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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

240 édition du

20 avril 2022

L’Île la Verte !

L

’île de Ré bénéficie d’une notoriété forte, liée notamment à son image très ancrée autour de la Nature et de la biodiversité. Elle est devenue, depuis longtemps maintenant, une « marque » sur laquelle potentialisent les acteurs touristiques. Là se situe tout le paradoxe. L’enjeu majeur de ces prochaines années sera ainsi de réussir à concilier notoriété et tourisme durable, forte fréquentation et préservation du territoire... Il est de taille, pour ne pas risquer de tuer « la poule aux œufs d’or ». D’autres îles dans le monde parviennent, semble-t-il, à trouver le juste équilibre, ce qui nécessite l’implication de tous. Nathalie Vauchez

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actualité T o u r i s m e

Destination : l’île la verte ! Les professionnels du tourisme se réinventent, Destination île de Ré les accompagne dans le cadre d’une stratégie redéfinie. 150 d’entre eux (sur 92 4) ont répondu présent le 7 avril, pour la journée des partenaires d’avant-saison.

I

Plus de 150 professionnels du tourisme ont participé au rendez-vous proposé par Destination île de Ré, salle des Paradis, à Sainte-Marie, un nom porteur de promesses comme l’est l’île de Ré pour ses visiteurs.

ntroduisant la longue après-midi

et début de soirée organisée par tous les collaborateurs de l’Office de tourisme intercommunal, Gisèle Vergnon a expliqué ne pas avoir longtemps hésité quand Laurence Bruneteau, directrice opérationnelle de Destination île de Ré, est venue lui proposer, à son arrivée il y a trois ans, d’arrêter la publication de tous les flyers et dépliants distribués dans les bureaux d’accueil touristique, s’engageant ainsi dans les prémices d’une démarche de tourisme durable. « Vous êtes la marque île de Ré » La directrice générale de Destination île de Ré, également viceprésidente de la Communauté de Communes en charge notamment de l’Environnement et du Tourisme a martelé à nouveau le message : « Depuis 2015, nous faisons une promotion touristique qualitative, orientée sur l’environnement préservé, le patrimoine, l’identité de notre île et nous mettons en avant la qualité des professionnels, en aucun cas nous ne faisons de la promotion quantitative. Le tourisme de masse n’est pas de notre fait, mais bien imputable aux professionnels de la location saisonnière en ligne. Nous avons donc fait un choix radical il y a trois ans avec moins de papier et le développement d’un road book qui a rencontré un succès évident, dans la France entière. J’ai été hôtelière, je suis très fière de votre travail et je vous applaudis », a-t-elle dit aux professionnels présents, après avoir aussi souligné le professionnalisme de l’équipe de Destination île de Ré.

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Président de l’Office intercommunal et de la Communauté de Communes, Lionel Quillet a porté un discours positif et volontariste : « Vous allez faire une très belle saison, les Français et les Européens seront au rendez-vous. La qualité de l’île de Ré est montée d’un niveau, on voit le service apporté par vous autres, professionnels. Destination île de Ré y est aussi pour quelque chose. Tout le monde emploie la « marque île de Ré », dont la notoriété est notamment liée à sa préservation environnementale, vous êtes la marque, nous continuerons de défendre la qualité. Parce que nous avons trois problèmes à résoudre : celui de la mobilité, qui doit avancer car un jour l’île sera asphyxiée et y compris les salariés de nos Entreprises ; celui du recrutement de nos collaborateurs, partout il manque du monde, que ce soit des CDD, des saisonniers et même des pleins emplois, ceci même quand on leur propose un logement et un salaire d’un bon niveau. Le logement des saisonniers, qui est de compétence communale, mais que la CdC traite aussi. Nous avons mené une étude sur les besoins que nous cernons mieux, quelques propositions vont s’amorcer, il faudra revenir me voir après cette saison ; Enfin la troisième problématique concerne l’avenir proche, liée au réchauffement climatique : Nous sommes l’un des territoires les plus sensibles au changement climatique. Il nous faut nous adapter tous ensemble. Les trois stratégies visant à accompagner ces trois sujets, c’est notre rôle de vous les apporter... Je vous souhaite une excellente saison » a conclu Lionel Quillet.

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Le bureau d’études Betterfly Tourism a enchaîné avec la présentation de la stratégie touristique qu’il a élaboré en partenariat étroit avec Destination île de Ré. Un état des lieux a été au préalable fait, basé sur des entretiens individuels avec élus et institutionnels, mille questionnaires adressés aux professionnels du tourisme, cinq benchmarks sur cinq destinations îliennes, comme par exemple les îles Madeleine au Québec, très riches en biodiversité, ou encore les Baléares confrontées à une saturation de fréquentation, les îles Canaries et particulièrement l’île El Hierro très avancée en matière de tourisme durable. Enfin des ateliers thématiques (mobilité, hébergement, sites de visite, etc.) ont complété l’étude de diagnostic. Il en est ressorti que l’île de Ré bénéficie d’une image très forte, notamment autour de la Nature et

Pinaud, directeur du Camping de l’Océan à La Couarde-sur-Mer, a témoigné de la démarche qu’il a développée avec ses équipes autour de la préservation de la biodiversité, via la gestion des biodéchets. Soutenu par le fonds de Tourisme durable de l’ADEME à hauteur de 27 K€ pour un budget total de 50 K€, accompagné par les différents institutionnels du tourisme, il a exhorté les professionnels présents à s’engager dans une démarche de compostage, afin d’anticiper 2023, date à laquelle la réglementation imposera à chacun de composter chez lui. Ainsi, sur 40 tonnes de déchets par an, le Camping de l’Océan est-il parvenu à diminuer de 25 % son tonnage (- 10 tonnes). « Il y a du budget et de l’accompagnement à aller chercher, n’hésitez pas à venir me voir, c’est avec plaisir que je vous guiderai », a-t-il invité ses collègues. Sylvain Morin, directeur de Relais Thalasso – Atalante situé à SainteMarie a, quant à lui, témoigné de la vaste démarche menée en matière © Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

Forte notoriété de l’île, basée sur une image environnementale

Bruno Tollu (Cycles N), Benoit Pinaud (Camping L’Océan) et Sylvain Morin (Relais Thalasso - L’Atalante) ont témoigné des initiatives mises en place en matière de préservation et valorisation du patrimoine environnemental rétais, de mobilité douce et de partage d’identité.

la biodiversité, qui peut soutenir les valeurs d’un tourisme durable. Socle de la stratégie, qui définit elle-même une vision d’une île responsable, déclinée autour de plusieurs axes, parmi lesquels la préservation, protection et valorisation du patrimoine naturel, la construction/ consolidation d’une identité partagée, la promotion d’une mobilité douce et la sensibilisation et transmission aux visiteurs de ces valeurs. Ces axes se déclinent en quarante-quatre actions concrètes. La stratégie touristique complète sera publiée d’ici quelques semaines par Destination île de Ré. Trois témoignages instructifs de professionnels En illustration de l’ase stratégique de préservation de la nature, Benoit

de tourisme vertueux, en partenariat avec de nombreux acteurs du territoire. Une belle illustration concrète de l’axe stratégique visant à « faire ensemble sous une identité partagée ». Il a participé aux groupes de travail et ateliers participatifs du Comité consultatif citoyen, mis en place par la CdC de l’île de Ré, et mené depuis 2020 sur le site maritais un important travail de transition écologique (biodiversité, sobriété numérique, écotourisme, énergies), accompagné par le fonds de tourisme durable de la Région NouvelleAquitaine. Il a fait appel à plusieurs acteurs économiques et associatifs, comme par exemple Dominique Chevillon, vice-président de la LPO qui l’a accompagné dans l’écriture de son dossier « biodiversité ». (Lire la suite page 3)

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’ alri t a cztaup a t sé France (84 bureaux d’accueil, 465 conseillers en séjour), dont certaines prestigieuses, en sont équipées, nous en sommes fiers. Il ne s’agit pas de le mettre en libre consultation sur une borne, le côté humain reste primordial.

© Nathalie Vauchez

« Ce processus peut être appliqué à plein d’actions, il s’agit d’un cercle vertueux susceptible de créer une vraie dynamique », a-t-il partagé avec enthousiasme (lire aussi notre article sur Relais Thalasso île de Ré dans cette édition). Bruno Tollu, créateur et gérant des Cycles N à Ars-en-Ré, fort de dixhuit saisons à son actif, a quant à lui communiqué quelques bonnes pratiques à inculquer dès leur arrivée aux touristes, pour promouvoir une mobilité douce et en toute sécurité, illustrant ainsi l’axe stratégique afférent. Les professionnels du tourisme sont encouragés à faire remonter à Destination île de Ré les actions vertueuses qu’ils mettent en place, l’office de tourisme intercommunal souhaitant s’appuyer sur les initiatives inspirantes développées sur le territoire. « Mettez en avant vos pratiques visant à proposer aux visiteurs des vacances apprenantes, durant lesquelles ils vivront une vraie expérience. » Un Road Book conçu sur l’île, qui s’exporte largement Après ces présentations et témoignages instructifs parce que vivants et concrets, les deux « Valentin », collaborateurs de Destination Île de Ré, en charge notamment de l’accueil et de la qualité, ont longuement présenté le « Road book », « assistant idéal du conseiller en séjour », développé par l’Agence Raccourcis autour du

Gisèle Vergnon et Lionel Quillet ont été porteurs de messages volontaristes en faveur d’un tourisme de qualité et durable.

concept imaginé et créé par eux, forts de leur longue expérience en accueil touristique dans les bureaux des Offices de tourisme rétais. « Au départ nous l’avons imaginé juste pour nos équipes, cet outil a été conçu et expérimenté sur l’île de Ré à partir de septembre 2019. On sait qu’un visiteur sur dix vient en Bureau d’Accueil, il nous fallait opérer une transformation digitale du métier de conseiller en séjour. Cet outil est construit à notre image, sur la base d’un cahier des charges poussé, entièrement conçu en interne, impulsé par Destination île de Ré et propulsé par l’agence Raccourcis. Aujourd’hui plus de quarante destinations en

Ce Road book permet d’élaborer de façon instantanée un livret de séjour numérique personnalisé pour chaque visiteur, regroupant l’ensemble des informations dont il aura besoin durant son séjour sur notre territoire, en fonction de son profil, ses goûts, ses attentes, etc. Envoyé via un lien dans un mail ou inséré dans la signature de mail, il est rapide, efficace, pratique, exhaustif et en permanence actualisé avec les dernières infos pratiques, contrairement à des flyers papiers. En 2021, nous avons élaboré plus de vingt-huit mille carnets de séjours numériques personnalisés, qui s’apparentent à des mini-sites remis à jour en temps réel. Ils ont permis d’économiser entre 150 000 et 200 000 flyers. » Et maintenant, le « Road Book Pro » A la fin de l’été 2021, il a été décliné en une version « Road Book pro » développé dans un groupe de travail et testé par quinze bêta-testeurs. Outre toutes les infos contenues dans Road Book des bureaux touristiques, il intègre toutes les données spécifiques de chaque site d’hébergement concerné. Cette année 2022, trente hébergeurs professionnels vont l’avoir en main, les réactions sont très enthousiastes, à l’image de

celles de Benoit Pinaud du Camping de l’Océan et de Sophie Ravet, gérant avec son mari Aurélien, le site Sunélia Interlude au Bois-Plage. « On ne reviendrait pas en arrière, n’importe quel collaborateur peut répondre à toutes les questions des vacanciers. Ce n’est pas laissé en accès libre direct au client, il s’agit d’un outil qui ne remplace pas l’accueil humain » explique le premier. « Avec l’Eductour proposé en amont de chaque début de saison par Destination Île de Ré à nos collaborateurs et ce Road Book on a gagné beaucoup de temps dans la formation de nos salariés. Il faut que chaque client se sente unique avec une arrivée personnalisée. Cet outil est parfait pour cela », a de son côté témoigné Sophie Ravet. Après une pause gourmande, les professionnels du tourisme ont pu assister à une présentation par Charentes Tourisme, dont le Directeur Olivier Amblard était présent, du « Fonds Tourisme Durable » et des labels et marques « Accueil Vélo », « Tourisme & Handicap » et « Etiquette Environnementale ». La journée s’est terminée dans la convivialité et les échanges autour d’un cocktail apéritif et dinatoire avant que chacun de reparte dans son Entreprise pour les derniers préparatifs de la saison. Au vu de la fréquentation lors des deux premières semaines de vacances et du week-end de Pâques, la saison s’annonce sous de bons augures, après deux saisons tronquées par la crise sanitaire. Nathalie Vauchez

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La pomme de terre AOP de l’île de Ré ouvre la saison !

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rès de 90 hectares d’Alcmaria ont été plantés au mois de mars, ainsi que 23 hectares de Charlotte. L’Alcmaria, la plus précoce, suivie de La Charlotte

Les premières récoltes, qui ne sont pas en AOP car issues de cultures sous serres, étaient disponibles dans les magasins en ce début avril. La pomme de terre AOP a fait son apparition pour Pâques avec Alcmaria, la plus précoce, une variété développée uniquement pour l’île de Ré. Suivra La Charlotte un peu plus tard dans le printemps. Pouvant être commercialisée jusqu’à fin juillet, la pomme de terre AOP n’est généralement disponible que jusqu’à fin juin. Autre spécificité de la pomme de terre de l’île de Ré, avec une production d’environ 13 tonnes par hectare, sa culture est nettement moins intensive qu’ailleurs.

Deux AOP en France Pour être AOP la pomme de terre ne doit pas excéder 15,5 % d’humidité sur matière sèche. Christelle Couty, responsable Qualité d’Uniré et Jérôme Poulard, responsable technique & cultures, chargé des contrôles, des dégustations et de la gestion de l’appellation AOP, veillent au grain. Un protocole strict doit être respecté et toute nouvelle variété - qui ne peut obtenir son appellation qu’au terme de deux années de suivi - doit répondre à des critères techniques et de goût très précis. Conçue exclusivement pour l’île de Ré, AOP depuis 1998, l’Alcmaria est commercialisée dans toute la France. Vendues sur l’île de Ré au cellier de la coopérative (route de Sainte-Marie au Bois-Plage en Ré), sur les marchés et dans les grandes surfaces locales, les pommes de terre de l’île de Ré (Alcmaria et Charlotte) constituent avec la Béa du Roussillon, les seules pommes de terre AOP de France, celle de Noirmoutier étant en IGP. Une pomme de terre aux saveurs printanières Fine et fondante avec son petit goût de noisette, l’Alcmaria développe des saveurs de légumes printaniers (asperge, artichaut, petit pois) suivant les conditions météorologiques. Légèrement sucrée, parfois un peu salée, elle est très équilibrée en bouche. De forme oblongue allongée, à la peau plutôt jaune et la chair jaune clair, elle est facilement reconnaissable. Après l’avoir passée sous l’eau, elle se mange rissolée à la poêle ou à la vapeur. A partir de fin mai, la Charlotte prend le relais d’Alcmaria.

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Plus tardive, à la forme plus allongée et à la chair ferme, elle se déguste de la même façon. Pour leur lancement, vous trouverez les pommes de terre en barquettes d’un et cinq kilos. Pour les premières AOP, retrouvez les cagettes collector d’un kilo, signées Malulo, disponibles courant avril.

« Les Petits Bonheurs » trois cuvées dédiées Côté Vignerons de l’île de Ré, parmi les nouveautés de cette année, figure le lancement d’une gamme de trois cuvées exclusivement développées pour les restaurateurs. Les trois étiquettes différentes, dessinées par Malulo, illustreront le Chardonnay blanc, le Rosé d’assemblage, ainsi que le Rouge élevé en fût.

© Yoshi - Outdoo

© Yoshi - Outdoo

Les maraîchers de l’île de Ré (coopérative Uniré), proposent leur pomme de terre primeur fétiche Alcmaria depuis la mi-avril. Les Vignerons lancent de leur côté trois cuvées sous la marque « les Petits Bonheurs », destinée exclusivement aux restaurateurs.

Cette sélection répond ainsi à la demande des professionnels de la restauration, soucieux de proposer à leur clientèle une offre spécifique.

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actualité É v è n e m e n t

Un mois de fête pour l’Environnement Le Bois-Plage, 16 avril. Une météo radieuse était au rendez-vous du temps fort de la 5 ème édition du Mois de l’Environnement rétais.

Nourrir 1 200 élèves et élargir l’écotaxe C’est l’objectif vers lequel tendent ensemble les communes et la CdC : parvenir à servir écoles et collège, soit mille deux cents élèves. « C’est tout l’intérêt du PAT de parvenir à une production ultra locale et départementale », souligne Lionel Quillet affirmant qu’un « territoire insulaire inconstructible à 80% doit arriver à ça ».

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faisait d’ailleurs peut-être un peu trop beau à l’heure du rendez-vous donné par Lionel Quillet à la presse à mi-parcours du Mois de l’Environnement. Il faut dire que c’était aussi l’heure du déjeuner et le public était sans doute encore en train de flâner au marché du Bois-Plage tout proche, également riche d’animations.

hommage aux douze écogardes et aux équipes intercommunales, tous mobilisés sur un évènement entièrement financé par l’écotaxe et avec la participation de nombreux partenaires locaux impliqués. Un enjeu de territoire

Objectif : sensibiliser

Derrière les animations, une volonté politique dans l’air du temps. Reliant le Mois de l’Environnement au Plan Alimentaire territorial en cours, le Président de la CdC explique l’objectif : ne pas résumer l’Ile de Ré à la pomme de terre et à la culture de la vigne et installer beaucoup plus de producteurs locaux.

C’est bien sûr la vocation d’un tel évènement, orchestré par la Communauté de Communes rétaise tous les trois ans. Au travers de quatre-vingts animations allant de conférences en spectacles en passant par des expositions, land-art, balades nature, jeux et ateliers divers, il s’agit de sensibiliser le plus grand nombre à la préservation des espaces naturels avec, cette année, une mise en relation étroite entre agriculture et biodiversité.

« Dans le cadre du PAT, nous avons déjà eu plusieurs réunions avec les partenaires », explique Lionel Quillet avant de détailler. Au cours d’une première rencontre, il s’est agi d’acter le besoin de laisser de l’espace, de réserver des terres et de faciliter les nouvelles installations, avec en filigrane, la problématique de l’eau, le maraîchage en exigeant beaucoup. Après une seconde réunion, cette fois avec les producteurs, la troisième a fait entrer en scène les distributeurs.

« Tout le monde a joué le jeu », se réjouit Lionel Quillet, citant Mairies et Bibliothèques sans oublier de rendre

« Foncier, eau, vente et saisonnalité » sont quatre piliers à « équilibrer avec le PAT », affirme Lionel Quillet,

« Pas grave », pour le Président de la CdC qui confirme le bel accueil réservé à la thématique 2022 ayant déjà mobilisé l’intérêt de plus de mille participants dont quatre-cents enfants.

Ec o n o m i e

Raison pour laquelle le Président de la CdC regarde aujourd’hui l’écotaxe sous un autre angle et souhaite agir pour son évolution. Pour exemple, si la CdC peut aujourd’hui financer des pistes cyclables liées au tourisme avec l’écotaxe, c’est impossible sur un circuit en vue de favoriser la mobilité quotidienne. Alors pour Lionel Quillet, l’élargissement de l’écotaxe en faveur de « l’environnement durable » a du sens.

Mention spéciale à l’opération « Plante ton slip » de l’ADEME, proposée aux participants et financée par la CdC. De quoi s’agit-il ? D’un kit composé d’un livret explicatif et d’un slip en coton blanc et bio. Mais pourquoi donc ?! L’enterrer dans son jardin. Deux mois plus tard, son état de dégradation sera plus ou moins avancé en fonction de la qualité du sol. Dans l’après-midi, la démarche sera enrichie de trois conférences animées par un « slipologue ». Ca ne s’invente pas mais c’est simple, ludique et efficace (enfin on vous le dira dans deux mois) ! Mais pour l’heure, dans le cadre magnifique du terrain intercommunal d’où l’on peut admirer la silhouette majestueuse d’arbres séculaires, il s’agit de se détendre autour d’un apéritif champêtre rassemblant une assistance mobilisée sur l’Environnement. Ré la Belle le vaut bien ! Pauline Leriche Rouard

Chaîne d’animations vertueuses Devant La Ferme des Producteurs RéUnis, les animations témoignent de la thématique. On y retrouve la CdC avec la gestion des déchets et une information sur le PAT, des jeux rigolos avec les écogardes, l’AMAP, un artisan en vannerie accompagnant la création de nichoirs par les visiteurs, les « Croqueurs de Pommes » ou encore un Bar à soupe réalisée avec des légumes

Un slip blanc pour ausculter la qualité des sols. DR

Décor de rêve pour une photo de toute l’équipe intercommunale ayant travaillé dur pour organiser ce Mois de l’Environnement.

donnés par la Biocoop Ile de Ré.

DR

DR

rappelant par ailleurs le succès de la carte Cigale à trois couleurs « qu’il faut désormais affiner ».

Atelier nichoir pour tous !

c i r c u l a i r e

La Ressourcerie éphémère de l’Apporte Bonheur revient L’association L’Apporte Bonheur organise de nouveau ses Ressourceries éphémères à Saint-Clément des Baleines, d’avril à juin 2022*.

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’activité de Ressourcerie permet de donner une seconde vie aux objets de tous types (vêtements, déco, vaisselle, électroménager, mobilier, outillage, etc.) à prix doux et libre, d’agir pour la réduction des déchets et de contribuer à la transition sociétale par le biais de l’économie circulaire et le réemploi.

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Dates et horaires d’ouverture au public : Mercredi 20/04, de 9h à 13h Jeudi 21/04, de 9h à 13h Vendredi 22/04, de 9h à 13h Mardi 26/04, de 15h à 18h Mercredi 27/04, de 15h à 18h Jeudi 28/04, de 9h à 17h

Les apports et dons d’objets de tous types en bon état peuvent se faire aux heures d’ouverture. Par ailleurs, L’Apporte Bonheur vous proposera des démonstrations de broyage de déchets plastiques afin de présenter son projet de briques en plastique recyclé. CP *64 rue Nationale à Saint-Clément des Baleines

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Bohème chic

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mille et un coups de coeur

où trouver

pour vos intérieurs

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’ouverture d’une boutique à l’année est toujours une bonne nouvelle. Au cœur du village, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Ile de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle. La Maison de Jane est une caverne d’Ali

Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Ajoutons-y une sélection de vêtements « très personnelle », ajoute Jane. Comme le reste de la boutique d’ailleurs, Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir ». Un esprit Bohème chic qui plaît, la boutique ayant reçu un bel accueil dès son ouverture en février. Une jolie boutique de déco, voilà de quoi réjouir les boitais !

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actualité S i x i è m e

é d i t i o n

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f o r u m

d e

l ’ e m pl o i

s a i s o n n i e r

Emploi saisonnier : plus d’offres que de candidats, des solutions en approche… Depuis 2014 , pour faire barrage aux problématiques de recrutement sur l’île tel que le logement, la Communauté de Communes de l’île de Ré et Pôle emploi sont liés par un partenariat qui permet aux employeurs insulaires de trouver du personnel et aux demandeurs d’emploi de trouver un job saisonnier.

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© Stessy Bourreau

e forum du 12 avril dernier a permis aux saisonniers de rencontrer physiquement les employeurs rétais. Il a fait suite au salon en ligne qui a eu lieu du 31 janvier au 12 février dernier, auquel 80 entreprises et 450 candidats avaient pris part, pour 680 postes à pourvoir…

Des solutions mises en place concernant la problématique du logement

Pôle emploi et la CdC sur le front pour faire une belle saison Pôle emploi assure l’inscription des entreprises et la convocation des demandeurs d’emploi. “Depuis deux ans, le recrutement dans presque tous les secteurs est tendu. Il y a un nombre de postes importants, les entreprises font des efforts, essayent d’aménager des postes, de modifier les conditions de travail, de valoriser les salaires… mais les candidats aujourd’hui sont en position de force et ce sont eux qui choisissent. Il faut donc s’adapter à cette nouvelle tendance et tout notre travail est de susciter les rencontres entre les candidats et les employeurs pour favoriser l’échange et peut-être déboucher sur un contrat. De plus, toutes les offres du territoire rétais sont visibles en ligne sur le site de Pôle emploi”, nous explique Monsieur Fromanton du Pôle emploi de l’île de Ré. “Depuis le salon numérique, des échanges ont eu lieu, des rendez-vous ont été pris pour ce forum. Il est important de garder le contact humain”, ajoute Alain Pochon, vice-président de la CdC, en charge de l’économie. La Communauté de Communes de l’île de Ré assure, quant à elle, la logistique de l’évènement : accueil, mise à disposition de navettes gratuites pour les candidats, communication dans les médias… Lionel Quillet, président de la CdC, s’est exprimé : “La saison est là, nous savons qu’elle sera bonne puisque les réservations pour les locations explosent, Destination Île de Ré a fait un travail remarquable. Cependant, la réalité est que toutes les entreprises ont des problèmes de recrutement. Le premier vrai problème est le manque de personnes motivées pour travailler et c’est pareil dans la France entière. Le logement est loin d’être le seul frein sachant que certains postes sont proposés logés et nourris avec un salaire de

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horaires de travail, bien que cela soit compliqué dans leurs domaines, afin que les postes soient plus attractifs, mais rien n’y fait….

205 postes étaient proposés lors de cette sixième édition du forum des emplois saisonniers, organisée par Pôle emploi et la CdC de l’île de Ré.

2000 € net et ne trouvent pas preneur non plus… Sans compter les jeunes qui ne veulent plus travailler tout l’été mais seulement un mois. C’est pourquoi notre partenariat avec les conseillers de Pôle emploi et le travail précieux qu’ils fournissent est très important pour la vie économique de notre territoire….”.

Le point de vue des employeurs Campings, restaurants, hôtels, bars, commerçants, municipalités, en tout trente-deux entreprises étaient présentes ce mardi matin pour le forum de l’emploi saisonnier qui s’est déroulé dans les locaux de la CdC à Saint-Martin-de-Ré. Le début de matinée était plutôt calme pour les employeurs, nous en avons profité pour leur demander, selon eux, les raisons pour lesquelles les saisonniers ne se bousculaient pas au portillon malgré des offres d’emploi alléchantes. “Nous recherchons notamment pour le poste de placier régisseur, qui consiste à placer les commerçants sur le marché, ce sont des horaires particuliers puisqu’il faut commencer très tôt le matin et parfois finir tard avec le marché nocturne. La première personne qui est venu ce matin est une personne de Laleu qui doit donc payer le pont et parfois subir les bouchons, nous essayons de donner des cartes de plusieurs passages pour faciliter l’accès à l’emploi mais cela reste problématique pour la personne… Puis bien sûr il y a le

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problème du logement, par exemple on a un agent de propreté qui a un salaire de 1500 euros et qui est logé dans un camping où il donne 1000 euros par mois pour un mobil home hors saison, ce qui est déjà hors de prix pour lui, mais à présent le camping lui demande de payer 2400 euros pour la pleine saison, il devra soit trouver un autre logement ou bien quitter son job… Bien sûr on essaie de trouver des gens de l’île en priorité afin qu’ils aient déjà un logement, mais il y en a de moins en moins, la population ici étant vieillissante…», nous expliquent deux recruteurs de la mairie de La Flotte. Des hôteliers souhaitant rester anonymes ont pris la parole à leur tour : “Nous recherchons des femmes de chambre, le principal problème pour trouver est la concurrence déloyale avec les recrutements non déclarés pour les ménages dans les maisons secondaires. Les personnes préfèrent travailler sans être déclarées car le tarif horaire est plus attractif, et elles mettent de côté les offres déclarées comme les nôtres “, nous glissent-t-il, en colère. La plupart de ces recruteurs nous ont même dit adapter les

Pour favoriser le recrutement des candidats, des solutions d’hébergement sont proposées par l’ARPEJ, Association de Résidences pour Etudiants et Jeunes et l’association Horizon habitat jeunes. De nombreux lits sont disponibles dans leurs établissements situés aux Minimes, à Lagord et Mireuil. “Des solutions existent également déjà sur l’île avec les campings qui ont des emplacements réservés pour ces travailleurs saisonniers et des communes comme Ars, Saint-Clément ou Loix qui ont réhabilité des bâtiments en une vingtaine de logements saisonniers”, nous dit Agnès Le Dortz, responsable du service économie à la CdC. La Communauté de Communes de l’île de Ré, dans le cadre d’un groupement de commandes avec les dix communes, a réalisé une étude sur les besoins en logements saisonniers. Elle a permis d’estimer le nombre de saisonniers à 4119, ainsi la carence de lits à été évaluée à 672 minimum. Sur cette base, des ateliers de travail avec les acteurs économiques ont eu lieu en début d’année. Un projet de convention avec l’État a été réalisé suite aux échanges avec les communes. La version finale devrait être présentée aux instances délibérantes avant l’été. Cette convention vise à résorber un peu plus de 50% de la carence de lits sur trois ans. Pour rappel, les communes touristiques ont l’obligation de conclure avec l’État une convention pour le logement des travailleurs saisonniers. Rendezvous au mois de juin pour connaître les réponses apportées par les communes à ces problématiques de logement… Stessy Bourreau

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’ alri t a cztaup a t sé E d u c a t i o n

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Dé v e l o pp e m e n t

D u r a bl e

Deux « ruches pédagogiques » viennent d’être installées au collège Les éco-délégués du Collège des Salières sont en train de mettre au point un projet qui s’inscrit dans le cadre des réflexions menées sur le développement durable.

Il faut surtout souligner que cette action n’a pu prendre vie qu’avec le partenariat de « L’Abeille de Ré » dont le propriétaire, Aldo François, est un apiculteur (et fils d’apiculteur) reconnu*. Ce dernier est venu sensibiliser les élèves et leur présenter son métier. Il doit prochainement venir s’adresser aux classes de sixième. Sur le long terme, l’idée est de pouvoir aller sur les ruches et de finir par extraire le miel en prenant un maximum de précautions.

L’une des deux ruches pédagogiques mises en place grâce au partenariat avec «L’Abeille de Ré».

É

lus par l’ensemble des collégiens, les vingt-cinq éco-délégués sont des élèves des classes de sixième à celles de troisième. Ils sont tous, particulièrement attentifs et motivés pour sensibiliser leurs camarades aux différents projets qui peuvent être mis en place dans le cadre de la protection de certains écosystèmes. Nous avons rencontré Taï qui est en 6ème, Andréa et Jérémy qui sont en

5ème et Mathis élève de 3ème. Au nom de leur groupe, ils nous ont, tout d’abord, fait part de l’installation de dix nichoirs qui abritent ou ont abrité, une mésange, un chardonneret, une huppe faciée ainsi que des pipistrelles (petites chauves-souris). Les élèves ont, aussi, placé une mangeoire. Mais le projet le plus important, pour cette année scolaire, est bien celui de la pose de deux « ruches pédagogiques ».

Florence Tessier, la principale adjointe, suivent de très près cette initiative menée dans leur établissement. C’est avec beaucoup de satisfaction qu’ils nous confient que le collège des Salières est entré dans une démarche de labellisation « E3D » (Education pour une Démarche dans le Développement Durable). Enfin, un spectacle sur le thème des abeilles sera organisé, avant la fin de l’année scolaire, à l’attention des élèves de sixième. Jacques Buisson *Lire notre article à son sujet en page 16 de cette édition.

Rappel : La journée «portes ouvertes» du Collège des Salières aura lieu le 7 mai de 9h à 12 heures

A côté des deux ruches qui sont entourées d’une clôture de deux mètres de hauteur, les élèves ont préparé un jardin où seront semées des plantes mellifères, toutes fournies par « L’Abeille de Ré ». Ce sont des plantes à fleurs sur lesquelles viennent butiner les abeilles. D’autres plantes, de ce même type, vont naître à l’extérieur du collège. Ce sont des abeilles noires, une espèce locale, qui peuplent les deux ruches. Les élèves avec lesquels nous nous sommes entretenus nous précisent bien qu’elles peuvent se déplacer dans un rayon de trois kilomètres autour de leur habitation. L’extraction du miel se fera en présence des éco-délégués. Pour chacune des ruches, cent pots de 125 grammes seront distribués au collège, le reste de la production revenant à « L’Abeille de Ré ». Pierre Dardillac, le principal, et

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Un travail mûrement réfléchi Les élèves ont construit ce projet avec la direction du collège et la participation active d’une équipe de professeurs. Cet effort pédagogique en faveur de la protection de la biodiversité a attiré l’attention du Conseil départemental qui s’est immédiatement engagé à verser une subvention.

En haut : Taï (à gauche), Jérémy (à droite). En bas : Andréa (à gauche), Mathis (à droite).

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actualité S o c i a l

“Les Volets ouverts” : un Collectif pour le logement Des habitants du nord de l’île s’emparent de la problématique du logement permanent et saisonnier. Le Collectif des volets ouverts est né.

“L’homme a ce choix : laisser entrer la lumière ou garder les volets fermés.” Henry Miller, romancier. Voilà plusieurs mois que, petit à petit, une quarantaine de personnes a rejoint ce collectif, composé essentiellement d’habitants du canton nord, de tous âges, actifs et retraités. Pour l’instant, le groupe s’est constitué à partir des réseaux respectifs de chacun et très vite ils ont mesuré l’intérêt général du problème. Tous se sentent concernés par la vie à l’année sous tous ses aspects : logement, travail, crèche, loisirs. La problématique principale étant la difficulté à se loger, le collectif

se concentre dans un premier temps sur cet aspect.

© Yohann Labaye - Photo d’artiste

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ui n’a jamais discuté des problèmes de logement sur l’île et des répercussions sur la vie permanente ? C’est à force d’avoir cette conversation régulièrement qu’un groupe de personnes s’est décidé à passer le pas et à agir pour tenter de faire évoluer la situation. Rencontre avec quatre d’entre eux, Cyril, Laurence, Marie-Hélène et Michelle.

Cyril nous explique la démarche : « Depuis trop longtemps, nous sommes spectateurs d’une situation qui ne fait qu’empirer, en tant que citoyens, on a envie d’inverser les choses. On constate que le taux de résidents secondaires est en croissance permanente, ce qui ne fait qu’accroître le déséquilibre. Pour l’avenir de nos villages cela devient un sujet sensible ». Pour rappel, une étude de 2018, révèle qu’il y a 62 à 84% de résidences secondaires dans les quatre communes du nord et 167 logements à loyer modéré sur les 950 de l’île. Ils ne sont pas contre les résidents secondaires, ils prônent juste un meilleur équilibre entre les vacanciers et les résidents permanents. L’un d’entre eux ajoute : « Les résidents secondaires s’étonnent parfois que des commerces soient fermés mais tout est en lien, les commerçants et leur personnel n’arrivent pas à se loger et la population de permanents diminue, rendant le commerce plus difficile. Nous connaissons tous des couples ou des personnes seules qui finissent par

Les volets clos, situation de plus en plus fréquentes dans nos villages du canton nord.

partir faute de locations à l’année, il y a aussi une vraie difficulté pour acquérir des biens. Si le nombre d’habitants continue de diminuer, les services à la personne, les écoles, les commerces vont fermer et même la Communauté de Communes pourrait disparaître, fusionnée dans l’Agglomération Rochelaise ». Enfin parmi les constats, le collectif ajoute la spéculation immobilière trop importante ainsi que la progression d’achats immobiliers pour des locations de courte durée.

« Sous cette meurtrière ironie, la petite maison restait les volets clos, émouvante de silence et de tristesse. » Maurice Barrès, écrivain et homme politique. Vous l’aurez deviné, le nom du collectif vient du constat qu’en période creuse, il y a de plus en plus de volets fermés.

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Leur action se veut avant tout solidaire et citoyenne et parmi les moyens mis en œuvre, notons une veille sur les logements et terrains constructibles susceptibles d’être disponibles à la vente ou à la location. Des annonces circulent déjà entre les habitants grâce à des propriétaires soucieux de préserver la vie permanente et qui priorisent les Rétais. Attention, le mot est dit, « Rétais », le collectif nous en livre sa définition « Cette définition est fondamentale pour nous, il ne s’agit pas d’avoir tant d’années de présence sur l’île ou plusieurs générations derrière soi ; on considère qu’un Rétais est une personne y habitant déjà ou souhaitant y élire domicile”. Les autres moyens seraient d’avoir une démarche militante auprès de tous les habitants permanents ou non afin de les sensibiliser mais

aussi de rechercher des solutions pour augmenter le parc de logements locatifs. De surcroît, s’informer sur les pratiques d’autres territoires confrontés, eux aussi, à la pénurie de logements, favoriserait le lancement d’une dynamique qui pourrait aboutir à une législation avantageant la résidence permanente. Ainsi, après s’être réunis plusieurs fois, ils ont rencontré les maires des villages du nord, Les Portes, Saint-Clément, Ars et Loix, et un rendez-vous avec le Député Olivier Falorni devrait se concrétiser prochainement. Constat est fait que les élus sont conscients de la problématique, qu’un travail en concertation est possible pour trouver des solutions, sachant que pour eux, il est important que la prise de conscience vienne aussi des citoyens. Le collectif est là pour leur apporter de l’énergie et des propositions. « A nous d’être un soutien et une assise pour nos élus de manière à obtenir une unité sans laquelle les choses ne pourront pas bouger, quelle que soit notre étiquette politique » ajoute Michelle. A partir d’octobre, des commissions seront formées pour rentrer dans le cœur du sujet. Avant, c’est donc la phase de sensibilisation qui commence pour fédérer encore plus. Une charte a été établie et les personnes intéressées peuvent se manifester par mail : les.volets. ouverts17@gmail.com

« La tante Marie alla frapper aux volets d’un voisin, qui possédait un boghey et un petit cheval. C’était une époque bénie, où les gens se rendaient service : il n’y avait qu’à demander. » Marcel Pagnol, La Gloire de mon père (1957). Jonathan Odet

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Voitures d’exception sur le Port de Saint-Martin C’est une première proposée par le Lions Club Ile de Ré au profit du CDAIR *. Rendez-vous caritatif et luxueux autour de voitures mythiques.

Véhicules d’exception de l’Ile de Ré Dimanche 24 avril 2022 Au profit des résidents en situation de handicap mental du Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré

Pierre Adam et très vite l’actuelle Présidente du Lions Club rétais et le délégué régional du Club Mercedes Benz France partagent leurs valeurs altruistes. Ensemble, ils décident d’organiser cette première journée au profit du CDAIR*. Une exposition au sommet

Sur le port (non moins mythique) de SaintMartin, une trentaine de voitures seront rassemblées quai des Torpilleurs. Exposition : quai des Torpilleurs à Saint-Martin Circuit Parmi elles, beaucoup de découverte à Saint-Martin : prix 5€ pour les enfants, Mercedes anciennes bien 10€ pour les adultes sûr mais également des Porsche, et Ferrari (entre autres), sans oublier, pour le côté ‘roots’, un « vieux pick up venant du omme souvent, tout commence Texas », nous précise Françoise Henri.

C

par une rencontre, lorsque Françoise Henri va flâner à l’exposition de voitures anciennes Auto-Ré à Sainte-Marie en septembre dernier. Elle y rencontre

Certaines viendront de loin, d’autres moins, tels les véhicules des membres de l’association rochelaise de voitures anciennes ARVA17.

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Vous ferez bien un petit tour ? Contempler ces bijoux d’un autre âge c’est bien, monter dedans et partir en balade c’est mieux. Pour le plaisir autant que pour favoriser la récolte de fonds, un circuit sera proposé aux visiteurs. Les voitures partiront du Bastion et feront le tour de Saint-Martin par les remparts pour revenir sur le port côté pénitencier. La classe et de belles photos en perspective pour une promenade payante dont les recettes iront en totalité au CDAIR. Des partenaires impliqués Citons le Crédit Agricole CharenteMaritime/Deux-Sèvres qui a donné une subvention mais également le concessionnaire Mercedes local. Ajoutons-y un cadeau, celui de Gilles Desvallois, professionnel de l’Immobilier rochelais, passionné de voitures de collection et auteur d’une BD « Héritage d’une passion » - dont il a offert dix exemplaires dédicacés. N’oublions pas également la municipalité de Saint-Martin qui a accueilli cette manifestation avec joie et accordé l’accès au port pour les promenades.

Que dire d’autre ? La journée sera animée par Michel Lardeux et les membres du Lions Club Ile de Ré mais aussi les bénévoles de l’association de La Vague Bleue seront mobilisés pour faire de l’évènement une joyeuse et conviviale réussite. Ajoutons que les résidents du CDAIR ont participé à leur manière, par la création d’un visuel dédié à l’occasion. Enfin, la Présidente du Lions Club Ile de Ré nous le précise : c’est une première qui s‘inscrit dans la durée. Pour le CDAIR ou d’autres causes, cela reste à déterminer. En attendant, il ne nous reste plus qu’à participer ! Pauline Leriche Rouard *Centre départemental d’accueil de l’île de Ré.

« Véhicules d’exception sur l’Île de Ré » Exposition et circuit découverte Dimanche 24 avril de 9h30 à 17h Quai des Torpilleurs à Saint-Martin Tarifs Circuit-découverte : 5€ pour les enfants 10€ pour les adultes

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La Flotte : Budget et investissements 2022 en hausse sensible Si le vote du budget 2022 était le thème principal de ce dernier conseil municipal d’avant-saison, bien d’autres sujets ont été abordés, témoignant du dynamisme de la Commune.

L

© Nathalie Vauchez

es « informations transmises par le Maire », en début de séance, sont toujours l’occasion pour l’édile de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, de commenter auprès de son Conseil l’actualité de l’île de Ré.

Ainsi en a-t-il été au sujet de l’opération du quartier du Château à Rivedoux, qui a été reprochée par le président de la CdC, Lionel Quillet, et Un verger communal, composé de 35 arbres fruitiers, sera aménagé et planté à l’automne, à l’angle la plupart des Maires des rues des Bois et du Peux Baudin. Chacun portera le prénom d’un enfant flottais né en 2021 et à la municipalité de 2022 et tous les Flottais pourront venir cueillir des fruits, pour leur consommation personnelle Rivedoux (lire nos favorable pour faire appel successivepart de la proposition des membres articles sur realahune.fr). Jean-Paul de sa commission d’installer un à ment auprès des différentes instances Héraudeau l’a ainsi commentée : trois panneaux d’information digitale, « Patrice Raffarin a travaillé ce dossier, judiciaires. « Nous irons jusqu’au visant à diffuser les informations munila Commune de Rivedoux-Plage était Conseil d’Etat et la Cour européenne cipales et animations estivales auprès à la limite d’être placée sous tutelle des droits de l’Homme si besoin, nous des habitants et touristes. Le devis du fait de son état financier. Elle a ferons appel à des dons pour financer pour les trois est inférieur à 70 K€. besoin de rattraper son retard car il ces recours. » Un autre projet concerne l’acquisition s’agit de la commune ayant le moins Le Maire a également largement évod’un totem aux lettres XXL, estamde logements sociaux. L’Etablissement qué le courrier reçu de l’Association pillé # La Flotte avec socle en trois Public Foncier lui a demandé de faire « Flotille en Pertuis ». Créée en 1984, parties afin de pouvoir le déplacer une opération blanche, la municipacelle-ci est à l’origine du Musée du plus aisément en différents points lité a vendu ses terrains 725 € /m2 Platin ayant vu le jour en 1986, qui de la commune. D’1,60 mètre de dans le cadre d’une opération privée. propose « une offre culturelle riche hauteur et 6 mètres de long, pesant Il est clair, que ce soit Léon Gendre ou et variée. Le nombre de ses adhé600 kg, il serait installé sur le port moi, la Commune de La Flotte aurait rents est passé de trente à vingt cette en été et sur différents points de la assuré pour ne pas vendre ce terrain année, s’expliquant par le vieillissecommune, au gré des inaugurations à ce prix-là, on fait du social ou on ment de ses membres et l’absence et manifestations. Il serait stocké en n’en fait pas. Sur le fond, je n’aude jeunes recrues. Il sera difficile que hiver dans les ateliers municipaux. La rais pas été d’accord. Cependant, la le Musée tienne sous cette forme somme devisée de 25 K€ est inscrite délibération communautaire au sujet associative, ce qui signifierait que au budget 2022. Ces deux projets des terrains des logements sociaux ses collections seraient dispersées. ont été débattus au sein du Conseil aurait dû être votée sans aucune absAussi l’association souhaiterait que municipal, ils pourront être affinés. tention, la démocratie fait appel à la municipalité de La Flotte reprenne l’intelligence des gens. Je suis un peu La commission réfléchit également la gestion du Musée à partir du 1er triste de cette histoire. » à la destination du site de l’ancien janvier 2024, date à laquelle nous garage Chauffour, avec la construcAu sujet de la décision de la Cour arriverons au terme de la convention tion d’un nouveau bâtiment qui administrative de Poitiers favorable à triennale. En tant que Maire jamais pourrait accueillir la bibliothèque l’association « La Libre Pensée » ayant je n’accepterai la disparition du associative dans un espace mieux demandé que la statue de La Vierge Musée du Platin et de ses collections adapté à une offre culturelle plus soit retirée de cet espace public amassées. Cela mérite une réflexion large, une ludothèque, un espace (lire nos articles sur realahune.fr), et un travail avec les Services de la multimédia (qui pourrait organiser le Maire a rappelé que s’il pouvait Commune, voilà un beau bébé pour des tournois de jeux vidéos), un lieu ester en justice sans consultation préla Commission Culture et Patrimoine d’exposition temporaire, une salle alable de son Conseil, il souhaitait sur et notre Directrice générale des dédiée à « L’orchestre à l’école », un cette affaire avoir l’assentiment des Services. » espace de co-working, des ateliers conseillers municipaux. « On appord’artistes (de type Ateliers Dazelle à tera des éléments sur l’historique de Sainte-Marie) qui pourraient y disla propriété de ce terrain, on est en Un totem XXL estampillé penser cours et stages. Enfin dans communauté d’idées avec nos admi# La Flotte le cadre de l’avenir à réfléchir de la nistrés sur ce sujet et bien au-delà, on Adjointe au Maire, déléguée à la Maison du Platin, les collections du a reçu des témoignages de Belgique, Culture, la Communication et au Musée pourraient être stockées dans Suisse et même d’Italie ! » a-t-il Patrimoine, Armelle Lacombe a fait un local dédié. expliqué au conseil, qui s’est montré

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Les excédents du résultat de l’exercice 2021 (près de 2 M€) et du résultat reporté de 2020 (plus de 1M€), soit 3,05 M€ « malgré tout ce qui a été fait », ont été affectés pour 1,63 M€ en investissement et 1,41 M€ en section de fonctionnement. Demeurés inchangés depuis 2009, les taux d’imposition des taxes locales seront maintenus à leur niveau actuel pour 2022, soit 37,53 % pour le foncier bâti et 41,51 % pour le foncier non bâti, décision prise à l’unanimité.

Quartier du Château, Vierge et Musée du Platin....

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Taux d’imposition locaux inchangés

Subventions aux associations Les subventions aux associations s’élèvent en 2022 à 196 K€, contre 198 K€ en 2021 (137 K€ en réalisé notamment du fait de l’annulation du spectacle Site en Scène et de toutes les festivités en août 2021). Outre une remarque sur les subventions accordées aux chorales Les Cordiales et Vive Voix, Patrick Salez, élu minoritaire, a contesté le bien fondé de la subvention de 5 K€ proposée pour la Maison d’Assistantes Maternelles (MAM) qui dispose déjà quasi gratuitement des locaux. « On doit les aider », a rétorqué le Maire, faisant valoir qu’ « il s’agit d’une association qui rend service. Les Assistantes maternelles ont acquis plein de matériel et investi pour 6000 € de jeux, on préfère donner une subvention à ces personnes-là, qui s’occupent de nos enfants. » Le Maire a regretté au passage que la CdC considère la MAM d’abord comme une association locale plutôt que rétaise, tout comme « elle n’a pas tenu sa parole quant au complément d’aide promis au Ré Flying Osters » et qu’ « elle pourrait aussi considérer le Musée du Platin comme rétais et pas seulement flottais. » Il s’est dit aussi « très surpris de découvrir que certaines associations qui ont des pactoles importants demandent des subventions. C’est à surveiller de près », a-t-il conclu. Les subventions aux associations ont ainsi été votées à l’unanimité*, avec trois abstentions, celles de Patrick Salez, Isabelle Masion-Tivenin et Armelle Lacombe, la subvention pour la MAM étant notamment contestée par eux.

Un budget 2022 en hausse de 1,1 M€ (+ 9 %) Le Maire a rappelé que le budget est en forte évolution, passant de 10 M€ (Lire la suite page 11)

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’ alri t a cztaup a t sé en 2020, à presque 13 M€ en 2021 et plus de 14 M€ en 2022, ce dernier se répartissant presque à parts égales entre fonctionnement (6 998 K€) et investissement (7 091 K€). En termes de fonctionnement, il a relevé l’appel important à du personnel temporaire cette année. Côté recettes, la taxe additionnelle (droits de mutation) a presque doublé, passant de 550 K€ à 1 079 K€ ce qui fait dire au Maire que vu le montant des transactions il est nécessaire de faire du logement abordable. La taxe foncière s’est élevée à 2015 k€, soit + 100 K€. La progression des charges de personnel, pour un montant prévisionnel de 2,5 M€ (contre 2,25 M€ en 2021) s’explique notamment par la volonté de la commune de mettre en place un service de propreté renforcé, qui sera d’ailleurs doté de deux véhicules électriques de propreté. Voirie, groupe scolaire, Centre de loisirs, Maladrerie et Mairie Côté investissements, la Commune devra avoir recours à des emprunts

pour un montant estimé à 1,43 M€. Les acquisitions de terrains pour un montant prévisionnel de 150 K€ ont donné lieu à quelques explications du Maire. « Le Département va travailler sur le PAEN (périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains). Il faut les financer. Tout est en zone de préemption, il faut à l’intérieur définir les zones vraiment dédiées à l’agriculture et les zones vraiment naturelles. Ce montant budgété de 150 K€ va nous permettre de rentrer dans un processus avec le Département comme partenaire. La Commune étant concernée au premier chef par les zones agricoles, le Département par les zones naturelles. L’écotaxe est affectée aux Espaces naturels sensibles, certains s’élèvent contre cela et voudraient pouvoir l’affecter à d’autres actions, il faut afficher une volonté d’aménagement du territoire, avoir une vision d’ensemble. » a-t-il en substance expliqué aux Conseillers municipaux. Le groupe scolaire de La Flotte devait bénéficier en 2022 d’opérations d’équipements pour près de 708 K€ : pompes à chaleur pour 271 K€, extension et réaménagement

du centre de loisirs pour 250 K€ visant à le redynamiser, création d’un self scolaire, installation de stores sur les façades Est de l’école élémentaire. Les acquisitions de matériel pèsent à hauteur de 437 K€ dans ce budget d’investissement. Avec plus de 1,5 M€ la voirie est le premier poste : le marché à bons de commandes de 3 M€ arrive à son terme, il s’agit d’aller au bout et d’utiliser la totalité de la valeur du marché. La fin des aménagements du quartier de La Maladrerie représente aussi près de 395 K€. La restructuration/réaménagement du bâtiment de la Mairie est budgétée pour 410 K€ en 2022 (budget total estimé à 1 M€), l’aménagement du village artisanal de La Croix Michaud représente 633 K€ de budget en 2022, avec notamment la plantation d’un verger et surtout la construction du pôle médical. Enfin, les travaux de restauration de l’Abbaye des Châteliers se chiffrent à 420 K€ et l’élévation du bureau du port à 400 K€. Le budget primitif 2022 a été voté à l’unanimité*, dont deux abstentions, celles d’Isabelle Masion-Tivenin et de Patrick Salez, élus minoritaires.

Parmi les autres sujets à l’ordre du jour, figuraient la convention 2022 relative à la surveillance des zones de baignade assurée par le SDIS (du 8 juillet au 31 août 2022 de 11h à 19h), la régularisation de situations d’agents et donc les créations et suppressions d’emplois qui font passer la commune largement au-dessus du seuil des 49 agents (elle y était déjà de fait, a expliqué Monsieur le Maire), l’ouverture de postes à des agents contractuels, afin de pallier les éventuelles difficultés de recrutement d’agents titulaires. L’association du Tennis Club Flottais étant dissoute, un appel à candidatures donnera lieu à la sélection par un jury d’élus d’un exploitant parmi les prétendants, le projet de convention a été approuvé par le Conseil. La complexité du projet des travaux du centre de loisirs fait que la municipalité souhaite confier maîtrises d’œuvre et d’ouvrage à un architecte, qui sera choisi dans le cadre d’une consultation. Nathalie Vauchez *Seuls les votes “pour” ou “contre” sont administrativement comptabilisés, les “abstentions” ne le sont pas, d’où l’unanimité évoquée.

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Des budgets équilibrés et des travaux qui avancent

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Rivedoux, pour Patrice Raffarin et ses élus, l’heure était aux comptes. Et même si le constat d’une bonne gestion est à noter, voici quelques informations concernant son fonctionnement… Budget annexe écotaxe

© ONG Bleu Versant

Ce jeudi 7 avril, le budget était le sujet principal du conseil municipal rivedousais. Tout cela est équilibré en recettes principalement par les impôts et taxes, ainsi que par les dotations et participations… La prévision budgétaire globale du budget principal de la commune de Rivedoux-Plage s’élève à la somme de 6, 82 M€ pour l’année 2022.

Concernant le budget annexe écotaxe, il faut Informations savoir qu’il est alimenté diverses par des recettes stables permettant de lui garanLa commission des tir suffisamment de resfinances a proposé aux sources pour couvrir élus de ne pas augmenl’ensemble des dépenses ter le taux des taxes dont il fait l’objet. En foncières bâties et non investissement, le budbâties cette année, get primitif 2022 préconsidérant le contexte sente une proposition économique actuel de dépenses prévisionL’ONG Bleu Versant, qui était intervenue au sein du groupe scolaire rivedousais à la rentrée scolaire 2021, ainsi que la bonne nelles, équilibrées avec a rendu son rapport pour désimperméabiliser les quatre cours. Il servira de base aux travaux qui devraient santé du budget de la débuter dès cet été… les recettes d’invescommune. Ce qui a été tissement, d’un monUn budget principal Budget annexe accepté à l’unanimité. En 2021, les tant de 43 K€ , dont 37 K€ du quartier du Château qui se porte bien pour l’acquisition d’un véhicule recettes fiscales provenant de ces destiné au nettoyage et à la récutaxes se sont élevées à 1,668 M€ “Le budget annexe du quartier Patrice Raffarin a lu cette note pération des déchets en zone natuperçues par la commune. Sans toudu château réserve la part belle écrite par la directrice générale des relle sur les plages et 5 K€ destinés cher aux taux, juste par le fait qu’il à la partie urbanisable”, précise services, Lisa Teixeira : “La bonne à la protection et à l’aménagement y ait des nouvelles constructions Monsieur le Maire. Ce budget santé financière de la commune de ces mêmes espaces. La section spécifique est destiné à retracer permet à la fois d’absorber les et que les bases augmentent, la de fonctionnement présente un l’ensemble des écritures liées à conséquences budgétaires de la commune percevra la somme de montant prévisionnel de dépenses son aménagement avec une opécrise sanitaire liée à la Covid et 1,753 M€, soit une augmentade 123 872 € financées par des d’anticiper sur l’augmentation des ration menée conjointement avec tion de 85 K€ versus l’année prérecettes liées à l’écotaxe et par l’excoûts de certaines matières prela Communauté de Communes de cédente. Pour rappel, leurs taux cédent de fonctionnement reporté. mières liées à la crise géopolitique l’île de Ré dont l’objet principal n’ont augmenté qu’une seule fois Compte tenu de l’ensemble de ces en cours aux portes de l’Europe. De est de construire des logements depuis les dix dernières années. éléments, la prévision budgétaire façon générale le budget commuà loyers modérés et de proposer globale du budget annexe 2022 nal présenté pour l’exercice 2022, des parcelles à l’acquisition pour Bonne nouvelle, les travaux au annexe écotaxe s’élève à la somme est un budget prudent focalisé sur la construction de résidences prinsein du groupe scolaire rivedoude 166 872 € pour l’exercice 2022. le maintien général d’un service cipales. L’ensemble des réseaux, sais vont enfin pouvoir débuter public de qualité et qui prévoit la voirie, ainsi que les parkings et aux prochaines vacances de prindans son budget d’investissement les aménagements permettront de temps. Pour rappel, ils concernent Budget annexe du port la préparation de la réalisation à la garantir un cadre de vie agréable le réaménagement du bureau de fois des investissements non réaautour de ces logements. Marc Chaigne, le premier adjoint, direction et la réalisation d’une lisés en 2021, qu’il est nécessaire a pris la parole pour expliquer le En investissement, les dépenses nouvelle salle de classe, dans l’and’achever en 2022, et la réalisation budget primitif annexe du port prévisionnelles d’un montant de projets importants”. En investiscienne bibliothèque, qui revienpour l’exercice 2022. Côté invesde 3,684 M€ sont composées sement, les prévisions de dépenses dra à la classe de CM1-CM2 qui tissement, il présente des dépenses notamment de remboursement d’un montant total de 2,69 M€, se trouve actuellement dans le et recettes qui s’équilibrent à haud’annuités d’emprunt et d’une qui s’équilibrent en recettes, sont bâtiment de l’accueil de loisirs. teur de 15 855 €. Les dépenses écriture d’ordre. Les recettes composées notamment de travaux Celui-ci pourra ainsi retrouver son sont constituées de frais d’études qui s’équilibrent à hauteur des de voirie (rues de la Côte Sauvage, et de l’acquisition d’équipements autonomie. Concernant l’imperdépenses sont principalement Cormoran et Goëland), de travaux spécifiques; les recettes quant à constituées de la vente de terméabilisation des cours, celle de la à l’école et à l’église et un diagnoselles proviennent de subventions, rains et le constat d’un emprunt cour maternelle est la priorité, les tic concernant la restauration de des amortissements et du solde pour l’éclairage public. La section travaux devraient débuter cet été. la Redoute. d’exécution positif issu de 2021. d’investissement présente quant La totalité des travaux de désimEn fonctionnement, le budget Côté fonctionnement, l’équilibre à elle un montant prévisionnel de perméabilisation pour les quatre prévisionnel des dépenses est de se fait à hauteur de 13 518 €. Les dépenses d’un montant de 2,025 cours s’élèveront à 322 K€ HT, 4,130 M€. Il est lié aux charges dépenses sont principalement M€ équilibrées par une écriture comprenant également leur à caractère général prenant en financées par des recettes liées à d’ordre et sont principalement réaménagement (naturalisation, compte la hausse des prix prévil’exploitation du port et à l’excécomposées de dépenses liées aux installation de jeux, décorasible, mais également aux charges travaux d’aménagement. La prédent reporté. La prévision budgédu personnel, à celles liées aux tion…). vision budgétaire globale du budtaire globale du budget annexe emprunts, aux dépenses imprévus get annexe du quartier du Château du port s’élève à 29 313 € HT Stessy Bourreau et aux charges de gestion diverses. s’élève à la somme de 5,71 M€ HT. pour l’exercice 2022.

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Sainte-Marie se dote d’une nouvelle parcelle pour en faire un parking © Stessy Bourreau

Le dernier conseil municipal maritais du jeudi 14 avril a principalement traité de questions d’urbanisme.

Un jour supplémentaire de marché est ajouté en avril, mai et juin. Il s’agit du mardi pour celui d’Antioche et du vendredi pour celui des Tilleuls.

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a volonté d’achat d’une parcelle pour en faire des places de stationnement, la mise en place du guichet numérique pour les autorisations d’urbanisme ou encore celle de chasse-roues ont été évoquées lors de ce conseil municipal… Possibilité d’installation de chasse-roues pour les propriétaires Afin d’éviter la détérioration des portes cochères, des murs ou des murets à cause de véhicules trop larges pour les petites rues maritaises, plusieurs riverains font le choix de s’installer des chasse-roues. La commune est régulièrement sollicitée par des propriétaires privés pour connaître les

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modalités d’installation de ces équipements de voirie.Pour ceux qui en feront la demande, elle confiera la réalisation des travaux à une entreprise extérieure. S’agissant des coûts, il sera fait application du prix figurant sur le devis établi par l’entreprise, c’est-à-dire, 650 € HT (780 € TTC). Ce montant est forfaitaire quelle que soit la nature du terrain. La commune règlera à l’entreprise les dépenses liées à l’exécution des travaux et émettra un titre de recette envers le propriétaire. Acquisition de la parcelle V57 pour des places de stationnement Chaque année, d’avril à septembre, de nombreuses personnes sta-

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tionnent sur une parcelle proche du camping Huttopia pour accéder à la mer, et cela sans autorisation. Pour élargir l’offre de stationnement et protéger l’arrière-dune, qui sert également de lieu de stationnement illégal à cet endroit, la commune souhaite acquérir la parcelle cadastrée d’une superficie de 3090 m2. Compte tenu du classement de ce terrain en espace naturel sensible, le prix proposé par la commune, soit 1,07 € par m2 a été accepté par le propriétaire. Le prix d’acquisition revient donc à 3306,30 €. Cette parcelle gardera son état naturel, elle sera juste un peu plus végétalisée pour apporter de l’ombre aux véhicules. Mise en place du guichet numérique pour les demandes d’urbanisme Depuis le 1er janvier 2022, suite à une délibération du Conseil communautaire de l’Île de Ré, un guichet numérique est à disposition des riverains pour qu’ils puissent faire leurs déclarations d’urbanisme qui, jusqu’ici, pouvaient se faire uniquement en version papier. Un avenant a donc été élaboré pour régir les termes de cette mise en place entre la CdC et la commune maritaise. Désormais, tout pourra donc être traité numériquement même les demandes de modification d’un permis de construire.

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Informations diverses Il a été proposé au conseil de dénommer l’impasse située sur le cour des Jarrières “Quereux des fleurs” au lieu de “Impasse des fleurs” qui avait été enregistrée suite à une erreur sur le cadastre. Les riverains concernés ont sollicité la commune pour faire ce changement afin de faciliter la livraison de colis via des transporteurs privés. La demande a été acceptée à l’unanimité. Par délibération du 30 avril 2009, la commune a mis en place un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité et de préservation de la diversité de l’activité commerciale dans divers endroits de la commune. Ainsi deux cessions de fonds de commerce ont été approuvées par le conseil municipal, la première pour la société “Cuisines Sainte-Marie”, une activité commerciale de fourniture et pose de cuisines, située rue du 14 Juillet ; la seconde pour la société “An’So”, une activité commerciale de cave à vin, achat, vente et négoce de tout matériel viticole et vinicole, située cour des Jarrières. La commune prévoit d’acquérir un terrain aux prix de 150 000 € qui permettra à une famille aux revenus modestes de pouvoir devenir propriétaire sur la commune. Stessy Bourreau

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2 courts de paddle tennis en 2023 aux Portes-en-Ré Alain Pochon, maire des Portes, a ouvert la séance du conseil municipal du 7 avril, en proposant une augmentation, de deux points, de la taxe foncière, sur le bâti ainsi que sur le non bâti.

Toujours dans le domaine des travaux communaux, le conseil municipal a adopté l’idée de la mise en place de deux courts de paddle tennis. A ce propos, Alain Pochon a précisé qu’il avait l’intention de demander des subventions, tout d’abord au niveau de la Communauté de Communes de l’île de Ré, au titre du fonds de concours des équipements sportifs, qui atteindrait 30% du coût total.

Un second soutien financier, sur la base de 20% du prix des travaux, sera, prochainement, demandé au Département, au titre de la politique sportive. Les 50% restants seront à la charge de la commune, soit un montant légèrement inférieur à 50 000 euros.

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e d ernier a reçu l’aval des conseillers, à l’exception de trois voix « contre ». A ce sujet, il faut noter que le taux d’imposition n’a pas évolué depuis dix ans. Cette initiative est justifiée, en partie, par l’ensemble des travaux en cours. En effet, plusieurs projets sont en chantier, notamment le réaménagement de la Salle des Marais de La Prée, la réhabilitation de la mairie, l’aire de jeu du GrosJonc, les travaux au niveau de l’école de voile…

Une activité sportive accessible à tous Le paddle tennis a vu le jour à la fin du dix-neuvième siècle. Il s’est développé aux Etats-Unis dans les années 1920. Cette discipline se pratique en France depuis 1970. Elle est placée sous l’égide de la FFT (Fédération Française de Tennis). C’est un sport de raquettes (celles-ci sont pleines, elles ne disposent pas de cordage mais sont composées de petits trous). La balle est en caoutchouc. Le paddle tennis se dispute en double sur un court plus petit que

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Illustration de courts de paddle tennis, ou padel tennis, puisque les deux terminologies sont utilisées pour ce sport qui se développe fortement en France ces dernières années.

celui du tennis classique (un terrain de 10 sur 20 mètres, fermé par deux parois avant et deux autres latérales, sur lesquelles la balle peut rebondir, comme au squash). Il est accessible à tous, contrairement au tennis qui nécessite des acquisitions et une maîtrise technique particulière, il n’est

nul besoin pour les futurs adeptes de prendre des cours. Tous les membres du « Tennis Club du Bout de l’île » attendent, avec impatience, que les deux courts deviennent opérationnels. Jacques Buisson

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Forum participatif ou réunion de commerçants ? Jeudi 7 avril, Le Bois-Plage. La salle des Eridolles est pleine pour le second forum citoyen de la municipalité, maintes fois repoussé pour raisons sanitaires.

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e thème ? La place

Raymond Dupeux dont on sait déjà que la municipalité souhaite la voir évoluer. Un lieu central à plus d’un titre : géographiquement, puisque la place fait lien entre les quartiers ‘terre et mer’ de la commune et économiquement, puisqu’elle accueille les deux marchés (couvert et extérieur en saison), sans oublier les manèges et Marché de Noël.

« Qu’y-a-t-il de mal à faire vivre le village toute l’année », interroge M. le Maire. « Que faites-vous pour faire venir des jeunes ? », lance un commerçant. « J’essaye de faire cinquante logements et je me fais démonter », répond Gérard Juin avec une familiarité qui ne lui ressemble pas, traduisant sans doute la déception de voir le débat ramené au seul marché, ses commerçants estimant avoir à défendre un territoire qui, rappelons-le quand même, appartient aussi aux habitants du village.

Incontournable donc Proposition d’aménagement pour la saison, cette dernière image aurait peut-être due être la première. cette place Raymond Dupeux, ayant déjà vu quelques halle et référente La Rochelle-Ile de Ré Une « vision globale » changements l’année dernière avec de la CCI prend la parole. « On a repris l’historique de la place », l’apparition de « La Guinguette » et poursuit M. le Maire, rappelant Se déclarant « blessée » par ce qu’elle ses animations estivales. qu’autrefois il y avait un chemin « estime être de la provocation », la Forum mode d’emploi En introduction, M. le Maire explique à l’audience attentive les tenants et aboutissants de la démarche. « Préciser une vision globale, rechercher des orientations, échanger les intérêts et cadrer les limites », tels sont les objectifs. « Les élus sont élus par la population et il faut que tout le monde ait la même vision » explique Gérard Juin, ajoutant que « ce qui est important est de voir le bien de tous et pas seulement l’individuel ». Sur la place Raymond Dupeux, il s’agit « de redonner une juste dimension à la voie, d’assurer une cohérence avec la voirie en amont et en aval et avec le futur du centre village », mais aussi « d’agrandir la place, de diversifier les activités, de sécuriser les cheminements et de déminéraliser l’aménagement de la départementale ».

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supprimer les manèges ni de changer le périmètre du marché extérieur, ni de réduire le nombre de commerçants », rien n’y fait.

puis une route allant vers la plage, et soulignant que ‘l’aménagement départemental du rond-point face au cimetière ne présente aucune possibilité réelle d’aménagement’. Sur la cohérence de la place avec le centre village, « qu’est-ce-que vous voulez, vous ? », interroge clairement l’élu, « un fonctionnement trois mois par an ou toute l’année, comment voyez-vous cette place dans un, cinq et dix ans, quels sont vos besoins, vos craintes ? ». La conversation citoyenne est lancée. Elle va prendre un tour inattendu. La meilleure défense c’est l’attaque Alors que Gérard Juin a précisé que, selon l’équipe municipale, « il faut faire en sorte que le marché fonctionne à l’année », y ajoutant un besoin de « renaturer cet espace », Laure Trichard, commerçante sous la

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commerçante évoque les heures de travail chargées sur une longue période d’ouverture ajoutant qu’elle « craint de voir disparaître les manèges où je suis allée petite ». Une intervention assaisonnée d’un brin d’agressivité qui rompt tout net avec la volonté d’une réflexion collective au-dessus des intérêts particuliers. Au fil d’autres interventions commerçantes, certes plus nuancées, les commentaires fusent ici et là, venant de Boitais qui, ayant fait l’effort de se déplacer, sont déçus (pour ne pas dire agacés) par la tournure que prend le débat. « Nous ne sommes pas venus assister à une réunion de commerçants », murmure ma voisine. Marquant leur désaccord, quelques personnes quittent la salle. Monopolisation des débats Gérard Juin aura beau expliquer « qu’il n’a jamais été question de

Et de fait quel intérêt y aurait-il à réduire ou à compromettre la réussite d’un marché qui contribue à l’attractivité du village et à la qualité de vie de ses habitants ? Que craignent donc les commerçants ? De perdre des privilèges (ceux de la Halle disposant d’un banc ne payent rien en basse saison), de voir des ‘concurrents’ arriver sous un format différent l’hiver, plus de bacs à arbres obligeant à bouger de quelques mètres, plus d’animations sur la place… ? Si les esprits s’apaisent finalement lorsque sur le diaporama apparaît le plan d’une place Raymond Dupeux réaménagée en plusieurs espaces, l’impression demeure : noble idée, la démocratie participative a ses limites. Rencontré trois jours plus tard au bureau de vote, Gérard Juin reconnaîtra sa frustration sur ce rendez-vous un peu manqué avec la population. « J’aurais dû présenter les choses autrement », estime-t-il, se réjouissant néanmoins que, dès le lendemain de la réunion, des Boitais soient venus lui faire des suggestions. Preuve malgré tout que les habitants ont bien l’intention de s’emparer du sujet. Pauline Leriche Rouard

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Falorni vote Macron, « sans enthousiasme mais sans hésitation » © Nathalie Vauchez

Dans un communiqué de presse, le Député de la 1 ère circonscription de Charente-Maritime, comprenant notamment La Rochelle et l’île de Ré, se refuse à donner de «consigne de vote» mais précise pour qui il votera dimanche 2 4 avril, «à titre personnel».

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Pas de consigne de vote mais un choix personnel pour Olivier Falorni.

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es Fr ançais sont appelés dimanche à faire un choix majeur pour l’avenir de notre pays. Je ne me livrerai pas aux appels péremptoires et autres leçons moralisatrices que je trouve particulièrement infantilisants et souvent contre-productifs. De nos jours, les consignes sont utiles

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mais plutôt pour ranger des bagages ou pour recycler des bouteilles en plastique. Je considère en effet nos compatriotes comme des citoyens adultes et responsables, capables de faire leur choix par eux-mêmes et en conscience. En ce qui me concerne, mon histoire

familiale et le sens permanent de tous mes engagements ne peuvent pas, bien évidemment, m’amener à choisir Marine Le Pen. J’indique dès lors qu’à titre personnel, mon choix se porte sur Emmanuel Macron, sans enthousiasme mais sans hésitation. » Communiqué d’Olivier Falorni

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Au bout d’une presqu’île, une librairie exceptionnelle sur un territoire d’exception L’entreprise artisanale et familiale « Quillet » pousse les murs et peaufine son concept pour accueillir un public encore plus varié tout au long de l’année.

Lionel Quillet

Sarah Degorces accompagne ses connaissances litteraires d’un accueil chaleureux.

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i vous faites partie de ceux dont la présence en librairie s’est raréfiée depuis l’arrivée du web et du commerce en ligne, vous serez très certainement surpris et charmé en passant la porte de cette boutique dont le concept est pour le moins inattendu sur ce territoire « rural ». « Quand j’ai commencé, il y a 30 ans, on était à peu près un millier de librairies comme celle-là. Aujourd’hui, il y en a moins de 150, elles disparaissent à une vitesse phénoménale à cause d’Internet et des crises successives. C’est un métier basé sur le stock et sans transmission, avec une clientèle plus difficile à aborder », explique Lionel Quillet. 33 ans d’une histoire qui a toujours su se réinventer Maison fondée en 1987, avec une librairie et un petit atelier entre Loix et Saint-Martin, l’ensemble finit par se déplacer sur Loix avec progressivement huit petits ateliers qui se montent. « J’ai eu ma première commande publique en 88, une commande d’archives », un moment clef de l’histoire pour Mr Quillet qui est à la base restaurateur d’affiches et libraire.

Et tout cela fonctionne déjà bien au fond de la zone artisanale de Loix, pourtant autrefois moins fréquentée. L’entreprise devient le 1er atelier de France en restauration et reliure de documents artisanaux avec quatre corps de métiers : corps d’ouvrage, la reliure, la dorure et tout ce qui est lié à la restauration de documents iconographiques. Au fur et à mesure, la librairie est arrivée à 60 m² au moment où les librairies en France disparaissaient. En 2014, c’est la construction du 2ème atelier de 1000 m², avec toute la qualité de sécurité, d’hydrométrie et de confort de travail. La librairie continue aussi de s’agrandir et rentre de la bande dessinée avec un nouveau type de clientèle qui se développe.

« Si vous croisez un livre, ne lui tournez pas le dos mais les pages. » Stéphane Théri, écrivain

© Jonathan Odet

L’an passé, en pleine crise, moment parfois propice aux mutations, le choix est fait de proposer un véritable espace de librairie. Mr Quillet exprime avec émotion « Je réalise mon rêve, une librairie de 300 m² où je peux présenter tous les livres et BD, 30 000 En 2008, un véritable atelier de 1000 m² de chaque. On se dote d’une belle voit le jour à côté de la petite librairie. librairie à l’échelle nationale avec un véritable espace pour les affiches anciennes, le tout pensé par un architecte de qualité. Enfin, mon fils Olivier m’a rejoint il y a deux ans et cela devient une entreprise familiale, ce qui est l’esprit depuis 33 ans. Mon rêve est complet, on a tout ce qu’il Juliette Merlaud organise le rayonnage de la partie café litteraire. faut. »

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Pendant l’hiver s’est déroulé le chantier avec des gros travaux pour la salle d’exposition et le café littéraire, mais aussi une réorganisation de l’atelier et beaucoup de nouveaux mobiliers pour réagencer la librairie. Entre autres nouveautés, ce sont dorénavant de vrais espaces dédiés que vous pourrez apprécier avec notamment cette salle « régionalisme » où la catégorie « Île de Ré » est impressionnante avec des cartes postales anciennes, des cartes marines, des ouvrages anciens et contemporains… Mais aussi toute la section mangas, comics et romans graphiques qui attire un autre type de public. Le grand écart est bien réel entre le plus vieil ouvrage qui date du XVIIe siècle et les nouveaux genres littéraires.

« La lumière est dans le livre, laissez-le rayonner. » Victor Hugo, écrivain

En résumé, l’entreprise Quillet est aujourd’hui une salle d’exposition, une plus grande librairie avec beaucoup d’espaces thématiques, un café littéraire avec vue sur l’atelier. « Pour donner ce côté symbiose entre le livre et sa restauration » ajoute Olivier Quillet. Au programme A noter d’abord la reprise des visites de l’atelier à 10h et 14h le mardi et jeudi sur réservation. L’ouverture du comptoir littéraire est prévue le mercredi 20 avril avec uniquement des produits locaux et surtout fournis par les voisins de la zone artisanale. L’inauguration aura lieu le 30 avril à 17h avec une exposition graphique de Varenne et ses œuvres originales. Décédé il y a deux ans, la famille de ce dessinateur de BD érotique de renommée a contacté la librairie pour organiser une exposition pendant un mois présentant de la sérigraphie, des planches originales, des tableaux… Enfin, à partir de l’automne, des interventions sont prévues au café littéraire telles que des lectures de textes ou de poésies et des rencontres. Olivier précise : « On sera toujours ouvert,

on va d’abord laisser passer la saison, écouter les retours puis nous serons en mesure de proposer des ateliers à thèmes et d’autres interventions dans le monde de la culture. C’est maintenant un espace qui se visite, qui se vit ». L’ensemble est ouvert en saison de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 tous les jours d’avril à octobre et du lundi au samedi le reste de l’année. © Jonathan Odet

© Jonathan Odet

« Beaucoup de gens viennent nous voir et demandent s’ils peuvent s’asseoir, prendre leur temps, boire un petit café et profiter de l’espace. »

Olivier Quillet (à gauche) avec son collegue Pierre-Antoine Galmiche en pleine seance d’accrochage dans la nouvelle galerie.

Une entreprise bien implantée sur son territoire Avec quarante salariés à l’année en CDI, en période hivernale, l’Atelier Quillet est a priori l’entreprise qui a le plus de salariés permanents sur l’île. Dans cette équipe qui compte vingt-huit Rétais, on y trouve trente restaurateurs/relieurs, six administratifs techniciens/commerciaux et quatre vendeurs en librairie. Les connaissances et la jeunesse des vendeurs surprennent souvent les acheteurs, plutôt habitués au profil du libraire ancien assez âgé. Sarah est, entre autres, beaucoup appréciée pour ses connaissances littéraires. C’est donc toute une équipe passionnée et au service du livre qui fait vivre cet univers à part.

« Offrez des livres! Ils s’ouvrent comme des boîtes de chocolats et se referment comme des coffrets à bijoux. » Bernard Pivot, journaliste et écrivain

Jonathan Odet

Librairie Quillet Village Artisanal - Loix 05 46 29 04 25 - Ouvert toute l’année : 10h - 12h30 / 14h-18h30

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éco à la hune E n t r e p r i s e

Relais Thalasso Ré : vers des actions éco-responsables Depuis la réouverture le 26 décembre, après six semaines de travaux marathon, le complexe hôtelier situé à Sainte-Marie-de-Ré et dédié au bien-être du corps et de l’esprit, ne désemplit pas. Son directeur, Sylvain Morin, ne manque pas d’y impulser une belle dynamique en pleine adéquation avec une réflexion environnementale.

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© Relais Thalasso Ré

Les projets de travaux n tant qu’acteur de rénovation autour économique du développement incontourdurable nable et deuxième employeur de l’île, L’ensemble des travaux ce complexe ouvert à qui viennent de se final’année, implanté sur liser au niveau de l’hôun site de cinq hectel, du spa marin et du tares, face à l’océan loofa bar avec la créane manque pas de tion d’un rooftop à la ressources pour vue mer imprenable, séduire une clienont été réalisés dans tèle locale comme une optique de dévetouristique. Depuis loppement durable. Le son arrivée à la tête choix d’une architecte de ce resort en juin à la sensibilité environAvec la mer pour horizon, situé au-dessus du Loofa bar, le nementale a permis de 2020, Sylvain Morin tout nouveau Rooftop offre un cadre exceptionnel. tourner le projet vers et l’ensemble de ses équipes ont pour priorité d’inscrire continuité de son principe de vie qui des matériaux naturels et d’avoir l’ensemble des travaux entrepris, des une réflexion sur l’énergie. Ce projet est de privilégier les circuits courts et initiatives et projets ainsi que le dévede travaux a intégré également les locaux et de sa préférence pour les loppement des animations, en phase aménagements des extérieurs en collégumes et tout ce qui est végétal, ce avec une démarche environnementale laboration avec Dominique Chevillon label vient valider et récompenser sa et RSE (Responsabilité Sociétale des de Ré Nature Environnement. Il cuisine saine, orientée davantage vers Entreprises). Zoom sur quelques-unes accompagne les équipes en amont une cuisine santé. de ces actions. du projet en étant sensibiliser à Toujours dans un souci écologique et toutes les actions afin de maintenir de protection de l’environnement, le ce site naturel exceptionnel dans L’obtention de labels Relais Thalasso île de Ré vient d’être une démarche de biodiversité. Cet labellisé refuge LPO (Ligue pour la Fleuron de la cuisine wellness, le resaménagement a commencé avec Protection des Oiseaux). Afin de favotaurant « L’Atalante » vient d’obtenir l’installation de ganivelles sur tout le riser la mise en place d’activités éco le label Greenfood. Ce label 100% pourtour des cinq hectares, les zones touristiques qui soient en lien avec indépendant permet aux clients de déplacement ont été agrémenl’environnement du territoire et les d’identifier et retrouver les adresses tées de pas de plage en bois et de gens qui y travaillent, un partenariat de restaurants et Chefs engagés nouveaux végétaux ont été plantés. avec la LPO a été établi. Ce sont ainsi dans le développement durable. C’est des visites guidées et des balades l’histoire d’une cuisine engagée pour Devenir un espace de naturalistes qui sont proposées à l’homme et la terre à l’image du jeune coworking en lien avec L’Amer l’ensemble des clients lors des animaChef Christophe Tremine. Aux comtions saisonnières. A cela s’ajoutent mandes d’une brigade de quinze perInaugurée le 14 avril dernier, une également des séances de cinéma de sonnes, il propose une cuisine créative offre de coworking mise en place plein air conjointement avec la mairie et contemporaine en s’inspirant de la avec l’association l’Amer* vient enrimer. Il s’appuie sur un triptyque verchir une proposition qui s’adresse à de Sainte-Marie-de-Ré ou encore des tueux : frais, local, de saison. Dans la des professionnels. « Cette initiative observations du ciel étoilé.

correspond à la démarche RSE que nous poursuivons. Nous nous étions positionnés dès 2020 pour informer sur le fait que nous avions des lieux à ouvrir et à mettre à disposition. L’Amer de son côté cherchait des espaces puisqu’elle recense 400 personnes dans l’attente d’une offre de coworking sur l’île. Donc nous nous sommes rencontrés et nous sommes aujourd’hui très heureux de lancer conjointement cette opération » nous confie Sylvain Morin. Dans un espace dédié au sein du restaurant, privatisé entre 9h et 17h, ce sont une douzaine de coworkers qui peuvent être accueillis avec l’ensemble des prestations nécessaires à leur travail. De plus, ils ont accès aux différents espaces de la Thalasso, du bar et du restaurant durant leur séance de travail. Un lieu incroyable avec vue mer et la possibilité de piquer une tête dans la piscine entre deux rendez-vous… de quoi attirer de nombreux coworkers ! A suivre également de près, la candidature au label coupe du monde de rugby 2023 pour être camp de base et accueillir, pendant quatre semaines, une équipe de renom au sein du Relais Thalasso île de Ré. La décision finale des candidatures retenues interviendra en mai prochain. Croisons les doigts ! Florence Sabourin *Lire notre article en page 27.

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« L’Abeille de Ré » vient de souffler ses dix bougies Samedi 16 avril, « L’Abeille de Ré » fêtait ses dix ans, en compagnie des invités d’Aldo François, gérantapiculteur et de Magalie Barbas, responsable du magasin.

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ateliers, pour petits et grands, des visites guidées se sont développées au fil du temps, ainsi que des balades aux ruchers… Une innovation cette année, le magicien Stéphane Atlas viendra divertir le jeune public, sur le thème des abeilles. Deux représentations auront lieu le 26 avril et le 3 mai. Cette expérience se renouvellera durant l’été. Aldo, a remercié tous ses invités venus partager un moment de convivialité, ce samedi 16 avril, dans la soirée.

© Jacques Buisson

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’entreprise est un lieu de vie, avec ses moments difficiles, mais surtout ses célébrations.” comme le précisait l’invitation. Ce samedi soir, par une météo estivale, il s’agissait pour tous d’échanger dans une ambiance conviviale et fêter dignement cet anniversaire ! Lorsqu’il a pris la direction de sa boutique située au cœur du Village artisanal de Loix, le 3 avril 2012, Aldo François, apiculteur et fils d’apiculteur, disposait d’une centaine de ruches sur l’île de Ré, dont près de la moitié à Loix. On en compte, en 2022, pratiquement autant sur le village, mais près de 250 sur l’ensemble du territoire insulaire. Aldo nous précise qu’il dispose de 650 ruches sur le continent.

Aldo François, à gauche, avec une partie de son équipe.

Il y a dix ans, deux personnes travaillaient avec le responsable, il y en a trois, aujourd’hui, sans oublier les employés saisonniers dont le nombre

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varie de huit à dix, durant la période qui s’étend du 1er avril au 1er octobre. « L’Abeille de Ré » a à coeur de proposer depuis plusieurs années différents

Jacques Buisson

« L’Abeille de Ré » Village artisanal. 17 111 Loix. 05 46 31 06 63

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nouveautés commerciales

Saint-Martin-de-Ré

Le Bois-Plage-en-Ré

Le décor n’a pas changé. Enfin si un peu quand même… Anthony Martelière et son épouse Julie, nouveaux propriétaires du restaurant La Maison depuis le 29 octobre dernier, ont travaillé dur pour nettoyer et réaménager le jardin, sans oublier de restaurer Anthony et Julie Martelière dans un décor réinventé. la fontaine dont le murmure de l’eau renforce la fraîcheur Le + : Ne se contentant pas d’être Chef, Anthony est également pâtissier, cultivant bucolique du lieu. Après un parcours culinaire riche qui l’a une passion de longue date pour les doumené d’une formation dans des étoilés ceurs. Nulle surprise donc à ce qu’ici, même à une auto-entreprise en tant que chef à la glace soit faite maison ! domicile, en passant par la gestion comPauline Leriche Rouard plète d’un camping rétais pendant deux ans, Anthony Martelière réalise enfin son rêve : ouvrir son propre restaurant Restaurant La Maison gastronomique. 05 46 09 18 83 ou 06 88 85 59 56 A la carte, une cuisine maison privilégiant www.restaurant-lamaison.com les produits locaux et régionaux. Son style ? Facebook et Instagram Éclectique. « J’aime tout, c’est ça le pro3, route de St-Martin à St-Martin blème », nous confie Anthony qui apprécie Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche les mélanges terre-mer ou encore sucré(mercredi au dimanche hors vacances salé, et se plaît à étonner le palais de ses scolaires) convives avec des saveurs insolites. Côté De 12h à 14h et de 19h à 21h30 (fermeture vins, on retrouve des noms familiers car de la cuisine) – Privatisation possible. insulaires.

Florence Sabourin

Maison Jane 05 46 52 61 02 21 rue de l’Eglise Le Bois-Plage-en-Ré Page instagram - Ouvert à l’année

Le Beach Bar réinventé A l’heure du café du matin, de la sortie de plage ou des soirées estivales, Le Beach Bar est un spot connu et reconnu où tout a changé, sauf le décor paradisiaque. Aux manettes, Arnaud Parizon, son nouveau propriétaire. Restaurateur depuis trente ans, Arnaud nous vient de Normandie et découvre l’Île de Ré par hasard lors de vacances « sac au dos » en novembre 2020. Conquis, il y reste un peu et se met en tête d’y poser Décor de rêve à savourer toute la journée. ses valises. Plus simple à dire qu’à faire. Alors qu’il est sur le un beau choix de pizzas concocdépart, l’opportunité de reprendre tées par un chef italien, et des Le Beach Bar se présente. Arnaud desserts maison. Bref, une cuisine voulait un restaurant de plage, le simple et fraîche adaptée au lieu. voilà servi ! Le + : une nouveauté, le joli coin Si sa première saison était… l’an- de terrasse aménagée à l’ombre née dernière, c’est maintenant des arbres qui peut accueillir 45 qu’il considère vraiment com- personnes et se privatiser. mencer, après une « remise à zéro Pauline Leriche Rouard globale », y compris au niveau de l’équipe. Le Beach Bar Sa philosophie : travailler des pro05 46 67 30 33 duits frais tout en préservant des sur Facebook et Instagram prix corrects pour un restaurant de 31, av. de la Plage au Bois-Plage plage. On trouve à la carte l’appréHoraires d’ouverture : du mercredi au cié fish & ships, le poisson du jour dimanche de 10h à 1h30 jusqu’au 6 de la criée, un burger mais créatif, novembre – 7/7 en haute saison. des poke bowl (« une spécialité »),

© Beach Bar

Au Bois-Plage-en-Ré, rue de l’Eglise, vous ne pourrez pas manquer les boutiques Maison Jane. Après l’ouverture en 2021 de Maison Jane côté dressing, c’est la déco qui est désormais déclinée toujours dans le même esprit : boho chic… Véronique Bleuzen, la créatrice, affirme son style et duplique ses choix avisés, son goût pour la mode et influe un nouveau souffle très tendance à vos intérieurs dans ces deux concepts store qui ont déjà une clientèle

d’addicts. Vous avez un projet de décoration ou d’aménagement ? Elle peut le gérer de A jusqu’à Z en apportant aussi une touche à vos extérieurs avec des marques sélectionnées comme Emu, Manutti, Gomer… et leur donner une identité forte et unique.

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Luminaire et accessoires Rock The Kasbah, canapés Maison de vacances ou Home Spirit, accessoires Boncoeurs… sont quelques unes des marques à retrouver chez Maison Jane.

Concept Maison Jane : et de deux…

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Nouvelle vie pour La Maison

Pas simple pour une végétarienne d’aller parler cochonnailles. Mais il faut reconnaître le bien faire quand on le croise. Et c’est le cas chez AVAAVA. Première boutique pour le couple Viardot qui a ses habitudes sur le marché de La Pallice les dimanches matins. Pourquoi ici ? A la demande pressante de clients rétais et « pour aller le plus vite possible vers le consommateur » affirme Thomas Viardot qui assume pleinement ses valeurs auprès d’une clientèle elle-même intéressée par la qualité et le bien-être animal « de manière assumée », précise-t-il. Au début de la chaîne, il y a un élevage bio dans les Deux-Sèvres. A La Cochonne qui rit, les animaux vivent leur vie en plein air sur plus de 17 ha, en partie nourris par des céréales maison cultivées sur 67 ha. Voilà pour la partie agricole. AVAAVA prend le relais sur la transformation toujours en bio. Le résultat, des produits respectueux sans gluten, sans conservateur, colorant ni sel nitrité, exclusivement distribués en circuit court local. « Et ça restera ainsi », affirme Thomas Viardot qui nous explique avoir atteint la taille critique « pour être financièrement autonome ». Au menu, la viande fraîche, une large gamme de saucisses, boudin blanc et noir et charcuterie (pâtés etc.), exclusivement faits maison vous l’aurez compris. Le + : le rapport qualité/prix et la passion du bon et de l’authentique

Ré à la hune | édition du 2 décembre 2021 | N° 234

Sandrine et Thomas Viardot : sens des valeurs, exigence de la qualité et sourire en prime.

respectueux des cycles de vie. Pour un peu, je retenterai bien la chipolata ! Pauline Leriche Rouard

AVAAVA Salaison Bio 06 58 40 51 10 www.salaisonavaava.fr Facebook et Instagram 19 av. de Philippsburg à Saint-Martin (avant Picard) Horaires : hors saison les jeudis et vendredis matins de 9h à 13h et les samedis de 9h à 19h. En saison et week-end fériés, les jeudis, vendredis et samedis de 9h à 19h30 et les dimanches matins de 9h à 13h

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l e s e s s e n t i e l l e s M A IS O N - v i v r e au j a r d i n - s e r v i c e s d e p r ox i m i t é PUBLI-RÉDACTIONNEL

A Intermarché Saint-Martin, toutes les tendances plein air 2022 Pour faire de votre jardin, de votre cour ou de votre balcon votre petit coin de paradis, Johana a sélectionné avec goût des mobiliers et décorations extérieurs qui donneront confort et peps à votre havre de paix.

D

epuis les salons de jardin complet jusqu’aux objets de décoration, en passant par les chiliennes, chaise hamac, parasols et coussins, le magasin Intermarché de Saint-Martin propose des gammes variées, régulièrement renouvelées au fil du printemps.

Cuisiner dehors et décorer son jardin

Toute une série de planchas et barbecues, électriques, au gaz, au charbon de bois, vous sont proposés dans l’allée « saisonnière » du magasin de Saint-Martin, accompagnés de tous les accessoires barbecue. Vous y trouverez aussi une jolie gamme de coussinerie, sans oublier les très pratiques coffres de rangement. Dans l’espace déco jardin, appelé « Le Coin Déco », situé à droite des caisses, vous attendent toutes sortes d’objets, depuis les nains de jardin « marin » en polyrésine, très colorés, jusqu’aux gorilles, panthères et autres animaux en dolomite ou en fibre d’argile, en coloris noir ou blanc. Le magasin propose aussi une nouvelle série de vaisselle déclinée en thématiques « La Jungle » : perroquets, jaguars et autres animaux décorent assiettes, gourdes et pichets d’eau... Les enfants ne sont pas en reste : « Maison Pretty avec cuisine été » de la marque Smoby, barbecue charbon Ecoiffier, toboggans, trottinettes et nombreux jeux de jardin ou de plage les attendent dans l’allée dite « saisonnière ».

Des matières confortables, résistantes, attractives

Côté matières, la résine tressée, durable, résistante aux conditions météorologiques, légère et facile d’entretien se décline dans un grand choix de coloris. Les revêtements en acier époxy, IPS ou aluminium offrent une excellente résistance aux agents extérieurs agressifs et à la corrosion. Les textiles en coton, polyester et textilène permettent de proposer des produits confortables à un prix attractif et faciles à entretenir. De belles collections de tables et salons de jardin

Contemporains avec mosaïque, modernes grâce à leur contraste de couleurs ou naturels de couleur beige, les salons de jardin se déclinent dans plusieurs styles et coloris. Parmi les tables de jardin vous aurez le choix entre le modèle contemporain Bohemian avec structure en acier IPS et plateau en céramique épais, aux jolis dessins, la collection Oléa moderne grâce au contraste entre son plateau effet bois et sa structure et coque noires et ses pieds ovales, ou ou encore la collection Carrare, moderne et naturelle, avec sa structure en pin de Monterey, son plateau en céramique effet marbre et ses pieds acier revêtement IPS effet bois. Ce modèle Carrare se décline en salon de jardin bas et bains de soleil. La collection de salons de jardin Riviera, très appréciée l’an passé, a été renouvelée : en résine tressée,

elle constitue un bon compromis entre les entrées de gamme en plastique et les meubles en bois et acier. Les salons bas se vendent en sets, plusieurs mobiliers peuvent s’acheter à la pièce. Chiliennes et parasols modernes et colorés

Vous craquerez à coup sûr pour les incontournables chiliennes & relax présentées dans un panel de couleurs très sympas. Ou encore pour la chaise hamac suspendue en polycoton et sa barre de support en pin, qui s’accroche un peu partout, à une branche d’arbre, une poutre, etc. Le fauteuil œuf Riviera, composé d’une structure en aluminium, d’une résine tressée et de coussins polyester promet d’intenses moments... de détente complète ! Que ce soit par leurs formes, coloris, gabarits, les gammes de parasols sont très diversifiées avec leur mât central ou déporté, carrés, rectangulaires ou ronds, petits ou grands (jusqu’à 3 x 4 m) : ils égaieront à coup sûr votre jardin ou terrasse.

Qu’attendez-vous pour vous rendre régulièrement au magasin Intermarché de Saint-Martin, pour découvrir toutes ses tendances plein air, renouvelées tous les quinze jours ? Après avoir fait votre choix, vous pourrez bien sûr vous faire livrer à domicile, partout sur l’île de Ré !

Intermarché Saint-Martin de Ré Avenue des Corsaires Lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30 Et n’oubliez pas le Drive Intermarché

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© Erwan Fiquet

l e s e s s e n t i e l l e s M A IS O N - v i v r e au j a r d i n - s e r v i c e s d e p r ox i m i t é

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L ouis

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détendre en famille ou entre

amis , autour de coc ktails uniques sur l’île de

Ré,

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ses classes en mixologie à

ace BienͲêtre

Bar 1721 !

© Erwan Fiquet

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© Erwan Fiquet

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itué à Saint-Martin de Ré, Extramuros, le magasin-atelier Fleurs d’Acanthe vous propose de magnifiques compositions florales pour égayer vos tables et maisons, mais aussi de nombreux objets artisanaux et/ou décoratifs naturels. Christophe et son équipe vous accueillent et vous conseillent avec expérience sur le choix de vos compositions de fleurs et de plantes pour tous vos évènements : anniversaires, fêtes, mariages, obsèques, avec la

possibilité de faire livrer sur l’île et sur La Rochelle. Le service Interflora est disponible pour des envois plus éloignés. Pour fêter nos mamans, nos amis et nos amours... toutes les occasions s’y prêtent. Découvrez dans cet univers de senteurs, les fleurs qui - dans un esprit champêtre liées en bouquet - nous transmettent toutes nos émotions. Le magasin est ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h et les jours de fêtes.

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Au Printemps, vivez votre jardin ! Portes s Ouvert9e, les 2 & 30 ear vrilai 1 m

L

es premières journées ensoleillées de printemps incitent à vivre au jardin ainsi qu’à consacrer du temps à son embellissement et à son aménagement. Depuis plus de 50 ans, Les Pépinières Guilbon-Bricoloisirs vous conseillent et vous accompagnent. Créez, plantez et aménagez votre jardin L’équipe paysage des Pépinières Guilbon est à votre écoute pour concevoir, réaliser et entretenir votre jardin (taille, élagage, tonte...) Qu’il soit grand ou petit, les équipes cherchent à créer un jardin qui vous corresponde tout en respectant son environnement naturel. La maison Guilbon vous apporte des conseils et des suggestions de plantations et vous propose différentes installations telles que des ganivelles, des cheminements, des éléments pour vos terrasses… De magnifiques palmiers, les oliviers exceptionnels, les fruitiers grands et petits sont au rendez-vous. La serre a fait peau neuve et de nombreuses senteurs viennent compléter les couleurs éclatantes, grâce à la douce température nécessaire au parfait déploiement de cette flore multiple. Des plantes d’ornement aux potagères, vous trouverez de quoi vous satisfaire. Et toujours un large choix de poteries, afin d’accompagner les plantes et arbustes qui vous auront séduit. Depuis les poteries contemporaines du pays basque Goicoechea, jusqu’à celles traditionnelles de la maison pluri-centenaire Ravel, sans oublier les poteries provençales artisanales d’Anduze, toutes complèteront magnifiquement vos jardins. Des nouveautés côté boutique Le côté Bricoloisirs vous offre un très large choix d’outils et d’accessoires de jardinage, allant de prix tout doux au

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social à la hune C o u r s e

s o l i d a i r e

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è m e

é d i t i o n

Together Race : la course solidaire et éco-responsable L’association “Je collectif” vous convie à la 2ème édition de sa course ouverte à tous et notamment aux personnes en situation de handicap. Départ prévu le samedi 21 mai à 9h au camping des Grenettes à Sainte-Marie-de-Ré.

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© Je solidaire

a deuxième édition de la Together Race permettra de reverser des fonds à l’association “Comme les autres”, comme la première qui a eu lieu en septembre dernier. Eric Allaigre, le co-fondateur de l’association “Je collectif” et l’organisateur de la course, nous parle de cette belle aventure… Ré à la Hune : Eric Allaigre, comment est née cette aventure sportive et solidaire ? Eric Allaigre : À la base je suis un coureur à pied et j’ai la chance d’habiter une bonne partie de l’année à La Couarde. En 2017, nous nous sommes lancés un défi avec Martin, un ami, qui était de traverser l’île de Ré, en faisant symboliquement un dossard 1&2, on a appelé ça “La Ré sur le côté”, la première a eu lieu en 2017 et la seconde en 2018. L’année d’après, on s’est dit que ce serait sympa de faire le tour de l’île, et au même moment la marraine de ma fille m’a parlé d’une amie qui a une fille, Clémance, atteinte de dystonie. Depuis quelque temps, nous cherchions à donner du sens à nos courses et on s’est dit que ce n’était pas un hasard. Tant qu’à courir, autant le faire pour une bonne cause. C’est comme ça qu’en 2019 nous avons créé le Ré Tour, une course de cent kilomètres réunissant une quarantaine de personnes qui ont permis de récolter six mille euros pour offrir un nouveau fauteuil à la petite Clémance. Nous avons remis le couvert en 2021, nous sortions tout juste de confinement alors la course a été un peu raccourcie mais nous avons tout de même récolté la somme de cinq mille euros pour permettre aux parents de Clémance de réaménager son espace de vie. Suite à cela, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire dans une dimension plus élargie, car tout le

Together race Date : samedi 21 mai 2022 Départ : 9h Lieu : Camping des Grenettes, 3 route de l’Ermitage, 17740 Sainte-Marie-de-Ré Informations sur la course : 10 kilomètres à effectuer en vélo, en marchant, en courant ou en fauteuil Tarif : 30 euros au profit de l’association “Comme les autres” Inscriptions : www.je-collectif.org

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Boucle de 10km à effectuer : - A vélo, marchant,en courant ou en fauteuil monde me renvoyait quelque chose enl’objectif était de trouver une assode départ grâce à son soutien sur de très fort et de très positif, quels ciation à soutenir et pour laquelle les ravitaillements notamment ou - 1 ou plusieurs fois en solo ou par équipe que soient les horizons ou les âges récolter des fonds grâce à la Together encore les bières les Petites Réthaises des différentes personnes qui parti- non Race. Pendant le confinement, qui ont fait une petite série limitée - Course chronométrée (tempsle maximal 5h)

La première édition de la Together Race a eu lieu le 25 septembre 2021, elle a réuni une centaine de coureurs et récolté 6 000 € au profit de l’association “Comme les autres”.

cipaient à la course. Je me suis alors dit qu’on avait fédéré modestement quelque chose d’assez sympathique.

hasard a fait qu’un soir de mai 2020, je suis tombé sur une émission qui parlait de l’association “Comme les autres”. Cette dernière m’a bouleversé dans son état d’esprit et sa finalité. Grâce à des stages sportifs, elle propose aux personnes en situation de handicap des échanges et surtout de leur montrer qu’elles peuvent rebondir grâce au sport et faire comme les personnes valides. Son président Michaël Jeremiasz est un joueur de tennis en fauteuil roulant, multi-médaillé lors de Jeux Paralympiques. En parallèle, le monde du handicap me touche directement ou indirectement puisque j’ai une sœur qui est devenue paraplégique à la suite d’une opération. Et d’une aventure familiale avec mon fils Milan qui a également fait un stage au sein de l’association “Comme les autres” dans le cadre de ses études, le bureau de notre association “Je solidaire” s’est élargi à trente membres.

de bouteilles à l’effigie de la course. L’événement s’est clôturé par une soirée festive, entre repas et concerts, pour le plus grand bonheur de tous…

Prêts à relever le défi ?

Quelles sont les actions de votre association “Je Solidaire” ?

Départ le 21 mai à 9h au camping des Grenettes à Ste Marie de Ré À quoi va ressembler cette À l’aube de mes 50 ans,pour j’avais une envie course éco-responsable et deuxième édition de la Together solidaire. de donner un peu plus de sens à mes Race ? projets professionnels, de plus Inscription 30€ et intégralement reversée à l'association Comme les Autres. Toujours dans l’esprit éco-responm’investir dans l’association ainsi que d’emmener mon fils avec moi dans l’aventure. C’est ainsi que les modalités de notre association ont changé et qu’on l’a baptisé “Je collectif”, signifiant qu’individuellement nous pouvons être une somme de personnes ayant les mêmes valeurs. L’idée est que l’association, au travers d’événements sportifs, fédère et permette des échanges avec des personnes de différents horizons, sans se prendre au sérieux mais en faisant sérieusement les choses, et avec des objectifs solidaires et éco-responsables en faisant attention à notre environnement. De tout cela est sortie la Together Race qui a été notre événement fédérateur l’année dernière. Nous avons également financé un véhicule électrique qui emmène les enfants de l’hôpital de La Rochelle de leur chambre à la salle d’opération, via une association orléanaise. Nous avons aussi fait des marches solidaires afin de ramasser des déchets sur les plages de l’île de Ré avec l’association l’Apporte Bonheur.

sable avec, comme la première édition, des t-shirts en matière recyclé pour les participants, les ravitaillements gérés par Ré en Vrac et donc pas de plastiques ou encore le calcul de nos émissions de CO2 pour les compenser en plantant des arbres avec la fondation Goodplanet… Nous avons voulu faire plus simple en terme de course, l’arrivée et le départ se feront au camping des Grenettes, avec une de boucle de dix kilomètres dans le village de SainteMarie qu’il sera possible de faire en solo, en duo ou plus, en fauteuil, en courant, en marchant et autant de fois que l’on veut sans dépasser la limite des cinq heures de course au total. Ce jour-là aura également lieu le marché aux fleurs à la plage de Montamer, nous y mettrons donc un ravitaillement et une ambiance musicale pour encourager les coureurs. L’idée est que cela fonctionne encore mieux que l’année dernière et que de nombreuses autres éditions aient lieu dans le futur pour soutenir d’autres associations ! Nous recherchons d’ailleurs des mécènes pour nous permettre d’avoir plus de visibilité pour nos prochains événements. À bon entendeur…

Inscription sur notre site: je-collectif.org

Parlez-nous de la Together Race et de l’association que vous soutenez “Comme les autres” “Je solidaire” ayant été reconnue association d’intérêt général,

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 0 av r i l 2 0 2 2 | N ° 2 4 0

C’est ainsi que la première édition de la Together Race a eu lieu en septembre dernier, avec une centaine de coureurs, dont un tiers en situation de handicap, qui ont fait soit la distance d’un marathon en partant du camping des Grenettes à Sainte-Marie jusqu’à Ars, soit des distances plus courtes pour d’autres, et tout cela sous un déluge de pluie, ce qui n’a entamé la bonne humeur et la motivation de personne. Nous avons ainsi récolté six mille euros pour soutenir l’association “Comme les autres”. Un village de partenaires a également été créé au camping afin de mettre en lumière des artisans, des associations et des commerçants rétais dont Ré en Vrac qui est un peu notre pilier

Stessy Bourreau

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social à la hune E s pa c e

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A La Couarde, le numérique accessible à tous A l’heure de la dématérialisation tous azimuts, la commune de la Couarde s’engage dans la lutte contre l’illectronisme et pour l’accès aux droits. DR

Un animateur et des ateliers De fait, une fois la question de la confidentialité réglée, il restait seulement à la municipalité couardaise de trouver une personne chargée d’accueillir et d’accompagner les usagers.

et Patrick Rayton, « mais on peut a minima orienter et toute demande sera accueillie et traitée de manière personnalisée ». Installé tel un trait d’union entre la Mairie, symbole de l’Administratif, et la Bibliothèque, symbole du Savoir et très fréquentée, l’Espace numérique et d’Accès aux droits a pris place dans la salle des Ilates, un lieu résolument connecté !

Telle est la mission de Julien Favreau, jeune Pauline Leriche Rouard geek bienveillant, également animateur d’ateliers thématiques abordant des sujets Programme des Ateliers aussi divers que le en avril-mai De gauche à droite, Jean-Claude Brochard, Peggy Luton, Patrick Rayton et Julie Favreau posent transfert des photos, avec plaisir pour la traditionnelle photo des inaugurations. Jeudi 28 avril : les courses en ligne ou « Photos et vidéos, quoi en encore les outils bureautiques de Répondre à tous les besoins e projet ne date pas d’hier faire ? » base. puisqu’il était le dernier objectif Parler d’accès aux droits, c’est évodu mandat précédent. Mais outre Jeudi 5 mai : quer l’accessibilité mais aussi les A noter que la municipalité couarqu’une telle initiative est exigeante, le « La Fibre créative avec compétences indispensables pour se daise n’a pas oublié de réserver des Microsoft Word » Covid est passé par là, reculant d’auconnecter sur des sites tels ceux des créneaux aux collégiens ni de sollitant sa réalisation. impôts, de la CAF ou des banques, citer des partenaires tels Ré-Clé-Ré, Jeudi 12 mai : Mais enfin, ça y est ! l’Espace numépour ne citer que quelques exemples représentée par sa Directrice Aude Le courrier Mail et le compte rique et d’Accès aux Droits couarde ces démarches administratives Juin-Le Reun, venue avec son sourire Google » dais est ouvert et méritait bien une incontournables qui pimentent notre habituel découvrir ce nouveau lieu Jeudi 19 mai : présentation officielle, réunissant vie quotidienne. d’apprentissage. « Courses en ligne et drive sur (entre autres) M. le Maire, Patrick l’Île de Ré » « Dès le départ, nous avons iden« On ne peut pas répondre à tout », Rayton, la 3ème Adjointe en charge tifié deux types de besoins », présoulignent en chœur Peggy Luton des affaires sociales, Peggy Luton, cise l’élue couardaise. D’une part, et Jean-Claude Brochard, Conseiller les personnes non équipées d’un municipal membre du CCAS. ordinateur, d’un scanner ou d’une imprimante, et d’autre part les non-sachantes. A chaque besoin « Bienvenue à tout le monde » des solutions différentes et si pour C’est ainsi que Patrick Rayton introduit le premier, une mise à disposition de son propos, précisant d’emblée que ce matériel peut suffire, il s’agit pour nouvel espace a vocation à accueillir le second d’accompagnement et de tout le monde, Couardais bien sûr mais pédagogie. aussi usagers d’autres villages. « A ma connaissance, la seule autre commune R e s t a u r a n t l e B a s t i o n - ba r - cl u b à avoir porté un tel projet est SainteGarantir la confidentialité 50 Cours Pasteur - 17410 Saint Martin de Ré Marie », souligne l’élu qui n’oublie pas Pour l’équipe municipale, la ques05 46 00 10 94 lebastionclub pour autant de citer la maison France nt tion était bien sûr cruciale car on ne Services, installée dans les locaux de la n Restaura Le Bastio plaisante pas avec des données parPoste de Saint-Martin. « Nous savons fois très personnelles. « Nous avons qu’il y a des besoins et une première 2 ison 202 participé à des groupes de travail pour la sa étape est franchie. Maintenant il faut avec le Département » explique que cela fonctionne », conclut Patrick Peggy Luton, reconnaissant que cette Rayton avant de passer la parole à son confidentialité pouvait être un frein, Adjointe Peggy Luton, très investie auquel répondre par les services d’un dans ce projet. médiateur numérique labellisé sécurisant à la fois « l’aidé et l’aidant ».

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recrute

Espace numérique et d’Accès aux Droits Salle des Ilates (face à la bibliothèque) Horaires d’ouverture : le mardi et le mercredi de 9h à 12h et de 16h30 à 18h30 exclusivement pour les collégiens. Le vendredi de 16h à 18h (une nocturne chaque 1 er vendredi du mois jusqu’à 20h) en enfin le samedi de 10h à 14h. Contact : Julien Favreau 06 22 77 75 3 et sur teleservices@ lacouardesurmer.fr

Heureux concours de circonstances, la Communauté de Communes avait avancé de son côté suite à l’analyse sur les besoins sociaux. Après des retards dus à la crise sanitaire, CdC et municipalité couardaise se sont retrouvés en phase au bon moment. « La CdC a recruté une médiatrice numérique » (soit une émanation de l’Etat), poursuit Peggy Luton. Mme Kientz, c’est son nom, est actuellement en formation et sera prochainement opérationnelle pour un accompagnement personnalisé sur rendez-vous et en toute… confidentialité.

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loisirs à la hune Pa t r i m o i n e

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a n i m a t i o n s

Le musée du Platin, un incontournable de la vie flottaise Fondé en 1 986, il est le gardien du patrimoine rétais. Ce musée associatif, situé à quelques mètres du Port de La Flotte, se met doucement à l’heure estivale et propose pour les vacances de printemps quelques idées ludiques de sorties en famille et ateliers dédiés aux enfants.

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out d’abord vous avez la possibilité de visiter le musée et ses quatre niveaux d’exposition qui retracent la vie d’antan sur l’île. Pendant tout le « Mois de l’environnement » soit jusqu’au 30 avril, sur présentation du flyer répertoriant l’ensemble du programme de cet événement ou en version numérique sur un mobile, la visite du musée est gratuite, pour une personne ou l’ensemble d’une famille.

propre bateau en origami naviguant sur l’océan. « Une île, dix villages », pour découvrir les dix villages de l’île et leurs particularités, par la suite les enfants peuvent créer leur île de Ré en relief !... Un vaste choix parmi ces différents ateliers. Pour ceux qui ont la bougeotte Très demandée et séduisant tous ceux qui ont soif d’aventure, la « chasse au trésor » est l’une des animations préférées des enfants. Au sein du village, ils doivent résoudre une série d’épreuves pour trouver le trésor caché et oublié de tous depuis des années ! Pour les aider à déchiffrer les énigmes ils sont accompagnés d’un guide du musée.

Les ateliers pédagogiques et créatifs jeune public

Hors les murs : les visites guidées

Plus spécifiquement, à destination des enfants de 4 à 6 ans et de 7 à 11 ans, de nombreux ateliers créatifs viennent compléter l’offre proposée par le musée. D’une durée d’une heure quinze à une heure trente, ces ateliers permettent de découvrir les collections du musée et l’histoire du territoire d’une part, ainsi que l’Exposition temporaire proposée autour de la vigne, d’autre part. « Tourne moulin ! » pour découvrir l’histoire des moulins et des meuniers de l’île de Ré. « Mon oiseau découvre l’île de Ré ! », durant cette activité, il s’agit de partir à la découverte de l’île sous

Quelques conseils avant le départ pour la chasse au trésor qui fait carton plein.

tous les angles. « Tous à la pêche ! », les enfants personnalisent deux beaux poissons et construisent leur propre canne à pêche dans cet atelier autour du monde marin. « Et si la vigne m’était contée ? », les enfants se laissent conter mythes et légendes sur le thème de la vigne et font parler leur imagination en créant un décor de théâtre avec des petites marionnettes. « Bateau sur les flots ! », pour découvrir les maquettes des voiliers du musée et imaginer ensuite son

Pour en apprendre davantage sur le village de La Flotte, ses traditions et la vie îlienne, des visites thématiques sont proposées. « L’Abbaye des Châteliers et ses mystères », « Au détour des ruelles », « La pêche à pied », « Découverte de l’ostréiculture rétaise », « Apéritive, visite gustative »… Osez vous plonger dans ces promenades captives pour que l’île n’ait plus de secret pour vous. Nuit européenne des musées Samedi 14 mai aura lieu partout en France la Nuit européenne des

musées. A ce titre, le musée du Platin sera ouvert gratuitement au public de 18h à minuit. L’occasion de venir découvrir ce lieu culturel mais aussi d’assister pour la première fois à 21h30 à un spectacle vivant : une lecture spectacle intitulée « Pêcheurs d’Islande » de Pierre Loti par la troupe « Ilôt théâtre ». Pour vivre une expérience du musée différente, à la fois conviviale et ludique. Le Printemps des cimetières Pour la deuxième année, le « Printemps des cimetières » se tiendra les 20, 21 et 22 mai. Cet événement national dédié à la valorisation du patrimoine funéraire a rencontré un vif succès l’an passé lors des visites du cimetière de La Flotte organisées en compagnie de Simon-Pierre Berthomès, un spécialiste en la matière. C’est donc tout naturellement que les visites guidées seront reconduites une fois par jour sous sa houlette, avec une thématique 2022 autour des tombes militaires. Florence Sabourin

Toutes les visites et activités se font uniquement sur réservation par tél au 05 46 09 61 39 ou par mail à contact@museeduplatin.fr Pour connaître le programme détaillé : www.museeduplatin.fr

A n i m a t i o n s

Le Comité des fêtes de Saint-Clément prépare la saison Au comité des fêtes, pas de président, c’est une direction collégiale et c’est aujourd’hui Jacques Omedes, secrétaire adjoint qui nous reçoit pour faire un point sur les évènements en cours de préparation.

Un planning bien chargé Parmi les évènements 2022, tout d’abord un loto qui réunit d’habitude autour de deux cents personnes, soixante-dix l’an passé à cause de la Covid. Il sera organisé Salle du Godinand le 27 avril avec quatorze lots, on trouvera sur place des boissons, gâteaux et pizzas. Ouverture de la salle à 19h, loto à 20h.

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une voiture sonorisée. Et pour le 15 août, c’est une tradition « La grande bouvette » du 15 août, Bouvette signifiant « grand repas » en patois de l’ile de ré. N’ayant plus assez de cuisiniers dans l’équipe, ils font maintenant appel à un traiteur qui proposera de la paëlla et des moules/ frites pour complément du bar et des crêpes proposées par le comité. Tout le monde est bienvenu encore une fois, c’est un vrai moment partagé entre touristes et locaux.

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our l’instant, tout laisse à penser que la vie normale reprendra son cours après ces années de crise sanitaire, l’occasion pour ces Villageois de relancer une dynamique. Néanmoins se pose la question de la pérennité du comité car ils ont de plus en plus de mal à recruter de nouveaux bénévoles et de moins en moins de retraités s’intéressent à la vie « festive » de la commune. Donc n’hésitez pas à venir les rejoindre.

Brocante et vide grenier les 27 mai et 20 juillet.

Ensuite les brocantes/vides-greniers auront lieu le 27 mai et le 20 juillet. Entre 60 et 70 exposants au Moulin Rouge de 9h à 18h. Renseignements et inscriptions à comitésdesfetesv@ gmail.com Le Pique-nique villageois, annulé l’an passé à cause de la météo, se

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déroulera le 26 juin, ouvert à tous, chacun emporte son repas et l’apéritif est offert par la mairie. Ce moment permet à tous ceux qui ne se connaissent pas de se rencontrer. La retraite aux flambeaux aura bien lieu le 14 juillet avant le feu d’artifice avec une procession derrière

Enfin, après la saison d’été, deux évènements sont déjà en cours de préparation. Le buffet/théâtre salle du Godinand le 27 octobre sous la forme d’un repas spectacle avec une compagnie invitée et le traditionnel gala de la St Clément avec orchestre le 26 novembre. Jonathan Odet

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les gens d’ici P o r t r a i t

Yves Tartarin, de la course automobile à l’élevage d’ânes pilote Toyota France, vingtet-un Paris-Dakar dont trois en solitaire, cinq fois gagnant des 24h de France - il fera l’an prochain sa 30e édition -, une fois gagnant des 24h du Portugal… il est le recordman des victoires en 24h.

Merzouga direction plein ouest vers l’atlantique en dessous d’Agadir. Contrairement au « Rallye des Gazelles » ou celui de la « Rose des Sables », qui sont avant tout des entreprises, même si en général ils aident aussi certaines causes, Yves et Fabienne veulent tomber dans l’extrême inverse : « On va reverser l’intégralité des bénéfices à la lutte contre le cancer et avec une transparence totale » : ils espèrent reverser autour de 200 000€ pour la recherche médicale au CHU de Poitiers.

Toujours dans l’aventure, il se lance aujourd’hui dans un challenge « altruiste » C’est pourtant sans recheravec l’organisation d’un cher et par un concours de nouveau type de Rallye. Son circonstance plutôt chan- Toujours un plaisir d’admirer les ânes d’Yves, chemin de la Conche. association, basée à Saintceux qu’Yves se retrouve Clément des Baleines, prépropriétaire « Villageois ». Il nous la course aux ânes de Poitiers, J’ai Si vous aimez l’aventure, les challenpare une course mixte au Maroc avec raconte : « Lors d’une balade à vélo, gagné la course avec l’âne familial. ges, les voitures et les grands espaces des pistes très variées, des itinéraires on voit une ruine avec de la végéA la remise des prix, j’avais été déçu naturels, il reste des places pour très différents et une aide humanitation partout et des carreaux cascar le lot était une cartouche de cigades équipages mixtes ou féminins. taire à un village sur la route… Pas sés… on va au cadastre demander rettes Bastos, ce n’était pas trop mon de vitesse mais plutôt de la régularité Plusieurs années, Yves Tartarin a loué le numéro mais personne ne répond truc ». avec cependant au téléphone. Dans la lancée, on va deux rythmes, un Il se fait remarquer il y a une quinvisiter un autre bien et on se rend soft et un souzaine d’années quand il pose une compte des prix et du fait que l’île tenu mais aussi pancarte spécifiant le nom des ânes de Ré ne sera jamais pour nous. Trois des objets insoavec des indications pour éviter que ans après on repasse par hasard et lites à trouver les gens les nourrissent : « Au papier la maison était dans un état encore sur le parcours Haras de France il se trouve que le plus catastrophique, je retrouve le pour des bonus. premier âne que j’ai acheté s’appelait Post-it de la mairie dans mon porteDe plus tout Sarko. On cherche alors une femelle feuille et je me dis que c’est un signe. un programme et le hasard fait qu’on tombe sur une On va voir le propriétaire qui nous plutôt original ânesse s’appelant Ségolène. Belle explique être en procédure compliavec des ateliers coïncidence avant le second tour quée depuis une dizaine d’années, la ludiques comme des élections présidentielles de 2007. maison était libre à la vente depuis par exemple un Et bien on a mis Sarko et Ségolène trois jours. Trois jours après on signait parcours les yeux ensemble et cela s’est très bien passé. le compromis ». bandés guidé Quelques temps après, ils avaient un Yves, pilote automobile en quête d’aventure. par son copiLes voilà donc installés avec son expetit que j’ai appelé Voyou, il avait lote, un parcours en marche arrière, des véhicules à des Rétaises pour femme, Valérie, qui s’occupe de la pris les rastas de son père baudet du le franchissement d’une des plus d’autres rallyes, pour l’instant perpartie snack avec l’établissement Poitou. Quand Ségolène est morte, hautes dunes de Merzouga à pied, sonne de l’île ne s’est inscrit, alors avis « Coté plage » chemin du Casino à je suis allé chercher Vanille et sa fille sans oublier le confort avec notamla Conche. Chipie au Cap d’Agde. J’avais peur aux amateurs de sensations fortes ! ment des soirées massages/sophroque cela ne se passe pas bien entre logie et des musiciens. Tout cela implique beaucoup d’eneux mais une heure après Sarko lui gagements et parfois Fabienne et lui « La tondeuse idéale » grimpait dessus ». Côté organisation, lui et sa femme se demandent dans quoi ils se sont Fabienne s’occupent de 42 bénéC’est donc grâce à eux que nous lancés. Ils se verraient bien profiter un voles, aucun salarié donc ils montrent avons ce beau champ avec des ânes Le rallye peu plus de la plage, des ânes et du l’exemple. Seize véhicules suivront la chemin de la Conche. Yves a toujours des aventurières solidaires course, qui se composera dans l’idéal eu des ânes, c’est une passion pour soleil de la Conche des Baleines. de cinquante équipages pour traverlui : « Mon goût de la compétition Son goût de la compétition ne se Jonathan Odet ser le Maroc en passant par l’erg de m’est venu à l’âge de 4 ans pendant limite pas aux courses d’ânes. Cinq ans Au bon moment au bon endroit

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fréquenter l’île dès son plus jeune âge et particulièrement l’hiver, Yves a fini par franchir le pas il y a 20 ans et s’installer à Saint-Clément des Baleines.

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Entre ses ânes, ses courses aux quatre coins du monde et son engagement associatif, Yves n’a pas toujours le temps qu’il souhaite pour profiter de son village d’adoption.

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sports à la hune P o r t r a i t

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s p o r t i f

Elliot Ponce-Baranski : le Rétais champion du Monde et d’Europe d’IQ Foil junior Il a 1 7 ans, il est Rétais depuis une dizaine d’années et il a été consacré champion du Monde et d’Europe en windfoil dans sa catégorie en 2021.

Le véliplanchiste est actuellement en sport-études au lycée Dautet de La Rochelle et suit des entraînements au pôle Espoir Voile de la ville.

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lliot Ponce-Baranski a fait ses premières armes en planche au club nautique de la Couarde-surMer, le CNCG. D’amateur à champion du monde, retour sur le parcours d’un jeune surdoué… D’amateur… Après avoir vécu plusieurs années au Canada et en Provence, Elliot est venu s’installer sur l’île de Ré avec sa famille il y a maintenant dix ans. Après avoir commencé la planche à voile pour le loisirs à l’âge de 8 ans, il s’est essayé au surf qu’il trouvait moins compétitif. Après avoir suivi l’option nautique au collège des Salières à Saint-Martin-de-Ré, ses professeurs d’éducation physique et sportive lui ont redonné le goût de la planche à voile. En parallèle, le

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© Martina Orsini

© Elliot Ponce-Baranski

jeune homme a donc commencé à suivre des cours au Centre nautique couardais du Goisil. Elliot est ensuite entré en sportétudes dès la seconde au lycée Dautet, à La Rochelle, où il suit des entraînements au pôle Espoir Voile de la ville. En contrepartie, il doit s’engager à participer à un certain nombre de compétitions nationales et internationales. C’est là qu’il s’est spécialisé dans le windsurf, appelé aussi windfoil, de la planche à voile avec un aileron (le foil) sous la planche qui permet de glisser au-dessus de l’eau. Dans sa catégorie U17, moins de 17 ans, tous les jeunes véliplanchistes ont la même planche olympique appelée IQFoil, ce qui permet à chacun d’être sur un pied d’égalité et de mesurer son niveau seulement par son talent, et non par la qualité du matériel…

Elliot vient de passer chez les moins de 19 ans, et sa première compétition dans cette catégorie a lieu actuellement en Croatie…

mettre la pression, Elliot y est allé sans prétention aucune. C’était juste l’occasion pour lui de jauger son niveau par rapport aux autres, et c’est peut-être ça qui a fait la différence puisqu’il a finalement gagné cette compétition”, nous explique son papa. Il est ainsi devenu champion du monde dans sa catégorie, une belle histoire qui a été le prémice d’une grande aventure.

…à champion du Monde et d’Europe Après deux années de contexte sanitaire compliqué, Elliot a enfin pu commencer la compétition à l’été 2021. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agissait des championnats du monde IQFoil Junior qui ont eu lieu sur le lac de Garde en Italie. Le jeune véliplanchiste n’a su que dix jours avant la compétition qu’il allait y participer car le matériel nécessaire lui manquait jusqu’au dernier moment. “N’ayant pas trop eu le temps de se

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Début septembre 2021, deuxième compétition pour Elliot, il s’agît des championnats d’Europe. Le véliplanchiste a cette fois-ci plus de pression puisqu’il arrive en Croatie en tant que Champion du monde en titre. Les premiers jours sont alors compliqués pour Elliot qui fait plusieurs faux

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départs dus au stress ! Cependant, trouvant les ressources nécessaires, il arrive à remonter dans la compétition lors de la dernière demi-journée, et devient ainsi champion d’Europe en IQFoil. La prochaine compétition a lieu mi-avril à Fréjus, et le meilleur sera qualifié pour le championnat du monde ISAF, il s’agit de la plus importante compétition pour la Fédération Française de Voile, elle aura lieu aux Pays-Bas. Elliot ayant eu 17 ans en février dernier, il passe désormais dans la catégorie U19, moins de 19 ans, et les compteurs sont donc remis à zéro pour lui dans son sport. Souhaitons à notre champion rétais autant de réussite que pour les précédentes compétitions… Stessy Bourreau

© DR

Du 1er au 29 mai : jeu, set et match à La Couarde

Après deux ans d’interruption, c’est la reprise des compétitions pour tous les sportifs. Le tennis n’y échappe pas avec le Championnat de Tennis de l’île de Ré organisé par le Loix tennis couardais qui réunira du 1er au 29 mai prochain la fine fleur des champions rétais.

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éservé aux licenciés des clubs de tennis de l’île de Ré, il s’agit d’un tournoi individuel. Hommes ou femmes, jeunes ou vétérans mais aussi les enfants à partir de 9 ans vont disputer plus d’une centaine de matchs pendant un mois. Chaque joueur, qu’il perde ou qu’il gagne, est certain de jouer plusieurs fois étant donné que ce sont des qualifications par poules. Une centaine de participants sont attendus. En parallèle de ce Championnat a lieu un Challenge entre clubs. Lors d’une victoire, chaque joueur appartenant à

Vue aérienne du site de La Couarde avec ses 9 courts de tennis extérieurs en béton poreux et terre battue.

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un club de tennis de l’île rapporte systématiquement un point à son club. A l’issue des épreuves, sera décerné le Trophée des clubs. C’est l’une des particularités de ce Championnat. L’ensemble des finales auront lieu le dimanche 29 mai sur le site des tennis de La Couarde. Chaque vainqueur remportera un lot offert parmi un vaste choix de produits et producteurs locaux. Venez nombreux supporter nos champions rétais ! Florence Sabourin

Po u r p a r t i c i p e r, l e s i n s c r i p t i o n s s o n t o u v e r t e s a u 0 5 4 6 4 3 3 3 1 5 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


A S S O C I AT I O N S à l a h u n e N a u t i s m e

Le Cercle Nautique Martinais reprend vie © Philippe Carruel

Assemblée Générale, journée Porte Ouverte, sorties, projets… Le CNM reprend une activité normale et se réjouit. Nous aussi !

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La casemate du CNM n’a qu’une porte mais elle est ouverte à tous.

a réception de cet email nous a fait plaisir. Le Président du Cercle Nautique Martinais Philippe Carruel nous convie à la première assemblée générale ‘normale’ depuis 2019, et se projette déjà dans une saison prometteuse.

du jour, les rapports d’usage mais aussi les multiples occupations qui animent une association très dynamique, aimant à multiplier les activités terre-mer allant de randonnées vélos à promenades en mer, joyeux pique-niques et pêche. Autant de prétextes et d’occasions de partager de bons moments et de cultiver le plaisir d’être ensemble.

Assemblée générale le 22 avril

Pour ce second temps fort du mois d’avril et renouer avec une tradition

Elle aura lieu dans la salle de la Poudrière à Saint-Martin et l’on imagine que les adhérents, trop contents de se retrouver, y seront nombreux. A l’ordre

Journée ‘Porte Ouverte’ le 30

de convivialité, le Cercle Nautique Martinais a décidé d’ouvrir les portes de sa casemate autour d’un verre de l’amitié. Une invitation lancée à tous ceux qui souhaitent enrichir leur quotidien et rejoindre un ‘Cercle’ ouvert qui n’a qu’une envie, s’élargir. Alors avec ou sans bateau, tout le monde est bienvenu ! Pour conclure une bonne nouvelle : La Fête du Coquillage martinaise est d’ores et déjà programmée au… 24 septembre prochain. Pauline Leriche Rouard

Assemblée Générale Ordinaire du CNM Vendredi 22 avril de 18h à 19h – Salle de La Poudrière à Saint-Martin Journée Porte Ouverte Samedi 30 avril à partir de 18h – Casemate du CNM – Port de Saint-Martin à gauche de la capitainerie

C o w o r k i n g

L’AMER pose ses valises au Relais Thalasso Jeudi 1 4 avril a eu lieu une matinée « Portes ouvertes » à la Thalasso de Sainte-Marie de Ré pour l’AMER, projet de co-working et lieu de vie.

« Est-ce qu’on pourra faire des réunions ? Le soleil n’est pas dérangeant ? Quels sont les prix ? Est-ce qu’il y a du bruit ? »... Autant de questions qui ont trouvé réponse ce jour-là. Du chemin entre le rêve et la réalisation Après plus d’un an de prospection pour ouvrir un coworking sur l’île de Ré, l’AMER pose enfin ses valises. Beaucoup de gens avaient déjà entendu parler de ce projet et en suivaient l’évolution. Ils étaient nombreux à vouloir se faire une idée sur l’ambiance et les porteurs du projet. Une journée « test » avait été organisée début avril avec une douzaine de personnes conquises par le lieu et l’esprit. Le côté associatif permet, selon plusieurs d’entre elles, une atmosphère moins business et plus décontractée. Xavier de Lassus, trésorier de l’association, nous livre son témoignage sur l’histoire de l’association. Il travaille dans la signalétique avec une

entreprise basée à Périgny : « Je n’ai pas envie d’aller tous les jours travailler à Périgny et ce n’est pas toujours simple de bosser chez soi. Mon premier besoin était de trouver un espace de travail où je puisse rencontrer d’autres gens dans un cadre agréable. J’ai d’autres copains sur l’île qui viennent coworker à Périgny mais c’est dommage de passer le pont à chaque fois, on était plusieurs à se retrouver autour de cette problématique. L’idée est aussi de vouloir la création d’un lieu de vie sur l’île de Ré pour s’investir davantage en local, ne pas se limiter à une île dortoir. Je me suis impliqué dès le début dans ce projet et c’était un plaisir de découvrir le monde associatif que je ne connaissais pas. » En parallèle, l’AMER reste investi dans un projet plus global de Tiers Lieu au sein de la Fédération des acteurs de territoire Rétais, « La Manuf’ » (lire notre article sur realahune.fr).

repas le midi mais il est possible d’emmener son piquenique. Il y a aussi les offres complémentaires payantes de la Thalasso, comme l’accès à l’espace hydro-marin ou à la salle de fitness. Des formats sont explorés par l’équipe pour coupler le cowork sur des journées thématiques avec de la méditation, du footing ou la piscine. Des évènements ponctuels viendront rythmer la vie du lieu, le premier aura lieu le 26 avril avec une formation de coach digital « Faire des reels sur Instagram » (voir conditions sur le site).

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ne trentaine de personnes aux profils très variés s’est déplacée pour visiter et comprendre ce nouveau dispositif mis en place par l’association « l’AMER ». Vue sur mer, café, thé et grignotage, un moment convivial mais aussi l’occasion de poser toutes les questions sur le fonctionnement du coworking, de l’association et de ses futurs projets.

Le début d’une histoire de partage avec l’AMER au Relais Thalasso.

C’est ouvert ! Les réservations sont ouvertes sur le site avec un planning sur quinze jours, douze places par jour. 20€ TTC la journée entière, le pack dix jours à 180€ et vingt jours à 350€. Un ensemble de services complémentaires accompagne le cowork, par exemple une petite salle de réunion à disposition, des plateaux

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La mer prend soin de vous ! Sylvain Morin, responsable de Relais Thalasso île de Ré, nous explique avoir eu l’idée de cet accueil pendant la période Covid 2020 en réfléchissant à d’autres pistes de développement pendant cette période de contraintes. Il veut connecter davantage les Rétais à l’établissement dans

une vision éco-responsable et ce toute l’année. Il ajoute « un dernier point très important : notre objectif c’est « la mer prend soin de vous », alors si l’AMER prend soin aussi tout est réuni ! » Jonathan Odet

https://lamer-cowork.fr/

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zap’arts S a l o n

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L’Encre & la Pierre prépare L’Île aux Livres 2022 L’année dernière, on y avait cru puis patatras… pour raisons sanitaires, le Salon du Livre 2021 avait dû être annulé. Alors cette année, on croise les doigts !

Deux élus sinon rien Assemblée Générale en petit comité dans la salle des Eridolles du BoisPlage en ce vendredi 8 avril. Il faut dire qu’après deux ans de « chômage » sanitaire, le rapport d’activités est forcément mince. Mais notons la présence de deux élus : Patrice Raffarin, qui exprimera un peu plus tard « son soutien et son amitié en tant que Maire de Rivedoux et Conseiller départemental » et bien sûr Gérard Juin. « Cette année tout le monde y croit. C’est un évènement important, préparé de manière sérieuse connu et reconnu », affirme le Maire du Bois-Plage ajoutant immédiatement à l’adresse de Joschi Guiton et Stéphane Guillot que « la nouvelle municipalité sera à vos côtés au niveau des locaux, des matériels et des services. Comptez sur nous, on sera là ».

Remerciements à la CdC Sur le bilan financier, Joschi Guiton évoque la situation particulière de ces deux dernières années. En effet, le Salon se préparant par nature très longtemps à l’avance, des frais avaient été engagés bien avant son annulation, et par deux fois. Autrement dit, et « alors que pour la première fois en 2019, il restait un peu d’argent dans la caisse (2 414 €) », souligne Joschi Guiton, la situation financière de

l’association s’annonçait compliquée. Aussi Joschi tient-il à remercier la Communauté de Communes de l’île de Ré pour son soutien, celle-ci ayant remboursé les frais engagés sur factures, permettant ainsi à l’Encre et la Pierre de préserver son solde créditeur de 2019.

13ème édition dédiée à François Blanchard Il n’était pas seulement une personnalité marquante de l’Ile de Ré, appréciée de tous ceux qui le connaissaient, mais également le photographe officiel de l’Île aux Livres « et un ami », précise Joschi Guiton. « Nous avons décidé de lui dédier le salon 2022 », énonce-t-il simplement, tandis qu’un murmure ému parcourt la salle, au souvenir de la haute silhouette du photographe allant et venant dans les allées, de son sourire et de sa gentillesse.

Morceaux choisis Bien sûr nous attendions avec impatience le nom de l’invité d’honneur. Mais faute de confirmation, nous en serons pour nos frais. Joschi et Stéphane restent muets, refusant même de semer un quelconque indice, mais livrant néanmoins quelques noms à notre insatiable curiosité. Alors citons Franck Bouysse et son roman « Buveurs de Vent » (Prix Jean Giono en 2020), auteur désormais édité chez Albin Michel et habitué d’une Île aux Livres qu’il apprécie, Allain Bougrain-Dubourg, qu’il est bien sûr inutile de présenter avec « On a marché sur la Terre », Catherine Cusset, auteure d’une quinzaine de livres qui viendra ici avec son dernier opus « La définition du Bonheur », mais aussi Fabienne Legrand avec « Kourrage Antoine », récit poignant d’une mère luttant pour la survie de son fils malade, Ludovic Manchette et Christian Niemec et leur road trip américain « America(s) », Stéphanie Hochet et « L’éloge du Lapin »,

Jacques Pradel (« Mes archives criminelles »), Françoise Laborde, abordant dans « Les Indésirables », le douloureux sujets des enfants maltraités ou encore Tonino Benacquista avec « Porca Miseria », émouvant témoignage d’une enfance déracinée.

© Philippe Deschamps

A

part quelques nouvelles, rien depuis deux ans. Alors quand la convocation à l’Assemblée Générale de l’association L’Encre et la Pierre est tombée sur la boîte mail, plein d’images ont surgi : des piles de livres sur les longues tables installées dans la salle polyvalente, le brouhaha des conversations avec les auteurs, des rencontres, des sourires, de la joie partagée autour des livres. Pas de pages blanches, rien que de beaux souvenirs. C’est un vrai plaisir de retrouver Joschi Guitton, Stéphane Guillot, et toute l’équipe de L’Île aux Livres !

Voilà, vous en savez, à l’heure qu’il est, autant que nous.

Société et Jeunesse Sur les Tables Rondes, Joschi Guiton confirme des sujets sociétaux « très appréciés du public », en citant pour exemple Fabienne Legrand, L’Île aux Livres, selon le peintre casseron aux prises avec le Philippe Deschamps pour une 13ème édition attendue. monde médical dans « Kourrage Antoine » ou encore inspire Patrice Raffarin, citant le Christian de Saint-Etienne, déjà monstre sacré de la Littérature française : « Lire c’est boire et manger. Un présent en 2019, qui interviendra esprit qui ne lit pas maigrit comme le samedi sur les conséquences de un corps qui ne mange pas ». Que l’invasion de l’Ukraine pour l’Europe. dire après cela ? « Une belle part sera aussi donnée L’Île aux Livres 2022 conservera la à la Jeunesse », intervient Stéphane même trame et la même organisation Guillot, évoquant pour exemple Luc qu’à l’habitude. Le salon sera ouvert Turlan et une conférence possible sur l’après-midi du vendredi 5 août pour le livre papier et numérique. refermer ses portes le dimanche 7 en fin de journée et amateurs de thé à la menthe et de douceurs médiUne affiche terranéennes retrouveront Samira. signée Philippe Deschamps Nous redécouvrirons l’effervescence La découverte du visuel représentant joyeuse qui nous a tant manqué. On le salon à venir est toujours un temps a hâte ! fort. Après Rob Stribley en 2019, c’est aujourd’hui Philippe Deschamps que Pauline Leriche Rouard Joschi Guiton remercie pour avoir créé une toile dédiée à L’Ile aux Livres L’Île aux Livres 2022. Sur la maquette que nous montre Joschi, le nom d’un invité d’honneur qui fait sourire l’assistance : Victor Hugo ! Un clin d’œil jubilatoire qui

Du vendredi 5 au dimanche 7 août Salle Polyvalente au Bois-Plage Infos à suivre sur www.ile-aux-livres.fr et sur la page Facebook

C u lt u r e

« En cas de péril imminent » le tout nouveau spectacle de et par Jérôme Rouger Faut-il continuer à faire des spectacles en cas de péril imminent ? C’est la question que s’est posée le comédien et metteur en scène Jérôme Rouger et qui a inspiré sa nouvelle création. Une réflexion qui n’a jamais été autant d’actualité.

A

lors que le monde, en passe d’être remis du Covid, a basculé dans le doute et la peur, avec le conflit qui embrase l’Ukraine, Jérôme Rouger fait son grand retour

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sur la scène de La Maline. Maître de l’humour absurde, des formes loufoques et des seuls en scène inclassables, il va tenter de nous remonter un peu le moral en nous faisant

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rire. « Peut-on relever des défis titanesques, réels ou virtuels, avec pour seule arme un humour revendicatif, espiègle et impertinent ? » s’interroge l’auteur. Cette dernière création

s’apparente à du théâtre avec, en fil conducteur, l’humour et le rire, omniprésents. (Lire la suite page 29)

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Un humour revendicatif Comme nous l’explique Jérôme Rouger « c’est un spectacle assez dense qui mélange le one man show et le théâtre à l’image de ce j’ai l’habitude de proposer et c’est plutôt décalé ! » Après avoir abordé les questions de droits de la poule et des conditions de vie de l’œuf dans Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie…, « au cours de ce spectacle, je développe conjointement trois axes qui, peu à peu, se télescopent, s’entrechoquent, s’enrichissent, se répondent : la place de l’artiste dans la société, le rire évidemment et le jeu vidéo. En tant que père de jeunes ados qui passent beaucoup de temps sur les écrans, je me suis dit qu’il valait mieux que je m’intéresse un peu à cet univers. Je deviens donc un avatar de jeu vidéo et cela crée un lien intergénérationnel dans ce spectacle. »

G a l e r i e

C’est à l’ancienne école de La Noue à Sainte-Marie, lors d’une résidence d’artiste de plusieurs jours en 2021, qu’il a écrit En cas de péril imminent. « L’idée de départ était de se demander à quoi sert ce que je fais comme tout un chacun peut s’interroger dans sa vie professionnelle. Doublé d’un contexte qui me préoccupe particulièrement aujourd’hui : les enjeux écologiques à venir. Je me suis donc demandé quelle serait la meilleure façon d’agir face à des périls qui nous menacent en continuant à faire des spectacles. A cela s’est ajoutée plus d’une année de crise sanitaire pendant laquelle les artistes étaient considérés comme non essentiels. » C’est ainsi qu’avec humour et sarcasme ce spectacle aborde des questions d’actualité ! L’artiste, seul sur scène pendant une heure trente, propose une mise en scène ludique, bourrée de surprises

et de rebondissements dans laquelle il évolue dans un jeu vidéo et fait face à diverses missions. Il attache également beaucoup d’importance au son et à la musique et c’est Matthieu Metzger, musicien de jazz, de musiques traditionnelles et improvisées, mais aussi « bidouilleur » hors pair qui réalise une importante création musicale.

© DR

zap’arts

En observateur lucide et perspicace de notre société, Jérôme Rouger manie la mécanique de l’humour à merveille.

Un spectacle désopilant sur le rôle de l’art et du rire face à la catastrophe. Florence Sabourin

« En cas de péril imminent » vendredi 13 mai à 20h30 Tarifs de 8 à 16 euros. Réservations : www.lamaline.net

Gl i n e u r

Le monde vu par les femmes la ligne pure d’un cou sont plus évocateurs que la totalité d’un corps. Ses femmes sont rondes, échappant à la tyrannie de la mode et de la société et il en émane une beauté libérée. Les constructions de Marina prennent vie dans un monde poétique, élégant et silencieux, marqué par sa propre histoire et elle ne semble pas concevoir la beauté sans cette part d’ombre qui la lie à l’éternité. Un environnement dans lequel on se perd avec délectation !

Chaque toile, nimbée d’une lumière irréelle interpelle, suggérant un périple, donnant envie de s’enfoncer avec l’artiste dans la végétation luxuriante, à la découverte de ce qui existe peut-être plus loin. Paradis perdu ? Véronique prend le temps de parcourir ce monde faussement tranquille qu’un éclairage différent peut faire basculer, comme elle prend le temps de dérouler sa technique extrêmement efficace, une peinture à l’huile et à tempera (peinture à l’œuf) d’une grande douceur.

Un clair-obscur inquiétant

La lumière de l’Antiquité romaine

véhicule un langage fort exprimant son point de vue sur ce monde. Des thèmes réapparaissent régulièrement : son lien fusionnel à la nature, la cruauté et l’avidité de l’homme en train de tout saccager. La relation de l’humain à l’animal fait partie de ses préoccupations et se manifeste dans cette série où les voyageurs font corps, pour se déplacer, avec des animaux qui ne servent pas habituellement de monture. DR

DR

Du 16 au 24 avril, la Galerie Glineur à Saint-Martin, présentera les œuvres de trois artistes : Marina Ho, Véronique Gerbaud-Lambert et Monica Mariniello. Trois univers différents qui se répondent, car ils traitent tous du mystère de la création.

« Portrait au fusain de Marina Ho ».

Ce n’est qu’à l’âge de 28 ans que Marina Ho quitte le monde de la mode pour se consacrer totalement à la peinture. Autodidacte, elle prend néanmoins rapidement son envol. Eurasienne, issue d’une famille cultivée, elle est porteuse d’un bagage culturel multiple dont la richesse apparaît dans ses tableaux. Elle nous fait immédiatement pénétrer dans son univers fascinant, fait d’ombre et de lumière d’où émergent une silhouette, un visage, une épaule à la chair délicate. La lumière qui les fait surgir de l’obscurité leur donne un aspect fantomatique, irréel et cependant étonnamment présent. Le choix des matériaux avec lesquels elle travaille contribue à la noirceur de l’environnement dans lequel baignent ses créations ; Monica utilise principalement du fusain sur papier et de l’huile sur toile, mais uniquement avec du pigment noir. Et lorsque couleur il y a, elle est suggérée plutôt qu’imposée. Pudique, elle aborde cependant le corps humain avec sensualité, le découvrant toujours partiellement : la courbe d’une chute de rein, le creux intensément charnel d’une gorge ou

Moins sombres, les paysages de Véronique Gerbaud-Lambert peuplent un monde au clair-obscur inquiétant. Ses tondis et ses toiles vaporeux attirent par leur douceur et une apparence classique, presque désuète. En y regardant de plus près, on découvre une nature originelle, mystérieuse, où tout peut arriver et une facture très contemporaine. Véronique invite le spectateur à la rejoindre dans le voyage initiatique qu’elle entreprend : « Chaque pas est une promenade, un rêve où vous êtes invités à venir faire quelques pas et peut-être nous rencontrerons-nous ». DR

Un monde poétique, élégant et silencieux

« Contre-jour » une œuvre de Véronique Gerbaud-Lambert.

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Née à Sienne, Monica Mariniello porte en elle l’art et l’exubérance des maîtres italiens de la Renaissance. Sa production est également marquée par l’Antiquité romaine, synonyme d’harmonie. Un ensemble de références majeures sur lesquelles elle s’appuie pour construire son propre style inscrit dans la modernité. Après des cours de dessin à l’Académie de Florence, elle étudie la sculpture aux Beaux-Arts à Paris. Elle travaille le plâtre, le métal, la photographie avant que n’entre dans sa vie la terre et l’envie de la modeler. A partir de 1995, des terres cuites apparaissent dans ses créations et la série Teatrum Mundi donne naissance à une humanité plurielle, têtes en terre cuite se dressant au bout d’une longue tige de métal, un autre matériau de prédilection de l’artiste. « Les Voyageurs », série que présente aujourd’hui la galerie Glineur, est l’aboutissement, sur le plan formel, d’un long cheminement imprégné des rites initiatiques d’indiens Navajos au Nouveau Mexique et de la beauté de la pierre rose et tendre des temples du sud de l’Inde. Cette terre, où elle laisse les couleurs « s’installer à leur guise » comme elle aime à le dire,

« L’homme au coquillage » une terre cuite de Monica Mariniello.

L’accrochage des tableaux des trois artistes se côtoyant sur les murs de la galerie dans un même espace-temps n’est pas choquant. Chacune de ces trois femmes se débat à sa manière avec la création : un combat permanent pour Marina Ho qui lui, permet de repousser la mort. Toutes trois créent des mondes empreints de magie et d’élégance « où chacun retrouve sa part de sacré enfouie au fond de luimême » (Monica Mariniello). Catherine Bréjat

Galerie Glineur 18 rue de Sully - Saint-Martin Port : +33 (0)6 14 61 23 86 Tél : +33 (0)5 16 19 13 90 www.galerieglineur.com

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zap’arts C o n c e r t s

e t

a n i m a t i o n s

“Marathon Jazz” : Ré Jouir vous convie à suer la musique ce printemps Après avoir chassé “Le coup d’blues de l’hiver”, l’association Ré Jouir vous invite à son Marathon Jazz itinérant le samedi 3 0 avril à La Couarde-sur-Mer.

L

Rendez-vous à 11h Grand Rue devant le restaurant « Les Mouettes » d’où la fanfare « Nola French Connection » vous propulsera dans les festivités puis d’étape en étape, tout au long de la journée. Une première déambulation se fera jusqu’au Domaine vinicole « Arica », chez Marine et Simon, un duo de producteurs indépendants implantés sur l’île depuis 2018. Une dégustation de leurs vins vous sera proposée ainsi qu’un bar à bières animé par l’association. Pour les gourmand(e)s, des galettes bretonnes seront préparées sur place par « Chaud comme la Breizh ». Dès 13h, les « Grooves Catchers Extended » et leur batteur Johan Barrer, co-organisateur de l’association Ré Jouir, vous proposeront un concert de jazz d’inspiration funk, aiguisé à souhait.

© Nicolas Rayneau

’évènement proposera une série de concerts organisés en partenariat avec la CdC et la Commune de La Couarde, pour le plaisir gratuit de tous.

Déambulation de Nola Brass Band dans les rues d’Ars-en-Ré le 29 mai 2021, à l’occasion de la réouverture des terrasses post-confinement.

A 17h, cap sur le Bar Method où vous pourrez siroter un cocktail frais aux sons doucereux du duo « NoSax NoClar ». La soirée se prolongera toujours en fanfare, jusqu’à l’entrée de la plage du Peu-Ragot, où elle atteindra son apothéose à 20h, au son du cornettiste Médéric Collignon et de son groupe « Le Jus de Bosce ».

Ce grand jazzman, titulaire du prix Django Reinhardt et parrain officiel de l’évènement vous invitera à une redécouverte du jazz, poussé aux frontières du rock et de l’expérimental, via des synthétiseurs de musiques électroniques et une voix aux aigus stupéfiants. La dernière étape de ce marathon se fera aux Âneries à

22h30, pour le concert de « Electric Vocuhila ». Ce quartet aux influences africaines ne manquera pas de vous faire danser avec leurs rythmes et leurs riffs endiablés. « Notre objectif est de faire découvrir toutes les variétés de jazz qui existent » nous explique Béranger Michet, co-fondateur de Ré Jouir. « Nous recherchons encore des adhérent(e)s pour appuyer notre crédibilité auprès de la Communauté des Communes. Pour proposer toujours plus ! » (Rendezvous sur le site HelloAsso Ré Jouir). Des chapeaux circuleront au cours de la journée de marathon au profit de l’association Ré Jouir qui œuvre depuis 2015 à dynamiser le territoire local. À noter, celle-ci organisera un festival d’arts de rue intitulé “Wood Beach Festival» les journées du 26 et 27 mai au Bois-Plage. Nous y reviendrons prochainement dans nos colonnes. Iona Bermon

S o c i a l

L’arbre à la chaussure trouée : d’ateliers collaboratifs à une exposition d’artistes Via son atelier créatif, l’association “La Vague bleue” a proposé aux résidents du CDAIR* de Saint-Martin de créer des œuvres pour les exposer dans le cadre de l’événement organisé par la médiathèque de la Pléiade. © CDAIR

L’intérêt est de leur permettre de développer leur imagination et leur créativité à travers les œuvres qu’ils créent. Ce projet artistique est né d’une rencontre entre une histoire imaginaire, “L’arbre à la chaussure trouée”, écrite par le sculpteur JeanMarie Meslin et ce qu’elle a inspirée aux résidents du CDAIR à travers différents thèmes tels que l’écologie, la nature, la protection des arbres et des plantes… Une exposition à la Petite École de la Noue L’association “La Vague bleue” propose régulièrement aux résidents du CDAIR de Saint-Martin de créer des œuvres dont les recettes des ventes leur permettent de faire diverses sorties dans l’année.

À

partir de “L’arbre à la chaussure trouée”, les résidents ont créé des chaussures et des fées en papier mâché qu’ils vont exposer à la Petite école de la Noue, à Sainte-Marie-de-Ré.

Un projet et un travail d’équipe “L’arbre à la chaussure trouée” n’est pas le premier projet artistique pour lequel l’association “La Vague bleue” implique les résidents du CDAIR.

L’exposition conçue depuis plusieurs mois dévoilera une grande sculpture, d’une envergure de deux mètres sur deux mètres, en papier mâché, en pierre, en plâtre et en bois qui sera l’élément central et principal. Autour de celle-ci, des peintures, des sous-verres, des collages et autres travaux artistiques provenant de différents ateliers seront installés sur les murs ou sur des

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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sellettes. L’exposition sera ponctuée de vidéos illustrant les ateliers artistiques avec les résidents, et particulièrement ceux organisés par Sandrine Mardon et Jean-Marie Meslin. Dans le jardin de la cour de l’école, des bas-reliefs seront mis en place sur des sellettes adaptées créant un itinéraire insolite pour les visiteurs. Certaines œuvres seront en vente avec l’accord de l’artiste. Stessy Bourreau *Centre départemental d’Accueil de l’île de Ré.

Lieu d’exposition Petite École de la Noue - Sise rue Chantecorps - 17740 Ste-Marie-de-Ré Date de vernissage Vendredi 28 avril 2022 à 17h Dates d’exposition Du mardi 26 avril au lundi 2 mai 2022

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H o m m a g e

Tatave à l’honneur pour le centenaire de sa naissance Le centenaire de la naissance d’Octave Patureau, dit Tatave, donnera lieu à une riche exposition : « Tatave, le peintre, le marin, l’ami », du 15 au 30 avril, qui se tiendra dans la Salle du Havre à Ars-en-Ré. © Famille Jean-Bart

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