Recherches sur les fièvres, selon qu'elles dépendent des variations des saisons. 1-1

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DE LA SYNOQUE

mieux dans cette fièvre que dans la plupart des autres fièvres putrides, et qu’elle demande de doux cordiaux, tels que des vins doux, et du petit lait fait avec du vin. Le meilleur acide que j’aie trouvé jusqu’ici, est l’oxymel commun, et le petit lait fait avec du vinaigre ou du jus de limon, en y ajoutant un peu de vin de Canarie. J’ai essayé de la mixture acide de Tissot, avec l’esprit de soufre au lieu d’oxymel, dans cette saison-ci; mais elle n’a pas si bien répondu à mes vues, laissant bientôt la bouche sèche : je retournai à l’oxymel. J’observai cependant que les acides minéraux ne resserraient pas le ventre ; mais qu’ils empêchaient sensiblement de baver et semblaient guérir la bouche trop vite ; ce qui me rappela l’observation de Sydenham , Sched mon. art. 11. « Je » n’ajoute pas, dit-il, d’esprit de vitriol à aucun » de ces médicamens, quoiqu’il rafraîchisse beau» coup, parce qu'il est trop styptique : voilà pour» quoi il ne convient pas dans les maladies où » il faut purger, pour ne rien dire ici de la na» ture minérale de cet acide. » Mais j'ai recours à cet esprit dans la fièvre dysentérique , quand la chaleur est excessive et le pouls trop petit, et cela avec succès, surtout si la peau paraît moite, et la propension aux sueurs symptomatiques considérable. J'en fais autant, après le dixième jour, dans quelques fièvres bilieuses, c’est-à-dire, dans la nouvelle fièvre de Sydenham , décrite dans le


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