Traité des fièvres de l'île de St Domingue

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274 Observations sur le Discours » donnera aux autres grains un degré conve» nable de fermentation, ils acquerront plus ou moins la même qualité. » Ce n’est encore là qu’une conséquence de ce que j’ai écrit ci-dessus, pages 116, 117, 118 & 168, sur la fermentation des grains, II faudroit rapporter les quatre pages entières. A la dernière on lit : « On ne doit pas être étonné de voir » le scorbut céder au seul régime des végétaux » frais, puisque de tous les alimens il n’en est » aucun qui fermente plus promptement & qui » fournisse plus d’air, & par conséquent plus de » matière du feu qui entre dans sa composition, &c. » M. Pringle : « D’après ce que m’a dit un » Officier de Marine, ami du Capitaine Cook, » je pense du moins que l’avoine produiroit » cet effet. Cet Officier croisant sur un grand » Vaisseau, au commencement de la dernière » guerre, & le scorbut se manifestant parmi » l’Equipage, il songea à une espèce de nour» riture dont il avoit vu faire usage dans » quelques campagnes d’Angleterre, & il jugea » qu’elle lui seroit très-utile. On remplit de » gruau d’avoine un vase de bois ; on y verse


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