ICCE, Dr. Nabil Fanous

Page 1

Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT DR NABIL J OURS DEFANOUS LATERRE datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

C : 514-458-8355 B : 514.819.9023

100 - 426, rue Sainte-Hélène Montréal, Québec, Canada H2Y 2K7













Face à la pression du culte de la jeunesse et de l’importance que l’on accorde à l’apparence physique dans notre société, de plus en plus de femmes et d’hommes décident de recourir à la chirurgie esthétique. Même au Québec. Sauf qu'ici, on ne le crie pas sur tous les toits. Observation des tendances en matière de chirurgie esthétique. Correction du nez, augmentation mammaire, lifting du visage, liposuccion, la chirurgie esthétique a le vent dans les voiles. Et sa popularité ne fait que croître, notamment avec de nouvelles techniques que proposent les médecins. Leila, 30 ans, une Québécoise d'origine libanaise a fait refaire son nez, il y a quelques années, au Liban. Depuis son adolescence, elle était complexée par ce nez qu'elle trouvait trop gros à son goût. «J'avais l'impression que mon nez m'enlaidissait. Lorsque je me regardais, je ne voyais que mon nez», dit-elle. Lire aussi: - Augmentation mammaire: comment se préparer avant de passer sous le bistouri? Alors qu'elle passait ses vacances au Liban, elle a décidé d'aller voir un chirurgien plasticien. «Le meilleur!», affirme-t-elle. Il lui a donné un nouveau nez. «Je le voulais encore plus petit, mais il a refusé en disant que ça n'irait pas avec mon visage». Au Liban, elle ne cache pas cette opération. Mais au Québec, elle raconte une autre histoire. «Je dis à mes amis que j'ai cassé mon nez au Liban et que le médecin me l'a refait», avoue-t-elle. Pourquoi cette déformation de la vérité de l'autre côté de l'océan ? «Parce qu'au Québec, je n'ose pas dire la vérité, je sais qu'on me jugerait», répond-elle. Pourtant, elle est parfaitement heureuse avec ce nouveau nez. Selon un reportage récemment diffusé sur France2, une femme sur trois au Liban s'est fait refaire le nez. «Dans des pays comme le Liban ou l'Iran, lorsqu'une femme dit qu'elle a fait appel à la chirurgie esthétique, c'est comme si elle disait qu'elle venait de s'acheter une superbe maison. Les gens sont impressionnés, c'est bien vu», explique le chirurgien plastique Nabil Fanous, qui a sa clinique de chirurgie esthétique au centre-ville de Montréal, où il reçoit des patients de partout à travers le monde. Dans ces pays du Moyen-Orient, si une personne a les moyens de se faire refaire le nez ou les seins, c'est qu'elle a de l'argent, donc elle est respectée dans ces sociétés où l'appartenance à une classe sociale est très importante. Au Québec, même la chirurgie esthétique est moins taboue qu'avant, rares sont les personnes qui diront haut et fort avoir eu recours à ce genre


d'intervention. « Mais ça reste encore plus tabou qu'ailleurs en Amérique du Nord», précise le Dr Fanous. Selon ce médecin, membre de l'Académie américaine de chirurgie esthétique, la première demande pour une intervention chirurgicale esthétique au Québec demeure la liposuccion. Viennent ensuite l'augmentation mammaire, la chirurgie des paupières et le nez. Choisir le bon lifting Pour avoir l'air jeune, le meilleur moyen est de recourir à un face-lift, affirme le chirurgien. Et s'il faut choisir entre un face-lift complet ou un lifting du front, il vaut mieux choisir la seconde option. «Le front, c'est ce que qui fait toute la différence, ça change le regard, c'est ce qui a le plus d'impact, c'est l'ultime rajeunissement», dit-il. Le Dr Fanous rappelle toutefois que l'ennemi numéro un contre la préservation d'une peau jeune demeure l'exposition au soleil. «Le soleil fait vieillir plus vite que l'âge», souligne-t-il. Le coût d'un face-lift: entre 7000 et 10 000 $. La durée: environ trois heures. Nouvelles techniques Le Dr Fanous a mis en place une nouvelle technique de lifting pour le visage, soit la minidissection. Au lieu de couper le visage pour pratiquer l'opération, ill exerce une incision à la hauteur des oreilles, d'où il insère une dizaine de fils d'une matière similaire à du coton à l'intérieur du visage. Ces fils vont se coller aux tissus. Puis, il tire sur les fils et les attache avec des nœuds. ««C'est comme si vous mettiez vos doigts près de vos oreilles et que vous tiriez vers le haut. Il n'y a pas d'enflure, pas de cicatrice», souligne-t-il. Au bout de deux mois, les fils sous la peau disparaissent, mais le lifting tient en place, car les tissus ont eu le temps de se recoller. La liposuccion Contrairement à la croyance générale, une personne obèse est une très mauvaise candidate à la liposuccion. Pour du perdre du poids, il est préférable de faire de l'exercice et de bien manger, rappelle le Dr Fanous, qui a d'ailleurs refusé plusieurs patients qui voulait subir une liposuccion. «La liposuccion sert à modifier la forme du corps, elle ne modifie que le contour», explique-t-il. Le coût: 3000 à 6000 $ pour le ventre. L'âge idéal pour recourir à cette chirurgie: 30 ans. «Plus on est jeune et plus la peau est élastique», explique le médecin. Les seins : gros ou naturels? «C'est facile de grossir les seins, ce qui est difficile c'est de faire gros seins qui ont l'air naturel», souligne le Dr Fanous. Lorsqu'il pratique une chirurgie des seins, il garde quatre priorités en tête : «Premièrement, il faut que ça ait l'air naturel. Deuxièmement, les seins doivent être symétriques, troisièmement, ils doivent être doux au touché et, enfin, ils doivent être plus gros.» La majorité des femmes qui le consultent pour modifier leurs seins ont entre 20 et 40 ans. La plupart du temps, elles veulent des seins

© iStock


«gros, mais pas trop gros». «Je fais surtout affaire avec des femmes qui portent du B et qui veulent un C», illustre-t-il. Fait étonnant: ce sont souvent les conjoints qui exigent que leur femme se fasse refaire les seins. Et ils veulent de gros seins. Très gros. «Ils voudraient des genres de ballons pour leur femme. Alors, je leur montre des photos pour qu'ils voient la différence entre des seins naturels et des seins démesurés», explique le Dr Fanous. Finalement, ils optent pour ceux qui ont l'air naturel. Dans une société axée sur la beauté, la chirurgie esthétique se présente comme un moyen d'améliorer son physique, mais aussi comme une façon de se donner confiance en soi. Faut-il passer par la modification de son corps pour mieux s'accepter? De plsu en plus de gens choisissent cette option. Avant de procéder à une chirurgie esthétique, mieux vaut se renseigner sur la clinique et vérifier, par exemple, qu'elle réponde aux normes de l'Association canadienne d'accréditation des locaux de chirurgie ambulatoire (ACALCA). Au Québec, sept cliniques répondent à ces critères, dont celle du Dr Fanous. Pour en savoir plus: - Société canadienne de chirurgie esthétique - Société canadienne des chirurgiens plasticiens - The American Society of Plastic Surgeons - La clinique du Dr Fanous



Aujourd'hui à l'émission - Lundi le 29 mars 2010 – Deux Filles le matin Chirurgie esthétique Grand dévoilement du visage de notre recherchiste Danielle Dutrizac qui a subi le « facelift du futur » il y a à peine trois mois!

En compagnie de Dominique Bertrand, Danielle explique cette technique révolutionnaire mise au point par le Docteur Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique.

Botox, Restylan, Juvederme: où? Quand? Comment? et surtout.... Combien? Les techniques de rajeunissement par injections n'auront plus de secrets pour vous...

Implants mammaires : Isabelle et Mélanie reçoivent les confidences de deux jeunes filles; l'une a fait le saut, l'autre va le faire bientôt.

Coordonnées du Docteur Nabil Fanous Nabil Fanous, M.D., O.R.,F.R.C.S. (c) L’Institut Canadien de Chirurgie Esthétique 1, Westmount Square, bureau 1380 (13 ième étage) Montréal Tél. : 514-935-9906 www.chirurgieesthetique123.com


TVA sur mobile Chaînes spécialiséesPrise 2CasaYoopaArgentTVA NouvellesMlleAddik TVTVA SportsCopyright © 2001-2011 Tous droits réservés. Membre du groupe TVA | Quebecor Media TVA Interactif



























Mardi le 8 juin 2010 – site web - TVA EN REDIFFUSION Chirurgie esthétique

Grand dévoilement du visage de notre recherchiste Danielle Dutrizac qui a subi le « facelift du futur » il y a à peine trois mois! En compagnie de Dominique Bertrand, Danielle explique cette technique révolutionnaire mise au point par le Docteur Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique. Botox, Restylan, Juvederme: où? Quand? Comment? et surtout.... Combien? Les techniques de rajeunissement par injections n'auront plus de secrets pour vous... Implants mammaires : Isabelle et Mélanie reçoivent les confidences de deux jeunes filles; l'une a fait le saut, l'autre va le faire bientôt.

Chirurgie esthétique Grand dévoilement du visage de notre recherchiste Danielle Dutrizac qui a subi le « facelift du futur » il y a à peine trois mois! En compagnie de Dominique Bertrand, Danielle explique cette technique révolutionnaire mise au point par le Docteur Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique. Botox, Restylan, Juvederme: où? Quand? Comment? et surtout.... Combien? Les techniques de rajeunissement par injections n'auront plus de secrets pour vous... Implants mammaires : Isabelle et Mélanie reçoivent les confidences de deux jeunes filles; l'une a fait le saut, l'autre va le faire bientôt.

Coordonnées du Docteur Nabil Fanous

Nabil Fanous, M.D., O.R.,F.R.C.S. (c) L’Institut Canadien de Chirurgie Esthétique 1, Westmount Square, bureau 1380 (13 ième étage) Montréal Tél. : 514-935-9906 www.chirurgieesthetique123.com

Santé Canada

www.hc-sc.gc.ca/index-fra.php

Société canadienne du Cancer www.cancer.ca

Les filles sont habillées par Isabelle Racicot est habillée par : La Baie Centre-Ville www.hbc.com/


Mélanie Maynard est habillée par : Boutique Zéro Neutre 3100 boul de la Concorde Est Duvernay (Québec) Les bijoux de Mélanie proviennent de : Bijoux Caracol www.caracol.ca Les chaussures d’Isabelle, Mélanie, Marie-Claude et Sonia sont fournies par Aldo Group. •

Retour à l'accueil

Archives de l'émission

Nous inviterons les internautes à suivre nos animatrices sur Twitter.

Isabelle

Racicot

Marie-Claude

Barrette









Hajeunissement de la peau: peetmg ou taserr I Mile

t'age

1

sur .j

Rajeunissement de la peau : peeling ou laser?

Les traitements pour ameliorer l'apparence de la peau et reduire les signes de vieillissement connaissent une popularite monstre. II ya quelques annees, nous entendions parler de peeling et de microdermabrasion , mais voila que les nouveaux traitements se font encore plus puissants et efficaces. Rencontre avec le Dr. Nabil Fanous, Directeur de l'lnstitut Canadien de chirurgie esthetique de Montreal pour comprendre toutes les options qui s'offrent. Par Myreille Simard

Lire aussi:

Achaque age,

sa chirurgie esthetique

La peau commence a se relacher plus ou moins des l'age de 30 ans, explique le Dr. Fanous.

A moins que

nous ayons surexposee notre peau au soleil, celle-ci est done consideree jeune jusqu'a cet age. Le but de tous les traitements de rajeunissement de la peau est a peu pres le meme : eliminer de vieilles cellules pour forcer la peau a en produire des nouvelles.

Traitements aintensite faible

http://www.mlle.ca/beaute/rajeunissement-d e-Ia-peau--peeling-ou-laser

2011-11-1 7


Kajeumssement Cle Ja peau: peenng ou 1aserr I Mlle

t'age

La microdermabrasion La microdermabrasion est une des premieres techniques de rajeunissement de la peau

L.

sur .j

a avoir ete

utilisee. Cela consiste en un sablage des premieres couches d'epiderme a l'aide d'une machine propulsant des microcristaux qui agissent un peu comme du papier sable. D'autres techniques beaucoup plus efficaces ayant vus le jour depuis, la microdermabrasion perd done en popularite, mais reste une option pour certaines femmes preferant un traitement doux et en surface. Les rougeurs suite au traitement peuvent disparaitre en une journee ou mains dans la plupart des cas. Le traitement ameliore l'aspect de la peau en general , que ce soit les ridules, les dommages causes par le soleil, les cicatrices, etc., mais !'amelioration est tres limitee. Un traitement par mois est la regle. Le prix moyen varie entre 70$ et 180$. Le traitement IPL (lumiere intense pulsee) Pourquoi? Pour stimuler la production de collagene et ainsi ameliorer la texture et l'apparence de la peau en general (visage, cou et meme le corps). Le grain de la peau sera plus lisse et la peau plus ferme, plus claire et mains rouge. L' IPL traite autant les couches superficielles que les couches profondes de l'epiderme. Un grand avantage de ce traitement est que vous pouvez retourner au travail la journee meme car le traitement laisse peu ou pas de rougeurs apparentes. Environ 6 seances de 30 minutes sont necessaires. Le prix moyen varie entre 250$ et 350$.

Traitements aintensite moyenne Le peeling chimique Pourquoi? Pour faire disparaltre ou attenuer les taches brunatres, pour attenuer les rides et uniformiser le grain de la peau. Ce traitement consiste a brGler la couche superieure de l'epiderme ainsi que les premieres couches profondes du derme en appliquant un acide trichloracetique ou glycolique ( plus leger) qui agit comme une solution exfoliante. La peau, comme moyen de defense naturelle, se met done a produire du collagene pour reparer les dommages causes et pour se regenerer. Le peeling peut etre leger, moyen ou concentre dependant du choix et de !'experience du medecin . La profondeur du peeling est controlee selon la quantite et la concentration de l'acide utilisee et selon la technique d'application utilisee. Ce traitement necessite une grande expertise et convient a la plupart des femmes peu importe l'age ou la couleur de leur peau . L'intervention dure une vingtaine de minutes et necessite une anesthesie locale. Comptez de 3 a 6 jours pour que votre peau cesse de peler et redevienne presentable. A repeter idealement taus les 2

a 4 ans

dans le cas des peelings moyen et profond. Le prix moyen varie entre 800$ et 2000$.

Traitements agressifs Le laser C02 ou Erbium Pourquoi? Ce traitement classique ameliore l'apparence de la peau

a plusieurs niveaux. II attenue les

rides et adoucit les cicatrices et les taches pigmentaires. Le Dr. Fanous a ete l'un des premiers en Amerique du Nord

a utiliser le laser C02.

Comptez de 7 a 10 jours avant que votre peau ne retrouve une belle apparence. Generalement, un traitement est suffisant. Le prix moyen varie entre 3500$ et 4500$.

http:/ /www.mlle.ca/ beaute/rajeunissement-de-la-peau--peeling-ou-laser

2011-1 1-17


Kajeuntssement ae Ja peau: peenng ou 1aser r I JVI11e

rage .j sur .j

Commentfaire le bon choix? Le peeling convient tres bien aux taches de vieillesse ainsi qu'aux peaux ayant des problemes d'acne. Le laser C02 ou Erbium, quanta lui, est le traitement indique pour faire diminuer des signes de vieillissement dont les lignes et les rides. C'est un traitement plus agressif qui necessitera quelques journees de plus de convalescence. En plus des exemples cites, le marche comprend des dizaines de nouvelles machines de laser avec des specifications et indications variees. Presqu'a tous les mois, des nouvelles machines apparaissent. Done, c'est le medecin, au moment de la consultation, qui determinera quel traitement, quelle intensite OU quelle machine convient le mieux a VOS attentes et a votre probleme de peau.

lnstitut canadien de chirurgie esthetigue 1, Westmount Square, bureau 1380 (514) 935-9906

- Lundi 14 Novembre 2011 -

LES INCONTOURNABLES Cellulite - Gagnez 10 seances

Evadez-vous avec Tuango!

Faites le choix eclaire!

La carte Birks

Pre-vente Bromont '11- '12

http://www.mlle.ca/beaute/rajeunissement-de-la-peau--peeling-ou-laser

2011-11-17



















CHIRURGIE ESTHÉTIQUE

DES RIDULES ET DES HOMMES

48 Recommander

UNE CLIENTÈLE EN PLEINE CROISSANCE ISABELLE MASSÉ LA PRESSE Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting ) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention aux paupières).


« Ce n’est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours : tu ne vieillis jamais ! Je réponds alors : “Parce que je vis aux Bahamas !” J’ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans. »

Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccions, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement… Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes. Si elles restent la clientèle dominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). « C’était 2 % en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle. » Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. « Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par an », note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU esthétique médicale, près d’un client sur trois est un homme. « Les hommes sont plus ouverts maintenant », affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical.

Des hommes d’affaires L’homme qui se rend en clinique – un homme d’affaires, dans bien des cas – n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. « Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe ! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats. » « Dans plusieurs domaines d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux. » Les renseignements sur l’internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l’intervention ou des traitements médico-esthétiques. « Avant, les femmes


traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux. » « Le mot “Botox” s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme. » « La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration. » La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile ! « La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l’intervention ? Qu’il y a un problème d’authenticité ? Car très bien s’habiller et travailler extrêmement fort sont des traditions généralement associées au monde des affaires. On ne parle généralement pas de choses futiles. »

Encore le Botox Sans surprise aujourd’hui, l’injection de Botox est l’acte esthétique le plus fréquent au monde. En 2012, on a rapporté plus de 6,1 millions d’interventions aux États-Unis, dont 390 000 pour les hommes. « On note une baisse dans certains secteurs de chirurgie, dit Mario F. Bernier. Dans les années 90, je faisais beaucoup de liftings frontaux par endoscopie. Mais le Botox a provoqué une révolution. On peut faire un front lisse sans intervention. » De 2011 à 2012, les interventions au Botox chez les hommes ont crû de 7 %, alors que de 2000 à 2013, le nombre de chirurgies esthétiques a reculé de 16! %, selon l’American Society of Plastic Surgeons (ASPS). Évalué à 11 milliards aux États-Unis seulement, le marché des traitements médico-esthétiques et des interventions sur les hommes et les femmes a connu une croissance de 5 % en 2013. De Novaderma à PEAU en passant par l’Institut canadien de chirurgie esthétique, l’augmentation du chiffre d’affaires va de 10 à 25 %. « Quand les résultats sont bons, les gens se le disent, dit Marlène Morin. Et le bouche-à-oreille est encore plus efficace chez les jeunes. On en parle aussi plus dans les médias en indiquant que ce n’est pas dangereux. » La tendance n’est pas près de s’inverser, même si de tels traitements ne peuvent être


considérés comme l’unique solution pour changer d’apparence, rajeunir et acquérir de la confiance en soi ! POUR LE PAD METTRE LE PARAGRAPHE SUIVANT EN EXERGUE. GARDER TEL QUEL POUR LE JOURNAL « !Il y a une vive compétition entre les hommes d’affaires. Et l’apparence joue un rôle dans cette compétition, explique François Courcy, professeur au département de psychologie de l’Université de Sherbrooke et psychologue du travail. « Pour certains, l’image de leur entreprise est rattachée à celle des employés. Ils veulent représenter l’entreprise sous leur meilleur jour et ils soignent l’ensemble des détails. »

EN CHIFFRES 11 milliards Marché des traitements médico-esthétiques pour les hommes aux États-Unis en 2012, en hausse de 5,5 % 7% Croissance du nombre de patients récurrents 314 % Croissance du nombre de traitements au Botox cosmétique chez les hommes de 2000 à 2012 1,2 million Nombre d’interventions chez les hommes aux États-Unis en 2012 ----Sources : American Society of Plastic Surgeons, The American Society for Aesthetic Plastic Surgery, Facial Plastic Surgery


Cet écran a été partagé à partir de La Presse+ Édition du 4 janvier 2014, section AFFAIRES, écran 2

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE

DES RIDULES ET DES HOMMES

ON

UNE CLIENTÈLE DE PLUS EN PLUS JEUNE ISABELLE MASSÉ LA PRESSE Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d’attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médico-esthétiques. Les chirurgiens pratiquent d’ailleurs souvent également à l’extérieur de leur clinique. « Environ 200 médecins au Québec exercent la chirurgie esthétique, explique Nabil Fanous, président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Mais ceux qui sont très occupés se comptent sur les doigts d’une main. Le nombre


de patients n’est pas énorme. Aux États-Unis, il y a 1,5 million d’interventions esthétiques par an. Au Québec, le nombre est plus petit. » Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l’avenir grâce à un autre groupe qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médico-esthétiques : les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l’American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4 % chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles de recourir à des traitements de Botox cosmétique, à une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd’hui le cinquième du marché nord-américain. Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle ? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2 % l’an dernier), remplissage des plis nasogéniens à l’acide hyaluronique (+ 14 %) et augmentation mammaire (+ 52,2 %). Récemment, à 22 ans, Jonathan* a subi une abdominoplastie et une liposuccion. « Il y a un an, je pesais 302 lb », raconte celui qui s’apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. « J’ai perdu 85 lb par moi-même, mais ça laisse des traces. » Coût des opérations ? Environ 13 000 $. « C’est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 lb de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c’est de l’argent, c’est quelques dollars de l’heure dans une journée de travail ! » * Prénom fictif


ON

Cet écran a été partagé à partir de La Presse+ Édition du 4 janvier 2014, section AFFAIRES, écran 2

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE

DES RIDULES ET DES HOMMES

6 Recommander

DES INVESTISSEMENTS NÉCESSAIRES ISABELLE MASSÉ Les propriétaire investissent de plus en plus dans l’acquisition de lasers et d’autres appareils de traitement médico-esthétique. Il y a un an, PEAU esthétique médicale s’est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500 $ chacun. r


« C’est un investissement notable pour la clinique », dit le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d’amour. « En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000 $. Ajoutez à cela des frais d’exploitation. Le prix fixe par traitement est alors très élevé. » « On n’a pas le choix d’investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je le fais chaque année pour une nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000 $. Il y a un an et demi, j’ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j’ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d’opérations, et les infirmières étaient payées à ne rien faire. » Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. « Ça me permet d’investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit : “Vous n’avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça.” Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d’entreprises qui nous présentent leur machine. Dans 20 ans, peut-être que les liftings du visage, ça n’existera plus ! » 175 000 $ L’investissement nécessaire pour une nouvelle technologie de traitement esthétique peut atteindre de 100 000 à 175 000 $, selon le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU esthétique médicale.









Chirurgie esthétique: place aux hommes Publié le 05 janvier 2014 à 07h00 | Mis à jour le 05 janvier 2014 à 07h00

CLIQUEZ ICI POUR L'ARTICLE EN LIGNE

Isabelle Massé La Presse PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Le Dr Manish Khanna, de la clinique PEAU esthétique médicale, fait une injection de Botox à un patient.

Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d'une entreprise informatique, retraité aujourd'hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). «Ce n'est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours: tu ne vieillis jamais! Je réponds alors: «Parce que je vis aux Bahamas!» J'ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu'elle serait avec moi si j'avais l'air de quelqu'un de 67 ans.» Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l'apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10% du chiffre d'affaires des 10 cliniques (bientôt 11). «C'était 2% en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle.» Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20%. «Il y a huit ans, on n'accueillait que deux hommes par an», note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d'un client sur trois est un homme. «Les hommes sont plus ouverts maintenant», affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical. Des hommes d'affaires L'homme qui se rend en clinique - un homme d'affaires dans bien des cas - n'est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. «Beaucoup d'hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l'expérience, mais la différence d'âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe! Aujourd'hui, ce n'est plus celui qui a le plus d'expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l'image peut être un obstacle. J'ai eu ce commentaire de dizaines d'avocats.»


«Dans plusieurs domaines d'affaires, c'est important d'avoir l'air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l'Institut canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s'amincissent avec les années, l'expression du visage change. On a l'air plus fatigué et plus sérieux.» Les renseignements sur l'internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l'intervention ou des traitements médico-esthétiques. «Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle luimême, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s'identifient à eux.» «Le mot «Botox» s'est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l'internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme.» «La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n'ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu'une amélioration.» La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile! «La majorité des hommes ne veulent pas qu'on sache qu'ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l'intervention? Qu'il y a un problème d'authenticité? Car très bien s'habiller et travailler extrêmement fort sont des traditions généralement associées au monde des affaires. On ne parle généralement pas de choses futiles.» Encore le Botox Sans surprise aujourd'hui, l'injection de Botox est l'acte esthétique le plus fréquent au monde. En 2012, on a rapporté plus de 6,1 millions d'interventions aux États-Unis, dont 390 000 pour les hommes. «On note une baisse dans certains secteurs de chirurgie, dit Mario F. Bernier. Dans les années 90, je faisais beaucoup de liftings frontaux par endoscopie. Mais le Botox a provoqué une révolution. On peut faire un front lisse sans intervention.» De 2011 à 2012, les interventions au Botox chez les hommes ont crû de 7%, alors que de 2000 à 2013, le nombre de chirurgies esthétiques a reculé de 16%, selon l'American Society of Plastic Surgeons (ASPS). Évalué à 11 milliards aux États-Unis seulement, le marché des traitements médico-esthétiques et des interventions sur les hommes et les femmes a connu une croissance de 5% en 2013. De Novaderma à PEAU en passant par l'Institut canadien de chirurgie esthétique, l'augmentation du chiffre d'affaires va de 10 à 25%. «Quand les résultats sont bons, les gens se le disent, dit Marlène Morin. Et le bouche à oreille est encore plus efficace chez les jeunes. On en parle aussi plus dans les médias en indiquant que ce n'est pas dangereux.» La tendance n'est pas près de s'inverser, même si de tels traitements ne peuvent être considérés comme l'unique solution pour changer d'apparence, rajeunir et acquérir de la confiance en soi! «Il y a une vive compétition entre les hommes d'affaires. Et l'apparence joue un rôle dans cette compétition, explique François Courcy, professeur au département de psychologie de l'Université de Sherbrooke et psychologue du travail. «Pour certains, l'image de leur entreprise est rattachée à celle des employés. Ils veulent représenter l'entreprise sous leur meilleur jour et ils soignent l'ensemble des détails.»

La nécessité d'investir Les propriétaires de cliniques investissent de plus en plus dans l'acquisition de lasers et d'autres appareils de traitement médico-esthétique. Il y a un an, PEAU, esthétique médicale s'est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500$ chacun. «C'est un investissement notable pour la clinique», dit le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d'amour. «En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000$. Ajoutez à cela des frais d'exploitation. Le prix fixe par traitement est alors très élevé.» «On n'a pas le choix d'investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je le fais chaque année pour une


nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000$. Il y a un an et demi, j'ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j'ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d'opérations, et les infirmières étaient payées à ne rien faire.» Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. «Ça me permet d'investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit: «Vous n'avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça.» Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d'entreprises qui nous présentent leur machine. Dans 20 ans, peut-être que les liftings du visage, ça n'existera plus!»

Une clientèle de plus en plus jeune Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d'attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médico-esthétiques. Les chirurgiens pratiquent d'ailleurs souvent également à l'extérieur de leur clinique. «Environ 200 médecins au Québec exercent la chirurgie esthétique, explique Nabil Fanous, président de l'Institut canadien de chirurgie esthétique. Mais ceux qui sont très occupés se comptent sur les doigts d'une main. Le nombre de patients n'est pas énorme. Aux États-Unis, il y a 1,5 million d'interventions esthétiques par an. Au Québec, le nombre est plus petit.» Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l'avenir grâce à un autre groupe qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médico-esthétiques: les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l'American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4% chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles à recourir à des traitements de Botox cosmétique, une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd'hui le cinquième du marché nord-américain. Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2% l'an dernier), remplissage des plis nasogéniens à l'acide hyaluronique (+ 14%) et augmentation mammaire(+ 52,2%). Récemment, à 22 ans, Jonathan* a subi une abdominoplastie et une liposuccion. «Il y a un an, je pesais 302 lb», raconte celui qui s'apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. «J'ai perdu 85 lb par moi-même, mais ça laisse des traces.» Coût des opérations? Environ 13 000$. «C'est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 lb de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c'est de l'argent, c'est quelques dollars de l'heure dans une journée de travail!»

Partager

Recommander

52

Tweeter

9

13











Beauté Fatale, un documentaire qui décortique le mythe de la beauté féminine Soumis par Patwhite.com le 28 novembre 2014 - 11:29. 10 décembre 2014 - 20:00

Début de l'événement: Catégories: Télévision

Les 9 et 10 décembre à 21 h, Télé-Québec diffusera Beauté fatale; une véritable recherche personnelle de Léa Clermont-Dion sur notre obsession collective – et même parfois maladive – pour la beauté et la jeunesse. Au coeur


de ce documentaire en deux parties du réalisateur André St-Pierre, on suit intimement la jeune femme, co-instigatrice de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, alors qu’elle rencontre des personnes qui ont souffert de la dictature du miroir et sont parfois allées jusqu’à la chirurgie esthétique. On la voit aussi alors qu’elle questionne des experts, plonge dans des situations inattendues et relève nos paradoxes et nos contradictions. « Quand je fais une recherche sur Google et que je tape “beauté”, ce que je vois ce sont des femmes retouchées, maquillées, minces [...] Ça fait plusieurs années que je m’intéresse à ce sujet, et je suis arrivée à la conclusion qu’il y avait un modèle unique qu’on nous imposait. Dix ans plus tard, je me rends compte que ça n’a pas changé. » — Léa Clermont-Dion Sur Twitter, Léa Clermont-Dion (@LaClermont) ainsi que le producteur Guillaume Lespérance (@glesperance) participeront à la discussion suscitée par la diffusion de Beauté fatale, les 9 et 10 décembre dès 21 h. On pourra suivre la conversation avec le mot-clic #beautéfatale. Partie 1 : Jouer à la poupée (9 décembre à 21 h) Jusqu’où peuvent nous mener la quête de la beauté et le désir de plaire? Léa mène son enquête, revenant sur une période sombre de sa vie : l’époque où elle a souffert d’anorexie. Elle en discute notamment avec sa mère, qu’elle n’avait pas vue depuis longtemps. Elle rencontre également d’autres femmes qui ont, elles aussi, souffert de leur rapport à l’image. « Quand on parle d’anorexie, de boulimie, on pense aux jeunes adolescentes et aux femmes de 20 ans. Mais à 40 ans, on peut être presque aussi obsédées [...] Moi, c’est de l’orthorexie : la peur de grossir... » — Mitsou Léa fait aussi une incursion dans une boîte de nuit, en plus de rencontrer des mannequins et d’ex-détenues pour comprendre le rôle et l’impact de la beauté dans ces différents milieux. « En pub, on joue beaucoup sur la faible estime de soi. On fait sentir les femmes coupables d’être en manque de quelque chose pour qu’elles achètent le produit. »— Louise Dugas, ex-rédactrice en chef du Elle Québec Partie 2 : Date de péremption (10 décembre à 21 h) Peut-on vieillir sereinement dans un monde obsédé par la jeunesse? Avons-nous le droit de juger celles qui ont recours à la chirurgie esthétique? Léa s’intéresse au culte de la jeunesse en rencontrant des femmes qui cherchent à s’affranchir de la tyrannie de l’image imposée par l’industrie de la beauté. Elle discute du poids des apparences avec les comédiennes Micheline Lanctôt, Valérie Blais, Léane Labrèche-Dor et Marie-Chantal Perron, et du fait de vieillir devant la caméra avec Claire Lamarche. « On est dans une société hyper hypocrite parce que les gens sont souvent outrés quand on a eu recours à [la chirurgie esthétique] et en même temps, il faudrait que personne ne vieillisse. Ça n’a pas de sens! » — MarieChantale Perron Léa s’intéresse aussi aux changements corporels qui surviennent au moment de la grossesse et après avec ses amies mamans, Jacinthe Laporte et Mélissa-Maya Falkenberg, en plus d’explorer les coulisses de l’industrie des cosmétiques, un marché gigantesque qui représente mondialement 382 milliards de dollars! Richard Morin et Mélissa Harvey, de la petite compagnie québécoise ZORAH biocosmétiques, ont accepté de répondre aux questions de Léa. Il s’agit d’ailleurs de la seule entreprise de cosmétiques à avoir accepté de la recevoir dans ses laboratoires! Beauté fatale met en lumière la propension grandissante de la société à faire appel aux « corrections » esthétiques. Selon la Société internationale de chirurgie plastique et esthétique, environ 55 800 injections de Botox avaient été réalisées en 2010 au Canada seulement! Confrontée à un chiffre aussi impressionnant, Léa réagit en faisant une incursion chez Spa Barbibelle, dans un Botox party ainsi qu’à l’Institut canadien de chirurgie esthétique, où elle approfondi le sujet des interventions esthétiques. Elle va même jusqu’à mettre les pieds dans une entreprise de services funéraires, où la thanatologue Marie-Christine Ponton lui fait réaliser que la course à la beauté et le culte des apparences nous suivent jusque dans la mort.


« La beauté, ce n’est pas une réalité, c’est une perception », affirme le Dr Nabil Fanous, chirurgien esthétique à l’Institut canadien de chirurgie esthétique, en même temps qu’il fait voir à Léa une photo d’elle 20 ans plus tard, sur laquelle les rides, les yeux tombants, les taches brunes et la perte de pommettes sont saisissants. Presque trop! • Diffusion (2 épisodes) : Mardi 9 et mercredi 10 décembre à 21 h • Recherche et scénarisation : Léa Clermont-Dion, Marie-Claude Élie • Réalisateur : André St-Pierre • Producteur : Guillaume Lespérance • Production : Zone3, A Média — Québec, 2014

3 sur 14

15-10-01 12:56






Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.