(437) ud . et la femme du gouverneur (1), qui s'étoit rendue sur le ême bâtiment que lui avec ses enfans (*). Mais il n'étoit déja us temps, et l'on peut douter , avec beaucoup de fondement, après la disposition des équipages et celle du contre - amiral rcey lui-même, si l'ordre du secret a jamais été observé. Les premiers symptômes de la fermentation se manifestèrent, mme à l'ordinaire, quelques jours avant la crise. Des querelles levèrent entre des marins et des hommes de couleur. Des cois blancs, dont la commission des colonies a recueilli divers moires , assurent que les hommes de couleur furent les agresurs, C'est aussi l'opinion de Cambis. Mais ce commandant ne nnoissoit guères les faits que d'après les relations de ceux qui ntouroient. Presque aucun d'entre eux n'étoit impartial, non s que les auteurs de tous ces mémoires, et l'on peut au moins oir des doutes sur l'exactitude de ces assertions , malgré leur mbre , sur - tout si l'on en juge par les événemens pasteurs les mieux connus : les hommes de couleur étoient beauup moins nombreux que les marins, dont plusieurs milliers trouvoient alors dans la rade. Toutes les relations de ceux-ci Ordre des commissaires
civils à Maistral, du 18 juin
Ces mêmes accusateurs de Poiverel ce la détention des hommes de
1792.
et Sonthonax qui ont trouvé justi-
couleur,
enchaînés sur
les bateaux de
rt du Port-de-Paix et de Jérémie, se sont beaucoup récriés dans les Dés contre cette mesure
du
secret, trop nécessaire en bien des cas, et qui
probablement sauvé la ville du Cap ore
dit
si elle eût été observée ici. Ils
ont
aussi consigné au secret
les
que les commissaires civils avoient
x enfans de Galbaud , âgés de doute à quatorze ans. Mais cette inculpation st fondée que sur une indication de cette espèce , qui se trouve , dit-on, dans iginal de l'ordre, mais que l'on avoue y avoir été grattée, quand on l'expéVoyez-en la copie certifiée par Maistral,
et le tome VIII des débats
Faire des colonies, p. 9.
Ec 3
dans.
§. XXVIII. Querrelles des
marins
et des hommes de couleur,