Rapport sur les troubles de Saint-Domingue

Page 158

( 146 )

d'Hanovre. C'est l'institution qu'il leur falloit : l'homme ou famille leur étoient in différens. ils n'auroient probablement p été fâchés d'un changement de race pour consolider d'auta mieux par cette révolution dans la famille régnante celle qu méditoient dans le gouvernement, et pour avoir, dans la cousse qui devoit en résulter, un prétexte plausible de ne payer leurs dettes. Mais les choses n'etoient pas assez mu pour ce dernier point, ils attendoient le cours des évèneme pour se décider. Il est certain du moins que, dès les comme cemens de la révolution , les planteurs ont eu avec les A glais de la Jamaïque des relations officielles qu'ils ont st gneusement entretenues depuis. Dès la seconde séance de l' semblée coloniale, le président reçut un paquet, venant cette île. On y trouva une le tre et trois imprimés. Quat commissaires furent nommés pour les traduire littéralemen et en rendre compte à l'assemblée (1) : mais il n'en est question dans les procès-verbaux postérieurs. ». II. Prétexter

d'indépendance.

Quoi qu'il en soit, le système d'indépendance se montre d presque tous les actes des planteurs de Saint-Domingue, d puis les premiers temps de l'Assemblée constituante jusqu'à fin de la Convention nationale. Ils y disent par - tout q la partie française de Saint - Domingue n'est point une co nie ; qu'elle n'a été ni conquise, ni fondée par la France que l' éloignement des lieux exige qu'elle ait une législat absolument indépendante de celle de la métropole ; qu'elle d faire sa constitution elle - même ; que , depuis la révolution les relations mutuelles doivent être réglées par un nou du 1 Extrait des registres de l'assemblée coloniale, séance du avril 1790.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.