Ainsi, la responsabilité de la gestion des flux physiques de marchandises est laissée au grossiste répartiteur car les fabricants de médicaments considèrent que l’activité logistique de distribution n’engendre qu’une faible marge par rapport à celle générée par l’activité de production. Les manufacturiers du médicament ne souhaitent nullement dédier une partie de leurs profits à l’activité de distribution de produits pharmaceutiques.
Ventes des fabricants f par canal de distribution Client
Nombre de points de vente
Ventes 2003
Grossistes
Entrepôts de chaînes / VAD
Ventes directes du ffabricant
Chaînes de pharmacies
19 824
64.0
25%
75%
1%
Pharmacies indépendantes
17 913
31.8
98%
0%
2%
Pharmacies effectuant de la V VAD
366
28.8
23%
71%
6%
Hopitaux (nbre de départements)
9 992
26.4
80%
0%
20%
Cliniques
62 364
19.6
85%
0%
15%
Détaillants alimentaires avec pharmacie
9 918
19.4
67%
32%
1%
Grands magasins avec pharmacie
4 872
15.1
97%
1%
2%
5
397
10.1
93%
0%
7%
Fournisseurs de soins (Healthcare plans)
1 170
1.5
32%
0%
68%
9 975
0.9
43%
0%
57%
141 591
217.5
59%
34%
6%
Soins à domicile Autres Total
Figure 33 : Ventes de médicaments en 2003 aux États-Unis par client et par canal de distribution Source : Adam Fein (2005a, p. 12).
Aussi, dans les années quatre-vingt, un grand nombre de laboratoires pharmaceutiques laissent sans grande résistance cette activité aux grossistes répartiteurs. Dans ce contexte, c’est le grossiste répartiteur qui récupère les commandes provenant des détaillants comme les pharmacies. Pour sa rémunération, il chargera une commission comprise entre deux et six pour cent du prix d’achat des médicaments (Gillis, 2004). Le grossiste répartiteur achète les médicaments, en assure la gestion, la vente ainsi que la livraison. Les détaillants reçoivent ainsi leurs produits de ce dernier.
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