70 nous trouvons que de France
1 8 5 2 à 1856
(5 ans) d est entré en
599,350,093 kilog. bruts de sucre colonial,
en déduisant la tare, 1 0°I,
59,935,009
on trouve net.
539,577,086
ont acquitté le droit reste
354,879,283 4,706,801²
+
5 = 9 4 1 , 5 6 0 kilog. par a u .
De 1 8 5 7 à 41 ( 5 ans) il est entré Tare net
4 0 2 , 6 5 5 , 6 0 2 kilog. 40,265,560 562,590,042
ont acquitté le droit reste
358,973,521 5,416,721
+
5 =
6 8 5 , 5 4 4 kilog.p. an (1).
Ajoutons qu'en 1841 il n'est sorti de »
nos ports que
5 5 7 , 6 0 7 k. de suc. brut colonial (2).
11 est donc clair, que tout le sucre produit aux colonies trouve sa place sur notre marché, place que le sucre indigène lui cède; et quand M . Jollivet accumule les chiffres pour prouver que la production excède le consommation de 15 millions (5), il ne tient pas compte de ce que la douane indique au poids brut les entrées, et au poids net les acquits des sucres bruts et les sorties des raffinés.
(1) Documens fournis aux conseils généraux par M. le minisire du commerce , 1841 ,p.24.— Voir le tableau n°. (2) Lettre de M. le directeur général des douanes. (3) Question des sucres , 1 8 4 1 , p. 33 et suivantes.