DROIT ROMAIN.
DU
PÉCULE DE L’ESCLAVE ARMATEUR DE NAVIRES.
INTRODUCTION.
M. Wallon(1), dans son Histoire si intéressante de l'Esclavage dans l'antiquité, écrit quelque part : — « Athènes avait accueilli toutes les formes de travail, agriculture « industrie, commerce. Sparte les avait rejetées toutes, « Rome, établie dans des conditions fort différentes, « n’avait suivi ni l’une ni l’autre dans sa manière de « vivre : laissant l’industrie et le commerce, réduits à « n’être que métiers et trafics, aux hommes des derniers «rangs de la plèbe, aux tribus urbaines, elle avait « adopté l’agriculture, comme la plus noble occupa« tion du citoyen, comme la meilleure école du soldat. » — En effet, tous les auteurs s’accordent pour reconnaître que le commerce ne jouissait pas d’une grande estime chez les Romains : si l’on en croit la tradition, (1) T.II, p. 337, édit. de 1879. R.
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