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de
L'ORDONN.
DE
1 8 2 5
AUX
TRAITÉS
DE
1 8 3 8 .
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la partie française de Saint-Domingue
qui
créèrent les seuls embarras véritables de M. de Mackau. On voulait voir sous ces expressions une arrière-pensée, une réserve que la politique cher cherait à utiliser un jour. On aurait volontiers d e mandé au négociateur de modifier de sa main le texte de l'ordonnance royale. II dut se porter per sonnellement garant de la loyauté et de la franchise de son gouvernement, et consigner dans une note officielle l'acception des mots argués d'équivoque. Ce qui prouve que ce fut là la seule difficulté sé rieuse, c'est qu'il n'est même pas fait allusion à une autre dans la note suivante qui répondit à celle de M. le baron de Mackau, et dont nous avons l'ori ginal sous les yeux : Monsieur le Baron, « Les explications contenues dans votre note of« licielle en date d'hier, prévenant tout malentendu er
« sur le sens de l'article 1 de l'ordonnance du roi « de France qui reconnaît l'indépendance pleine et « entière du gouvernement d'Haïti, et confiant dans « la loyauté de Sa Majesté Très-Chrétienne, j'accepte « au nom de la nation cette ordonnance, et je vais