Valdeuil ou les malheurs d'un habitant de Saint-Domingue. Tome I

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( 65 ) baume vivifiant pour moi, et je n’aspirais plus qu’au moment de les voir réaliser. Après quelques jours d’attente, nous apperçûmes l’étendard flottant qui annonçait à la colonie l’arrivée de notre navire. A quelque distance du port, une chaloupe vint nous reconnaître. M. et Mad. de Marsille, mon épouse tenant son enfant dans ses bras, et moi, nous débarquâmes. Dès que nou s eûmes pied à terre ces généreux amis nous enmelièrent à leur habitation, où nous passâmes quelques jours qu’ils employèrent à m’annoncer dans ma famille, et à négocier ma réconciliation. De tous mes parens la seule personne qui témoigna quelque joie F 3


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