( 82 ) son chef, qui lui avoit donné une aveugle confiance. Ces trois individus ont fait éprouver toute sorte de mauvais traitemens aux déportés. 26 fructidor , 12 septembre. Le même au même. « Quoique je. vous aie tracé dans ma lettre du 6 de ce mois, la marche que vous aviez à suivre lors du décès de quelque déporté, il en reste encore une à faire à l'égard de l'autorité civile du canton , prescrite par les lois, et dont l'exécution est réclamée aujourd'hui par l'officier public de cette commune ; elle est consignée dans la loi du 20 septembre 1792 , et rappelée par l'article IX, titre V , de la section IV du réglement du directoire exécutif, du 25 messidor an 4. C'est l'avis que toute personne privée ou chargée de quelque détail au service , est tenue de donner à l'officier public de la commune, du décès de tout individu , afin qu'il constate ledit décès, pour en dresser acte. » A prendre cette formalité à la lettre, ce fonctionnaire seroit obligé de se transporter chaque fois sur les lieux , et de le rédiger d'après ce qu'il auroit vu par lui-même. Comme cette démarche est. vu la distance de six lieues.