Souvenirs de la Martinique et du Mexique pendant l'intervention française

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ET DU MEXIQUE

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lement d'une haute réputation militaire. Une première fois, à la tête d'une compagnie franche, il dégagea le général mexicain Nivas, très compromis; quelques mois après, il détruisit la bande du fameux Rojas et s'empara d'un obusier, de 500 chevaux et mulets, de sa caisse et de son chien, une magnifique bête que tout le monde appelait Rojas, en souvenir de son ancien maître. Ayant rencontré, le lendemain, ces deux capitaines, au restaurant, je leur fis part de mon observation. « Ouvrez l'œil ! » leur dis-je, « sur ce personnage suspect ; vous le surprendrez probablement en flagrant délit. » Le même soir, vers minuit, un vacarme du diable et les aboiements de Rojas mirent l'hôtel en émoi : c'était le voleur que l'on précipitait dans l'escalier. Plus tard, le capitaine Berthelin fut tué dans une embuscade et le chien Rojas recouvra sa nationalité.

il.


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