MASSILLON COICOU (Port-au-Prince, 7 octobre 1867 — 15 mars 1908.)
Le plus connu des poètes qui naquirent vingt ou vingtcinq ans après Oswald Durand devait être
Massillon
Coicou (*). Les Poésies Nationales (Paris, 1892,) Passions (Paris, 1903), Impressions (Paris, 1903) aux vers soncres — quelques-uns teintés de syjnbolisme — où il chante ses amours et ses tristesses, exalte les gloires haïtiennes et la beauté diverse de la nature tropicale, nous confie ses idées esthétiques ou sociales, de régénération nationale ou raciale, sont des livres d'une tenue inégale, pas toujours évocateurs et suggestifs, et parfois d'une rhétorique monotone, mais pleins de Vobsession du pays. Massillon Coicou eût mérité de trouver et de s'appliquer le vers magnifique de Mme Lueie Delarue-Mar drus : Ah ! je ne guérirai jamais de mon pays. « Après Oswald Durand, Massillon Coicou adapte le mieux son talent poétique à son origine », a très bien vu J.Vahny-Baysse. (*) Los quelques poèmes qu'ont laissés Amédée Iîrun (1865-1896) et Arnold Laroche (Les Binettes) font vraiment regretter leur mort prématurée... M. Henri Chauvet (1863) est surtout le fondateur du Nouvelliste et l'auteur de La Fille du Kaeilc, drame indien en cinq actes et en vers, et M. Isnnniin Vieux( 1865), l'auteur de deux drames historiques de valeur : La fille de Gejjrard (vers) et Mac Knndal (prose) (1017).