Guide verhaeren tournai

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Émile Verhaeren Lumières de l’Escaut, Lumière des Arts Musée des Beaux-Arts de Tournai (28 septembre-18 décembre 2016)

L’ancrage dans la terre natale alla de pair, chez Verhaeren, avec un engagement passionné pour les formes contrastées de la modernité. Ce combat, il le partagea avec les esprits les plus talentueux de sa génération. Le dialogue des arts suscité dans cette exposition les remet, pour vous, en résonance.


Un chef-d’œuvre est un morceau de la conscience du monde. Dans La Revue blanche, 1897.

Je voudrais que l’art grinçât, criât la vie […], dût le cœur en éclater, comme une chaudière surchauffée. Dans L’Art moderne, 9 mars 1890.

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DES RENCONTRES REVELATRICES L’œuvre poétique de Verhaeren comme son travail d’écrivain d’art prennent corps au tout début des années 1880. Jeune avocat dans le cabinet d’Edmond Picard, qui l’engage pour tenir les chroniques des expositions dans sa revue L’Art moderne, le jeune homme visite ateliers, expositions et musées aux quatre coins de l’Europe. La découverte des tableaux d’Édouard Manet lui apporte une première révélation de la peinture moderne. Cette découverte se renouvelle quelques années plus tard avec celle de Seurat et du néo impressionnisme. Il s’en fait l’ardent défenseur au sein du groupe des XX, haut lieu bruxellois d’expositions annuelles de pointe. Verhaeren rentre ainsi dans une relation profonde avec des artistes marquants de l’époque. Sa curiosité sans œillères le porte avec une égale clairvoyance vers les obscurs vertiges symbolistes d’un Redon, l’humanisme fiévreux de Rodin ou les vibrations lumineuses de Cross et Signac, qui seront ses amis. En défendant ces œuvres audacieuses qui formalisent les contrastes atmosphériques qu’il avait vécus au bord de l’Escaut depuis sa prime enfance, il accorde ses hantises de poète au combat de la génération fin-de-siècle pour le triomphe de la lumière en peinture et l’abandon de la peinture d’histoire grandiloquente.

Cimaises du mur du fond

1. Édouard MANET, Chez le Père Lathuille. Huile sur toile, 1879. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

2. Vincent VAN GOGH, Oliviers à Montmajour. Encre sur papier, 1888. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

3. Édouard MANET, Argenteuil. Huile sur toile, 1874. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

4. Claude MONET, La Pointe du Cap Martin. Huile sur toile, 1884. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

5. Georges-Pierre SEURAT, La Grève du Bas-Butin à Honfleur. Huile sur toile, 1884. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

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6. Jules BASTIEN-LEPAGE, Pont de Londres. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Cimaises du mur de droite

7. Gustave COURBET, Étude de rochers (Région de la Loue ?). Huile sur toile, ca 1870. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

8. Jules BASTIEN-LEPAGE, La Chaîne. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai. Cimaises du mur d’entrée côté droit

9. Henri FANTIN LATOUR, Fleurs. Huile sur toile, 1881. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

10. Adolphe MONTICELLI, Quatre personnages dans un parc. Huile sur bois achetée par Verhaeren à Marseille en octobre-novembre 1889. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00065.

Bloc cimaises

11. Aristide MAILLOL, Illustrations pour Belle Chair. Bois et lithographies pour le recueil de Verhaeren publié à Paris, aux Éditions d’art Édouard Pelletan, en 1931. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00047. Cimaises du mur d’entrée côté gauche

12. Gustave COURBET, La Lecture. Fusain et craie sur papier, s. d.. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

13. Eugène CARRIERE, Esquisse pour Théâtre populaire ou Le Théâtre de Belleville. Huile sur toile dédicacée à Georges Rodenbach (avant 1895). La grande toile dont elle constitue une esquisse est conservée à Paris, au Musée Rodin. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00019.

14. Odilon REDON, Les Flambeaux noirs. Fusain, [1888-1889], projet de frontispice pour le troisième recueil de la trilogie noire de Verhaeren, publié chez Edmond Deman en 1891. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 0003.

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Vitrine

15. Émile VERHAEREN, Les Soirs. Manuscrit autographe monté sur onglets. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00031

16. Odilon REDON, Lettre à Verhaeren, témoignant de sa reconnaissance pour son soutien de critique d’art et marquant son accord pour l’illustration de la trilogie noire. 18 mars 1887. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0968.

17. Odilon REDON, Lettre à Verhaeren proposant le frontispice des Flambeaux noirs. 31 janvier 1889. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0973.

18. Émile VERHAEREN, Les Débâcles. Frontispice d'Odilon Redon, ornementation de Fernand Khnopff. Bruxelles, Edmond Deman, 1888. Exemplaire n° 1 avec corrections autographes. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00107.

19. Maurice MAETERLINCK, Lettre élogieuse à Verhaeren, reconnaissant dans la trilogie noire « l’une des créations les plus spéciales de notre temps », donnant « la vision simultanée des deux pôles de notre âme ». Décembre 1891. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0732. Vitrine

20. Georges SEURAT, Lettre à Verhaeren à propos de son projet d’achat d’un tableau (il est question du Phare) que le peintre souhaiterait présenter à Paris, au Salon des Indépendants. [1887]. Fac simile du recto. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1127.

21. Georges SEURAT, Lettre à Verhaeren confirmant l’envoi aux XX de ses toiles, parmi lesquelles le tableau récemment acquis par le poète, Un coin de bassin à Honfleur. Janvier (?) 1887. Fac simile du verso. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1126.

22. Émile VERHAEREN, Carte à Théo Van Rysselberghe annonçant la vente de son tableau de Seurat. Caillou-qui-bique, 10 décembre 1902. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1549.

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23. Émile VERHAEREN, [Notes sur les illusions d'optique et sur les illusions tactiles]. Manuscrit autographe illustré de croquis de la main de l’auteur. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01265/0001.

Sur socle

24. Auguste RODIN, Les Sirènes. Plâtre dédicacé à Georges et Anna Rodenbach, s. d. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00095.

Cimaise du mur de gauche

25. Paul SIGNAC, Venise. Aquarelle, 1908. Donnée à Verhaeren par Signac vers 1908-1910. Bibliothèque Royale de Belgique, Cabinet Verhaeren, CabV 00013.

26. Henri-Edmond CROSS, Murano, matin. Aquarelle sur papier, [ca 1905]. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00052/0002

27. Henri-Edmond CROSS, Dans la lagune, matin. Aquarelle sur papier, [ca 1905]. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00052/0001

28. Henri-Edmond CROSS, Étude de nu. Huile sur carton, [1906-1908], choisie par Verhaeren parmi les œuvres laissées à sa mort par le peintre. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00047.

29. Louis ANQUETIN, Jeune femme accoudée (Marie Valette ?). Pastel sur carton, 1890. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Vitrine

30. Auguste RODIN, Lettre admirative adressée à Émile Verhaeren pour saluer son engagement de poète pendant la guerre. Juillet 1915. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 148/01038.

31. Auguste RODIN, Lettre à Verhaeren à propos d’un projet (non réalisé) d’un buste du roi Albert Ier. Mars 1916. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 148/01033.

32. Auguste RODIN, Vœux de prompt rétablissement adressés à Verhaeren en 6


vue de projets communs pour la fin de la guerre. 16 janvier 1916. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 148/01033.

33. Paul SIGNAC, Lettre à Verhaeren pour annoncer son envoi à l’exposition des XX, à Bruxelles. Un croquis de sa main précise ses souhaits pour l’accrochage de ses tableaux. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1144-1145.

34. Paul SIGNAC, Carte à Verhaeren lui suggérant de venir choisir une aquarelle en guise d’étrennes. [Saint-]Tropez, Nouvel An 1900. Fac simile du verso. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1146

35. Paul SIGNAC, Lettre à Verhaeren clamant son admiration pour les Aubes qui lui sont dédiées et l’invitant chez lui, à Paris. 5 mai 1898. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1150

36. Émile VERHAEREN, Les Aubes. Ornementation de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1898. Exemplaire de travail avec corrections autographes et mention sur la couverture : "Version nouvelle". Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00102

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Ce qu’est l’espace immense et l’horizon profond, Ce qu’est le temps et ses heures bien mesurées, Au va-et-vient de tes marées, Je l’ai appris par ta grandeur. « L’Escaut », 1908.

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VERHAEREN INTIME Poète du symbolisme puis de l’expressionnisme fin-de siècle, travailleur inlassable reprenant sans cesse ses manuscrits et ses éditions, dénonciateur outré des horreurs de la Première Guerre mondiale, Verhaeren prit progressivement la stature de poète national. En témoignent les innombrables portraits qu’il a inspirés autant que l’intensité des commémorations qui suivirent son décès accidentel en gare de Rouen et son inhumation au bord de l’Escaut. Le poète de la modernité mourait écrasé par le progrès même qu’il avait fait vrombir dans ses vers. Dans ses cabinets de travail, à Bruxelles, à Saint-Cloud près de Paris ou au Caillou-qui-Bique dans la campagne hennuyère, l’ami des peintres et des sculpteurs vivait entouré d’œuvres complices de ses idéaux : sculptures de Georges Minne et Antoine Bourdelle, tableaux de Constantin Meunier ou de Paul Signac. L’admirable portrait signé en 1892 par Théo Van Rysselberghe rend un hommage vibrant à la clairvoyance de celui qui l’avait converti au néo-impressionnisme. Cimaises muret central

1. Marie STERCKMANS, Portrait d'Émile Verhaeren enfant. Pastel gras, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00963. Vitrine centrale

2. Émile VERHAEREN, Lettre à sa mère donnant les nouvelles du quotidien et s’inquiétant de rumeurs sur sa réputation qui risqueraient de les inquiéter. Papier à en-tête du « Cercle artistique et littéraire » de Bruxelles. Archives et Musée de la Littérature, ML 06018/00001.

3. Jeanne-Adélaïde et Gustave VERHAEREN, Lettre affectueuse à Émile Verhaeren s’inquiétant de sa santé. Saint-Amand, 9 octobre 1886. Archives et Musée de la Littérature, ML 06018/0007.

4. Émile VERHAEREN, Poème pour le mariage de sa sœur Maria avec Charles 9


Cranleux. 26 juin 1879. Archives et Musée de la Littérature, ML 06015/0002.

5. Mariage de la nièce de Verhaeren, Rite Cranleux, avec Charles Gevers. Photographie N/B reproduite par Marc Trivier. Archives et Musée de la Littérature, AML 00332/0041.

6. Vicaire Ch. BELIËN, Lettre à Émile Verhaeren déplorant les débordements immoraux des Flamandes. 3 septembre 1883. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/00062.

7. Émile VERHAEREN, Les Tendresses premières. (Toute la Flandre I). Bruxelles, Edmond Deman, 1904. Archives et Musée de la Littérature, MLPO 20236.

8. Émile VERHAEREN, Les Tendresses premières. (Toute la Flandre I). Bruxelles, Edmond Deman, 1904. Reliure en soie de Gabrielle Montald, épouse du peintre Constant Montald et amie du couple Verhaeren. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00112.

Sur le mannequin

9. Gilet de velours noir ayant appartenu à Émile Verhaeren. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00259.

Vitrine

10. Émile VERHAEREN, Les Héros (Toute la Flandre III). Manuscrit autographe et dactylographié non signé avec corrections autographes, monté sur onglets, ouvert sur une page du poème « L’Escaut ». Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00009.

11. Émile VERHAEREN, Les Héros (Toute la Flandre III). Bruxelles, Edmond Deman, 1908. Fac simile de la couverture. Archives et Musée de la Littérature, MLPO 20239.

12. Émile VERHAEREN, Les Héros (Toute la Flandre III). Bruxelles, Edmond Deman, 1908. Reliure en soie de Gabrielle Montald. Recueil ouvert sur les poèmes « Vésale » et « Rubens ». Fac simile de la dédicace « À l’Escaut, héros sombre, violent et magnifique ». Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 104.

Vitrine

13. Émile VERHAEREN, « La Plaine ». Premier poème des Villes tentaculaires, extrait du manuscrit autographe signé incomplet sur 10


feuillets libres. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01457.

14. Émile VERHAEREN, Les Villes tentaculaires. Illustrations de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1895. Exemplaire n° 22 avec nombreuses corrections autographes. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00100.

15. Van RYSSELBERGHE (Théo), Page de couverture du recueil Les Villes tentaculaires. Bruxelles, Edmond Deman, 1895. Exemplaire n° 575 avec dédicace autographe signée à Georges Rodenbach. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, MLA 02100.

16. Maurice MAETERLINCK et Félix FENEON, Félicitations adressées à Verhaeren pour Les Villes tentaculaires. Cartons autographes extraits de la correspondance montée sur onglets dans l’exemplaire n° 559 de l’édition originale publiée chez Deman. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00101/0002 et 0004.

Aux cimaises

17. Georges TRIBOUT, Émile Verhaeren, de face. Eau-forte monogrammée dédicacée "à Madame Marthe Verhaeren", 1912. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00004/0003.

Vitrine

18. Émile VERHAEREN, Premier poème de guerre. Manuscrit autographe signé du poème publié le 27 septembre 1914 dans le journal anglais The Observer. Ce poème sera finalement écarté pour la publication du recueil Les Ailes rouges de la guerre (Mercure de France, 1916). Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01113.

19. Permis de circuler en voiture octroyé à Émile Verhaeren pendant la guerre. Paris, novembre 1916. Archives et Musée de la Littérature, ML 06032/0008.

20. Annonce d’une matinée au bénéfice des artistes polonais victimes de la guerre, organisée avec le concours d’Émile Verhaeren. Feuillet imprimé, 30 mars 1916. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01280.

21. Annonce d’une conférence d'Émile Verhaeren donnée au profit des Prisonniers belges et de la Lessive de guerre. Imprimé, Berne, 7 septembre 1916. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01281.

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22. Le maréchal Joffre, la reine Élisabeth de Belgique et le poète Émile Verhaeren à La Panne en 1916. Photographie N/B, reproduite avec l’aimable autorisation des Archives du Palais Royal. Archives et Musée de la Littérature, A.G.R. Palais Royal, AML 00332/369

23. Émile VERHAEREN, Lettre à Romain Rolland saluant la grandeur de son pacifisme. Leeds, 1914. Archives et Musée de la Littérature, ML 06050/0001.

24. Émile VERHAEREN, La Belgique sanglante. Manuscrit autographe incomplet signé des proses de guerre publiées en 1915. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01113.

Aux cimaises

25. Groupe d'enfants autour du tombeau d'Émile Verhaeren. Août 1920. Photographie N/B reproduite par Marc Trivier. Archives et Musée de la Littérature, AML 00332/0034

26. Émile Verhaeren à La Panne, le 4 août 1916. Photographie N/B, reproduite par Marc Trivier, avec l’aimable autorisation des Archives du Palais Royal. Archives et Musée de la Littérature, AML 00332/0420-0422.

27. Constant MONTALD, Caricatures d'officiers allemands. Quatre dessins au crayon. Archives et Musée de la Littérature, ML 06028/0001 à 0004

28. Armand RASSENFOSSE, Portrait d’Émile Verhaeren. [1916]. Sucre, roulette et aquatinte sur carton, 3ème état. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 01005. Vitrine

29. Article annonçant la conférence d'Émile Verhaeren à Rouen. 1916 Archives et Musée de la Littérature, ML 06038/0008.

30. Émile VERHAEREN, Télégramme à Marthe Verhaeren annonçant son retour. Rouen, 27 novembre 1916. Archives et Musée de la Littérature, ML 06037.

31. Rubans mortuaires. Aux noms de la Belgique, du Gouvernement belge, de l'Association des Écrivains Belges et de la Reine Élisabeth. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00280.

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32. Décorations de l'Ordre de Léopold reçues par Émile Verhaeren. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00282.

33. Transfert du corps de Verhaeren à St-Amand en présence du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth. Photographies N/B, Bruxelles, J. Hersleven. Archives et Musée de la Littérature, AML 00332/454 et 56.

34. Antoine Émile BOURDELLE, Croquis pour un monument d’hommage à Verhaeren. Esquisse à l’encre violette, [1919]. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01514.

35. Paul VALERY, Discours pour l’inauguration du buste de Verhaeren par César Schroevens dans le jardin de l’église Saint-Séverin à Paris. Paris, le 10 novembre 1927. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01580.

Sur socle

36. Armand RASSENFOSSE, Portrait d’Émile Verhaeren. Dessin à la mine de plomb, cachet de l'artiste, projet ayant servi à l'estampe figurant au verso. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 01004.

Cimaises du mur côté Cabinet Émile Verhaeren

37. Armand RASSENFOSSE, Émile Verhaeren : étude de mains et portrait. Lithographie originale, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 06091/0001.

38. Georges TRIBOUT, Émile Verhaeren, de trois-quarts. Eau-forte monogrammée dédicacée "à Ém. Verhaeren", 1909. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00004/0002.

39. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren lisant près de la fenêtre. Crayon brun sur papier, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0007.

40. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren au chapeau haut-de-forme. Lavis d’encre de Chine, s. d.. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0022.

41. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren écrivant dans son bureau de la rue du Commerce, à Bruxelles. Crayon, plume et lavis avec rehauts gouache blanche et bleu foncé, [entre 1892 et 1898]. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0005.

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42. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren accoudé, lisant. Dessin au crayon et à la plume, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0021.

43. Théo VAN RYSSELBERGHE, Émile Verhaeren à sa table de travail. Fusain sur papier monogrammé. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00345.

44. Léon SPILLIAERT, Portrait d'Émile Verhaeren. Lithographie sur papier vergé. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00972.

CABINET ÉMILE VERHAEREN Mur du fond

45. Secrétaire Empire. Meuble en acajou ayant appartenu à Verhaeren, lequel, d’après Marthe, « y rangeait les pièces de choix ». Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00249.

46. Antoine Émile BOURDELLE, La Petite Bacchante. Plâtre dédicacé : "La petite Bacchante à Verhaeren, Bourdelle", [1916]. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00034.

Cimaises à gauche du secrétaire

47. Théo VAN RYSSELBERGHE, Verhaeren en veste rouge à La Panne. Eau-forte en noir et rouge monogrammée, ca 1898. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00066.

Socle

48. George MINNE, L'Enfant blessé II. Bronze, 1898, acheté à l’artiste par Verhaeren. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, CabV 00073. De part et d’autre de l’entrée

49. Portrait de Gustave Verhaeren, père d'Émile. Photographie N/B retouchée. Archives et Musée de la Littérature, ML 06011/0001.

50. Portrait de Jeanne-Adélaïde De Bock, mère d'Émile. Photographie N/B retouchée, annotée au verso. Archives et Musée de la Littérature, ML 06011/0002.

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Cimaises du mur de droite

51. Théo VAN RYSSELBERGHE, Portrait d’Émile Verhaeren dans son cabinet de travail, rue du Moulin à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles). Huile sur toile monogrammée, 1892. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00045.

Vitrine

52. Le Cabinet de travail d’Émile Verhaeren à St-Cloud. Photographie N/B reproduite par Marc Trivier. Archives et Musée de la Littérature.

53. Antoine Émile BOURDELLE, Lettre d’envoi de sa Petite Bacchante à Émile Verhaeren. 6 septembre 1916. L'ébauche en terre s'étant brisée, il écrit « Je vous envoie le moulage du morceau sauvé du désastre ; cette épreuve-là, c'est le fruit du lent travail de presque toute une existence humaine ». Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0118.

54. Crapaud japonais en bronze. Presse-papier reproduit dans plusieurs portraits de Verhaeren par Théo Van Rysselberghe. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00028.

55. Objets personnels ayant appartenu à Émile Verhaeren. Portefeuille, nécessaire de voyage, porte-plume, pipe, fume-cigare, étui à pince-nez, montre à gousset. Plusieurs d’entre eux étaient dans ses bagages de Rouen. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00260-00280.

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Je n’ai voulu être qu’un homme qui écrit. Mais j’ai voulu l’être violemment. Les Instants du jour, non daté.

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MARTHE : LE POINT D’EQUILIBRE Au terme d’une première décennie de création poétique consacrée aux effusions colorées du naturalisme puis aux tourments de la Trilogie noire, Verhaeren rencontre celle qui deviendra la compagne de sa vie : Marthe Massin. Elle-même peintre, l’épouse tendre et discrète laisse de Verhaeren, au fil des ans, de très nombreux portraits quotidiens croqués d’un trait vif ainsi que des toiles liées à leurs lieux de vie. Dès l’aube de leur rencontre, une émouvante et inlassable correspondance s’engage, Verhaeren reconnaissant en l’aimée une confidente éclairée auprès de qui épancher en toute confiance ses intuitions d’écrivain et ses préoccupations d’art. Illustrateur, pour l’éditeur bruxellois Edmond Deman, de nombreux recueil de son ami, Théo Van Rysselberghe a réalisé aussi un portrait de celle à qui Verhaeren dédiera ses émouvants poèmes d’amour des Heures. Cimaises muret central

1. Marie STERCKMANS, Portrait de Marthe Verhaeren jeune. Pastel gras, s. d., qui fait pendant au Portrait de Verhaeren enfant exposé dans la salle précédente. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00234. Cimaises à gauche de l’entrée

2. Marthe VERHAEREN, Bureau d'Émile Verhaeren à Saint-Cloud. Crayon sur papier, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00372.

3. Marthe VERHAEREN, Nature morte. Huile sur toile, s. d. annotée au verso : "Donné par Marthe Verhaeren à sa nièce Rite [Cranleux]". Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00237.

4. Marthe VERHAEREN, Émile Verhaeren à sa table de travail. Huile sur toile monogrammée, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00238.

5. Marthe VERHAEREN, Le Banc des fiançailles à Bornem. Huile sur toile, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00239.

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6. Marthe VERHAEREN, Bureau d'Émile Verhaeren à Saint-Cloud. Pastel sur carton, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00370.

7. Marthe VERHAEREN, Émile Verhaeren au Caillou-qui-bique, lisant à sa table de travail. Huile sur carton, 1913. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00374.

8. Marthe VERHAEREN, Bureau d'Émile Verhaeren à Saint-Cloud. Fusain sur papier, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00373. Cimaises à droite de l’entrée

9. Auguste DONNAY, Portrait de Marthe Verhaeren. Crayon sur papier, s. d., annoté au verso : "Marthe Massin (Verhaeren) par Auguste". Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00232.

10. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren accoudé, lisant. Dessin au crayon et à la plume, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0021.

11. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren malade. Sanguine sur papier couleur, annotée par Verhaeren : "Février 1902, pendant la neurasthénie Saint-Cloud". Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0015.

12. Marthe VERHAEREN, Portrait de sa nièce, Marthe Massin. Sanguine, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 06009/0002.

13. Marthe VERHAEREN, Portrait de Verhaeren lisant le journal. Sanguine, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 05997/0014.

14. Marthe VERHAEREN, Intérieur rue du Commerce (Bruxelles). Sanguine, s. d. Archives et Musée de la Littérature, ML 06007.

Vitrine

15. Émile VERHAEREN, Les Heures claires. Ornementation de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1896. Exemplaire unique imprimé sur soie, offert par l'éditeur à Émile et Marthe Verhaeren. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00128.

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16. Edmond DEMAN, Dédicace à Marthe Verhaeren, « le meilleur ami de mon ami Émile ». Exemplaire des Campagnes hallucinées (Bruxelles, Edmond Deman, 1893), rehaussé de nombreuses corrections au crayon de la main de Verhaeren. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00108.

17. Marthe Verhaeren peignant. Photographie N/B reproduite par Marc Trivier. Archives et Musée de la Littérature, AML 0332/0035.

18. Émile VERHAEREN, Les Heures d'après-midi. Ornementation de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1905. Exemplaire relié par Charles de Samblanx, offert en avril 1916 à Monsieur et Madame Limbosch en remerciement pour les lectures hebdomadaires faites à l’intention des membres du Syndicat des Ouvriers du Livre (et supprimées par ordre de l’Occupant). Archives et Musée de la Littérature, MLA 00928.

19. Émile VERHAEREN, Les Heures du soir. Manuscrit autographe des trois recueils des Heures monté sur onglets. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00029. Vitrine

20. Théo VAN RYSSELBERGHE, Dessin original pour le frontispice des Contes de minuit d’Émile Verhaeren. Crayon fusain inséré en hors texte dans l’exemplaire sur grand papier du volume de Verhaeren publié à Bruxelles chez J. Finck en 1884. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00114/0001-0002.

21. Théo VAN RYSSELBERGHE, Lettre affectueuse à Verhaeren évoquant ses réticences par rapport à l’artificialité du monde de l’art français et son désir d’en débattre avec le poète. Tanger, 15 mai 1884. Fac simile du verso. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1308.

22. VERHAEREN (Émile), Lettre à Théo Van Rysselberghe à propos de son futur portrait dans La Lecture. [Caillou-qui-bique, décembre 1902]. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1550.

23. VERHAEREN (Émile), Lettre à Théo Van Rysselberghe à l’occasion des quarante ans de son ami. Travaille à l’excès et ne pense qu’à ses vers. [Caillou-qui-bique ?, 1904]. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1583.

24. Émile VERHAEREN, Almanach. Ornementation de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1895. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00116.

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25. Émile VERHAEREN, Les Aubes. Ornementation de Théo Van Rysselberghe. Bruxelles, Edmond Deman, 1898. Exemplaire tiré pour Madame Émile Verhaeren. Archives et Musée de la Littérature, FS16 00115.

26. Marthe VERHAEREN, Lettres à Théo et Maria Van Rysselberghe se réjouissant du succès des conférences de Verhaeren mais déplorant son propre isolement au regard de l’hyperactivité de son mari. Leeds, 18 novembre 1914 et Londres, 9 février 1915. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1618 et 1630.

CABINET MARTHE VERHAEREN Cimaises du mur de gauche

27. Théo VAN RYSSELBERGHE, Portrait de Marthe Verhaeren. Huile sur toile monogrammée, 1899. Fait pendant au Portrait d’Émile Verhaeren accroché dans le cabinet de travail du poète reconstitué à la Bibliothèque royale de Belgique. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00050

Cimaises du fond

28. Georges TRIBOUT, Portrait de femme [Marthe Verhaeren]. Huile sur toile, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00005. Cimaises à droite de l’entrée

29. Willy SCHLOBACH, Portrait d’Émile Verhaeren. Huile sur bois, ca 1885. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00101. Cimaises à gauche de l’entrée

30. Le Tombeau de Marthe et Émile Verhaeren à Saint-Amand. Photographie N/B. Reproduction Marc Trivier. Archives et Musée de la Littérature, ML 6086/10/1.

Vitrine

31. Émile VERHAEREN, Lettres à Marthe Verhaeren. Lettres et cartes autographes signées, 1889 – 1916, reliées en deux volumes, avec une introduction calligraphiée par René Vandevoir. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00147/0001-0002.

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32. Émile VERHAEREN, Lettre d’amour adressée à Marthe Massin au début de leur rencontre. Admirable confession mêlant à ses émois amoureux ses inquiétudes de poète, son intérêt pour les peintres de la lumière et de délicates recommandations à la jeune artiste. 26 octobre 1889. Archives et Musée de la Littérature, ML 11050.

Il faut aimer, pour découvrir avec génie. Les Forces tumultueuses, 1902.

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Le contour et la ligne n’existent pas objectivement […]. Dans la réalité, rien ne se heurte, la lumière amortit les plus violentes oppositions, elle les fond. Dans La Revue moderne, mai 1883.

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L’EFFLORESCENCE BELGE

La modernité que Verhaeren défend avec passion est multiforme : elle ne se laisse pas enfermer dans les formules d’une seule esthétique et prend sa source dans le terreau du passé. Ses monographies de peintres sont éloquentes. En 1887, Quelques notes sur l’œuvre de Fernand Khnopff développent une analyse fouillée de la modernité des valeurs symbolistes, ancrées pourtant dans les mythes et les légendes. En 1904 et 1910, deux biographies patrimoniales contrastées célèbrent l’« idéale lumière » de Rembrandt, génie douloureux et incompris, et la joie expansive du coloriste Rubens. Quant à l’étude consacrée à Ensor (1908), elle applaudit au triomphe d’un combattant indomptable de la lutte pour l’Art. Dès lors, si différents qu’aient été les tempéraments et les œuvres de Constantin Meunier, Willy Finch ou Willy Schlobach, l’admiration de Verhaeren leur fut accordée sans compter. L’exigence du critique d’art n’avait d’égale que sa générosité amicale : c’est à un exercice d’empathie créatrice qu’il nous convie. Aux cimaises du mur d’en face

1. James ENSOR, Pierrot et squelettes. Huile sur toile, ca 1905-1907. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

2. Willy FINCH, Effet de nuit. Huile sur bois, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

3. Anna BOCH, La Rochelle (Port Gros). Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

4. James ENSOR, Péniches sur l'Yser. Huile sur toile, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00041.

5. James ENSOR, Nature morte au canard. 23


Huile sur toile, 1880. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

6. Louis ARTAN, Marine. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

7. James ENSOR, Les Marais. Huile sur toile signée, 1880. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

8. Willy FINCH, Champ après la récolte. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

9. Guillaume VAN STRYDONCK, Les Choux (Potager) – Machelen. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

10. Guillaume VAN STRYDONCK, Les Canotiers. Huile sur toile, 1889. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

11. Atelier de Félicien ROPS, Les Bords de l’Escaut. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

12. Willy SCHLOBACH, Paysage. Huile sur toile, 1887. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Cimaises du mur de droite

13. Émile CLAUS, Portrait de femme. Huile sur toile, 1900. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

14. Fernand KHNOPFF, Des roses. Pastel sur carton, 1912. Fédération Wallonie-Bruxelles, Musée des Beaux-Arts de Tournai.

15. Fernand KHNOPFF, Université Libre de Bruxelles (1834-1909). Encre sur papier signée, dédicacée à ses amis Kufferath et Guidé, novembre 1909. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 01006.

16. Armand RASSENFOSSE, L'Amateur d'estampes. Estampe, [1924]. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00342.

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17. Armand RASSENFOSSE, Femme de profil. Crayon monogrammé, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00341.

18. Jean DELVILLE, Visage de femme Pastel et crayon sur carton, 1896. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00590

19. Théo HANNON, Femme au rouet. Huile sur bois, s. d. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00589. Vitrine

20. Émile VERHAEREN, Quelques notes sur l'œuvre de Fernand Khnopff. Bruxelles, Veuve Monnom, 1887. Exemplaire n° 3, dédicace autographe à Willy Schlobach en fin de volume. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01069/0001.

21. Émile VERHAEREN, Rembrandt. Manuscrit autographe, monté sur onglets, de la monographie publiée chez G. Van Oest en 1905. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00048.

22. Émile VERHAEREN, Rubens Bruxelles, G. Van Oest, 1910. Archives et Musée de la Littérature, MLPO 20242.

23. Gabrielle MONTALD, Lettre à Émile Verhaeren en remerciement pour Les Plaines, dédié par le poète « à mes amis Gabrielle et Constant Montald ». 1911. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0844

24. Gabrielle MONTALD, Reliure sur soie pour Les Plaines (Toute la FlandreV) d’Émile Verhaeren. Bruxelles, Edmond Deman, 1911. Exemplaire de la bibliothèque du poète. Archives et Musée de la Littérature, FS16 00122.

Cimaises du muret

25. James ENSOR, Verhaeren taillant un crayon. Huile sur bois, 1890. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00051.

26. James ENSOR, Boulevard Van Iseghem, Ostende. Eau-forte tirée sur vélin, troisième état, 1889. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00035/0002.

27. James ENSOR, Bouquet d’arbres Eau-forte tirée sur vélin, 1888. 25


Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00035/0001.

28. Félicien ROPS, Marchand de beurre au marché. Dessin à la plume sur papier, novembre 1875. Musée des Beaux-Arts de Tournai. Vitrine

29. Émile VERHAEREN, Lettre à Théo Van Rysselberghe se réjouissant de l’achèvement de son intense travail sur Ensor, non sans scepticisme quant à la réaction du peintre. Caillou-qui-bique, [été 1908]. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1569.

30. James ENSOR, Cartes-lettres adressées à Verhaeren pour le féliciter de la qualité de la monographie qu’il lui a consacrée. Ostende, 22 mai 1908 et 17 février 1909. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0379-0380.

31. James ENSOR, Éloges adressés à Verhaeren pour sa biographie de Rembrandt. Ostende, 11 août 1905. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0378.

32. Émile VERHAEREN, James Ensor. Manuscrit autographe relié. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00012.

33. Émile VERHAEREN, James Ensor. Bruxelles, Van Oest, collection « Artistes belges contemporains », 1908. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00129. Cimaises à droite de l’entrée

34. James ENSOR, Dessins et esquisses. Crayon et encre sur papier, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai. Cimaises à gauche de l’entrée

35. Willy FINCH, Homme assis. Pastel gras sur papier, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

36. Willy FINCH, Études. Crayon, fusain et encre sur papier, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

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37. Willy FINCH, L’Homme à la houe. Huile sur toile, 1886. Musée des Beaux-Arts de Tournai. Vitrine

38. Émile VERHAEREN, Le Vent et Le Passeur d'eau. Paris, Archives de la Parole, disque Pathé. Transcription sur disque vinyle de l'enregistrement de la voix de Verhaeren récitant deux poèmes des Villages illusoires. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01556.

39. George MINNE, « Le Vent », une des quatre images pour Les Villages illusoires d’Émile Verhaeren. Bruxelles, Edmond Deman, 1895. Archives et Musée de la Littérature, MLPO 20216.

40. Henri RAMAH, « Le Vent », une des quinze gravures à l'eau-forte pour Les Villages illusoires d’Émile Verhaeren. Leipzig, Insel-Verlag, 1913. Exemplaire imprimé pour le poète. La reliure est de Henry van de Velde, les caractères de George Lemmen, la page de garde arrière porte le sceau "Weimar KGS". Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00039.

Vitrine

41. Léonidas [Leonid] PASTERNAK, Illustration pour ‘Le Forgeron’ des Villages illusoires. Fac simile collé sur carton dédicacé à Verhaeren, Moscou, 3 décembre 1913. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 01501.

42. Leonid [Léonidas] PASTERNAK, Lettre reconnaissante adressée à Verhaeren après son voyage en Russie. Souligne le contraste de leurs « Forgerons » mais le partage d’une « même religion artistique ». Moscou, 3 décembre 1913. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0905.

43. Émile VERHAEREN, Les Villages illusoires. Illustré de dix-sept eaux-fortes en couleurs par Julien Van Santen. Devambez, 1929. Exemplaire d'artiste avec dédicace autographe de J. Van Santen, ouvert sur le poème « Le Moulin ». Archives et Musée de la Littérature, MLPO 23474.

44. Stéphane MALLARME, Éloges vibrants adressés à Émile Verhaeren à propos des Villages illusoires. [1895]. Fac simile du verso du premier carton. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/0759.

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Cimaises muret

45. REMBRANDT [ ?], Visage d’homme. Huile sur toile, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

46. Willy FINCH, Dessin. Crayon et fusain sur papier, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

47. Constantin MEUNIER, Dessins de moines. Crayon, fusain et lavis d’encre sur papier, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

48. Constantin MEUNIER, L’Enlèvement du creuset brisé. Fusain et lavis sur papier, s. d. Tournai, Musée des Beaux-Arts Vitrine

49. Émile VERHAEREN, Le Cloître. Bruxelles, Edmond Deman, 1900. Exemplaire relié par Juliette La Bruyère et dédicacé par l’auteur à Victor Reding, créateur du Cloître au Théâtre du Parc de Bruxelles. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, MLA 30699.

50. Émile VERHAEREN, Les Moines. Paris, Alphonse Lemerre, 1886. Exemplaire n° 1, signé et dédicacé à Marthe "En souvenir de quelques heures non oubliées". Volume enrichi de dessins originaux à l’encre de Marthe Massin. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00056.

51. Émile VERHAEREN, Le Cloître. Avec 7 hors-texte et 7 bandeaux par Constant Montald. Paris, La Connaissance, 1920. Archives et Musée de la Littérature, FS16 00041.

52. Georges KHNOPFF, Lettre amicale à Émile Verhaeren le remerciant de lui dédier Les Moines et annonçant ses remarques sur le manuscrit. 20 mars 1886. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00148/1700.

53. Émile VERHAEREN, Les Moines. Extrait du manuscrit autographe signé incomplet avec corrections de la main de Georges Khnopff, dédicataire du recueil. Bibliothèque Royale de Belgique, Archives et Musée de la Littérature, FS16 00014.

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Ă” vous qui me lirez, dans les siècles, un soir, Comprenez-vous pourquoi mon vers vous interpelle ? Les Forces tumultueuses, 1902.

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L’ESPACE EN VOLUME La critique artistique de Verhaeren n’a jamais négligé la sculpture, ni les arts décoratifs, même s’il y consacre moins de pages. Rien d’étonnant à ce que Victor Horta ait envisagé, pour le Musée de Tournai, une partie centrale réservée à la sculpture. Dans l’art de ses contemporains Constantin Meunier ou Jef Lambeaux, Charles Van der Stappen ou Jacques de Lalaing, le critique voit incarnée la puissance pulsionnelle qui est à l’œuvre dans ses poèmes autant que la rigueur qui ne cesse de le hanter. L’art de Minne ne le bouleverse pas moins, qui illustra ses œuvres comme celles de Maeterlinck. Au centre

1. Jacques DE LALAING, Femme accroupie. Marbre, élément de la Fontaine circulaire pour laquelle aurait posé, notamment, en 1907, Nel, l’épouse du peintre Rik Wouters. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Côté gauche

2. Victor ROUSSEAU, Buste de jeune fille. Marbre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

3. Charles VAN DER STAPPEN, Le repos – Fileuse. Marbre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

4. Barthélémy FRISON, Jeune fille au camée. Marbre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

5. George MINNE, Esquisse du Monument Rodenbach. Marbre, [après 1898 ?]. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

6. Charles VAN DER STAPPEN, Sphynx. Bronze à la cire perdue, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

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7. Charles VAN DER STAPPEN, Buste de Verhaeren. Plâtre teinté en noir, dédicacé "au poète Émile Verhaeren 1902". Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00236.

8. Jef LAMBEAUX, Idylle – Le Baiser Bronze, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

9. Rik WOUTERS, Buste de sa femme [Nel]. Bronze, 1911. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

10. Jef LAMBEAUX, Tête d’homme. Plâtre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

11. Constantin MEUNIER, Buste d’Émile Verhaeren. Relief en bronze patiné, [1902]. Bibliothèque Royale de Belgique, CabV 00011.

12. Jef LAMBEAUX, Bacchante. Plâtre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

13. Charles VAN DER STAPPEN, Léon XIII. Bronze, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

14. Constant MONTALD, Portrait d’Émile Verhaeren. Huile sur toile, 1909. Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00066.

15. Jef LAMBEAUX, Laocoon. Plâtre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai. Hall d’accueil

16. César SCHROEVENS, Portrait d’Émile Verhaeren. Huile sur toile, s. d. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, MLCO 00103.

17. Guillaume VAN STRYDONCK, Portrait d’amis à Blankenberghe – Le Déjeuner. Huile sur toile, 1890. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

18. Charles VAN OEMBERG, La Jeune Fille pensive. Marbre, s. d. 31


Musée des Beaux-Arts de Tournai.

19. Guillaume CHARLIER, Portrait d’Henri Van Cutsem. Marbre, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

20. Boleslas BIEGAS, Buste de Verhaeren. Bronze, [1906]. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

21. Jean-Baptiste CARPEAUX, Jeune fille à la conque. Bronze, 1874. Musée des Beaux-Arts de Tournai.

22. Guillaume CHARLIER, Monument au pêcheur. Bronze, s. d. Musée des Beaux-Arts de Tournai

Commissariat de l’exposition : Marc Quaghebeur Livret du visiteur : Véronique Jago-Antoine, avec la collaboration de Luc Wanlin.

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