Dans un pays lointain

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Dans un pays lointain, où les princes sauvaient la mise et les nymphes couraient libres, une nymphe particulière courait particulièrement libre. Elle se lançait à la poursuite des papillons, sautait au-dessus des flaques de boue, et se balançait sur les branches les plus hautes. Elle s’appelait Adélaïde. Son nom était vraiment joli, mais elle se donnait le sobriquet « Adé » parce qu’elle croyait qu’Adé engendrait plus de gaieté en elle. Un jour, Adé poursuivait un renard à travers la forêt. Les rayons du soleil filtraient à travers les feuilles des arbres, et le seul bruit qu’on ait pu entendre était les cris de joie d’Adé.


Tout à coup, le renard a poussé un cri radicalement différent. Adé a vu le renard, et a trouvé, horrifiée, qu’il était coincé dans un piège. Elle a essayé d’aider le renard, mais Adé s’effondrait par terre alors qu’un rire méchant faisait l’écho dans les arbres. « J’ai attrapé le renard, et je peux attraper la nymphe, » a gloussé l’homme qui portait une grande cape noire et un sourire sinistre qui pouvait inciser comme la glace.


Il avait une moustache qu’il faisait tournoyer autour de son doigt alors qu’il a dit, « Tu es une nymphe. Tu as des puissances magiques ». Adé aurait hoché de la tête si elle n’avait pas été si terrifiée. Malheureusement, Monsieur « Trappeur-de-Renards » avait raison. « Je vais te transformer en un renard comme ce renard fantastique, » a-t-il dit.


Menaçant sa famille et ses amis, Monsieur Trappeur-de-Renards a forcé Adé à utiliser ses puissances dans un sort pour se transformer. Mais, juste au moment où elle a commencé à réciter le fort, un prince monté à cheval a capturé Adé. « Je ne vais pas permettre une autre personne de me dire ce qu’il faut faire », Adé s’est exclamée. La fin du conte, oui ? Eh bien, non.


Oui, Adé et le prince se sont mariés bientôt, et oui, ils étaient destinés pour une vie où « tout est bien qui finit bien », mais Adé n’était pas une fille pour les clichés. Le sort qu’elle avait récité était moitié-fini, donc de temps en temps, Adé se transformait en renard. Cloîtrée dans le palais, Adé souhaitait être avec les princes et chevaliers qui se formaient pour le « Concours du Preux Chevalier ». Adé pouvait voir son âme du renard courant à côté des hommes en tirant les flèches. Mais « Adélaïde », elle, devait organiser les fêtes et entraîner les domestiques.


Adé a amené son meilleur ami, Éric, au palais. Éric voyait qu’Adé n’était pas contente de la vie de princesse. « Éric, je suis une nymphe jusqu’aux bouts des ongles, et maintenant que je suis en partie renard, mon désir d’être libre est plus fort que jamais. » Elle a jeté un regard mélancolique par la fenêtre. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » « Je vais me former avec les hommes. Comme je dis, je ne vais pas permettre à une autre personne de me dire ce qu’il faut faire, »


Adé s’est levée avec détermination. « Tu veux m’aider ? » « Mais oui ! Mais où ? » Les talons d’Adé claquaient contre les carreaux élaborés du palais alors qu’elle marchait au camp d’entraînement. Éric l’a suivie gaiement.


Le temps a passé et Adé se formait en chevalier comme tous les autres. Certains hommes riaient parfois, mais Adé était forte et elle les ignorait. « Oh là là, Adélaïde, vas-tu participer au Concours du Preux Chevalier ? » « Quelle fille est un chevalier ?! » Le chevalier a hué et a attendu la réponse d’Adé. « C’est Adé. » Adé a dit d’un ton sec. Les autres chevaliers encerclaient Adé alors qu’elle parlait.


D’accord, Adé, je voudrais te battre contre un renard ! À ce moment-là nous saurons si tu as la force pour le Concours du Preux Chevalier. Adé était perplexe. « Pourquoi un renard ? » « Parce que tout le monde sait que les renards ne sont pas courageux, ils boudent et crient et glapissent dans les ombres ! » Les chevaliers hochaient leur tête. Adé l’a pris à cœur.


À ce moment-là, un cri Adé seule pouvait reconnaître s’est libéré depuis la bouche d’un homme. Adé savait qu’il était son prince, et elle a pu prouver ses dons aux chevaliers. Adé s’est transformée en renard, et a couru vers le prince.


Monsieur Trappeur-de-Renards a pu à peine dire « Non ! » avant qu’Adé ait saisi le prince et qu’elle ait détruit le piège.


La victoire d’Adélaïde au Concours du Preux Chevalier était un fait accompli ! Adé avait défendu la réputation des renards. Quand Adé a enlevé son armure et on a découvert que le Preux Chevalier était une fille, tout le monde au palais était choqué. Mais Princesse et Chevalier Adélaïde avait changé ça. Maintenant, on peut dire que tout est bien qui finit bien.



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