Histoire Talofa by Yachting Classique

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il fut le plus grond voilier de ploisonce construit dons lo Fronce de l'oprds-guerre. so conception et so 16olisotion furent si exemploires qu'd ce jour, il n,o encore iomois eu besoin d'otre restour6. son propri6toire, G6rord Mesnel, tenoit d rendre hommoge d l'orchitecte chorpentier qui l'o foit noitre, Gilles Costontini. Trxre : FnaNqors Lr Bnuru. Pnoros : Gru-es MenrrN Rncrr, Gennno MrsNa er DR PuNs : FneNgors Cnrvauen

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Talofa, le chef-?'reuvre ?e Gillet Cottantini

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pas, ce qui ne se voit pas est bien. G6rard Mesnel pourrait en faire sa devise.

Industriel form6

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la dure 6cole

de la sous-traitance pour l'automobile dans le monde entier, aviateur, navigateur contrari6 de ne pas pouvoir passer davantage de temps sur l'eau, toute sa vie, il a toujours veill6 au moindre d6tail, sr.

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surtout I'invisible. Et cela lui a plut6t bien r6ussi. Sa long6vit6 en t6moigne. Mais l'homme est discret. Il n'aime pas se mettre en avant. La liste est pourtant impressionnante de tout ce que le

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yachting classique lui doit : les r6gates des impressionnistes, i Chatou, sur la Seine ; un mus6e priv6, unique en son genre, oi une quantit6 d'embarcations de r6ve ont 6t6 restaur6es : pas moins d'une trentaine de canots automobiles. quillards m6triques, d6riveurs en bois. Souvent, ils ont 6t6 sauv6s d'une mort certaine par Ie charpentier aux mains de chirurgien,le grand Raymond Labbe

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en personne. Depuis, chaque bateau est minutieusement entretenu. Pas un f6melot, pas un taquet coinceur ne manque. N'importe lequel peut prendre la mer

dans l'heure. Et puis, il y a Taloia.la passion qui emplit sa vie depuis maintenant prBs de cinquante ans.

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I faut dire que tout inspire for;e et beaut6 dans ce puissant sloop

de 20,50 mdtres. Son mat esl une perche, voire un gratte-ciel de ,11 mdtres, qui supporte 240 mitres ca:r6s de voilure au prds. L'allure gen.rale 6voque celle d'un 1r merrt JL A ceci prds qu'avec 45 tonnes ddplacees. le bateau est deux fois plus lourd. 11 peut aussi bien affronter les plus grosses

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de G6rord Mesnel, moir Tolofo est bit n6 d Lo Trinil sur-Mer !


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Talofa, le cbef-?'auvre ?e Gilled Cottontini

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Le chonlier sovoil trovoiller toules sorles de bois, et pos seulemenl le c6ldbre contreploqu6 de Pen Duick ll.

' mers que briller dans une r6gate i la journ6e. Le voilier est i l'honneur cette saison en

M6diterran6e. Il a notammenr 6t6 invit6 i la Classic'Week de \lonaco. Il m6riterait les mdmes 6gards i Saint-Tropez. En effet, i I'heure oi " Les Voiles du " m6me nom fOtent leurs vingt ans, il n'est pas anodin de rappeler que dds la deuxidme 6dition de la Nioulargue, enL982, Talofa r6pondit pr6sent, er qu'ensuite, sa fid6lit6 fut sans faille. Quiconque a v6cu ces ann6es d'insouciance ne peut avoir oubli6 le noeud papillon (sigle de la marque de v6tementi Eden Paik lanc6e par son fils, le rugbyman Franck Mesnel

et son gendre Eric Blanc) qui occupait toute la largeur de son spi g6ant de 240

lnutile de les

compler

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il y en o en tout

28 000

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mdtres carr6s.

Alors, puisque l'occasion est redonn6e de parler de celui qui fut le plus


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Les ponneoux de pont sonl oussi l'ceuvre du chontier.

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Une reconnaissance tardive, sans doute trop tardive 'etQ6+r:

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grand voilier de plaisance construit en France aprBs-guerre, son propri6taire a bien voulu, exceptionnellement pour

YACHTING, ouvrir sa boite i souvenirs. Mais il l'a fait dans un unique but : rendre i C6sar ce qui est i C6sar, comme il aime ) le dire souvent. En l'occurrence, il s'agit de faire justice i son construc-

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teur, Gilles Costantini. LHistoire, en effet, n'a pas donn6 i cet homme toute la reconnaissance qu'il m6ritait.

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i son frEre Jumeau Marc, ui s'occupait du management, le

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architecte avait r6uni autour de lui, dans le chantier familial de Kerisper, i La Trinit6-sur-Mer, l'aristocratie des compagnons. Ses 35 hommes

faits ont montr6 i quel point il allait se montrer r6sistant i la mer. Cette perfection de la r6alisation, c'est

" aussi ce qui a impressionn6 G6rard Mesnel avecTalofa, construit en acajou, mais comme on le verra plus loin, selon des proc6d6s d'une audace r6volution-

naire. Uheureux actuel propri6taire s'en est rendu compte i l'usage. Mais l'ayant achet6 en troisidme main, il n'avait jamais eu l'occasion de le t6moigner de vive voix i son constructeur. Il aurait bien aim6 pourtant. Il avait entrepris des recherches en ce sens. Malheureusement. le chantier de La Trinit6 avait ferm6 en 1977. Les personnes qui avaient connu les Costantini et travaill6 avec eux der-enaient de plus en plus rares. Bref, G6rard Mesnel avait quelque peu renonc6 i son

projet.

r6alisaient tout eux-m6mes : la coque en

bois, le mAt m6tallique, les hublots, les panneaux de pont. R6alis6s en cuivre,

t puis est arriv6

ces derniers affleuraient le pont sans d6passer d'un millimEtre, parfaitement

raccord,

" Am6ricains.

flush >, comme disent

les

Une prouesse qui reste sans

6quivalent. Le patronyme Costantini, d'origine italienne, est certes associ6 i la l6gende bretonne de Pen Dwick II. Mais justement,

l'6clat de la victoire d'Eric Thbarly dans la tansat de 1964 a occult6 le m6rite qui revenait au constructeur d'avoir si bien maitris6le contreplaqu6 pour r6aliser un tel voilier. Le petit ketch noir paraissait trds l6ger i l'6poque, voire gracile. Les

fin septembre

i

ce beau samedi de Cannes i la fin des

ann6es 90. Talofa venait d'arrrt e :

d'une croisiBre m6morable en Cor'e

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sur le trajet, l'6quipage avair crLr::; un banc de baleines. Le bateau s'appr-tait i prendre, le lendemain. le de p::: de la course de liaison vers ,, Les \,r:... de Saint-Tropez >. Il 6tait donc au p,:,:ton des concurrents, amarre comra : la parade du 1.4 juillet. Lequipaee =::r: descendu ) terre retrouver 1es e,t.::::... amis. Le propri6taire etair seui , : . ,: Il lisait, assis i la table insrallee i.'.:--:

le rouf, et

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6coutait d'une or.-.-. \ \r !: l\'

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le chorpentier Roymond

Lobb6 : une omiti6 soud6e por < Les Voiles de Soinl-Tropez

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le premier

commondiloire (en cosquefte

blonche) incornoil une certqine id6e du yochting troditionnel.

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A l'origine, il y ovoit Virgile Costontini, ieune peintre v6nitien, qui ovoit rencontr6 un vif succds en ,1906 en pr6senlont lo toile Solitorio d l'exposition universelle. Attirii por lo luminosit6 bretonne, il s'instollo d Lo Trinit6-sur-meL ovec femme et enfonts, les deux gorgons Gino et Pqul-Frongois. Le premier cr6ero le chontier novsl en 193]. Les deux fils iumeoux de Gino prendront

lq suite : Gilles comme orchitecte novol, el Morc, comme directeur

finoncier. Le chontier fermero d6finitivement en 1977.

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d'origine ne suggdre pos lo m6me impression de puissonce que 9166 en sloop.

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moins de 35 compognonl lous ou som de leur ort d tous corps d m6iiers, de chorpente d choudronne

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Lo longe'r te s'explique ccr

A&.,...

lo per.eCic- : lo cor's"uc'cr

distraite les commentaires

des

badauds. ., Dans certaines envol6es, se souvient avec pr6cision G6rard Mesnel, il 6tait question d'aventures et de s6quences

nostalgiques. Le temps d'un instant. les personnes se rOvaient en HumphrerBogart, Erroll Flynn ou Lauren Baccal.

Distrait par ce flot de paroles, plonge ..:

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Le premier commonditoire de Tolofo s'oppeloit Monsieur Lucos. ll ovoit

commond6 d Eugdne Cornu les plons d'un d6riveur lest6. En d6finitive, Iolofo est un puissont quillord, forl d'un tiront d'eou de trois mdtres. C'est dire si lo poternit6 du c6ldbre orchitecte de Sortrouville doit 6tre relotivis6e. Le boteou, olors 9166 en yowl, ovoit ensuite 6t6 ochet6 por un

Am6ricoin, Monsieur Duko. Sovont otomiste, il ovoit br0l6 so peou d force de l'exposer oux exp6rimentotions nucl6oires. ll ne supportoit plus le soleil, et ovoit donc d0 mettre son boteou en vente d Antibes. C'est ld que l'octuel propri6toire l'o ochet6 ou d6but des onn6es 70.

dans son bouquin, notre grand t6moin ne les a pas vu venir. .. Sur le quai. ils

6taient trois : deux adultes qui se ressemblaient singuliErement, et un jeune homme. Ils scrutaient sans un mot 7ilofa, de tribord i b6bord, de la t6te r1t mdt i la voute arriEre ".

Leur observation 6tait trop attenttr ; pour n'6tre que celle de simples c;rieux. G6rard, intrigu6, est sorti de s: lecture. Son regard a crois6 celui de .'::des deux adultes, qui s'est presenr- -:s'excusant : << on ne voudrait pas '' . :. d6ranger. Je m'appelle Gilles Cosran:::--.

voici mon frdre Marc, et mon fil. P:-lippe. Nous somrles sur \Iargi,:;. ,-': vous a vus rentrer ". Puis. aprir :-. -:: marqu6 une pause, ilprononce Ia ::-:..= magique ; " J'ai construit fslc-''.;

G6rard Mesnel n'a rien ouf'lr.

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instant < en un quart de seconj;. ' .::,) debout, j'avais en face de m,-.: ;. 'i\

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Talofa, le chef-?'reuvre ?e Gillet Cottantini

tlne prdsence fidele a Saint-Tropez d*pllis la deuxieme Nioulargue en 1,982, &

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Admirez les ponneoux de ponl totolemenl flush deck. Pos de risque de se prendre les pieds dedons. Ld encore, un sovoir foire sp6cifique ou chonlier.

lloccostilloge

d'origine, congu et 16olis6 sur mesure, resle 6tonnomment moderne, oprds

bienl6l60 ons d'usoge inlensif.

qui m'avait fait r6ver pendant trente

cinq ans, le patron du chantier mythique, le dernier des mohicans de la saga Costantini en France. Sans autres salamalec, ils me rejoignent i bord de...

bien 6t6 transmis ! Gilles avait cueilli ceux du peintre Virgile pour ses talents d'artiste et d'architecte. Auprds de son pEre Gino, il avait acquis les connaissances fondamentales du m6tier de char-

leur bateau ! ".

pentier de marine. " ,, Les 6tudes de simulation et les calculs par 6l6ments finis restaient inconnus

n6cessaire d'6tre grand psychologue pour comprendre que Gilles, aprds

dans les ann6es 1955 d 1.960,, continue le propri6taire qui reprend li sa casquette

,, Nous avons d'abord parl6 de la pluie et du beau temps ". Mais il n'6tait pas

toutes ces ann6es, voulait revisiter Talofa et revivre ainsi la construction de qui restera sans doute son chef-d'cuvre. " Aprds une courte visite protocolaire, of je n'avais que quelques changements mineurs i leur montrer, Marc, Philippe et moi sommes all6s nous occuper des inscriptions i la r6gate du lendemain. Nous laissions Gilles seul. Il aspirait i ce moment d'intimit6. Il avait mis dans Talofa tant de passion ! " " Je me suis toujours 6tonn6, poursuit G6rard, que certains possBdent un talent

presque ind6cent i cr6er et perpr5tuer le savoir-faire. Les chromosomes avaient

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YACrrrrNG

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d'ing6nieur et d'industriel. ,, Il n'em-

p6che, Gilles a su solutionner la long6vit6 exceptionnelle de la coque deTalofa. Il a conEu un proc6d6 de construction sans 6quivalent : aprds la construction du squelette, il a su intercaler deux plis d'acajou crois6 coll6, le tout s6curis6 par 28 000 vis en cuivre. Ensuite, il lui restait i assembler les bord6s ext6rieurs, pour collage et vissage i partir de l'int6rieur. Le r6sultat

?

Un ensemble monolithique,

aux bord6s sans calfatage, contrairement aux constructions traditionnelles.Il a su, avant l'apparition des 6tudes de simulation par 6l6ments finis, qui 6taient en-


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l'impression dominonte ressenlie po quiconque c lo chonce dr noviguer sur

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coursier.

core inconnues au d6but des ann6es 60, apporter une r,6solution aux probldmes de cisaillements entre bord6s lors de la torsion de la coque, dont Ia longueur, ne l'oublions pas, est de 20,50 mdtres. Pour le plaisir de l'ail i l'ext,6rieur, la coque est aussi lisse qu'un miroir. Aucune trace de bouchon n'apparait i la surface. Li encore, " ce qui ne se voit pas est bien, et ce qui est bien >>, etc... Les am6nagements int6rieurs sont i l'avenant. Gilles a su choisir les bois pr6cieux : palissandre de Rio, loupe de citronnier, loupe d'orme, toutes les ferrures et varangues en bronze oflt 6te r6alis6es par les chaudronniers du chantier. Tout cela d6montre l'excellence du savoir-faire etla qualit6 trBs haut de gamme du chantier depuis de trBs nombreuses ann6es"

GILTES COSTANTINI AU PANTHEON

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gppe on l'a vu plus haut, Gilles r6alisait lui m6me les mdts en

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Peu de gens savent

qu'il avait â‚Źtâ‚Ź le premier en France ) faire et

) exp6rimenter

le les technologies

n6cessaires au profilage du gr6ement et la maitrise de l'AG 5. Iiinnovation et

i

l'amour du travail bien fait constituaient du

les deux mamelles du d6veloppement

chantier.

La prise de responsabilit6s ne se discu-

tait pas. Dans son panth6on personnel, G6rard Mesnel n'h6site pas

i

placer

Gilles Costantini au m6me rang que l'astronaute Alan Sheppard. ,. Les deux, explique-t-il, t6moignaient de la m6me t6mâ‚Źrit6.. Pour mener i bien leurs missions, ils accueillaient avec confiance la nouveaut6. Ils absorbaient la technique et la science, mais ils le faisaient

" J'aime cet esprit de responsabilit.. d'entreprise et d'innovation ,,. sorE.

en donnant l'impression de se balader. Chez eux, le courage 6tait une seconde

avait

nature >. Il en avait

6teintes, au nom d'une fabuleuse ::.-.:.-.-

i Gilles pour reprendre le flambeau. Comme la communication rr'6tait pas id6ale entre le commandi-

taire et EugBne Cornu, la s6paration 6tait devenue in6luctable. Gilles avait donc dCr assumer les plans de formes, avec le succds que l'on sait.

G6rard Mesnel, qui n'oublie pas sa c.-.-

ridre d'industriel. " C'est cette mi::. ambition, poursuit-il, qui nous a io:: = le Concorde, jamais 6ga16 depuis. I-

i

l'6poque une audace et un; :

dans le travail bien fait, qui me

se::':-.::

tion nomm6e principe de pre.:*:.,:. lrigde en philosophie de vie et i. ::''. = Au point que j'en arrive i me de :r-'-::=: si de nos jours, Gilles aurait e- -. :: ,: de construire Talofa en France

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'fl * r"* qt& rixf it4 a; **'Sa:n *f*t Architecte : Eugdne Cornu Constructeur : Chontier Costontini Ann6e de construction : l96l Mot6riou : coque ocoiou Type : D6riveur lest6 9166 en Yowl d lo construction Auiourd'hui quillord g166 en c6tre Morconi Longueur HT: 20,50 m Longueur Flottoison : l4 m Mo?tre bou : 4,68 m $

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Tirontd'eou:3m D6plocement: 45 tonnes

Mdt: 32 m Surfoce de voilure

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