GUYANE ANGLAISE.
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ÉTAT DES PRODUITS EXPORTÉS DE BERBICE, DE L'ANNÉE
DES PORTS DE DÉMÉRARY, D’ESSEQUIBO ET
l833
JUSQUES ET Y COMPRIS L'ANNÉE
MÉ-
RHUM.
SUCRE.
1837
1
CAFÉ.
COTON.
Livres.
Balles.
.
LASSE.
ANNÉES.
Bou-
Tier-
cauts.
çons.
1833
60,584
3,755
1834
52,544
3,176
1835 1836 1837
Pun-
Bou-
cheons.
cauts.
4,995
15,147
5,065
1,685
45,508 5,960,532
3,956
16,549
5,255
1,464
33,413 1,894,200
3,376 2,313
Barils.
27,160 2,747,480
21,253
5,916
1,662
38,088 3,600,500
3,190
14,947
4,577
1,467
31,429 3,031,750
2,510
4,496
23,659
67,529
5,712
4,211 3,149
3,690
1,491
4,059
3,275
cauts.
6,230
63,900
59,886
BouBarils.
—
Il est à remarquer qu’avec une population de travailleurs qui n’est tout au plus que le cinquième de celle de la Jamaïque , la Guyane anglaise fait les trois quarts des produits de cette grande île -, et il n’y a qu’une faible étendue de ses côtes et des bords de ses rivières qui soit cultivée ! Aussi les Anglais considèrent-ils avec raison cette partie du continent de l’Amérique comme la plus importante de leurs colonies. La Guyane française, qui offre tant d’analogie avec Démérary, devrait être regardée avec le même intérêt par la France; et, si les capitaux, au lieu de se perdre dans des spéculations hasardées dont les habiles de la finance font seuls leur profit, se portaient avec discernement sur cette terre fertile. mais dont la fécondité ne fructifie qu’avec des capitaux, des fatigues et de l’industrie, la France aurait une État certifié par M. Stewart, directeur de la douane de Démérary, le 30 juin 1838. 1