Statistique de la Martinique ornée d'une carte de cette île. 1

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( 131 ) Nonobstant tout ce qui a été publié d’ordonnances, de cautionnemens fournis, d’obligations d’écrire soit aux parens, et aux magistrats des communes françaises, par triplicata, il a existé de nombreux abus. Le 8 mai 1776 , le conseil, prenant en considération l’état de souffrance où se trouvait la colonie, par le manque total de vivres., pria MM. les administrateurs de vouloir bien y remédier, en autorisant rentrée en rade des bâtimens de toutes les nations, portant des farineux , en prenant toutefois les précautions nécessaires pour qu’il ne résulte de cette admission aucun abus nuisible aux intérêts de la métropole. M. le comte Dargout, lieutenantgénéral, 15 mars 1776.

15 mars 1776. Le conseil enregistra les provision* de gouverneur de la colonie, accordées par le Roi à M. le comte Dargout. Le 6 mai 1776, M. l’intendant crut devoir, d’accord avec le gouverneur , donner communication au conseil, des comptes relatifs aux libertés accordées , dont les fonds étaient affectés aux travaux et embellissemens publics. Pendant les quatre années de l’administration de M. le comte Nozières et Tascher , les sommes s’élevaient en recette à 271,525 liv., et la dépense à 216,799 liv. Le total en caisse restait de 54,726 liv., qui devaient servir à secourir les pauvres, et à former l'établissement des enfans trouvés. Le 1 juillet 1776, le conseil enregistra l’exemption * er


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