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LECTURE
1811-1818
veille du Traité d'Utrecht, par u n auteur à la solde de la cour de L i s b o n n e . » 1811. =
Le voisinage immédiat de l'Amazone, au con
traire, présentait simultanément u n légitime Yapoc et u n légitime Vincent 1812. =
Pinçon.
Il existait réellement au voisinage immédiat de
l'Amazone, beaucoup au Sud du G a p
d'Orange, une
seconde rivière Yapoc. 1813. =
Car le Vocabulario do Alto-Amazonas de M. A N D I A S , publié en 1854 dans la Revista de l'Institut Historique et Géographique du Brésil, nous offre le m o t indien ipóca avec le sens du m o t portugais furo, c'est-à-dire ouverture, percée, rupture, et le Tesoro du père M O N T O Y A nous offre le mot indien ia avec le sens du mot espagnol calabaço, c'est-à-dire calebasse. TONIO G O N Ç A L V E S
1814. = E n outre de sa signification de rivière des Yaos, Yapoc signifie donc aussi, sans la moindre torture éty mologique, Crique Calebasse. 1815. = Or, nous voyons encore aujourd'hui, tout près de l'Amazone, la Crique Calebasse, traduction littérale de Yapoc, s'ouvrant à l'Ouest de l'île de M a r a c a , dans la branche occidentale du canal de Carapapori, dans cette branche justement où L A C O N D A M I N E faisait commencer la véritable rivière de V i n c e n t P i n ç o n . 1816. = Et c'est réellement dans ce m ê m e parage du Y a p o c méridional que la rivière de V i n c e n t P i n ç o n était située par tous les anciens géographes, aux seules exceptions de V A N L A N G R E N et W Y T F L I E T . 1817. = Cela est démontré par la plus décisive de toutes les preuves, — par l'indication de la latitude. 1818. = La position delarivière du C a p d'Orange,entre Argumentation française.