COLONIES FRANÇAISES.
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(reuses 1848, 1849, 1850, 1851. Ce qu'il faut faire, c'est de constater par les chiffres des dernières années de la période à quelle époque le niveau entre les années qui précèdent l'émancipation et celles qui la suivent a été rétabli. Or ce niveau a été atteint à la Réunion après cinq ans, puis doublé après huit ans, triplé après dix ans; à la Martinique atteint après sept ans, puis dépassé d'un tiers après neuf; à la Guadeloupe atteint après dix ans, quoique diminué depuis. EXPORTATIONS
1847. 1848. Réunion. . . . 12,620,602 f. 9,107,507 1817.
1848.
Martinique. . . 18,323,921 f. 9,212,554 1817. Guadeloupe.
1848.
. 20,420,532 I'. 8,873,539
1.
1852. 13,959,052 -1854. 18,636,070
1854 28,881,893
1859 58,425,669
1857. 24,830,095
1857. 23,319,277
Ainsi donc, il n'est pas exact que le chiffre des exportations soit, depuis l'émancipation, demeuré inférieur à ce qu'il était avant. Mais on remarque avec raison qu'il reste constamment inférieur à celui des importations. On en conclut que la balance étant au détriment des colonies, elles sont en de ruine. Il y a deux réponses à faire, l'une générale, l'autre spéciale. 1° « La balance du commerce n'est pour les petits comme pour les grands Étals, qu'un document à c onsulter. Les données en sont trop incomplètes, les
Pays
1
Tous les chiffres donnés par le Tableau des douanes, sont bien plus
élevé
s encore. (Appendice, tableau C.)