87
DU CHANT I. 8
PAGE
47.
C’était d’Agar l’enfant prêt h mourir Dans les tourmens d’une soif dévorante, Quand tout à coup un ange vient offrir L’eau secourable à sa bouche expirante.
Agar étant sortie de la maison d’Abraham, errait dans un désert : et l’eau qui était dans le vaisseau ayant manque, elle laissa son fils couché sous un arbre, et s’éloigna de lui, pour ne pas le voir mourir. Elle était là, accablée de douleur, et pleurant amèrement, lorsqu’un ange l’appela du ciel, et lui commanda de prendre soin d’élever son fils, parce qu’il devait être le chef d’un grand peuple. En meme temps, Dieu lui ouvrit les yeux ; elle aperçut un puits plein d’eau ; elle y alla remplir son vaisseau, et donna à boire à son fils. L’enfant se fortifia et demeura dans les déserts. (Genèse, chap. 9
PAGE
47.
C’est Jéhova qui de l’Égypte en deuil, Sous ses fléaux, humiliant l’orgueil, De Gessen seul prend en pitié la terre.
XXI).