DE LA FIÈVRE JAUNE.
179
pour relever des bâtimens jetés à la côte , il rapporta la fièvre jaune dans la première de ces îles, et la communiqua aux navires mouillés dans le port, et à la garnison. II en fut encore ainsi, en 1800 ; mais cette fois, ce fut de Saint-Domingue que la contagion fut importée ; une autre irruption eut lieu , en 1802 , malgré les règles de la quarantaine, dont l'exécution fut éludée par le capitaine d'un navire infecté de la fièvre jaune ( 1 ) . D'après un document officiel du docteur Gillespie , de New -York , cette maladie fut introduite, en 1809, dans le bourg de Brooklyn, près de ce port, par le navire la Concorde venant de la Havane (2). Il résulta d'une enquête publique, qu'en 1804 , elle parut à Walbout, près New-York, immédiatement après l'arrivée de deux navires, venant l'un de la Guadeloupe, et l'autre du Cap-Français , o ù , lors de leur départ, la maladie régnait (3). On apprend par une lettre de Séagrove au savant docteur Hosack, qu'en 1 8 0 8 , la fièvre jaune fut introduite à Sainte-Marie , en Géorgie, par le caboteur la Polly, venant de Savannah , la première ville des
(1) Letter of the D.r Gordon in D.r Chisholm's letter to John Hay garth. London, in-8°, 1809. — In the American Medical Register, t. 1 , p. 81. (2) Amer. Med.reg., (3) Idem, t. 2.
p. 101, T. l .
12..