Cristalline Boisnoir ou les dangers du bal loulou

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CRISTALLINE BOISNOIR

De plus en plus bas, de plus en plus lente, elle soupire : — Mouchoirs, foulards, esclavages ! Et cela devient presque une plainte, presque une douleur. Elle va, fugitive amoureuse, sans avoir la force de penser pourquoi elle fuit. A deux heures de l'après-midi, traînant ses pieds gonflés, Cristalline arrive à l'habitation Desmasières. A travers la grille, elle aperçoit les branches entre-croisées au-dessus de l'allée principale. La maison

est silencieuse, les persiennes sont

closes. Man-Dou est là, béate dans son fauteuil, Plesguen, les jeunes filles feuillettent des magazines. Nul ne se doute qu'une passante les guette, avide de détruire d'un mot cette quiétude de riches. La mulâtresse contemple, indécise, le paisible décor et songe : — Je vais sonner, entrer, dire : Bon-


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