Bulletin de la société de géographie. Septième série. Tome troisième

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EXPLORATION

DU SAHARA.

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1 employé civil ; 6 indigènes, employés comme hommes de service. Elle fut divisée en deux convois : l’un, sous les ordres du capitaine Masson, assisté de M. Brosselard, devait suivre la route ordinaire, avec le gros des bagages; l’autre allait commencer ses études par la région encore inexplorée de l’Oued Igharghâr. Le convoi avait pour itinéraire : Le Le Le Le

19 20 21 24

à — — —

Melah. El Hadjira. Ngoussa. Ouarglâ.

Le levé expédié de cette direction, confié aux soins de M. Brosselard, devait servir d’exercice pour les opérations ultérieures. Quant au reste de la mission, il allait tenter une pointe vers la partie septentrionale de l’Oued Igharghar, afin de suppléer aux vagues renseignements de la carte de l’Étatmajor ; puis, pousser jusqu’à Hassi ould Miloud, et se rabattre ensuite sur Ouarglâ. C’est donc à Tougourt que commence l’exploration proprement dite. Le 19, après une halte à Aïn Djedida, la mission se rendit à Aïn Bou Semah, à 30 kilomètres environ de Tamelhat. Bans cette première journée, elle recueillit des renseignements sur la topographie du pays et constata qu’il n’y avait pas de lit de rivière à sec, comme la carte l’indiquait, mais une succession de cuvettes ou dayas, séparées par des seuils de sable, qu’une abondante végétation avait immobilisés. « A l’est de la route parcourue le 19, dit le lieutenantcolonel dans son journal de route, est l’Oued Sidi bou Hania, qui serait à peu près un lit de rivière sur une longueur de 8 ou 10 kilométrés ; mais d’après le dire de certains, le SOC. DE GÉOGR. — 1er TRIMESTRE 1882.

III. — 10


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