Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages Extraordinaires de Jules Verne [...]

Page 293

l’Amérique. » (pages 405-409). « Pendant le dîner, Manoel raconta que le cerro Yapacana, qu’on voyait en face, est habité par des génies, qu’on voit courir des flammes sur les pentes escarpées et que tous les ans, pendant la saison sèche, de février à mars, s’allume un grand incendie, qui gagne peu à peu le sommet. » (page 199).

« Déjà, depuis quarante-huit heures, se dessinait à l’horizon de l’est la cime d’une montagne que les deux patrons Valdez et Parchal disaient être le cerro Yapacana. Ils ajoutaient même que cette montagne était hantée, que les esprits, chaque année, en février et mars, allument sur sa pointe un grand feu dont le reflet s’étend sur toute la contrée en s’élevant jusqu’au ciel. » (page 381).

« En traversant la forêt […], j’ai secoué des branches et quantité de fourmis imperceptibles, appelées chipitas, […]. Les Indiens la redoutent autant que la bachao noire, dite vingt-quatre. » (page 200).

« - Ne sont-ce pas celles qu’on appelle veinte y cuatro ? demanda Jean, très renseigné par la lecture assidue de son guide. - Précisément, répondit Valdez, sans compter les chipitas, des petites bêtes qu’on distingue à peine, qui vous dévorent de la tête aux pieds, […]. » (page 363).

« Sensiblement le fleuve se resserre, sa largeur moyenne n’est plus que de 350 à 400 mètres. L’île Guanami, […]. » (page 201).

« La nuit s’écoula sans accidents, bien que la largeur du fleuve, qui n’était que de trois cent cinquante mètres, fût parfois très réduite par le chapelet des îles, surtout à l’embouchure du rio Guanami, un affluent de la rive droite. » (page 426).

« 24 novembre. - La jonction du CunuCunuma a de 180 à 200 mètres. » (page 203).

« Il suit de toutes ces complications que, si le cours du Cunucunuma ne fut pas exploré, […]. Quant à son embouchure, elle ne mesure pas moins de deux cents mètres de largeur. » (page 435).

« Pendant que le déjeuner se prépare, deux de nos hommes entrent dans la forêt et en rapportent une vingtaine de gros lombrics, ayant en diamètre 2 centimètres sur 30 à 35 centimètres de long. Ces vers sont aussitôt coupés en morceaux longs de 5 à 6 centimètres, lavés et jetés dans une petite marmite, avec un peu de sel et quelques herbes. » (page 210).

« Au surplus, ces Indiens n’étaient pas difficiles, et, ce soir-là, l’un d’eux ayant remporté quelques douzaines de ces gros vers de terre, des lombrics longs d’un pied, ils les coupèrent en morceaux, les firent bouillir avec des herbes, et s’en régalèrent consciencieusement. » (page 429).

« […] nous arrivons au Cassiquiari. Son embouchure, creusée au milieu des

« Décidément le Cassiquiare valait la peine d’être visité par un explorateur,

293


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.