ET M O N U M E N S
D E L'AMÉRIQUE.
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ils conservent les dieux tutélaires de la patrie ; rien de plus rassurant, lorsque la chose p u blique est en danger, que de se réfugier au pied de leurs autels, et de combattre sous leur protection immédiate ! Chez les peuples dont les temples avoient conservé une des formes les plus antiques, celle de la pyra mide de Bélus, la construction de l'édifice pouvoit répondre au double usage du culte et de la défense. Dans les temples grecs, le m u r seul qui formoit le πεpiBoλoç offroit un asile aux assiégés. Les naturels du village voisin de Tetlama possèdent une carte géographique construite avant l'arrivée des Espagnols, et à laquelle on a ajouté quelques n o m s depuis la con quête : sur cette carte, à l'endroit où est situé le m o n u m e n t de Xochicalco, on trouve la figure de deux guerriers qui combattent avec des massues, et dont l'un est n o m m é Xochicatli, et l'autre Xicatetli. N o u s ne sui vrons pas ici les antiquaires mexicains dans leurs discussions étymologiques, pour ap prendre si l'un de ces guerriers a donné le n o m à la colline de Xochicalco, ou si l'image des deux combattans désigne simplement une