Ososphere Comm'presse

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Quat r e 4.0 propose

vendredi 26 et samedi 27 septembre 2008

(les nuits ĂŠlectroniques)

R E V U E DE PR ESSE

St r a s b ou r g / Q u a r t i e r L a i t e r i e


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C I TAT I O N S

(les nuits électroniques)

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C I TAT I O N S

(les nuits électroniques)

s les cultures électronique sous toutes leurs coutures 20 Minutes

la Laiterie à o tr c le é l’ e d e la crèm Têtu

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mouvement.net

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Une expérience hors du temps regioartline

des une cartographie des mon e part électroniques comme null ailleurs en France poptronic

en France ls a iv st fe s re ra s e d n u L’ xpos, e t e rs o o fl ce n a d r e ss à bra o. performances et électr poptronic


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SOMMAIRE

(les nuits électroniques)

5 / LIBERATION « WIRE, Nouveau virage »

43 / POPTRONICS / pop Lab (3 pages)

7 / LIBERATION « l’électro coule à flots »

46 / POPTRONICS Médier les nuits

8 / LE MONDE « LA nouvelle peau des festivals techno »

47 / POPTRONICS pop’top

9 / LE MONDE « le son « blip-blip » et pop de Crystal Castles» 10 / REFLETS DNA « urbaine Ososphère » (couverture supplément Culturel ) 11 / DNA « L’Ososphère 2008 » 12 / L’ALSACE « L’Ososphère, le clubbing Lunaire » 13 / L’ALSACE « Ososphère- Deux jours de festival » 14 / DNA « les arts numériques florissants » 15 / DNA « le fil qui chante » 16 / DNA « The Do – Des rêves en chansons » 17 / L’Alsace « Festival Ososphère poursuit ses chroniques urbaines » 18 / DNA le Triomphe des musiques électroniques 19 / DNA Strasbourg s’enivre à l’Ososphère 20 / DNA Ososphère un festival inspiré 21 / DNA l’Ososphère investi les murs 22 / DNA mon salon sur les murs 23 / DNA Ososphère reprend des photos 24 / DNA Puppetmastaz / Ososphère (supplément transfrontalier)

49 / CIT’IN Ososphère 2008 50 / POLY porosité ambiante 3 pages 53 / POLY Electro Hédonisme 54 / POLY les Nuits Electroniques de l’Ososphère 55 / POLY question à Minitel Rose 56 / STRASBOURG MAGAZINE Ososphère : éclectisme numérique 57 / WIK circuit électronique 58 / STATION SERVICE Ososphère 59 / CIT’IN les Nuits Electroniques de l’Ososphère 60 / METROPOLIS les Nuits Electroniques de l’Ososphère 61 / STATION SERVICE Pivot 62 / LIBÉ-ECRAN Ososphère fait bouillir la Laiterie 63 / VIRGIN RADIO .FR The Do aux Nuits Electroniques de l’Ososphère 64 / STRASBOURG.FR The Do le grand bon en avant 65 / STRASBOURG.FR Electric elctric noise rock et sampling à l’Ososphère

25 / DNA « Bientôt les nuits électroniques »

66 / CONCERTLIVE .FR Sébastien Tellier en concert pour les Nuits Electroniques de l’Ososphère

26 / 20 mn les nuits électroniques

67 / PAPERBLOG les Nuits Electroniques de l’Ososphère 68 / HEXADANCE l’Ososphère

27 / TSUGI Compte rendu

69 / CLUSTER 21 une nuit à l’Ososphère

28 / MCD les belles Nuits digitales de l’Ososphère

70 / CITIVOX Ososphère et Musica 2008, faites entrer la musique

29 / MCD périple sonore 30 / MCD European sound delta 31 / TSUGI annonce Ososphère 32 / VOLUME annonce les Nuits Electroniques de l’Ososphère 33 / TETU la crème de l’électro à la Laiterie 34 / MOUVEMENT.NET l’Ososphère en plein chantier multimedia 36 / MOUVEMENT.NET l’Ososphère en mode digital 38 / REGIOARTLINE la cité Ososphère 41 / REGIOARTLINE retour Arts plastiques et numériques pour Ososphère 2008

71 / BLOG PARALLELE 48 à l’est du P48 72 / ALBUM ROCK.NET les Nuits Electroniques de l’Ososphère (compte rendu) 75 / INFOCULTURE.COM annonces 76 / SFR « attention musique fraiche » compte rendu (5 pages) 82 / Vesti’s Blog 83 / OSOSPHERE.RADIO programme radio Ososphère 88 / MUSICA selection musique Ososphère 2008 pour le public de Musica 94 / PRESSE ALLEMANDE


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libe.fr

L’electro coule à flots Festivals. Musique et arts numériques de Nantes à Strasbourg, de Lille à Marseille. MARIE LECHNER QUOTIDIEN : jeudi 18 septembre 2008 Scopitone à Nantes, jusqu’au 21 septembre. Rens.: www.scopitone.org N.A.M.E à Lille, du 18 au 27 septembre au Tri postal. Rens.: www.lenamefestival.com Marsatac à Marseille, du 25 au 27 septembre. Rens.: www.marsatac.com Ososphère à Strasbourg, du 26 au 27 septembre. Rens.: www.ososphere.org

C

arambolage de beat electro et d’art techno, personne ne devrait échapper à la fièvre du dancefloor ni au bombardement des pixels qui quadrilleront l’Hexagone jusqu’à la fin du mois : Scopitone à Nantes a ouvert le bal hier, suivi ce soir du N.A.M.E à Lille, puis de Marsatac à Marseille et d’Ososphère à Strasbourg. Ces festivals au croisement du son et de l’image partagent un profil et une culture communs. «Nous sommes tous issus de la musique électronique, nous avons presque tous moins de dix ans, nous sommes des festivals indépendants, coincés entre les mastodontes historiques comme les Francopholies, le Printemps de Bourges ou les Eurockéennes, et le mouvement des free parties», explique Vincent Carry, président du Réseau des festivals de culture électronique. Ce réseau d’entraide créé il y a trois ans fédère lesdits festivals (sauf Ososphère), auxquels ajouter Electroni(k) à Rennes, Nördik Impakt à Caen, les Nuits sonores à Lyon, Calvi on the Rocks et Astropolis, à côté de Brest. «Collectivités». L’objectif : mettre les forces en commun pour promouvoir les cultures électroniques au sens large, la création émergente, la rencontre de la musique et des arts visuels. «Ces festivals sont des objets culturels précaires, on a besoin de se soutenir les uns les autres, dans un contexte de désintérêt manifeste de l’Etat qui verse moins de 100 000 euros aux huit festivals concernés, financés essentiellement par les collectivités.» Ce qui explique que d’un lieu à l’autre, on retrouve les têtes d’affiche (Sascha Funke, Saul Williams, De la Soul, Radio Slave…). «On n’a pas les moyens d’avoir une exclusivité nationale, il faur tenir compte des tournées», reconnaît Eric Boistard, directeur de Scopitone, qui fera une frétillante scène nantaise electro-pop mâtinée de réminiscences eigthies (Minitel Rose, Anoraak…) ou les créations électrovisuelles de Gong Gong. Malgré des formules voisines, les festivals cherchent cependant à cultiver leurs différences. A Nantes, Scopitone investit dix lieux, avec performances multimédia (Umeda et Wolf K), ciné-concert (Maxence Cyrin met en musique Cœur fidèle d’Epstein) et installations interactives. Les pièces ne sont pas toutes de première fraîcheur, mais séduisent un public toujours plus large. «La fréquentation ne cesse de progresser. Il y a une réelle curiosité envers ces écrans et ces images qu’on ne voit ni à la télévision ni au cinéma», explique le directeur, qui a ajouté une journée aux festivités. Scopitone (dont les subventions ont baissé de 20 %) a dû revoir à la baisse ses aides à la création, privilégiant la diffusion. Parmi les quelques productions, la table interactive du collectif nantais Digital Slaves qui permet de générer des visuels en déplaçant des objets, ou le relaxant Stimuline de Lynn Pook et Julien Clauss, expérience «audiotactile» présentée en avant-première au château des ducs de Bretagne. Les participants (dix pour l’instant mais trente à terme) sont invités à enfiler une combinaison équipée de quinze petits haut-parleurs disposés sur le bas du dos, le dessus des pieds et des mains, les coudes, le plexus… Reliés à une unité centrale par une sorte de cordon ombilical, ils pourront ressentir les vibrations du son à fleur de peau. L’occasion aussi de rêvasser devant la performance Lignes avec Bruno Letort et Yuki Kawamura, au croisement de la musique, de la BD, de la littérature et de la création vidéo. Marraine. Si Scopitone vise l’interdisciplinarité, à Lille, le N.A.M.E reste fidèle à l’esprit clubbing des origines. Deux week-ends festifs, 100 % dancefloor, emmenés par la fidèle marraine du festival, la Berlinoise Ellen Alien, dont c’est la quatrième édition consécutive, mais aussi les poids lourds Carl Craig, Ivan Smagghe et Dubfire, remixeur de l’année, ou encore !!!, Shit Robot et Chloe. Après une escapade à la Condition publique à Roubaix, le festival réintègre ses quartiers au Tri postal. Les sets de DJ’s et VJ’s auront lieu au rez-de-chaussée, tandis que le second étage sera occupé par l’exposition multimédia «Peace», scénographiée par Fanny Bouyagui, fondatrice d’Art Point M, collectif organisateur du festival. «"Peace" jette un regard sur le monde d’aujourd’hui. Une manière de lier les valeurs de tolérance et de partage qui traversent le festival à travers la fête», écrit la plasticienne tatouée qui en profitera pour montrer une partie de ses Peace Portraits. En janvier, elle avait invité des milliers d’anonymes à se faire photographier pour la paix, à Nantes, Paris, Berlin, Barcelone, Lyon et Lille. 1 000 portraits de Lillois recouvriront les murs du Tri postal, où l’on pourra également découvrir l’installation Deadly Storm de Björn Melhus : l’artiste se démultiplie sur trois écrans et colle dans sa bouche les annonces alarmistes des JT américains. Le visiteur pourra agir sur l’environnement sonore via un juke-box géant et se consoler de la violence du monde dans les bras de performeurs qui feront des câlins à la demande de 18 à 21 heures.

http://www.liberation.fr/culture/352617.FR.php


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Le Monde


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Reflets DNA


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L’Alsace


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VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2008

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L’Alsace

(les nuits électroniques)

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7h 20h

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Ososphère Deux jours de festival Musiques électroniques et arts numériques animeront le quartier de la Laiterie pour la onzième année. Le festival présente six espaces scéniques proposant près de 60 concerts ou Dj sets et deux espaces intérieurs dédiés aux arts digitaux, notamment arts visuels. Une nouveauté : un bâtiment créé par le collectif Exyzt, le Noodle-Tisch, va surgir au milieu de la rue du Hohwald, entre l’ancien conservatoire et la scène de la Laiterie. Pour les concerts antipastis, vendredi soir s’ouvre sur le duo The Do suivi des Suédois d’I’m from Barcelona au Delta (grande salle de la Laiterie). En parallèle, Sébastien Tellier œuvre dans le Dôme (Hall des Chars). Samedi soir, seconds antipastis avec Dub Inc (complet) et De La Soul. Après, jusqu’à l’aube, les nuits de l’Ososphère laissent les amplis à Dave Clark, The Black Lips, Gregor Tresher, Puppetmastaz… Petite modification au programme : M83 est remplacé par Electric Electric.

Le groupe suédois « I’m from Barcelona », à l’affiche ce soir.

Rappelons que du côté des arts visuels et numériques, Ososphère fait figure d’une des plus grandes expositions françaises du genre. FY ALLER Nuits électroniques de

DR

l’Ososphère, vendredi 26 et samedi 27 septembre. Ouverture des portes vers 20h. Prix des billets : 25 euros en prévente, 28 euros sur place. Les billets pour les nuits de l’Ososphère ne comprennent pas les concerts antipastis. Contact : quatre 4.0 :

tel 03.88.23.72.37/fax : 03.88.23.72.30. Mail : infoAosophère.org. Le programme complet sur http://www.ososphere.org/2008/ . Le site myspace : http://www.myspace.com/ososp here

Jean-Louis Hess, avec votre premier livre de la Médiathèque Malraux, de 14 h à 18 h. « La nuit des chercheurs », organisée par La Mission Culture Scientifique et Technique de l’ULP et la Nef des Sciences : ateliers sciences & sport, démonstrations sportives et installations artistiques, espace multimédia, à la Halle des Sports, Centre Sportif Universitaire dès 19 h 30. Cafés scientifiques : « Sport et Diabète », organisée en partenariat avec l’Inserm, dans le cadre de La nuit des chercheurs, avec l’intervention de chercheurs sur les bienfaits du sport pour soigner le diabète, Hannong Bar, 9 rue du

sortilèges » et « Ce que nous avons eu de meilleur », au Club de la Presse, 10 place Kléber, à 18 h. FCONFÉRENCE « Apprendre plusieurs langues : oui et pourquoi ! », le Goethe-Institut propose cette conférence en langue allemande, à l’occasion de la Journée Européenne des Langues, assurée par Britta Hufeisen, en collaboration avec l’ADEAF et l’association Lehrer, à l’Université Marc Bloch, Bâtiment « Le Pangloss », 2 allée René Capitant, à 17 h 30. « Femme désirée, femme désirante », par le Dr Danièle Flaumenbaum, gynécologue à la Faculté de Médecine de Paris et écrivain, au

Agenda

FMUSIQUE Festival Musica : Quatuor Arditti, au Palais des Fêtes à 18 h — « Massacre (1) », opéra de Wolfgang Mitterer, le Remix Ensemble, sous la direction de Peter Rundel, Cité de la musique et de la danse, à 20 h 30 — Les Nuits Électroniques de l’Ososphère, libre parcours au public de Musica à partir de 22 h 30. Les Nuits de l’Osophère : dans le quartier de la Laiterie, à partir de 20 h. (Lire ci dessus). Concert d’Éric Toulis et son Quartet, au Kafteur, 3 rue Thiergarten, à 20 h 30. Concerto pour piano et orchestre en ré mineur, des œuvres de

tion, réservation indispensable au 03.88.30.17.17. Festival de Musique Médiévale : « Voix et Route Romane », chants de l’Arménie par l’Ensemble St Geghard Monastery, à l’église SaintEtienne, à 20 h 30. FSPECTACLE « Kabaret Tomi » avec Cathy Bernecker et Cookie Dingler, mise en scène par Pierre Diependaële, en hommage à Tomi Ungerer, dans la petite salle du Théâtre de la Choucrouterie, 20 rue Saint-Louis à 20 h 30. FTHÉÂTRE « Ciel ! Mon mari est muté en Alsace », théâtre cabaret en français, d’après le livre de Laurence Win-


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Actualités 67

MARDI 23 SEPTEMBRE 2008

Festival Ososphère poursuit ses chroniques urbaines Le festival des musiques électroniques et des arts numériques affiche une belle programmation pour les 26 et 27 septembre. Le festival Ososphère investit le quartier de la Laiterie pour la onzième année, fin de la semaine. Avec une programmation rappelant les dernières émergences, ou reconquêtes, musicales, il projette aussi les arts numériques dans cette zone urbaine devenue terrain

d’expérimentation. « Le temps d’Ososphère est un temps accéléré où un maximum de choses se passent en deux nuits », souligne Thierry Danet, de l’association Artefact. Un nouveau bâtiment créé par le collectif Exyzt, le NoodleTisch, va surgir au milieu de la rue du Hohwald, entre l’ancien conservatoire et la scène de la Laiterie. « C’est un lieu de rencontre entre les gens, une proposition entre les bars à soupe japonais et le stammtisch », explique-t-il. Expansion, concentration, respiration, circulation : les effets, maintenant mécaniques, du festival sur son environnement est sans doute l’une

F Une croisière internationale amarrée au festival

Durant l’été, deux bateaux «studios» ont remonté simultanément le Rhin et le Danube depuis la Mer du Nord et la Mer Noire en direction de Strasbourg. A bord, plus de 30 artistes internationaux du champ de l’art sonore et radiophonique ont travaillé à partir d’enregistrements réalisés dans les onze pays traversés. Les organisateurs de l’Ososphère leur ont proposé de croiser sur l’Ill et de proposer des concerts gratuits à une centaine de spectateurs, qui embarquent près du musée d’art moderne. FRESERVER Croisière inaugurale vendredi 27 septembre de 14h30 à 16h30, diffusion de pièces sonores suivies d’un concertperformance de Aki Onda. Samedi 28 sept: Croisière 1 de 10h30 à 12h30 live de Michel Guillet. Croisière 2 de 13h à 15h live de Rainier Lericolais. Croisière 3 de 19h à 21h live de Aki Onda. Dimanche 29 sept: croisière 1 de 7h à 8h30 live de Michel Guillet . Croisière 2 de 14h à 15h30 live de Joachim de Montessuis. Croisière 3 de 16h à 17h30 live de Philipp Griffiths Réservation par mail à l’adresse rendezvousAososphere.org en précisant la croisière et la date dans l’objet du mail.

Conseil général Kennel «épinglé» par le préfet Rebière

Le groupe The Do ouvre le festival.

des plus belles réussites de l’événement tourné sur l’urbain à travers des interrogations artistiques.

Des antipastis, des nuits Pour les concerts antipastis, vendredi soir s’ouvre sur le duo The Do suivi des Suédois d’I’m from Barcelona au Delta (grande salle de la Laiterie). En parallèle, Sébastien Tellier œuvre dans le Dôme (Hall des

Le président Kennel et le préfet Rebière.

Photo Jean-Luc Stadler.

Le préfet Jean-Marc Rebière lui a remis les insignes de chevalier dans l’Ordre du Mérite, hier matin à l’issue de la session du conseil général. En présence de ses collègues du département et de quelques collaborateurs, mais aussi de son épouse qui exceptionnellement n’avait pas fait classe…

maines ». Dans sa réponse, Guy-Dominique Kennel s’est étonné d’« avoir eu du mérite à faire des choses qui lui plaisaient ». « J’ai vécu ces diverses missions avec passion », a-t-il assuré, en remerciant son prédécesseur, le sénateur Philippe Richert retenu hier au Palais du Luxembourg, d’avoir proposé sa candidature pour cette distinction. Cela n’a pas été tout à fait simple. « Mon dossier s’est perdu à de multiples reprises. Il lui a fallu quatre ans pour déboucher », at-il observé avec humour.

« C’est un hommage officiel à votre engagement public comme éducateur, comme citoyen et comme élu », a souli-

Puis, avec de l’émotion dans la voix, il a ajouté que cet insigne n’est « pas une fin en soi ». Il y

Du côté des arts visuels et numériques, Ososphère fait figure d’une des plus grandes expositions françaises du genre.

Musica Confrontation entre jeunes et anciens Musica 2008 s’est ouvert le week-end dernier avec deux concerts importants, inscrits par le directeur du festival, Jean-Dominique Marco, dans la ligne artistique de confrontation entre les anciens et les jeunes. Ces deux concerts ont permis de mieux appréhender la puissance des premiers et la fougue des seconds.

Plutôt que d’inviter le ban et l’arrière-ban du monde politique, le président du conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, avait souhaité une cérémonie sobre.

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Chars). Samedi soir, seconds antipastis avec Dub Inc (complet) et De La Soul. Après, jusqu’à l’aube, les nuits de l’Ososphère laissent les amplis à Dave Clark, The Black Lips, Gregor Tresher, Puppetmastaz… Petite modification au programme : M83 est remplacé par Electric Electric.

Le concert de samedi donnait à entendre de Pascal Dusapin Extenso, pour orchestre, de Christophe Bertrand Vertigo, concerto pour deux pianos et orchestre et de l’ancien Stockhausen Gruppen, pour trois orchestres. Pascal Rophé avait pris la tête de l’Orchestre Philharmonique de Liège WallonieBruxelles pour cette ouverture. Au programme de dimanche, l’œuvre monumentale d’Olivier Messiaen, La Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ, nécessitant plus de deux cents musiciens et choristes, à savoir ceux de l’Orchestre Philharmo-

Organisée par la maison des associations de Strasbourg dans ses locaux, cette 30e journée multiconseils du mercredi 24 septembre s’adresse à tous les dirigeants et porteurs de projets as-

Sailesh Gya

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l’Ososphère, vendredi 26 et samedi 27 septembre. Ouverture des portes vers 20 h. Prix des billets : 25 euros en prévente, 28 euros sur place. Les billets pour les nuits de l’Ososphère ne comprennent pas les concerts antipastis. Contact : quatre 4.0 : tel 03.88.23.72.37/fax : 03.88.23.72.30. Mail : infoAosophère.org. Le programme complet sur http://www.ososphere.org/2008/. Le site myspace : http://www.myspace.com/ ososphere

CGT «Transformer le pessimisme en acte »

nique de la Radio néerlandaise, du grand Chœur de la Radio néerlandaise et du Chœur de la Radio flamande. Pour cette seconde confrontation, Christophe Bertrand, jeune espoir de la musique française, a composé une musique énergique mais laissant une impression mois ordonnée que celle de son aîné. Constituée de motifs descendants, la pièce offre de beaux passages aux deux pianos, mais on ne perçoit pas l’organisation savante de la pièce. Avec une organisation tout autant savante chez les deux grands maîtres Stockhausen et Messiaen, on a le sentiment qu’ils arrivent à dire plus en moins de mots. Leur musique sonne riche plus rapidement. Aéanmoins, le public strasbourgeois a beaucoup applaudi les pièces proposées lors de ces deux concerts. Claude Achille

FA VOIR : Passion de Pascal Dusapin, samedi à 20h30 au T.N.S. Se renseigner : 03.88.23.47.23

Bientôt 30è Journée multi-conseils

« L’idée est de donner à voir la ville sous un autre regard, pas simplement contraint mais plus réfléchi. La dimension architecturale entre l’espace public et celui qui est privé est analysée dans de nombreuses propositions, par exemple », dit Thierry Danet. Chaque année, près de 10 000 personnes sillonnent les rues du festival strasbourgeois intra muros.

Près de 200 responsables CGT se sont réunis récemment à Strasbourg pour faire le point sur la rentrée et les prochaines mobilisations dans le département. « La campagne prud’homale, les salaires, le travail, le pouvoir d’achat et la santé ont été les thèmes de notre réunion », explique Jacky Wagner, secrétaire départemental. « Nous avons mis en place un plan de travail pour promouvoir le vote CGT », indique aussi Claude Leclerc, secrétaire régional du syndicat. « Il y a une dose d’insatisfaction très grande, l’objectif de la CGT est d’être offensif pour mettre en échec la stratégie du gouvernement et du Medef », poursuit-il. « La Direction départementale du travail va envoyer une note aux patrons pour laisser aller les salariés voter aux élections prud’homales ». « Il faut transformer le pessimisme en acte », souligne Jacky Wagner. Sur les dossiers locaux comme la fermeture d’Altadis, la CGT sou-

haite que les locaux soient cédés à une autre entreprise qui « garde les salariés ». Même démarche pour Fischer où « il faut permettre à d’autres entreprises de s’installer ». Le syndicat tente de faire une journée « ville morte » avec les commerçants de Schiltigheim. Concernant Général Motors, les réponses apportées sont jugées « insatisfaisantes ».

Bernard Thibault à Strasbourg « Si elle vendue, d’ici deux à trois ans, il y aura la fermeture. On perdrait le produit de la Recherche et développement et l’innovation impulsés sur ce site avec un personnel très qualifié », explique Jacky Wagner. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, viendra apporter son soutien aux salariés le 20 novembre prochain.

Associations principaux domaines concernant le fonctionnement associatif durant les créneaux horaires précisés dans le programme ci-dessous. Pour obtenir une consultation individuelle et gratuite, auprès de ces consultants spécialistes il vous suffit de prendre rendez-vous auprès de la maison des associations en

Souvenir Français Appel à bénévoles Le 1er novembre est la journée du Souvenir Français. Une quête nationale est organisée ce jour-là dans le nord de la CUS. Elle servira à entretenir la tombe des soldats morts pour la France et des monuments édifiés à leur mémoire. Le Souvenir Français recherche des bénévoles qui souhaiteraient participer à cette quête qui aurait lieu dans huit communes : Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim, Souffelweyersheim, Reichstett, Mundolsheim, Nie-


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DNA

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Région 2

Musica / Mitterer dans tous ses états

STRASBOURG / OSOSPHÈRE

Le triomphe des musiques électroniques

No 39 - Lundi 29 septembre 2008

Cœur de festival Création de son opéra Massacre, salut à Louis Sclavis, concert détonant au Bouclier, contribution remarquable à un hommage au Velvet Undergroud et au Pink Floyd : Wolfgang Mitterer était au cœur de ce week-end à Musica.

Le quartier de la Laiterie a accueilli près de 5 000 personnes avides de sonorités électroniques. (Photo DNA)

C’est un véritable plébiscite qu’a connu le festival Ososphère. Pour sa seconde soirée, dans la nuit de samedi à dimanche, le quartier de la Laiterie a accueilli, comme la veille, près de 5 000 personnes avides de sonorités électroniques. La programmation, éclectique et pointue, a embrassé sans mal étreindre le corps de cette culture en perpétuel renouvellement et si difficile à saisir. En ouverture, le reggae-dub des Français de Dub Inc n’a eu aucun mal à transporter la marée humaine, affluant en nage vers les premiers rangs du Delta, en moins de cinq minutes. Après quoi, les six salles du site affolèrent toute la nuit les compteurs électriques devant tant d’énergie consommée, sans toutefois réussir à égaler les pulsations frénétiques et épileptiques du trio rock-noise-disco Electric Electric, ni celles plus coulées dans le dub d’Ez3kiel, ni même à rivaliser avec l’inventivité fantaisiste des rappeurs américains De La Soul. Le trio new-yorkais a démontré que vingt ans après leur album fétiche 3 Feet High and Rising, il excellait toujours dans l’art de susciter l’euphorie collective. Après une pause dans les transats mis à disposition, il ne restait plus qu’à se frayer un chemin jusqu’au Muppet Show du hip hop avec les Berlinois de Puppetmastaz et leur spectacle loufoque de marionnettes rap. La salle du Dôme leur a fait un triomphe, avant, pour les plus courageux, de boucler la boucle jusqu’à l’aube. Vincent Lavigne

■ Des journées strasbourgeoises ouvertes vendredi par l’excellent Massacre de Wolfgang Mitterer (lire DNA de ce dimanche) et conclues hier en fin de journée par un tonique hommage au Velvet Underground et au Pink Floyd – les deux programmes mobilisaient l’exemplaire Remix Ensemble de Peter Rundel, au fil d’un week-end encore une fois composé autour des rendez-vous qui nous y sont de semaine en semaine donnés au Palais du Rhin.

Brillante et ludique rencontre au sommet Accroche Note après Linea, et avant l’Académie Opus XXI du Conservatoire de Lyon dans quelques jours, s’y mobilisa samedi en fin de matinée au service des Samedis de la jeune création européenne co-réalisés par Musica et la Sacem. Et du même conservatoire est issu le jeune Quintette Coriolys, qui y régala hier à la même heure des publics qui depuis longtemps ont distingué dans ces concerts et récitals dominicaux d’avant midi un peu de

Wolfgang Mitterer, fil rouge de cet épisode festivalier. (Photo DNA – Jean-François Badias) la meilleure part que Musica leur réserve : sommets solistes ou chambristes habituellement, qui sollicitent la plus haute exigence et virtuosité quand ils n’orchestrent pas, à l’enseigne de l’ambitieuse jeunesse, de parfois plus légères humeurs. Coriolys donc hier – l’ensemble à vents formé au sein du conservatoire lyonnais y convoqua brillante et ludique rencontre au sommet, autour de l’ample et foisonnant Flamen d’Ivan Fedele, entre quelques remarquables vieux maîtres de la scène contemporaine : espiègles et vivaces

Six Bagatelles de Ligeti, mais hantées par la mélancolie comme par la violence des temps modernes ; élégants chatoiements du Donatoni de Blow ; grave solennité, et fugitivement agitée, du Quintette à vent opus 2 de Kurtag ; divertissantes mais très sérieuses fables animalières et philosophiques tricotées sur fond de bruits de bombes par l’Opus Number Zoo de Berio. Et Mitterer en fil rouge d’un épisode festivalier proposé comme l’espace d’une conversation, à quelques égards risquée, entre toutes musiques – c’est le cœur du

projet de Musica cette année. Où le compositeur de Massacre se fit hier organiste aussi à l’église du Bouclier, pour un détonant récital associant à Bach et Ligeti l’une de ses propres compositions. Le compositeur contribuant ensuite avec sûreté et finesse – et avec David Horne, Victor Rua, Fausto Romitelli – au Pink Velvet’s Bad Trip du Remix Ensemble portugais. Musica entre temps avait ouvert ses nuits au duo que Wolfgang Mitterer, encore lui, forme avec le jeune percussionniste Herbert Pirker – Box Blocks, ici associé à Louis Sclavis –, pendant qu’à l’autre bout de la ville l’Ososphère avait commencé de filer vers le terme de la seconde nuit de sa propre édition 2008. Ciel parfait sur la ville, pour y courir d’un théâtre à l’autre – TNS, Cité de la musique, Palais des fêtes et Palais du Rhin, église du Bouclier, Laiterie. Comptes-rendus circonstanciés sur quelques-uns de ces rendez-vous – et bien entendu sur l’autre opéra et autre pôle majeur du weekend, Passion de Pascal Dusapin – dans nos prochaines Antoine Wicker éditions.

◗ Ce week-end en Alsace

L’un des gâteaux concoctés par les étudiants de l’école hôtelière de Guebwiller/Lycée Storck, pour les 140 ans du zoo. (Photo DNA – Cathy Kohler)

Le défilé, moment fort de la journée, a été suivi par des milliers de visiteurs parfois venus de loin. Une équipe télé était aussi présente. (Photo DNA)

MULHOUSE

KRAUTERGERSHEIM

Le zoo a 140 ans

Plus de 5 000 fous de chou

La foule était nombreuse hier pour fêter les 140 ans du parc zoologique et botanique de Mulhouse, géré par la communauté d’agglomération (Camsa). Les visiteurs ont découvert une étonnante sculpture animalière et dégusté 2 000 macarons concoctés par les étudiants de l’école hôtelière de Guebwiller (lycée Storck). C’est le dimanche 13 septembre 1868 que le « parc du peuple » était inauguré par une chaleur caniculaire doublée d’une sécheresse qui sévissait depuis plusieurs jours, assoiffant la marée de 5 000 à 6 000 personnes venues prendre part à la fête. Le zoo ne fut ouvert au public que le 1e r novembre 1868.

Énorme affluence hier après-midi à la 35e foire à la choucroute. Son succès ne se dément pas. Samedi soir et hier midi, plus de 4 500 repas ont été servis dans la capitale mondiale de la choucroute, qui a eu cette année les honneurs de la chaîne de télévision M 6, après les télés allemandes l’an passé. Au final, d’après les organisateurs, qui n’ont pas chômé pour canaliser la foule, il y avait sans doute entre 6 000 et 8 000 personnes pour assister au défilé, moment fort de la journée d’hier. Les ensembles folkloriques alternaient avec les chars décorés de chou par les associations locales. Les plus farouches n’ont pas

Les turfistes ont pu tester la forme de certains cracks français. (Photo DNA)

HOERDT / A L’HIPPODROME

Une belle réunion automnale de plat Plus de 3 000 personnes se sont rendues, hier, à l’hippodrome de Hoerdt pour la grande réunion de plat de la saison hippique. Les responsables de la Société des courses de Strasbourg étaient ravis des conditions climatiques, et le président Lucien Matzinger a eu de nombreux éloges de la part de ses collègues de Compiègne, de Cagnes-sur-mer, de Baden-Baden et de la Société des courses suisses pour le mal qu’il se donne. Il a le mérite de proposer de bonnes pistes aux chevaux engagés et aux jockeys. Lors de cette réunion, les turfistes ont pu tester la forme de certains cracks français avant le Grand Prix de l’Arc-de-Triomphe de dimanche prochain à Longchamp. Il y a deux ans, Stéphane Pas-


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Vive Christine Albanel !

Plume brillante, la ministre de la Culture va bientô signer les éditoriaux de toutes les brochures annu des Scènes nationales. Afin d’éviter tout débordem intempestif ? lire la suite

UNE SÉLECTION DE L'ACTUALITÉ CULTURELLE EN FRANCE ET À L'ÉTRANGER. 26/09 > 27/09/2008 – STRASBOURG

L’Ososphère en plein chantier multimédia

Vive Christine Albanel ! Festival sonore et visuel à Strasbourg Plume brillante, la ministre de la Culture va bientôt Pour son édition 2008, le festival signer les éditoriaux de toutes les brochures annuelles interdisciplinaire de l’Ososphère n'entend des Scènes nationales. Afin d’éviter tout débordement intempestif ? pas négliger une offre de performances num lire la d’être suite ériques et plastiques qui promet particulièrement foisonnante. Avec comme points forts, l'arrivée de l'escapade fluviale du projet European Delta Sound, et la traditionnelle mise en effervescence du quartier de La Laiterie lors des deux nuits centrales du festival.

UNE SÉLECTION DE L'ACTUALITÉ CULTURELLE EN FRANCE ET À L'ÉTRANGER.

20/09 > 21/09/2008 – VERSAILLES 26/09 > 27/09/2008 – STRASBOURG

Automne au Potager

Plastique danse flore à L’Ososphère en plein Versailles chantier multimédia Plastique danse flore revient à Festival sonore et visuel à Strasbourg Versailles. Pour son édition 2008, le festival Autour de Frédéric Seguette, douze artistes chorégraphiques frictionnent interdisciplinaire de l’Ososphère n'entend le de rapport culturel au paysage. pas négliger une offre performances num

ériques et plastiques qui promet d’être particulièrement foisonnante. Avec comme points forts, l'arrivée de l'escapade 17/09 fluvialeet 20/09/2008 – PARIS du projet European Delta Sound, et la System fait sa traditionnelle mise en effervescenceFiasco du quartier de La Laiterie lors des deuxrentrée nuits centrales du festival.

Pause For The Jet

Daniel Padden Avec son second album solo, l’Ecossais Daniel Padden (membre des Volcano The Bear) affine son univers musical onirique en prodiguant un folk mystique déraciné qu’il décline en croquis jazz, collages de bandes, drones acoustiques et chansons habitées.

La structure de retour à Paris Réputé pour la qualité de sa programmation tournant pour l'essentiel entre noise psyché Automne au Potager délique et post-rock synthétique débridé, la Plastique danse flore à structure Fiasco System nous prépare une Versailles d'été enrevient fanfare Plastiquefin danse flore à avec deux dates é lire la chronique de ce CD Versailles. Autour deruptives, Frédéric Seguette, les 17 et 20 septembre à La douze artistes chorégraphiques frictionnent Maroquinerie. Au programme notamment, le rapport culturel au paysage. Fear Falls Burning, Talibam ! + Rhys Chatham, Secret Chiefs 3Pause et Religious For The Jet 17/09 et 20/09/2008 Knives… – PARIS Daniel Padden Fiasco System fait sa Avec son second album solo, l’Ecossais Daniel Padden (membre des Volcano rentrée 20/09 > 21/09/2008 – VERSAILLES

The Bear) affine son univers musical 11/09 > 13/09/2008 – MARSEILLE La structure de retour à Paris onirique en prodiguant un folk mystique Réputé pour la qualité de sa programmation Experiences in qu’il vivo déraciné décline en croquis jazz, tournant pour l'essentiel entre noise psyché Les Informelles à Marseille collages de bandes, drones acoustiques délique et post-rock synthétique débridé, la et chansons structure Fiasco System nous prépare unesa dixième Pour édition,habitées. le fin d'été en fanfare avec deux dates é festival Les Informelles invite 40 lire la chronique de ce CD ruptives, les 17 et 20 septembre à La artistes de Marseille et d’ailleurs à investir Maroquinerie. Au programme notamment, les anciens abattoirs. Là, ils confronteront Fear Falls Burning, Talibam ! + Rhys Chatham, Secret Chiefs 3 ettravaux Religiousau lieu et le lieu à leurs leurs Knives… travaux, avant d’ouvrir, du 11 au 13

septembre, leurs expériences à tous les

11/09 > 13/09/2008 regards. – MARSEILLE

Experiences in vivo

Les Informelles à Marseille Pour sa dixième édition, le 16/09 > 21/09/2008 – NANTES festival Les Informelles invite 40 Nantais bien nantis artistes de Marseille et d’ailleurs à investir Les sept ans du festival les anciens abattoirs. Là, ils confronteront leurs travaux au lieu et le lieu à leurs Scopitone travaux, avant d’ouvrir, du 11 au 13 Du 17 au 21 septembre, Nantes septembre, leurs expériences à tous les accueille la septième édition de Scopitone, regards.

festival résolument transdisciplinaire et terriblement affriolant.

16/09 > 21/09/2008 – NANTES

ENTRETIEN

Levée de fonds pour l’art contemporain

Entretien avec Dorothée Dupuis A Marseille, Triangle expose et


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Mouvement.net

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els. Leurs parcours vertigineux dront forme (ou non) au Door Studios à s, du 30 octobre au 2 novembre.

23/10/08 17:29 Mouvement.net propose de suivre en image les répé titions du spectacle ENTRETIEN

RE AUSSI SUR MOUVEMENT.NET Créateurs de situations 0 > 3/11/2008 – POITIERS, GENÈVE,// newsletter ///////////////////////////// ////// mouvement.net dionysiaques S, LILLE, METZ Marc Mercier, directeur des

rio australien The Necks en rnée française

Gagnez des invitations pour les soirées Stockausen des Inouïes et le festival Novart à Bordeaux, les spectacles du Centre National de la Danse. Et toujours iques libres à Besançon, les tacles du Théâtre des Amandiers à terre, In Famous Carousel à Paris, le val international du Film lesbien et fé iste à Paris.

oir les offres en détail

en Ambarchi

ortage ivre en images sur OCun reportage sur Oren archi, guitariste dé eur.

voir sur la page cueil de Mouvement

Instants Vidéo Les Instants Vidéo, festival de poésie é lectronique, sont partis de Gaza, le 9 octobre, pour sillonner 7 pays et 14 villes. Avec, comme chaque année, une longue escale à Marseille. Dionysos en sera l’invité d’honneur. Marc Mercier, l’ initiateur de cet événement, défend la passion et le dé bordement contre « la raison gestionnaire [qui] a fossilisé nos existences »... COMPTE RENDU

L’Ososphère en mode digital

Retour sur les Nuits Electroniques de l’Ososphère à Strasbourg Toujours ancrée au cœur du quartier un art abordable ? de la Laiterie à Strasbourg,Pour l’édition Les éditions Semiose fête leurs dix ans 2008 des Nuits Electroniques de l’Ososphère a perpétu A l’occasion de Slick – la foire d’art contemporain qui s’ ouvre ce 24 –, les éditionsUne Semiose célèbrent é son souci d’ouverture artistique etoctobre conceptuelle. leurs dix ans avec une série de 20 sérigraphies d’ maturation intérieure qui donne une programmation artistes, vendues au prix unique de 100 euros. Une manière, selon leur directeur Benoît Porcher, numérique et plastique particulièrement riche cette ann d’affirmer un positionnement esthétique tout en luttant contre ée ; et un prolongement extérieur avec notamment les les dérives du marché. envoûtantes Croisières sonores collectif Mu. lire ladu suite COMPTE RENDU

Détruire dit-elle ?

Restricted Area , installation UNE SÉLECTION DE L'ACTUALITÉ CULTURELLE EN FRANCE ET À L'ÉTRANGER.

d’ Anne-Valérie Gasc à Marseille Jusqu’au 1er novembre, Anne-Valérie 31/10 > 1/11/2008 - MONTREUIL Gasc uniques installe dans la cave de La Prises LeCompagnie label OnementàseMarseille lance un dispositif de aux Instants Chavirés destruction par foudroyage intégral. Interrogeant la lé Vendredi 31 octobre et samedi artistique du lieu et son environnement, 1er novembre,gitimité les Instants Chavirés (Montreuil) accueillent le label Onement, Restricted Area agit douloureusement. Car comme fondé par le musicien Sylvain Chauveau dirait Woody Allen : « Qu ’y a-t-il de plus désespérant autour d’une idée des plus radicales : éditer des disques vinyle exemplaire. du monde ? La certitude que cela n’a queà… la un destruction aucune importance. » 3/11/2008 - PARIS

Hijikata, à la source du ENTRETIEN Butô

Apologie du chaos

Projection unique d’un film de Keiya Ouchida Attention, moment rare ! La Cinémathèque Entretien avec le clown Nikolaus de la Danse présente à Paris, le 3 et ,jongleur, Nikolaus présente novembre, le Clown film Hôsôtan tiré du dernier spectacle dansjusqu’au lequel a dansé à Tokyo 2 novembre à la Pelouse de Tatsumi Hijikata, l’inventeur du mouvement Reuilly, dans le XIIe arrondissement Butô.

de Paris, avec sa compagnie Pré-O-CRaté : à travers ce spectacle tout il questionne l’origine de l’univers, La ruepublic, 25h/24 The Largest Bird... l’infini, la Rue Libre, journée nationale PIGEON FUNK nature du réel. Mouvement.net l’a questionné à son des arts de la rue, le 25 Projet techno saugrenu initié en 2001 octobre par trois Californiens experts en tour sur un art qu’il envisage comme « une philosophie Pour la 2e année consécutive, la rue s’ sabotages, Pigeon Funk opère un du corps ». retour inattendu avec un premier vé octroie sa journée : à l’occasion du passage Coupé,- PARTOUT Raté Rattrapé 25/10/2008 EN FRANCE

ritable album sur lequel le duo Kit à l’heure d’hiver, l’événement Rue libre Clayton/Sutekh (Safety Scissors s’étant investit de manière « manifestive » les rues A LIREpour AUSSI SUR MOUVEMENT.NET envolé) jette son compliqué dévolu sur de France et d’ailleurs, 25 heures non des registres musicaux jusqu’alors é stop d’actions COMPTE destinées à faire (re)connaître met en scène RENDU / Cyril Teste pargné, du blues à la chanson latino. un secteur qui reste, malgré son importance Plus rien ne semble arrêter le City , de Falk Richter, à pouvoir Saint-Denis grandissante, Electronic le parent pauvre de la culture. funk cradingue de Pigeon Funk.

ENTRETIEN / Entretien avec Philippe Adrien lire la chronique de ce CD autour d’Ivanov Beaux bizarres à COMPTE RENDU / Lori Hersberger expose au MAC Besançon Musiques libres, du 31 de Lyon octobre au 2 novembre COMPTE RENDU / Le Mêlant concerts, danse, théâtre musical, po metteur en scène Jeanésie sonore et installations, le festival Claude Fall sur son diptyque Musiques libres, qui se tient au 31revient octobre au 2 novembre à Besançon, porte décidé Shakespeare ment bien son nom. De Donatienne Michel131/10 > 2/11/2008 – BESANÇON

Dansac au duo Pennequin /Pauvros, en passant par Xavier Garcia ou l’ensemble Laborintus, l’édition 2008 fait de nouveau la part belle à des musiciens libres… comme l’ art.

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La Cité Ososphère Thomas Werlé 15.09.08

Les 26 et 27 septembre prochains se déroulera l’édition 2008 des Nuits Electroniques de l’Ososphère, deux jours durant lesquels le quartier de la Laiterie vivra aux rythmes des « musiques actuelles », deux jours durant lesquels la « cité Ososphère » reprendra forme pour accueillir différentes expressions artistiques et se faire le lieu d’inscription de leurs échanges. La musique tient une place toujours prépondérante : une quarantaine d’artistes invités, autant de concerts répartis sur six scènes. L’Ososphère accueille cette année encore un certain nombre d’artistes plasticiens et propose une exposition d’œuvre d’art « numérique » sur le site du festival. Ainsi que nous le précisait l’an passé Thierry Danet, directeur d’Artefact et organisateur de L’Ososphère, l’idée d’associer à la programmation musicale une exposition d’art numérique, s’est imposée d’elle-même : les groupes que nous recevons collaborent avec des graphistes, emploient la vidéo pour leurs concerts, nous nous servons nous-même d’installations pour créer une atmosphère particulière. L’exposition ne se conçoit plus en annexe de la programmation musicale, elle occupe une place à part entière et s’inscrit dans le projet même de l’Ososphère. Construire un concept inédit d’événement qui, à partir de ce qui se joue sur l’instant, se plaît à envisager présent et avenir « en situation ». Il s’agit dès lors de concevoir Les Nuits Electroniques comme un « événement » singulier, qui permet de rapprocher, de mettre en regard les différentes formes d’expressions artistiques se servant des nouvelles technologies comme médium de création. Pour sa douzième édition le festival tient à définir son inscription dans le paysage artistique strasbourgeois et européen. Tout d’abord physiquement : comme pour les précédentes éditions le quartier de la Laiterie se soustrait au reste de la ville, clôturé de part en part, il se conçoit comme topos, territoire singulier occupé, habité par le festival. Le collectif Exyzt présente cette année encore une relecture des bâtiments et réinvestit le site pour concevoir un nouvel espace, une nouvelle architecture. Plus qu’une mise en scène, il s’agit bien là d’un concept d’architecture éphémère qui redéploie les espaces et fait du quartier de la Laiterie une ville, une cité dédiée aux arts numériques. Ensuite dans la volonté de pérenniser l’événement : les artistes invités et les différentes interventions artistiques sont reprogrammés d’année en année. On pourra entre autre voir les œuvres de Cécile Babiole (0,0116 RPM,) Vincent Elka (SHO(U)T) et Philippe Lepeut (Contrechamp), trois œuvres parmi une trentaine d’autres, explorant les possibilités offertes par « les nouveaux médias ». Le

Collectif EXYZT, Nudle Tisch

Cécile Beau, C=1/racine carré de px

Cécile Babiole, 0,0116 RPM

Vincent Elka, SHO(U)T


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festival agira bien entendu en collaboration avec des partenaires, notamment avec le festival Musica et le MAMCS qui accueillera les œuvres de certains artistes invités par Les Nuits Electroniques. Cette collaboration se fera également avec les spectateurs eux-mêmes – hôtes de l’Ososphère –, les habitants de Strasbourg et les internautes. Une retransmission en live est prévue sur le site de l’Ososphère, lui permettant d’étendre ses frontières au « territoire » Internet. Enfin, comme dernière marque de son inscription, le festival demande aux Strasbourgeois d’envoyer une photographie d’une pièce de leur appartement (cuisine, salon, chambre), photographie qui servira à concevoir les affiches de communication exposées dans la ville. Symboliquement, c’est une manière pour les organisateurs d’inscrire le festival dans le paysage strasbourgeois non seulement comme un évènement unique, mais aussi dans la continuité d’un rendez-vous marquant la vie et la mémoire de la ville et de ses habitants. Vaste programme, s’il en est, pour cette édition 2008, dont nous ne pourrons juger de la qualité qu’une fois la manifestation terminée mais qui, fort de ses expériences passées, fait à nouveau preuve d’ambition et marque une réelle volonté d’évolution. Les Nuits Electroniques de l’Ososphère est un moment important de la vie culturelle Strasbourgeoise, occasion unique d’offrir un espace de visibilité aux arts numériques au sens large.

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Links: Les Nuits Electroniques de L'Ososphère

Ososphère 2008 Quartier de la Laiterie 67000 Strasbourg Vendredi 26 et samedi 27 septembre 2008


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Actualités

Nouveaux Médias Les 26 et 27 septembre prochains se déroulera l’édition 2008 des Nuits Electroniques de l’Ososphère Thomas Werlé

Actualités

Regioartline No. 10.2008 est disponible

Zoom sur une selection des manifestations red.

Appel à projet : VIRTUAL RESIDENCY

Mathieu Boisadan - deux expositions et une projection de film documentaire autour du thèmes de la résidence d’artiste. Deshayes Marjorie La galerie Riffart Art Projects a ouvert des portes à Strasbourg au printemps, à l’initiative de Steven Riff, conseiller en art à Paris et Strasbourg. Deshayes Marjorie

Les évènements dans la région

Nouveaux Média

Les 26 et 27 septembre Archivesprochains Nouveaux Médias se déroulera

Projets d'art

Appel à RESIDE

l’édition 2008 des Nuits PortraitElectroniques de l’Ososphère Thomas Le travail de Jan Kopp incontestablement Werlé surprenant, agissant et tant encore... Marjorie

Pour son exposition de rentrée, la galerie Riff Art Projects présente une dizaine d’œuvres peintes de Patrice Valota ainsi que deux sculptures. Deshayes Marjorie

Tipps

Le syndicat Potentiel s’est, cette année, engagé dans une action et une réflexion traitant du statut et de la représentation sociale de l’artiste. Thomas Werle

Deshayes Regioartline No. 10.2008 Galerie Lelong estLadisponible

présentera les éditions d'Ernest Pignon-Ernest (gravures, photos, lithos), à leur stand Art-Edition (1er étage) à Art Basel 39 Nadège Moréau

1001 est un projet en cours de réalisation. Il est né en juin 2005 d’une envie commune de Corine Kleck et de Véronique Moser Veronique Moser et Corine Kleck

Portrait

Cyprien Gaillard, Liste 08, Cosmic Zoom sur Galerie une selection Nadège Moreau des manifestations red. Mathieu Mercier, Liste 08, Galerie Chez Valentin, stand G5 Nadège Moreau

Archives Nouveaux

Comment fonctionne au juste le portail d'art de regioartline ? Une recherche de Johanna Schwarz

Archives Projets d´ art

Publication

Pour son exposition de Laurent Grasso, Liste 08, Galerie Chez Valentin, rentrée, la galerie Riff stand G5 Nadège Moreau Germain Roesz, artiste et écrivain Art Projects présente engagé. son texte fait partie d'un cycle rhétorique "D'art d'art chronique". une dizaine d’œuvres Germain Roesz Histoire quotidienne peintes de Patrice Valota Zoom sur une séléction dans un cadre idyllique. ainsi deux des manifestations red. Une que excursion à Emmendingen. Christoph sculptures. Deshayes Marjorie Ruf Mathieu Boisadan - deux expositions et une projection de film

Le travai incontes surprena tant enc Deshaye

La Galer présente d'Ernest (gravure Hibrid, quatre regards lithos), à sur la peinture en France sous l'impulsion d'Alain Art-Editi Rosenbach. Nadège Moreau Art Basel 39 Nadège Mo Matali Crasset Spaces 2000-2007, monographie de la designeuse française aux éditions daab. Nadège Moreau

Cyprien 08, Cosm


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Art plastiques et numériques pour l'Ososphère 2008 Emanuelle Gillard 1.10.08 L'édition 2008 de l'Ososphère fut encore une fois riche en oeuvres originales. Il est toujours aussi agréable d'aller s'immerger, le temps d'une pause, dans l'espace dédié aux expositions. Précisons toutefois que l'art est biensur présent sur tout le site du festival. Le divertissement tant visuel, qu'auditif voir olfactif, est constant. Les façades sont animées de lumières comme celle d'Antoine Schmitt avec sa « Façade Life ». Le mur semble se mouvoir grâce à un mouvement incessant de particules lumineuses qui donne vie à l'espace environnant. Des installation vidéos ponctuent le quartier de La Laiterie. Celle de Jannick Guillou prend place près de la Rocaille, sur un grand panneau blanc. Les silhouettes des passants apparaissent en ombres chinoises sur l'écran et semblent habiter une maison en 3D. Le collectif Exyst ou réalisateur d'architectures éphémères vivantes propose pour l'Ososphère une pièce de convivialité au public. Celle-ci fait pendant au parterre de chaises longues (tout est pensé pour le confort et le bien-être des festivaliers !). Un dispositif tout en confrontation de lignes métalliques, j'aurais envie de dire « électroniques » ! car en effet, en marchant à l'intérieur, la superstrucutre émet des sons naturel, dus aux matériaux qui la composent. Et pour rester dans l'ambiance hors des salles de concert, un niveau est consacré au set d'un DJ. Savant mélange de soupes japonaises servies sur tables hautes, musique électro, fumigènes, rires, blabla... A l'étage des expositions, la première installation se veut visuelle et sonore. Il s'agit d'une « Boîte à Tubes ». Le spectateur devient acteur lorsqu'il pénètre dans le sas à tubes suspendus. Au contact d'un corps, ceux-ci deviennent sonores. L'acteur pourra se visionner sur l'écran à l'extérieur qui diffuse ce qui se passe à l'intérieur. Ces installations sont nombreuses et chacune mérite qu'on en fasse un commentaire mais pour ne pas faire trop long, je n'en évoquerai que quelques unes. Toujours dans la vidéo et l'interactivité, Laurent Pernot propose « Chronorama » où le mouvement d'un bateau voguant sur une mer


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Chronorama » où le mouvement d'un bateau voguant sur une mer numérique dépendra de notre déplacement en face de l'écran. On se sent transporté, aussi léger que Jésus marchant sur l'eau... Un peu plus loin, Vincent Elka mêle graphisme, performances vidéo et 3D. « So(u)t » est une confrontation entre soi et les autres, la peur de se retrouver seul sur la plate-forme et de prendre le micro. Un visage virtuel nous fait face, il faut oser l'affronter, ne pas craindre sa réaction ni celle de ceux qui nous observent au même instant. La rencontre est forte. Toujours dans l'action, la « Machine à dessinner » de Laetitia Legros propose en temps réel une transcription dessinée de l'espace filmé, une photo qui ne cesse de se révéler. Le mouvement des visiteurs, la lumière, l'architecture composent un dessin éphémère, renouvelable. Le résultat est doux, comme une estampe japonaise faite de noir sur blanc. Pour finir je citerai encore l'oeuvre sonore de Cécile Beau. Ma première idée, un laboratoire de chimie dans une atmosphère de film noir. Le tout en miniature. Un assemblage de tubes de verre, de ballons, de valves forment la composition. A l'intérieur, des systèmes de captation et d'émission sonores créent une circulation. Le son est modelé par la forme et la matière dans lesquelles il pénètre. L'observation doit se daire dans le silence pour en capter la subtilité. Les visites me laissent chaque année la même, agréable impression, un flottement, une expérience hors du temps qui nous fait voyager dans des contrées lointaines, imaginaires. Une belle complémentarité, ce mélange du visuel et du sonore. A l'année prochaine, pour une nouvelle édition de l'Ososphère.

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pop lab’ ososphère journal’ 26-27-28’ 09’ 2008’ 4 pages’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ édité par les nuits électroniques de l’ososphère et poptronics’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ poptronics’ sarl au capital de 5000 euros’ rcs paris 498 329 143 00016 http://www.poptronics.fr ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ imprimé sur les presses des dernières nouvelles d’alsace’ tirage 3200 exemplaires’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ directrice de publication : annick rivoire’ direction artistique, design graphique : christophe jacquet dit toffe studio général’ rédaction en chef : matthieu recarte’ chef d’édition : julie girard’ coordination graphique pour l’ososphère : antoine neumann’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’

poptronics

rédaction : mathias cena, benoît hické, jean-philippe renoult, cyril thomas’ maquette : vincent godeau, thomas higashiyama’ photos : droits réservés’ stagiaire : lulla jacquet-chanel’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ pop’lab ososphère affiche’ imprimé par sicop, à bischheim’ tirage 2 000 exemplaires’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ maquette : uxue arbelbide, charles beauté, yannick mathey, benoît verjat’ ’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ avec le concours de l’esad, école des arts décoratifs de strasbourg’

convolution. En administrant la convolution en retour, on crée un phénomène de feedback permanent. Feedback qui lisse les sons jusqu’à quasi-disparition du message initial au profit d’une dissolution dans des harmoniques élevées par les larsens. Les microphones sont nos instruments principaux. Knut impulse des bruits électroniques façon sonar métronomique, Sarah compose des fréquences pures avec un assortiment de boîtiers électriques, Dinah récite au mégaphone quelques-unes de ses « Yellow Sticky Thoughts » (ses pensées Post-it). Je m’empare du deuxième mégaphone, usant de cliquetis dentaux et borborygmes en réglant les modulations de sortie jusqu’à l’extrême limite du larsen. Chaque écluse donne lieu à un rituel sonore d’une quinzaine de minutes. Mais aucune d’elles ne se dévoilent avant qu’on y pénètre, elles se jouent de nous comme nous d’elles. Avec un jour de retard sur notre feuille de route, Michel vogue jusque tard dans la nuit pour nous mener au bord de la première des écluses géantes. Cette nuit, notre dernière à bord, notre communauté provisoire va se séparer. Je veille tard avec Eve, Philip et Vincent. A cinq heures, Knut et moi sommes sur le pont. Il fait froid, humide. En moins d’une heure, tous les occupants du bateau nous rejoignent, eux aussi fascinés. Le sésame de la plus grande écluse d’Europe s’ouvre devant nous. 25 mètres d’une descente abyssale dans un bunker à ciel ouvert de plus de 200 mètres de long. Les petits 38 mètres de « l’Ange Gabriel » se collent à des bites d’amarrage ascensionnelles. Les milliers de mètres cubes laissent entendre les plaintes sublimes du bateau nu, moteur coupé, élevé gentiment par les flots. Sur le pont, chaque grincement de corde devient une note cuivrée amplifiée par les résonances. J’improvise un concert à l’harmonica, sans amplification. Je suis entouré de phonèmes sonores sur fond de litanie bluesy industrielle. J’y réponds par petites saccades soufflées. Dans le casque, tous ces bruits me parviennent en une gamme bien plus disciplinée et construite que prévu. Nous voulions être tonitruants, nous sommes doux, entièrement à l’écoute de l’œuvre-écluse. La nature nous envoie un oiseau joueur qui répond aux accords mineurs. La dernière écluse de 17 mètres paraît presque petite. On s’y adapte en faisant chorus avec les mégaphones. Libérés, ou peut-être abandonnés par cette ultime écluse, on aborde à quelques kilomètres de Nuremberg. Voyage terminé. A terre, pendant plusieurs jours, on tangue quand on marche dans les rues de Paris. Ça s’appelle le mal de terre… je ne savais pas que ça existait. Echouée à l’entrée de l’Ososphère 2008, une vieille Volvo déglinguée attire les technophiles de tous bords. Les plus curieux pénètrent dans l’habitacle et, en bidouillant les boutons du tableau de bord, deviennent des laborantins électroniques. « Contre-visite », de Sébastien Cabour, est l’introduction idéale à cette dixième édition des Nuits électroniques de l’Ososphère (budget : 650 000 €), qui a rassemblé un peu plus de 9 000 personnes. Synthèse idéale entre sons electro et installation artistique, elle est à l’image de ce festival qui s’est taillé une place de choix dans le paysage toujours plus embouteillé des festivals hybridant musiques et nouveaux médias. Pour la deuxième année consécutive, poptronics est de la fête, qui a choisi Strasbourg plutôt que Nantes ou Roubaix pour prendre le pouls de la création numérique. La conception même de la manifestation et une certaine excellence dans la programmation en font l’un des rares à savoir articuler scènes et plages performatives des nouveaux médias. Flagornerie ? Non, car l’Ososphère ne parvient pas toujours à être à la hauteur de ses ambitions. Beaucoup (trop ?) de pièces exposées côté exposition (35), propositions un poil trop franco-françaises et une scénographie du site en demi-teinte… L’ensemble est (heureusement) perfectible. Mais ici se dessine une cartographie des mondes électroniques comme nulle part ailleurs en France. Samedi, 1h du matin. C’est la bousculade dans le grand hall de la Laiterie entre les amateurs de pop de chambre (I’m From Barcelona) et les dingos de techno qui se massent devant Kiko. Cet échappé de la scène grenobloise - parrainé par The Hacker - invité pour un set de quatre heures opte d’emblée pour le blitzkrieg en ouvrant les vannes d’une techno lourde et sombre. Kiko est un producteur reconnu, avec à son actif deux albums qui réinjectent un soupçon d’insurrection dans une scène électronique un peu vieille fille ces temps-ci. De l’insurrection, on a du mal à en trouver dans les prestations des DJ français invités à l’Ososphère, plutôt soucieux de décliner les grosses ficelles et ce son rustaud qui constitue la marque de fabrique de Ed Banger. On connaît le hold-up planétaire réussi cette année grâce aux truqueurs Justice. C’est la nouvelle vague du label parisien qu’on découvre sur la scène du Dôme: le dandy remixeur SebastiAn, le producteur Feadz et le big boss Pedro Winter enchaînent des sets dancefloor fadasses. Le sacre annoncé se transforme en Waterloo lorsque Winter joue une vieille scie de Supertramp et vide au passage la moitié de la salle! Bilan très mitigé pour les Français invités à Strasbourg, le Rémois Brodinski n’échappant pas aux facilités de l’hédonisme décalé et les Nantais Minitel Rose semblant eux-mêmes peu concernés par leur electro-pop lambda. Le cru 2008 illustre la contamination de cette esthétique de l’esbroufe en Europe à la Boys Noize, sorte de correspondant berlinois d’Ed Banger avec son show résolument bling-bling.

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Pour des sonorités qui se souviennent des gemmes de rage de la techno originelle, se tourner vers Kiki. Elégance, détermination et enthousiasme communicatif, ces gentillesses s’adressent à la tête brûlée du label Bpitch Control qui mène un set subtil vendredi conclu sur un fondu James Holden-Ellen Allien. Le public s’était déplacé à La Rocaille pour le live d’Apparat, élément le plus doué de la bande berlinoise (son album « Walls » est le parangon de l’electro-pop romantique mais pas molle du genou). Mais a déchanté fissa, Sascha Ring se contentant d’un DJ-set. L’Allemand Gregor Tresher a fort à faire pour se hausser au niveau de Dave Clarke, le héros londonien aux sets implacables qui administre samedi une leçon de techno minimale puissante et des déluges de basses à la foule compacte encore avide de sensations malgré le froid paralysant. Et justement, quand le froid ou la fatigue gagnent, les festivaliers investissent la Perspective, la partie exposition des Nuits conçue comme une invitation à étirer les sens, à titiller les neurones et les oreilles mises à mal côté dancefloor. Sur deux étages et plus (la cave, les coursives, la rue), trente-cinq installations comme autant de virgules que le public s’approprie sans pudeur. Ici on touche, on crie, on manipule les œuvres d’artistes nouveaux médias sans autre fil conducteur qu’une certaine idée du plaisir (direct ou pas, intellectualisé, hypertechnologisé ou au contraire simplement ludique). Alpagué par l’étrangeté d’un rayon laser tranformé en amplificateur sonore, un voile de brume déclenche au contact d’un rayon laser une théorie de basses : « Fuse » est une installation d’expanded cinema de Pierre-Laurent Cassière, nouveau venu dont on retient d’autant le nom que son autre pièce, « Mimnemesis », au fond d’un couloir en impasse, intrigue façon rythme musical obsédant. Les pièces très technologiques, à l’instar de « Lumen », le cube lumineux conçu par David Burrows, qui diffracte la lumière en fonction des mouvements des visiteurs, alternent avec d’autres quasi lo-fi, comme « Trois radios » d’Arno Fabre : des gouttes d’eau tombent de vieux robinets pour déclencher les transistors. L’incroyable réussite de ce rapport décomplexé à l’art, c’est l’appropriation par le public des œuvres les plus exigeantes et réussies : « Delay » d’Etienne de Rey façonne un univers fragile où les sons se déforment à l’approche du spectateur, rompant un équilibre fragile. Le spectateur n’est plus acteur, mais parasite de ce petit monde électro-magnétique. Quant à « Sho(u)t », de Vincent Elka, le chouchou de poptronics (qui lui a consacré l’une des faces de sa double affiche la veille), c’est sans nul doute le clou de l’exposition, qui invite le spectateur à monter sur un podium pour dialoguer avec une créature féminine disséquant ses émotions. Déstabilisant.

Plongée dans le chaudron de l’Ososphère entre rock, electro et installations interactives.

intérieur nuits

festival’

pivot’ crystal castles’ internet mon amour’ wire’ vincent elka’ collectif mu’

la culture digitale, c’est bien sur ce terrain que nous nous sommes rencontrés. L’expérimentation, chez poptronics, on aime. Après le journal-affiche fabriqué, imprimé et distribué ici même l’an passé, nous doublons la mise en 2008. Comme le dit Thierry Danet, le directeur artistique de ces belles nuits electro, c’est « fromage et dessert » : une affiche double-face fabriquée et distribuée la première nuit du festival et cette édition sur papier journal pour médier les Nuits. Et le reste de l’année, le laboratoire s’appelle poptronics.fr

Unique et exceptionnel, ce journal l’est à plus d’un titre. Unique parce qu’éphémère, il n’existe que le temps des Nuits de l’Ososphère. Exceptionnel, parce que poptronics, le média des cultures électroniques qui l’a mitonné pour vous, est un média numérique, un agenda culturel sur le Web qui tente de tisser des passerelles entre l’écran et l’écrit, les musiques et les arts. Exceptionnel aussi, parce qu’il porte en lui le ferment d’une utopie guère éloignée de celle que le festival strasbourgeois creuse inlassablement depuis dix ans :

éditorial par annick rivoire

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5 septembre, 15 h 45. Arrivée à la gare de Cologne (Allemagne) sous des trombes d’eau. Suivre le Rhin jusqu’à la péniche d’European Sound Delta; Nicolas Horber, du collectif Mu, a indiqué le lieu du mouillage sur l’image satellite. Longer le quai détrempé et déserté. Au loin, une forêt de grues et de poutres d’immeubles en construction. Désœuvré, le préposé d’une compagnie d’excursions sur le fleuve me confirme dans un anglais très pur qu’il s’agit de la marina Rheinau Hafen. Quelques pas dans la rocaille d’une allée de chantier. A dix mètres en contrebas, le « Gavroche », la péniche de 30 mètres bleu et jaune vif sur le Rhin. Par un escalier très raide taillé dans la pierre de la berge, sauter sur le quai flottant, contourner les sanitaires du port, enjamber une corde, monter trois marches. J’y suis. Nicolas est seul à bord, il surveille le bateau et sa lessive. Philippe, le capitaine belge, a profité des quelques jours de halte pour retrouver son emploi à Bruxelles. Les autres sont à terre. Permission de monter à bord. Il faut laisser ses chaussures au poste de pilotage avant de descendre dans la cabine. Un petit fumet de saucisse grillée ; en fait, m’explique Nicolas, le bateau a essuyé un début d’incendie quelques jours plus tôt. Il n’en reste que cette odeur de feu de bois, pas désagréable. L’espace réservé aux passagers à l’arrière de la péniche est petit, fonctionnel

6 septembre, Linz, Autriche. C’est ici que Sarah Washington, Knut Aufermann, DinahBird et moi rejoignons l’équipage European Sound Delta. La troisième ville autrichienne se voue à l’art numérique comme chaque année pendant le sacro-saint Ars Electronica. On y est, à quai, face au bureau de la manifestation. Impatients de voguer, mais il nous faut attendre le gasoil. Un bateau fuel vient à nous : c’est parti pour 350 kilomètres en remontant le Danube jusqu’à Nuremberg. Notre premier travail n’a rien à voir avec les arts sonores. Bateau lavé, javellisé dans tous les coins. On devient tous chefs nettoyeurs. Vincent, Philippe, Eve, à bord depuis le début du voyage, mettent les deux mains à la pâte. On repart à huit, plus deux hommes d’équipage. Au fur et à mesure que nous grimpons le fleuve, il rétrécit. Nous quittons l’Autriche pour l’Allemagne… frontière invisible à nos yeux, mais dont prend fort déontologiquement conscience Michel, notre capitaine, qui change le drapeau de proue, alors que celui de poupe reste d’origine : l’« Ange Gabriel » est sous pavillon belge. A bord, on dompte le navire et ses bruits. Les drones redondants que produit le moteur procurent un doux plaisir hypnotique. En cabine, on sieste à l’écoute de ses bourdonnements étouffés. Les modulations continues du moteur se donnent à entendre comme un chœur grave dès les premières écluses. Première nuit à bord… on dort comme des bébés. Le matin, réveil à Passau, première ville allemande du parcours. A la pointe de la vieille ville, le confluent du Danube croise l’Inn et l’Ilz. Il est alors possible de différencier les trois cours d’eaux grâce à leurs couleurs différentes. La légende ment: le Danube n’est pas bleu, même s’il est souvent beau… Il ne faut jamais croire les musiciens. Nous préparons notre installation sonore, qui dépend du bateau et surtout des écluses géantes que nous nous apprêtons à traverser. Les plus grandes d’Europe, un écrin à sons riche d’une réverbération unique. Elles sont la base de notre travail et de ses variations. Nous les abordons à travers différentes configurations d’enregistrement et un instrumentarium varié, mais avec le même principe : la résonance naturelle est notre matériau premier. On aborde les écluses en générant un son qui consiste à éclater une série de ballons de baudruche. Ce bruit sec et caractéristique aussitôt amplifié et transformé par la réverbération naturelle de l’écluse nous sert de mesure acoustique. Il s’agit d’enregistrer une empreinte de la réverbération, et ensuite de l’appliquer sur d’autres motifs sonores de notre cru, selon un principe de

6-13 septembre, par jean-philippe renoult

et cosy. C’est la même péniche que sur le Danube, mais aménagée différemment. Dans la pièce principale, équipée de tout le confort hifi, des bancs autour d’une grande table qui sert aussi bien à manger qu’à travailler. Sur le côté, une petite cuisine, en bas une cabine avec des couchettes, au fond les toilettes et la salle de bains. Nicolas gère l’intendance. A bord, deux artistes en résidence fluviale. Carl.Y, grand blagueur pince-sans-rire, a le cheveu ras, une légère barbe et sous ses grosses lunettes, un faux air sérieux chaque fois qu’il évoque son travail sonore. Il enregistre et mêle des cris d’hommes ou d’oiseaux dans ses créations ; mais sur le « Gavroche », l’artiste plonge dans le Rhin ses micros hydrophoniques qui captent la vie des fonds, plus mécanique qu’organique. Jérôme Dumais, Québécois de 35 ans, débarque de Montréal pour quelques semaines. Il traque les voix d’enfants à leur cours de piano ou en pleine rue. Son parler de la Belle Province se mêle aux intonations alsaciennes de Nicolas et à l’accent belge de Philippe. Déjà une résidence sonore à eux trois ! Il est d’ailleurs temps d’aller se frotter aux autochtones pour ajouter l’accent allemand à cette collection. Le soir même, il y a une fête à terre. C’est l’anniversaire de Jens, Popnoname de son nom d’artiste, propriétaire du lieu où se tiendra le Placard demain : une sorte d’immense garage, en plein Cologne, qu’il a investi avec deux autres artistes. Cologne est une place forte de la musique électronique, ici mélangée au son de vrais instruments pour la performance du soir. Gros son, grosses bières : on y est. Le concert se termine, certains iront finir la nuit dans une boîte sous le pont ferroviaire, près de la gare. A l’aube, les passagers du « Gavroche » regagnent leurs quartiers à pied ; on fume et on boit (encore) avant d’investir les couchettes. 6 septembre, 13h. J’accompagne Jérôme pour sa chasse aux sons dans un parc où des enfants jouent au foot, puis à la recherche des parents de trois fillettes qu’il aimerait faire chanter. Jérôme n’enregistre jamais sans leur accord. Quelques centaines de mètres et un certain nombre d’interlocuteurs plus tard, on trouve le père, qui brise net toute velléité artistique chez ses filles. Jérôme fera chanter un petit garçon dans une rue commerçante, sous les yeux ravis de la maman et du grand-père. En route pour le Placard. Nicolas et Carl.Y sont partis plus tôt avec tout le matériel : des câbles, des casques et encore des câbles. Le local s’est métamorphosé : quelques fauteuils, matelas et tapis ont transformé le hangar en un endroit intime, impression renforcée par la lumière douce que le jour mourant jette par l’ouverture béante. Aucun bruit, à part les discussions à voix basse. Confortablement installées casque aux oreilles, 20 ou 30 personnes écoutent les performances des artistes qui se succèdent aux platines (composées en fait de leur ordinateur et d’une table de mixage), assis dans une balancelle rose défraîchie, incongrue et accueillante. Près de l’entrée, une énorme table recouverte de bouteilles de bière oppose sa démesure à l’aspect très raisonnable de cette soirée intimiste où les fils des casques lient artistes et spectateurs. Il est 18h. On sortira du Placard douze heures plus tard, sans avoir vu la nuit.

27-28’ 09’ 2008’

ososphère

journal

1/4’ pop’lab journal ososphère’ 27-28’09’08’

(les nuits électroniques)

5-8 septembre, par mathias cena

Au tout début de l’aventure, comme les artistes qui convergent vers Roussé (Bulgarie), via Bucarest, je rejoins la péniche en taxi et traverse « The Bridge », le pont de fer qui évoque plus la Guerre Froide que l’Europe de Schengen. C’est là que l’équipe Mu voulait lancer son premier événement, entre Bulgarie et Roumanie. Sauf que le pont est un no man’s land de ferraille et de poste-frontières à l’abandon. A bord de l’« Ange-Gabriel », c’est l’effervescence des préparatifs du festival. Cabine pour les uns, les autres, dont je fais partie, occupent une chambre dans l’hôtel-tour communiste au bord du fleuve, d’un luxe tout relatif - puces incluses… Les premiers jours à bord sont compliqués : le bateau n’est pas terminé et tous les matins le chantier prend tout l’espace (sonore y compris). La maison Canetti, vieille baraque évidée qui a vocation à devenir centre d’art doté de moyens, devient le QG de l’équipe. Ça câble à tout va, Sylvère aide les artistes à préparer leurs performances du week-end. Phil et Vincent s’occupent du repérage de leur Sound Drop, un parcours sonore de pièces audio réalisées à la Goutte d’or qui devrait dépayser aussi bien Bulgares que Parisiens… Phill Niblock, doyen de l’aventure aquatique (74 ans), fignole sa pièce qu’il performera samedi, réalisée à partir de samples de clapotis du Danube. Jean-Philippe Roux et Julien Ottavi branchent des capteurs partout, théorie de fils de cuivre et de petits amplis qui vont enregistrer en temps réel les sons des visiteurs. Arrivent les festivaliers, branchés roumains et bulgares, attirés par la promesse de deux nuits de concerts et DJ’s internationaux, mises en place par l’équipe roumaine du festival Rokolektiv, avec l’aide de Tsveta Nenova, qui a créé télé et radio indé à Roussé. Au lendemain de la première nuit, le 18 juillet, idéale (étoiles et ruines romaines, vue sur le Danube et enchaînement de sets electro plutôt doux), le maire veut tout arrêter. Olivier Le Gal, coordinateur du collectif Mu, Sveta, Mickaëla et Cosmin, persuadent l’édile, contre une sono en sourdine. Une session de Placard des plus réussies plus loin (le festival des concerts au casque conçu par Erik Minkkinen accueille les fêtards qui roupillent sur le faux gazon moquette, tandis que les inscrits enchaînent impros au piano, ukulélé turkmène et noise abrutissante), la deuxième nuit commence par les performances en réseau entre Roussé et Mons (Belgique). C’est magique et mystérieux, problématique aussi : les festivaliers sont venus pour danser, et ne sont pas tous sensibles à la variation sonore d’un Niblock sur des images répétitives et hypnotisantes de Katherine. Plus tard, Candie Hank, aka Patric Catani, produira le set le plus réjouissant de la soirée, à base de croisements hasardeux entre sa console de jeu fraîchement bidouillée et des sons electro lo-fi, vieux samples de hip-hop. Au petit matin du 19 juillet, les mouettes ont repris leurs droits sur la ville. La péniche poursuit sa route vers les Portes de fer, où les montagnes tombent dans le Danube. Décalqués mais heureux, Olivier, Eric et Vincent boivent un dernier café avec ceux qui restent. Sveta en profite pour m’interviewer… Le monde à l’envers ! Et les papiers arrivent (les tampons nécessaires sont beaucoup plus longs à arriver que les préparatifs techniques), le bateau est prêt, lève le camp et glisse lentement vers le sud.

14-20 juillet, par annick rivoire

La croisière sonore European Sound Delta, qui achève à Strasbourg son périple fluvio-artistique de trois mois, est un projet tentaculaire d’arts sonores qui dépasse les frontières et déplace les perceptions. Un projet fou comme poptronics les aime. Quand, au printemps, l’équipe du collectif Mu, qui prépare cette croisière depuis deux ans, nous a contactés, nous avons décidé d’embarquer avec eux. Pensez : une trentaine d’artistes à bord, onze pays traversés, des milliers de kilomètres parcourus à bord de deux péniches, parties de la Mer Noire et de la Mer du Nord pour opérer une cartographie sonore décalée de l’Europe. S’arrêtant pour squatter des festivals, organisant des performances en réseau ou des séances d’écoute des sons collectés sur le parcours. Aujourd’hui, alors que « l’Ange-Gabriel » est à quai au pied du Musée d’art moderne de Strasbourg, poptronics, après avoir réalisé une affiche sur l’aventure, en livre le récit subjectif. Nous sommes trois à avoir embarqué, sur Rhin et Danube, à différents moments du parcours, Jean-Philippe Renoult ayant la double casquette d’artiste sonore et de pop’journaliste.

La croisière s’amuse, les envoyés spéciaux de poptronics avec. Récit, entre la Bulgarie et l’Allemagne, d’un étonnant projet d’arts sonores.

european sound delta, journal de bord au fil de l’eau

périple’

Expérimentations autour du son tous azimuts.

4/4’ pop’lab journal ososphère’ 27-28’09’08’

R E V U E DE P R E S S E 2 0 0 8

poptronics


anglais. Après deux décennies à introduire de l’expérimentation dans la techno et à malaxer les genres (grâce aux laborantins Aphex Twin, LFO, Boards Of Canada, Autechre ou Squarepusher), l’heure est aux guitares, comme au temps de Broadcast, premier à oser sur le label historique le format chanson et l’entrelacement de guitares, de claviers et de voix (blanches). Rameutées vers un terrain instrumental et cérébral, les guitares de Pivot n’oublient pas le groove pour autant, mariant synthés, guitares et bleeps electro dans une veine « math-rock » assez proche de leurs voisins de label Battles. « C’est une grande fierté d’avoir été signés par Warp : nous sommes fans depuis des années. C’est l’un des premiers labels electro distribué en Australie et ils sortaient les trucs les plus excitants à l’époque. » Sagement assis sur la banquette d’un café parisien, Laurence Pike, batteur et clavier du trio anglo-australien, n’en revient toujours pas. D’autant que John McEntire, tête pensante des cultes Tortoise, a produit « O Soundtrack My Heart », un cinématographique deuxième album qui a tous les atouts pour convaincre les ayatollahs rock comme électroniques. Très tôt éveillés à la musique (grand-mère musicienne, père violoniste en dilettante), les frères Richard et Laurence Pike jouent ensemble depuis une quinzaine d’années. « Nous avons beaucoup étudié la musique. Moi, j’ai fait beaucoup de jazz, intégré le circuit des musiques improvisées, joué avec Prefuse 73 ou Burnt Friedman, résume Laurence. Richard, lui, a étudié la composition classique pour orchestre tout en travaillant sur des projets électroniques. A Sydney, on s’est toujours sentis un peu seuls. En général, les groupes viennent de Melbourne et font plutôt du rock. Alors que pour nous, l’électronique est naturelle. » La rencontre d’un Anglais autodidacte venu de la techno, Dave Miller, va tout changer. Les frères Pike virent les b. h. et m. r.

Nouveaux dadas ou petits malins ayant flairé le hold-up facile ? Crystal Castles produit une décoction des plus redoutables, au confluent du terrorisme sonore et de la provocation lettriste, alliage incongru de déflagrations punk nouveau siècle (celui qui joue de la dissonance électronique), de new-wave synthétique et d’électronique primitive (le son des consoles 80’s). Une musique nourrie de tous les contraires pour mieux s’oublier dans la nostalgie que l’époque porte en emblème. Ethan Kahn, programmateur-compositeur, résume le projet : « Nous voulons caresser les chats enragés, explique-t-il laconiquement par e-mail, nous sommes le vomi qui se forme dans ton ventre. » Ça a le mérite d’être clair et raccord avec la musique de ce duo canadien paritaire ! Découvert sur le Web il y a bientôt trois ans avec le manifeste « Alice Practice », qui a fait le tour de la Toile sitôt posté sur Myspace, Crystal Castles est illico devenu l’un de ces groupes à suivre qui font le pain quotidien des blogueurs. Un titre seulement pour emballer, on a vu plus besogneux. Mais « Alice Practice » est une profession de foi à l’odeur de soufre, construite sur des

m. r.

bleeps stridents et habitée de hurlements qu’on jurerait obtenus sous la torture : ceux d’Alice Glass, l’autre moitié du duo. Un titre bruyant et déviant (malsain pour certains), un travail de déconstruction qui sert de matrice à des concerts pyromanes dont la sauvagerie n’est pas pour rien dans la réputation du groupe. La grande idée de Crystal Castles, c’est de revisiter le nihilisme punk avec un émulateur 8-bit qui reproduit les sons tremblés des jeux vidéos vintage. Imaginez Suicide dynamitant « Pop Corn » et vous aurez une petite idée de ce que ça peut donner. Mais en sortant la chip music du ghetto geek, Ethan et Alice ne se sont pas fait que des amis. Ils viennent d’être accusés d’avoir plagié des artistes 8-bit underground. Comme souvent en ligne, la polémique a enflé à toute allure pour s’éteindre aussi vite : les deux morceaux incriminés sont de vieilles démos postées sur Myspace et jamais sorties. L’écoute de leur premier album, sorti au printemps, s’avère moins douloureuse que prévue ; il y a même quelques moments de calme relatif (le tubesque remix de « Crimewave », un titre des californiens noise Health). Mais en concert, rien n’a changé si ce n’est le curieux renfort d’un batteur dont on se demande bien à quoi il sert. Au milieu de stroboscopes agressifs, Alice s’époumone sans compter tandis qu’Ethan, rivé à son synthé, explose les tympans de l’auditoire : Crystal Castles cristallise le son 2008, hybride et aux idées larges. Pivot, le mors aux dents.

3/4’ pop’lab journal ososphère’ 27-28’09’08’

Véritable phénix rock, Wire apparaît et disparaît au gré des humeurs et projets de ses membres. En trente ans d’une carrière à éclipses, le trio a touché à tout ou presque (rock, expérimental, noise…) et a gardé du punk qui l’a vu naître une farouche réticence à composer avec l’industrie du disque, créant même son propre label, Pinkflag. Alors que le groupe britannique a écrasé de sa classe la première nuit de cet Ososphère, le chanteurguitariste Colin Newman livre ses réflexions sur l’avenir du métier de musicien à l’heure du tout-téléchargement, en rappelant opportunément comment les majors du disque peuvent être un obstacle à la diffusion de leur musique. « Personnellement, j’essaie toujours d’acheter ce que je mets dans mon iPod, à moins qu’on ne m’ait donné les morceaux. Mais c’est aujourd’hui une évidence : un CD Digipack ou un beau vinyle sont sympas à fabriquer et à posséder, mais un titre téléchargé est plus pratique pour un lecteur MP3. L’art comme matière empaquetée et vendue me semble dépassé. Il faut trouver de nouveaux moyens pour que nous, artistes, puissions continuer à vivre de nos créations. Le téléchargement payant n’est pas en soi une solution, c’est juste un autre moyen de vendre. Même s’ils achètent de la musique sous d’autres formats, ceux qui téléchargent nos titres, qu’on sort sur notre propre label, Pinkflag, ont un effet très fort sur les rentrées d’argent du groupe puisqu’une grande proportion de ces ventes nous revient directement. Nos disques plus anciens sont souvent très mal distribués (nous n’avons aucun contrôle là-dessus), les labels qui les ont sortis n’ont d’ailleurs, dans leur majorité, retourné au groupe qu’une infime part de ce qu’ils ont gagné avec. Alors pourquoi s’offusquer si des gens les téléchargent gratuitement ? Grâce au partage de fichiers, de plus en plus de gens nous connaissent et viennent à nos concerts. « Les artistes qui ont établi un nom et une réputation voient “l’industrie du disque” uniquement comme une industrie de service. C’est plus intéressant aujourd’hui d’acheter les services proposés par les maisons de disques (promotion, marketing, distribution, etc.) à un tiers plutôt que d’être sur un label au sein d’une major qui ne vous rétrocède qu’un minuscule pourcentage de ce que vous gagnez effectivement et essaie en plus de contrôler

Vincent Elka : Je viens du graffiti mais je lui crache dessus, ce n’est pas du tout ma culture. J’ai fait une école d’arts appliqués à Paris, puis, pendant dix ans, j’ai travaillé sur des chantiers, c’était une époque très physique de ma vie. C’est à 30 ans que j’ai découvert les ordinateurs, pour lesquels je n’ai aucune idolâtrie. J’ai toujours refusé les facilités permises par les

Quelle est la logique (s’il y en a une), qui t’a mené du graffiti dans les années 80 à l’installation interactive « Sho(u)t » présentée dans l’exposition nouveaux médias de l’Ososphère 2008 ?

Rebelle jusqu’au bout des tatouages, underground et le verbe toujours acerbe, Vincent Elka crache sur le graffiti depuis que le mouvement s’est piqué d’art. C’est pourtant par là, côté terrain de la Chapelle à Paris, au mitan des années 80, qu’il a fait ses classes et s’est fait un nom, Lokiss, remisé depuis qu’il a abandonné les murs des villes pour l’écran du Net. L’artiste s’est fait une spécialité de l’activisme graphique, usant de sa palette pour dénoncer l’intervention américaine en Irak ou la dérive autoritaire de Poutine. Blogueur visuel, webdesigner connecté à l’international, Vincent Elka passe de la vidéo au son, du graphisme à la peinture ou à la sculpture, et s’il vit au fond de la Creuse, c’est en gardant un œil vissé sur le Net et ses dérives. Politiquement très incorrect, Elka s’est lancé dans l’aventure de l’installation multimédia au tournant du siècle. Et comme le garçon a du talent à revendre et de l’énergie en masse, sa première tentative, « Sho(u)t », présentée ce week-end à l’Ososphère, a été couronnée en 2007 d’un prix à l’Ars Electronica, le (prestigieux) festival pionnier des nouveaux médias à Linz, en Autriche. L’installation aura cependant attendu 2008 pour rencontrer son public dans l’Hexagone, la faute à cette particularité bien française qui fait qu’un talent 100 % du cru a toujours plus de mal à y être reconnu. Présenté pour la première fois ce printemps au festival Art Rock, à SaintBrieuc, son laboratoire des émotions a enrichi sa palette de nouvelles onomatopées. Car « Sho(u)t » est une œuvre mutante, qui intègre et régurgite les mots qu’on lui balance. « Sho(u)t » joue avec les codes de l’interactivité : si appuyer sur un bouton peut suffire à qualifier une œuvre interactive, Elka pousse le concept bien au-delà, jusqu’au malaise parfois. La femme sur double écran présentée aux festivaliers de l’Ososphère réagit et apprend au contact de ses spectateurs, mis en demeure d’échanger avec elle leurs émotions. L’estrade avec micro non amplifié oblige le visiteur à s’exposer au regard des autres pour tenter d’entrer en communication avec cette présence forte, exprimant différentes émotions selon l’intonation perçue. Les cris la mettent en colère, les injonctions peuvent la faire pleurer ou sourire, et si elle répond un « lèche-moi » rentre-dedans au « bonjour » d’un enfant, c’est que l’idée de perturber, faire réagir et réfléchir fait partie du concept. Déstabilisant ? C’est inscrit dans le titre de l’installation : en anglais shout signifie crier, mais il suffit d’enlever le u pour entendre tirer… Après l’opération affiche pop’lab Ososphère 2008 hier, c’est en interview qu’il va droit au but. Chauffe Vincent, chauffe.

Je ne voulais pas d’un gueuloir où le gens peuvent se défouler. Le nom « Sho(u)t » est d’ailleurs trompeur, j’ai voulu en changer mais je trouve qu’il sonne bien, alors je l’ai conservé. Je veux individualiser les gens, en les plaçant dans un espace réduit où l’on ne peut tenir que tout seul. Le public doit monter sur un podium, gravir trois marches, ce qui crée une forme de solennité. Sinon il est tenté de hurler et cela ne provoquerait qu’un type de réaction spectaculaire de la part de la machine: la colère. Je veux éviter une œuvre ménagère qui ressemblerait à un menu d’Ipod, mais je veux aussi éviter l’élitisme. Si les gens sont là, ils font partie du spectacle. Ils sont aussi importants que l’œuvre: la machine leur envoie quelque chose et à leur tour ils lui renvoient quelque chose. Monter ces trois marches participe de cette dimension physique. J’ai souhaité que les gens ne fassent pas trop attention au sens des phrases prononcées par la fille. C’est pour ça que j’ai réduit le nombre de séquences de 2 300 à 900. J’ai choisi délibérément de perdre en qualité poétique au profit du jeu entre la machine et le public. C’est peutêtre pour ça que je suis invité par des festivals tout public, davantage que par des rassemblements de geeks ! Finalement, je suis plus intéressé par

Le public fait partie de l’installation, comment réagit-il et comment as-tu fait évoluer « Sho(u)t » en fonction de ses réactions ?

Avec « Sho(u)t », j’ai souhaité dès le début miser sur l’interaction avec le public. C’est vraiment cet aspect qui justifie « Sho(u)t », et non pas les considérations strictement techniques ou hautement cérébrales. Mon travail détonne dans le paysage des nouveaux médias car j’ai voulu préserver le «gameplay», cet aspect ludique que j’ai du mal à retrouver ailleurs. « Sho(u) t » est basé sur « Emotion-Recognition », un process informatique créé par Microsoft de reconnaissance des émotions, tristesse, joie, calme et colère, avec une marge d’erreur de 40 %. Avec mes trois développeurs, nous sommes descendus à une marge de 20 %, en rajoutant une mémoire interactive des scénarios. Avec toujours en tête la balance entre, d’une part l’esthétique et le travail graphique de « Sho(u)t » et, d’autre part, le souci que le système ne plante pas. Nous avons ainsi développé un système d’arborescences interactives. Ce qui me fait plutôt marrer après coup étant plutôt du genre impulsif : je n’ai jamais intellectualisé la moindre de mes idées.

Pour parvenir à ce rapport « physique » de l’installation au spectateur, comment as-tu procédé ?

ordinateurs et les logiciels, qui mènent forcément à la complaisance et à un affaiblissement. Au contraire, la conception de « Sho(u)t » a nécessité un corps à corps avec la machine, un rapport physique que les gens retrouvent, puisque je leur propose de dialoguer avec elle. Pour moi, le rapport entre le graffiti et une installation, c’est que l’« input » est toujours physique. La production d’un graffiti est a priori plus excitante qu’un projet multimédia. Je ne parle pas de l’extraordinaire orthodoxie des nouveaux médias qui ne vivent que par le lien intellectuel avec une installation, loin du réel et pas du tout dans des rapports physiques… Pour « Sho(u)t », la voix était la solution physique la plus évidente et immédiate.

b. h. et a. r.

Après l’Ososphère et la Nuit Blanche d’Amiens (le 4 octobre prochain), ce sera fini pour « Sho(u)t ». Je clôturerai cette histoire qui m’a épuisé. Je veux passer à autre chose. Les projets nouveaux médias interactifs coûtent trop cher et consument trop de temps et d’énergie. Je ressens le besoin de revenir à la peinture, mais à ma manière, réaliser une peinture augmentée et interactive en créant une symbiose inédite entre la peinture et l’ordinateur. Aujourd’hui, je peins beaucoup, je pétris la matière sur laquelle j’interviendrai ensuite. Lokiss peint et Vincent Elka fera les vidéos, histoire de brouiller encore plus les cartes et d’en finir vraiment avec « Sho(u)t ».

Et c’est quoi, justement, la suite ?

Je veux souligner la situation catastrophique des œuvres nouveaux médias en France, qui sont sous-financées et sous-diffusées. Ça m’a pris trois ans pour réussir à financer « Sho(u)t ». J’ai réussi à obtenir 21 000 euros pour développer des outils technologiques pointus et complexes. Le principe même de demander de l’argent ne me dérange pas puisqu’à 18 ans, j’étais un vandale qui concevait en même temps les vitrines du Printemps Haussmann. Et je vis aujourd’hui de mes activités de designer graphique, entre autres pour la pub. Par contre, je refuse de me vendre, jamais on ne pourra acheter du Lokiss ou des morceaux de « Sho(u)t ». Et toute cette phase de demande d’argent public m’a épuisé. Moi je suis un artisan soucieux d’aller jusqu’au bout, et ceux qui gèrent cet argent public pour la culture, c’est plutôt l’inverse, ils s’en foutent. Ça s’est ressenti sur la diffusion de « Sho(u)t », qui a étonnamment peu été vue. J’ai donc décidé de me passer de l’argent public à l’avenir.

Un prix Ars Electronica, des financements publics… la production de « Sho(u)t » n’a rien à voir avec tes origines de graffeur…

L’esthétique de « Sho(u)t » est bien léchée, car je n’ai rien à faire de la scène low-tech ou 8-bit. Au contraire, j’ai filmé la comédienne avec une caméra HD et j’y ai ajouté des effets de lissage de la peau et des effets graphiques doux. En définitive, je travaille de manière très enfantine, un peu sur le principe du jeu de cubes. Dans « Sho(u)t », les grosses bulles qui apparaissent à l’écran sont reliées à la douceur puis le graphisme se durcit et je place un triangle pour signifier la violence, toujours par souci d’une compréhension immédiate. Il existe un équilibre entre l’analyse des sons par la machine et sa mémoire graphique, qui nous a obligé à faire un juste tri entre l’esthétique pure et l’efficacité.

L’esthétique des émotions, ça ressemble à quoi ?

une invitation provenant de festivals très ouverts sur d’autres disciplines, comme l’Ososphère et Art Rock [où « Sho(u)t » était présenté au printemps, ndlr] qui attirent des nouveaux publics vers des installations, que par des manifestations tristouilles faites par et pour des geeks comme Ars Electronica [le festival autrichien, doyen du genre, ndlr].

Une première installation qui cartonne et déjà Vincent Elka veut passer à autre chose. Rencontre avec un artiste hors limite.

m. r.

l’argent que vous gagnez grâce aux concerts ! Ce n’est d’ailleurs pas particulier à la musique. « Le problème aujourd’hui, c’est de savoir comment les nouveaux artistes vont devoir de plus en plus trouver un modèle “bankable” de façon à percevoir de l’argent de cette industrie. Un groupe établi peut prospérer en dehors de l’industrie, en combinant les concerts, le merchandising et la vente par correspondance. Mais sans notoriété, c’est impossible. Les nouveaux artistes créatifs et originaux vont devoir trouver des voies en dehors de l’industrie traditionnelle pour se faire repérer: aujourd’hui, être payé n’est plus envisageable et, avec ces millions de groupes sur Myspace, se faire remarquer n’est pas non plus évident. « Quant aux artistes “historiques”, bien souvent, personne ne maintient leur catalogue en vie. Du coup, leur noyau de fans diminue, ce qui ne leur permet pas de jouer live. Sans compter qu’ils n’ont pas les moyens ou le tempérament nécessaire pour monter leur propre business. Seule façon de (re)découvrir leur musique, les disquaires d’occasion ou justement le partage de fichiers sur le Web, ce qui évidemment ne leur profite pas du tout financièrement. Pour une Vashti Bunyan sortie de l’obscurité pour enfin connaître le succès en Angleterre (avec un deuxième album sorti trente-cinq ans après le premier en 1970, ndlr), des centaines de musiciens formidables restent oubliés. »

Comment s’adapter à la révolution de la diffusion musicale ? Réponse d’un groupe exemplaire.

Wire : «l’art empaqueté est dépassé»

Le podcast de la conférence sera prochainement disponible sur www.internetmonamour.fr

m. r.

sur la pétition (600 signataires). « Ils ne sont pas très connus (encore que) mais savent de quoi ils parlent : tous utilisent la technologie dans leur travail. L’artiste ne doit pas entrer en guerre avec son public. » Mercredi, le Parlement européen a massivement adopté un amendement rejetant le principe de « riposte graduée », après une campagne de sensibilisation menée notamment par la Quadrature du Net. « Il y aura une deuxième lecture, prévient Jérémie Zimmermann, mais c’est déjà une victoire : faire peser sa voix de citoyen, ça peut marcher. »

vincent elka : «je veux éviter une œuvre ménagère»

interview’

« Téléchargez-moi » disent 86 artistes signataires d’une pétition-manifeste contre le projet de loi Création et Internet (dont l’examen au Parlement est imminent). « Téléchargez-moi », et tant pis si le peer to peer met à mal le système des droits d’auteur. Ou plutôt tant mieux, qu’on en discute ! Lancée début septembre sur poptronics.fr, la pétition était hier au cœur d’une conférence du collectif Internet mon amour. Une façon de répondre à la ministre de la Culture et aux lobbyistes qui associent le téléchargement à du vol et ne jurent que par la « riposte graduée » (un terme inventé pendant la Guerre froide pour caractériser la stratégie nucléaire des Etats-Unis) : les internautes fraudeurs seraient prévenus par mail qu’ils risquent l’exclusion, les surveillants étant les opérateurs réseaux eux-mêmes, avant d’être de facto virés du Net s’ils n’obtempèrent pas. Un projet plus que controversé : comment faire quand un ado utilise le compte de ses parents sans rien dire ? Et quid des réseaux wifi ? Et les entreprises ? Et pourquoi la surveillance et les sanctions envisagées seraient-elles confiées à des opérateurs privés ? « C’est la mise en place d’une justice parallèle administrée par un nouveau machin, selon Jérémie Zimmermann, co-fondateur de la Quadrature du Net, en pointe sur la lutte pour les libertés numériques. Ce machin accéderait à toutes les données de connexion (sites fréquentés, messageries...), ce qui n’était possible que dans la lutte contre le terrorisme ou la pédophilie. Une sanction totalement disproportionnée pour traquer l’adolescent qui télécharge. Et une menace bien réelle sur la liberté d’expression et d’information. » Jean-Baptiste Bayle, artiste signataire, qui détourne des sites commerciaux (Myspace, Fnac...), se définit comme « un vandale, un pillard ». « Je ne me considère pas comme un auteur, ce qui m’intéresse, c’est la contre-culture, faire usage de mon droit à la critique, à la parodie. » Membre d’Internet mon amour, Valentin Lacambre, figure du Net indépendant français, est revenu

Artistes et acteurs du Net débattent des libertés numériques.

télécharger n’est pas voler

débat’

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8-bit façon punk, ce duo canadien produit le son le plus furieux de l’année.

crystal castles, l’oreille cassée

zoom’

conque (qu’ils renient aujourd’hui) pour revoir leur formule et composer entre Londres et Sydney, en abusant du transfert de fichiers via le Net. Du carpenterien « In The Blood » (voir la vidéo, remake cheap de « Jaws » tourné en appart) au post-rock conquérant de « Sweet Memory » ou à la rêverie computérisée « Epsilon », Pivot bâtit d’étranges cathédrales sonores ouvertes à tout vent. Normal : le groupe revendique une passion pour Liars, l’un des groupes rock les plus cintrés du moment (« une des grosses influences souterraines de cet album »), pour Talking Heads, Aphex Twin et... Jean-Michel Jarre. « A 7-8 ans, j’ai eu un instituteur génial qui nous faisait écouter de la musique, jouer des instruments et nous emmenait dans des galeries d’art. Un jour, il nous a demandé de nous allonger sur le sol, de fermer les yeux et il a mis “Oxygene”. C’était génial, je m’en souviens comme si c’était hier : je n’avais jamais entendu une telle musique. » Influence partagée par son frère, Richard, aggravée d’une passion pour Vangelis (« Epsilon » est baptisé du nom de son studio parisien). « On sait bien que c’est ringard, mais on ne se refera pas. C’est le choc originel! », se marre Laurence. Pour la pochette de « O Soundtrack My Heart », ils ont même poussé le vice jusqu’à engager le graphiste qui travaillait avec JMJ dans les années 70, Michael Granger, qui n’avait plus réalisé de pochette... depuis « Oxygene ». Mais qu’on se rassure : la musique de Pivot s’est émancipée de ces figures tutélaires.

2/4’ pop’lab journal ososphère’ 27-28’09’08’

Guitares post-rock sur synthés psychés, Pivot monte des cathédrales sonores où il fait bon danser. . signature de Pivot sur Warp Records confirme le virage pris par le label trois acolytes avec lesquels ils viennent de commettre un album assez quelLa

pivot à la manœuvre

zoom’

Installation de Cécile Beau.

(les nuits électroniques)

Crystal Castles, sonic rendez-vous.

benoît hické, matthieu recarte, annick rivoire et cyril thomas

découverte de la techno par des fans de rock. Bien qu’intitulé Nuits électroniques, il garde toujours un œil sur les guitares. Et pas n’importe lesquelles. Aux premières heures du festival vendredi soir, une foule compacte et bigarrée (quinquas dégarnis, jeunes curieux, fans allemands entre deux âges) investit La Rocaille pour ce qui restera l’un des concerts marquants de cette édition. Pendant une petite heure et quart, Wire joue fort et sec, revisitant crânement trente ans d’un rock grandi dans le punk pour mieux s’en émanciper et explorer des territoires expérimentaux. Un éjaculat sonore balancé avec classe, sans effets de manche ni jeunisme affiché (le trio a largement entamé la cinquantaine). En face, une salle surchauffée, qui convulse au rythme d’incunables piochés dans la trilogie essentielle « Pink Flag »-« Chairs Missing »-« 154 » de la fin des années 70 ou des nouveaux titres stridents de leur récent « Object 47 ». Un pur moment d’intelligence, saturé de larsens. En face, le math-rock des Australiens Pivot fait aussi salle comble. Déchaîné devant son laptop, Dave Miller assure le spectacle pendant que Richard Pike triture sa guitare tout en poussant des hurlements chamaniques à la Animal Collective. Moins saillant que sur disque, mais pas du tout désagréable. Un peu plus tard sur la même scène, les Black Lips jouent les pyromanes face à un public hystérique qui découvre simultanément l’existence du rockabilly et sa propension irrésistible à faire sauter en tous sens. Signature ultra buzzée du label Vice, cette bande moustachue venue d’Atlanta (Géorgie) propose un copié-collé de Sun Records-Stray Cats, augmenté de couches de guitares qui doivent beaucoup aux Cramps - sans la folie furieuse et les scarifications. Engouement de saison ou début d’un revival gominé ? Le meilleur moyen de prendre un cou de coude ce week-end. La force de cet Ososphère 2008 était aussi de programmer des musiques réputées « difficiles », en s’ouvrant notamment aux arts sonores avec la croisière European Sound Delta. Oser et ouvrir, c’est ce que l’infatigable directeur artistique du festival, Thierry Danet, persiste à faire. « C’est la fin de la première période de l’Ososphère, explique-t-il, un festival sur deux nuits dans le quartier de la Laiterie. Nous avons en projet de nous déployer dans le temps et dans l’espace public. » On rêve de revoir les furieux Crystal Castles et leur 8-bit térébrant, dont le concert était l’acmé du week-end. Devant la Rocaille, on piétinait par dizaines pour tenter de pénétrer une salle plongée dans un noir zébré de stroboscopes, où la folie furieuse gagnait un peu plus à chaque morceau. La horde de fans en hoodies exulte lorsqu’Alice Glass se jette dans la foule. Entre rock et électro, comme un parfait résumé de ce que peut offrir l’Ososphère.

’’’ Déstabilisant aussi, le plateau de ce festival né de la

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Poptronics à l’Ososphère, le making of Emergences 2008 à l’assaut des dessous de la ville Obama, prière d’insérer Les mots de Villeglé, peintre sans métier Leçon de choses, la France et la crise Poptronics en croisière sonore Nuits blanches à Strasbourg

< abonnement >

Poptronics en direct des Nuits de l’Ososphère, affiches et journal produits et distribués à la Laiterie, à Strasbourg, les 26 et 27/09, mis en ligne dans la foulée sur Poptronics.fr (en pdf, rubrique Pop’lab),

Facebook is watching you « Téléchargez-moi » : 86 artistes contre la loi Création et Internet Douglas Gordon, triste égo Nuits blanches à Strasbourg Sauve qui peut les banques

Rencontre Internet mon amour hors les murs spécial « Téléchargez-moi », grand studio de .Radio, la Laiterie, le 27/09 à 15h.

Le Poulpe dessiné par Toffe, le DA de Poptronics à l’Ososphère l’an passé, a trouvé une nouvelle vie... © Christophe Jacquet dit Toffe

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Médier les Nuits de l’Ososphère A quoi ressemble la rencontre d’un festival et d’un média électronique ? Poptronics, l’agenda des cultures numériques sur le Net se délocalise à Strasbourg le temps d’un week-end, à l’invitation du festival musique et nouveaux médias des Nuits de l’Ososphère, pour une opération commando mixant info et graphisme, art et activisme. L’an passé, pour accompagner la naissance sur le Web de Poptronics, l’équipe strasbourgeoise de l’Ososphère, l’un des rares festivals en France à brasser dance-floors et expos, performances et électro, nous avait lancé un défi : suivre les Nuits comme un média indépendant façon performance en temps réel : il s’agissait de sortir le journal des Nuits, « Extension Strasbourg », fabriqué, imprimé et distribué le temps du festival. Une sorte d’arrêt sur image et papier dans le flux des plateaux musicaux de l’Ososphère. Et parce que l’équipe de l’Ososphère a réitéré son invitation pour cette édition 2008, Poptronics double la mise et réalise en direct les 26 et 27 septembre deux objets graphiques. Deux prototypes d’une nouvelle manière de vivre et pratiquer l’information née des nouveaux médias, deux « Poplab », le magazine en PDF de Poptronics, pour médier la nuit. Poptronics passe ainsi à nouveau l’épreuve du « print » (l’imprimé), et manifeste ainsi de la vitalité des pratiques transversales tout en poursuivant son travail de passerelle entre médias anciens et nouveaux, arts émergents et contemporains. Se jouant des contraintes de production, Poptronics proposera une affiche double face imprimée et distribuée dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 septembre, réalisée avec le concours de six étudiants des Arts déco de Strasbourg (Esad) sous la direction artistique de Christophe Jacquet dit Toffe, dédiée à deux projets programmés à l’Ososphère et que Poptronics soutient, « Sho(u)t » de Vincent Elka et « European Sound Delta », du collectif Mu. Le lendemain, Poptronics produira sur les presses des « Dernières Nouvelles d’Alsace » son journal de l’Ososphère 2008, distribué tout chaud au cœur de la nuit de samedi 27 à dimanche 28 septembre. Entretemps, Poptronics aura également versé dans l’agit-prop contre le projet de loi « Création et Internet », en animant la Rencontre « Internet mon amour » consacrée à la pétition « Téléchargez-moi » (86 artistes disent non au projet de loi qui instaure la riposte graduée contre le téléchargement), samedi à 15h à l’Ososphère.

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Le pop’lab de poptronics, c’est celui des artistes invités à plancher sur un format hybride, mi-papier, mi-électronique, le pdf (pour Portable Document Format). Hybride comme les croisements qu’imagine poptronics, entre monde physique et cybermonde, entre net art et graffiti, théâtre et graphisme, musique et design, entre artistes et internautes. Un espace-temps création, à parution aléatoire, pour des rendez-vous que poptronics veut inattendus.

numéro 9’ 27-28 septembre 2008 journal ososphère

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Poptronics a fait le voyage jusqu’à Strasbourg pour suivre en direct les Nuits de l’Ososphère et réaliser un pop’lab papier en temps réel. Après le pop’lab affiche ososphère double face, conçu par Toffe, DA de poptronics, et six étudiants des Arts déco de Strasbourg, voici le pop’lab journal ososphère.

numéro 8’ 26-27 septembre 2008 Affiche Ososphère Pour la deuxième année, poptronics a fait le voyage jusqu’à Strasbourg pour suivre en direct les Nuits de l’Ososphère et réaliser un pop’lab papier en temps réel, les 26 et 27 septembre. Ce premier pop’lab à double face a été conçu par Toffe, DA de poptronics, et six étudiants des Arts déco de Strasbourg.

numéro 7’ mai 2008 Stéphane Calais Réalité Dites-le avec des fleurs... Derrière l’apparente simplicité du trait noir de ses dessins, Stéphane Calais, né à l’art par le fanzine, prolifique créateur d’objets, muraux, peintures, livres, a mis en place un drôle de code pour poptronics. A décrypter dans ce pop’lab.

numéro 6’ janvier 2008 Jean-Jacques Birgé L’étincelle D’où vient l’impulsion créatrice ? Comment se décrète-t-on artiste ? Compositeur, cinéaste, auteur multimédia et designer sonore, Jean-Jacques Birgé a cherché à se réinventer dans un pop’lab augmenté d’extraits sonores inédits, de liens hypertextes et de vidéos originales.


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48 numéro 5’ 28-29 septembre 2007 extension strasbourg, les nuits de l’ososphère Poptronics a fait le voyage jusqu’à Strasbourg pour suivre en direct les Nuits de l’Ososphère et réaliser le premier pop’lab papier réalisé en temps réel, en une nuit, le 28 septembre 2007. Distribué aux festivaliers, ce pop’lab exceptionnel est un objet à double face, conçu par Toffe, directeur artistique de poptronics.

numéro 4’ septembre 2007 Agnès de Cayeux et Ultralab™ C’est une sexualité de groupe Comment ça marche le cybersexe ? C’est quoi une « escort girl » dans Second Life ? Un orgasme virtuel, ça fait du bien ? Agnès de Cayeux s’est prêtée au jeu, et a invité le collectif Ultralab à participer...

numéro 3’ juillet 2007 Laurent Masoero aka Highjaker L’art ou l’exigence de la lenteur Musicien, compositeur, vidéaste, Laurent Masoero, aka Highjaker, est résolument saute-frontières, d’un set de DJ à des performances de musique contemporaine improvisée. A l’invitation de poptronics, il défend une nouvelle conception de l’art, pour ralentir l’accélération du monde.

numéro 2-2 juin 2007 Nicolas Frespech Le fruit de mon travail Puisque Nicolas Frespech travaille (voir son pop’lab 2-1), il peut notamment rendre compte d’un nouveau cas de censure qui le concerne, par eBay, le géant des enchères sur le Net.

numéro 2-1 juin 2007 Nicolas Frespech Instants rss-travail Nicolas Frespech tient un journal d’artiste en flux RSS (actualisé en temps réel sur abonnement). Pour poptronics, il le fige artificiellement sur le mot "travail".

numéro 1 mai 2007 David Guez Disque dur papier

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Bouillant Noumatrouff !

herbie hancock.

entre deux soirées de métal hardcore, le Nouma nous fera découvrir cet automne la soul « made in uK » de baby Charles (samedi 4/10), le hip hop jazzy de Guru’s Jazzmatazz (samedi 8/11), l’afrobeat du Nigérian Femi Kuti, le fils du grand Fela (lundi 10/11), la pop-folk de tahiti 80 (jeudi (les nuits28/11), électroniques) 20/11) et Herman düne (vendredi le blues acoustique d’eric bibb (samedi 6/12) et les chansons d’Ours (vendredi 12/12).

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Musique : quelques grands rendez-vous Grosses machines au Zénith

dr

s’il fait un peu le vide autour de lui (moins de concerts pour le parc expo de mulhouse), le Zénith de strasbourg attire aussi de nouvelles pointures, pour une programmation très éclectique : les revenants de trust (samedi 4/10) ; l’inamovible Francis Cabrel (mercredi 8/10), le régional qui a réussi m. pokora (vendredi 10/10), Lorie (mardi 18/11), raphaël (samedi 22/11), les humoristes Laurent Gerra (vendredi 21/11) et elie semoun (jeudi 27/11), « Le Livre de la jungle » (samedi 6/12), Oui-Oui (mercredi 10/12)....

R E V U E DE P R E S S E 2 0 0 8 Légende à la Filature Cit’in deux grands rendez-vous musicaux cet automne à la Filature : ernesto « tito » puentes (à ne pas confondre avec tito puente), établi en France de longue date, grand ambassadeur des musiques afro-cubaines (mardi 7/10) ; et surtout le géant du jazz Herbie Hancock, l’homme de toutes les fusions, compagnon de route de miles davis (vendredi 17/10).

La Laiterie toujours à l’avant-garde

Chaque année, la Laiterie semble un peu plus ambitieuse, étoffant davantage sa programmation (six concerts par semaine en moyenne), toujours à l’affût des dernières valeurs montantes, sans négliger pour autant les artistes établis. Voici une sélection très sommaire : merz et my brightest diamond (8/10), patrice (13/10), mariee sioux et emily Jane White (16/10), Nneka (21/10), psy4 de la rime (25/10), bang Gang (28/10), Julien doré et arman méliès (29/10), Keziah Jones (31/10), Css (5/11), silver mt Zion (8/11), the Notwist (15/11), the streets (18/11), têtes raides (25/11), elli medeiros (28/11), asian dub Foundation (2/12), Gonzales (3/12), pigalle (4/12), arthur H (5/12), tindersticks (7/12), Jamie Lidell (10/12), Yael Naïm (16/12), anis (17/12)...

Les Nuits électroniques de l’Ososphère

La onzième édition des Nuits electroniques de l’Ososphère se déroulera les 26 et 27 septembre à strasbourg, à la Laiterie et dans ses environs. Outre la traditionnelle programmation dédiée aux noctambules de pointe, qui pourront danser jusqu’au bout de la nuit aux sons des ambianceurs les plus en vue (avec notamment black Lips, dave Clarke, minitel rose, apparat, roni size, etienne de Crécy, scratch perverts, Crystal Castles, m83, Loo & placido, le ed banger Floor...), les organisateurs ont prévu plusieurs « antipasti » de choix : the do, I’m From barcelona et sébastien tellier vendredi 26 ; dub Inc. et les légendaires rappeurs de de La soul samedi 27. une semaine plus tard, pour une coda en forme d’apothéose, les Nuits électroniques s’associent à un autre festival strasbourgeois concomitant, musica, pour inviter l’immense alain bashung au palais des fêtes. sébastien tellier.

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LES FOURBERIES DE SCAPIN Au théâtre de la manufacture, le classique de Molière mis en scène pour des marionnettes nuits électroniques) à(lespartir du 23 septembre 2008 septembre 2008

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LE JOURNAL D’UN FOU DE NICOLAÏ GOGOL Le chef d’œuvre de Gogol au petit théâtre dans la ville, Grande Rue, du 12 septembre au 5 octobre 2008

déjà tout), ne le

e Marc Levy, Miant fait parler de où il a vendu plus tonner dans un el ne sent pas le onde sérieux…

Vendredi 26 et Samedi 27 septembre 2008 à Strasbourg

de enfin une in-

L’OSOSPHÈRE

Nous avons eu la peine d’apprendre la disparition de Pierre Tusoni à l’âge de 31 ans. Réalisateur, il achevait le tournage son premier film à Nancy. Une œuvre prometteuse au goût d’inachevé, tout comme son existence. Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille et ses amis.

LES NUITS DE

Le retour d’un des festivals les plus pointus qui soit sur la planète Electro Française. Au programme : I’m from Barcelona, Sébastien Tellier, La fine fleur du Label Ed Banger, De la Soul, Etienne De Crecy, Ezekiel, Crystal Castles, et beaucoup d’autres que nous vous invitons à allez découvrir sur www.ososphere.org. Un événement spectaculaire autant par sa programmation que par son ambiance puisque tout le quartier de la Laiterie se parera d’une décoration electro pour l’occasion. A ne pas manquer, pour tous les agités du dance-floor.


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A moins que Nicolas Sarkozy ne rentre avec les troupes françaises à Bruxelles, il n’a pas la possibilité de retirer l’amendement contre la riposte graduée.

Daniel Cohn-Bendit, groupe des Verts

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vendredi 26 septembre 2008

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Ososphère fait bouillir la Laiterie

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par Marie Lechner

ÉCRIRE À MARIE LECHNER

tags : musique , audio , art électronique

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L

e quartier de la Laiterie vibrera dès ce soir au rythme de l’Ososphère, bulle electro qui accueille deux nuits durant 60 concerts (De La Soul, Crystal Castles, Roni Size...) sur six dancefloors, ainsi qu’une trentaine d’installations d’art numérique. A guetter, Trois Radios d’Arno Fabre, pilotées par un goutte-à-goutte ou Delay d’Etienne Rey, installation composée d’eau et de lumière qui entre en résonance avec l’espace qu’elle occupe. Le festival, qui a drainé près de 10 000 visiteurs l’an passé, continue d’investir dans la création, en produisant entre autres Pan/Aura/Mix de Lydwine Van der Hulst - une tente connectée aux six salles et à la rue, qui permet de mixer la soirée en temps réel- ou le Noodle-Tisch du collectif Exyzt, fusion d’un bar à soupe japonais et d’un stammtisch alsacien.

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Fructueuse pêche aux sons

Trente trois artistes sonores qui ont remonté cet été Rhin et Danube

Au Post, le popu paie Le site du jour : Fonds d’écran à répétition Facebook menace, Failbook tombe Au fil des jeux : Alan Wake, Spore, et les autres... Riposte graduée : Barroso dit non à Sarkozy

en péniche, présentent ce week end à Strasbourg le fruit de leur périple.

L’occasion, pour les rencontres Internet mon amour, de débattre autour des mesures répressives qui menacent les libertés sur le Net, samedi 27 à 15h et de donner la parole aux artistes signataires de la pétition « Téléchargez-moi » et à tous ceux qui s’opposent au projet de loi « Création et Internet » présenté au Parlement cet automne, pétition signée déjà par plus de 520 personnes. Festival Ososphère (les Nuits électroniques), à la Laiterie, rue du Hohwald, Strasbourg (67). Ce soir et demain. Rens. : www.ososphere.org Paru dans Libération du 26/09/2008

Clearstream: le parquet cible Villepin Un copain de Sarkozy à la tête de Dexia RSA: comment le PS ralentit l’examen du texte 40 blessés dans un incident en vol sur un Airbus de Qantas Marc Machin retrouve la liberté

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The Dø aux Nuits électroniques de l'Ososphère.

The Dø aux Nuits électroniques de l'Ososphère. 19/06/2008

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Le festival Les Nuits électroniques de l'Ososphère se tiendra les 26 et 27 septembre à La Laiterie, à Strasbourg. A cette occasion, de nombreux artistes seront présents. L'affiche regroupera ainsi The Dø, Sébastien Tellier, Digitalism, I'm From Barcelona, Sebastian, Etienne de Crécy, Dub Inc, De La Soul, ou encore Ezekiel. D'autres groupes et artistes moins connus issus de la scène électronique française et internationale seront également présents. Nées en 1997, autour de l'activité développée à La Laiterie de Strasbourg, dans le champ des musiques actuelles, Les Nuits Electroniques de l'Ososphère est un festival pluridisciplinaire autour des cultures numériques. Six espaces scéniques et dance floors seront installés dans la ville, ainsi qu'un double espace intérieur dédié aux arts digitaux, notamment arts visuels et arts en réseau.

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The Dø : le grand bond en avant Ils se sont rencontrés en 2005 en travaillant sur la BO du film L’Empire des Loups, réalisé par Chris Nahon. Depuis, le Français Dan Levy et la Franco-Finlandaise Olivia Bouyssou Merilahti ont connu un succès fulgurant avec leur premier album A Mouthful (sorti en janvier 2008) et créé le groupe The Dø, qui était vendredi 26 septembre en Antipasti aux Nuits de l’Ososphère. Rencontre avec deux artistes qui fourmillent de projets.

Si vous deviez retracer en quelques mots l’histoire de The Dø, que diriez-vous ? Olivia : C’est notre première année de tournée ! Notre vie a complètement changé depuis un an. Nous avons rencontré tellement de gens, vécu tellement de choses sur scène, sur la route, dans les loges… Ca a été un enrichissement énorme. Mais nous sommes toujours en recherche d e nouveautés. Cela nous permet d’éviter de nous ennuyer, de nous lasser. Dan : The Dø, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre. Aujourd’hui, notre vie, c’est le live. Mais le plus étonnant, c’est qu’en ce qui concerne la scène, nous n’avions rien demandé à personne ! Nous avons fait un album – A Mouthful (traduire : « une bouchée ») – sans vraiment penser à le sortir, puisque nous vivions bien de notre musique. L’album sort, il marche, on nous propose de faire des tournées… On n’avait pas monté de groupe ! On monte le groupe, et on se retrouve à faire tous les festivals ! Vous étiez déjà venus à Strasbourg en mars, pour les Artefacts. Un concert dans le cadre des Nuits de l’Ososphère, dans un festival qui favorise les liens entre différentes formes de création artistique (musique, arts plastiques, vidéo…), cela vous intéresse ? Dan : Aux Artefacts, nous étions encore un très jeune groupe. Nous avons bien évolué depuis. Pour ce qui est de l’Ososphère, je vous avoue que j’ai découvert le concept hier ! C’est ce qui est un peu dommage avec les tournées : nous avons des contraintes de temps très serrées et souvent nous devons repartir après le concert. Mais la programmation des Nuits de l’Ososphère me semble extrêmement riche. Cela me rappelle des trucs que j’ai pu faire lorsque je travaillais avec des artistes contemporains, au Palais de Tokyo ou à la Biennale de Venise. Au-delà de l’Ososphère, les liens entre la musique et d’autres formes d’expression nous passionnent. D’ailleurs, nous nous somme connus, nous nous sommes vraiment compris sur des pièces liées à la danse contemporaine, réalisées avec Wim Vandekeybus ou Carolyn Carlson. The Dø, cela n’est donc pas uniquement Dan et Olivia ? Dan : Nous invitons souvent d’autres musiciens à jouer avec nous. A Strasbourg, nous avons proposé à un musicien du New Jersey, de la clique d e Funkadelic et qui travaillait avec George Clinton, de s’associer à nous. Nous avions eu un véritable déclic au concert de Funkadelic à Paris, il y a un mois et demi. Et les liens entre musique et cinéma ? Dan : Avec Olivia, nous avons travaillé sur la BO de Camping Sauvage. Nous avons aussi obtenu un prix pour la meilleure musique au festival d’Angers pour la BO de The Passenger, un film que nous aimons beaucoup. Mais plus précisément, j’ai été bouleversé, il y a quelques jours, par la musique du film There will be Blood, de Paul Thomas Anderson, qui a été composée par Jonny Greenwood (Radiohead). Olivia : «Il ne parle que de cela depuis deux jours ! Mais c’est vrai que cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu un film dans lequel la musique est vraiment « nouvelle ». Dan : je suis un peu jaloux de Jonny Greenwood…! En tous cas, en voyant ce film, je me suis dit qu’il fallait absolument que je reprenne la musique pour le cinéma. Avez-vous un prochain album en cours ? Olivia : la date de sortie de l’album n’est pas encore fixée, mais ce sera pour l’année prochaine. Dan : Nous avons commencé à entrer en studio. J’en mourais d’envie ! Aujourd’hui, je ne rêve que de micros, de préamplis, de studios, de créer d e nouvelles chansons et de commencer à enregistrer ! Quel est le « fil rouge » de votre aventure musicale? Dan : Tout s’est passé tellement rapidement… On n’a pas vraiment eu le temps d’y penser ! On a besoin d’être toujours en ébullition, d’essayer d e nouvelles choses, de repenser nos tournées, de changer notre manière de jouer…Tout cela est très excitant ! Olivia : Nous ne cherchons pas à trouver « la » bonne manière de jouer. Notre fil rouge, c’est de faire la musique qui nous fait plaisir et de continuer à nous émerveiller devant des choses simples. Propos recueillis par Claire Lorentz


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Le groupe strasbourgeois Electric Electric, qui a sorti en juin dernier son premier album « Sad Cities Handclappers » sur le label Herzfeld, était programmé, cette année, aux Nuits de l’Ososphère. Rencontre, après un concert hypnotique, avec Eric Bentz (guitare et chant), Vince Redel (batterie) et Vincent Robert (guitare et chant). Un trio strasbourgeois qui ne manque pas de projets.

Quelle est l’histoire du groupe ? Eric : Electric Electric existe depuis 2004. On a commencé en duo, Vince et moi, pendant une période assez courte, avant qu’un ami bassiste nous rejoigne. Au départ, on faisait une sorte de noise rock un peu free rock – indansable ! Lorsque le bassiste est parti, un nouveau son s’est précisé, qui laissait la place au samples, au côté répétitif… On a fait une quarantaine de concerts à deux. L’envie de sortir un disque s’est précisée. Quelques prises ont été enregistrées chez Vincent, qui enregistre les albums chez Herzfeld et qui a un studio à Strasbourg. On a pris un peu plus de temps que prévu, quasiment une année pour mixer l’ensemble du disque. On a rajouté quelques effets électroniques, des claviers, des chants… Finalement, Vincent est resté avec nous. Depuis, on a fait ensemble les concerts de préparation aux Eurockéennes, le concert au Natala, le festival Le temps d’Aimé et l’Ososphère. Quelles sont vos influences musicales ? Vincent : Chacun de nous a un passé de noise rock, qui implique un investissement physique dans le son rock (guitare / batterie). Mais les musiques électroniques, les musiques contemporaines et minimalistes sont aussi une source d’inspiration pour nous.

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Eric : Comme dit Vincent, nous travaillons cette base noise rock qui joue sur la performance. Mais en composant l’album, j’ai aussi écouté des musiques électroniques en tous genres (de celles des années soixante aux plus contemporaines). Le caractère très efficace de la pop m’a donné envie de rajouter des chants. Et puis il y a l’attrait pour le côté répétitif de la musique sérielle, des boucles qui se répètent… Vos projets ? Eric : Nous avons plusieurs concerts à venir, notamment le 31 octobre à la Flèche d’Or, à Paris. La grande nouveauté, pour le groupe, c’est que l’on va travailler avec une agence de booking pour l’organisation de notre prochaine tournée, en février 2009. Vincent : Et puis, il y a le prochain enregistrement. Dans notre concert de ce soir, nous avons déjà intégré cinq ou six nouveaux morceaux. Nous aimerions enregistrer un nouvel album cet hiver. En savoir plus : electric.electric.free.fr ou www.hrzfld.com Propos recueillis par Claire Lorentz

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Nuits électroniques de l’Ososphère 2008 Publié le 27 août 2008 par Thomb

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A propos de l’auteur Thomb

1 vote Les Nuits électroniques de l’Ososphère c’est bien plus qu’un simple festival de musique comtemporaine, c’est une véritable ôde à la culture numérique qui se déroule tous les ans à Strasbourg le dernier week-end de Septembre (Vendredi 26 et Samedi 27 en 2008). En plus d’une programmation tout bonnement énorme, cet évènement hors du commun vous

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L’alsace s’offre une petite séance de déhanchés en septembre prochain. Le quartier de la Laiterie à Strasbourg accueillera une nouvelle fois les nuits électroniques de l’Ososphère les 26 et 27 septembre prochains avec live-acts, dj sets et antipastis. En marge du festival, deux antispasti seront servis chaque soir. The Do et I’m from Barcelona ou Sebastien Tellier feront partie des amuse-gueules agendés pour le vendredi soir alors que Dub Inc. et De la Soul se dégusteront le lendemain. Ces quatre événements font l’objet d’un billet séparé qui vous donne néanmoins le droit d’entrée au festival. Côté festival, Boyz Noize, Goose, Dave Clarke, Gregor Tresher, Karotte, Sebastian, Feadz, Apparat, Kiki, Sascha Funke, Think Twice, Minitel Rose ou encore Black Lips s’organiseront pour nous faire trémousser durant la première

25.09.2008 i love techno: la 1

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Une nuit à l'Ososphère Récit de quelques instants magiques, au coeur de la musique éléctronique et de l'Art Numérique, à l'occasion du Festival de l'Osophère qui a eu lieu à Strasbourg le 26 et 27 Septembre.

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D'abord dérouté par ce monde et ces Arts nouveaux, on se prend vite au jeu. On découvre avec le sourrire les folles créations de certains artistes et on écoute avec attention les explications des médiateurs devant chaque oeuvre. On touche, on regarde, on crie. Chacune des oeuvres est un appel à l'interaction; signe des temps?

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Cet art se veut plus vivant, mais il laisse aussi parfois un peu froid. On ne comprend pas toujours l'approche des auteurs ou bien on se lasse rapidement.

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C'est ce mélange, bien réussi, qui nous plonge dans une atmosphère si particulière. L'ososphère nous porte dans un monde de couleur, de sons et d'art; où chacun de nos sens sont mis en éveil.

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Par la rédaction : Benjamin Fouquoire Comme chaque année fin septembre, 2 des plus grands festivals de musique installent leur résidence dans la ville de Strasbourg. Musica débute le 20 pour 15 jours de musique contemporaine et l'Osophère se tient le week-end du 26 et 27 septembre pour la fine fleur des musiques électro.

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A partir du 20 septembre et jusqu'au 4 octobre Musica constitue le rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de musique contemporaine. Cette 26ème édition s'appuie cette année sur 2 grands compositeurs majeurs du XXème siècle, aujourd'hui décédés, Olivier Messiaen et Karlheinz Stockhausen. Voir aussi : Sélection d'adresses La Laiterie

Afficher sur une carte A découvrir ailleurs sur le web Réservez vos places pour Musica Réservez vos places pour l'Ososphère En savoir plus sur notre site La programmation de Musica Les Nuits de l'Ososphère Notre onglet agenda culturel Les autres concerts du jour Autres articles sur le même thème

Au travers de ces 2 semaines plus de 39 spectacles sont programmés dans plus de 10 lieux sur Strasbourg. Vous pouvez, dès à présent, retrouver la programmation exhaustive du Festival en cliquant sur les liens ci-contre et réserver également vos places. Le festival des Nuits de l'Osophère débute le vendredi 26 septembre dans le complexe de la Laiterie. Ce 11ème anniversaire démontre une nouvelle fois, grâce à une programmation

irréprochable, la suprématie de ce festival à tendance urbaine sur les autres manifestations En savoir plus du même genre sur l'hexagone. Techno Jugez plutôt The Do, Boys Noize, Feadz, Dub Concert Inc, Saul Williams, Apparat mais aussi Kiko, Soirée Festival Dave Clarke, Sascha Funke, les Puppetmastz, Musique électronique Brodinski, M83 et le grand retour du groupe Musique contemporaine anglais Wire et aussi de De La Soul sont un aperçu des noms qui vont faire vibrer un parterre de teufers, de nerds, de curieux et d'afficionados des nouvelles tendances. La rentrée culturelle 2008

A l'affiche

Partenaires commerciaux Matthieu Boré Matthieu Boré's Sextet -Jazz et Rhythm and Blues - Au Festival "Jazz en Revermont" à Cousance dans le Jura le Samedi 11 Octobre à partir de 22 h. . . En savoir plus All Stars V8 Cup Le championnat All StarsV8 cup réunie des anciens pilotes de F1 ainsi que 9 nationalités de pilotes sur le circuit de Croix-en-Ternois les 18/19 Octobre. En savoir plus Afficher votre événement ici ?

Le festival Musica s'associe d'ailleurs aussi à l'événement, depuis 7 ans, en offrant un parcours artistique avec des points de repère sous la forme d'installations numériques, mais aussi de performances. Pensez à réserver vos places pour cette nouvelle édition prometteuse en cliquant sur le lien adéquat, et n'hésitez pas à aller d'1 festival à l'autre car ceux-ci sont à la fois modernes, novateurs et si complémentaires.

Par la rédaction : Benjamin Fouquoire samedi 06 septembre 2008 © Cityvox Aucun commentaire sur cet article. Soyez le premier à réagir ! Imprimer cet article

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Blog Parallèle 48

A l’est du P48 Voilà ce qui peut être pour moi une bonne occasion d’aller festoyer avec des ex-montréalais, c’est à Strasbourg que ça se passe, quartier de la Laiterie, c’est le festival Ososphère. Checkez-ben la prog, ça fait mal. Le lieu a l’air assez mortel, toutes les salles sont dans le même bloc, donc je pense qu’il y a moyen d’avoir du fun, et de retester les sandwiches à la saucisse de toutes les couleurs. Vendredi 26 septembre: THE DO + I’M FROM BARCELONA(SWE) SEBASTIEN TELLIER(F) BOYS NOIZE dj set + GOOSE dj set + D.I.M live + DAVE CLARKE dj set + GREGOR TRESHER dj set + KAROTTE (GER) dj set + ED BANGER FLOOR AVEC SEBASTIAN (F) + FEADZ (F) + KRAZY BALDHEAD (F) + BUSY P (F) + DIVINE FLOOR AVEC APPARAT (GER) live + KIKI (GER) live + SASCHA FUNKE (GER) dj set + AXEL BARTSCH (GER) dj set + WIRE (UK) + KIKO (F) long dj set + THINK TWICE (F) live + BLACK LIPS (USA) + EBONY BONES (UK) live + MINITEL ROSE (F) live + PIVOT (AUS) live + Samedi 27 septembre: DE LA SOUL(USA) DUB INC(F) EROL ALKAN (UK) dj set + SURKIN (F) dj set + ETIENNE DE CRECY (F) dj set + BRODINSKI (F) dj set + PUPPETMASTAZ (GER) live + PPP AKA PLATINUM PIED PIPERS (USA) live + EZEKIEL (F) live + SAUL WILLIAMS (USA) live + SCRATCH PERVERTS (UK) live + ELISA DO BRASIL (F) & MISS TROUBLE MC (UK) dj set + RONI SIZE & MC DYNAMITE (UK) + CRYSTAL CASTLES (CAN) live + M83 (F) live + DAISY AKA MANDRAGORE (F) dj set + MADMANIC AKA MARK TEKNOKRATES (F) dj set + DR MACABRE (F) live + DSL (F) live + FUMUJ (F) live + DJ NETIK (F) + NAIVE NEW BEATERS (F) live + LOO & PLACIDO (F) + DJ KNUCKLES (F) dj set +


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Les Nuits Electroniques de l'Ososphère 2008

Amanda Palmer - Who Killed Amanda Palmer

Slipknot - All Hope Is Gone Auteur : Lee (Publié le 04/10/2008)

Sommaire

Bat For Lashes - Fur And Gold

N*E*R*D - Seeing Sounds

Simone Choule - EP

Housse de Racket - Forty Love Comme chaque année, le quartier de la Laiterie de Strasbourg met les bouchées doubles à l'occasion des Nuits Electroniques de l'Ososphère. Un événement au carrefour de l'Europe occidentale qui rassemble artistes et festivaliers venus de tous horizons afin de partager leur amour pour la musique et pour la fête. Imaginez, une cinquantaine de concerts, répartis sur six scènes en deux soirées, plongez, au coeur de nombreuses installations intéractives, photographiques, visuelles et/ou sonores qui vous accompagneront jusqu'à l'aube, et vous aurez participé à la rentrée artistique de la Laiterie. La saison s'annonce une nouvelle fois riche en émotions... Site de l'Osophère Photos : "Contre Visite" Installation sonore et intéractive Sébastien Cabour

Brant Bjork - Punk Rock Guilt

Ché - Sounds Of Liberation

Headlights - Some Racing, Some Stopping

The Streets - Everything Is Borrowed

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Vendredi 26 septembre 2008 Samedi 27 septembre 2008

La sélection Albumrock KiT KiT, notre sélection albumrock du mois de septembre joue la carte de l’éclectisme et du mélange culturel, entre pop et électro, brutalité et légèreté. Un résultat fascinant tant l’approche est unique et salvatrice d’une génération sans limites. Catalogué comme "pop électro", KiT nous emmène bien plus loin.

L'album de la semaine Housse de Racket - Forty Love Cela fait bien trois ans que les Housse de Racket arpentent la France avec leur concept de duo-tennismen branché. Mais ce n'est que maintenant qu'ils nous livrent leur premier album. Un sacré smash pour le duo français, qui se paye le luxe de travailler avec Renaud Letang et Gonzales.

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Les Nuits Electroniques de l'Ososphère 2008

Amanda Palmer - Who Killed Amanda Palmer

Slipknot - All Hope Is Gone Auteur : Lee (Publié le 04/10/2008)

Vendredi 26 septembre 2008

Vendredi 26 septembre 2008 Avancée timide parmi les étoiles brillantes des naufragés, la nuit illuminée par les forces de la sécurité, le lieu, l'endroit le voilà, cerclé de noir bleuté. Situation : Strasbourg. Quartier : Laiterie. Définition : les Nuits Electroniques de l'Ososphère. Vendredi 22h00. Direction la Rocaille pour apercevoir la tentation du culte, l'impossible messe des éternels. Une centaine de personnes attend patiemment la célébration dans un silence de cathédrale. En survivant futuriste, Wire commence son set avec un quart d'heure de retard, et coïncidence ou pas, c'est "Our Time" qui lâche son post-punk garage avec intensité. Colin Newman chante et gratte avec lucidité et dextérité tandis que Graham Lewis assure impeccablement ses lignes de basse dans un sombre éclairage. Suite au départ de Bruce Gilbert, nous avions quelque appréhension quant au son live de Wire. Newman disait même que "les parties de guitare à hautes fréquences de Gilbert ne laissent pas beaucoup d'espace pour autre chose". Pourtant, l'album Send, qui en était largement rempli, fût mis en avant dans la première partie du show. Des titres comme "In the Art of Stopping", "Comet" (avec d'excellents breaks de batterie de Robert Gotobed) ou "The Agfers of Kodack" (magistralement chantée par Lewis), raisonnèrent dans un bruit fort et distinctif. La guitariste Margaret Fiedler McGinnis, en lieu et place de Bruce Gilbert, marquait quelques hésitations, notamment au moment d'écraser le pédalier, mais elle se détendit progressivement et éclata de rire à travers toute la salle lorsque Colin Newman renversa un pied de micro de la batterie alors qu'il changeait de guitare. Le groupe interprète évidemment des morceaux du récent Object 47, tels "Perplex Icon" ou la convaincante "One of US" qui s'intègrent à merveille dans l'atmosphère. La sensation incroyable que laissa ce concert impressionnant a été autant décuplée par des chansons courtes et intemporelles dont Wire gardera encore longtemps le secret. Ainsi, l'énorme "Being Sucked in Again", tirée du second 12' Chairs Missing, a transporté tous les spectateurs présents dans une paix cérémoniale grâce à ses riffs stridents ainsi qu'à la voix unique et magique de Colin qui perce un semblant de déshumanisation dans son interprétation, malgré le persistant glissement de ses lunettes à cause d'une chaleur étouffante et réconfortante. Les gouttes de sueurs ont eu raison de la durée du concert qui ne dépassa pas les soixante minutes chrono. Mais le sympathique rappel chauffa une dernière fois le compteur des décibels et libéra des effets noisy d'une splendeur froide et brûlante. Wire, hors limite, hors temps et artistiquement sans faillite. Mince, c'est déjà fini ! Difficile de se remettre de ces émotions fortes et intenses... Heureusement, les rumeurs quant aux prestations scéniques des Black Lips nous font sagement attendre dans le Club de la Laiterie. Et très vite, l'humeur est à la détente et à l'amusement. Les quatre jeunes américains délivrent un punk garage charmant, excité, sale et dénué de toutes prises de têtes. Jouant très vite des chansons entrainantes de l'album Good Bad Not Evil, les Black Lips ont déchaîné les maigres spectateurs qui s'éprenaient de danses festives. "Bad Kids" et "Cold Hands", par exemple, créèrent de redoutables mélodies pop sans pour autant tomber dans la paresse ou l'exigence. Dans ce groupe, tout le monde chante, batteur inclus, mais c'est surtout le guitariste Cole Alexander qui nous a fait forte impression avec son grand chapeau pointu perché sur le tête. Complètement bourré mais debout, crachant en l'air son trop-plein de salive tout en chantant ultra faux, l'attitude du personnage marquait les esprits. Et au centre, Jared Swilley, bougeait comme un dingue avec sa basse et menait le chant sur les paroles limpides de "O Katrina!", magnifique simple ramonesque jusque dans les cheminées. Malgré les constantes difficultés de l'ingénieur son à respecter le seuil des décibels autorisés, le concert dégageait un son correct dynamité par une énergie passionnante. Côté lumière, les Black Lips décrivèrent leur symbolique flower punk grâce à un rétro-éclairage de couleurs psychédéliques, nommé "Magic Time" et lancé par Cole Alexander à certains moments propices. Puis "No Magic Time", qui ne clôture en rien la soirée puisque une foule toujours plus nombreuse s'empare au fur et à mesure des lieux. Lorsque les Black Lips quittèrent réellement la scène du Club, nous nous éclipsons par la droite, poussons deux énormes portes noires et battantes, puis... Dans la Galerie, Kiko exécute son dj set depuis plus d'une heure. Le public semble se réjouir d'une performance qui en durera quatre, histoire de chauffer le dancefloor d'une mouvance électronique teintée de new-wave. Les gens dansent, hurlent, se marrent, d'autres marchent, se parlent et se payent un hot-dog ou une crêpe. D'autres aussi retournent au Club pour voir la troupe d'Ebony Bones continuer la fête avec son ska, afro beat tout sautillant où aperçoivent DJ Karotte dans la salle du Molodoï traditionnellement appelée l'Abysse. D'autres encore jettent un oeil dans la Rocaille où Kiki trône derrière les platines. Et enfin, d'autres qui peuvent avoir été toutes ces personnes, abandonnent et partent pour un endroit plus coutumier. Les Nuits Electroniques de l'Ososphère reviennent demain.

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Brant Bjork - Punk Rock Guilt

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Amanda Palmer - Who Killed Amanda Palmer

Slipknot - All Hope Is Gone Auteur : Lee (Publié le 04/10/2008)

Samedi 27 septembre 2008

Bat For Lashes - Fur And Gold

Samedi 27 septembre 2008

N*E*R*D - Seeing Sounds

Seconde constellation scintillante dans Les Nuits Electroniques de l'Ososphère, enveloppée de velours et drapée de lourds planchers, la soirée du samedi, chassée de mauvais esprits, pris place au côté des étoiles. Des humains tout entiers parcouraient les allées du dédale comme des archéologues cherchant l'art de prédilection. Beaucoup restèrent scotchés sur l'installation interactive d'Antoine Schmitt : le lumineux fauve artificiel intitulé «Façade Life», d'autres hésitèrent avant de se transposer dans «Hors Temps» de Delfine B. Mais d'autres jubilèrent réellement à l'idée de grimper à bord de la voiture de Sébastien Cabour pour une «Contre Visite».

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Enfin, quelque soit la richesse des aventures proposées, la musique remplissait déjà la plupart des salles. Dans La Rocaille, sur un plancher original mais familier, les alsaciens d'Electric Electric jouaient presque à la maison. Désormais trio, suite au renfort d'un clavier, le groupe installa son arsenal noisefloor directement dans les tympans des spectateurs. En montée douce et percussionniste, la première chanson amena les trois jeunes hommes à frapper fertilement sur les fûts. Cette batterie au centre rappelait instinctivement celle de Battles et possédait une certaine emprise sur la dynamique. Et la guitare, pressée jusqu'au torse, calibrait des saturations motrices qui traversaient des coiffures en boucles et parfumaient abondamment la chair des danseurs. Parfois auteur d'un fouillis abstrait à la manière de Shellac ou agitateur de dancefloor branché à la Daft Punk, Electric Electric a progressivement basculé sur la deuxième constante. Le son était bon, fort, audacieux, et les samples de guitares permettaient des improvisations judicieusement élancées. Bref, le groupe s'est émerveillé de remplacer M83, et cela dit au passage, a même essayé de se faire passer pour celui qu'il n'était pas. Un sacré tour de manège ! Au fait, vous suivez ?

Brant Bjork - Punk Rock Guilt

... Non, parce que c'est-à-dire que la Lune est encore bien perchée dans le ciel, et qu'elle ne le quittera pas avant d'avoir pu observer toutes les péripéties d'une population encerclée de grillages. Dans un autre quatre murs, un groupe aux retro-projections héroïco-fantastico magnifiques jalonnait un dub rock cadastré de façon si rectiligne que même les plus grands architectes auraient du mal à bâtir. Ah, mais oui ! C'est Ez3kiel !!! Edifiés comme des tours françaises... Vraiment, si cette année vous avez raté Ez3kiel en concert, c'est que votre lit devait vraiment être rempli d'odeurs réchauffantes et réconfortantes... Enfin, sûrement pas que d'odeurs... Passons ! Non pas que l'atmosphère semblait déplaisante pour nos oreilles mais Saul Williams était invité au bal masqué des concerts. Qui plus est, il venait présenter son nouvel album The Inevitable Rise and Liberation of Niggy Tardust! entièrement produit par Monsieur Trent Reznor. La scène est d'abord remplie de musiciens carrément sexy, jugez plutôt : un guitariste disco entiché d'une veste jaune brillant ou un imposant programmateur arborant d'énormes boots qui monte sur sa table de mixage, sampleur en main. Nous avions rêvé apercevoir le cerveau de Nine Inch Nails au clavier, comme l'avait (justement) fait David Bowie lors de la tournée suivant l'extraordinaire The Idiot d'Iggy Pop. Mais le perfectionniste révolu n'était pas présent, à moins qu'il ne se soit peint la peau en noir et cherché à se dissimuler sous un costume de Dracula et de grosses lunettes d'astronaute. Saul Williams, lui, est plus sobre avec son collier Niggy, sa bague coup de poing américain Tardust et ses plumes bleues sur la tête. Sa performance alterna entre des récits poétiques, menés tambour battant par un spoken word agressif, et des passages déchirant d'urgence sonore où l'artiste bondissait tel une panthère noire en balançant son pied de micro plus loin. Lorsqu'il chantait, sa voix trouvait même un écho dans celle de Trent sans pour autant substituer sa personnalité. Sur le titre "Banged and Blown Through", par exemple, l'interprétation courageuse et sincère parvenait à extirper de profondes émotions dans les organismes. "World on Wheels", plus orienté dancefloor, a su, quant à elle, débloquer les frénétiques danseurs de leur consternante apathie. Et puis, "List of Demands (Reparations)", très attendue par le public, nous a littéralement convaincu à propos du talent de poète-interprète de Saul Williams. Par contre, la reprise de U2 "Sunday Bloody Sunday", a partagé les consciences entre admiration et déception. Quoiqu'il en soit, ce concert aura grandement participé au mélange des cultures. Ambiance hip-hip old school, par le biais de samples des voix de Flavor Flav et Chuck D de Public Enemy sur "Tr(n)igger", ou encore machinisation futuriste d'un son indus, le show complètement renversant n'a pas débordé. Sauf sur les tempes des artistes et des spectateurs ! Après cette furieuse épopée, la frenchde touch d'Etienne Crecy chargeait la grande salle de Jarring la Laiterie dans distillait un bourbier de flottes électroniques aux vapeurs charbon mixé.De Aussi Fumuj, groupe fusion labélisé Effects, son cocktail rap-metal aux gros accents de déjà-vu, pour le moins fatigant. D'ailleurs, quand la fatigue prend part de tous les prisonniers, qui gravitent dans cet espace de liberté que sont les Nuits Electroniques de l'Ososphère, c'est toute une foule riche en expériences uniques qui se procure pendant quelques instants des sensations extrêmes et interdites. L'an prochain est encore loin. Mais ce week-end semble se répéter inlassablement... Arrêter de regarder votre calendrier ! Le temps est une illusion ! Toutes les photos d'Electric Electric Toutes les photos des Saul Williams << page précédente

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VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2008

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LES NUITS MAGIQUES DE L’OSOSPHÈRE

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Vendredi et samedi dernier, le quartier de la Laiterie à Strasbourg a vibré au rythme des nuits électroniques de l’Ososphère. Programmation musicale éclectique et exigeante, installations numériques invitant au rêve et à la réflexion, récit d’une déambulation enchantée dans les heures singulières de la nuit strasbourgeoise. Dès les premières heures de la nuit, tout le quartier de la Laiterie a été bloqué, les rues, les immeubles et les contreallées appartiennent désormais aux festivaliers.

Deux nuits consacrées aux musiques électroniques (mais pas seulement) avec 3 lieux principaux, 5 dancefloors, plus de 40 DJ et groupes. Mais la particularité du festival tient surtout à la présence envoûtante des arts plastiques et numériques qui investissent les rues et les galeries autour des salles de concert.

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Avant : Inscrivez-vous à LiveConcerts by SFR Pendant : Assistez à la retransmission Live du concert sur le site WEB ou sur votre mobile SFR 3G/3G+ Après : Revivez les meilleurs moments du concert en vidéo S'inscrire gratuitement au servicedès 20h30 Mercredi 8 octobre,

Vivez les concerts de Metronomy et de Minitel Rose en direct ! Voir l'interview-vidéo de Metronomy En savoir + sur le concert

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« Hollywood mon amour »,

Du côté des extraterrestres

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le meilleur des génériques de films des années 80 revisité par Marc


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Deuxième combo de légende, au rayon hip-hop cette fois-ci, De La Soul et son rap festif. Mase et Posdnuos n’ont besoin que de quelques phrases et toute la salle ondule. Groove contagieux, immédiat, pour un groupe décidément à part dans le hip-hop américain.

Et si avec De La Soul le hip-hop sait se faire dansant et festif, il peut avec un autre interprète afficher un visage plus combatif. A quelques encablures du concert de De la Soul, un Saul Williams remonté comme jamais et arborant une plume de chef guerrier est venu pour en découdre. Impossible d’en sortir indemne.

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OSOSPHERE | SFR attention musique Fraîche Musicalement, les têtes d’affiche ont assumé leur rang. Ainsi, Sébastien Tellier s’engage sur le dernier semestre d’une année qui l’aura vu littéralement se révéler au grand public (notamment avec une mémorable prestation à l’Eurovision). Sur scène, il n’a pas changé, alternant les moments décalés et des morceaux d’une beauté musicale inouïe, il reste notre extraterrestre pop préféré.

Collin ! Réponds à la question suivante jusqu'au 16 octobre 2008 et gagne peut-être un CD « Hollywood mon amour ». Combien y' a-t-il de chansons sur cet album ? Participer au jeu

Jeunes Talents Music Appel à projets

En parlant d’extraterrestres, on peut aussi évoquer I’m From Barcelona , la fanfare suédoise, qui offre au public une prestation galvanisante qui se terminera dans les loges du groupe. Cette drôle de tribu, avec sa pop luxuriante, livre bien davantage qu’un concert : une véritable expérience collective dont on ressort forcément heureux.

Dépose tes maquettes et tu feras peutêtre partie de la programmation officielle des Bars en Trans 2008 !

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Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le public a pu apprécier la présence exceptionnelle à Strasbourg de véritables mythes du rock’n’roll, Wire . Emmené par un Colin Newman féroce et électrique comme jamais, le groupe prouve, plus de trente ans après sa formation, qu’il peut toujours rester sur la brèche. Wire, en adepte de la prise de risques maximum, n’aura finalement jamais cessé de se réinventer.

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La révélation Ebony Bones Chaque année, les nuits de l’Ososphère sont aussi l’occasion de découvrir les talents de demain grâce à des prestations scéniques laissant espérer le meilleur. A ce petit jeu, la révélation de cette édition est sans conteste l’Anglaise Ebony Bones . Star de la télévision britannique (elle a joué dans la série Family Affairs ), Ebony Bones se moque des étiquettes et convoque dans un même élan afrobeat, ska et hip-hop pour un show haut en couleur. Déjà adulée en Angleterre, et alors qu'on attend son premier album, elle devrait encore plus faire parler d’elle. Rien, a priori, ne saurait résister à la déferlante Ebony Bones !

Des Australiens surprenants Plus sobrement vêtus, mais pas moins impressionnants sur scène, les Australiens de Pivot ont aussi marqué les esprits avec une électro ou se mêle le post-rock. Les chansons se font et se défont sous nos yeux, et même si elles paraissent parfois curieusement structurées, le résultat est toujours intéressant.

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81 OSOSPHERE | SFR attention musique Fraîche

Crystal Castles : Apocalypse Now ! Il y a des groupes et des prestations qui vous marquent pour toujours. Celle de Crystal Castles aux nuits de l’Ososphere fait partie de cette catégorie rare. Déferlante de décibels, chanteuse franchissant les limites de l’hystérie, public subitement devenu fou : Crystal Castles convoque le punk et l’électro et laisse groggy un public déboussolé. Impressionnant.

DJ en folie Et comme la programmation des nuits électroniques de l’Ososphere fait la part belle aux Djs, on évoquera l’incontournable Busy P (aka Pedro Winter ) qui a emmené à Strasbourg toute l’armada de son label Ed Banger. Feadz (en photo) virevolte, Krazy Baldhead et Sebastian tabassent sans répit, et lorsque les petites heures du matin arrivent, le boss en personne se fend d’un final euphorisant. Le dancefloor aura du mal à s’en remettre. Il est temps alors de retrouver la réalité. Le soleil se lève et on laisse avec regret les nuits magiques de l’Ososphère.

Par E.P Fairwater

Ces artistes ont joué aux Nuits de l'Ososphère 2008

Crystal Castles

Sébastien Tellier

Boys Noize

Minitel Rose

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Puppetmastaz


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L U ND I 29 S EP T EM BR E 20 0 8

T OUJ O UR S A USSI P EU DE T EM P S À CONSA CR ER À CE

B L O Gde , M l'Ososphère A I S I L E S T D É-S27 OR MA IS INT ÉGR É A U NO UV EA U Les Nuits SIT E DE F UMUJ , ÇA NE R IGOL E P L US...J E V A IS DONC E S S A Y E R 2008 DE M' Y T EN IR , SUR T OU T QUE P A R R A P P OR T À IL Septembre Y A 6 MOIS, L ES GENS O NT L ' A IR D ' EN A V OIR UN P EU M O départ I N S R pour I E N Strasbourg, À F O U T R Eplutôt ...INT É R ESSA NT ... En ce samedi, petit

content d'aller jouer sur ce festival où on partageait l'affiche avec les copains d'Ez3kiel ou Madmanic mais aussi avec bien d'autres que sont Puppetmastaz,De la Soul, Eliza do Brasil, je vous en passe et des meilleurs, je crois qu'il y avait pas loin de 30 groupes ce soir là... Une soirée qui affichait complet de chez complet et où le sport favori était de récupérer les invit' que les copains n'utilisait pas...invités qui avaient eux-mêmes du mal à rentrer car trop de monde...bref... Après donc 7 bonnes heures de route, nous voici arrivés.Moultes salles, nous trouvons la notre (Le Mole) où jouaient également Saul Williams, DSL et Naïve New Beaters.Pas de problèmes d'horaires, techniquement pas facile, très peu de place dans le club, pour le groupe, comme pour le public mais tout s'est plutôt bien passé à la vue de tout ça.Surtout que le public a été conquis, même si Puppetmastaz ont commencés vers la moitié de notre set, nous en raflant une partie...On retiendra donc un accueil très sympa,l'occasion de revoir également les copains de l'est, une soirée...mmhh...festive mais également un petit souci:un rétro éclaté car pas de parking artiste surveillé! J'en profite donc pour laisser un message à la personne qui a fait ça (si un jour,par le plus grand des hasards,elle était amenée à lire ceci), en l'occurrence une demoiselle (nous avons des témoins), qu'elle peut m'envoyer un mail, je me ferai un plaisir de lui envoyer mon adresse pour recevoir un chèque de remboursement...et pourquoi pas mon pied au cul...non mais oh!


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20h : Mouvement // Joel Danet et Pierre-Yves Macé September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

19h30 : Sophian interview Puppetmastaz September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

19h: Table Ronde “Ecouter battre la ville” Philippe Lepeut interview Guillaume Greff et Aurélie Damon September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

18h : Sébastien Tellier (diffusion du live d’Ososphère 2008) September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

Laurent Pernot en interview September 27th, 2008 | Category: Infos Le créateur de Chronorama sera dans notre studio dans quelques minutes pour une interview. No comments

Internet mon amour, jusqu’à 16h30 en direct September 27th, 2008 | Category: Infos La conférence Internet mon amour, qui s’est tenue au Centre Pompidou à Paris, s’invite à l’Ososphère jusqu’à 16h30. Riposte graduée, téléchargement, droits d’auteur, politique et création: on fait le point.. No comments

2h45: GOOSE en direct du Delta September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

2h00: European Sound Delta … en live sur .Radio September 27th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post

00.45 Table ronde: la vie en rose, artists, publisher and networker (colin newman, pedro winter, raphael charpentié et philippe franck) September 27th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post

00h15 : interview Ebony Bones September 27th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post


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3615 Ososphère September 26th, 2008 | Category: Infos Minitel Rose arrive en interview! Vont-ils venir avec Ulla? Comments are off for this post

The DO, avant la première table ronde September 26th, 2008 | Category: Infos Fin de l’interview de The DO, où l’on a appris que le duo français a fait le tour d’Europe depuis la sortie de son album en janvier, A Mouthful. Le groupe aura un nouveau musicien ce soir pour ouvrir l’Oso 2008, histoire de casser la routine des festivals de l’été, où ils ont joué partout ou presque. On a aussi appris qu’ils ne connaissent pas Wire: séance de rattrapage ce soir à partir de 22h sur la scène de la Rocaille. Prochaine interview musique vers 17h avec le trio electro-pop Minitel Rose, précédée par une table ronde entre tous les intervenants de cette .radio 2008. On parlera d’arts plastiques, de musique, de Nuits électroniques et peut-être de coupes de cheveux aussi. Comments are off for this post

The DO en interview September 26th, 2008 | Category: Infos Dans 15 minutes sur le plateau de Ososphere.Radio Comments are off for this post

Ouverture d’antenne le 26.09 à 14h September 26th, 2008 | Category: Infos Ososphere.Radio, proposée par Radio En Construction, prend l’antenne en direct du festival des Nuits Electroniques de l’Ososphère à partir de 14h. Vous pouvez suivre le programme sur Internet 24h/24 pendant les deux jours mais aussi sur la FM à Strasbourg sur 90.7MHz de 14h à 2h. Comments are off for this post « Previous Page —


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00h Sophian Interview Think Twice September 26th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post

23h45 : Elsa interview Laetitia Legros September 26th, 2008 | Category: Infos laetitia legros présente la machine à dessiner sur Ososphère 2008. Comments are off for this post

à 22h30: Kiki. à 23h: Kiko September 26th, 2008 | Category: Infos On n’a pas fait exprès promis. Comments are off for this post

Philippe Petitgenêt présente son installation “Noise-ette” à 22h September 26th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post

Wire (Colin Newman) en interview sur Ososphere à 21:15 September 26th, 2008 | Category: Infos Comments are off for this post

Pivot, rythmes et claviers September 26th, 2008 | Category: Infos Courte visite des deux frères Pike, du groupe australien Pivot, qui vient de sortir un beau deuxième album chez Warp avec une pochette signée Michel Granger, qui avait dessiné la pochette de… Oxygène, de Jean-Michel Jarre. Revival!


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Richard Pike : “J’espère qu’on lui a envoyé l’album au moins…” Pivot Comments are off for this post

Update phrase choc September 26th, 2008 | Category: Infos Sébastien Tellier : “J’ai un but quasi humanitaire : être bien.” Comments are off for this post

Tellier est amour September 26th, 2008 | Category: Infos Sébastien Tellier, lunettes noires et pull violet, est en pleine forme pour son concert de ce 22h. Enfin s’il ne tombe pas dans les pommes… (“C’est cool quand même de tomber dans les pommes”, dit-il) On a également découvert lors de cette interview une nouvelle clé pour expliquer la naissance de Sexuality, son troisième album de playboy solitaire paru cette année: “Tout ça prend sa source dans les vestiaires de sport quand j’avais dix ans. Je détestais me déshabiller, voir les corps…”). Comments are off for this post

Enfin du sexe? September 26th, 2008 | Category: Infos Sébastien Tellier est en route pour le studio. Aura-t-il ses lunettes de soleil? Sera-t-il amour ou violence? Comments are off for this post

Débat réglé September 26th, 2008 | Category: Infos La gare de Strasbourg est “la plus folle” que les Minitel Rose aient vue, c’est dit. “Un truc de malade rétrofuturiste, c’est Blade Runner quand t’arrives…” Certains trouvent la verrière moche, mais pas les Nantais. Autour de nous l’Oso 2008 se monte tranquillement. Comme d’habitude rien n’a l’air prêt à trois heures de l’ouverture des portes, mais tout sera prêt. Comments are off for this post — Next Page »

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23h45 : interview DSL September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

23h30 : Elsa interview P-L Cassière September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

22h45 : Elsa interview Thierry Martin et Caroline Leloup // “boîte à tube” September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

Et pendant ce temps on continue d’enregistrer et de diffuser EZ3kiel … September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

Electric Electric en direct à l’antenne September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

22h30: Electric Electric en direct de la Rocaille September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

22h : Ez3kiel LIVE September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

21:10 Un privé dans l’espace public / table ronde September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

20h45 Fumuj en interview September 27th, 2008 | Category: Infos No comments

20h30 : Sophian et Fouzi interview Ez3kiel September 27th, 2008 | Category: Infos No comments


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Programme Vendredi 26 19:30 Musique Interview de Kiki 19:45 Musique Interview d’Ebony Bones 20:00 Arts plastiques et numériques Thierry Fournier “A+” + live 21:00 Musique Interview de Wire 21:30 Micro-trottoir 22:00 Arts plastiques et numériques Philippe Petitgenêt “Noise-ette” 22:45 Musique Retransmission live du concert de Sébastien Tellier 23:30 Musique Interview de Black Lips 23:45 Arts plastiques et numériques Laetitia Legros “Machine à dessiner” 00:00 Musique Interview de Think Twice 00:15 Arts plastiques et numériques La vie en rose, artist, publisher et networker (+ Live de Raphael Charpentier) // par Philippe Lepeut avec Pedro Winter - Colin Newman - Philippe Franck - Raphael Charpentier 01:00 Musique Paradise Now Dj Set 01:45 Musique Retransmission live du concert de Boys Noize – Delta 02:00 Arts plastiques et numériques Emission European Sound Delta // Collectif MU 03:45 Musique Retransmission live du concert de Minitel Rose


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NEWSLETTER (EMAIL) édition 2008 informations / vente presse / professionnels le festival l’équipe ressources en ligne les partenaires édito I programme 2008 I brèves 26/09/2008 "Massacre" dans la presse 23/09/2008 VIDÉOS DE "MASSACRE" 20/09/2008 Musica.RADIO 19/09/2008 CAISSE FERMÉE 18/09/2008 SELECTION MUSIQUE OSOSPHERE 2008 POUR LE PUBLIC DE MUSICA 09/09/2008 CHANGEMENTS DE LIEU... DU NOUVEAU ! 08/09/2008 PROGRAMME CAROLYN SHUSTER FOURNIER 06/09/2008 LE PASS TRANS-FESTIVALS QU'EST-CE QUE C'EST ? 05/09/2008 FRANCE MUSIQUE

SELECTION MUSIQUE OSOSPHERE 2008 POUR LE PUBLIC DE MUSICA VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2008 : / SÉBASTIEN TELLIER / 22h00-23h30 / Le Dome – Hall des Chars Depuis un monde intérieur onirique – forcément onirique – où il convoque, physiquement ou spirituellement selon le cas, à la fois Robert Wyatt, Christophe, Daft Punk, Tony Allen, Quentin Dupieux, la politique, la ritournelle, la sexualité et l’incroyable vérité, Sébastien Tellier compose. Ça n’a l’air de rien, ça ne l’est sans doute pas. A rebroussepoil d’une époque qui se plaît à proposer à l’artiste de choisir entre les séduisantes options développées par les dispositifs créatifs, Sébastien Tellier mêle candeur et savoir-faire. Il tente de ce fait une aventure qui pourrait bien compter parmi celles qui donnent ses lettres de noblesse artistique à la pop… il s’agit d’y préciser l’intention avant de ciseler le geste, d’affirmer à priori les ambitions et de risquer le ridicule sans jamais le craindre. ------------------------------------------------------------Sebastien Tellier gehört zur jungen Generation der französischen Chansonniers.


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90 / PIVOT / 22H45-23H35 / Le Môle – Club Laiterie Amis de Sean Booth and Rob Brown d’Autechre, avec lequel le duo partage plus d’une option conceptuelle, Pivot représente peut-être le renouveau du label WARP et transcende sans doute la formule math-rock. Les titres de Pivot sont autant de petits défis architecturaux, pistant d’inattendues linéarités pour inscrire la géométrie dans le temps. ------------------------------------------------------------Pivot bieten guten Tanzstoff aus Australien. Bei den Black Lips kann musikalisch nichts schiefgehen.

/ WIRE / 22h00-23H30 / La Rocaille – Taps Gare « Pay attention, we’re Wire » : se contraindre à la position de spectateur, se rendre disponible, assumer tous les risques inhérents, se mesurer sans échappatoire à ce contact direct avec la forme. Cérébrale autant que physique, bousculant émotion et raison, la violence de Wire est celle dont nous pouvons avoir besoin pour encaisser nombre de nos désarrois révoltés d’adultes aux prises avec les réalités du monde. En trente ans, 47 objets d’une implacable rigueur, d’une extraordinaire pertinence, sont ainsi venus extraordinairement percuter notre quotidien, lui donner corps, le formaliser, et, l’installant juste en face de nous, nous permettre de planter notre regard jusque dans son for intérieur. Pour comprendre la trajectoire que nous propose Wire, sans doute faut-il considérer le temps comme un volume, dans lequel on se déplace sans cesse, plutôt qu’une ligne sur laquelle on court. ------------------------------------------------------------Gewiss keine Party für Menschen mit Herzrhythmusstörungen sondern für Freunde waghalsiger Stilbrüche machen Wire.

/ AXEL BARTSCH / 00H00-01H30 / La Rocaille – Taps Gare Production radicalement minimaliste - jusqu’à l’hypnose, précision quasi obsessionnelle, mélodies revisitant les canons de la trance, les titres d’Axel Bartsch sont autant de bulles de sophistication que filent ses sets au cordeau. S’oublier n’est pas jouer mais s’offrir une aventure intérieure. ------------------------------------------------------------Axel Bartsch ist meist mehr noch Spektakel als alles andere.

/ KIKI / 01H30-02H30 / La Rocaille – Taps Gare L’activiste JCLS pose depuis 15 ans des balises au coeur des scènes hip hop françaises, que ce soit au sein de La Formule ou d’une série de projets aussi singuliers que cohérents. Aujourd’hui capé en Wax Taylor, il s’offre travelling, plans américains et zooms vertigineux pour les partager avec une réjouissante maîtrise du technicolor et un sens aigu du final cut. ------------------------------------------------------------Kiki beschert uns einen energieelektrischen Mix.

/ APPARAT / 02H30-03H30 / La Rocaille – Taps Gare Complice d’Ellen Allien pour l’album Orchestra of Bubbles, le Berlinois Sascha Ring, ici en habits d’Apparat, sait teinter de malice abstraite un répertoire qui, sans rougir, invite à la tristesse. ------------------------------------------------------------DIVINE Floor mit Apparat werden für mächtig Groove sorgen. Bei Sascha

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91 Funke hat Elektronisches höchste Priorität.

/ SASCHA FUNKE / 03H30-05H00 / La Rocaille – Taps Gare Dans une posture empreinte à la fois d’humour et de mélancolie, Saha Funke meliesse un kaleïdoscope électronique résolument pop. Qu’on y pénètre et l’on transgresse les règles établies par les chapelles des ordres numériques pour s’abandonner de nouveau, avec un naturel que l’on croyait avoir oublié, aux introspections rêveuses et aériennes. ------------------------------------------------------------DIVINE Floor mit Apparat werden für mächtig Groove sorgen. Bei Sascha Funke hat Elektronisches höchste Priorität.

/ SEBASTIAN / 02h45-04h00 / Le Dome – Hall des Chars Signature phare de Ed Banger, Sebastian est un franctireur, que l’on a vu en son temps fréquenter à la fois Costes et Daft Punk pour le découvrir ensuite producteur stakhanoviste auteur d’une série de brûlots de dance-floor, travaillant à un album dont les ambitions lorgneraient vers Frank Zappa et auteur d’un remix de Baba O’Riley des Who. ------------------------------------------------------------Zu Ed Banger Floor mit Sebastian muss man einfach hingehen und hinhören.

SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2008

/ DE LA SOUL / 23h00-00h00 / L’Abysse – Salle Molodoi « 3 feet high and rising » marqua l’été 89 strasbourgeois comme peu de disques le firent, lui offrant de croire au sens littéral du terme à un Daisy Age éternel et béni où l’optimisme ne serait plus l’apanage des béats mais une posture aux contours suffisamment subversifs pour résister à la marche du monde. Affirmant tranquillement et définitivement son « De La Soul is dead » dès le deuxième album, le trio a trouvé dans le suicide surréaliste matière à échapper aux clichés et à s’offrir toutes les libertés pour poursuivre une aventure qui l’emmène aujourd’hui, quasi vingt ans après, au coeur d’une Ososphère, chauffée à blanc par sa venue et qui se souvient que « De La Soul is from the soul ». ------------------------------------------------------------De La Soul ist eine amerikanische Hip-Hop-Truppe, die sich statt mit dämlichem Gangster-Rap lieber mit sozialkritischen Themen beschäftigt.

/ ETIENNE DE CRECY / 23H30-01H30 / Le Delta – grande salle Laiterie Inutile sans doute de rappeler ici que, de Motorbass en Superdiscount, Etienne De Crecy aura posé quelques bases d’une French Touch dont, avec la distance, on apprécie désormais plus solidement la réalité. Mais l’actualité d’Etienne de Crecy est bien plus riche que son histoire. Ses apparitions scéniques de ces derniers mois le prouvent, qui lui donnent matière à redessiner avec précision les contours d’une soul résolument digitale et qui s’inscrit dans un rapport extrêmement déterminé

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aux outils et codes des musiques électroniques que l’on danse. -----------------------------------------------------------Etienne de Crezy wird so schnell keiner vergessen.

/ BROD INSKI / 04H30 06H00 / Le Delta – grande salle Laiterie En pluggant directement l’axe électro sur un moteur techno, Brodinski a conçu la machine à danser de l’année pour la génération Fluokids. Mixant à l’instinct mais avec science, l’homme possède ce qu’il faut de lettres pour les bousculer lors de DJ sets jouissifs qui mettent le cortex hors-jeu pour s’adresser directement au corps et à ses réflexifs épanchements. -----------------------------------------------------------Am Samstag wird der Sound von Erol Alkan über die Dächer der Europastadt klingen Mehr Elektro als bei Brodinski geht nicht

/ RONI SIZE & MC DYNAMITE / 02h00-03h30 / L’Abysse – salle Molodoi Voisin d’enfance de ceux qui allaient constituer la Wild Bunch, Roni Size déboula sur la scène internationale avec un Reprazent affirmant farouchement une posture Drum & Bass. Il contribuera sans cesse à en redéfinir les contours, jouant délibérément la dynamique de la porosité et rappelant ainsi combien, au-delà des options stylistiques, ce genre se donnait également pour projet d’articuler le Dance-Floor avec l’histoire des musiques noires. -----------------------------------------------------------Mit Roni Size & MC Dynamite kommt Weltklasse aufs Festival.

/ SAUL WILLIAMS / 23H00-00H30 / Le Mole – club Laiterie Pionnier du genre et premier rôle du film du même nom, Saul Williams a toujours présenté le slam comme un mouvement tourné vers l’action et rompant avec les certitudes et conformismes des purismes hip-hop. La poésie, le journalisme ou la musique participent donc d’une même trajectoire pour cet artiste qui refuse de craindre de transcender les questions stylistiques et revendique la dynamique de la rencontre. -----------------------------------------------------------Bei Saul Williams geht es extrem basslastig zur Sache.

/ ELECTRIC ELECTRIC / 22h30-23h15 / La Rocaille – taps gare Trio hyperactif pratiquant l'anarchie et la catastrophe musicale. Electric Electric utilise ses trente doigts et ses six pieds pour lutter contre ce monstre à plusieures têtes qui endort les foules pour mieux les controler. © titanium expose ------------------------------------------------------------

/ CRYSTAL CASTLES / 23h30-00h10 / La Rocaille – taps gare Ultrapop story : un couple de jeunes gens modernes d’aujourd’hui, que l’on agnesbéisera peut-être dans 20 ans,


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93 fait dans le DIY électronique (« une minute pour produire un morceau, dix pour un remix ») et le monde est, une nouvelle fois en marche. La chose est à prendre dans l’instant, pour ce qu’elle est : une collection de chansons au charme imparable qui racontent, en se défendant de tout – et surtout d’y penser, une époque qu’on a parfois du mal à traverser. Sous le talent bravache et les esquives rigolardes, les fêlures affleurent et cette poignée de mélodies qui semblent avoir été négligemment dérobées à quelques circuits imprimés explorés au hasard de digressions désinvoltes pourraient bien nous tenir chaud plus longtemps qu’il n’y paraît. -----------------------------------------------------------Crystal Castles paaren trashigen Videospielesound der 80er mit modernen Elektro-Klängen.

/ EZ3kiel / 22H00-23H30 / Le Dome – Hall des Chars Il y a quelques années déjà, dans la lignée d’un cycle « Da ya dub ? « qui s’employa à défricher la florissante scène dub française, EZ3kiel, trio tourangeau, donna un concert très remarqué sur la scène de La Laiterie. S’attachant à appliquer les fondamentaux du dub dans l’esprit plus que dans la lettre, EZ3kiel s’est enfoncé avec nonchâlence dans les terres électroniques pour y renouveler le culte du skank. -----------------------------------------------------------EZ3KIEL wird das Haus zum Schwitzen bringen. © Musica, festival international des musiques d’aujourd’hui de Strasbourg - Mentions légales

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