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Une Mole de science Quelle est la situation du nucleaire en France? Dans le monde?

Un possible avenir énergetique? L’énergie nucléaire- L’énergie durable

Que penser du nucléaire? Qu’en pensent la France, l’Allemagne et les pays “Non-nucléaires”? L’avis des éditeurs.

Risques et inconvénients du nucléaire Les tragédies nucléaires explques en detailles ici.


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Sommaire

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Actualités

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Risques du nucléaire

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L’energie nucleaire expliquée

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Que penser du nucléaire?

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Le nouveau 10 avenir énergetique?

Avis des éditeurs

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Éditorial Face aux catastrophes des années précédentes, l’énergie nucléaire a-t-elle un avenir ou représente-t-elle trop de risques ?

L’énergie nucléaire, étant une des différentes applications du nucléaire, semble être aujourd’hui une solution face aux problèmes environnementaux posés par l’énergie de combustibles fossiles. Cependant, le nucléaire peut aussi poser des nouveaux problèmes. Après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki et l’accident nucléaire de Tchernobyl, entre autres, l’utilisation quotidienne du nucléaire dans un champ si fondamental comme celui de l’énergie semble créer des sérieux questionnements sur la sécurité des personnes.

pas seulement l’aspect militaire et énergétique. Nous avons eu la preuve en visitant L’Institut Vénézuélien d’Investigations Scientifiques, où se situe le premier réacteur nucléaire de l’Amérique Latine (actuellement non-actif ) qui a été transformé pour s’adapter à des nouvelles applications. Découvrez les différentes applications du nucléaire qu’on peut retrouver dans l’IVIC dans ce numéro exclusif !

Découvrez comment on produit de l’énergie nucléaire, quelles sont les avantages et les inconvénients de celle-ci et quels sont les différentes opinions face à ce type d’énergie. Exclusif ! Le nucléaire ne concerne

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ACTUALITÉS

Quelle est la situation du nucléraire en france? L’électricité d’origine nucléaire est la principale énergie produite et consommée en France ; 77% de sa production d’énergie provient du nucléaire. Avec 58 réacteurs nucléaires, la France est le pays le plus nucléarisé par rapport au nombre d’habitants. La production française d’électricité en 2014 a représenté un total de 540,2 TWh. Dans l’actualité, il y a une très grande polémique sur l’utilisation exsive du nucléaire en France. Près de 84 % de la production française d’électricité d’origine nucléaire est assurée par 7 régions :

Fessenheim, la centrale la plus vielle en France, travaille depuis 1978 sans arrêt. François Hollande promet, lors de sa campagne présidentielle de 2012, l’arrêt définitif de cette centrale pour 2016. Cela est réaffirmé par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, qui renvoi cette date à la fin du 2018. En juin 2016, l’EDF (Electricité de France) demande une indemnisation avant que Fessenheim ferme.

Rhône-Alpes = 21,1 %

Redémarrage des réacteurs

Centre = 18,7 %

Haute-Normandie = 12,9 %

Champagne-Ardenne = 9,1 %

Nord-Pas-de-Calais = 8,7 %

Lorraine = 8,6 %

Aquitaine = 5,5 %

Depuis le 18 octobre 2016, 12 réacteurs nucléaires ont été arrêtés par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) pour faire une inspection du parc nucléaire en France. Cette inspection a été provoquée par une anomalie dans la concentration de carbone dans l’acier utilisé dans les générateurs. Le 12 janvier 2017, l’ASN redémarre neuf de ces 12 réacteurs, entre eux, le réacteur 1 de Fessenheim.

Centrale nucléaire de Fessemhein

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Fermeture de la centrale la plus ancienne en France


Une très forte dépendance ?

Ségolène Royal, ministre de l’écologie, affirme que la France a une très grande dépendance du nucléaire. Elle dit lors de la cérémonie de vœux de son ministère : « On le voit actuellement (…), puisque dès qu’il y a plusieurs réacteurs à l’arrêt pour des raisons de contrôles de la sûreté nucléaire par l’ASN, on se rend compte qu’il y a une tension sur l’énergie ». Royal a pour objectif de diminuer l’utilisation du nucléaire de 77% à 50% pour 2025.

L’RPE de Flamanville L’RPE (Réacteur à Eau Pressurisée) est un réacteur nucléaire d’énorme puissance. Le premier en construction se trouve en Flamanville. Mais malheureusement il a déjà eu beaucoup des problèmes et des retards (six ans de retard et 10,5 milliards d’euros dépensés). « On a là le réacteur « le plus puissant au monde, mais aussi le plus dangereux », précise l’ONG Greenpeace.

Production d’énergie en France

Chantier de l’RPE de Flamanville

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DANS LE MONDE En 2015, le monde compte 437 réacteurs nucléaires en fonctionnement, répartis dans 30 pays, cela correspond à 10,6% de la production mondiale d’énergie. Le nucléaire est la 3ème source de production d’électricité dans le monde, après le thermique à flamme et l’hydraulique. Le premier producteur mondial d’énergie nucléaire sont les États-Unis, suivis de la France, du Japon est de la Russie. Production d’énergie dans le monde

L’énergie des pays émergents ? L’énergie nucléaire est envisagée par les pays émergents comme la Chine, par exemple, qui construit 22 réacteurs, en a planifié 43 et en ont 136 en utilisation. « En 2035, la puissance cumulée des réacteurs chinois devrait dépasser celle réunie des réacteurs états-uniens et russes d’aujourd’hui », note Alain Dollet, directeur adjoint à l’Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes du CNRS. Une menace possible ? La menace du réchauffement et du changement climatique, ainsi qu’une augmentation de la demande d’électricité a conduit plusieurs pays à envisager le nucléaire comme solution.

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Énergie

Comment fonctione l’Énergie Nucleaire?

Qu’est-ce qu’une fission nucléaire ? L’énergie nucléaire utilisée actuellement est obtenue par une fission nucléaire. Comment se déroule ce phénomène et comment produit-il de l’énergie? Le but de cette expérience est de diviser le noyau d’un isotope lourd en plusieurs noyaux plus légers en dégageant ainsi une quantité d’énergie très importante. Le plus souvent, cette réaction est faite avec de l’uranium et du plutonium. La fission est aussi caractérisée par l’émission de plusieurs neutrons, qui peuvent quelques fois provoquer une réaction en chaîne lorsqu’ils percutent avec d’autres neutrons. Lors d’une réaction de fission nucléaire induite, l’absorption d’un neutron par un noyau fissile permet la libération de plusieurs neutrons, et chaque neutron émis peut à son tour casser un autre noyau fissile.

Combien d’énergie produit-il? Chaque événement libère approximativement 202,8 MeV d’énergie. L’importance de l’énergie émise lors de la fission provient du fait que l’énergie de liaison par nucléon du noyau initial est plus faible que celle des noyaux produits (environ 7,7 MeV par nucléon pour les éléments lourds, contre 8,8 pour le fer). La plus grande partie de l’énergie se retrouve sous forme d’énergie cinétique des neutrons et des noyaux fils, énergie récupérée sous forme de chaleur dans les réacteurs. Dans un réacteur nucléaire, la fission et la réaction en chaîne sont induites dans des conditions spécifiques afin d’être contrôlées et d’éviter des accidents.

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-Réacteur à eau pressurisée (REP) Le saviez-vous ? Une centrale nucléaire regroupe l’ensemble des installations permettant la production d’électricité sur un site donné. Elle comprend normalement plusieurs réacteurs nucléaires, identiques ou non ; chacun correspond à un groupe d’installations conçues pour fournir une puissance électrique donnée. Quels sont les différents types de centrales nucléaires et comment fonctionnent-elles? Une centrale thermique nucléaire a le même fonctionnement qu’une centrale thermique classique: un combustible (cette fois nucléaire) produit de la chaleur qui évapore de l’eau; cette vapeur entraine une turbine, couplée à un alternateur, qui produit l’électricité. La différence essentielle entre une centrale nucléaire et une centrale thermique classique est le remplacement des combustibles fossiles par un combustible nucléaire. Pour récupérer de l’énergie mécanique à partir de chaleur, il est nécessaire de disposer d’un circuit thermodynamique : une source de chaleur, une circulation et une source de refroidissement. Il existe cependant différents types de centrales nucléaires dans le monde, ayant toutes des systèmes dif-

férents et pouvant produire plusieurs quantités d’électricité. On peut les classer en 5 grandes catégories en fonction de la nature du combustible utilisé, du caloporteur (substance qui transporte la chaleur) et du modérateur (substance qui ralentit les neutrons) :

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L’eau sous pression est à la fois le caloporteur et le modérateur. Le combustible utilisé est de l’uranium enrichi. L’énergie produite par le cœur du réacteur est transportée dans un circuit d’eau à haute pression vers un échangeur de chaleur. Dans l’échangeur il y a transfert de chaleur à un circuit d’eau secondaire. L’eau du circuit secondaire, déjà chauffée, produit de la vapeur, qui est introduite dans une turbine qui entraîne un générateur électrique. Ce type de réacteur est le plus utilisé dans le monde, représentant environ 55 % des réacteurs installés. En France, tous les réacteurs destinés à la production d’électricité sont des REP. -Réacteur à eau bouillante (REB) L’eau est aussi le caloporteur, mais elle n’est plus pressurisée. À pression atmosphérique ambiante, elle devient bouillante. Le combustible utilisé est de l’uranium enrichi. Dans ce réacteur, l’eau est utilisée comme liquide de refroidissement et de modérateur. La chaleur générée dans le cœur du réacteur est utilisée pour faire bouillir l’eau et produire de la vapeur qui sera introduite dans une turbine qui entraîne un générateur électrique. La vapeur provenant de la turbine passe à travers un condensateur où elle est liquéfiée. Par la suite, l’eau retourne dans le réacteur pour créer un cycle fermé. Ce type de réacteur représente 22 % des réacteurs installés dans le monde.


-Réacteur à eau lourde L’eau lourde est à la fois le caloporteur et le modérateur. C’est une eau constituée de molécules d’eau dont l’atome d’hydrogène est un atome de deutérium, isotope lourd de l’hydrogène. Le combustible utilisé est de l’uranium naturel. Son fonctionnement est similaire à celui des REP mais l’uranium ne nécessite pas être enrichi car l’eau lourde n’absorbe pas de neutrons. -Réacteur à neutrons rapides (RNR) Ils n’utilisent pas de modérateur et cherchent à exploiter de façon plus complète les propriétés du combustible. Le fluide caloporteur est un métal liquide (comme le sodium) ou un gaz (par exemple l’hélium). Le combustible utilisé est de l’uranium enrichi ou du plutonium. Ils peuvent générer de la matière fissile, d’où leur nom de surgénérateurs. La principale caractéristique du réacteur à neutrons rapides est qu’ils ne utilisent pas modérateur et, par conséquent, la plupart des fissions sont produites par des neutrons rapides. Ce type de réacteur est très rare et est utilisé, la plupart des fois, pour la recherche et non pas pour la production d’électricité. Le réacteur de Phénix en France fonctionne avec cette technologie. -Réacteur caloporteur gaz (RCG) L’hélium est le caloporteur. Porté à haute température, il peut alimenter directement la turbine sans échangeur intermédiaire. Il peut permettre la réalisation de centrales de petites tailles (de 100 à 300 MW) et peut également fonctionner avec des neutrons rapides.

Qu’est-ce qu’une fusion nucléaire ? La fusion nucléaire est le processus dans lequel deux noyaux atomiques légers s’assemblent pour former un noyau lourd, dégageant ainsi une grande quantité d’énergie sous la forme de chaleur. Malheureusement ce phénomène n’a, jusqu’à présent, pas pu être produit par l’homme. Comment se déroule une fusion nucléaire?

Réacteur à eau bouillante

La fusion nucléaire est le phénomène par lequel le soleil et la plupart des étoiles produisent de l’énergie naturellement. Cependant, il est très difficile de reproduire ce processus de manière artificielle : il est nécessaire de rapprocher deux atomes (qui naturellement se repoussent) si près l’un de l’autre qu’ils vont se rassembler. Pour cela il faut chauffer la matière à environ 100 millions de degrés Celsius et la soumettre à une pression très haute. La fusion nucléaire ne produit pas de déchets radioactifs et produit, approximativement, quatre fois plus d’énergie que la fission nucléaire.

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Sous quelles conditions peut-on réaliser une fusion? Pour réaliser des réactions de fusion nucléaire, il faut répondre aux exigences suivantes: -Obtenir une température très élevée afin de séparer l’électron du noyau et que celui-ci s’approche d’un autre noyau (en battant les forces de répulsion électrostatiques). La masse gazeuse composée par des électrons libres et des atomes fortement ionisés est appelée plasma. -Le

confinement

-Pour que la fusion puisse être énergétiquement rentable, il serait nécessaire que l’énergie produite soit supérieure à l’énergie consommée pour l’entretien des réactions et par pertes thermiques vers le milieu extérieur. Dans les réacteurs à fusion, il faudrait ainsi éviter tout contact entre le milieu de réaction et l’environnement.

est

nécessaire pour maintenir le plasma à une température élevée pendant un temps minimum. -Le plasma doit être suffisamment dense pour que les noyaux soient le plus rapprochés entre eux et puissent générer des fusions nucléaires. Comment atteindre les conditions nécessaires pour une fusion? Deux types de confinements ont été développés pour produire des fusions nucléaires : -La fusion nucléaire par confinement inertiel (ICF): celleci consiste à créer un milieu tellement dense que les particules n’aient presque aucune chance d’échapper sans en toucher une autre. Une petite sphère composée de deutérium et de tritium est frappé par un rayon laser, ce qui provoque leur implosion. Ainsi, elles deviennent cent fois plus denses.

-La fusion nucléaire par confinement magnétique (MCF): les particules de plasma chargées électriquement sont conservées dans un espace confiné par l’action d’un champ magnétique qui maintient également les températures. Le dispositif plus développée a une forme toroïdale et est appelé Tokamak.

Interieur du Tokamak

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Connaissez-vous l’ITER? (International Thermonuclear Experimental Reactor)

Connaissant les grands avantages que présenterait la fusion nucléaire (quantités d’énergie jamais vues, pas de déchets radioactifs, etc.), plusieurs États ont commencé des groupes de recherche et projets de fusion afin de développer cette science. L’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est un projet dans lequel collaborent 35 pays : ceux de l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse. Ce projet a pour fin de vérifier la viabilité de la production d’énergie par la fusion nucléaire. Le réacteur ITER doit produire 500 MW de chaleur en continu pendant 6 minutes, soit environ 20 % de la puissance thermique produite dans une chaudière de centrale nucléaire traditionnelle. ITER est une étape technologique pouvant conduire à un futur réacteur expérimental DEMO, d’une puissance prévisionnelle de 2 000 MW, visant à mettre au point une production industrielle d’électricité par fusion nucléaire. DEMO serait le premier réacteur de fusion produisant plus d’énergie que nécessaire pour son fonctionnement.

Le projet a, malgré les efforts internationaux, retrouvé des inconvénients qui on repoussé les dates de finalisation. La date initiale de finalisation du projet et de mise en service du réacteur était prévue pour 2016 mais, après plusieurs contraintes, a été repoussée au 2025. Le coût du projet, qui au début était estimé à 10 milliards d’euros, est maintenant d’environ 19 milliards, d’après le directeur du projet. Plusieurs pays ont ainsi exprimé leurs doutes sur l’efficac-

ité du projet et sur leur propre participation, même si le projet est toujours en marche.

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Exclusif!

Visite a l’IVIC Mauricio Casanova et Ricardo Esperanza se rendent à l’IVIC (Instituto Venezolano d’Investigaciones Científicas), l’Institut Vénézuélien de la Recherche Scientifique, où a été construit le premier réacteur nucléaire d’Amérique latine. Le réacteur, ayant été mis hors service par des raisons techniques, a dû être transformé pour changer le type de travail effectué, qui utilise toujours le nucléaire mais avec d’autres objectifs. Nos journalistes vont alors jusqu’aux Altos de Pipe pour connaître quelques utilisations du nucléaire sans rapport avec la production énergétique. Le personnel nous montre les installations de ce gigantesque centre de recherches et, après un tour de l’ensemble des installations, nous visitons l’UTN (Unité de Technologie Nucléaire) et le centre de stérilisation PE Gamma pour apprendre plus sur le thème du nucléaire et sur ses applications.

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L’Unité de Technologie Nucléaire Le personnel nous explique ainsi que dans cette unité se trouve le laboratoire de calibration de dosimétrie, le seul au Venezuela et le 5ème en Amérique Latine. La dosimétrie est la détermination quantitative de la dose absorbée par un organisme ou un objet après l’exposition à des rayonnements ionisants, c’est-à-dire, la mesure de radioactivité reçue. Ces laboratoires sont donc chargés de contrôler les doses de radiations données par les équipements des hôpitaux nationaux (par exemple, dans les rayons X) et de les maintenir à un niveau correcte, mais aussi de calibrer les appareils de mesure de radioactivité de tout le pays. De même, nous avons vu un laboratoire qui effectue des simulations d’expositions à des rayons ionisants pour savoir les nuisances que ceci pourrait causer à la santé. Ceci a commencé plus tard, après plusieurs accidents d’exposition dans le secteur industriel, qui quelques fois provoquaient des morts. Nous avons pu observer le matériel utilisé lors des mesures et des simulations

Isomètre

Ces laboratoires ont été créés en fin des années 80’, lorsqu’une évaluation des hôpitaux faits par la OIEA (Organisation Internationale d’Énergie Atomique) a révélé que certains hôpitaux exposaient leurs patients à une dose de radiation 30% supérieure ou inférieur à celle qui était requise. Cela posait beaucoup d’inconvénients au niveau de la santé. Pour un traitement de cancer, par exemple, soit des cellules de plus étaient détruites, soit la tumeur n’était pas complètement traitée. On a donc décidé de construire des laboratoires dont le but serait de calibrer précisément les appareils de mesure des hôpitaux ou d’effectuer les mesures directement.

Alderson,sujet de test

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Le centre de stérilisation PE Gamma

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Nous passons après à l’ancien réacteur pour découvrir les nouvelles tâches effectuées dans ces installations. Le personnel nous présente alors le centre de stérilisation PE Gamma, le seul au Venezuela, qui est chargé de stériliser des objets spécifiques, la plupart du temps des outils médicaux. Les rayons Gamma éliminent absolument toutes les bactéries de ses objets, c’est pourquoi les hôpitaux envoient tout leur équipement de chirurgie et les entreprises alimentaires envoient leurs lots de production. Ce réacteur travaille 24 heures par jour, pendant 365 jours. Un cycle d’une boite avec des objets à stériliser dure une heure et trente minutes. Ça fait 8 boites par jour, donc 2920 boites par an qui sont stérilisées et envoyées à leur destination pour enfin pouvoir utiliser ou vendre ce matériel.

Maquete réacteur

du


Avantages de l’utilisation de cette energie L’énergie nucléaire : de l’énergie durable ?

L’énergie nucléaire, étant dans les dernières années très utilisée dans plusieurs pays, présente des avantages qui expliquent cette utilisation abondante. Lisez donc les plus grands avantages de l’énergie nucléaire : Le saviez-vous ? L’énergie durable est l’énergie capable de répondre aux besoins du moment présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Dans les sources d’énergie durable, on classe habituellement toutes les sources d’énergie renouvelables. L’énergie nucléaire est considérée par certains comme un type d’énergie durable car elle ne produit pas des gaz à effets de serre, donc n’aide pas au réchauffement climatique. En effet, la réaction chimique ayant lieu dans les centrales nucléaires (fission ou fusion) ne produit absolument pas de gaz qui, comme le dioxyde de carbone (CO2), pourraient endommager l’atmosphère et favoriser le réchauffement climatique, mais seulement de la vapeur d’eau. À différence de quelques autres moyens de produire de l’énergie, comme l’utilisation du charbon, qui produisent une grande quantité de gaz à effet de serre, l’énergie nucléaire n’en produit absolument pas. Voilà pourquoi on pourrait qualifier cette énergie comme une énergie du lendemain, qui ne pose pas de problèmes environnementaux aux générations suivantes. De plus, le matériel utilisé pour la production d’énergie nucléaire est l’uranium que l’on retrouve ne très grande quantité dans le monde. Contrairement, plusieurs autres types de production d’énergie ne pourront pas être soutenus dans les années suivantes simplement par l’absence du matériel nécessaire (carbone, gaz, etc.).

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Contrairement à ce que pense la plupart des personnes, les centrales nucléaires ne produisent quasiment pas de radioactivité :

En effet, l’énergie nucléaire ne produit que 0,1 % de la radioactivité reçue par une personne. Une autre caractéristique du nucléaire est sa grande capacité de production. Avec seulement quelques barres d’uranium, une centrale peut produire jusqu’à 1.500 MW. Pour avoir une idée, un réacteur de 900 MW produit en moyenne chaque mois 500 000 MWh, ce qui correspond à la consommation de 400 000 ménages environ. Possédant ainsi une centrale avec au moins 4 réacteurs, on peut arriver à produire 1 TWH par mois, soit une quantité d’énergie très importante.

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Les inconvenients Les accidents nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima en détails

Nuage d’Hiroshima aprés l’explotion.

Tchernobyl La catastrophe nucléaire de Tchernobyl est l’accident nucléaire plus important du XXème siècle, à un point tel que la ville a dû être abandonnée complètement et même ainsi, les conséquences sont toujours visibles à nos jours. Comment et pourquoi s’est déroulé l’incident? Une expérience était prévue sur le réacteur n° 4 de la centrale Lénine (Ukraine) pendant la nuit du 25 au 26 avril

1986. L’alimentation électrique de secours, qui permet au réacteur de fonctionner en toute sécurité pendant une panne de courant de la centrale, allait être testée. La puissance thermique du réacteur devait être réduite de 1000 MW à 200 MW. Leonid Toptunov, responsable du réacteur lors du test, commet une erreur qui conduit à une chute de la puissance de sortie (qui atteint les 30MW) et à un empoisonnement du réacteur au xénon 135 (accumulation de produit radioactif ).

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Réacteur de Tchernobyl après l’accident

La puissance du réacteur est limitée à 200 MW par le xénon stocké qui absorbe les neutrons. Afin de contrôler la situation, les opérateurs décident d’ignorer les normes de sécurité et de retirer les barres de carbure de bore (pour diminuer la température du réacteur). Entre 1 h 3 et 1 h 7, deux pompes supplémentaires du circuit de refroidissement sont activées pour essayer d’augmenter la puissance du réacteur et de le refroidir. Ceci augmente alors la température dans les échangeurs de chaleur à cause du flot supplémentaire. Quelques minutes plus tard, la puissance des pompes est augmentée et dépasse la limite autorisée. Le système demande l’arrêt d’urgence mais les signaux sont bloqués et on décide de continuer le test. L’essai commence à 1 h 23 min. Les générateurs atteignent leur puissance nominale en seulement 40 secondes. Des bulles d’air se forment dans le liquide refroidissant et la puissance du réacteur augmente rapidement. À 1 h 23 min 40 s, l’ingénieur en chef adjoint, Anatoly Diatlov, déclenche l’arrêt d’urgence. Mais il était déjà trop tard… À 1 h 23 min 44 s, un mélange détonant d’hydrogène etd’oxygène se forme. En 3 à 5 secondes, la puissance du réacteur centuple. De petites explosions se produisent, suivies d’une grande explosion qui éjecte le plafond du réacteur. Les 1 200 tonnes de la dalle de béton sont projetées en l’air et retombent sur le cœur du réacteur qui est fracturé par le choc. Ceci provoque un très grand incendie. Beaucoup de radioactivité est libérée après l’explosion qui détruit le réacteur.

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Quelles sont les mesures prises contre l’accident ? Les pompiers locaux sont les premiers à intervenir. Pendant tout la nuit, ils éteignent l’incendie, recevant beaucoup de radioactivité. Après quelques heures, les instructions sont modifiées : le réacteur devait maintenant être recouvert par du sable, de l’argile, du plomb et du bore pour contenir la radioactivité croissante. Cette tâche est réalisée avec des hélicoptères à plus de 200 mètres en dessus du réacteur. On décide alors de creuser un tunnel pour refroidir directement le réacteur avec de l’azote liquide. Les mineurs sont les plus touchés par la radioactivité et, avec les pompiers, deviennent les premières victimes de l’accident. Deux jours plus tard, les autorités décident d’évacuer un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale, mais la population avait déjà été fortement touchée par le nuage radioactif.


Il faudra en tout plus de trois mois pour évacuer les zones à risque, soit une population de 200.000 personnes. Huit-cent mille hommes seront appelés sur plusieurs années pour décontaminer le réacteur, ils seront surnommés les « liquidateurs ». Les hommes, équipés avec des tabliers de plomb et des masques, ont pour but de rassembler les débris de la centrale et de les ramener au réacteur. Ceci devait être fait en moins d’une minute, pour éviter la radioactivité toujours présente. Quelques mois plus tard sera construit un sarcophage sur le réacteur pour l’isoler, il s’agit d’une énorme structure d’acier. Quelles sont les conséquences de cet accident ? Tout le personnel de contention de radioactivité aura des fortes maladies à cause de celle-ci (quelques fois mortelles), ainsi qu’une grande partie de la population. Les habitants des alentours du réacteur développeront des anomalies physiques, ainsi que la faune. Le combustible nucléaire se propage dans l’atmosphère durant une dizaine de jours. Les pays voisins de l’Ukraine sont touchés directement. Beaucoup de villages en Ukraine mais surtout en Biélorussie ont été évacués, détruits et enterrés en raison d’une radioactivité trop élevée. En tout, trois quarts de l’Europe seront rejoints par le nuage radioactif.

L’accident de Fukushima Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9.0 se produit dans une île au Japon. Ce séisme provoque un tsunami qui touche la côte nord-est du Japon et qui prive la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi de ses sources externes d’électricité et de ses moyens de refroidissement du cœur des réacteurs nucléaires. Il s’agit de la catastrophe nucléaire plus importante après Tchernobyl. Comment s’est déroulé l’incident? À 14h 46 min, un séisme de magnitude 9 se produit à proximité de la centrale Fukushima (Fukushima Daiichi) qui provoque un tsunami qui va toucher les réacteurs 1, 2 et 3, ainsi que le système de désactivation du réacteur 4. Les réacteurs 2 et 3 ne seront pas refroidis pendant plus de 6 heures, provoquant ainsi une chute de la puissance de la centrale de 2500 MW à 50 MW. Il est cru, cependant, que les systèmes de refroidissement avaient été endommagés avant le tsunami, juste après le séisme. Le système de refroidissement du réacteur 1, qui était le seul en fonctionnement, cesse de fonctionner quelques heures plus tard. Le gouvernement ordonne alors que l’on refroidisse les réacteurs avec de l’eau de mer. Mais les dégâts sont déjà irréversibles, des rayons radioactifs occupent déjà l’air. Le réacteur 1 ne fait malgré tout, que perdre de l’eau dans son unité de refroidissement ; le barres de combustible fondent et la température du réacteur ne fera qu’augmenter jusqu’à 2800 °C (température de fusion). Une fusion incontrôlée va donc se produire et qui va finir par libérer encore plus de radioactivité. La fusion continue pendant environ 6 heures, jusqu’à ce que le combustible fonde complètement.

Réacteurs de Fukushima

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On commence alors l’injection d’eau douce au cœur des réacteurs. La journée suivante, une grande explosion va se produire au réacteur 1, et après ceci, la situation ne fera que s’aggraver : plusieurs explosions dans les réacteurs, réchauffements, des cœurs de ceux-ci, etc. Cette catastrophe nucléaire va rejeter une très importante quantité de radioactivité et poser des enjeux pour le Japon sur la gestion de la centrale.

établies afin de contrôler la santé de la population. Des projets de décontamination sont envisagés pour les années suivantes, qui sont cependant très chers et dont l’efficacité sera discutée.

Comment a-t-on géré la situation ? Le 11 mars à 19 h 3min, l’état d’urgence nucléaire est décrété. La préfecture de Fukushima émet une heure plus tard un ordre d’évacuation pour les personnes situées dans un rayon de 2 km autour du réacteur 1. En deux jours, le rayon de la zone à évacuer est porté de 2 à 30 km. De même, les autorités locales sont ordonnées de distribuer des comprimés d’iode lors de l’évacuation pour prévenir des cancers de thyroïde. Les espaces évacués ne seront habités dans leur totalité à nouveau qu’en fin 2015. Des restrictions alimentaires sont aussi

En savoir plus: Hiroshima et Nagasaki En 1945, vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale, deux évènements se font remarquer dans l’histoire : les bombardements d’ Hiroshima et Nagasaki. Ces deux bombardements, classés comme « stratégiques », ont été décidés après l’opposition japonaise aux termes de l’ultimatum de la conférence de Postdam et le refus d’une reddition. Ces bombardements, totalement inutiles pour résoudre un conflit (qui était déjà quasiment terminé) et ayant pour but de tester sa puissance destructive, sont un exemple d’une des pires utilisations du nucléaire dans l’histoire. Il s’agit de la militarisation du nucléaire.

Hiroshima Le 6 août 1945, les forces armées américaines lancent la première bombe atomique, surnommée « Little Boy », dans Hiroshima, siège de la 5e Division de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata. La ville avait dans ce moment 340.000 habitants. Pendant des heures, la destruction de la ville d’Hiroshima a été inaperçue par le Japon. Puis, après plusieurs tentatives de communication avec les autorités de Hiroshima, qui avaient reporté des mouvements aériens légers, les réponses étaient nulles. «Little Boy »

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Un officier japonais fut alors envoyé depuis Tokyo pour communiquer les informations sur les destructions potentielles. L’officier, après voir cette scène infernale, reporte à Tokyo que la ville est complètement détruite. Les autorités japonaises ne sauront la cause du massacre que lors d’un communiqué de la Maison Blanche qui annonce au peuple américain leur victoire. Le nombre de personnes tuées par le bombardement d’Hiroshima (après l’explosion, la chaleur et l’incendie géant consécutif ) reste inconnu précisément, mais les américains l’estiment à 70.000 personnes. Pour sa part, le musée du mémorial pour la paix d’Hiroshima avance le chiffre de 140.000 morts. Selon l’historien Howard Zinn, le nombre de victimes atteint 250.000.À ceci, s’ajoutent les décès causés ultérieurement par divers types de cancers (environ 2000 au total) et de pathologies.


Nagasaki Après ce bombardement, un autre ultimatum avec le même objectif est proposé aux japonais. Ces derniers ne répondent pas. On décide alors de bombarder la ville de Nagasaki, un des plus grands ports du sud du Japon et un pilier du complexe militaro-industriel japonais où étaient implantés des équipements militaires. Nagasaki comptait alors avec 195.000 habitants. Le 9 août 1945, les américains bombardent Nagasaki avec une nouvelle bombe maintenant appelé « Fat Man ». Cette bombe de plutonium qui était plus puissante que « Little Boy » n’a pas fait plus de victimes que cette dernière due au relief de Nagasaki. De même, elle a tué environ 40.000 personnes. Après ces deux bombardements, l’Empereur Hirohito annonce qui va accepter les termes de l’ultimatum des Alliées.

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Que faire des déchets radioactifs ? Le saviez-vous ? On appelle déchet radioactif toute substance dont aucun usage n’est prévu, et dont le niveau de radioactivité ne permet pas la décharge sans contrôle dans l’environnement. Toute activité humaine produit des déchets. L’utilisation des propriétés de la radioactivité dans de nombreux secteurs (comme la production énergétique) engendre des déchets radioactifs. Ces déchets émettent de la radioactivité et présentent des risques pour l’homme et l’environnement. A ce titre, ils doivent être gérés de manière spécifique en fonction de leur niveau de radioactivité et de leur durée de vie. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs est chargée de la gestion à long terme des déchets radioactifs produits en France. Elle est chargée de trouver, mettre en œuvre et garantir des solutions de gestion sûres pour l’ensemble des déchets radioactifs français afin de protéger les générations présentes et futures du risque que présentent ces déchets. À la fin de l’année 2013, il existait en France environ 1.460.000 m3 de déchets radioactifs. La quantité de déchets nucléaires est donc élevée mais le vrai problème est la radioactivité de ceux-ci, même en petites quantités prendra des années pour diminuer. La gestion des déchets nucléaires devient un problème pour les pays utilisant ce type d’énergie.

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Une ville ou une poubelle nucléaire ? Á Bure, une commune française située dans la région Grand Est, se trouve le laboratoire de Bure, un laboratoire qui est chargée des recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde. La construction de ce laboratoire fut cependant relayée plusieurs fois à cause des coûts élevés. Il s’agit d’enterrer à 500 mètres de profondeur, 80 000 m³ de déchets radioactifs de plusieurs sources pour étudier différents caractères de ces mêmes. En 2005, la facture avait été estimée entre 13,5 et 16,5 milliards d’euros. En 2009, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, chargée de ce projet, l’avait réévaluée à 36 milliards d’euros, qui fut finalement le prix à payer. Le « cimetière radioactif » de Bure, comme l’appellent ses opposants, a causé beaucoup de polémique et présente une manière de faire face au problème de gestion de déchets radioactifs.


Opinions Qu’en pense l’Allemagne ? L’Allemagne a décidé en mai 2011 sa sortie officielle et définitive de la production énergétique nucléaire. Le gouvernement a décrété que la plus grande partie de ses 17 réacteurs nucléaires seront mis hors service pour la fin du 2021. L’Allemagne devient alors la première puissance industrielle à renoncer à l’énergie nucléaire. Après avoir déconnecté les 7 réacteurs plus anciens suite à la catastrophe de Fukushima, on a décidé de ne plus les réactiver vu que leur fonctionnement était gravement questionné. Plusieurs autres problèmes semblent apparaitre alors. L’État allemand, dont 22% (soit 8,3 GW) de sa production énergétique dépendait du nucléaire, devra maintenant chercher un nouveau moyen de produire de l’énergie pour satisfaire la demande (qui est malheureusement croissante). De même, cette décision est jusqu’aujourd’hui critiquée par le fait que la production de gaz à effet de serre va augmenter avec l’utilisation du charbon (alternative choisie pour remplacer nucléaire), ou au moins, ralentir la réduction. L’Allemagne cependant décide de maintenir leur choix et de faire face aux nouveaux problèmes avec la volonté d’éviter des risques de catastrophe.

Quelle est l’opinion de la France sur le nucléaire ? Le gouvernement français, dont 80% de sa production énergétique repose sur le nucléaire, vise, pour l’année d023, de réduire la part du nucléaire de 15% (soit la fermeture de 10 réacteurs). Cependant, le nucléaire continuera à jouer un rôle très important dans la production énergétique, avec toujours 65% de la production énergétique du pays. Cette décision, suite au renonce du nucléaire de la part de quelques autres pays, semble également poser des difficultés de production d’énergie. La France se verra obliger de reposer sur l’utilisation du charbon et des énergies renouvelables pour satisfaire la demande du pays. Contrairement, la France est l’un des pays plus intéressés dans le projet de fusion nucléaire (ITER) ; en effet, le premier réacteur expérimental est situé en France. Pensent-ils alors que ceci est le futur de l’énergie ?

Il existe aussi une grande quantité de pays qui n’utilisent pas l’énergie nucléaire et qui ne semblent pas être intéressés par ceci. C’est le cas du Venezuela, qui repose complètement sur les combustibles fossiles et l’hydraulique.

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Que pensent nos éditeurs ? Mauricio Casanova « Il est vrai que l’énergie nucléaire pose beaucoup d’avantages et d’inconvénients qui pourraient influencer les personnes à être en faveur ou en contre de celle-ci. Personnellement, je pense que l’utilisation du nucléaire (en ce qui concerne la fission) n’est pas le futur énergétique à court terme. Avec les problèmes de réchauffement climatique, il serait approprié d’envisager soit le nucléaire soit les énergies renouvelables (éolienne, solaire, etc.). Entre ces deux, il est évident que les énergies renouvelables, ne présentant pas le risque d’accidents majeurs (comme Tchernobyl dans le nucléaire), sont le meilleur choix. Contrairement, la fusion nucléaire présente, à mon avis, un futur énergétique à long terme qui serait idéal. Les possibilités que ceci présenterait seraient incroyables : la production d’énergie serait continue et infinie. Et cela sans aucune production de gaz à effet de serre. »   Ricardo Esperanza : « Á mon avis, l’énergie nucléaire est un outil très dangereux qui peut être utilisé de plusieurs façons, positives et négatives. La force de la destruction de cette énergie est égale au niveau de l’énergie qui pourrait créer sans même polluer. Dans un futur, si cette énergie arrive à être maitriser, la pollution et la manque d’énergie vont finir par disparaître. Mais ce type d’énergie apportera un autre problème, les déchets radioactifs.

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Ces déchets peuvent être étudiés et à long terme pourrons être outils, mais pour l’instant, ils deviennent un autre contaminant de notre planète. Enfin, tous les points visent les énergies renouvelables, qui elles par contre ne sont pas dangereuses et produisent peu d’énergie mais elles ne polluent pas faisant ce type d’énergie la plus envisage par l’avenir. »


Bibliographie - La Recherche nº 508 : Fusion nucléaire (avantages de l’avenir, créer énergie sans risques) - La Recherche nº 479 : Énergie noire (avantages et risques d’après l’histoire) - La Recherche nº 335 : Atome (risques/avantages négatif ) energie-nucleaire.net https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_nucl%C3%A9aire_de_Tchernobyl https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27accidents_nucl%C3%A9aires http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france -2/20-heures/jt-de -20h-du-mercredi-23-novembre-2016_1924005.html http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/21/fort-tremblement-de-terre-dans-le-nord-est-du-japon-alerte-au-tsunami_5035443_3244.html http://www.francetvinfo.fr/france/nucleaire-la-situation-des-centrales-preoccupante_1935691.html http://energiedemain.e-monsite.com/pages/comparaison-de-ces-solutions-avec-le-nucleaire-et-propositions-de-solutions/avantages-et-inconvenients/avantages-et-inconvenients-de-l-energie-nucleaire.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Areva http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/physique-tchernobyl-consequences-catastrophe-251/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_nucléaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Fission_nucléaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_nucléaire http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/Pages/sommaire.aspx https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima#Gestion_post-accidentelle_par_ les_autorit.C3.A9s http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/05/30/l-allemagne-officialise-sa-sortie-du-nucleaire_1529140_3214.html http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/22/en-allemagne-le-charbon-n-a-pas-remplace-lenucleaire_5066912_4355770.html?xtmc=allemagne_nucleaire&xtcr=9 http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/07/04/la-france-envisage-de-reduire-sa-production-nucleaire-de-2-a-15-entre-2019-et-2023_4963516_1653054.html

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