dall'Italia alle Canarie
APPENDICE II
recedentemente è stato sempre citato lo studio autorevolissimo dello storico della marina francese prof. Charles De La Roncière stampato al Cairo d'Egitto nel 1925 intitolato "Découverte de l'Afrique au moyen age Cartographes et esplorateurs- tome de-uxiéme: Le Périple du continent' opera dedicata a Sua Maestà il Re d'Egitto Fuad I. Data l'importanza di tale opera ci sembra opportuno riportare integralmente il paragrafo II (pag 3-4) in cui si riassume tutto quanto finora detto: L'ILE DE LANCELOT MALOISEL (1312) "Fut-ce un hasard, le naufrage de matelots de Cherbourg qui donnérent avis de l'ile où ils avient touché terre,fut-ce une conséquence de l'expédition des Vivaldi et des recherches entreprise pour les retrouver, un Génois du nom Lanzaroto Malocello, le premier, pianta le pavillon de sa patrie sur les iles Fortunées. Les Malocello avaient depuis longtemps des attaches à Ceuta, où l'un d'eux, dés 1235, avait assez d'autoritè pour réunir à bord des douze navires qu 'il commandait, tout les Génois de la ville et pour exiger du sultan la réparation de déprédation commises. Plusieurs Malocello prirent du service en France à partir de 1338 comme capitaines de galéres et francisèrent leur non en Maloisel, de meme que Lanzaroto dans nos textes devint Lancelot. Selon une généalogie des Maloisel de Normandie dressée un siècle tard, Lancelot aurait abordé en 1312 dans une ile que le indigénes, le Guaches appelaient Tzteroygatra. Il y coustruisit un chateau qu 'un autre conquérant retrouva en 1402: et il y vécut vingt ans jusqu 'à un soulévement des indigénes qui, avec l'aide de leurs voisins, les chassèrent d'une ile désormais marquée, comme signe indélébile d'une prise de possession, de son nom et du blason de Génes. Autant que les actes notariée, dont l'un signale la présence à Génes, le 0 l avril 1330, d'un Lancerotto Marocello, la cartographie vient à l'appui de l'assertion des Maloisel normands. Le planisphère D'Angelino Dalorto ne porte en 1325 aucune trace des Canaries, alors que celui D'Angelino Dulcert, réplique du précédent, contient en 1339 l'insula de Lanzarotus Marocellus et la Forte Ventura. Dosant également la légende et histoire. Dulcert n 'oublie point non plus les insulle Sancti Brandani sive puellarum, que reproduit un planisphére dela meme époque, en accolant à l'insula de Lanzarot età la Forteventura une autre ile, celle des Loups marins, li Vesci marmi.»
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