Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome troisième

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— 30 — magnifiques et d'un grand rapport. Cette maison nous reviendra à 100.000 francs meublée; mais c'est fini, nous ne ferons plus de dépenses. J'espère qu'on finira de payer cette année avec le secours de votre charité. Ma sœur Marie-Joseph se loue beaucoup de votre générosité; continuez, ma bien chère fille, à mériter les éloges de cette très chère fille qui a tons les embarras sur le dos. Je fais de grands efforts pour mériter un semblable compliment, mais cela m'est difficile avec mes 700 bouches, dans une année de famine faite exprès pour exercer notre charité. Qu'il y a longtemps que ma bonne Sœur Montet ne m'a pas écrit ! qu'elle mette une lettre dans la vôtre, ainsi que ma

Soeur

Pélagie, Supérieure de l'hôpital ; je voudrais en recevoir de toutes nos bien chères filles. Nous parlons souvent de vous toutes ; chacune de nous se rappelle celles qu'elle connaît, et cela nous reporte au milieu de vous. Parlez-nous de nos bien chères filles de Pondichéry. J'espère toujours aller vous voir, cette douce pensée me fait plaisir. Il me semble que ma bonne Sœur Xavier est dans son éternité... La fin manque.

LETTRE 350e A LA R. MÈRE MARIE-THÉRÈSE JAVOUHEY, A CAYENNE. Bonheur de la Mère Fondatrice. Ses appréciations sur M. Macô et M. Lafond. Elle espère la visite du gouverneur à Manu. Questions matérielles. Mana, juillet 1837.

Ma bien chère et bien-aimée fille, sœur et amie, Cette lettre vous trouvera-t-elle encore à Cayenne ? Je n'ose le penser ni le désirer, à cause de la mauvaise saison qui vous retiendrait malgré vous dans nos parages. Je ne sais pas pourquoi tout le monde veut que je souffre, que


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