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PAXTON
BOSCH
Deux caméras-dômes ultra-sensibles
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Reposant sur un nouveau capteur et les technologies Starlight X et HDR X, ces deux caméras de deux et quatre millions de pixels bénéficient d’une plage dynamique maximale de 144 dB.
Bosch annonce deux nouvelles caméras dans sa gamme de caméras-dômes, portant la référence Flexidome IP Starlight 8000i X. La lettre « X » signifie que ces deux caméras ont en commun un nouveau capteur de 1/1,8 pouce, dont la définition atteint deux millions (1920×1080) ou quatre millions de pixels (2688×1520). L’accent est mis sur la sensibilité en conditions de faible luminosité. Grâce aux technologies Starlight X et HDR X, épaulées par des algorithmes de traitement d’image et de suppression de bruit, l’image couleur est envisageable à partir d’une luminosité de 0,0061 lux et la plage dynamique est étendue jusqu’à 144 décibels. Analysant les images, l’IA intégrée, IVA (Intelligent video analytics), affine la détection, pour éviter les faux positifs notamment, et engendre des métadonnées pour faciliter les recherches ultérieures. Basée sur de l’apprentissage automatique, la fonction Camera Trainer permet aux intégrateurs d’adapter ce système aux besoins concrets exprimés par leurs clients : franchissement de ligne, détection et identification d’objets, etc. Que ce soit pour le modèle de deux millions ou de quatre millions de pixels, deux variantes existent, selon la lon-
Les deux nouvelles caméras portent la référence Flexidome IP Starlight 8000i X.
gueur focale de l’optique PTRZ embarquée : 4,4-10 mm ou 12-40 mm. Ces deux camérasdômes bénéficient par ailleurs d’indices IP66 et IK10+, gages de leur résistance aux intempéries et aux actes de vandalisme. Enfin, pour les installateurs, la configuration et la supervision des caméras peut être réalisée à distance grâce aux logiciels Project Assistant et Configuration Manager. La mise en service, dont le réglage PTRZ, peut ainsi s’effectuer via l’application mobile Project Assistant. FM





EXPOPROTECTION SÉCURITÉ
Une affluence rassurante

Fin septembre, quelque 6400 visiteurs ont fréquenté les allées du salon Expoprotection Sécurité, qui a fait une belle place à la cyberprévention et à la robotique.
Après la crise sanitaire, le retour aux affaires. Emporté lʼan dernier par la vague Covid, le salon Expoprotection Sécurité sʼest remis à flot du 28 au 30 septembre dernier, rassemblant plus de 160 exposants à la Porte de Versailles. Les conditions étaient à peu près normales, compte tenu des contraintes sanitaires toujours en vigueur. Mais cette édition 2021 sortait elle-même de lʼordinaire. En premier lieu, elle a supplanté le salon APS (Alarmes, Protection et Sécurité), dont le calendrier lui aussi biennal se télescopait avec celui dʼExpoprotection.
Deuxièmement, la formule, hybride, mélangeait le présentiel et le distanciel. A lʼaide dʼune plateforme en ligne, les visiteurs « virtuels » avaient la possibilité de demander des informations aux exposants, de prendre des rendezvous ou encore dʼassister à une quarantaine de conférences, en direct ou en différé. Enfin, le terme « cyberprévention » apparaissait pour la première fois dans la définition même du salon. Cette promotion souligne lʼimportance que prend - et que doit prendre - la dimension cybersécuritaire dans tout projet de sécurité aujourdʼhui, le numérique sʼimplantant partout. De manière concrète, lʼespace Cyberprévention était consacré à la diffusion de cette cyberculture. Les porteurs de ce message étaient à la fois des institutionnels, à lʼinstar du CNPP Cybersecurity et de la Fédération française de cybersécurité, et des entreprises spécialisées telles que Keopass et Gatewatcher.
Succès de la plateforme en ligne
Non loin de là se dressait le désormais incontournable Village Start-Up, où lʼon pouvait apprécier le contrôle dʼaccès Li-Fi de Lina et le drone automatique de Hoverseen. Du reste, la robotique sʼest fait remarquer sur le
L’édition 2021 a non seulement supplanté APS2019 mais a marqué le succès de sa formule hybride et de sa plateforme en ligne.
salon, entre les drones volants et les drones terrestres. Sur le stand de Hikvision, le robot quadrupède Spot, de Boston Dynamics, faisait montre de ses capacités de mobilité.
En ce qui concerne les chiffres, quelque 6400 visiteurs - un peu plus que les 6000 attendus - ont gagné la Porte de Versailles cette année. Cette affluence, comparable à celle dʼAPS en 2019, est dʼautant plus probante que de nombreux visiteurs étrangers nʼont pas pu se rendre sur place, à cause de restrictions sanitaires. Parmi ces professionnels, 40% ont activé un compte sur la plateforme en ligne, ce qui suppose que cette organisation hybride a de lʼavenir, crise sanitaire ou non. Si, dʼaprès lʼAtlas de la publication En toute sécurité, le marché de la sécurité dans sa globalité sʼest affaissé de 3,1 % en 2020, ces bons signes sont peutêtre annonciateurs dʼune reprise vigoureuse. Frédéric Monflier


Galerie de produits
Fortress Caméra Multi-Iris

Lancée en juillet 2020 et fabriquée en France, la caméra Multi Iris du groupe John Cockerill Fortress a la particularité dʼêtre dotée dʼune vision stéréoscopique. Lʼécartement de ses deux objectifs lui permet donc dʼapprécier la profondeur, la hauteur ou encore le déplacement des objets. Cette caméra est par ailleurs équipée dʼune seconde paire de caméras infrarouges, pour la vision dans lʼobscurité, et dʼalgorithmes avancés, qui se perfectionnent grâce au machine learning. Ainsi peut-elle, du moins en théorie, classifier des objets (humain, animal, véhicule), discerner certaines situations (colis abandonné) ou encore repérer des nageurs au milieu des vagues. Des capacités anti-intrusion qui intéressent la défense, les sites industriels sensibles et autres opérateurs dʼimportance vitale.
2N IP Style

Lʼinterphone IP Style de 2N porte bien son nom. Il faut en effet lui reconnaître une certaine élégance sophistiquée, à laquelle lʼécran tactile de 10 pouces contribue grandement. De fait, cette platine de rue, bénéficiant dʼun processeur Artpec dʼAxis, sʼutilise à peu près comme un smartphone. Le contrôle dʼaccès sʼeffectue via un code PIN, une carte RFID ou la technologie mobile Wavekey de 2N, via Bluetooth ou NFC. Dʼautre part, la caméra prend en charge le WDR, pour déboucher les contre-jours notamment. Côté installation, le sigle IP nʼest bien sûr pas innocent, puisquʼil sʼagit dʼun système Full IP. Des passerelles IP/2 fils existent toutefois pour les projets de réhabilitation. Lʼinterphone IP Style bénéficie enfin des indices IP65 et IK8.
My Keeper Athéna
La balise Athéna de My Keeper facilite le déploiement et le fonctionnement opérationnel dʼun plan de protection de mise en sécurité (PPMS) dans les établissements recevant du public, en particulier les établissements scolaires (8500 enseignants déjà équipés, selon My Keeper). Elle permet à un enseignant, en cas dʼintrusion dʼune personne malveillante, de transmettre une alerte silencieuse, sous la forme dʼun SMS via un réseau 2G, à un service de téléassistance. A la suite de la levée de doute, la balise contenant un micro, les forces de lʼordre interviennent si nécessaire. Cette balise peut aussi recevoir des alertes de lʼextérieur, en cas de risque naturel ou industriel par exemple, par lʼintermédiaire de lʼinterface dʼadministration Secur Ecole, hébergée à la mairie. Outre sa mobilité (qui demande donc une recharge régulière de la batterie), la balise Athéna a lʼavantage dʼêtre géolocalisable. Cette fonction ainsi que lʼécoute ne sont opérationnelles quʼen cas dʼalerte cependant. Quatre ans dʼabonnement sont inclus. Selon My Keeper, ce système serait entre 20 et 50 % moins cher que les solutions existantes. Une sirène est également disponible.
Scopex Thalamus
Conçu et fabriqué en France, à Valence et Angoulême précisément, le robot Thalamus de Scopex, disponible depuis juillet, impressionne par son gabarit - 2,30 mètres de long et 240 kg - et par sa mobilité. Equipé de quatre roues motrices, il est capable de franchir des passages avec des dévers de 50 %. Un robot tout terrain donc, qui peut atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h en supplément. Thalamus est fait pour surveiller les périmètres extérieurs de sites sensibles et même accomplir des tâches de maintenance préventive, car il peut détecter de la chaleur, de la fumée ou des écoulements dans les infrastructures. Tout lʼéquipement nécessaire est à bord : lidar 3D avec une portée de 120 mètres (mis à profit pour la prédétection), caméra Sony avec zoom 30x assorti dʼune module IA nVidia Jetson TX2 (pour identifier et différencier les objets) et caméra thermique Flir Boson. Thalamus se déplace en suivant des routes et des missions prédéfinies. La communication sʼopère par 4G (5G, Wi-Fi et Wimesh en option) et lʼautonomie varie entre 10 et 14h. Deux robots Thalamus seront opérationnels dʼici à la fin de lʼannée, selon le concepteur.
Stid Spectre Nano
Lancé par Stid à la fin de lʼannée pour accélérer le contrôle dʼaccès, le lecteur Spectre Nano, qui sert à identifier à la fois un véhicule et son conducteur, est présenté comme le plus petit de sa catégorie. Lʼidentification repose sur une technologie UHF passive, à une portée maximale de 6 mètres, ou sur le Bluetooth, avec plusieurs modes : longue distance, mains-libres ou Prox. Le Bluetooth permet donc à un usager dʼutiliser son smartphone et son badge virtuel pour accéder au parking. La configuration du Spectre Nano ne prend que quelques secondes, selon Stid, que ce soit par USB, badge UHF/virtuel ou protocole.
Enfin, ce lecteur se montre très robuste, grâce à ses indices IP65 et IK10.
Optex Redscan Pro

Dʼaprès Optex, le détecteur laser Redscan Pro, destiné à protéger les sites sensibles, est le premier à bénéficier dʼune caméra IP Onvif intégrée, qui joue deux rôles : la levée de doute et le calibrage, une ligne de guidage servant à aligner le laser et la zone de couverture souhaitée. Il est par ailleurs possible de définir huit zones de détection indépendantes (sensibilités différentes, zone de pré-alarme et zone critique...). Grâce à la technologie lidar, ce détecteur crée un mur laser virtuel jusquʼà 100 mètres de long et détecte la taille, la vitesse et la distance des objets en mouvement. Deux références coexistent : RLS-50100V (zone de détection de 50x100m, portée de 50 m) et RLS-3060V (30x60 m, portée de 30 m). Le détecteur Redscan Pro est IP66 et un module de chauffage est en option.

Vdsys Vigicam II CDVI Ievo-U+
Le lecteur Ievo+ de CDVI combine deux moyens de contrôle dʼaccès : la lecture dʼempreinte et la lecture de badges. La première bénéficie dʼune technique multispectrale, permettant dʼanalyser les couches superficielles et aussi souscutanées, jusquʼà quatre millimètres sous la peau. Lʼobjectif est dʼaméliorer lʼidentification dans les conditions difficiles, quand la peau est sale, humide ou abîmée. La résolution atteint 500 dpi. La lecture de badge permet quant à elle de comparer, à des fins dʼidentification, lʼempreinte enregistrée sur le badge et lʼempreinte du lecteur (en fait, un fichier créé par algorithme lors de lʼenrôlement de lʼempreinte, puis chiffré). IP 65, le lecteur Ievo+ peut fonctionner en extérieur, monté en saillie ou encastrée. Il communique selon le protocole RS422 avec son contrôleur.
Anviz Facedeep 5
Conçu par Anviz, distribué par Solis (basé à Nancy), Facedeep 5 est un dispositif de contrôle dʼaccès biométrique par reconnaissance faciale, destiné aux marchés résidentiels et tertiaires. La détection et lʼidentification sont améliorées par lʼusage de deux caméras, lʼune dans le visible et lʼautre dans lʼinfrarouge, et dʼun algorithme dʼapprentissage approfondi BioNano pour analyser lʼimage. Une certaine puissance calculatoire est donc requise, ici apportée par un processeur double-coeur à 1 GHz. La vitesse dʼidentification serait inférieure à 300 millisecondes. Facedeep 5 lit aussi des cartes RFID (125 kHz EM, 13,56 MHz Mifare, Desfire) et peut être accompagné dʼun module thermique, qui mesure la température des visiteurs. On note aussi lʼécran de 5 pouces tactile, la connectivité Wi-Fi, RJ45 et RS232 (avec sorties Relay et Wiegand) et lʼindice IP65.

Voici la Vigicam II, la nouvelle caméra nomade façonnée par le varois Vdsys et surnommée Hirondelle. La commercialisation est prévue en janvier 2022. Les nouveautés ? Une coque renforcée par de la fibre de lin, plus rigide que la fibre de verre. La conception modulaire, ensuite : le boîtier peut contenir un serveur, un routeur 3G/4G, un switch, etc. selon les besoins. Il est à noter que la batterie est un modèle de seconde vie, issu de la filière automobile, offrant une autonomie de 30 heures. Enfin, Vdsys promeut lʼintelligence artificielle embarquée (edge), conçue à partir du logiciel Nano Edge AI Studio de Cartesiam (appartenant désormais à ST Microelectronics). A des fins de maintenance prévisionnelle (et non prédictive, terme proscrit par lʼAFNOR), cette IA supervise lʼétat de santé du système et de ses composants, détecte les anomalies et transmet des alertes utiles à la planification des interventions avant la survenue des pannes.

Hikvision ColorVu + AcuSense
ColorVu et AcuSense : Hikvision a décidé de regrouper deux de ses technologiesmaîtresses au sein dʼune même gamme de caméras. Pour rappel, la première permet lʼacquisition dʼune image en couleurs dans des conditions de très faible luminosité (0,0005 lux). Utile pour aider à une identification, même la nuit. AcuSense sʼappuie quant à elle sur de lʼIA avec apprentissage approfondi (deep learning) pour classifier les objets et discriminer notamment les humains et les véhicules. Cette série de caméras, au format dôme ou « bullet », dispose entre autres dʼune grande ouverture F1 0, dʼune définition variant entre 2 et 8 millions de pixels, dʼune taille de capteur entre 1/2,8 pouces et 1/1,2 pouce et de focales fixes de 2,8, 4 ou 6 mm, selon les modèles et les objectifs. Dʼautre part, une nouvelle gamme ColorVu Varifocale a été lancée fin octobre et offre la couleur quel que soit le niveau de zoom.

Ajax Systems Ajax A.I. Mergence E4

Vu il y a quelques années sur des salons consacrés à la robotique, le robot autonome E4 dʼAI Mergence donne de ses nouvelles. A lʼépoque, ses concepteurs visaient le marché résidentiel et grand public. Aujourdʼhui, ils se tournent vers le tertiaire. Patrouillant seul ou dans une flotte, E4 sera appelé à sécuriser les locaux, à protéger les salariés et assister les agents de sécurité. Il est par exemple capable de repérer des inconnus se déplaçant dans les locaux ou de signaler un dégât des eaux. Ce robot, qui se déplace grâce à une caméra 3D et un algorithme SLAM, fonctionne 24h sur 24 et se recharge automatiquement. Des expérimentations ont cours à la Station F et à la gendarmerie.
Société ukrainienne, fondée en 2011, Ajax Systems cherche à se faire mieux connaître en France. Le système dʼalarme du même nom repose sur un protocole de communication sans fil, ce qui facilite son installation. La gamme contient 36 produits, conçus pour lʼintérieur ou lʼextérieur, de finition blanche ou noire, et couvrant la plupart des problématiques de sécurité et de sûreté dʼune habitation : plusieurs centrales selon la connectivité, des détecteurs de mouvement, dʼouverture, de bris de glace, dʼinondation, de fumée..., des claviers, des badges, des sirènes et aussi des relais, des prises connectées et autres modules dʼintégration à des systèmes tiers et au Smart Home. Le détecteur de mouvement avec capteur photo est lʼune des dernières nouveautés en date.

Khiko Antivol connecté
Khiko, ou lʼantivol connecté. Ce petit objet se visse ou se colle sur lʼobjet à protéger, typiquement un engin de chantier ou un véhicule, et détecte tout mouvement suspect. Les alertes sont transmises par SMS, email ou notification sur lʼapplication mobile (appel téléphonique en option). Khiko offre une couverture internationale, via Sigfox et 2G. La géolocalisation est assurée par GPS. Cʼest un antivol endurant et robuste qui plus est : un an dʼautonomie (la batterie est rechargeable) et certifications IP68 et IK10.
Assa Abloy Pulse

Signé Assa Abloy, le système de contrôle dʼaccès Pulse, incluant les clés et les cylindres, a lʼavantage dʼêtre autoalimenté. Cʼest lʼénergie cinétique de lʼinsertion et la rotation de la clé qui, une fois convertie, fournit le peu dʼénergie nécessaire au circuit électronique assurant le déchiffrement et lʼidentification. La clé est facilement programmable grâce Incendo Business, la nouvelle plateforme dans le cloud dʼAssa-Abloy. Ce logiciel centralisé permet dʼaccorder et de révoquer rapidement des droits dʼaccès, ce qui convient aux sites où le turnover est important. Pulse est également facile à installer, le cylindre électronique supplantant le cylindre mécanique existant.

Gantner Net.Lock
Conçu par lʼautrichien Gantner (aujourdʼhui propriété de Salto), Net.Lock est un système de verrouillage de casiers, commandé par un porte-clé, un bracelet (fournis par Gantner) ou le smartphone. Le verrou, câblé, est monté sur une cloison latérale intérieure. Deux versions sont disponibles, avec ou sans NFC. Lʼéclairage LED et le port USB, pour recharger un appareil mobile, sont en option. La gamme comprend aussi des contrôleurs, secondaire et principal, un terminal central multifonctions et le logiciel centralisé Relaxx, pour superviser le système et gérer les autorisations.