Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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le trousseau des malades pauvres. Je vous ai fait demander trois pièces de cotonne comme celle que vous nous avez envoyée, puis du coton écru pour faire des chemises et des draps, ces deux articles pour 1.000 francs ; ensuite si vous pouviez y joindre du coton croisé au meilleur marché : rebut, coupons pour faire quelques pantalons et habiller quelques femmes ; des morceaux d'indienne, ces derniers articles pour 200 francs, ce qui ferait 1.200 francs en tout. Envoyez-nous tout cela par le roulage ordinaire, avec facture des deux envois. Si vous saviez comme cela est contrariant quand on n'a pas de factures ! demandez combien de temps met le roulage pour arriver. Je ne sais pas encore quand je pourrai partir, mais ce sera dans le courant de septembre. Ma Chère Mère Rosalie viendra me remplacer pour deux ou trois mois. Ecrivez-moi souvent, je vous en prie, il y a beaucoup de bien à faire, mais il faut du temps et du courage. Donnez de mes nouvelles à vos chères compagnes, puis à toutes nos chères filles des maisons voisines. Si ma bonne Sœur Basile était ici, elle irait aux eaux des montagnes ; il y en a pour toutes les maladies. Adieu, ma bien chère fille, toute à vous en Notre-Seigneur.

LETTRE 817

e

A L A R. MÈRE ROSALIE JAVOUREY, A

CLUNY

Encouragements. Retour prochain de la Mère Fondatrice à Paris. Elle ira ensuite à Cluny, et elles étudieront ensemble la sainte volonté de Dieu. L i m o u x , 29 juillet 1849.

Ma bien Chère Mère Rosalie, Je ne sais que penser des peines qu'on vous fait sans cesse ; c'est une épreuve, il faut la supporter avec courage. Restez à votre poste. Je partirai pour Paris le 16 août, sous la protection de Marie. Je me rendrai de suite à Paris, on le croit urgent. Je 10


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