cloud computing est clairement une lame de fond qui va modifier en profondeur l'informatique pour les 20 prochaines années. Nous avons donc pris des contacts avec d'autres sociétés ainsi qu'avec un laboratoire de recherche et avons constitué un groupe de travail sur l'appel à projets, en nous faisant accompagner par un cabinet spécialisé dans le pilotage de projets innovants, Leyton. Qui sont aujourd'hui les acteurs du projet ? Le groupe projet est constitué de 7 entreprises et un laboratoire :        

Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées CELESTE, fournisseur d'accès Internet, concepteur d'un datacenter écologique Oodrive, spécialiste des solutions sécurisées de gestion de fichiers en ligne DotRiver, solution éco-innovante de virtualisation et centralisation des postes de travail Alphalink, opérateur de réseau privé et de téléphonie sur IP Network Consulting, hébergeur - serveurs dédiés et applications SaaS New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises Le laboratoire de rechercheLIP6, de l'Université Pierre et Marie Curie et ses équipes REGAL et PHARE

Nous avons aussitôt mis en place un environnement de travail collaboratif – évidemment basé sur la solution DotRiver pour la bureautique partagée - et après plusieurs réunions et quelques ajustements nous avons remis notre dossier fin septembre à la Caisse des Dépôts, qui instruit les dossiers dans le cadre du Fonds National pour la Société Numérique. La durée du projet est fixée à 2 ans.


Quel est le but du projet nuage ? L'objectif du projet nuage est de mettre en place un cloud « écologique », ouvert, localisé sur le territoire français. Très concrètement cela veut dire créer des datacenter nuage, raccorder et intégrer les DC déjà existants qui le souhaiteraient (et qui satisferaient certains critères...) le tout étant réparti sur plusieurs sites en régions : le nombre de sites était au départ de 3, mais il devrait rapidement augmenter en fonction des partenariats et des volontés publiques et privées. Notre vision est de revenir aux fondamentaux de l'internet et de ne pas concentrer toute la puissance de calcul et de stockage sur 1 ou 2 datacenters seulement, fussent-ils en France. Concernant les sujets de R&D, cela va de l'éco-conception des bâtiments et des infrastructures (optimisation maximale de la consommation d'énergie), à la répartition dynamiques et intelligente du stockage par maillages en passant par la répartition dynamique et intelligente des puissances de calcul. Nous souhaitons à terme créer une Fondation de façon à pérenniser les développements "Open Source" que nous pourrons faire dans le cadre de ce projet, Dans 2 ans, que sera nuage ? L'objectif affiché est de produire un démonstrateur, avec notamment les solutions OODrive et DotRiver, fonctionnant sur 3 datacenters éloignés de plus de 400 km : à Nantes avec Network Consulting, à Paris avec CELESTE, ainsi qu'à Lyon. Quelle est l'originalité de nuage face aux autres cloud existants ou à venir ? Ce qui nous différencie des autres acteurs du « cloud computing », c'est vraiment notre volonté d'ouverture : nous mettrons l'ingénierie, les solutions logicielles et matérielles, l'environnement opérationnel à disposition de ceux qui voudront les utiliser, qu'il s'agisse de collectivités territoriales ou d'acteurs privés, et ce sur tout le territoire français. Cette ouverture du projet permettra de pouvoir agrandir nuage en y « pluggant » d'autre initiatives, d'autres datacenters, à condition qu'ils satisfassent les critères, notamment environnementaux, que nous nous fixerons. Quel est votre budget ? Le projet représente un effort de R&D de 10 M€, qui sera réparti entre les différents membre du consortium. L'État prend en charge 50% de cet investissement. Attention, il ne s'agit pas de subvention à fonds perdus ! Car, en contrepartie, les entreprises se sont engagées à reverser un intéressement sur le chiffre d'affaires généré sur une période allant jusqu'à 6 ans après la fin du projet. Qu'attend DotRiver de nuage ? Très clairement, notre objectif à terme, est de transférer l'infrastructure DotRiver, aujourd'hui hébergée dans un datacenter lyonnais, sur nuage. Je souhaite, au terme des 2 ans que doit durer le projet, y faire fonctionner tous les environnements hébergés, mutualisés de nos clients.



• La société Celeste, concepteur et exploitant de datacenters, va recevoir via le Fonds national pour la société numérique et les Investissements d’avenir, un soutien financier pour un nouveau projet de datacenter écologique. Celeste a déjà fait la preuve de son engagement dans les datacenters a haute efficacité énergétique avec son concept ≪ Marilyn ≫ et souhaite pousser plus loin la réflexion. Le projet Nuage aboutira ainsi d’ici 18 mois à un prototype de centre de données de nouvelle génération, base sur une conception modulaire (augmentation des capacités selon les besoins du ≪ cloud ≫) et prévoyant la déconstruction en fin de vie.


Projet nuage : l’Etat encourage un cloud vert Cloud computing – Rédigé le lundi 30 janvier 2012 - Frédéric Mazué

Le projet nuage regroupe 7 pme innovantes dans les domaines de la virtualisation, du stockage, des réseaux et 2 équipes du laboratoire LIP6 de l'Université Pierre et Marie Curie. La vision de nuage est de créer le cloud computing français de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie Dans ce contexte, Marilyn, le datacenter de CELESTE, concilie écologie et haute densité. Le fonctionnement par des flux d'air verticaux est une première mondiale, qui permet un rendement énergétique élevé (P.U.E de 1,3). CELESTE a ainsi ouvert les portes de l’Internet vert en France. Et de nombreuses perspectives d’innovation restent encore à creuser. L’Etat, via le Fonds National pour la Société Numérique et le Programme d’Investissements d’Avenir du Grand Emprunt, en choisissant CELESTE à travers le projet nuage, va permettre à l'entreprise de poursuivre ses travaux d’étude. Les objectifs sont clairs : disposer d’ici 18 mois d’un prototype de centre de données encore plus poussé que le concept "Marilyn". Haute densité et écologie resteront les fondamentaux de la démarche, mais les innovations devront porter sur une conception modulaire permettant une augmentation des capacités selon les besoins du cloud, et une dé-construction des datacenters après leur utilisation. Les études ont commencé et le prototype d’une capacité de 100 baies informatiques devra être expérimenté par les autres membres du projet nuage. A terme, CELESTE a l'ambition d'ouvrir des datacenters nuage modulaires, écologiques et haute densité sur des sites répartis en région partout en France. Président fondateur de CELESTE et co-inventeur du concept Marilyn, Nicolas Aubé se déclare honoré par cette subvention : « Le soutien du Fonds National pour la Société Numérique pour un projet technologique d’envergure tel que celui de Marilyn est une source d’énergie considérable. En plus de la reconnaissance de nos travaux, nous pouvons poursuivre nos politiques de recherche, investissement et recrutement, pour donner à la France de vrais atouts dans la révolution du Cloud ».


Cloud : le projet français de datacenters régionaux s’appelle Nu@ge 25 jan 2012

Nu@ge bénéficie d’un fonds d’investissement de 10 M€. Il est initié par un consortium français privé-public. Une offre pour l’hébergement les données sur le territoire français Retenu par le gouvernement et soutenu par Le Fonds National pour la Société Numérique, le projet Nu@ge a pour ambition de créer une plate-forme Cloud communautaire open source et française, pour apporter aux entreprises nationales, particulièrement aux PME un maillage régional de datacenters de nouvelles générations, avec des consommations énergétiques maîtrisées. L’enjeu : créer une offre cohérente de centres de calcul dans l’Hexagone capable d’apporter une alternative face aux développements Cloud des grands acteurs américains et des solutions de proximité pour la localisation des données traitées par les entreprises françaises, et adaptées aux réglementations. Le projet Nu@ge porte sur les domaines suivants : l’identification et la création de socles technologiques libres pour la virtualisation, la puissance de calcul, le stockage réparti, et l’interconnexion des datacenters, la définition du cahier des charges matérielles et logicielles. Des investissements sur 2 ans et des retombées économiques dès 2014 Créé au début 2011, ce consortium privé-public regroupe 7 PME (Non Stop Systems, Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) et 2 équipes du laboratoire LIP6 (Université Pierre-et-Marie-Curie). Sur les 10 millions d’euros que représente ce projet de Recherche et Développement cadré sur 2 ans, 5 millions sont issus du Fonds National pour la Société Numérique, les 5 millions restants à la charge des membres du consortium. En termes de retombées financières, le consortium anticipe un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros dès 2014 et de 50 millions en 2017. Un data center pilote dès 2013 Membre du consortium Nu@ge, Celeste annonce dès l’année prochaine une des premières concrétisations du projet avec la création d’un datacenter modulaire à haut rendement énergétique en région parisienne. Basé sur la «technologie en silo, avec un système de refroidissement par air et un système de reprise d’énergie, ce nouveau centre de calcul reposera sur une structure, non pas en en béton, mais sur des matériaux plus légers, comme le bois et le métal.


Ce data center, précise Celeste, sera fabriqué en 6 mois, avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn» Econocom utilise le datacenter Marilyn Le datacenter Marilyn a été ouvert par Celeste dans le sud-est parisien en novembre 2011. Son architecture unique permet d’utiliser l’air ambiant (ou Free cooling vertical) pour refroidir les serveurs. Expérimentée sur de récentes installations, l’eau chaude ou l’air chaud récupérés dans ces échanges peuvent être utilisés pour alimenter le système de chauffage de bâtiments extérieurs au datacenter. Dans le cadre de son partenariat avec la société Celeste et son datacenter Marilyn, Econocom utilise d’ores et déjà cette récupération de chaleur pour héberger les serveurs de ses clients.


Cloud : la coentreprise Andromède attend toujours son Persée

© Pascal Guittet Comme dans le mythe, le projet Andromède est encore attaché à son rocher. Dassault Systèmes a claqué la porte, provoquant un nouveau retard pour le lancement opérationnel de ce projet de cloud computing "made in France" financé par les investissements d’avenir. Le coup de sang de Dassault Systèmes, qui a décidé de quitter le consortium Andromède en cours de constitution, avec l’État, Orange et Thales, n’a pas entamé, au moins officiellement, la détermination des deux autres associés privés de consortium. Orange et Thales "regrettent la décision de Dassault Systèmes de se retirer du projet Andromède quelques semaines avant son démarrage opérationnel. Nous avons toujours la volonté de créer un grand acteur de l’infrastructure de cloud computing français et européen." L’ambition d’Andromède est grande : créer une entreprise capable de rivaliser avec les Google, Amazon et autres IBM. L’État, via les investissements d’avenir, doit entrer au capital en apportant 135 millions d’euros, les trois autres partenaires à hauteur de 60 millions d’euros chacun. Malheureusement, le projet patine. Dès septembre 2010, Thales, Orange et Dassault Systèmes s’étaient portés candidats. Il aura fallu une grosse année pour boucler les négociations, avec une date de création effective au 2 novembre 2011. Or, d'après les déclarations des partenaires, le retrait de Dassault Systèmes est intervenu quelques semaines avant le lancement. Un départ qui n'a donc découragé personne. Thierry Breton, PDG de la société de services Atos, a indiqué dans un entretien sur BFM Business que "si l’État souhaite que nous soyons présents, nous serons prêts à discuter. Le cloud computing est un sujet important dans tous les pays dans lesquels nous opérons. Par exemple, à Hong Kong, nous opérons en cloud computing certaines activités des autorités de Hong Kong. Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas en France."


Etrange omerta sur le projet Reste qu’Andromède reste un sujet suffisamment brûlant pour pousser tous les acteurs à la prudence. En dehors du communiqué officiel, ni Orange, ni le cabinet du Premier ministre, ni Dassault Systèmes, ni Thales n’ont voulu aborder le sujet d’Andromède. Tout le monde est suspendu au "point d’étape" que doit réaliser Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique. La question de l’intérêt de créer un consortium avec l’État de grandes entreprises déjà engagées dans le cloud computing, aux intérêts pas forcément toujours convergents, reste posée. Pour certains, la présence étatique se justifie pourtant. Pour Claude Biton, président de CBC Développement, un éditeur de logiciels de la relation client en mode hébergé, "il est normal que l’État mette son nez dans le cloud computing, qui n’est pas uniquement une affaire privée. Il y a une dimension de sécurité du territoire. Il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas utiliser n’importe quelle clef de chiffrement et que l’on doit déposer les clefs au ministère de l’Intérieur." De même, Claude Biton n’est pas choqué par les aides apportées par l’État, alors que son entreprise n’en bénéficie pas. "On trouve normal d’aider le développement de la fibre optique en dehors de centres urbains. Le développement des datacenters n’est pas non plus neutre vis-à-vis de l’aménagement du territoire." D’autres initiatives en route La société de services Cheops Technology n’est pas non plus concernée par les investissements d’avenir. "Les dossiers de demande sont très lourds à remplir, explique Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops. Il y a beaucoup de formalisme et cela demande beaucoup de temps. Nous sommes une entreprise de taille intermédiaire (ETI) et nous mobilisions nos forces sur notre croissance". Cheops dispose de son propre datacenter, à proximité de Bordeaux, et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à demander que les données soient hébergées en France, avec un contrat de droit français. En revanche, Nicolas Leroy-Fleuriot ne voit pas de problème à utiliser des logiciels d’éditeurs américains. La mise au point de logiciels français, capables de remplacer ceux de Microsoft ou de VMware, est pourtant l’ambition du projet Nuage, l’un des cinq retenus suite au premier appel à projets dans le domaine du cloud computing. Il est porté par sept PME et le laboratoire LIP6, avec la société de services Non Stop Systems en tête de file. L’objectif est de construire d’abord un démonstrateur avec un datacenter modulaire à haute efficacité énergétique, puis de commercialiser les produits au début de l’année 2014. Une cinquantaine d’emplois devraient être créés, pour un investissement de cinq millions pour l’État et de dix millions pour les différents partenaires. Les sommes sont modestes, "mais sans la subvention de l’État, qui vise un retour sur investissement par le versement de royalties pendant six ans, nous n’aurions pas pu monter ce projet", argumente Nicolas Aubé, président de fournisseur d’accès Celeste. Deux projets sont menés par de grandes entreprises : la plate-forme d’ingénierie logicielle CloudForce par Orange Labs et l’infrastructure logicielle Magellan par Bull. Deux sociétés tout à fait capables de développer et d’innover sans aide de l’État, mais qui entraînent avec elles des PME.


Moins ambitieux, plus précis, les cinq projets de cloud computing sont plutôt d’ordre tactique et ont de bonnes chances de déboucher sur des produits. Mais pas de quoi faire trembler Google !


Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Crédit Photo: D.R Plus discret que son concurrent Andromède, le projet de cloud computing Nuage est porté par 7 PME et 2 équipes d'un laboratoire français. Un projet de R&D à forte connotation Open Source sur 2 ans doit aboutir à la création d'un pilote. 10 millions d'euros vont être investis sur Nuage. Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solution professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie. Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français. Open Source et datacenter pilote


Concrétement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs. Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.


Cloud hexagonal : le projet Nuage se dévoile un peu plus On en sait aujourd'hui un peu plus sur le projet Nuage, récemment choisi par l'Etat avec 4 autres projets de cloud computing dans le cadre du programme d'investissement d'avenir et qui à ce titre percevra donc une partie des 19 M€ alloués aux cinq projets retenus. Piloté par Non Stop Systems, un spécialiste français des solutions de haute disponibilité, le projet Nuage réunit en fait sept PME françaises (Non Stop Systems, l'opérateur Celeste, Oodrive, Dotriver, Alphalink, Network Consulting et New Generation SR) ainsi que deux équipes du laboratoire de recherche LIP6 (Laboratoire d'informatique de Paris 6, depuis rebaptisée Université Pierre et Marie Curie). Dans un communiqué, l'opérateur Celestre explique que le consortium Nuage s'est formé au début de l'année 2011. "Sa vision est de créer un cloud ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie", explique le communiqué. Aucune précision n'est pour l'instant apportée sur les technologies qui seront utilisées, pas plus que sur les dates de lancement d'une éventuelle offre. Le projet représente selon ses participants un investissement de recherche de 10 millions d'euros sur 2 ans (dont sans doute près d'un quart à un tiers financés par les fonds du grand emprunt).


Le Cloud Computing : marketing ou révolution ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Écrit par

Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters. Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines.


Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.

Frédérique Dofing


Nicolas Aubé, CELESTE : le marché de proximité est l’avenir des Data Centers janvier 2012 par Marc Jacob CELESTE a inauguré son Data Center Marilyn en octobre dernier. Ce site de 500 m² se caractérise par des technologies innovantes comme sa construction en silo, son système de refroidissement par air, son système de reprise d’énergie sans batterie, ni climatisation… Déjà rempli au tiers de sa capacité, il rencontre un franc succès auprès des PME de la région Ile-de-France. Pour Nicolas Aubé, son Directeur Général, l’avenir des Data Centers s’inscrira dans un marché de proximité.

Marilyn, le Data Center de CELESTE, a ouvert ses portes en octobre 2011. Situé sur le pôle technologique de la Cité Descartes (77), ce Data Center vertical de 500m² unique au monde est construit en silo avec un système de caillebotis qui permet de refroidir par la circulation de l’air extérieur les baies de serveurs. Il est constitué de deux tours de cinq étages, chacune offrant une emprise foncière de moindre importance. Cette conception réduit l’utilisation de la climatisation à environ 20% du temps de fonctionnement annuel, dont 5% à plein régime et 15% à régime partiel. D’ailleurs, depuis l’ouverture officielle en octobre, la climatisation n’a pas encore été utilisée, confirme Nicolas Aubé. De plus, Marilyn utilise l’air chaud pulsé par les serveurs pour chauffer les bureaux de l’entreprise situés à proximité. Autre originalité, le système breveté de reprise d’énergie conçu à l’aide de deux roues qui tournent en utilisant l’énergie cinétique. Pour éviter les frottements, de l’hélium est injecté. Ce système permet de


s’affranchir des batteries et de la climatisation. Le site est conçu de façon sécurisée à plusieurs niveaux : une grille extérieure, des systèmes de détection d’intrusion, un gardiennage, des contrôles d’accès à l’aide de carte et de biométrie… Dans sa démarche, CELESTE a été soutenu par Oséo, mais aussi par le département de la Seine-et-Marne, en particulier pour la communication.

Aujourd’hui, précise Nicolas Aubé, « notre Data Center est rempli à 30% comme nous l’avions prévu dans notre plan de développement. Nous pensons que les 500 m² seront totalement occupés d’ici à 2013. Nous avons, à ce jour, comme clients un établissement financier, qui occupe tout un étage, et surtout des PME, qui disposent d’un espace dédié pouvant aller d’1/3 de baie à une baie entière. Ces PME, dont certaines font partie de nos clients historiques, bénéficient d’une interconnexion à très haut débit (Fibre 1 Giga) entre leur établissement et notre Data Center. Ainsi, ils sont connectés avec un quasi-réseau local. »

Nicolas Aubé


Nicolas Aubé estime que dans une dizaine à une vingtaine d’année, l’informatique sera « dans le nuage » et donc dans les Data Centers. Ainsi, les sociétés pourront soit mettre toutes leurs données dans le Cloud, soit uniquement les répliquer. Par la suite, même les postes de travail seront externalisés. Les utilisateurs n’auront plus que des interfaces d’accès, de type tablettes, dans l’entreprise, directement liées au réseau et au cloud. Toutefois, Nicolas Aubé conseille d’éviter de mettre toutes ses données sur Internet… D’ailleurs, il estime que les entreprises utiliseront plutôt des Cloud privés hébergés dans des Data Centers de proximité de taille moyenne. En effet, pour lui, le marché des Data Centers est local. Ils doivent être implantés dans des parcs d’activités ou proches de zones commerciales afin de donner un accès rapide aux entreprises.

Le système de refroidissement par air Projet « Nu@ge » : vers un Cloud à la française CELESTE participe également au projet « Nu@ge », soutenu par le Fonds National pour la Société Numérique. Ce consortium, formé début 2011, représente un investissement total en recherche et développement de 10 millions d’euros sur 2 ans. L’objectif de ce projet open source est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français et hébergé dans des Data Centers écologiques, et faiblement consommateurs d’énergie. Porté par 7 entreprises (Non Stop Systems, Oodrive, CELESTE, DotRiver, Alphalink, Network Consulting, New Generation SR) et deux laboratoires français (LIP6, équipes Regal et Phare, de l’Université Pierre et Marie Curie), le projet « Nu@ge » réunit des acteurs d’horizons divers : réseaux, systèmes, Data Centers, stockage… Dans ce projet, CELESTE aura en charge la conception d’un Data Center modulaire et écoefficient. Pour ce faire, Nicolas Aubé souhaite réaliser un Data Center qui reposera sur sa technologie en silo, son système de refroidissement par air et son système de reprise d’énergie. Bien sûr, sa structure ne sera pas en béton, mais dans un autre matériau plus léger, comme le bois, le métal … Rien n’est encore décidé à ce jour. Ce Data Center modulaire sera


fabriqué en 6 mois, mais avec un rendement énergétique quasi identique à celui de Marilyn. Le premier pilote devrait voir le jour en 2013 sur un terrain situé à proximité du Data Center Marilyn.


Investissements d'avenir 19 millions d'euros d'investissement dans cinq projets de cloud computing 16. décembre 2011 Eric BESSON, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, et René RICOL, commissaire général à l’Investissement annoncent 19 millions d’euros d’investissement dans 5 projets de recherche et développement dans le domaine de l’informatique en nuage (cloud computing). L’informatique en nuage représente une évolution majeure des usages et de l’organisation des systèmes d’information. Son utilisation permet aux entreprises d’accroître leur compétitivité, par une baisse des coûts informatiques, et une meilleure qualité de service. En outre, ce secteur va générer de nouveaux services, accessibles à la demande et à distance, portés par un marché en croissance de 25% par an. C’est pourquoi le gouvernement a lancé, dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, l’appel à projets de recherche et développement « informatique en nuage – cloud computing ». Son objectif est de soutenir les technologies qui permettront l’émergence des infrastructures informatiques de demain.Parmi les 18 projets déposés en réponse à cet appel, 5 projets ont été sélectionnés et bénéficieront d’un soutien public de 19 millions d’euros. Ces 5 projets représentent un investissement total en recherche et développement de 50 millions d’euros. Les projets retenus sont les suivants : la « plate-forme d’ingénierie logicielle » (projet CloudForce porté par Orange Labs), permettra le développement collaboratif et la gestion d’applications s’appuyant sur de multiples infrastructures d’informatique en nuage ; les « outils de portage d’applications » (projet CloudPort porté par la PME Prologue), faciliteront la migration des logiciels d’une entreprise vers le modèle de l’informatique en nuage ; le projet « d’infrastructure logicielle haute performance » (projet Magellan porté par Bull), servira de base pour offrir les performances du calcul intensif à la demande et à distance ;


le projet de « nuage communautaire » (projet Nu@ge porté par la PME Non Stop Systems), développera des solutions de mutualisation d’infrastructures et de compétences de plusieurs PME pour offrir des services innovants ; enfin, le projet de « nuage pour les établissements d’enseignement supérieur » (projet UnivCloud porté par INEO), mettra les technologies du cloud au service des universités et des collectivités. Ces projets regroupent une grande variété d’acteurs : concepteurs de systèmes informatiques, opérateurs de télécommunication, éditeurs de logiciel, intégrateurs de technologies, laboratoires de recherche et un nombre important de PME innovantes. Une large part des développements sera diffusée sous modèle de logiciel libre. Un deuxième appel à projets sur l’informatique en nuage a été lancé le 21 juillet dernier dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir. Les résultats seront communiqués début 2012. « Le développement en France d’une offre compétitive de cloud computing répond à un enjeu de maîtrise de nos infrastructures informatiques et de nos données. L’industrie du cloud computing va occuper dans les prochaines années la position qu’occupait la production du charbon et de l’acier après la guerre : celle d’une industrie stratégique qui irrigue l’ensemble de notre économie », a souligné Eric BESSON.


Cloud et révolution verte Internet est souvent perçu comme virtuel. Or Internet, c’est avant tout la mise en relation de serveurs et d’ordinateurs ou de ressources informatiques via des routes appelées réseaux. Si les usages numériques devant révolutionner l’utilisation des transports restent encore marginaux, les tendances du Cloud laissent quant à eux présager une nouvelle dynamique vers l’Internet Vert. Écrit par

Frédérique Dofing La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendezvous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage. Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose… - Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger.


En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique Dofing


CELESTE fête ses 10 ans avec une croissance à 30% Métiers - Business - Rédigé le lundi 19 décembre 2011 - Frédéric Mazué En 10 ans, le fournisseur d’accès Internet pour les entreprises CELESTE est devenu un opérateur reconnu sur le marché du Très Haut Débit. Doté d’un réseau de fibre optique et d’un datacenter Haute Densité, la stratégie d’innovation et de qualité de service paie : les entreprises font le choix des services haute disponibilité et innovants. Il y a tout juste une décennie, Nicolas Aubé, diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts, créait CELESTE avec une idée simple : donner le meilleur de l’Internet aux PME souvent délaissées par les opérateurs historiques. Déclinée en positionnement, les fondamentaux de l’entreprise ont été posés : Innovation et Qualité de service. La qualité de service se traduit par des offres techniquement avancées et un accompagnement humain des clients à toutes les étapes de leurs projets. L’innovation a pris forme avec un département de R&D dédié et une reconnaissance par de nombreux labels et reconnaissances : labellisations JEI puis Oseo Excellence, Entreprises des Pôles Systematics, prix PM UP… Peu à peu, l’opérateur s’est doté d’une infrastructure Haute Disponibilité : cœur de réseau d’une capacité de 160 Gigabits, réseau de fibre optique de 4 000 kilomètres (en cours de déploiement sur 25 agglomérations) et datacenter écologique haute densité. Cette infrastructure permet de proposer des services uniques sur le marché comme la connexion Fibre optique 1 giga, soit 1 000 mégabits/s. De nombreuses offres sont d’ailleurs en préparation pour 2012 dans le domaine du Cloud : machines virtuelles, sauvegarde, clusters, hébergement… Aujourd’hui l’entreprise compte 40 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros pour 2011, soit une croissance de 30%. D’ailleurs, depuis 5 ans, la croissance de CELESTE est de l'ordre de 30% par an, avec une rentabilité toujours maintenue. 2 000 clients entreprises font confiance à ce Fournisseur d’Accès. Les perspectives d’évolution de la société s’avèrent encore très optimistes pour les années à venir entre lancement de nouvelles solutions, projets de croissance externe ou encore nouvelle approche commerciale des grands comptes. Nicolas Aubé, président-fondateur, souhaite d’ailleurs renforcer le positionnement de CELESTE

comme l’opérateur de référence des entreprises : « Le temps réel, c'est la nouvelle révolution industrielle. Les entreprises sont interconnectées, elles dépendent de leur réseau. Demain, les standards du marché seront la fibre optique à 1 Gb/s et l'informatique dans les nuages. C'est la vision initiale de CELESTE qui est en train de se réaliser.»





Et si la révolution verte venait des nuages ? Expert - Rédigé le mercredi 14 décembre 2011 - Frédérique Dofing

La décentralisation annoncée par les nouveaux usages numériques n’est pas encore au rendez-vous. Le télétravail et la visio-conférence restent encore des outils culturellement mal perçus ; les déplacements professionnels ont certes un peu baissé mais plus du fait de la réduction des budgets des entreprises... De plus, en y regardant de plus près la multiplication des commandes en ligne ne favorisent pas tant que cela la réduction des transports de marchandise ou des déchets d’emballage. Si les usages ne permettent pas encore la révolution verte, on peut observer que l’industrie numérique s’efforce quant à elle de relever ce défi, ne serait-ce que pour des questions d’économie. Prenons les composants de l’industrie numérique un à un - Réseaux : le smart grid restera probablement marginal en France et dans les pays développés, même si intellectuellement la fusion multi-usages des réseaux est très intéressante ; la vraie révolution c’est le passage du cuivre (de plus en plus onéreux) vers la fibre optique. Quelques soient les débats actuels sur la rapidité des déploiements, la fibre optique gagne du terrain et c’est tant mieux car elle offre de vrais atouts écologiques : légèreté, recyclage, pose…

- Serveurs : trois composants sont à prendre en compte : puissance, consommation électrique et matériaux. Pour ces derniers, l’acier souvent utilisé ne pose pas de problème majeur en termes de production ou de recyclage. C’est plutôt le cœur du serveur qui reste intéressant à étudier. Les travaux sur la puissance et l’émission de chaleur, notamment avec le projet Moon Shot d’HP, sont extrêmement prometteurs. En effet, avec une réduction à la source de la consommation électrique tant pour l’usage que pour le refroidissement, les clés du green IT sont en train d’émerger. En complément, la virtualisation des serveurs constitue elle aussi une grande avancée. Compte-tenu des besoins de stockage, de sauvegarde de données des entreprises et de haute disponibilité (serveur miroirs), la croissance des besoins est exponentielle. La virtualisation permet de multiplier la puissance d’un serveur en partageant plus facilement des serveurs mutualisés ou en multipliant les usages des serveurs dédiés. Compte-tenu du coût des solutions actuelles de virtualisation, on peut imaginer que de nouvelles sources d’innovation restent à creuser et que des offres de clusters open-source vont émerger rapidement. - Centres informatiques de données : les datacenters consomment comme de petites villes ! tant pour les serveurs hébergés que pour leur fonctionnement intrinsèque. La réutilisation de la chaleur est intéressante mais insuffisante. La réflexion doit porter sur le rendement énergétique global, avec des mesures précises et évaluation des dommages collatéraux (projets sur les nappes phréatiques ou banquises). Le free-cooling est vraiment très intéressant


à cet égard ; il doit pourtant être couplé avec une exigence de haute disponibilité et haute densité sans quoi ces datacenters ne répondront pas aux exigences de nouvelles générations de serveurs. Reste ensuite à creuser la question des matériaux de construction et la source de l’énergie… sujet de réflexion plus complexe. - Applications : le calcul de la consommation énergétique d’une application est très tendance et les préconisations se multiplient : pas de fash, choix des CSS... Il est probable que ces normes intégreront peu à peu les cahiers des charges des développeurs et des SSII… dans quelques années… - Postes de travail : le rêve serait un bureau sans ordinateur, câbles et autre périphérique. Et cela est en train d’arriver ! La virtualisation et le cloud permettent d’accéder à toutes les ressources informatiques grâce aux réseaux informatiques. On pourrait disposer d’outil de communication simplifié accédant à toutes les données, applications… et d’une certaine façon nous vivons déjà cette réalité. Restent ensuite les exigences de sécurité, confidentialité et contrôle. Ainsi, la révolution verte sera-t-elle le fruit de l’informatique dans les nuages ? Cette vision poétique le laisse le présager. Tout comme on peut espérer que la révolution numérique des entreprises devienne un des piliers de l’innovation et de croissance. Frédérique DOFING, Directeur Général de CELESTE


Marilyn, le premier datacenter écologique à haute densité l'opérateur Céleste a récemment inauguré le premier centre de données informatique entièrement écologique et à haute densité.

© CELESTE / enia architectes L’opérateur haut débit dédié aux entreprise Céleste a inauguré le 24 novembre 2011 le premier datacenter écologique à haute densité du monde. Baptisé Marilyn,cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité. L’innovation principale de ce projet repose sur la construction verticale du bâtiment. Cette dernière assure une organisation optimisée du datacenter et une limitation des besoins de surface au sol. En tout, 200 baies de serveur, de 10 kVA par baie maximum, sont ainsi hébergés en première phase sur une surface de 600 m². Le datacenter fonctionne grâce à un système de refroidissement grâce à l'utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveurs appelé «free-cooling». Ces salles aménagées sur cinq niveaux profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques. Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un datacenter traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m². Il afficherait un rendement énergétique effective (power usage effectiveness dit PUE) de 1,3, un des plus bas du monde.




Celeste inaugure le 1er data-center écologique en Seine-et-Marne

Doc Celeste - datacenter Marilyn Inauguration. La société Celeste, un fournisseur d’accès internet à haut-débit, a inauguré aujourd'hui à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), le premier datacenter écologique haute densité au monde. Appelé Marilyn, cet équipement a été construit suivant un concept, imaginé par Nicolas Aubé, président de Celeste, en partenariat le cabinet d’architecture Enia, et qui permet de réduire la consommation énergétique de 35 % par rapport à des sites traditionnels. Son principe repose sur un refroidissement du bâtiment, construit de façon verticale, grâce à l’air ambiant. Il a fallu un an d’études et de simulation avec le cabinet Enia pour valider les modes de refroidissement. « Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid, quand la température est inférieure à 23°C, soit 80 % du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste », précise un communiqué de la société. Après une année de construction et trois semaines d’essais industriels, les tests ont permis de valider le concept qui a fait l’objet d’un brevet international. « Les tests ont permis de démontrer que, avec des capacités électriques et thermiques à 100 % et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes », détaille le communiqué. Sur cinq étages, Marylin propose une superficie de 600 m² accueillant 8 000 serveurs. Sa réalisation a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, selon Frédérique Dofing, Directrice Générale associée de Celeste. L’entreprise a réalisé 5,159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 en progression de 27% par rapport à l’exercice précédent. A lire également : Marilyn : le 1° datacenter écologique haute densité au monde


Le cloud computing : une réalité pas du tout virtuelle L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce un concept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le cloud computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centres informatiques, les datacenters. Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles. C’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches. On doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … Le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, ce sont nos organisations qu’il faut repenser.


Le Cloud Computing : Révolution informatique ou marketing pur ? L’informatique « dans les nuages » ou infonuagique se traduit par la disponibilité immédiate et à la demande des ressources informatiques d’application et de contenu. Est-ce unconcept marketing ou la prochaine révolution technologique ? Pour les particuliers, le Cloud Computing est déjà une réalité à la maison. La musique, les films sont présents sur les réseaux et consultables en ligne quand on le souhaite. Demain, on peut imaginer que les supports « physiques » : CD, DVD, etc … vont disparaître. C’est pareil pour les photos présentes en ligne sur des journaux intimes mais publics. Les livres et la presse numériques font également leur apparition. La vie des gens est déjà « dans les nuages » ; un endroit flou, virtuel, qui est en réalité un ensemble de centre informatiques, les datacenters.

Et c’est aussi une réalité dans les entreprises. Le courrier électronique devient un espace collaboratif de travail. On partage emails, fichiers, agendas. Ce type de messagerie s’externalise chez des hébergeurs pour être sécurisé et archivé. Les serveurs applicatifs deviennent virtuels, variables, peuvent être reconstruits rapidement en cas de panne. Les sauvegardes sont externalisées dans les datacenters. Même le téléphone part dans le « Cloud » : les plateformes d’appels centralisées, les centrex, permettent de s’affranchir de la distance et d’utiliser sa ligne téléphonique partout, sur des terminaux fixes ou mobiles. C’est parfois aussi le poste de travail qui devient virtuel : on peut se connecter à distance depuis chez soi, ou en déplacement professionnel. Ce mouvement de fond est dû aux réseaux, à la fibre optique en particulier, qui permet d’interconnecter les entreprises entre elles ; c’est la nouvelle révolution industrielle. Des technologies de fibre 1 Giga apparaissent, le réseau éloigné est le même que le réseau local. Peu importe la distance, l’entreprise est organisée en fonction des compétences et non des machines. Le Cloud Computing est donc une réalité, sans qu’on s’en soit rendu compte ! Attention car il ne faut pas laisser échapper ce qu’on a de plus précieux : tout comme on doit protéger ses photos intimes et celles de ses proches ; on doit être vigilant avec les données de son entreprise, les adresses de ses clients … le Cloud Computing doit être maîtrisé, certains réseaux doivent rester privés, à proximité de l’entreprise, sur son territoire. L’informatique ne doit pas être dans les nuages, mais dans des endroits identifiés, sécurisés. Aujourd’hui, la technologie existe, c’est nos organisations qu’il faut repenser.



Nicolas AUBE, Président Directeur Général de CELESTE . 10.11.2011 CELESTE, l’alliance entre l’innovation et la préservation de l’environnement au cœur de la Cité Descartes La Cité Descartes, un lieu d’excellence universitaire et d’implantation idéale pour les entreprises innovantes Diplômé de l’Ecole Polytechnique de Palaiseau, j’ai poursuivi mes études à l’Ecole des Ponts et Chaussées. Au cours de l’année 1996, l'école a déménagé la Cité Descartes. A la fin de mes études, j’ai travaillé en tant que conseiller en stratégie durant trois ans hors de Marne-laVallée. Je suis revenu à la Cité Descartes en 2001 pour créer l’entreprise CELESTE, au sein de la pépinière d’entreprises innovantes de la Chambre de Commerce. Mon choix a tout d’abord été motivé par la présence de 30 000 étudiants à la Cité Descartes. En effet, une entreprise qui se crée a besoin de personnel et de force vive. CELESTE recherchait alors principalement des techniciens et des ingénieurs ayant reçu une formation assez pointue. D’autre part, je réside à Paris et il est très pratique de se rendre à la Cité Descartes grâce à sa proximité avec la capitale. Enfin, la Cité Descartes est un endroit où l’on peut voir à la fois de beaux bâtiments universitaires, de grandes entreprises mais aussi des espaces verts. C’est un territoire moderne amené à devenir très importante pour le « Grand Paris ». Marilyn, futur emblème de l’alliance entre l’innovation et la préservation de l’environnement dans la Cité Descartes CELESTE a été créée en 2001 dans le but de procurer des services haut débit aux entreprises. Notre métier est « fournisseur d’accès internet » et nous produisons des connexions haut débit grâce à la fibre optique. Depuis toujours, CELESTE mise sur l’innovation. En effet, nous avons conscience d’avoir un métier où l’on se doit de préparer l’avenir dans le domaine des réseaux. L’un des éléments clés de notre secteur est la face cachée d’Internet que sont les centres informatiques, aussi appelés les data center. Un data center est une sorte de coffre-fort numérique dans lequel les entreprises et les hébergeurs peuvent y mettre leurs données à l’abri. Nous avons décidé de construire notre propre centre informatique sur la Cité Descartes : le projet Marilyn. Le data center Marilyn est complètement innovant. Sa particularité réside dans son efficacité énergétique. Marilyn a été conçu dans une forme verticale, ce qui est unique au monde. Pris depuis l’extérieur, l’air monte dans les tours à travers des planchers techniques en métal. Lors de sa montée, l’air refroidit les ordinateurs ce qui nous permet de consommer 35% d’énergie


en moins qu’un data center ordinaire. Généralement, les data center sont un peu cachés et ce sont des bâtiments horizontaux qui prennent beaucoup d’espace. A l’inverse, nous avons fait le pari de construire un data center urbain car nous souhaitons qu’il devienne un emblème pour notre société, et pourquoi pas pour la Cité Descartes. Ainsi, lorsque l’on traversera la Cité Descartes par l’autoroute, on pourra voir des bâtiments non seulement innovants, mais aussi représentatifs des vingt prochaines années.


L’opérateur Celeste met en service un datacenter écologique haute densité

Datacenter Marilyn - Celeste Selon ses initiateurs, il s’agirait tout simplement du premier « datacenter écologique haute densité au monde ». Dans un communiqué diffusé ce matin, l’opérateur CELESTE (internet haut débit pour les entreprises) a officialisé la mise en service, depuis octobre, d’un nouveau centre données informatiques à Champs-sur-Marne (77). Baptisé Marilyn, cet équipement répond aux exigences de haute disponibilité et de haute densité. Sa durabilité repose sur la mise au point d’un concept novateur de refroidissement par l’air ambiant. Un système de refroidissement breveté En pratique, ce système breveté - développé par le cabinet d’architecte Enia - adapte le refroidissement du datacenter en fonction de la météo. « En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l’air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de Celeste » explique l’opérateur dans un communiqué. Un an après sa construction et trois semaines après sa mise en service, le Marilyn aurait déjà démontré sa validité environnementale. Selon Celeste et Enia, le datacenter consommerait ainsi 35% de moins qu’un équipement traditionnel et afficherait un PUE de 1,3. Son inauguration officielle est prévue le 24 novembre.


Insolite : Marylin, le Datacenter écologique . Marilyn est le premier datacenter écologique haute densité au monde. En règle générale quand on parle de DataCenter, on s'imagine une immense ferme de serveurs, vorace en énergie et bien aussi insolite qu'il y paraisse, Marylin, un DataCenter de dernière génération se veut vert de chez Vert. Après des essais industriels concluants, le modèle de refroidissement par l’air ambiant est validé avec une charge à 1 MW. Depuis octobre, ce centre de données informatiques accueille les clients entreprises de l’opérateur CELESTE. L’inauguration officielle est prévue le 24 novembre.

Les datacenters actuels souvent vétustes ne répondent pas aux besoins de puissance de la nouvelle génération de serveurs et du Cloud Computing. C’est pourquoi le fournisseur d’accès Internet CELESTE a décidé de construire son propre datacenter répondant aux exigences de haute disponibilité et haute densité. Pour offrir des puissances jusqu’à 10 kVA par baie, il a été nécessaire d’imaginer un nouveau concept de refroidissement moins consommateur d’énergie que ceux existants : piscine d’eau froide, climatiseur…. Président de CELESTE, Nicolas Aubé a imaginé un système innovant : refroidir le centre construit de façon verticale grâce à l’air ambiant. Une idée toute simple qui a tout de même nécessité un an d’étude et de simulations avec le cabinet d’architecte Enia pour valider les modes de refroidissement. Ces modes reposent sur des registres automatiques dépendant de la météo. En mode froid quand la température est inférieure à 23°C, soit 80% du temps, l'air frais est filtré et insufflé directement dans le bâtiment sans climatisation, l’air chaud réutilisé pour le chauffage des bureaux de CELESTE.


Après une année de construction et 3 semaines d’essais industriels, le pari est gagné. Les tests ont permis de démontrer que : avec des capacités électriques et thermiques à 100% et une température extérieure de 19°, les allées froides enregistraient de façon stable une température identique de 19° et ce sans aucune climatisation. De plus, l’écoulement de l’air a pu être visualisé grâce à l’utilisation de fumigènes et contrôlé par des diverses sondes aux cinq étages. La conception TIER IV a quant à elle était validée par des tests de haute disponibilité sur le groupe électrogène, les volants d'inertie, des essais réels d’extinction d'incendie par brouillard d'eau haute pression sur des serveurs en fonctionnement…. Ainsi, le brevet mondial Marilyn de CELESTE et Enia est validé. Ce concept permet de réduire la consommation énergétique de 35% par rapport à des sites traditionnels tout en offrant des services haute densité. Le rendement énergétique ou le PUE de 1,3 est en effet l’un des plus bas du monde. De plus, Marilyn est le premier datacenter haute densité en France, avec une implantation symbolique à Champs-sur-Marne, le cluster du développement durable du Grand Paris. Si le datacenter accueille les clients de CELESTE depuis début octobre, il sera officiellement inauguré le 24 novembre, sous le haut patronage de Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du Grand Paris.




Marilyn Data Centre Uses Vertical Air Cooling September 6, 2011 by Rénald Boulestin Vertical air cooling improved French designers’ energy efficiency – and inspired the name of their data centre Celeste, a French high-speed Internet access provider, is to launch its power-efficient Marilyn data centre at the end of September, featuring vertical air cooling and an innovative flywheel-based UPS system. The data centre took only ten months to build, according to Celeste chief executive Nicolas Aubé. As of February the 200-bay, 900-square-metre data centre was still at the concept stage, he said. Power backup Located in the Île-de-France region near the A4 motorway, Marilyn has already attracted the interest of banks, hosting companies and other IT services firms, Aubé said.

Celeste’s Marilyn data centre is so-called because it is designed to use a vertical flow of air, through several storeys (it looks like five floors on diagrams we have seen). Instead of solid floors, it has a series of metal grilles, which reminded Celeste’s staff of the iconic picture of Marilyn Monroe from the film The Seven Year Itch (a version of which is shown here). Vertical hot and cold aisles are formed by partitions on each storey According to the Silicon.fr, when the outside air temperature is less than 23C (80 percent of the time), it uses free air cooling with no refrigeration. Some refrigeration is used if the outside temperature rises, until at 35C or above, all the air is recycled and air conditioning is used. This also happens if the air is very dry.

Celeste is promising “100 percent” availability (more precisely, 99.995 percent) for Marilyn, with backup features including a generator that will take over for the entire data centre in the event of a power failure.


The generator is apparently a late addition to the scheme – in October 2010 Aubé told IT journal ITespresso that the data centre wouldn’t include a generator because its high-availability needs were met with the existing power infrastructure. The 99.995 percent availability rate is supported by supports backup features such as hot-swappable hardware and redundant computing infrastructure and electrical circuits. The redundant systems mean components can be replaced on the fly, so that maintenance can be carried out with no downtime. Fresh-air cooling

Marilyn has a PUE efficiency rating of 1.3, meaning 2.31 MW out of 3 MW will be directly usable by the IT equipment. That’s in line with other “green” data centres, such as a Hemel Hempstead facility opened by Gyron in July, which claimed a PUE of between 1.2 and 1.3. The industry average PUE is 2.5, according to Gyron. For power backup, the data centre uses an unusual feature – two flywheel-powered UPS systems, which take over in the event of a power failure until the generator comes online. These UPS systems, which have only become feasible for data centres in recent years, allow Marilyn to dispense with lead batteries. Marilyn is scheduled to open for business on 26 September. A study published in August found that data centre power use has grown significantly less than predicted over the past few years, largely due to the 2008 economic crisis. The study, carried out by a consulting professor at Stanford University, found that electricity used by data centres worldwide increased by about 56 percent from 2005 to 2010. This might seem a big increase, but experts had predicted energy use would double over this period. In the US data centre electricity use grew by about 36 percent, according to Koomey’s figures. This report is translated and extended from an article by Rénald Boulestin, Silicon France. Editing by Peter Judge and Matthe Broersma.


Fibre et Très Haut Débit : une dimension structurante pour les entreprises du 21ème siècle Le 19/10/2011 de 14H00 à 14H50 Magenta Après une période de turbulences qui a accompagné la naissance des projets de déploiements de fibre optique en France, l’année s’est ouverte sous des auspices plus favorables pour une accélération des déploiements : les opérateurs ont enterré la hache de guerre sur les choix techniques de mono et de multifibre, le principe de mutualisation s’est imposé – dans les zones denses, il s’entend – et le Grand Emprunt a doté le Très Haut Débit d’une enveloppe de 2 milliards d’euros, certes insuffisante pour couvrir le territoire mais qui est clairement une amorce et une prise de position politique qu’il faut saluer. Ces infrastructures de réseaux sont nécessaires pour accompagner l’extraordinaire profusion de technologies et d’usages, notamment autour des services très gourmands en data, que ce soit à travers le cloud computing, la mobilité, l’e-santé, l’e-learning, la 3D ou l’Internet des objets qui préfigure une innovation disruptive. Cela étant, les réseaux fixes de très haut débit sont tout autant attendus pour améliorer les usages actuels : ne plus devoir compresser les conversations en VoIP, supporter des flux métiers qui aujourd’hui sont limités par le cuivre, permettre la télétransmission rapide de documents, la sauvegarde à distance, la dématérialisation des serveurs informatiques... autant de freins que rencontrent aujourd’hui bon nombre de clients. En outre, ces réseaux vont aussi inaugurer de nouveaux modèles de tarification où le modèle du forfait tout compris sera moins pertinent, y compris avec des offres premium centrées sur le débit garanti et la QoS. Argument sensible pour les entreprises, c’est aussi une plus forte interopérabilité entre les services qui est en jeu, quels que soient les acteurs qui les proposent. Témoignages pour mesurer la dimension structurante du très haut débit pour notre économie et pour les entreprises.

Intervenants : , ALTITUDE TELECOM

Didier SOUCHEYRE, Président, NEO TELECOMS ,

Nicolas AUBE, Président, CELESTE

Eric MONTAGNE, SMARTWIPCLUB


Celeste fait sa boucle CELESTE, fournisseur d'accès haut débit pour les entreprises, annonce le lancement d'une boucle fibre optique de 4 000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France. Ce projet représente un investissement de plus de cinq millions d'euros et positionne CELESTE comme un opérateur d’infrastructure. Le projet s’appuie sur la technologie WDM, utilisée notamment par les professionnels de l’industrie bancaire et boursière au regard des besoins de performance liés à ces activités. Au sein de chaque ville, CELESTE va construire une boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises. Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels.


Celeste lance une boucle optique nationale

Celeste annonce le lancement prochain d'une boucle de fibre optique de plus de 4.000 km qui reliera les 25 plus grandes villes de France. Un investissement de plus de 5 millions d'euros. Ce projet, présenté comme unique sur le marché puisqu'il s'adresse directement aux entreprises, s’appuie sur la technologie WDM (multiplexage en longueur d'onde ou Wavelength Division Multiplexing). Une technologie notamment utilisée par les professionnels de la banque et de la bourse dont les activités exigent des liaisons très performantes. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle permet en effet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché. L'opérateur dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure lui permettant de proposer un service à très haut débit dans l’ensemble des grands centres économiques nationaux. Par ailleurs, au sein de chacune des 25 villes, Celeste va réaliser une boucle métropolitaine indépendante pour fournir des services complémentaires aux entreprises. Ainsi, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s symétriques associées à des services additionnels tels que la QoS. Avec cette boucle nationale, l'opérateur affirme être en mesure de proposer une offre optique dans 7.500 communes de l'Hexagone et de couvrir ainsi les besoins de 90% des entreprises de plus de 10 salariés.

19.09.11 - Dirk Basyn


Celeste lance sa boucle de fibre optique nationale lundi 19 septembre 2011 Le fournisseur d'accès haut débit pour les entreprise annonce le lancement de sa boucle de fibre optique nationale et un investissement global de 5 millions d'euros. Cette boucle de 4 000 km reliera les 25 plus grandes villes de France. Le projet s’appuie sur la technologie WDM. A travers cette mise en œuvre, Celeste se positionne comme le premier opérateur à proposer cette technologie directement aux entreprises. Utilisant la fibre optique de bout en bout, elle permet de délivrer une puissance et des débits rarement proposés sur le marché, habituellement utilisée par les professionnels de l’industrie bancaire et boursière. Celeste dope donc son offre à destination des entreprises en s’appuyant sur une infrastructure industrielle qui lui permet de proposer un service très haut débit dans l’ensemble des grands centres économiques nationaux. De plus, au sein de chaque ville, le FAI va construire une boucle métropolitaine indépendante pour apporter de nouveaux services aux entreprises. Concrètement, les professionnels pourront accéder par exemple à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels comme la QoS. La boucle fibre optique déployée par Celeste est bien entendu compatible avec le cadrage de l'ARCEP, lié à l'expansion de la fibre optique des territoires. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit, explique Nicolas Aube, Président. Cette boucle nationale permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et à de nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette initiative unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur le marché du très haut débit. »


Nicolas Aube (Celeste) : « En s’affranchissant des distances, l’entreprise peut repenser son organisation » En étendant à la province son offre d'accès 1 Gb/s, Celeste se positionne comme le seul opérateur à proposer une offre fibre optique de bout en bout. Et espère conquérir quelques 500 clients dans les prochaines années. Par : Christophe Lagane Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à inaugurer Marilyn , son data center optimisé en matière de consommation énergétique, l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique. Dans les faits, il s’agit d’une extension à la province de son offre optique a 1 Gb/s lancée sur la région parisienne il y a un an tout juste. Cette boucle de 4000 km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 10 Gbits par longueur d’onde. « Notre infrastructure actuelle nous permettra de couvrir 880 clients à 1 Gb/s », précise Nicolas Aube président de Celeste à Silicon.fr.

Du SAN to SAN 4 Gb/s Avec sa nouvelle offre, l’entreprise n’hésite pas à se qualifier de « premier opérateur à proposer cette technologie directement aux entreprises ». Dans les faits, Nicolas Aube fait référence à l’offre optique de bout en bout proposée entre l’entreprise et le réseau de Celeste par opposition aux solutions en terminaison cuivre (Ethernet…). Une configuration tout optique notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent de l’or dans le cadre des transactions boursières en ligne. « Nous sommes capable d’adresser les grands comptes avec des offres d’interconnexion SAN to SAN à 2 ou 4 Gbit/s », indique le dirigeant. Néanmoins, le coeur de cible de Celeste reste les PME. L’opérateur compte 2000 clients (soit 2 % des 100.000 PME françaises) qu’il compte bien faire migrer sur son infrastructure


optique tout en acquérant de nouveaux utilisateurs. « Nous visons les 500 clients sous cette offre d’ici 2 à 3 ans », précise Nicolas Aube. Au-delà, Celeste investira dans l’augmentation des capacité. « Une fois l’ossature installée, c’est assez facile de rajouter des capacités », rappelle le président.

Les zones blanches en ligne de mire Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gb/s aux entreprises qui en exprimeront le besoin. « Les usages principaux sont l’interconnexion des entreprises entre elles (clients, fournisseurs, partenaires, filiales…) mais aussi l’externalisation de base de données (avec des synchronisations qui nécessitent 500 Mbit/s de bande passante au minimum) et la mise dans le cloud du système d’information. En s’affranchissant des distances, l’entreprise peut repenser son organisation. » L’offre s’accompagne également des services additionnels tels que la qualité de services (QoS). Cette infrastructure, qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, est renforcée par une boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau optique. « Nous travaillons avec les réseaux publics auxquels nous relions notre réseau via notre boucle locale, ce qui nous permet de ne pas nous limiter aux seules grandes villes », affirme Nicolas Aube. Tours, Anger, Besançon… Celeste vise donc à la fois les zones mal ou pas desservies par les offres très haut débit, qui plus est entièrement optiques.

Une offre à 2000 euros Celeste se montre également très agressif avec des tarifs tournant autour de 2000 euros par mois la liaison 1 Gb/s. « On y arrive sur Paris, pas encore sur la province à cause des condition d’interconnexion avec les réseaux des collectivités. » Même chez Celeste, la fracture numérique est bien réelle. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit », se réjouit Nicolas Aube qui, à travers l’offre 1 Gb/s optique, veut amener l’entreprise à 20 millions d’euros de chiffres d’affaires (contre 6 millions aujourd’hui). Le développement passera ensuite, probablement, par de la croissance externe, notamment en rachetant des sociétés proposant des systèmes, services et hébergement principalement. Une stratégie qui complètera parfaitement l’activité d’opérateur optique et de colocation/interconnexion de Marilyn, le data center vert qui ouvrira ses portes prochainement.


Cité Descartes « Marilyn dévoile ses atouts »

Après plusieurs mois de réflexion et un an de travaux, le datacenter conçu et construit par l’opérateur CELESTE ouvre ses portes le 26 septembre. Fer de lance de « l’internet vert » en France, ce centre informatique a fait l’objet d’un brevet pour sa conception architecturale. La forme verticale du bâtiment permet en effet d’optimiser sa consommation énergétique : l’air frais est aspiré au niveau du sous-sol, refroidit les serveurs tandis que la chaleur dégagée par les machines est utilisée pour chauffer les bureaux. Cuivre proscrit, les réseaux de ce datacenter sont intégralement câblés en fibre optique. Un choix stratégique (éco)logique pour CELESTE, par ailleurs fournisseur d’accès haut débit par…fibre optique. « Marilyn est aussi l’un des premiers centres de données à haute densité en France affichant une disponibilité de 100% grâce à des onduleurs à volant d’inertie, complète Frédérique Dofing, directrice générale de CELESTE. Ainsi, nous pouvons proposer aux entreprises d’héberger leurs données informatiques dans des conditions optimales. » A l’origine du brevet de ce nouveau concept de datacenter et président de CELESTE, Nicolas Aubé se dit « surpris et heureux de l’engouement suscité par Marilyn. Les demandes de visites et sollicitations de conférences au niveau mondial se multiplient et le taux de pré-réservation est bien supérieur à nos prévisions. » Séduit ? Rendez-vous rue Albert Einstein ou sur www.celeste.fr/datacenter


CELESTE déploie sa boucle optique sur 25 villes . L'opérateur Celeste a déployé un réseau en fibre optique sur 25 villes en France en direction des entreprises en quête de très haut débit. Jusqu'à 1 Gbit/s seront proposés. Par : Christophe Lagane Celeste est décidément un opérateur télécom très actif et offensif. Alors qu’il s’apprête à inaugurer Marilyn, son data center optimisé en matière de consommation énergétique, l’opérateur annonce aujourd’hui le déploiement de sa première boucle optique. Cette boucle de 4000 Km, toute en fibre optique, relie 25 grandes villes de France. Elle s’appuie sur la technologie WDM (Wavelength-division multiplexing) qui consiste à démultiplier les longueurs d’ondes à travers une seule fibre pour augmenter le taux de bande passante. Une technologie qui permet d’atteindre les 40 Gbit/s de débit. Une technologie notamment utilisée dans les secteurs bancaire et financier ou les millisecondes valent de l’or dans le cadre des transactions boursières en ligne.

Un investissement de 5 millions Cette initiative permettra à Celeste d’offrir des accès à 1 Gbit/s aux entreprises clientes. Et d’apporter des services additionnels tels que la qualité de services (QoS). Cette infrastructure, qui aura coûté 5 millions d’euros à l’opérateur indépendant, sera en effet renforcée par une boucle métropolitaine indépendante au sein de chaque ville où passe le réseau optique. Il semble donc que Celeste veuille maîtriser de bout en bout son offre de services de télécommunications aux entreprises. « Au travers de cette annonce stratégique, Celeste confirme son positionnement de pionnier sur le marché du haut débit, se réjouit Nicolas Aubé, président de l’entreprise. Cette boucle nationale permettra aux PME françaises d’accéder aisément à des solutions très haut débit et à de nombreux services, comme la Fibre 1 Giga. Nous sommes fiers de présenter cette initiative unique sur le marché qui illustre clairement notre positionnement de spécialiste sur le marché du très haut débit »


Le FAI pro, CELESTE, lance sa Boucle de Fibre Optique Nationale . Celeste, fournisseur d’accès haut débit pour les entreprises, vient d’annoncer le lancement de sa boucle de fibre optique nationale.

Ce déploiement doit, d’ici deux ans, couvrir les 25 plus grandes villes de France et donc les principaux centres économiques. Pour l’heure, seule Orléans est reliée. Toutefois plusieurs villes sont déjà programmées: le plateau de Saclay le 20 octobre prochain, Tour le 17 novembre, Poitiers le 8 décembre, puis Bordeaux et Toulouse en février et mars 2012. Pour se faire, le FAI a investi plus de 5M € pour un réseau long de 4 000 kms. Une somme qui semble donc minime pour un tel déploiement. Et pour cause, afin de déployer son offre, Celeste couple un système d’achat direct à une petite part de génie civil localisée. Ainsi, le FAI s’appuie dans un premier temps sur un réseau déjà installé qu’il rachète à plusieurs opérateurs, pour ensuite déployer son propre réseau en ville et raccorder les différentes entreprises. Un projet qui reste de grande envergure puisqu’il se base sur la technologie WDM (Wavelength Division Multiplexing), qui exploite la fibre optique de bout en bout. Couramment utilisé dans les milieux bancaires et boursiers, compte tenu des besoins de performances que requièrent ces activités, le procédé permet de délivrer un débit extrêmement puissant. Grâce à cette boucle de fibre optique, Celeste compte donc largement renforcer son offre destinée aux PME. Concrètement, les professionnels pourront accéder à des connexions de 1Gb/s et à de nombreux services additionnels comme la QoS (optimisation des ressources du réseau).


Les ordinateurs utilisés comme chaudière Des bureaux du parc d’activités Paris-Val-d’Europe vont être chauffés grâce à la chaleur dégagée par les serveurs informatiques. Une expérience inédite. Jila Varoquier | Publié le 19.09.2011, 07h00

Qui aurait cru que des PC pourraient un jour chauffer les bâtiments d’un quartier entier? Mais au royaume de Disney, tout est possible. Avant le début de l’hiver 2011, au sein du parc d’activités Paris-Val-d’Europe, à Serris, deux bureaux d’activités seront chauffés grâce à la chaleur dégagée par les ordinateurs. Plus précisément, par les systèmes qui permettent de les refroidir. Conçu par l’entreprise Dalkia, en partenariat avec Euro Disney, le développeur du secteur, ce système consiste à récupérer la chaleur dégagée par un data center, lieu abritant les puissants serveurs informatiques des entreprises. En effet, chacune de ces machines dégage un filet d’air à environ 35°C. A plusieurs dans une même pièce, comme c’est le cas dans un data center, la température grimpe vite. Pour éviter la surchauffe, il faut donc refroidir par des systèmes qui eux aussi dégagent de la chaleur. « C’est celle-ci que nous utilisons pour notre réseau de chauffage urbain. Chauffée à 55°C, l’eau est ensuite distribuée par des tuyaux enfouis en sous-sol dans les différents bâtiments, avant de revenir de nouveau refroidir le data center », explique Christophe Hoizey, directeur du projet chez Dalkia. A terme, c’est l’ensemble du parc d’activités, soit 600000 m2 de bâtiments, qui bénéficiera de cette technologie innovante. Ce qui permettra d’éviter l’émission de 5400 t de C02 par an.


Un peu plus loin, à Lognes, l’entreprise Céleste s’apprête à inaugurer, début octobre, un data center écolo. Cette fois, c’est l’air chaud rejeté par les ordinateurs qui sera directement réutilisé à travers des colonnes verticales pour chauffer 800 m2 de bureaux. « Nous pouvons maintenir la température de nos bureaux entre 19 et 20°C grâce à la chaleur récupérée. Même lorsqu’il fait - 7°C, à l’extérieur », assure Nicolas Aubé, président de Céleste. Là encore, avec seulement 20% de chaleur réutilisée, la marge de développement est importante. « Nous menons une étude pour raccorder un hôtel d’entreprises en construction. Mais malheureusement, au-delà de 800 m de distance, les coûts en câble sont trop lourds », poursuit le président. Les recherches dans ce domaine n’en sont qu’à leur balbutiement. Euro Disney a déjà pensé à chauffer une piscine à proximité. Céleste avait un temps envisagé la construction d’une serre. L’enjeu environnemental est important. Un data center de 10000 m2 consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne de 50000 habitants. D’après une étude de Greenpeace, ces centres consommeraient 2% de l’électricité globale de la planète, avec une croissance de 12% par an. D’où l’intérêt de trouver des solutions pour recycler une partie de l’énergie aspirée par ces machines.


N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 35 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

Dossier dirigé par Pierre-Antoine MerlinavecThierry Bienfait AlainGodet BenoîtHuet Jean-Pierre Soulès ,

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N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 36 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

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2/3 Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique) Reproduction interdite sans autorisation

Celeste


N° et date de parution : 11 - 01/09/2011 Diffusion : 26000 Page : 38 Périodicité : Mensuel Taille : 85 % EDIEssen_11_35_326.pdf 1517 cm2 Site Web : http://www.edi-mag.fr

enthousiasme Dominique Lapère directeur des services groupe Econocom une énormeSSII qui récemment racheté son rival ECS lireEDI n?2 Aujourd hui tout sedéplace vers data center Dans lesentreprises s'

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information en lesconseillant Enfin troisième segment existe déjàdepuis huit ans notre filiale Asplenium propose en effet desoffres SaaS laaS. Le rôle Asplenium est amener les partenaires éditeurs aller vers SaaS Précisonsque lorsque cette filiale été créée onparlait

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3/3 Copyright (EDI Essentiel de la Distribution Informatique) Reproduction interdite sans autorisation

Celeste


Marilyn vise un PUE de 1,3 Par Frédéric Bordage - 12/09/2011

Après 10 mois de travaux, la construction du datacenter Marilyn de CELESTE s’achève pour une mise en service fin septembre. Cette architecture Tiers 4 garantit une disponibilité de 100 % de l’alimentation électrique et du maintien de la température. Elle repose notamment sur une double chaîne électrique avec arrivée ERDF de 3 Mwatts, deux transformateurs HT 20 000 Volts, 2 locaux BT avec des tableaux avec niveaux de services “3 3 3” pour effectuer maintenance, changement de pièce ou upgrade à chaud, 2 onduleurs avec volant d’inertie qui évitent ainsi de refroidir des batteries, une distribution électrique doublée pour chaque baie et un groupe électrogène dimensionné pour reprendre l’intégralité de la puissance du centre. Malgré un haut niveau de disponibilité, Celeste vise un PUE (Power Usage Effectivness) très bas de 1,3. Pour atteindre cet objectif, la petite superficie (900 m2) est refroidie par l’air extérieur grâce à une architecture astucieuse. Aménagées sur cinq niveaux, les salles serveurs profitent d’un effet de tirage naturel et d’une optimisation des rendements aérauliques lié à cet empilement. Tant que la température extérieure ne dépasse pas 20 degrés (80 % du temps), les baies de serveurs sont refroidies par l’air extérieur. Au delà, la climatisation traditionnelle (CRAC) prend le relais. 6 GWh, 540 tCO2 économisés chaque année. Les gains liés au refroidissement naturel sont estimés à près de 35 % de la facture électrique totale, soit une économie d’environ 6 GWh par an. Cette quantité d’énergie représente l’équivalent de la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150.000 m2 et permet d’éviter le rejet de 540 tonnes d’ équivalent CO2 dans l’atmosphère.


INFRA

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reportage

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Depuis l’autoroute A4, en région parisienne, on aperçoit un immeuble en construction avec un panneau annonçant un datacenter. Le futur datacenter CELESTE balaie tous les principes du genre, et multiplie les innovations : tout en hauteur, avec refroidissement par air, et basé sur la fibre optique ! Démarrage prévu pour le 22 septembre.

CELESTE:

> Maquette du datacenter

naissance d’un Datacenter vertical

CELESTE est d’abord un opérateur spécialiste de la fibre optique depuis 10 ans et compte 2000 clients. La région de Marnela-Vallée dispose d’un vaste potentiel, humain, économique. L’opérateur était présent dans 4 datacenters. Et mécontent de leurs prestations : “la densité était insuffisante : on nous limite à 1 Kw par baie, c’est la moyenne de ce qui est offert. Et c’est un marché Nicolas Aubé, fermé ! On a donc décidé de créer CELESTE notre propre datacenter”, explique Nicolas Aube, Président de CELESTE. Par ailleurs, il y avait une demande croissante des clients de l’opérateur de disposer de baies serveurs.

Répondant au doux nom de Marilyn, ce nouveau datacenter, de conception Tier IV, démarre le 15 aout, après quelques semaines de test, il s’ouvre à la clientèle le 22 septembre.

Jusqu’à 10 Go “On a fait le choix de n’avoir que de la fibre optique : les clients demandent des débits élevés, de 1 à 10 Go, cela devient quasiment obligatoire de passer à la fibre. Je ne sais pas si c’est unique, mais en tout cas, je ne connais pas d’autre datacenter en fibre optique”, continue N. Aube. La seconde originalité du datacenter sera sa verticalité : il est composé de deux tours de 5 étages, chaque étage contenant les baies. Surface totale : 600 m2, avec 100

IMAGES DE LA CONSTRUCTION

baies par tour, soit 200 au total, et une puissance cumulée de 1Mégawatt. Chaque baie consommera 10 Kw maxi.

Refroidissement sans eau L’innovation principale consiste dans la construction verticale du bâtiment et surtout sur le principe de refroidissement des baies, en “free-cooling” total avec l’utilisation de l’air extérieur pour rafraîchir les salles serveur, au lieu d’un réseau d'eau glacée, comme dans les autres datacenters. C'est la première fois au monde que cette architecture pour un centre de données informatiques est utilisée, insistent les dirigeants. Par ailleurs, Le rendement énergétique (PUE) de Marilyn est de 1,3 soit un des plus bas : “Le gain en consommation électrique totale est estimé à près de 35 %, soit une économie d'environ 6 GWh par an par rapport à un data-center traditionnel. Cette économie représente la consommation annuelle d’un bâtiment de bureaux classique de 150 000 m2”, commente Nicolas Aube. Enfin, un avantage supplémentaire de la disposition verticale, c’est la limitation des besoins de surface au sol et selon les dirigeants de Céleste “le coût unitaire au kVA de baie installée dans ce type d’installation est divisé de moitié.” La clientèle de Céleste comprend de nombreuses PME, elles pourront disposer de tiers de baies. Il pourra y avoir ainsi 300 clients, sur une tour, se partageant ses 100 baies. L’investissement atteint 7 Millions d’euros, mais l’entreprise voit loin : le terrain voisin lui appartient, avec la possibilité d’y construire 4 nouvelles tours ! Il y a fort à parier que ce site pilote sera imité dans de nombreuses villes. ■ Jean Kaminsky

SL23 - D2 13jul SOLUTIONS IT & LOGICIELS • 2 • n°23 - septembre 2011 SL23_INFRA-CELESTE_D2


Celeste lance l'EFM, une nouvelle connexion haut débit pour les entreprises 06.09.11 - Dirk Basyn En complément de sa fibre optique 1 Giga, Celeste propose désormais une connexion EFM (Ethernet in the First Mile). Cette technologie est très proche du SDSL et peut fonctionner avec un nombre réduit de paires. Elle présente cependant des avantages supplémentaires, notamment un débit pouvant atteindre 18 Mbits/s, voire 36 Mbits dans le cas d'agrégation de connexions, et un prix attractif. L'opérateur propose la connexion EFM pour toutes les solutions réseaux de son catalogue : VPN, éléphonie haute définition ou accès Internet. La technologie EFM peut également être utilisée comme connexion duo (en back-up automatique) pour des connexions en fibre optique 1 Giga. L'offre EFM de CELESTE inclut un modem-routeur StarQos, une Qos par défaut, et les adresses IP nécessaires à son fonctionnement. Elle est accessible à partir de 150 euros/mois. Notons que 80% des entreprises françaises devraient être éligibles à l'EFM d'ici février 2012.
























Recrutements en vue chez Céleste pour la rentrée L’opérateur Celeste cherche des spécialistes du raccordement optique, notamment, pour raccorder ses clients à son réseau 1 Gbit/s. Le 30 août 2012 par Christophe Lagane 0

L’opérateur et hébergeur d’entreprise Celeste poursuit ses développements. Et prévoit une projection de croissance de plus de 30 % pour 2012. « Ce sont avant tout les choix du déploiement d’un réseau en fibre optique 1 giga et du cloud écologique qui s’avèrent les plus payants », précise l’entreprise située en région parisienne (Champs-sur-Marne).

Réseau 1 Gbit/s et datacenter vert Celeste poursuit le déploiement d’une boucle optique de 1 Gbit/s sur les principales villes françaises. Une infrastructure suffisamment dimensionnée pour adresser l’ensemble des besoins des entreprises aujourd’hui. Début 2011, l’opérateur complétait son nouveau réseau en ouvrant Marilyn, un datacenter vert qui plus est. Des investissements et une stratégie qui ont accéléré l’acquisition de clients, essentiellement des PME qui, à leur tour, expriment des besoins de bande passante et se tournent vers le cloud computing pour assurer leurs développements, au moins sur les 10 prochaines années.

Une douzaine de postes à pourvoir Pour répondre à la hausse des besoins, Celeste poursuit ses recrutements, qui n’ont cessé tout au long de 2011 et 2012. Une douzaine de postes sont à pourvoir dès septembre. Des profils techniques (experts Cisco et Linux, administrateurs systèmes et réseaux, chefs de projet réseaux), commerciaux (ingénieurs commerciaux ou responsables opérationnels) mais aussi propres au raccordement fibre optique (dessinateur projeteur et chefs de travaux) pour répondre aux projets de raccordements des entreprises. On trouvera les détails des postes sur cette page. Celeste précise qu’il préfère recruter en direct « afin de valider ses critères de motivation et d’expérience qui lui permettent de s’entourer de collaborateurs passionnés ». En retour, l’opérateur ne propose que des CDI, gage d’implication réciproque dans la confiance qu’il accorde à ses salariés. Celeste compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Crédit photo © Celeste


CELESTE 01 70 17 60 20 www.celeste.fr


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