Recherches sur les fièvres, selon qu'elles dépendent des variations des saisons. 2-1

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EFFETS

QUE

PRODUIT

qu’il avait précédé des anxiétés inexprimables, un poids sur les hypocondres, des maux de cœur perpétuels, des rapports et des hoquets. La langue chargée, les maux de cœur, les pesanteurs d’estomac, l’amertume de la bouche, une haleine puante et des rots fréquens, indiquent l’état de l’estomac ; et les matières fétides, noires, bilieuses, qui viennent par les selles, la nécessité de ces évacuations. S'il y avait un poison logé dans l’estomac et les intestins, nous n’hésiferions pas à l’en chasser le plus promptement qu’il serait possible: une bile véritablement putride n’est guère moins pernicieuse qu’un poison actuel. Communément vers l’état de ces fièvres, c’est-à-dire, entre le septième et le quatorzième jour, la nature s’efforce de se débarrasser de cette bile putride par le vomissement, ou plus ordinairement par une diarrhée, surtout lorsque ces opérations ont été malheureusement négligées, quoiqu'indiquées dans le commencement. L’art doit toujours la favoriser dans ces opérations ; en conséquence, je donne assez généralement un doux laxatif le huitième ou le neuvième jour, à moins qu’il ne paraisse quelqu’éruption, ou qu’une douce sueur ne m’en empêche. Dans ce cas , le purgatif doit être différé jusqu'à ce que la sueur ait eu son effet, c'est-à-dire, tant quelle procure un soulagement considérable. Jusqu’à ce temps-là je n’emploie guère de purgatif, si


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