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II. Le Pouridié. Cette maladie est celle qui fait le plus de ravages à la Guadeloupe. Elle est due à un ver nématode, filiforme, qui attaque le chevelu des racines formant une série de nodosités ovales ou rondes et dévorant les tissus en laissant des canalicules, traces de son passage. On voit les feuilles jaunir et flétrir, et la maladie s'étend rapidement. On arrache alors tous les pieds atteints ou douteux. On remue le sol et on brûle les pieds et le sol lui-même avec du bois. Puis on replante au bout de quelque temps, après avoir plusieurs fois arrosé la terre avec une solution d'urée. III. Le Puceron. Il se porte sur les jeunes branches et les fruits dont il suce la sève; les extrémités de l'arbre, les plus productrices, flétrissent, et en même temps, l'accroissement est arrêté. Avec le pouridié, c'est la maladie la plus dangereuse, car parfois le caféier en meurt, tant les parasites s'y multiplient avec rapidité. On combat en sacrifiant les pieds trop atteints que l'on brûle, et l'on arrose les autres avec une solution diluée d'ammoniaque ou d'urée. IV. Le Stephanoderes Hampeï. (?) — Pendant une visite aux belles caféières de « Fonds Cabre » et du « Morne Baterie » à Saint-Claude, le 15 mai 1933, visite spécialement faite pour étudier les maladies qui atteignent les caféiers à la Guadeloupe et voir les ravages causés, nous remarquâmes, en particulier, quelques grains jaunis et creux, et dans l'un d'eux