Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages Extraordinaires de Jules Verne [...]

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« A quelques kilomètres de Cabruta, sur la rive droite, s’élève l’ancienne mission de Capuchino, dont il ne subsiste que quelques huttes. […] En face et à l’ouest de Capuchino, l’Apurito, bras de l’Apure, verse ses eaux dans l’Orénoque. […], forme un immense delta, dont les deux branches latérales sont au nord l’Apurito et au sud l’Arauca. » (pages 128-129).

« Voici Capuchino, une ancienne mission abandonnée depuis longtemps. […] En face de Capuchino s’ouvre la bouche de l’Apurito, un bras de l’Apure. Le delta de ce puissant tributaire se montra deux heures plus tard. » (pages 117-118).

« L’île Verija de Mone, en partie formée par des roches et par des argiles bleues, très dures par places, s’est couverte de forêts impénétrables. » (page 129).

« Alors qu’elle passait devant l’île Verija de Mono, hérissée de massifs à peu près impénétrables, plusieurs coups de fusils retentirent à bord du Maripare. » (page 120).

« […] des roches semblables à des blocs erratiques sont disposées le long de la rive droite. » (page 129).

« Dès la tombée de la nuit, les deux falcas vinrent s’amarrer à l’île Pajaral, la rive droite du fleuve étant encombrée de roches erratiques, sur lesquelles M. Chaffanjon […] » (page 121).

« Nous rencontrons au plus fort du courant la Piedra del Zamuro, roche dont les pointes, submergées en partie, sont très dangereuses. A quelques centaines de mètres, l’île del Zamuro a les parties sud et ouest rongées ; […] À chaque instant, on voit quelque arbre entraîné. » (page 129).

« […] mais il fallait veiller aux troncs en dérive et se garder de leurs chocs. Ces arbres étaient détachés de l’île Zamuro, laquelle commençait déjà à s’en aller par morceaux depuis quelques années. » (page 125).

« Les tortues podocnemis Dumerilianus fréquentent tout l’Orénoque, mais ici leur nombre est énorme. La nature semble avoir disposé cet endroit à leur intention. Depuis l’embouchure du Cabullare les rives ont changé complètement d’aspect. […]. Dès février, les tortues par milliers se mettent en observation sur le bord, parcourent les plages comme pour rechercher un endroit propice. […] Les naturels m’avaient raconté des choses extraordinaires ; mais, ne voulant relater que des faits exacts, je prends mes dispositions pour étudier ces animaux bizarres. » (pages 130-131).

« Certes, les tortues fréquentent d’autres plages de l’Orénoque, mais nulle part en aussi grand nombre qu’à la surface des bancs de sable depuis le rio Cabullare jusqu’au village de la Urbana. Ainsi que le raconta l’Indien, très au courant des mœurs de la gent chélonienne, très habile à cette chasse ou à cette pêche, - les deux mots se valent, - c’est dès le mois de février qu’on voit apparaître les tortues, il ne serait peut-être pas suffisant de dire par centaines de mille. Il va de soi que cet Indien, ignorant les classifications de l’histoire naturelle, ne pouvait indiquer à quelle espèce appartiennent ces tortues, si incroyablement multipliées sur les battures de l’Orénoque. » (page 139).

« À peine revenu de notre expédition

« Il se contentait de les pourchasser, de

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