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Enthusiastic magazine

Entremetteuse de talents

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Claudia Lomma


A l’affût Michel d’Oultremont. Page 12.


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NOUVEA

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Shiny Magazine. Issue 4 Nouvelle saison. Nouvelle édition. La rentrée est passée. Il ne manquait que le nouveau Shiny Magazine pour qu’elle soit complète. Focus, événements et jolis portraits au programme, ainsi qu’une superbe balade à l’Abbaye de Villers-la-Ville. Shiny vous emmène une nouvelle fois à la rencontre du meilleur du Bw. Très bonne lecture à tous, Luc Pieltain

Shiny Magazine est une publication de Xpresseo sprl - Rue de l’Evêché 3 - 1400 Nivelles I Editeur responsable : Rédacteur en chef : Luc Pieltain I Rédaction : Melissa Collignon - Matilda Ancora Pietje Schramouille - Luc Pieltain I Photographes : Luc Pieltain / Fotolia I Responsable commerciale et publicité Shiny Magazine : Josianne Lhote : 0497 499 284 - josianne.shiny@gmail.com I Contact rédaction : Luc Pieltain : 0475 42 83 46 - luc.shiny@gmail.com I Adresse de la rédaction : Rue de l’ Evéché 3 - 1400 Nivelles I Distribution : Le magazine Shiny est distribué gratuitement dans tout le Brabant wallon. Vous le trouverez dans : • Les centres culturels • Les business Centers • Les Offices de Tourisme • Les hôtels • une grande sélection de commerces et restaurants I Avertissement : Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.


Claudia Lomma fait partie de ces femmes qui ne comptent pas pour des prunes ! Son métier : faire connaître celui de ses clients! Mais pas n’importe comment. Telle une jongleuse, la « communicante » se plaît à jeter les dés au bon moment pour qu’ils retombent au bon endroit ! Cette dextérité exige qu’elle se forme en permanence pour être à la pointe de tous les outils qu’elle utilise pour atteindre ses objectifs. Et ses objectifs, c’est d’atteindre ceux que les marques se sont fixées. Zoom sur une attachée de presse en perpétuel mouvement...

Sh : Claudia, Décrivez-nous votre métier d’attachée de presse ! CL : Ce n’est pas si simple de le décrire. Le métier d’attachée de presse est en pleine mutation. C’est un métier qui s’est ouvert à 360°alors qu’avant, il était fragmenté. On n’est plus attachée que, à la presse parce qu’elle ne suffit plus pour communiquer. Je me détache donc très fort de ce statut pour aller vers un métier qui se réinvente au quotidien vu qu’aujourd’hui on est obligé de faire son métier tous les jours de façon différente. Nous devons aujourd’hui avoir un gros réseau de personnes influentes qui dépasse l’unique univers de la presse. Sh : Etre attachée de presse devient compliqué... CL : Oui et je me suis rendu compte qu’il était de plus en plus difficile à effectuer. Ma marge de liberté est de plus en plus étroite. Nous devons aujourd’hui basculer nos clients sur les réseaux sociaux car on peut y toucher une niche vraiment très précise et ce sont des leviers très puissants.

Claudia Lomma Entremetteuse de talents

C’est parfois plus «efficace» que la presse quand on veut convaincre le consommateur très précis. Toute cette évolution m’a amenée à être consultante pour des boîtes et des groupes de presse aussi. Quoiqu’il en soit, le métier de la communication est un métier où on ne peut avoir aucun moment de répit car si on décroche, on devient vite dépassé par ce qui se passe sur les réseaux sociaux, mais aussi par notre propre réseau qui évolue très vite. Aujourd’hui je suis d’ailleurs en pleine réflexion sur mon métier et je suis occupé à le repenser autrement. Je n’ai pas encore la solution mais je suis sur une route et j’avance... Sh : Mais votre but reste le même, c’est-àdire communiquer... CL : Communiquer oui. Travailler à renforcer la visibilité des marques pour lesquelles je travaille aussi. Mais je donne aujourd’hui, également, des conseils en entreprises pour les gens qui n’ont pas l’expérience digitale.

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Sh : Vous avez réussi sans diplôme... CL : Je n’ai pas fini mes études. Parce que je m’ennuyais. J’ai quand même fait mes études en communication mais j’ai décroché 3 mois avant la fin. Je vois bien avec mes stagiaires que, ce qu’on apprend à l’école, ne colle pas à la réalité. J’ai une théorie : il faut travailler là où on est bon. Idriss Aberkane illustre ça très bien : La théorie de l’école, c’est comme si vous arriviez aux sports d’hiver et qu’on vous obligeait à manger tout le buffet qui est sur la table avant d’aller sur les pistes. Et si vous ne le mangez pas, on vous le facture en double. A l’école, on avale donc des trucs qu’on n’a pas envie de manger, des choses auxquelles on est allergique. On fait une overdose. A l’école, on ne vous fait pas forcément travailler là où vous êtes bon. Or, je pars du principe qu’il ne faut pas s’exciter là où on n’est pas bon. J’ai donc quitté l’école et j’ai suivi mon intuition qui est bonne. Même si parfois j’ai peur de la suivre, elle me sert sûrement plus que le diplôme que j’aurais pu avoir. Sh : Quels ont été vos atouts et quels conseils donneriez-vous pour y arriver ? Ma persévérance est mon atout. J’ai toujours beaucoup travaillé en n’ayant pas comme objectif l’argent, mais le souci d’être la meilleure là où j’exerçais. Ma carrière n’est cependant pas forcément meilleure que celle de quelqu’un d’autre mais elle est moins discrète. Je ne sais pas si j’ai toujours fait le bon choix. Mais ce sont mes choix. Je les assume. On ne fait pas carrière en travaillant juste gentiment aujourd’hui ! La faculté de remise en question est aussi importante. Il ne faut jamais penser que les choses sont acquises. On est dans un monde en explosion et en pleine mutation. Il faut donc continuer à apprendre et ne pas se contenter de ce que l’on a appris. Ma loyauté m’a aidée. Parce que l’on vit dans une société qui en général ne l’est pas. Etre transparent et loyal... Sh : La concurrence est forte dans le domaine. Il y a beaucoup d’attachées de presse. Pourquoi viendrait-on chez vous ? CL : Pour ma personnalité. C’est ce qui fait toute la différence. Envoyer des mails, tout le monde peut le faire. Mais créer des liens et être sympathique... Personne n’est indispensable s’il n’y a pas de liens. Et ils sont plus difficiles à rompre quand il y a de l’émotion. C’est pour cela que des directeurs d’entreprises tentent de ne pas en créer. Ce qui fait la différence, ce sont donc les liens que vous tissez avec les gens.

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Sh : Vous avez un bon nombre de clients dans le secteur de la cosmétique de luxe, de la beauté mais à présent aussi dans le domaine de la santé... CL : Il y a deux ans, je me suis demandé comment j’allais continuer à faire mon métier sans avoir l’impression de me «prostituer». J’ai donc commencé à m’occuper de la santé pour donner du sens. Puis je me suis vite rendu compte que le secteur de la santé était très difficile à promouvoir dans la presse... Sh : Quelle est votre stratégie pour trouver les solutions personnalisées qui conviennent à chaque marque ? CL : Il n’y en a pas. Cela dépend de la marque, de son budget et de son objectif. Chaque maison a ses objectifs et ses besoins. Tout le monde n’a pas les mêmes besoins. Ils peuvent être à court ou à long terme. Aujourd’hui, la règle, c’est qu’il n’y a plus de règle. Il faut à chaque fois s’adapter à la demande du client. Il m’est d’ailleurs déjà arrivé de refuser des clients car je savais que je n’allais pas avoir de résultat ! Si je sens que le client va être frustré en termes de solutions et de retours, je ne le prends pas. Sh : Toucher la bonne personne au bon moment est un de vos objectifs. Comment évaluez-vous le bon moment et quels sont les critères de la « bonne personne » ? CL : La bonne personne, c’est la personne qui va communiquer le bon message au bon moment. J’identifie les valeurs des marques. Si c’est une marque chère et élitiste, je n’envoie pas l’information aux personnes qui ne correspondent pas à la marque. Je fais d’office une sélection. J’adapte et adapter, c’est se dire « Ce produit-là, ce message-là, concerne qui ? » Pour le bon moment, cela dépend du produit et du client. C’est vraiment du cas par cas. On n’imprègne plus les esprits aujourd’hui si on n’utilise que la presse. C’est fini ça ! Il faut donc impérativement mixer les canaux de communication. Sh : Comment voyez-vous l’avenir ? Vous pourriez tout plaquer pour recommencer ailleurs ? CL : Oui, tout à fait. Je ne suis pas liée à mon agence qui est juste un moyen. Les agences de presse n’ont plus beaucoup d’avenir. Je suis d’ailleurs en train de bâtir les fondations de ma prochaine « vie » professionnelle. Je reconstruis mon métier autrement. Mais je ne vous en dirai pas plus. On se retrouve dans quelques mois... Matilda Ancora


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Cet automne, dĂŠcouvrez 5 musts gourmands chez my italian friends


Le carpaccio de Secreto Le panettone au Moscato La Casatica du Caseificio Quattroportoni La Pasta di Campofilone Casoni Les Cerises Amarena

Drève Richelle 9, 1410 Waterloo I 02 351 32 20 Ouverture: Lundi > mercredi : de 09.00 à 20.00 I Jeudi > samedi : de 09.00 à 23.00


A l’affût

Il a fait des forêts et des grandes étendues son lieu de travail. C’est au cœur de la nature, belle et imprévisible, que Michel d’Oultremont passe la majeure partie de son temps, en quête du cliché qui fera ressortir la magie d’un instant complice passé avec un oiseau, un cerf, un ours. Rencontre avec ce jeune photographe animalier dont le talent n’a d’égal que l’immensité des grands espaces qu’il parcourt avec son appareil.

Michel d’Oultremont n’a que 25 ans et déjà deux ouvrages photographiques, de nombreux prix et un tas de voyages à son actif. Poétiques et épurés, les clichés dans lesquels il immortalise la beauté de la nature ont été pris dans cette Europe qu’il parcourt régulièrement. C’est en pleine saison du brame du cerf, ce moment tant attendu où roi de la forêt se dévoile, que nous avons interrogé Michel d’Oultremont sur son travail, qui est aussi sa passion. Shiny : Comment votre intérêt pour la photographie animalière est-elle née ? Michel d’Oultremont : J’ai toujours été un passionné de nature, mais c’est à l’âge de 12 ans que cette passion s’est véritablement révélée. Originaire de Glabais, près de Genappe, j’ai grandi en étant proche de la nature. Je faisais des cabanes avec un ami, et c’est perchés dans les arbres que nous avons commencé à observer les lapins à travers les jumelles de mon père. De fil en aiguille, nous nous sommes tournés vers d’autres animaux, nous nous sommes ouverts à un monde sauvage que nous ne connaissions pas, nous avons rencontré des ornithologues, des passionnés de nature qui ont étoffé nos connaissances. A l’âge de 15 ans, j’ai vu, au FINN (Festival International

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Nature de Namur), un film sur les photographes animaliers, et j’ai pris conscience qu’on pouvait immortaliser ce qu’on voyait dans la nature avec la photo. Trois mois plus tard, j’ai échangé ma longue vue contre un appareil. J’ai commencé à faire mes armes dans la réserve naturelle de Genappe en observant les oiseaux d’eau, puis j’ai découvert les Ardennes et les mammifères tels que les renards, les chevreuils ou encore les cerfs. Shiny : Diplômé en 2015, il semblerait que vous ayez reçu des prix internationaux avant même la fin de vos études… M.D. : En 2014, j’ai reçu deux beaux prix : le premier du Musée des sciences naturelles de Londres (le Rising Star Award du Wildlife Photographer of the year du BBC), l’un des plus prestigieux concours du monde, qui récompense les étoiles montantes de la photo. Et l’autre, du Fritz Polking Award junior du GDT, avec un portfolio de 8 images. Shiny : Comment votre travail a-t-il évolué, au fil du temps ? M.D. : Quand j’ai commencé la photo, vu que je venais d’un milieu ornithologique, je prenais beaucoup de gros plans, je voulais vraiment que l’on voie l’espèce sur l’image,


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Shiny : Qu’est ce qui fait une photo idéale ? Quand savez-vous qu’une photo sera réussie ? M.D. : Une belle image est pour moi le mélange parfait entre la présence de l’animal qui est là où je le voulais et la lumière qui est belle à un moment précis, dans un joli décor. En photo, la préparation est importante. Il faut prendre le temps de repérer les habitudes des animaux. En général, ils sont très réguliers, ils passent toujours aux mêmes lieux à la même heure. Je me place à l’affut, à l’endroit où je sais que l’image sera jolie puis j’attends. Il m’est déjà arrivé de rester 49 heures à l’affut. Shiny : Il vous arrive de dormir dehors ? M.D. : J’aime dormir dehors. Les animaux se déplacent souvent la nuit, on se fait plus facilement oublier que pendant la journée. Ils n’ont pas l’habitude qu’à 23 heures, des humains soient en forêt, ce qui me permet d’apprendre beaucoup sur leurs comportements. C’est

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les détails des plumages, etc. Au fil du temps, je me suis reculé, j’ai pris de la distance pour avoir les paysages dans mon objectif. J’ai pris conscience que les animaux étaient beaux mais que les décors l’étaient tout autant. Mon but est de montrer le beau dans la nature, et pas forcément des espèces rares. Un simple mésange ou un petit merle dans mon jardin me suffit pour faire une belle image, je ne cherche pas d’espèce exotique. Pour le moment, la faune des pays tropicaux ou de l’Afrique ne m’attire pas. Je préfère les grands espaces froids, comme la Scandinavie ou le grand nord canadien. J’ai l’impression que plus les conditions sont difficiles, plus les images sont belles. C’est une sorte d’hommage à la force de la nature.

plus facile, ensuite, pour prendre des photos. Shiny : Quelles sont les principales qualités qu’il faut avoir pour faire ce métier ? M.D. : La patience et la connaissance. La patience parce qu’il faut parfois attendre très longtemps pour voir un animal sauvage, il faut se faire oublier par la nature pour que l’animal sorte sans crainte. Et la connaissance, à la fois du milieu et du matériel photo. Shiny : La magie de votre travail, c’est…? M.D. : La rencontre avec l’animal que je cherche. Par exemple, quand un cerf sort juste devant moi, j’en tremble d’émotion. Certains animaux provoquent plus d’émotions que d’autres. Les ours, par exemple, sont des animaux très sauvages que peu de gens sont amenés à voir, et j’ai déjà eu la chance d’en photographier. Je prends alors conscience que les humains ne sont rien, que nous ne sommes que des proies… Ce sentiment force le respect. Shiny : Après un reportage et des heures passées à l’affut, le retour à la vie normale n’est-il pas difficile ? M.D. : Si. Par exemple, lors de mon dernier voyage en Suède, j’ai dû parler à 4-5 personnes en 28 jours. Sur la route du retour, dans le ferry, j’avais la sensation que les gens criaient au lieu de parler. A chaque voyage, il me faut un jour ou deux pendant lesquels je vois très peu de personnes, où je tente de reprendre le cours d’une vie normale. J’aime vraiment me retrouver seul, profiter de l’extérieur, être hors de ce système de rendement où tout doit aller vite. Melissa Collignon

Rencontres est le dernier ouvrage de Michel d’Oultremont. Partant d’images sombres, nocturnes, pour aller vers des images d’un blanc immaculé de neige, le livre se décline au fil de la couleur, ponctué par les récits rédigés par Michel pendant ses affûts. Les 120 images qui y sont racontées en toute simplicité, laissent paraître l’émotion que de tels moments intenses dégagent. 40 €, 170 pages, disponible sur www.micheldoultremont.com Retrouvez Michel d’Oultremont sur ses pages Facebook et Instagram

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L’Abbaye de Villers-la-Ville, Considérée comme l’un des sites cisterciens les plus prestigieux d’Europe, l’Abbaye de Villers est une ode à l’histoire et à la nature. Si entre ses hauts murs, elle renferme jalousement l’un des trésors les mieux conservés de l’architecture et de la vie monastique, elle ne représente pas seulement huit siècles d’histoire… On peut aussi y voir des expositions, vivre des animations en familles, des activités autour des jardins, des cycles de concerts ou des événements liés aux produits artisanaux.

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850 ans d’histoire

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A l’origine

Une Ardoise multimédia

C’est en 1146 que l’histoire de l’Abbaye débute, lorsque le chevalier de Marais et sa mère invitent des moines français à s’installer sur leurs terres brabançonnes. Ils sont dix-sept à répondre à l’appel et à se lancer une année plus tard, grâce aux matériaux trouvés dans les carrières de pierres, dans les forêts et les rivières avoisinantes, dans la construction de ce qui sera bientôt l’Abbaye de Villers-la-Ville.

Si vous avez prévu de visiter l’Abbaye, pas besoin d’être féru d’histoire pour comprendre son passé. Un centre du Visiteur, un nouveau parcours scénographié et une tablette tactile (disponible en location à l’entrée) vous permettront d’appréhender plus facilement la richesse patrimoniale et historique du site. Et ce, quel que soit votre âge. Tactile, la tablette multimédia permet aux visiteurs de revivre l’histoire au travers de la réalité augmentée : des images de synthèse se superposent à la réalité et montrent, au cœur des vestiges, tout ce qui a disparu. L’Ardoise (appelée ainsi parce que les moines utilisaient des ardoises comme support d’écriture et que ce matériau a été retrouvé en abondance sur le site) permet ainsi d’imaginer l’Abbaye et ses habitants tels qu’ils étaient au Moyen Age. Avec ses commentaires audio et vidéos de spécialistes décrivant le 13ième siècle et ses habitants, avec son énigme destinée aux enfants et son option selfie, l’Ardoise est un outil sympa qui permet une visite culturelle interactive, ludique et pédagogique.

Au fil des siècles, d’origine roman le style évolue vers le gothique puis, au 18ième siècle, devient néo-classique. Le palais abbatial et ses jardins sont alors construits. Mais ce second âge d’or ne dure pas longtemps : quelques années plus tard, la révolution française marque la fin de l’Abbaye. Les moines sont chassés et l’Abbaye est saccagée, pillée puis vendue à un marchand de matériaux qui la démonte pièce par pièce, elle tombe en ruines. Un haut lieu touristique Ce n’est toutefois que le début d’une nouvelle ère pour le site. Au 19ième siècle, lorsque la ligne Ottignies-Charleroi est construite, les premiers touristes affluent vers l’Abbaye. Un engouement qui place Villers au rang de Villers-la-Romantique. C’est à partir de 1893 que l’Etat, alors propriétaire du lieu, entame un grand chantier de restauration et de consolidation. La nef de l’église est déblayée, les pierres de taille sont triées. Presque une décennie plus tard, en 1972, les ruines sont classées « site et monument historiques ». Aujourd’hui, après divers travaux de consolidation, de maintenance et de valorisation, l’Abbaye continue d’attirer chaque année des centaines de milliers de visiteurs.

Des espaces verts et des animaux Dans le cadre l’engagement de l’Abbaye dans une démarche de développement durable, des espaces verts ont été aménagés au cœur du site. Les quelques animaux qui y vivent permettent de pratiquer l’éco-pâturage, alternative naturelle et économique à la tondeuse à gazon et aux débroussailleuses. A la belle saison, cinq jardins et un verger offrent donc un cadre paisible et parfait pour les balades, au milieu d’une variété de couleurs et de senteurs du Moyen Age jusqu’à nos jours. Ainsi, il est possible de déambuler dans les jardins aux milliers de plantes médicinales d’hier (Jardins

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« Après les ténèbres, j’espère la lumière »

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L’agenda des prochains mois à l’Abbaye de Villers VISITE GUIDÉE DU JARDIN Savoirs et remèdes… d’autrefois. Dimanche 1er octobre, de 14 à 15h30 (sur réservation) TRAIL DE L’ABBAYE Samedi 7 octobre, de 9 à 13h00 (sur réservation) Trail dans la région de Villers-la-Ville, avec un passage exceptionnel dans les ruines de l’Abbaye.

des Simples) et d’aujourd’hui (Jardin des Moines), dans les jardins d’ornement (Jardin de la Pharmacie et Jardin de l’Abbé), dans le Jardin des Senteurs. Un peu plus haut, sur la colline, des animaux s’offrent aux regards curieux des enfants : deux petits chevaux de Skyros (une espèce en voie de disparition), deux ânes et un troupeau de moutons rustiques. Au détour du cloître, dans le réfectoire, des chèvres et des oies achèvent de donner au lieu un singulier cachet. Des bières brassées dans l’Abbaye Last but not least, dans la micro-brasserie installée au cœur de l’Abbaye, des guides vous expliquent la fabrication des quatre bières bios brassées sur place, de manière artisanale. La première, connue pour son caractère historique (il s’agit d’une reconstitution de la bière des moines), est l’Authentique. Inspirée du 18ième siècle et fabriquée d’après les informations retrouvées dans des archives de la comptabilité de la brasserie de l’Abbaye, cette bière possède une faible teneur en alcool. Seconde bière, L’Abbaye de Villers IX, est une bière de dégustation triple à 9 degrés, idéale pour accompagner un repas. Enfin, la Confrérie des Hostieux Moines propose la Lumineuse et la Ténébreuse, une blonde et une brune, qui font toutes deux référence à la devise de l’Abbaye : post tenebras, spero lucem. « Après les ténèbres, j’espère la lumière ». Mélissa Collignon

ATELIER - Plantes et santé Samedi 14 octobre, de 10h30 à 13h00 (sur réservation) FÊTE DE LA SAINT-HUBERT Dimanche 15 octobre, de 10 à 12h30 NOCTURNE - «Chasse au trésor» Samedi 14 octobre, de 18 à 22h00 Armé de votre lampe de poche, partez à la recherche d’indices qui vous mèneront vers le trésor... ATELIER - Matinée en musique Dimanche 12 novembre de 10h30 à 12h30 (sur réservation) Animé par les Jeunesseq Musicaleq du Brabant wallon JOURNEE DECOUVERTE Jeu de rôle (8 à 16 ans) Dimanche 18 novembre, de 10 à 17h00 (sur réservation) CONCERT Quatuor Kaliste (cave romane de l’Abbaye) Dimanche 19 novembre à 15h00 (sur réservation) Le Quatuor Kaliste est constitué du trio à cordes violon-alto-violoncelle, et d’un piano. SAINT-NICOLAS A L’ABBAYE Mercredi 29 novembre, de 14 à 16h30 (sur réservation) EXPOSITION Engrenage : Les folles machines de Léonard de Vinci. Du 9 décembre au 15 avril 2018 (heures d’ouverture de l’Abbaye) A la découverte de fantastiques maquettes et de machines de Leonard de Vinci. SPECTACLE – par la compagnie Tempo d’Eole et ses artistes. Cabaret équestre, représentations sous chapiteau : Du 22 au 28 décembre. Infos et renseignements : Abbaye de Villers www.villers.be - 071/880.980 - info@villers.be

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Compagnie3637 Coralie Vanderlinden, comédienne à temps plein

Entre les ateliers de théâtre qu’elle anime, les projets en création et les répétitions, Coralie semble ne jamais s’arrêter. Sur scène, elle joue comme elle bouge, c’est à dire avec une énergie toute contagieuse ! Formée au théâtre et à la danse au Conservatoire Royal de Mons (où elle a décroché le 1er Prix en juin 2004), Coralie passe par plusieurs écoles de Madrid, avant de croiser le chemin de la marionnette. Un coup de cœur et une évidence pour cette comédienne qui poursuit alors son chemin dans le théâtre pour enfants et pour adultes. Son parcours professionnel la mène notamment auprès de Jean-Michel d’Hoop (L’école des Ventriloques) et de Patrick Bonté (Corps Magnétiques) qu’elle assiste. Elle joue également dans L’incendie de la Ville de Florence (Hervé Guerrisi), 3 Vieilles, les Borgias (Point Zéro, Jean-Michel d’Hoop), dans Zazie et Max (3637, Baptiste Isaia), Cortex (3637) et bien sûr, dans Des Illusions (3637), dernière création de la Compagnie 3637, qui continue sa tournée en Belgique et en France, avec déjà plus de 75 dates programmées dans les prochains mois. En 2008, Coralie a créé 3637 avec Sophie Linsmaux (comedienne) et Bénédicte Mottart (danseuse), une Compagnie qui leur permet de s’adresser aux enfants, parfois ensemble, parfois séparément. « Être en collectif dans 3637, c’est plus qu’utile, c’est indispensable, presque vital, » commence Coralie. « Parce qu’on a une forte connexion toutes les trois. Même si ce n’est jamais facile de travailler ensemble, on se renforce. Jouer un spectacle de 3637 demande une implication

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C’est pendant la pause de midi d’une séance de répétitions que nous rencontrons Coralie Vanderlinden. Originaire d’Ottignies, Coralie est comédienne et co-fondatrice de la Compagnie 3637 qui, l’année dernière, a cartonné avec son spectacle jeune public Des illusions. A découvrir tout prochainement dans le Brabant wallon ! sur le plateau que je connais peu ailleurs. C’est très intense émotionnellement. » Des illusions Prix de la Ministre de la Jeunesse et Coup de foudre de la presse au festival de Huy l’année dernière, Des illusions est la première création qui regroupe les trois directrices de la Compagnie. Mise en scène par Baptiste Isaia, la pièce, visuelle et poétique, s’adresse avant tout aux ados. Les trois comédiennes y mélangent théâtre, danse et musique dans des dialogues engagés. Le sujet ? L’angoisse d’Emma, 17 ans, qui fête son anniversaire. Le thème de la soirée : Qu’est-ce que tu veux devenir plus tard ? semble plaire à ses amis qui se prennent au jeu du déguisement, tandis qu’Emma est paralysée par la réflexion qu’implique cette question. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire plus tard ? Face à la route toute tracée qu’on lui indique, Emma vacille… C’est un travail de création en lien étroit avec le public qui a permis à Des Illusions d’être en connexion avec les jeunes d’aujourd’hui. « On a beaucoup testé la pièce auprès de publics d’âges différents, pour avoir leurs retours. Dans ces bancs d’essai, les élèves deviennent des metteurs en scène, on essaie leur proposition, on modifie, on réajuste. » Dans sa forme, selon Coralie, les filles ont voulu proposer quelque chose d’audacieux, de mélanger les styles et de ne pas se cloisonner dans un cadre. Elles ont donc joué avec le théâtre d’image, le théâtre de mots et la musique. Un mélange qui fonctionne puisqu’il permet de

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© Nicolas Bomal

recevoir le spectacle de manière sensitive et émotionnelle. D’ailleurs, si la forme est percutante et le ton, franc et sincère, le message l’est tout autant. « Ce qui nous tient à cœur, c’est l’avenir du monde et la place qu’on fait à l’éducation permanente et à ce désir de prendre part aux décisions politiques. On veut dire aux jeunes : ne croyez pas tout ce qu’on vous dit, ne croyez pas à toutes les illusions du monde. » Si Coralie a un projet de spectacle collectif pour adultes (hors compagnie 3637), elle n’abandonne pas pour autant le théâtre jeune public. « C’est un besoin pour moi, une motivation de faire des spectacles pour les enfants et les ados. J’aime rester en connexion avec qui ils sont, au présent. Quand je fais des ateliers, je vois tellement de belles choses ! J’assiste à des moments de libération à travers le travail corporel, il y a un véritable échange, car je les emmène dans mon univers et eux me surprennent. Finalement, je suis là où j’ai envie d’être parce que je pose un regard artistique sur les valeurs de ce monde et je les partage avec les citoyens de demain. Ca me rempli autant dans mes valeurs que dans mes espoirs artistiques. » Compagnie3637 Direction artistique Sophie Linsmaux sophie@compagnie3637.be Bénédicte Mottart bene@compagnie3637.be Coralie Vanderlinden coralie@compagnie3637.be www.compagnie3637.be Mélissa Collignon

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FIZAINE S.P.R.L. Chaussée de Bruxelles 226, 1401 NIVELLES (Nivelles nord, direction Waterloo) - 067/21.40.27 • fizaine@fizaine.be


Salon du Mariage de Nivelles 21 et 22 octobre 2017

Une initiative de

Avec le soutien de

HĂ´tel Nivelles Sud I ChaussĂŠe de Mons 22 - 1400 Nivelles Infos : Facebook Nivelles Commerces ou www.nivellescommerces.com


Maxime Soulet

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L’homme qui fait ses courses le dimanche en Bentley

A Ittre, on aime le sport. En hébergeant le meilleur hockeyeur du monde avec John-John Dohmen par exemple. Mais il y a aussi un pilote professionnel : Maxime Soulet. Il est devenu un des meilleurs pilotes de GT au monde. Il est pilote officiel chez Bentley. Il a terminé à une frustrante deuxième place aux dernières 24 heures de Francorchamps à moins de 12 secondes du vainqueur cet été. Une course haletante qu’il eut mérité de remporter. Cela s’est joué sur très peu de choses.

Ce jeune trentenaire vit tranquillement avec son « amoureuse » depuis 8 ans et il traverse le globe pour exercer son magnifique talent sur les plus beaux circuits du monde. Maxime est un enfant de la balle. Son père était un féru de rallye avec un palmarès étonnant.Voilà ce qu’écrivait Le Soir a l’époque dans les années 80 sur Marc Soulet : « Qu’on le veuille ou non, Marc Soulet est un personnage de notre petit monde des rallyes. Sa corpulence, son visage aussi rond qu’une boule de l’Atomium, sa barbe à la Gainsbourg, sa propension à faire la fête, les couleurs de ses véhicules de course ou d’assistance, la profusion des moyens financiers lui permettant de sillonner l’Europe: tout cela fait jaser… En vérité, l’héritier des établissements Soulet (papeterie) est un «trentenaire» (33 ans)

attachant. D’une nature bien plus profonde qu’il n’y paraît. ». Son papa a marqué l’histoire du sport automobile belge. Son fils au même âge est en train de laisser une belle empreinte dans le sport automobile mondial avec la même sympathie. A l’heure où nous rédigions ce papier, il se bat pour remporter le championnat très réputé du Blancpain GT qui se clôture à Barcelone fin septembre. « J’ai déjà signé pour la prochaine saison chez Bentley où je me sens très bien » déclare-t-il. C’est déjà un véritable miracle de rouler gratuitement en course automobile. Si, en plus, c’est votre métier sans avoir aucun stress de sponsoring et de se concentrer sur ses courses, c’est formidable.

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Avec son pote, Maxime Martin, chez BMW, ils ont ce privilège comme Stoffel Vandoorne en Formule 1 ou Thierry Neuville en championnat du monde des rallyes. Pour un petit pays comme la Belgique, c’est quasi inespéré.

Zolder en 2006 et 2007. Il est monté sur la plus haute marche du podium aux 25 heures de VW Fun Cup en 2010. Si Maxime parvient à gagner à Spa, il sera le seul pilote belge à réaliser ce grand chelem. Le briseur de code

Son père lui transmet sa passion Le dimanche après-midi, son père l’emmenait s’entraîner autour de cônes sur le parking du plan incliné de Ronquières. Puis, Marc est ensuite parti vivre en Afrique du Sud et son fils a creusé son petit trou tout seul dans le monde cruel des sports mécaniques. 2004 fût l’année du déclic avec le titre de champion du Mini Cooper Challenge ainsi que le championnat de Formule Renault. Il a gagné deux fois les 24 heures de

Si dans votre esprit, un pilote professionnel, c’est un grand dandy bronzé aux cheveux gominés et très grande gueule, vous serez déçus car le garçon est d’une simplicité déconcertante. Très accessible et extrêmement sympathique. Il a imposé le respect de tous et il est unanimement apprécié pour son formidable coup de volant et une vélocité hallucinante. Il ne pète pas des bouteilles de champagne dans les bars branchés mais il ne rechigne pas à faire une

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petite sortie avec les potes dont l’incontournable Fred Bouvy. Quand on interroge Maxime Martin, voilà ce qu’il dit de l’autre Maxime : « Nous avons une vie en parallèle avec nos papas investis en sport automobile. Le mien sur circuit et le sien en rallye. Il a commencé plus tôt que moi par le karting. Maxime est très talentueux, il est super sociable mais je ne pense pas que cela soit un grand travailleur. Il marche très fort au feeling. C’est un top gars et je suis ravi de me battre contre lui sur un circuit. Et force est de reconnaître que c’est un bon buveur de chopes ». Même son de cloche chez le parrain de Maxime Martin, Pascal Witmeur, qui est un des grands personnages du sport automo-

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bile belge : « Je ne connais pas bien Maxime Soulet mais autant son côté désinvolte me surprenait au début, autant tous les avis des pros sont unanimes et dithyrambiques. il fait l’unanimité. Il va très vite. Il est très sympa car il me claque la bise à chaque fois ». L’hymne régional de la Walifornie sonnerat-il pour consacrer notre Maxime Soulet dans ce très beau championnat de GT et on espère le voir sur la plus haute marche du championnat aux prochaines 24 heures de Spa en 2018. C’est tout le mal qu’on lui souhaite… Pietje Schramouille


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Le Misanthrope revisité par l’Infini Théâtre au Théâtre Jean Vilar et au Centre Culturel de Nivelles

Avec cette pièce de Molière, l’Infini Théâtre a choisi, comme à son habitude, de fouiller avec subtilité un texte original de grand répertoire sans en dénaturer ni la dramaturgie ni les dialogues, mais en le transposant dans une réalité on ne peut plus actuelle. A l’heure de la rédaction de ces pages, « Le Misanthrope » est encore en création à Bruxelles et pourtant, la pièce fait déjà parler d’elle. Faire jouer et entendre la pièce tragi-comique dans ce qu’elle affirme de plus authentique, de plus humaniste et de plus novateur, c’est le pari de Dominique Serron, metteuse en scène, qui s’est emparée de ce classique de Molière pour lui donner un coup de jeune, tout en privilégiant avec humour une distribution recentrée sur cinq artistes (au lieu de onze, initialement). Des salons aux réseaux sociaux Si au 17ème siècle, les salons rassemblaient les coquets, les frivoles, les opportunistes, les arrivistes, des artistes et des intellectuels, tous gourmands de reconnaissance sociale, au 21ème siècle, le mondain s’est démocratisé. Il possède à présent un compte Twitter, le hipster poste des photos sur Instagram, tandis que la coquette tient salon sur son blog ou sur Facebook... C’est sur ce parallèle entre les salons précieux et les réseaux sociaux où l’affichage de la personnalité, la consécration et l’exhibition sans limite sont mis à l’honneur, que la troupe de l’Infini interprète Molière sans en dénaturer la dramaturgie. L’histoire Alceste, le misanthrope, pourrait être le meilleur des hommes s’il se montrait plus indulgent et moins engoncé dans ses principes. Malgré son rigorisme, Alceste semble épris de Célimène, une femme qui, bien loin de partager ses goûts et ses idées sur le

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monde, revendique sa liberté et incarne un modèle de mondanité. C’est d’ailleurs dans son salon virtuel rose (désigné couleur de la mode en 2016) que sa bien-aimée, people de l’internet par excellence, le reçoit. S’obstinant à refuser le jeu des écrans et des réseaux sociaux, désemparé par le succès de la jeune femme, Alceste tente de capter l’attention de la belle… L’Infini Théâtre Créé en 1986 par Dominique Serron, l’Infini a connu un succès rapide avec sa pièce Alice (d’après Lewis Carrol), qui a remporté de nombreux prix. Depuis ce grand succès, la Compagnie a continué à se distinguer par une approche actuelle des textes classiques issus du registre dramatique ou romanesque. Aujourd’hui, l’Infini Théâtre représente 37 créations, plus de 250 artistes et des centaines de milliers de spectateurs venus découvrir les spectacles joués dans une cinquantaine de tournées nationales et internationales. Mais l’Infini Théâtre, c’est aussi un répertoire de choix, de nombreux prix et récompenses, des partenariats interdisciplinaires (jeune public, théâtre de rue, opéra), des ateliers pour les professionnels, des ateliers et rencontres avec les jeunes, les enseignants et avec les publics, des milliers d’animations scolaires. Une recherche d’équilibre et de cohérence entre la création et la façon de la mener en cohésion avec la société et ses réalités. Un théâtre populaire et d’intégration qui relie la salle à la scène et le théâtre au monde. Mélissa Collignon

Découvrez Le Misanthrope au Théâtre Jean Vilar du 17 au 27 octobre 2017 Infos : 0800/25 323 ou www.atjv.be Les 20 et 21 novembre au Centre Culturel de Nivelles. Infos : 067/88.22.77 ou www.centrecultureldenivelles.be

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lieux de t repéreuse de es z ue D e in plutôt Delph l peu connu et ai av tr n U . - lieux de ge Delphine Duez est repéreuse régude tourna e à arpenter mèn l’a i qu nt un ua tournage. Un travail peu connu et plutôt e d’ intrig e à la recherch ququi gi el B la t e en un intrigant l’amène à arpenter régulièm d’ lière e, d’une école, rm fe e un d’ r , he ge rement la Belgique à la recherche d’un couc gara une chambre à d’d’une re co en e ou un e garage, ferme, d’une école, d’une ou églis r pour un film déco ait de ou encoreérd’une chambre niversà coucher l’u qui serviréglise er lis ia at le ? Mde rô n So é. it io, ou une ic arfilm qui servirait décor pour un publ scén On part d’un « Son . rs eu at is -l’univers al de ré publicité. rôle ? Matérialiser des r, que nous réalisateu un d’ on escénario, si rt vi des réalisateurs. « On part d’un so de la que Passer en quel r. se ti ré . nc lle co -e de la vision d’un réalisateur, que nous devons explique-t au réel »Passer re ai in ag ur m to l’i vons concrétiser. en quelque sorte de amont du i s’effectue en del qu l’imaginaire au réel » l’é explique-t-elle. quipe Un travai t au moment où en uv so en bi , Un travail qui s’effectue en amont i incar-du tournage e les acteurs qu erch ch re g in st nage, bien souvent au moment où l’équipe ca de nages. on rs pe s le nt de casting recherche les acteurs qui incarnero a neront les personnages. - b nt tés dans le Bra oi nv co x eu li Des wallonDes lieux convoités dans le Brabant wallon s lieux de Delphine, le ès pr D’a lon le Brabantleswal ge dansDelphine, D’après lieux tourna ent m re iè rticul prisés, pa trèstournage danspu leblBrabant sont de « é. it ic la de detrès le monsont prisés, pardans wallon iox pr c’est sa ntage du BW dans letemonde L’avaticulièrement s. Cet zone lle xe Bru ec publicité. « L’avantage mitédeavla rs pour ses déco ée ch er ch re t du BW c’est sa proximité avec es , es rm fe ses villas,zone ville ; ses Cette est rehorsBruxelles. n ie B … amps s chses écoles, se pour décors hors ses cherchée les équipes e m m co t, en uv ville ; ses villas, ses fermes,s so xelles, il y a de ru B de nt ne en ses écoles, ses champs… Bien vi raphiques qui og gé fs ti ra pé souvent, comme les équipes im it être tourné que tout viennent de do Bruxelles, il y a font ètre proche de m ri pé un ns des impératifs géographiques da é prix, le forCôttout tale. »que capifont doit être la qui d’une maison on ti ca lo de it tourné dans un périmètre fa u’à 1500 euros ité. ut allerdejulasqcapitale. » Côté prix, le icforfait peproche e publ urnage, pour un ur de to ma né ci location d’une maison peut aller jusqu’à pader jo le oins payé dans t mjour souven ux de s C’esteuros le «1500 par de tournage, pour une ans prestigieux. » D e un d’ ais c’est pl«us ce m publicité. C’est souvent moins payé dans en chez que la prés ant, sa upl cependmais e tr ca lescinéma c’est plus prestigieux. » Dans -ê peut nage chez vous tourcependant, us pe decas e to qula éq lesuideux sachez que prérare s pa t te. Il n’es hissan ira po tôt enva em sence d’une équipe de tournage chez vous (t nt remplacés es soieenvahissante. ts in pe re les meublplutôt peut-être Il n’est pas urs ez-vous), les m rassur t t, tous an av le remen ia rare que les meubles soient remplacés init ns leur couleur lo re s nt (mais remis da rassurez-vous), (temporairement, les murs bita quipe) et les ha de l’éremis rs co dé s le départ repeints (mais dans leur couleur inius de che de plus en pl « On ch jà une déhabigés.avant tiale le er départ ai desol’équipe) ettles on i qu ns sm en un, «deOn andgr s toutrelogés. tants cherche de plus en a pa plus squelles il n’y ns leen Bon e et datout » . âmdécors rs des un,redes maisons qui ont ve ur créer l’uni faireetpo un e àâme et ée chos déjà une dans en lesquelles il n’y a pas t sign e conv tion es s de ée iv à savoir : un rr grand-chose à faire pour recréer l’univers. » t l‘a s’effectue avan en des lie:ux év d’ e état ir Bon à savoir une convention est signée et ta protéger le loca afin de uipe un éq état dess,lieux s’effectue avant l‘arrivée des gâts tuels dé équipes, afin de. protéger le locataire d’éven-

maison votremaison ouer votre LLouer tournage: : our uunn tournage ppour mode d’emploi ode d’emploi m

N’avez-vous jamais rêvé de voir votre salon apparaître dans un film ? D’observer des acteurs jouer la comédie au milieu de votre jardin ? Sachez-le : que vous viviez à Bruxelles ou dans le Brabant wallon, votre chez-vous intéresse peut-être un réalisateur.

tuels dégâts.

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forêt,échangiste un club éc Une forêt, Un une club ethades ngiste et des po m pe pompes funèbres s funèbres

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C’est direct en contavec act di C’est en contact lereréalisateur, ct avec le réalisate ur, le premier assista le premier assistant réalisateur oualisa le te dint ré ur ou le directeur de produc recteur de production (celui tio quin regarde (celui qui regarde aux dépenses) qu aux dépenses) que Delphine travaille. e D elphine travaille. Lorsqu’elle reçoit unelle Lorsqu’elle reçoit un scénario, part scén arioen , elle part en re rage afin de troqui repérage afinpéde trouver le lieu uvercorresle lie u qui corre onde le plus ponde le plusspau désir du réalisateur. au désir« C’est du ré alisateur. « est un travail un travail à C’ la fois d’enquêtrice chasà laetfode is d’e nq uê trice et de chasseuse de trésonos seuse de trésors ! Pour atteindre rs !objecPo ur at te indre nos objectifs le pl us raon tifs le plus rapidement possible, pidepublie m en t po ss ible, on blie s annonc des annoncespu via nosderéseaux sociaux, ons ré es via no se aux so ux, on fait ap pelon fait appel auciabouche à oreille, auserpente bo uc he à or ei lle, on serpente des vi lles, detout des villes, des quartiers-cibles en s qu ar tie rs cib les tout en cherchan t qui sont Une cherchant qui sont les propriétaires. les pr op rié taires. Une fois le co fois le contact établi, on fixe des ntacRDV t étabpour li, on fix e de s RD pour réalise r dedes réaliser des V repérages photos ous ph s relieux pérage otos des lieux ou on pe ut aussi alleraux on peut aussi aller sonner directement so nn er dire ement aux port portes ! Il ct faut avancer vite. es Nous assistons ! Il fa ut av an ce r vi te. Nous assistons à de véquand à de véritables petits miracles ritablestous petits miracles quand tous lesnos les critères apparaissent sous Parcritèyeux. res ap paraissent so nos yeux. Pa rfois,lailfoi fois, il fautuspersévérer et garder !ut»persév fa érer et garder la foi ! » Un Une fois les différents lieux potentiels e fois lesdédifférents lieux potentiels dé nichés et immortalisés enni photos, enchés etelle imm ortalisés en photos, elle en voie ses propositions au vo réalisateur, siosdes ie ses prop itions au réalisateur, si des lieux soune lieux sont retenus, elle organise visite nt re tenus, elle organise une visit avec l’équipe afin que lee réalisateur avec l’équipfasse e afin que le réalisateur fass e son son choix définitif. Le plus stressant dans choix dé finitif. Le plus essant dans son trpour son travail str ? Les délais serrés, décroav ai l ? Les délais serrés, pour décroc her le couptout cher le coup de cœur du réalisateur en ur de cœ du réal teur tout en obtenant isa les autorisationsob préalables tenant lespour autorisations préalables po urlegadécor. garantir le tournage dans derantir La le to urnage dans le décor. La de mande la plus loufoque ?mande la plus loufoq ue ? Selon Delphine, elles nombreuses Selon Delphine, elles sont ! se sont nombreu s! « A l’image des nombreuco-produc« A l’image des nombreuses ses co-productions internationa les, no tions internationales, nous sommes réguus somm es régulière ent amenée s à trouv lièrementmamenées à trouver des lieux er de s liequi ux qui ne sont pas toujou rs cens ne sont pas toujours censés seéstrouver ener se trouv en Belgique et/ou à la mêm Belgique et/ou à la même époque la scène e époq: ue : la scène peut se dérouler au dé peut se dérouler au début dubu siècle t dusur sièune cle sur une plage roman ue en Bretdans plage romantique entiqBretagne, agne,un dans un appartement H aussman appartement Haussmannien à ni Paris au en àou Paris ou au beau milieu de s vi gneslada beau milieu des vignes dans Loire… ns la Lo»ire… » Ainsi, on lui a dé jà demande Ainsi, on lui a déjà demandé trouver dé de trouver l’équivalent de l’arc hitecture industrielle l’équivalent de l’architecture industrielle

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de Charleroi à Bruxelles, l’identité visuelle du centre ville de Bruxell es mais dans une autre com de Charleroi à Bruxelles, visuelle mune, unl’identité bar branc hé parisien, un club de du centre-ville de Bruxelles mais dans striptease très chic, une des challes isoléeun autre pe commune, bar branché s, de s sac risties,parisien, un bâtiment de sty un club delestriptease trèspochic, des moderniste ur illu strchaer un orelinat inq pellesphisolées, desuié sacristies, un bâtiment tant… de style moderniste pour illustrer un Polytale orphelinat inquiétant… nte Delphine Duez est free Polytalente lance et forme un duo efficaceDuez Delphine avec est Isabefree lle s, forme géranteundeduo lanceLitet efla sociétéavec CIIsabelle ficace Lits, NEDECORS (Sociéde té labelge gérante société CI-spécia lisée dans(Société NEDECORS belge la location de lieuxdans spécialisée location delatou rnage pour ledecin de lieux tournage éma, lapour publicité etla publicité le cinéma, l’événemenett - www.c-ine l’événement www.cinededecors.be), avec qu i ell cors.be), avec qui collae elle collab ore de dema nière pri bore manière privilégiée vilégiée depudéjà is dé3jàans. depuis C’est son 3 an s. C’e st son parco parcours hétéroclite urs hétéroclqui ite i l’a am l’a qu amenée à en devenir repéée à de venir de replieux éreuse reuse de tournage de lieux: de tournage Architecte d‘intérieur & : Architecte d‘intériemobilier ur & dede designer forsigner mobilier mation, elle de a travaillé sucformatio n, elle a travai cessivement dans le design, llé successient da lavem mode, la ns musique, le desigavant n, la de, la mu demodevenir l’auteure d‘un sique, ava nt de devenir l’au documentaire sur le Rock teure d‘un docume ntachargée Belge, puis proire sur ledeRo ck Belge, puetis ch duction distribution deargée de pro duction et dis films pour différentes sotribution de film po ciétés deurproduction différentesentre sociétés etdeBruxelles. production Paris « J’aime entre Paris métier et Bruxqui mon m’amène elles. « J’aimeà mon métie r qui chaque m’amène révéler jour ceéle côté à rév r chpolytalent, aque jour ceà côt é pomon lytaleinstinct, suivre relever défis… nte, à suiàvre mondes instin ct, à rel everladefamille s défis… Dans du Da cinéma, nous sommes ns la famille du ciné ma,liés nous tous lessom unsme aux autres la s tou s liés pour les unque s aux au tres, po ur quDu magie opère. figurant au producteure la magie opère. Du fig uran t au pro délégué, chaque poste son ducteur délégaué , chimportance. aque poste aQuand son impo onrta découvre enfin sur nce. Quan d on le dérésultat couvre en fin le rés ultat c’est grand écran, juste magique ! Bien sûr, sur grand écran, c’est jus te ma giquepouvoir ! Bien gérer il faut pression, aimer trasûr, illafau t pouvoir gérer lavailler pression seul et àerdistance, faire confiance , aim travailler seul et à dis- à tan ce,intuition, faire condéfendre son sa vision fiance à son intuitartistique ion, défen dreen sa restant vision art tout à l’écoute et les yeux grands istique tout en res tant à l’écouverts, oute et les manier la communication yeux grands ouverts, maet être nier la bonne commu nication et êtr négociatrice... En soi,nnilefaut trouver e bo né go ciatrile ce.bon .. Enton soiet bonne voie , illafau t trouv er lepour bonatteindre ton et la l’objectif bonne voetiefaire » pourbriller atteinles dreétoiles l’objec! tif et faire briller les étoiles ! » Mélissa Collignon

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Point de vue from Pietje Schramouille

La conso de demain Tout le monde est conscient que le commerce change diaboliquement. Même en Belgique où, pourtant, l’e-commerce est en solide retard. Acheter sur internet, cela devient toutefois une habitude pour certains. Selon les derniers chiffres disponibles sur l’e-commerce en Belgique. 57 % des consommateurs belges (entre 16 et 74 ans) ont passé une commande en ligne. Ce qui signifie 65 % des internautes selon le SPF Economie. Ce chiffre monte d’ailleurs dans le Brabant wallon. Selon les sources de Comeos, l’association qui défend la grande distribution, 54 % des e-acheteurs dépensent au moins 100 €/mois donc une dépense par an et par ménage de 2.388 €. Pas mal. Cela représente 7 % du commerce de détail et cela ne va qu’en croissant.Voilà pour les chiffres. On nous annonce la fin du cash, la fin des commerces, la mort des galeries commerciales, des hypermarchés, … Il va nous rester quoi en fait ? C’est le premier achat qui fait peur L’angoisse quand il faut filer ses numéros de carte de crédit étreint tout le monde la première fois. Mais même si le risque zéro n’existe évidemment pas, c’est quand même mille fois plus facile. Au niveau voyage, Ryanair a éduqué nos seniors car il est impossible d’acheter un billet autrement que via internet. Facile. Tranquille. Avec une forêt d’options. Mais une fois fait. Plus de soucis. Donc, le deal est le suivant, tu essaies en magasin et tu achètes sur internet. Ce sont les soldes toute l’année sur la toile puisqu’ils ne sont tenus à aucune légis-

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lation nationale voire même européenne. Tu peux tout renvoyer dans les 8 jours. Tu t’achètes un costume, tu le mets pour ton mariage. Tu le renvoies après en disant qu’il est trop petit. Cool. La vie. C’est ouvert 24 hrs sur 24. 7 jours sur 7. Les algorithmes favorisent même le yield management. On paie moins cher à certaines heures. Petite astuce filée par Shiny. Vous visualisez vos vols sur un ordinateur et vous commandez sur un autre. Pas de lien avec votre adresse IP sinon les prix grimpent. Même chose pour la grande distribution. Fini de transporter vos courses avec 18 litres d’eau et les quatorze boîtes pour les chats. On vous les livre à votre meilleure convenance. Même votre frigo auto-gèrera son stock pour commander online. Les sites d’e-commerce font fortune. Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, est devenu l’homme le plus riche du monde. Cette boîte créée en 1994 a ramé et depuis cela a décollé, c’est Byzance. Idem pour Zalando. Ce groupe allemand n’a pas 10 ans et il engage de plantureux bénéfices avec une progression à deux chiffres. Le chinois Alibaba ratisse le marché asiatique. Bloomberg a estimé la société de Jack Ma à 160 milliards de dollars. GAFA. Tu connais ? Tu connais ? G de Google. A de Apple. F de Facebook. A d’Amazon. Les nouveaux maîtres du monde. Ils connaissent tout de vous. Ils devancent vos envies d’achat à tout moment. Vous provoquant et suscitant vos impulsions d’achats compulsifs. Selon vos centres d’intérêt et ceux de vos proches. Tous vont proposer dans notre plat pays la fonction Pay. Vous n’aurez plus l’impression de dépenser de l’argent et votre smartphone sera votre portefeuille. Ce qui signifie que rapidement, ce sera la fin du cash. Pourtant l’argent en noir était souvent de l’argent bien dépensé. Fini. Mis à part acheter de l’or et l’enterrer au fond de votre jardin, l’économie parallèle, ce sera terminé. Moche pour les commerçants, ce sera transparence complète.




Les restaurateurs sont les premiers à passer au tamis via la black-box. Et cela fait très mal. Et nos petits commerçants là-dedans ? Eh bien, ils devront s’adapter ou mourir. Le commerce de demain, cela devrait être les sociétés de service qui vont se regrouper. Un salon de coiffure à horaire décalé avec à la fois une wasserette et la possibilité de se faire soigner les dents dans un même espace. Se faire couper les cheveux ne devrait jamais être possible par internet. Par contre, le coiffeur viendra chez vous ou vous irez en faisant d’autres achats pour optimaliser ton temps. Délitraiteur est le premier à avoir compris que les « convenience stores », c’était l’avenir. Dans le même espace, on peut acheter les produits de première nécessité, de bonne qualité, à horaires sympathiques, en circuit court et ouvert 7 jours sur 7. Parfait pour les jeunes, les familles monoparentales et les super actifs. On y va souvent pour des petits achats. Car dans le même temps, les habitats se réduisent. Moins d’espace pour ranger. Pour les grands commerçants, c’est déjà la guerre. Il faut être conscient que même si c’est moins cher, une balade chez Aldi, Lidl ou Colruyt, ce n’est pas super sexy. Quand on sait que l’on peut tout acheter via le net. Quand on essaie, on est conquis. Que dire des hypers type Cora pour qui, c’est la déroute. Avoir besoin d’un GPS pour s’y retrouver, c’est plus du tout du goût du consommateur. Même chose dans les galeries commerciales, cela coûte un bras pour se garer. Ce sont les mêmes magasins qu’ailleurs. C’est souvent relativement cher. Aux Etats Unis, c’est déjà la bérézina. Cela devrait l’être rapidement chez nous. Trop impersonnel. On va s’y balader pour s’inspirer, toucher, essayer, … puis 3 clics et c’est livré. Livraison On livre plus rapidement la robe ou la

chemise achetée sur internet qu’une pizza en Asie. Quand on veut, on ne veut plus attendre. C’est tout de suite. Un jour, j’ai vu deux copains qui s’achetaient une nouvelle série de clubs de golf. Un plus intrépide l’a acheté sur internet et 6 jours après, ils jouaient avec ses clubs adaptés à sa morphologie. L’autre plus traditionnel les a commandés via le shop de son club et il recevait ses clubs… six semaines plus tard. Plus chers en plus. Et puis viendra le jour où l’on pourra imprimer en 3D les objets de son choix. Ikea sera un marchand de patrons de vos meubles que vous pourrez personnaliser. Et pourquoi pas votre pizza ? On vous placera aussi une puce sous la peau. Elle commandera pour vous les aliments et médicaments dont vous avez besoin selon les feelings de votre corps. Tout cela vous fait peur. Elle draguera pour vous. Elle conduira votre voiture. Elle dirigera votre vie… Tous les changements font peur mais il y aura d’autres opportunités comme celle de retrouver l’essence même du commerce qui est le troc.Vous échangerez vos légumes contre de l’électricité. Le commerce va revenir au circuit court car il ne sera plus rentable de rapatrier des fruits d’Ethiopie alors que des producteurs locaux vous proposent les mêmes.Vous échangerez vos services selon votre spectre de compétence. Si vous voulez vous y mettre, il y a le Sel - Systèmes d’échange local. Inscrivez-vous. Cela coûte 10 € par an et vous échangez des services contre de la monnaie virtuelle. L’avenir ne vous a pas attendu… Pour tout savoir : https://selwaterloo.be/wordpress/ Enracinons-nous dans une vie authentique… Notre Brabant wallon est un terreau fertile pour ne pas tomber dans l’urbanisation intelligente. Cela étant dit, on lit que les gens de moins de 150 de QI n’auront plus voix au chapitre. Il est temps d’acheter des rams supplémentaires. On parle de 2050. Nous vivrons à Waterloo en bord de mer. Comme des princes, nous serons plagistes. Pietje Schramouille

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Jérôme De Warzée, le « cumular

Comme les politiciens qu’il adore taquiner au vitriol, l’humoriste Jérôme de Warzée cumule. Déjà avec sa chronique, « Le Cactus du Waterzooi », qui passe en même temps à la radio et à la télé dans le 8/9 sur vivacité RTBF. Serait-il payé deux fois ? Et même 3, avec sa propre émission sur la deux, « Le Grand Cactus » ? Sans compter qu’il nous revient avec un nouveau one man show ! Il se targue lui-même de « cumular » mais il cumule surtout de nombreux talents outre l’humour : l’intelligence du mélange des mots, associée à une dérision qui frise consciemment l’absurde.

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Sh : Comment devient-on champion de Scrabble de Belgique en ayant arrêté l’école à 17 ans et demi ? JDW : C’est beaucoup de travail ! Avec le Scrabble j’avais trouvé quelque chose où j’étais bon ! Fin des années ‘80, beaucoup de programmes informatiques permettant de jouer au scrabble via le net commençaient à naître et comme j’étais passionné, je m’y suis adonné ! J’ai alors commencé à faire des tournois, des championnats... Quand on n’est pas dans le milieu du Scrabble on ne se rend pas compte du microcosme, mais c’est un milieu très sérieux ! C’est comme les échecs... J’ai dû arrêter il y a 8 ans faute de temps mais ça me manque ! Sh : Qu’est-ce qui coinçait à l’école ? JDW : Tout ! J’ai eu l’impression qu’on faisait ressortir mon ignorance ! Je n’ai jamais rien compris aux sciences ! J’étais nul en langues et l’histoire et la Géo ne m’intéressaient absolument pas ! Cela faisait beaucoup et en plus, je m’ennuyais... Sh : Vous avez d’abord fait des petits boulots, pour ensuite devenir prof d’auto-école durant des années et pourquoi pas prof de danse ? JDW : Tout simplement parce que pour être prof de danse, il faut un diplôme ! Le brevet de prof d’auto-école, chacun est susceptible de pouvoir le passer. J’ai trouvé l’annonce totalement par hasard en regardant le Vlan ! J’avais besoin de travailler. Et c’était une chance car pour un mec qui habite Bruxelles, ne parle pas néerlandais, n’est pas débrouillard, sans diplôme, ce n’était pas évident de trouver un boulot !

J’ai bossé bien plus pour ces examens-là que pour toutes mes humanités ! Sh : A 33 ans, après avoir été prof d’auto-école, vous voulez prendre exemple sur le Christ et devenir célèbre en commençant à écrire non pas l’évangile selon Jérôme, mais des chroniques humoristiques... Racontez-nous ce virage à 360 degrés... JDW : Le pitre selon Jérôme ! En fait, j’ai toujours aimé faire rire les gens et ma belle-mère m’a dit un jour : « Jérôme, tu devrais quand même monter sur scène ! » Elle l’a sans doute dit en boutade, mais j’ai relevé le défi et commencé à écrire des sketches. Je voyais des humoristes à la télé et finalement je me disais que j’étais plus drôle qu’eux ! Je commençais donc sur des mauvaises bases... J’ai ensuite écrit un spectacle et j’ai décidé de le présenter à mon père!(NDLR : son père est comédien, metteur en scène et directeur d’un théâtre). Son feedback a été très positif ! Il m’a dit que je tenais bien mon texte et était à fond dans mes personnages et que si j’avais présenté deux sketches comme ça au conservatoire, j’aurais réussi l’examen d’entrée ! Cela m’a fait très plaisir. Il m’a trouvé trois dates et je me suis débrouillé. Sh : Si vous deviez écrire l’évangile selon Jérôme, vous donneriez quels conseils pour atteindre le 7ème ciel professionnel ? JDW : Il ne faut jamais arrêter de travailler ! Quand j’ai commencé, j’ai fait des spectacles, je suis allé en France et puis j’ai failli arrêter. J’avais fait le tour, cela faisait 10 ans que c’était toujours pareil ! Ce n’était

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© Stephane Nature

pas évident. En Belgique non plus d’ailleurs faire de l’humour n’est pas simple. Et puis, je me suis dit que j’allais encore faire une toute dernière chose : écrire des chroniques ! J’ai écrit 106 chroniques que j’ai expérimentées gratuitement à la radio! Je conseille donc de bouger, de renverser les codes, de rencontrer les gens, écrire à qui vous pensez qui ne vous répondra jamais. Il ne faut pas hésiter, il faut y aller ! Sh : Vous revenez sur scène après 2 ans d’absence. Vous cumulez avec le grand cactus, les chroniques dans le 8/9... Etre « cumular », c’est beaucoup pour un seul homme non? JDW : Les chroniques ? c’est tous les jours, donc c’est vrai, c’est contraignant ! Parfois je les trouve moins bonnes mais quand j’ai terminé d’écrire à 4h du matin alors que c’est pour le lendemain 8h, je dois à un moment donné lâcher prise et m’arrêter... Même si je sais que ça peut être mieux.

Le grand cactus c’est aussi beaucoup de travail. Oui, physiquement, c’est parfois fatigant ... Sh : Depuis septembre 2010, votre chronique satyrique ‘’Un Cactus dans le Waterzooi’’ (ndlr sur vivacité télé et radio vers 8H20)) qui vitriole l’actualité belge et internationale, est la chronique humoristique la plus écoutée en Belgique francophone. D’après vous, est-ce dû au sujet politique ou parce que les gens vous envient d’oser dire tout haut ce qu’eux pensent tout bas ?

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de choquer, pour moi la seule chose qui compte, c’est de faire rire les gens !

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Sh : Votre objectif de la rentrée, c’est de continuer à montrer aux autres qu’on peut s’en sortir ? JDW : Si on travaille, si l’on s’entoure des bonnes personnes au bon moment, c’est sûr qu’il y a moyen de faire quelque chose ! On est nombreux dans le milieu de l’humour à sortir comme ça, de nulle part et à trouver une voie! Le tout est de savoir ce qui vous correspond le mieux. Avec mes chroniques, mon one man show, je m’éclate, même si c’est parfois dur physiquement.

JDW : Je pense que c’est un peu les deux. Le commentaire que je retrouve régulièrement sur les réseaux sociaux et qui m’amuse le plus c’est : « Et en plus, c’est vrai... Et en plus, il a raison...» Je ne dis pas que j’ai raison et que je détiens la vérité, mais j’arrive à déformer suffisamment l’actu pour la restituer de la manière dont les gens veulent l’entendre. Sh : Pourquoi pas vous mettre sur les listes ? JDW : Alors ça, jamais !!! C’est vraiment un métier être politicien. Là , j’aurais vraiment l’impression de me moquer des gens car je sais qu’en plus je n’ai pas le temps ! Sh :Vous semblez aimer le côté piquant du cactus. Mais qui s’y frotte, s’y pique. Vous piquez à quel moment quand on vous approche ? JDW : Cela dépend de la zone d’intimité ! Sh : Vous adorez le cynisme, mais n’est-ce pas une façon d’exorciser les démons de votre propre désespoir ? JDW : Je n’ai jamais entendu une phrase aussi joliment menée ! Je suis finalement quelqu’un d’assez discret et sobre et donc ça me permet d’exorciser un peu ma personnalité ! Je n’ai été élevé que par des femmes et l’éducation était assez carrée. Alors quand je me visionne en podcast, je me demande si c’est vraiment moi, moi qui normalement rase les murs... Je n’ai pas envie

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Sh : Des conseils pour qui est au fond du trou ? JDW : Je suis quelqu’un d’assez pessimiste. Et la différence entre l’optimiste et le pessimiste, c’est que le pessimiste est toujours beaucoup mieux informé ! Et je ne suis pas en désaccord avec ça ! Sh : Vous vous éclatez le plus sur scène, à la radio ou à la télé ? JDW : Sans hésiter, sur scène ! J’adore cette proximité avec le public, avec 600, 700 personnes qui rigolent, rien ne remplace ça ! Sh : Votre prochain spectacle « Réservé à un public fin » Une cuvée réservée aux joueurs de scrabble ? JDW : Avec ce titre, les gens comprennent tout de suite. Je suis d’ailleurs sur l’affiche en « cumular ». Humoriste et chroniqueur. C’est un rapport aux affaires qui nous touchent depuis plusieurs mois. C’est pour ça que j’espère que le titre ne va pas trop s’envoler ! Il n’y a pas que ça dans le spectacle, c’est un petit fil rouge pour prouver que je suis aussi cumular. Je cumule sur scène, en radio, en télévision... Sh : Vous sortez un livre en octobre aux éditions Renaissance... On peut en savoir plus ? JDW : J’ai déjà sorti un recueil de chroniques en 2009 et 2011 et là je reprends par thème, certaines de mes chroniques du Cactus que j’ai réécrites. Matilda Ancora


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En 2013, un cercle d’affaires est né à Bruxelles. Le B19. B de l’avenue Van Bever. 19 pour le numéro du bâtiment. A Uccle. A côté du David Lloyd. Un cercle qui a dépoussiéré l’image des anciens. Aux commandes, John-Alexander Bogaerts. A la base, c’est lui, le fils aîné du feu trublion Rudy Bogaerts. Personnage incroyable, hélas disparu, qui fut le précepteur d’un autre trublion : Laurent de Belgique. Auteur du Père Ubu, le dernier journal satirique, il est très controversé car il allume sans ambages à tous les niveaux. A la mort de son père, John-Alexander, reprend le flambeau du journal. Son frère reprenant l’école du Jury Central. Il s’est décidé à lancer un cercle d’affaires pas vraiment comme les autres. Un véritable mouvement avec des jeunes entrepreneurs. L’accès financier est moins cher. Les conférences ont lieu sous forme de petit-déjeuners ou apéritifs afin de ne pas bloquer le temps de midi. C’est le succès immédiat avec des centaines d’adhérents. Soutenus par des amis entrepreneurs qui en ont marre du mode de fonctionnement réactionnaire des anciens cercles. Une fois Bruxelles créé, c’est une magnifique maison de maître à Liège qui accueille la version liégeoise du B19 dont la présidence est assurée par François Fornieri, le fondateur de Mithra. A Anvers, c’est Dirk Wouters, le CEO de Bank van Breda qui pilote le comité. Si vous êtes membre d’un des clubs B19, vous avez accès aux autres clubs. C’est donc le seul cercle d’affaires national. C’est un atout indéniable. Vous rejoignez les 1.500 membres actuels. Et puis chez Justine

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Dingue de rock mais aussi de sport, JohnAlexander Bogaerts, est un fan de la première heure de Justine Henin, il semblait évident que le Brabant wallon devait aussi accueillir son B19. C’est chose faite. C’est le dernier de la série. A Limelette. Proche de Wavre avec un accès facile. A la tête du club, Justine qui préside le comité de pilotage. A la manoeuvre, l’homme qui adore les défis. Arnaud de Meester. Ce garçon bien impliqué dans le monde de l’événementiel depuis longtemps est tombé dans le pot d’endorphine. Il est devenu

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un triathlonien infatigable qui se dit que les records sont faits pour être battus. 666, c’était lui au Zoute et maintenant en Islande. 666 pour 600 kms à vélo, 60 kms à pied et 6 kilomètres à la nage. Le tout en moins de 50 heures. Oui. Oui.Vous avez bien lu. Rien que de l’écrire, je suis épuisé. Donc, un club à Limelette avec en toile de fond, une des meilleures tenniswomen de notre planète avec 43 titres dont 7 majeurs, deux masters et une médaille d’or aux Jeux Olympiques. Ce sacré petit bout de femme est une heureuse mère de famille dont le dernier Victor est né en mai dernier. Bogaerts - Henin - de Meester - B19 C’est le quatuor gagnant. Nous avons rencontré Arnaud de Meester pour qu’il vous donne envie de rejoindre ce groupe via le B19 Brabant wallon : « Le B19 a vendu une forme de franchise à Wilink. Ils vont en ouvrir un à Gand également. Un premier cercle s’ouvre à Limelette. J’ai postulé et j’ai été retenu, je suis super excité de lancer ce cercle avec des fondements forts. Mon dernier triathlon 666 en Islande fait l’objet d’un film dont je suis le co-producteur. Ce film sortira en salle bientôt. Je me suis dit qu’il fallait que je m’arrête au sommet de ce que je pouvais faire. Et je vais appliquer au Cercle ce que je me suis infligé pour mes performances sportives. L’essentiel a été pour moi de sortir de ma zone de confort. Pour le cercle B19 du Brabant Wallon, c’est cela que l’on veut faire. Etre différent. Ne plus entendre les conférences passéistes de personnalités qui regardent derrière eux mais bien se tourner vers des entrepreneurs qui racontent leurs moments présents. Le monde change à une vitesse dingue et il faut mettre le cercle dans cette mouvance. Etre plus qu’un réseau mais faire interagir les gens » déclare Arnaud. Shiny 6 2

L’homme connaît le monde de l’événementiel car il dirige une société depuis 20 ans qui a eu comme référence le San Pellegrino Fashion Food. Un mélange entre la gastronomie et l’art. Il a organisé également la venue du Dalaï Lama et le Belman, un triathlon articulé autour du barrage de Robertville. Tout dernièrement, il a donné une conférence dans le cadre du TEDX. « Au début de ma conférence, j’ai demandé qui était champion dans la salle, personne n’a levé la main. Quand j’ai expliqué que l’on pouvait tous devenir son propre champion, tout le monde a levé la main quand j’ai reposé la question en fin d’exposé » souligne l’entrepreneur. « Avoir l’opportunité de travailler avec Justine Henin dans son propre club, c’est une chance formidable. Nous allons tout faire pour devenir le « place to be » de la Walifornie. Pas uniquement avec des événements ou des conférences sur le business mais aussi intégrer l’art, le sport et l’humour. Nous avons une pléthore d’humoristes belges qu’il faut mettre en avant. Ils explosent partout comme en France et au Québec. Nos sportifs et nos artistes aussi. Dans l’esprit initié par John Bogaerts, donc essentiellement le matin et en fin de journée. Pour laisser le temps à nos membres de bosser. Et puis, surtout l’aspect unique et national du B19 est un atout incroyable pour les entrepreneurs. Le Brabant wallon est trop discret alors que des sociétés fantastiques y sont installées. « Il faut faire bouger tout cela » souligne Arnaud. B19, c’est donc 4 lieux en 4 ans. Bientôt 5. Un succès incontestable. Sympathique avec à la base, chaque fois des personnalités engagées. Ceux qui font bouger la Belgique y sont. Pas pour parader mais pour agir, transmettre, guider, interagir, … Allez balader votre souris sur leur site : www.b19.be.Vous découvrirez des gens qui sont partie des comités de pilotage comme le Comte Paul Buysse, Ian Gallienne (GBL), le Baron Jean Eleynbosh (Coca-Cola), Lucien d’Onofrio, Philippe Delusinne (RTL TVI), … Pietje Schramouille


© Dasha Petrenko

Brabantia – Alessi – Liebherr – Screwpull – De Dietrich – Magimix – Dualit – Bosch – Kenwood – Miele – Demeyere – Lagostina – Le Creuset – Peugeot – Kitchen aid – Eva Solo – Ekobo – Küchenprofi – Koziol – Lacanch – Boretti – WMF – Global – Rosle – Wesco – Reisenthel – Jamie Oliver – Platex – Nespresso – Smeg – Typhoon – Zack – Zwiling – Mastrad – Chef’N – Sabre – Jacquard Français – Bodum – Rosenthal – Salt & Pepper – Leonardo

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