De l'habitation dans les pays chauds : Contribution à l'art de l'acclimatation

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En résumé, sur les rivages a atmosphère humide, mais dont la température ne dépasse pas 26° à 28°, la ventilation par un courant d'air atmosphérique doué d'une vitesse sensible sera le système généralement préférable, quoique parfois insuffisant. Dans les climats secs et brûlants, on rafraîchira l'air de ventilation, et si cela ne suffit point, les parois des pièces habitées, par évaporation naturelle. En même temps qu'il se refroidira, l'air se dépouillera des poussières, dont il est fort souvent chargé dans les contrées arides; en outre, il deviendra moins sec. La température minimum que l'on peut ainsi atteindre, sera celle marquée par l'eau d'un alcarrazas. Il est donc aisé en chaque lieu, de savoir quel sera l'abaissement de température possible. On s'en rapprochera très sensiblement, si l'on multiplie convenablement les surfaces d'évaporation. Sur les hauts plateaux, à journées brûlantes, à nuits froides, on peut admettre l'air à circuler librement durant la nuit, dans l'intérieur des murs, et utiliser ainsi sa fraîcheur, à tempérer la chaleur du jour. Dans les contrées à atmosphère chaude et humide, à climat débilitant, on se servira de glace, de neige ou de chlorure de calcium pour dessécher et refroidir l'air. Si en outre, la localité est insalubre, on choisira s'il se peut, une éminence. On construira la maison pour le moins à un étage et on l'habitera, à l'exclusion du rez-de-chaussée.


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