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L’IA – un Reality Check

Zum Beispiel können die Verbände die KMU in diesem Bereich fördern. Wichtig dabei ist auch herauszufinden, was die sinnvollen ersten Schritte sein können.

Hat KI noch einen schwierigen Stand bei der Schweizer Bevölkerung - zum Beispiel was das Vertrauen in die neue Technologie oder mögliche Sicherheitslücken angeht?

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Andy Fitze: Vertrauen in Technologien und deren Auswirkungen auf die Gesellschaft sind sehr wichtige Voraussetzungen für dessen Entwicklung und Implementation. Die Schweizer Bevölkerung möchte die Dinge verstehen und technologische Debatten austragen. Wie es sich zum Beispiel in Themen wie der Frequenzauswirkung bei G5 zeigt. Die Bevölkerung kümmert und interessiert sich dafür. Die Maturitätsentwicklung braucht jedoch viel Zeit und intensive Aufklärung.

Dalith Steiger: Wenn wir global kompetitiv sein und hiesige Industriezweige mit kognitiven Technologien aufbauen möchten, müssen wir den Prozess beschleunigen. Die Bereitschaft neue Technologien einzusetzen, ist Voraussetzung hierfür. Die Corona-Zeit bringt uns zusätzlich unter Druck. Wir sind gezwungen, wirtschaftlich zu handeln und Vorschussvertrauen zu gewähren. Jetzt heisst es handeln. Wo vorher viel Unwissenheit und Skepsis war, finden wir heute Offenheit und erhöhte Innovationsbereitschaft.

Nun ist es die Aufgabe von jedem von uns, unsere und die Zukunft unserer Wirtschaft intelligent mitzugestalten. ■

L’intelligence artificielle (IA) a désormais un impact massif sur la transformation économique et sociétale. « Nous pouvons tous en profiter », affirment avec conviction Dalith Steiger et Andy Fitze, co-fondateurs de SwissCognitive et spécialistes de l’IA. Dans l’interview avec le magazine « Management und Qualität », ils parlent de solutions avancées qui permettront également aux PME suisses de progresser.

Les spécialistes sont d’accord: «L’intérêt de l’individu pour l’IA a augmenté.»

Quelles expériences avez-vous déjà faites avec l’IA avant le Covid-19?

Dalith Steiger: Les entreprises et experts innovants qui ont pu se le permettre ont déjà investi en partie dans des technologies cognitives avant la crise. Mais nous venons d’être violemment projetés hors de notre zone de confort. Nous assistons à une disponibilité accrue en faveur de nouvelles technologies et d’approches innovantes. Les entreprises qui ne se sont auparavant pas intéressées, ou très peu, au potentiel du numérique, commencent à y faire leurs premiers pas. Nous voyons un champ d’application plus large autour du numérique.

Existe-t-il des règles qui s’imposent pour l’utilisation des technologies d’IA?

Dalith Steiger: Il existe à présent en Suisse un groupe de travail interdépartemental, qui prépare les Suisses aux défis liés à l’AI. La Suisse est par ailleurs prédestinée pour devenir le lieu au monde, où l’on débat et décide de questions éthiques, de règles et de code de conduite par rapport à l’IA, comme par exemple avec l’ONU, au siège de Genève.

L’IA est-elle difficilement acceptée par la population suisse?

Andy Fitze: La confiance dans les technologies et leurs répercussions sur la société sont des conditions essentielles à leur développement et généralisation.La population suisse a besoin de comprendre les choses et de mener des débats technologiques. Et elle est tout aussi préoccupée et intéressée par l’IA. Mais il faut toutefois beaucoup de temps et d’information pour que tout cela arrive à maturité. Dalith Steiger: Si nous voulons être compétitifs au niveau international et développer les secteurs industriels nationaux avec des technologies cognitives, nous devons à présent accélérer le processus. (mm)

Dalith Steiger Dalith est née en Israël et a grandi en Suisse. Elle a étudié les mathématiques et l’informatique de gestion à l’université de Zurich. En 2019, Dalith Steiger a été classée par Enterprise Management 360 London dans le « Top 10 Pioneering Women in AI and Machine Learning » et par Bilanz dans le « Top 100 Digital Shapers » de Suisse, et elle donne des conférences très suivies dans le monde entier. Dalith est également CEO du Swiss IT Leadership Forum, un groupement de dirigeants de la branche suisse de l’ICT, ainsi que membre du conseil de l’association « digital-liberal.ch ». Outre d’autres participations à différents conseils consultatifs et conseils d’administration, Dalith enseigne dans le cadre du module CAS Chief Digital « AI / Machine Learning » à la Haute École de Lucerne. Andy Fitze Andy est diplômé en électrotechnique (ETS) et titulaire d’un Executive MBA de l’université de Saint-Gall. Durant son activité opérationnelle dans de grandes entreprises, il a dirigé de nombreux projets internationaux. Il a notamment été responsable de la gouvernance IT chez Postfinance et membre de la direction élargie du groupe chez Group CIO de Ruag. En 2015, il a été distingué par le Swiss CIO Award en tant que meilleur IT-Manager de Suisse. Andy Fitze est président du Swiss IT Leadership Forum ainsi que de Service Management Partners. Il est également membre du conseil d’administration d’ICT Switzerland et de SwissICT, l’association faîtière de l’économie ICT. Il est par ailleurs membre du Strategic Advisory Board et Speaker de la Haute École spécialisée de Berne.