TERRIBLE DRAME Ă CONSTANTINE
9 personnes meurent asphyxiées dans un puits Le Quotidien
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Vendredi 31 AoĂ»t - Samedi 1er Septembre 2012 n°3601 - Prix : AlgĂ©rie 10 DA â http://www.lexpressiondz.com â ISSN 1112-3397 â Directeur Fondateur : AHMED FATTANI
LâĂMIR DE KATIBAT AL ARKAM PARMI LES 9 TERRORISTES ABATTUS Ă BOUMERDĂS
Comment sâest dĂ©roulĂ©e lâopĂ©ration Nos sources confient que les aveux de lâun des deux terroristes rĂ©cemment arrĂȘtĂ©s Ă Boumahni, ont permis aux forces de sĂ©curitĂ© de dresser un dispositif sĂ©curitaire hermĂ©tique. Lire en page 24 lâarticle de Ikram Ghioua
LES FEUX ĂTEINTS ET LA SURCONSOMMATION EN ĂLECTRICITĂ EN BAISSE
La pluie sauve... les pompiers et Sonelgaz
En revanche, câest une alerte qui vient dâĂȘtre donnĂ©e aux services de la voirie avant lâarrivĂ©e des grandes pluies. Lire en page 7 lâarticle de Brahim Takheroubt
LES HABITANTS SOUTIENNENT LE DĂMANTĂLEMENT DES MARCHĂS INFORMELS
ALGER SORT DE LâAPNĂE... La vaste offensive lancĂ©e depuis quelques jours par les services de sĂ©curitĂ© contre les commerces informels, commence Ă porter ses fruits. Lire en page 3 lâarticle de Kaci Aggad Ph. : R. Boudina
ZABANA ! PRĂSENTĂ EN AVANT-PREMIĂRE Ă EL MOUGAR
A PROPOS DE LA GRANDE MOSQUĂE DâALGER
JEUX PARALYMPIQUES
Deux mĂ©dailles de Le film qui dĂ©nonce la position QUELQUES ĂLĂMENTS française sur la peine de mort DâUN NĂCESSAIRE DĂBAT bronze pour Lamri et Noura Lire en page 24 lâarticle de Adel Mehdi
Lire en page 2 lâanalyse du Pr Chems Eddine Chitour
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DÄĆ bat
VENDREDI 31 AOěT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
A PROPOS DE LA GRANDE MOSQUĉE DĂą€™ALGER
Quelques ÄĆ lÄĆ ments dĂą€™un nÄĆ cessaire dÄĆ bat ĂĆ€ La saintetÄĆ ne vient ni du turban, ni de la barbe, mais du cÄč“ur. ĂĆ„ Proverbe kurde
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LâActualitĂ©
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
LES HABITANTS SOUTIENNENT LE DĂMANTĂLEMENT DES MARCHĂS INFORMELS
ALGER SORT DE LâAPNĂE⊠LA VASTE OFFENSIVE
lancée depuis quelques jours par les services de sécurité contre les commerces informels, commence à porter ses fruits.
I KACI AGGAD
prĂšs moult interroga tions, les autoritĂ©s ont dĂ©cidĂ©, enfin, de passer Ă lâaction, en lançant des opĂ©rations «coups de poing» pour Ă©radiquer le commerce informel dans les principales villes du pays, dont la capitale, en vue de lâempĂȘcher de prospĂ©rer en toute illĂ©galitĂ©. Devenu tentaculaire, ce trafic qui gĂ©nĂšre, faut il le rappeler, des centaines de milliards de dinars chaque annĂ©e, a fini par faire rĂ©agir tout le monde, particuliĂšrement les commerçants qui travaillent dans la lĂ©galitĂ©. CernĂ©s de toutes parts et ne comptant, souvent, que sur eux-mĂȘmes pour se faire respecter, de nombreux propriĂ©taires de magasins se sont plaints de la prĂ©sence encombrante et envahissante de ces marchands ambulants qui ont pris possession des trottoirs, des entrĂ©es des immeubles et parfois mĂȘme de la chaussĂ©e pour Ă©couler, en toute tranquillitĂ©, leurs nombreux produits. Agissant en toute impunitĂ©, beaucoup nâhĂ©sitent pas Ă sâinstaller Ă cĂŽtĂ© des magasins, et gare Ă celui qui osera leur faire une remarque ou les dĂ©fier. Ceux qui sây essaient risque gros avec ces forcenĂ©s qui ne se sĂ©parent jamais dâun couteau ou dâun objet contendant pour intimider leurs adversaires. En lâespace de quelques annĂ©es, ils ont transformĂ© Alger et ses places principales en un gigantesque bazar Ă ciel ouvert. Un phĂ©nomĂšne qui nâa Ă©pargnĂ© aucune ville du pays. Certaines rues de la capitale, Ă lâimage de la rue Bouzrina dâAlger, sont devenues des places retranchĂ©es oĂč lâon trouve pratiquement de
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Devenu tentaculaire, ce trafic a fini par faire réagir tout le monde, particuliÚrement les commerçants qui travaillent dans la légalité
tout. Certes, les articles pour femmes sont omniprĂ©sents, tout comme ceux destinĂ©s Ă lâembellissement intĂ©rieur des habitations, mais les vendeurs de vĂȘtements pour enfants ont, eux aussi, la part belle, et sont parvenus, Ă la longue, Ă se faire une clientĂšle. On se demande, maintenant, oĂč sont passĂ©s tous ces vendeurs Ă la sauvette que lâEtat avait voulu rĂ©cupĂ©rer, en leur offrant, il y a une dizaine dâannĂ©es, des carrĂ©s au lieudit Zoudj Ayoun pour sâadonner lĂ©galement Ă leur activitĂ©. Peine perdue, car Ă en croire certains, la plupart des carrĂ©s auraient Ă©tĂ© louĂ©s, parfois plusieurs fois, sans que les personnes responsables de ce trafic ne soient inquiĂ©tĂ©es. Câest en tout cas, ce que nous a dit un responsable de lâUnion gĂ©nĂ©rale des commerçants et artisans algĂ©riens lors de la visite que nous lui avons rendue la semaine
derniĂšre. Afin de le juguler ce phĂ©nomĂšne, lâEtat a prĂ©vu, Ă©galement, la construction de 100 locaux commerciaux au niveau de chaque commune, soit environ 154 100 dans tout le pays. 0Ăč en est-on avec cette opĂ©ration et quels sont les gens qui en ont bĂ©nĂ©ficiĂ© ? La troisiĂšme opĂ©ration a trait, elle, aux aides accordĂ©es aux jeunes sans emploi afin quâils sâorganisent et lancent, eux-mĂȘmes, leur microentreprise. Des sommes colossales ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©es pour ce projet mais, apparemment, il a crĂ©Ă© plus de problĂšmes quâil nâen a rĂ©solus. La plupart des demandes ont trait au domaine du transport, or, il existe une multitude dâautres mĂ©tiers qui, malheureusement, nâont pas trouvĂ© preneur. Ayant trouvĂ© les lignes saturĂ©es, de nombreux demandeurs ont rompu unilatĂ©ralement le contrat, en refusant de payer
TRANSACTIONS COMMERCIALES
Plus de 3 milliards de DA de ventes sans factures u 10 juillet au 18 aoĂ»t 2012, les services du ministĂšre du Commerce ont enregistrĂ© 3,28 milliards de DA de transactions commerciales sans factures. Une baisse de 64,58% par rapport Ă 2011. Durant la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e 2011, ce montant avait atteint 9,26 milliards de DA, indique un bilan du ministĂšre, qui couvre le mois de Ramadhan dernier et les dix jours qui lâont prĂ©cĂ©dĂ©. Les opĂ©rations de contrĂŽle ont permis dâeffectuer 178 477 interventions qui se sont soldĂ©es par 42 410 infractions Ă la rĂ©glementation et lâĂ©laboration de 40 916 procĂšs verbaux dâinfraction, prĂ©cise la mĂȘme source. Les marchandises saisies ont atteint une valeur de 53,6 millions de DA pour diverses infractions, alors que 2 864 locaux ont Ă©tĂ© fermĂ©s, ajoute la mĂȘme source. Au chapitre du contrĂŽle de la qualitĂ© et de la rĂ©pression des fraudes, les interventions ont permis de relever 17 705 infractions et de dresser 17 255 procĂšs-verbaux dâinfraction avec la fermeture administrative de 986 locaux. Ces interventions ont permis Ă©galement la saisie de 348,59 tonnes de marchandises non conformes et impropres Ă la consommation dâune valeur de 48,3 millions de DA. Au plan du contrĂŽle des pratiques commerciales, 24 705 infractions ont Ă©tĂ© relevĂ©es et 23 661 procĂšs-verbaux ont Ă©tĂ© dressĂ©s avec la fermeture administrative de 1 878 locaux. Ces opĂ©rations ont permis de mettre au jour un chiffre dâaffaires totalisant 3,28 milliards de DA
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de transactions sans facturation et la saisie de marchandises dâune valeur de 5,2 millions de DA. Quant aux principales infractions aux pratiques commerciales enregistrĂ©es du 10 juillet au 18 aoĂ»t 2012, elles sont reprĂ©sentĂ©es par le non-affichage des prix et des tarifs, soit 61,06% du nombre total des infractions avec 15 084 infractions. Les infractions liĂ©es Ă la non-facturation des transactions commerciales sont au nombre de 2 847, soit 11,52 % des infractions. Lâopposition aux opĂ©rations de contrĂŽle a atteint 1 647 infractions, lâapplication de tarifs illĂ©gaux sâest Ă©levĂ©e Ă 334 cas, alors que 299 pratiques dâune activitĂ© commerciale autre que celle inscrite au registre du commerce ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es. Le nombre des interventions effectuĂ©es par les services de contrĂŽle du ministĂšre a progressĂ© de 14,54% Ă 178 477 interventions du 10 juillet au 18 aoĂ»t 2012 contre 155.815 durant la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le nombre dâinfractions a Ă©voluĂ© quant Ă lui de 9,65% passant de 42 410 contre 38 679. Selon le bilan du ministĂšre, le montant des marchandises saisies a Ă©voluĂ© de 133,04% Ă 53,6 millions contre 23 millions durant la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e 2011. La fermeture administrative des locaux a connu une lĂ©gĂšre hausse de 0,74% sâĂ©tablissant Ă 2 864 contre 2 843 durant la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e R. N. prĂ©cĂ©dente.
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leurs cotisations Ă la banque qui les a aidĂ©s. Que dire alors de lâenvironnement et des tonnes de dĂ©tritus abandonnĂ©s Ă chaque coin de rue par ces pollueurs qui ne pensent quâau gain facile quâils vont gagner le soir et font fi de la propretĂ© et de toute morale ? La descente des services de police nâest quâune rĂ©ponse aux commerçants lĂ©gaux et aux nombreux citoyens qui nâarrivent plus Ă sâaccommoder de la prĂ©sence de ces vendeurs de lâinformel devenus trĂšs encombrants. Une chose est sĂ»re, la capitale qui Ă©tait en apnĂ©e, respire mieux depuis quelques jours, au grand bonheur des habitants qui soutiennent lâaction des services de sĂ©curitĂ© que dâaucuns qualifient dâĆuvre de K. A. salubritĂ© publique.
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Lâ DITORIAL LâĂ©tat de lâAlgĂ©rie vu par les Ă©trangers I ZOUHIR MEBARKI ien ne vaut le regard Ă©tranger pour jauger la situation de notre pays. Dâabord, parce que nous y vivons et, par consĂ©quent, nâavons pas le recul nĂ©cessaire. Ensuite et câest dans notre nature de passer notre temps Ă critiquer tout ce qui bouge dans le pays. Et mĂȘme et surtout ce qui ne bouge pas. Donc, toute apprĂ©ciation par nous-mĂȘmes de la situation en AlgĂ©rie ne peut avoir quâune valeur toute relative. Quand elle nâest pas carrĂ©ment fausse. On ne pense mĂȘme pas aux dĂ©nigreurs impĂ©nitents. Il ne reste Ă notre opinion nationale que les avis extĂ©rieurs pour se forger une idĂ©e de lâĂ©tat de la nation. LâAlgĂ©rie va bien, merci ! Câest lâambassadrice, chef de la dĂ©lĂ©gation europĂ©enne, Mme Laura Baeza Giralt, qui, en donnant son avis, mercredi dernier, au terme de sa mission de quatre annĂ©es en AlgĂ©rie, lâa confirmĂ©. Elle doit rejoindre son nouveau poste en Turquie. Selon elle, lâUnion europĂ©enne « Ă©coute beaucoup » la voix de lâAlgĂ©rie. Pourquoi ? « Dans la situation dâinstabilitĂ© aujourdâhui dans la rĂ©gion, lâAlgĂ©rie apparaĂźt comme un pays solide, stable et un facteur de stabilitĂ© dans cette rĂ©gion », a-t-elle prĂ©cisĂ©. En rĂ©alitĂ©, elle a juste rappelĂ© ce que tout le monde constate. Elle ne prononce pas le mot mais câest au « printemps arabe » quâelle fait rĂ©fĂ©rence. Rappelez-vous tous les « effets dominos » que nous promettaient les « corbeaux » de la politique. Il Ă©tait impossible aux charognards de penser un seul instant que lâAlgĂ©rie pouvait ĂȘtre Ă©pargnĂ©e. Il y en a mĂȘme qui avançaient des Ă©chĂ©ances. Lorsque les troubles avaient atteint le Maroc et qui ont dĂ©bouchĂ© sur lâinstallation dâun gouvernement islamiste, tous les experts « prĂ©visionnistes », tous les tĂ©nors de la politique mondialiste, sont restĂ©s bouche bĂ©e devant le « printemps arabe » qui passait de Tunis Ă Rabat en « enjambant » Alger. Certes, le peuple algĂ©rien rejette dans son ensemble lâaventure de la « rue ». Il en a connu les horreurs durant plus dâune dĂ©cennie. Il sâest battu seul à « frontiĂšres fermĂ©es ». Le monde entier lui tournait le dos. Une telle Ă©preuve marque au fer rouge celui qui lâa subie. Câest aussi un vaccin pour lâĂ©ternitĂ©. Mais, que lâon ne sây trompe pas, si nos dirigeants et Ă leur tĂȘte le prĂ©sident de la RĂ©publique Abdelaziz Bouteflika, nâavaient pas pilotĂ© avec une grande expertise la sortie du « tourbillon » et le redressement du pays et mis en place les « barriĂšres de protection », nous ne serions pas lĂ Ă Ă©crire ces lignes aujourdâhui. Laura Baeza aurait, Ă©galement, dit le contraire de sa dĂ©claration de mercredi. Bien sĂ»r, dans les « Ă©tatsmajors » et mĂȘme dans les officines, le cas de lâAlgĂ©rie est toujours à « lâĂ©tude ». Surtout que notre pays rĂ©siste, en plus, solidement Ă lâĂ©preuve qui lui est infligĂ©e Ă partir des frontiĂšres Sud. Il force lâattention, pour ne pas dire le respect, car il y rĂ©siste en ayant ses frontiĂšres Est et Ouest en prĂ©vision « rouge ». Au Nord et surtout Ă lâĂ©poque de Sarkozy, on ne peut pas dire que les coups fourrĂ©s Ă©taient rares. MalgrĂ© tout cet environnement hostile, les rĂ©cifs ont pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s. LâAlgĂ©rie maintient le cap du dĂ©veloppement. Elle poursuit son immense chantier de reconstruction. Sa politique sociale est inĂ©dite dans le monde. Le pouvoir dâachat des AlgĂ©riens a tellement augmentĂ© quâil frise lâinsolence entre le Nord en pleine crise Ă©conomique et la famine qui sĂ©vit au Sud. Mais attention, le constat de Laura Baeza ne doit pas nous faire « ouvrir la bouche » et laisser tomber « le fromage » comme dans la fable. La vigilance est toujours de mise. Dâailleurs, lâambassadrice europĂ©enne est la derniĂšre Ă louer nos performances. Elle nâest ni la premiĂšre ni la seule. Beaucoup dâautres sommitĂ©s Ă©trangĂšres en politique sont du mĂȘme avis quâelle. Nous sommes les seuls Ă critiquer. A dĂ©nigrer. Câest notre cĂŽtĂ© grincheux. Toujours Ă cĂŽtĂ© de la plaque alors que la rĂ©alitĂ© est dans le miroir que nous tendent les Ă©trangers comme Baeza ! Z. M.
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LâActualitĂ©
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
TERRIBLE DRAME Ă CONSTANTINE
Constantine pleure ses morts
9 personnes meurent asphyxiées dans un puits DEUX POMPIERS
ont péri et cinq autres ont été gravement blessés.
I IKRAM GHIOUA La ville de Ali Mendjeli Ă une quinzaine de kilomĂštres du cheflieu de la wilaya de Constantine se souviendra longtemps de ce terri ble drame aprĂšs le vendredi 31 aoĂ»t 2012. Pas moins de neuf personnes dont deux Ă©lĂ©ments de la Protection civile, six membres dâune mĂȘme famille et un de leur voisin ont trouvĂ© la mort hier asphyxiĂ©es Ă lâintĂ©rieur dâun puits. Le drame sâest produit en dĂ©but dâaprĂšs-midi au lieudit les Quatre Chemins situĂ© Ă lâentrĂ©e de la nouvelle ville dâAli Mendjeli, sur la route menant vers AĂŻn Mâlila.
MĂȘme si les circonstances de cette tragĂ©die nâont pas encore Ă©tĂ© Ă©lu cidĂ©es, il a Ă©tĂ© confirmĂ© par des sources locales que les deux Ă©lĂ© ments de la Protection civile dĂ©pĂȘchĂ©s sur les lieux ont pĂ©ri en voulant sauver la vie des membres de la famille et de leur voisin. Ce der nier Ă©tait venu Ă©galement au secours de cette famille. Les mĂȘmes sources prĂ©cisent que cinq autres pompiers ont Ă©tĂ© griĂšve ment blessĂ©s et sont actuellement en observation au niveau de lâhĂŽpital militaire de Constantine. Les services de sĂ©curitĂ© qui ont accouru aussitĂŽt sur les lieux ont dĂ©cidĂ© dâouvrir une information judiciaire pour dĂ©clencher une
enquĂȘte afin de dĂ©terminer les causes de ce grave incident. Comment sept personnes se sont retrouvĂ©es dans un puits, reste lâĂ©nigme capitale Ă clarifier ! Les dĂ©tails ne pourront ĂȘtre communiquĂ©s, nos sources se sont conten tĂ©es de confier que les blessĂ©s se trouvent actuellement sous soins intensifs Ă lâhĂŽpital militaire de la nouvelle ville dâAli Mendjeli situĂ© Ă un vol dâoiseau du lieu du drame. Aucune source officielle nâĂ©tait en mesure de nous donner plus dâinformation, nĂ©anmoins on apprend que des reprĂ©sentants des pouvoirs publics se sont dĂ©placĂ©s sur les lieux. I. G.
SURCHARGE DES CLASSES
Une rentrée scolaire sous tension LA PROCHAINE
rentrée scolaire sera de nouveau confrontée à la surcharge des classes.
I WAFIA ADOUANE e secteur de lâĂ©ducation en AlgĂ©rie souffre depuis longtemps dâun manque de prĂ©visions. Cette absence de vision se traduit par lâabsence de statistiques en termes dâĂ©volution de la population et lâabsence dâune stratĂ©gie dans la rĂ©alisation de nouvelles structures. Ainsi, plusieurs Ă©coles sont construites dâune façon anarchique, puisque dans des citĂ©s nouvellement rĂ©alisĂ©es, les infrastructures scolaires sont inexistantes. Par ailleurs, dans plusieurs localitĂ©s de Kabylie, des Ă©coles sont carrĂ©ment fermĂ©es ou transformĂ©es en abris pour les sinistrĂ©s. A cet effet, la prochaine rentrĂ©e scolaire subira une grande crise en termes de surcharge des classes. Selon les reprĂ©sentants des syndicats de lâĂ©ducation, le cycle secondaire et les classes de premiĂšre annĂ©e moyenne seront les plus affectĂ©s, sachant que la moyenne actuelle est de 45 Ă©lĂšves par classe. Certes, cette moyenne nâest pas uniforme, elle a dĂ©passĂ© les 51 Ă©lĂšves dans certaines wilayas. Ainsi, lâAlgĂ©rie a dĂ©passĂ© la norme mondiale fixĂ©e par lâOrganisation des Nations unies pour lâĂ©ducation, la science et la culture (Unesco) recommandant 25 Ă©lĂšves par classe. Lors de la rĂ©union consacrĂ©e Ă la concertation avec les syndicats relevant du secteur, en prĂ©vision de la prochaine rentrĂ©e
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La moyenne actuelle est de 45 Ă©lĂšves par classe scolaire, le ministre de lâEducation nationale, Boubekeur Benbouzid, a reconnu ce sĂ©rieux problĂšme, tout en le justifiant par le passage des Ă©lĂšves ayant achevĂ© le cycle moyen de lâancien systĂšme et ceux du nou-
veau. Ce qui se rĂ©percute nĂ©gativement sur le niveau des Ă©lĂšves. Selon les statistiques avancĂ©es rĂ©cemment par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Syndicat national des travailleurs de lâĂ©ducation (Snte), M. Abdelkrim Boudjnah, « entre
60% et 70% des Ă©lĂšves refont la premiĂšre annĂ©e moyenne ». Pour lui, la grande faute du ministĂšre de lâEducation nationale est de rĂ©duire le cycle primaire Ă cinq ans tout en Ă©liminant la sixiĂšme annĂ©e sans prendre en
compte ni les capacitĂ©s des infrastructures existantes ni le niveau des Ă©lĂšves. Ainsi, il a appelĂ© Ă revoir le contenu de cet important examen. Pour faire face Ă cette situation, des solutions provisoires ont Ă©tĂ© mises en Ćuvre, afin de rĂ©sorber le problĂšme de surcharge, notamment dans les classes de premiĂšre annĂ©e secondaire. Benbouzid a annoncĂ© que « les CEM nouvellement bĂątis seront mis Ă contribution jusquâĂ la finalisation des 140 nouveaux lycĂ©es prĂ©vus en dĂ©cembre ». « Cette rentrĂ©e connaĂźtra lâextension des salles de cours au niveau de certains lycĂ©es pour en augmenter la capacitĂ© dâaccueil outre, la transformation de certaines structures en salle de cours Ă titre provisoire », a-t-il ajoutĂ©. Dâautre part, le Syndicat national des travailleurs de lâĂ©ducation (Snte) et la FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs de lâĂ©ducation (Fnte) ont proposĂ© la rĂ©duction de la moyenne de passage en classe de deuxiĂšme annĂ©e secondaire Ă 9,5/20 au lieu de 10 pour allĂ©ger la charge sur les classes de premiĂšre annĂ©e secondaire. On sâinterroge, sâil est vraiment possible de rĂ©sorber le problĂšme de surcharge des classes en procĂ©dant Ă ces solutions provisoires, et jusquâĂ quand ? Peut-on pallier la surcharge des classes sans prendre en compte le niveau scolaire des Ă©lĂšves? W. A.
A LA VEILLE DE LA RENTRĂE SOCIALE
Les partis investissent le terrain A TROIS
mois des Ă©lections locales, les formations politiques nâont plus de temps Ă perdre.
I NADIA BENAKLI prĂšs un long silence, les partis se rĂ©veillent enfin de leur sommeil. A trois mois des Ă©lections locales, les formations politiques nâont plus de temps Ă perdre. Dâautant plus que la rentrĂ©e sociale se prĂ©sente comme une opportunitĂ© de coller Ă lâactualitĂ© et attirer lâattention des citoyens. En cette journĂ©e du samedi, ils seront nombreux Ă se manifester sur le terrain. ConfĂ©rences de presse, symposiums, meetings⊠sont autant dâactivitĂ©s inscrites Ă lâagenda des partis Ă travers diffĂ©rentes rĂ©gions du pays. Ces derniers nâont plus de temps Ă perdre pour se prĂ©parer Ă la compĂ©tition Ă©lectorale. Le vieux parti, majoritaire, reprend le
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cycle des formations lancĂ©es en juillet dernier. Dans ce cadre, son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, Abdelaziz Belkhadem, se dĂ©placera ce matin Ă Bordj Bou ArrĂ©ridj pour animer une rencontre rĂ©gionale sur la formation des jeunes et leur rĂŽle aux prochaines Ă©lections. Cette rencontre regroupera les militants des diffĂ©rentes wilayas de lâEst. Le parti avait dĂ©jĂ organisĂ© plusieurs rencontres durant le mois de juillet dernier. Afin de multiplier ses chances dans la bataille Ă©lectorale, le FLN va consacrer son universitĂ© dâĂ©tĂ©, prĂ©vue le 8 septembre prochain, aux jeunes et leur rĂŽle dans la vie politique. Le choix du thĂšme est loin dâĂȘtre fortuit. Voulant prĂ©server sa position de leader, le FLN mise davantage sur les jeunes. Le Parti des travailleurs est Ă©galement au
rendez-vous. La secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du PT, Louisa Hanoune, regroupera les cadres de la wilaya dâAlger ce matin pour prĂ©senter son rapport dâactivitĂ©. Mme Hanoune va certainement aborder plusieurs questions dâactualitĂ© entre autres la rentrĂ©e sociale et les Ă©lections locales du 29 novembre prochain. Les petites formations vont Ă©galement investir le terain. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du mouvement El Islah, Hamlaoui Akouchi, animera ce matin, une confĂ©rence de presse au siĂšge du parti pour revenir sur les diffĂ©rents sujets dâactualitĂ©. Le prĂ©sident de AHD 54, Ali Fawzi RebaĂŻne, se rendra, quant Ă lui, Ă BĂ©char oĂč il donnera une confĂ©rence de presse. Ce nâest pas tout. Le SG de lâAlliance nationale rĂ©publicaine (ANR) a choisi Mâsila pour prĂ©sider un symposium sur le thĂšme de
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la prĂ©paration des prochaines Ă©lections locales. Lâenjeu des locales secoue sĂ©rieusement les partis. DĂ©sormais, ces derniers vont intensifier les sorties sur le terrain et mobiliser toute lâartillerie pour mener la bataille des locales. Devant le nombre croissant des formations qui participeront Ă la compĂ©tition, la bataille promet dâĂȘtre rude. Lâexercice est loin dâĂȘtre facile pour les partis. Avec un nombre important de concurrents et face Ă un Ă©lectorat dĂ©sintĂ©ressĂ© de la chose politique, il sera difficile dâarracher un bon score. Le phĂ©nomĂšne de lâabstention risque de rafler la mise. Le changement annoncĂ© lors des derniĂšres lĂ©gislatives tarde Ă se concrĂ©tiser... N. B.
De Quoi jâme MĂȘle
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
Le reprĂ©sentant de Syrie Ă lâONU attaque «M6»
Michel Drucker sâattaque Ă une spĂ©ciale AlgĂ©rie
LE REPRĂSENTANT de Bachar Al Assad a dĂ©blatĂ©rĂ© contre les Marocains qui, selon lui, sont rĂ©duits Ă se prosterner devant le Roi et lui baiser les mains. Sâattaquant au Maroc, membre non permanent du Conseil de sĂ©curitĂ©, El JaĂąfari sâest adressĂ© Ă Mohamed Loulichki, ambassadeur du Royaume Ă lâONU, en le menaçant de saisie par son rĂ©gime, du dossier du Sahara. «Quâen est-il de lâaffaire du Sahara occidental ? Voulez-vous quâon lâouvre ? Il faut savoir quâil y a un peuple au Sahara occidental qui revendique ses droits», martela le reprĂ©sentant du rĂ©gime dâAssad dâun ton menaçant.
LE PROGRAMME sera sous-titrĂ© en arabe. Ce sera le samedi 8 septembre prochain. Vivement dimanche, le programme de divertissement, sera diffusĂ© sur TV5 Monde dans une spĂ©ciale AlgĂ©rie. Les invitĂ©s sont nombreux : Alexandre Arcady, Enrico Macias, Serge Lama, Kenza Farah, Idir, Zahia Ziouani, Yamina Benguigui, Jean-Pierre Elkabbach, Kad Merad, FadĂ©la Amara, Daniel Saint-Hamont, Anne Parillaud, Vincent Perez, Nora Arnezeder, Fuâad AĂŻt Aattou, Khaled, Nicolas Giraud, Matthieu Boujenah, Matthias Van Khache et Armand Amar. Avec la prĂ©sentation de Michel Drucker.
Ben Ali prépare un livre pour le 7 novembre
LâEX-PRĂSIDENT tunisien Zine el Abidine Ben Ali sâapprĂȘte Ă publier un livre et ce, le 7 novembre 2012, Ă lâoccasion de « lâanniversaire du Changement du 7 novembre », selon lâhebdomadaire Al AĂŻn qui prĂ©cise dans sa livraison de cette semaine que le prĂ©sident dĂ©chu y fera plusieurs rĂ©vĂ©lations et dĂ©voilera beaucoup UN FILM sur Massinissa verra bientĂŽt le jour. On croit savoir que le tournage commencera dĂšs cette semaine dans une ville du nord de lâAlgĂ©rie. Pour lâinstant, il nâexiste que des docude secrets et de vĂ©ritĂ©s. Il sâagirait dâun mentaires sur lâhistoire de lâAlgĂ©rie. Lâun dâentre eux est justement consacrĂ© au roi ouvrage de 600 pages dont Ben Ali a dĂ©jĂ Massinissa. Il a mĂȘme Ă©tĂ© sacrĂ© meilleur documentaire dans certains festivals. Lâhistoire rĂ©digĂ© 400 pages, dâaprĂšs lâhebdomadaire rĂ©cente du pays intĂ©resse davantage les cinĂ©astes comme en tĂ©moignent les films sur qui prĂ©cise encore que le livre est Ă©crit en Zabana et Ben BoulaĂŻd. arabe et que nombre dâĂ©diteurs sâefforcent dâen obtenir les droits.
Premier clap pour le film sur Massinissa
Anne Sinclair confirme sa sĂ©paration dâavec DSK
Des AlgĂ©riens bloquent le pĂ©riphĂ©rique parisien LE DRAPEAU algĂ©rien Ă©tait bien visible pendant quelques secondes sur les images de chaĂźnes tĂ©lĂ© rapportant le procĂšs dans lâaffaire du blocage du pĂ©riphĂ©rique parisien le 29 juin. Lâautomobiliste a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 1 400 euros dâamende et quatre mois de suspension de permis par le tribunal de grande instance de Paris. Le jeune homme de 28 ans et quelques-uns de ses amis avaient dansĂ© sur le pĂ©riphĂ©rique, bloquĂ© par cinq vĂ©hicules de sport, portiĂšres ouvertes et arrĂȘtĂ©s en pleine voie, lors dâun cortĂšge de mariage.
COMMENT va Anne Sinclair depuis sa sĂ©paration dâavec Dominique Strauss-Kahn? Elle rĂ©serve sa rĂ©ponse au Parisien. « Jâai bonne mine, jâai pris des vacances, je retravaille durement, je suis Ă fond sur les Ă©lections amĂ©ricaines », dit-elle. Elle avoue quâelle continue Ă avoir un lien trĂšs fort avec ses six enfants (deux fils quâelle a eus avec Ivan LevaĂŻ et les quatre enfants nĂ©s des prĂ©cĂ©dentes unions de DSK). « Je vais trĂšs bien, merci », conclut-elle sur ce chapitre de sa vie personnelle...
Les pirates du 11 septembre ont neutralisĂ© les procĂ©dures de sĂ©curitĂ© ROBERT GALAN, ancien commandant de bord dâAir France, apporte de nouvelles informations sur les dĂ©tournements dâavions du 11 septembre 2001. Il semblerait que les pirates, qui se sont Ă©crasĂ©s sur New York connaissaient lâexistence de ces codes de sĂ©curitĂ© et avaient coupĂ© les transpondeurs. Le transpondeur permet au commandement de bord dâenvoyer des messages codĂ©s de trois types: urgence en cas dâavarie technique, dĂ©tresse en cas dâincident grave, et dĂ©tournement. Ces codes sont internationaux et ne sont pas modifiables.
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remet ĂA I SELIM MâSILI our Ă©valuer correctement les changements dans lâenvironnement, il faut vraiment sâabsenter un bon moment. LâĆil de lâautochtone est souvent usĂ© par la vision du quotidien : seul un regard neuf peut noter objectivement la dĂ©crĂ©pitude qui sâest abattue sur un village autrefois florissant. En envoyant Ă une ancienne voisine des photographies des espaces qui nous ont Ă©tĂ© familiers, elle a simplement Ă©mis ce commentaire laconique lourd de sens et sans Ă©quivoque : « Mon Dieu, que câest sale ! » Autrefois, câĂ©tait vraiment un petit village de montagne comme il en existe un peu partout dans le monde, bĂąti Ă flanc de colline, il Ă©tait dominĂ© par une imposante montagne qui lui portait ombrage, lui dispensait une fraĂźcheur et une humiditĂ© apaisantes par les chaudes journĂ©es dâĂ©tĂ©, quand tout le monde se terre chez soi Ă lâabri des rayons brĂ»lants du soleil. La montagne, rocheuse par endroits et herbue sur la majeure
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CHANGEMENTS « Une civilisation qui sâavĂšre incapable de rĂ©soudre les problĂšmes que suscite son fonctionnement est une civilisation dĂ©cadente. » AimĂ© CĂ©saire delĂ les montagnes, ou du Nord, du littoral. Tous Ă©taient venus chercher un refuge dans ce cul-de-sac qui ne menait nulle part. Ils sâĂ©taient arrĂȘtĂ©s lĂ , y avaient trouvĂ© lâeau, denrĂ©e prĂ©cieuse ailleurs, avaient bĂąti de modestes demeures en pisĂ© ou en branchages autour des fontaines principales. Ils avaient trouvĂ© la paix et les moyens de vivre. Dâailleurs, tous les Ă©crits, toutes les archives lâattestent, ce village prodiguait un niveau de vie supĂ©rieur Ă tous ceux de la rĂ©gion. Des champs dâoliviers, de figuiers, des jardins potagers dĂ©limitĂ©s par des haies de grenadiers ou de sureaux formaient un nid touffu Ă ces maisons aux tuiles romaines. Une petite place publique dominĂ©e par un immense frĂȘne sĂ©culaire limitait le village Ă sa partie supĂ©rieure. Le frĂȘne plongeait ses puissantes racines dans les filets dâeau qui se dispersaient Ă travers les environs. Son exubĂ©rance atteste de lâabondance du prĂ©cieux liquide: dâailleurs, les Romains avaient construit leur fort, dernier rempart du «limes», un peu plus haut et avaient captĂ© les cours dâeau
partie de ses pentes abruptes, servait de repaire aux corbeaux. Ceux-ci sortaient, dĂšs le matin, et se dirigeaient vers la plaine oĂč serpente mollement une riviĂšre capricieuse, Ă la recherche de quelque charogne. Le soir, presque au coucher du soleil qui Ă©clairait de sa lumiĂšre rougeoyante les parois rocheuses de la montagne, les corbeaux effectuaient dans le ciel un ballet compliquĂ©, ponctuĂ© par des croassements disgracieux. Mais la montagne, vĂ©ritable chĂąteau dâeau, offrait au village, nichĂ© Ă ses pieds, un trĂ©sor inestimable qui faisait sa renommĂ©e dans toute la rĂ©gion et mĂȘme au-delĂ , une rĂ©putation mĂ©ritĂ©e de village aux cent sources tant lâeau jaillissait Ă profusion lĂ oĂč on se donnait la peine dây gratter un petit peu. Une multitude de sources aux noms traditionnels servaient de repĂšres aux autochtones pour nommer les divers lieux. Dâailleurs, les autochtones, ceux qui connaissent un peu lâhistoire de leur famille, ne revendiquaient jamais une origine locale: ils venaient tous de lâEst, de lâOuest, du Sud, par-
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souterrains, dĂ©viĂ© le cours du torrent qui dĂ©vale au pied de la montagne, pour faire tourner les moulins Ă eau Ă©difiĂ©s Ă mĂȘme le torrent. Câest une preuve que les cultures cĂ©rĂ©aliĂšres Ă©taient abondantes car les moulins Ă eau Ă©taient nombreux. Cette richesse Ă©tait attestĂ©e aussi par lâexistence de mausolĂ©es de plusieurs marabouts qui avaient trouvĂ© lĂ un terrain fertile pour exercer leur sacerdoce. Celui-ci Ă©tait rĂ©putĂ© pour avoir mis un terme, en qualitĂ© dâarbitre, Ă une sanglante vendetta entre deux familles qui se disputaient la suprĂ©matie sur le village. Câest le marabout le plus prĂ©sent puisquâil est situĂ© sur la place du village, et câest le moins visitĂ©, car il nâa accompli le miracle de la paix que deux fois dans sa longue existence faite de sagesse. Câest le moins sollicitĂ© et le moins visitĂ©, mais il est toujours lĂ , tĂ©moin incontournable, Ă lâombre du frĂȘne tutĂ©laire, des nombreux Ă©vĂ©nements qui avaient secouĂ© ce village paisible, endormi au flanc de la montagne aux corbeaux. S. M.
LâActualitĂ© RĂSERVES DE CHANGE
182 milliards de dollars sans compter lâor es avoirs en or de lâAlgĂ©rie ne figurent pas parmi les critĂšres dâapprĂ©ciation de la rĂ©silience de lâĂ©conomie face aux chocs extĂ©rieurs en raison de la volatilitĂ© des prix de ce mĂ©tal prĂ©cieux sur les marchĂ©s internationaux, a indiquĂ© le gouverneur de la Banque dâAlgĂ©rie (BA), Mohamed Laksaci. M. Laksaci, qui sâexprimait en marge de la 36e rĂ©union du Conseil de lâassociation des Banques centrales africaines, a expliquĂ© que parmi les rĂ©serves officielles de lâAlgĂ©rie, seules celles de change (devises) sont utilisĂ©es actuellement par la BA comme critĂšre dâapprĂ©ciation de la position extĂ©rieure de lâAlgĂ©rie. Ce choix est motivĂ© par le fait que les avoirs en or risquent des fluctuations engendrĂ©es par la volatilitĂ© des prix de ce mĂ©tal, dans le cas oĂč ils sont considĂ©rĂ©s comme facteur de rĂ©silience de lâĂ©conomie du pays face aux chocs et crises exogĂšnes. « Dans le cas de lâAlgĂ©rie, lâor est comptabilisĂ© par la BA au prix historique. Câest vrai nous avons un niveau dâavoirs extĂ©rieur en or apprĂ©ciable et quand nous parlons de rĂ©silience de lâĂ©conomie par rapport Ă lâextĂ©rieur nous prenons le critĂšre rĂ©serves officielles de change, or non compris », a-t-il indiquĂ©. Le gouverneur rĂ©pondait Ă une question sur les prĂ©visions de la BA concernant lâacquisition de nouvelles rĂ©serves en or dans ce contexte de crise financiĂšre qui conforte ce mĂ©tal prĂ©cieux comme seul valeur refuge pour les investisseurs. « Si nous comptabilisions lâor, nous pouvons avoir une volatilitĂ© des avoirs extĂ©rieurs corrĂ©lativement Ă la volatilitĂ© des prix de lâor. En rĂ©alitĂ©, nous nâavons pas besoin dâajouter lâor dans nos rĂ©serves de change pour dire que la position extĂ©rieure est apprĂ©ciable », a-t-il soutenu. M. Laksaci a cependant, prĂ©cisĂ© que les rĂ©serves en or sont comptabilisĂ©es dans le bilan des avoirs extĂ©rieurs de lâAlgĂ©rie mais sans en avancer leur valeur. « Dans le bilan dâune Banque centrale, les rĂ©serves en or et en devises sont comptabilisĂ©es dans les avoirs extĂ©rieurs et constituent la garantie de la monnaie nationale Ă©mise en vertu de la loi sur la monnaie et le crĂ©dit », a-t-il dit. La BA communique rĂ©guliĂšrement le montant de ses avoirs officiels Ă lâĂ©tranger qui nâincluent pas ses rĂ©serves en or. Le dernier bilan quâelle avait rendu public Ă©tablissait les rĂ©serves de change de lâAlgĂ©rie, or non compris, Ă 182,22 milliards de dollars Ă fin 2011. LâAlgĂ©rie occupe la 24e place dans le monde en termes de rĂ©serves dâor avec 173,6 tonnes, selon le dernier rapport du Conseil mondial de lâor, publiĂ© la miaoĂ»t.
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VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
LES ĂMIGRĂS SE BOUSCULENT VERS «DAR EL BEĂDA»
Vingt minutes pour un enregistrement ! DES FAMILLES,
accompagnĂ©es de leurs enfants et chargĂ©es de bagages, sâimpatientent et se bousculent devant les guichets dâenregistrement.
I KAMEL LAKHDAR-CHAOUCHE
âĂ©tĂ© tire Ă sa fin. Lâheure du retour pour les Ă©mi grĂ©s a sonnĂ©. Les tracasseries administratives mettent les voyageurs dans lâembarras et le dĂ©sarroi. A lâaĂ©roport international dâAlger (HouariBoumediene), câest la bousculade. Câest une vĂ©ritable marĂ©e humaine qui a investi lâaĂ©roport ces derniers jours, Ă lâapproche de la rentrĂ©e sociale. Des familles, accompagnĂ©es de leurs enfants et chargĂ©es de bagages, sâimpatientent et se bousculent devant les guichets dâenregistrement pour remplir les formalitĂ©s dâusage. Les touristes Ă©trangers sont, eux aussi, concernĂ©s mĂȘme si pour certains, il sâagit de leur premiĂšre visite, tandis quâil est question de plusieurs visites, pour dâautres. Les guichets rĂ©servĂ©s aux passagers Ă destination de lâHexagone, enregistrent une grande et forte affluence. « Beaucoup reste Ă faire dans nos aĂ©roports pour pouvoir assurer la fluiditĂ© de la circulation des passagers » se dĂ©sole Rym, une passagĂšre Ă destination de Paris. Selon elle, lâaĂ©roport international dâAlger a besoin dâĂȘtre modernisĂ© et hissĂ© au rang des grands aĂ©roports internationaux pour faciliter aux passagers leurs conditions de voyage. Pourtant, assĂšne-t-elle, lâAlgĂ©rie a les moyens financiers pour construire et amĂ©nager des structures aĂ©roportuaires et portuaires de haut niveau. Cet avis est partagĂ© par Hocine, un voyageur pour Saint-Ătienne (France). AccompagnĂ© par sa
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Les guichets rĂ©servĂ©s aux passagers Ă destination de lâHexagone, enregistrent une forte affluence
femme et ses deux enfants, Hocine est arrivĂ© Ă 20 heures, alors que son dĂ©part est prĂ©vu Ă 3 heures du matin. « Je suis venu aussitĂŽt pour ne pas rater mon avion. Car, rien nâest sĂ»r chez nous » tĂ©moigne-t-il, avant de poursuivre : « Je prĂ©fĂšre passer une nuit blanche ici mĂȘme Ă lâintĂ©rieur de lâaĂ©roport sur les bancs rĂ©servĂ©s aux voyageurs que venir par exemple une heure avant mon dĂ©part », assure Hocine. Et de soutenir : « Il faut toujours faire attention et se mĂ©fier des surprises avec les compagnies aĂ©riennes qui assurent les vols, mais aussi avec les bureaux dâenregistrement oĂč on sây trouve Ă faire la file une heure durant ». Pourtant, dit-il, les responsables de lâaĂ©roport
aurait dĂ» mobiliser plus dâagent et ouvrir plusieurs guichets pour lâenregistrement des bagages et des documents, au lieu de laisser la foule sâagglutiner autour des guichets. Lui emboĂźtant le pas, un sexagĂ©naire Ă destination de Paris. Tout excĂ©dĂ©, il fulmine« Je suis lĂ (guichet 9) depuis presque 40 minutes et ça nâavance pas. Pourtant, tout est informatisĂ© et il sâagit rien que dâenregistrer les bagages et documents officiels du passager». La lenteur de lâenregistrement des voyageurs est observĂ©e dans tous les bureaux. Ce sont tous les passagers qui se plaignent et souhaitent que ces problĂšmes soient rĂ©solus et traitĂ©s par les responsables concernĂ©s pour
allĂ©ger leurs conditions de voyage. Lâenregistrement dâun passager dure plus de 20 minutes, avons-nous remarquĂ© sur place. Pourtant, il est signalĂ© que lâensemble des services opĂ©rationnels au niveau de cette infrastructure ont mis le paquet. Ils sont nombreux Ă veiller au bon dĂ©roulement de toutes les opĂ©rations, dit-on. Et pour ce qui est de la lenteur des enregistrements signalĂ©s, lâun des responsables de lâaĂ©roport a indiquĂ© que cela est dĂ» surtout au contrĂŽle rigoureux des passagers. Ce sont des mesures de sĂ©curitĂ©, qui sâinscrivent dans le cadre du dispositif sĂ©curitaire spĂ©cial, mis en Ćuvre Ă lâaĂ©roport international. K. L.-C.
DISPARITIONS FORCĂES
La Laddh, SOS disparus et la Cncppdh, mĂȘme combat sont plus que jamais interpellĂ©es pour la ratification de la Convention internationale sur les disparitions forcĂ©es.
LES AUTORITĂS ALGĂRIENNES I KARIM AIMEUR
a Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de lâhomme (Laddh) a appelĂ©, hier, les autoritĂ©s algĂ©riennes Ă accĂ©lĂ©rer le processus de ratification de la Convention internationale sur les disparitions forcĂ©es. « On va lancer une pĂ©tition pour soutenir cette demande », a annoncĂ© le prĂ©sident de la Laddh, Noureddine Benissaad, lors dâune confĂ©rence de presse Ă lâoccasion du 29e anniversaire de la JournĂ©e internationale des personnes disparues, qui coĂŻncide avec le 30 aoĂ»t. Cette revendication nâest cependant pas portĂ©e uniquement par la Laddh, car dâautres organisations de la sociĂ©tĂ© civile la soutiennent. MĂȘme la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de lâhomme (Cncppdh), rattachĂ©e Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, demande la ratification de cette Convention. « Oui, la Commission demande sans hĂ©sitation la ratification de cette Convention ainsi que toutes les Conventions de protection des droits de lâhomme », nous a dĂ©clarĂ©, hier au tĂ©lĂ©-
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phone le prĂ©sident de la Cncppdh, Farouk Ksentini. Ce dernier considĂšre que cette ratification est « nĂ©cessaire », ajoutant quâ « on y arrivera sous peu ». Lâassociation SOS disparus fait, elle aussi, de cette revendication, Ă cĂŽtĂ© de lâexigence de la vĂ©ritĂ© et de la justice, lâune des raisons de son existence. Pour rĂ©itĂ©rer cette demande, cette association a organisĂ©, avant-hier, un rassemblement Ă Alger auquel des dizaines de familles de disparus et des militants des droits de lâhomme ont participĂ©. Pour revenir Ă la confĂ©rence de presse de la Laddh, il convient de souligner que Me Benissaad a demandĂ©, en outre, la mise en place dâune commission juridique pour entamer un processus de vĂ©ritĂ© et de justice Ă mĂȘme de dĂ©passer ce problĂšme et de « lancer lâAlgĂ©rie dans un vĂ©ritable processus dĂ©mocratique ». Il demande aussi un dĂ©bat ouvert sur la question. « AprĂšs 20 ans, les AlgĂ©riens sont prĂȘts Ă regarder la vĂ©ritĂ© en face. Ce nâest pas pour remuer les blessures mais il nây a que le dialogue qui peut apporter une solution au problĂšme », a indiquĂ© le confĂ©rencier. Ce dernier, qui plaide pour une justice symbolique assurant la rĂ©paration indivi-
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duelle et collective, insiste sur deux principes : vĂ©ritĂ© et justice « transitionnelle et rĂ©paratrice » et non « punitive ». « Quâon demande pardon aux familles et aux victimes. Il faut que les familles des disparus aient ce sentiment de justice. Câest une maniĂšre de reconnaĂźtre le statut de disparus aux victimes », a-t-il dit. Pour le vice-prĂ©sident de la Laddh, Kamel Daoud, il sâagit dâ« opposer la vĂ©ritĂ© et la justice Ă la tentative de lâamnĂ©sie et de lâoubli qui servent Ă prĂ©server lâimpunitĂ© ». Pour lui, le dossier des disparus est loin dâĂȘtre clos. Il explique que ce problĂšme a ceci de spĂ©cifique, quâil constitue un cas en suspens : on ne peut pas dire quâun disparu est mort. Il argue : « Pour les mĂšres des disparus, leurs fils sont vivants jusquâĂ preuve du contraire et elles veulent la vĂ©ritĂ© et la justice ». Ainsi, le dĂ©bat sur les disparitions forcĂ©es durant la tragĂ©die nationale en AlgĂ©rie suscite un dĂ©bat aussi passionnant que blessant et que les indemnisations des familles des victimes ne semblent pas en capacitĂ© de clore. En attendant de faire le deuil, le calvaire des familles des disparus perdure. JusquâĂ quand ? Toute la question est lĂ . K. A.
LâActualitĂ©
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
LES FEUX ĂTEINTS ET LA SURCONSOMMATION EN ĂLECTRICITĂ EN BAISSE
La pluie sauve... les pompiers et Sonelgaz EN REVANCHE,
câest une alerte qui vient dâĂȘtre donnĂ©e aux services de la voirie avant lâarrivĂ©e des grandes pluies.
I BRAHIM TAKHEROUBT prĂšs un Ă©tĂ© caniculaire qui restera dans les mĂ©moires des AlgĂ©riens et des feux de forĂȘts qui ont battu tous les records cette annĂ©e, des pluies orageuses ont pris le relais depuis hier. La rengaine est connue en pareilles circonstances : des avaloirs bouchĂ©s causant des embouteillages monstres mĂȘme en cette journĂ©e de repos hebdomadaire oĂč la circulation est trĂšs rĂ©duite. Le tramway reliant Bordj El Kiffan Ă la rue des FusillĂ©s nâa pas fonctionnĂ© en raison dâune circulation impossible rue de Tripoli Ă Hussein Dey. Ce tronçon du tram a connu la mĂȘme situation en mars dernier quand des trombes dâeau, qui dĂ©valaient de la partie haute de la ville, ont dĂ©bordĂ© des avaloirs. Le mĂȘme spectacle a Ă©tĂ© constatĂ© dans plusieurs quartiers de la capitale oĂč des coulĂ©es de boue bloquent tout trafic. Auparavant, un bulletin mĂ©tĂ©orologique spĂ©cial (BMS) annonçait des pluies orageuses allant toucher plusieurs wilayas du nord du pays. Ce BMS prendra fin aujourdâhui Ă 18 heures et a concernĂ© les wilayas de Chlef, Tipasa, Alger, BoumerdĂšs, AĂŻn Defla, Blida, MedĂ©a et Bouira. Les cumuls estimĂ©s, dans ces wilayas, ont atteint 40 mm. Les wilayas de Tizi Ouzou, BĂ©jaĂŻa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Constantine, Souk Ahras, Batna,
Ph. : D. R.
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Une vue de BĂ©jaĂŻa, hier matin Oum El Bouaghi, TĂ©bessa, Khenchela et le nord de Biskra, seront quant Ă elles, touchĂ©es par des pluie orageuses jusquâ Ă demain Ă 12 heures. Les cumuls estimĂ©s, dans ces 14 wilayas, atteindront ou dĂ©passeront localement 60 mm durant la validitĂ©, a Ă©galement prĂ©cisĂ© le bulletin. Ces pluies clĂŽturant ainsi une saison estivale caniculaire, donnent une alerte aux
services de la voirie pour prendre les mesures qui sâimposent avant lâarrivĂ©e des grandes prĂ©cipitations. Mais Ă quelque chose malheur est bon. Si ces pluies ont causĂ© quelques dĂ©sagrĂ©ments aux citoyens, elle ont Ă©tĂ©, en revanche, dâun grand secours aussi bien pour la Sonelgaz que pour les services de la Protection civile. LâAlgĂ©rie a connu une grave crise dâalimenta-
tion en Ă©nergie Ă©lectrique qui a failli faire basculer le pays dans de graves incidents. Plusieurs rĂ©gions du pays ont dâailleurs connu des Ă©meutes de lâĂ©lectricitĂ©. Cette situation est dâautant aggravĂ©e que ces dĂ©lestages intervenaient notamment en plein mois de Ramadhan oĂč des centaines de milliers de citoyens ont Ă©tĂ© contraints de rompre le jeĂ»ne Ă la
lumiĂšre des bougies. AccusĂ©e de toutes parts, dĂ©bordĂ©e, la Sonelgaz a surtout mis en cause le recours accru Ă la climatisation durant ces journĂ©es caniculaires. Cette pratique a induit des pics de consommation exceptionnels durant le mois de juin, juillet et les premiers jours du mois dâaoĂ»t, selon les services de la Sonelgaz. « LâAlgĂ©rie aura besoin de mobiliser une puissance supplĂ©mentaire de 1 200 MW afin de pouvoir couvrir une demande exceptionnelle durant les pĂ©riodes caniculaires», a expliquĂ© le PrĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral, Noureddine Boutarfa, dans lâune de ses innombrables interventions pour calmer les esprits. Lâautre corps qui tire profit de ces prĂ©cipitations est bien Ă©videmment celui de la Protection civile. Jamais lâAlgĂ©rie nâa connu autant dâincendies. Tous les spĂ©cialistes Ă©taient unanimes Ă dire que ces sinistres ont dĂ©passĂ© lâimaginaire. Des dizaines de milliers dâhectares de couvert vĂ©gĂ©tal, plus de 30 000 hectares et plus de 7 000 maquis dĂ©vastĂ©s, selon le directeur gĂ©nĂ©ral de la Protection civile, Mustapha Lehbiri, des arbres fruitiers, des moissons sont partis en fumĂ©e. AccentuĂ© en Kabylie, le drame a touchĂ© pratiquement toutes les wilayas du pays. Une situation qui a fait que les pompiers ont Ă©tĂ© trĂšs fortement sollicitĂ©s si bien que prĂšs de 15 000 hommes ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s jour et nuit contre les feux de forĂȘts. Les feux sont Ă©teints et la surconsommation en Ă©lectricitĂ© a baissĂ© : les pompiers et la Sonelgaz respirent mais le mal est dĂ©jĂ fait. B. T.
BĂJAĂA INONDĂE PLUSIEURS QUARTIERS I AREZKI SLIMANI l ne se passe pas un automne sans que la ville de BĂ©jaĂŻa et ses quartiers ne sombrent dans la boue. Câest la ritour nelle depuis des annĂ©es. Une ritournelle qui nâa de valeur que dâillustrer la manque de perspicacitĂ© et de prĂ©voyance des autoritĂ©s locales. Il a fallu de quelques minutes de pluies, attendues au demeurant, pour que les rues et quartiers de la capitale des Hammadites soient inondĂ©s. Des pluies torrentielles se sont abattues dans la nuit de jeudi Ă vendredi sur la ville de BĂ©jaĂŻa et ses environs provoquant lâinondation de plusieurs quartiers sans faire, toutefois, de victimes ou causer des dĂ©gĂąts importants. Lâimportant volume dâeau, nâa pas pu ĂȘtre
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de la ville ont connu des inondations, hier, suite aux fortes prĂ©cipitations. quartiers et les principales artĂšres de la plaine de la ville. La route du quartier Sidi Ahmed sÂŽĂ©tait transformĂ©e en une riviĂšre par la furie des eaux, arrachant mĂȘme des plaques de bitume. Les dalles de bĂ©ton couvrant lÂŽoued Salomon, cours dÂŽeau prenant sa source sur les hauteurs du mont Gouraya, avaient simplement Ă©tĂ© Ă©jectĂ©es par la force des crues vers la plaine. On avait alors frĂŽlĂ© la catastrophe induite par les inondations meurtriĂšres du 10 novembre 2001, de Bab El Oued Ă Alger. Une catastrophe Ă©voquĂ©e hier, maintes fois, par les habitants de BĂ©jaĂŻa. qui ont trouvĂ© tout le mal du monde Ă quitter leur foyer. Les commerçants de certains citĂ©s nâont, pour leur part, pas pu ouvrir leurs commerces tant ils Ă©taient cernĂ©s par les eaux. Il sâagit notamment de la citĂ© Tobbal, situĂ©e au cĆur de la ville les boulevards de
Ă©vacuĂ© Ă travers les rĂ©seaux dâĂ©vacuation. ConsĂ©quences : tous les quartiers, situĂ©s en basse altitude ou Ă hauteur du niveau de la mer ont Ă©tĂ© submergĂ©s. La configuration de la ville a incontestablement favorisĂ© la stagnation des eaux dans ces zones, accablĂ©es par un dĂ©versement depuis les hauteurs dâimportantes quantitĂ©s de boue et de dĂ©blais, a-t-on constatĂ© hier matin. MĂȘme les ouvriers de la municipalitĂ© semblaient ĂȘtre dĂ©passĂ©s par lâampleur de la situation. Les trombes dÂŽeau dĂ©valant Ă partir des hauts quartiers de la ville de BĂ©jaĂŻa arrivaient dans la plaine, charriant toutes sortes de dĂ©tritus. Ce qui rappelle, Ă bien des Ă©gards, la fameuse journĂ©e noire du 27 octobre 2007 au cours de laquelle de nombreux quartiers avaient Ă©tĂ© fortement inondĂ©s. Gravats, troncs dÂŽarbres, pare-chocs de vĂ©hicules... avaient envahi les
LibertĂ©, les AurĂšs, Sidi-Ahmed et KrimBelkacem ; une dizaine de quartiers populaires, dont IhaddadĂšne et NacĂ©ria, ont Ă©tĂ© Ă©galement touchĂ©s par ces inondations qui ont provoquĂ© une forte perturbation. Pour faire face Ă cette situation, jugĂ©e âexceptionnelleâ, dâimportants moyens techniques et humains ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s hier. En fin de journĂ©e les axes obstruĂ©s ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s pendant que les travaux de nettoyage, essentiellement conduits par lâOffice national dâassainissement et la mairie, se poursuivaient.. Ces inondations nâont pas manquĂ© de soulever la colĂšre des riverains qui nâarrivent toujours pas Ă comprendre ce refrain quasi annuel. Les habitants des quartiers et autres localitĂ©s de la ville se sont plaints de la dĂ©gradation des axes routiers consĂ©quemment aux A. S. pluies torrentielles.
LES NON-ALIGNĂS APPUIENT LA LUTTE DU PEUPLE SAHRAOUI
Kerry Kennedy détricote le plan marocain LE SOMMET
des Non-alignĂ©s a mis lâaccent sur le droit du peuple du Sahara occidental Ă sâexprimer librement dans le cadre dâun rĂ©fĂ©rendum dâautodĂ©termination.
I MOHAMED TOUATI abat fait le dos rond. Le Makhzen doit faire face Ă deux Ă©vĂ©nements simultanĂ©s qui ne lui sont pas du tout favorables en ce qui concerne la question du Sahara occidental. Il y a le sommet des pays Non-alignĂ©s (auquel ont pris part les Marocains) et qui a accouchĂ© dâune dĂ©claration qui fera probablement grincer des dents le Makhzen. « Le document a confirmĂ© les positions prĂ©cĂ©dentes du Mouvement et a appuyĂ© les recommandations et les rĂ©solutions des Nations unies relatives Ă la lutte du peuple sahraoui, dans son conflit avec le Maroc », a dĂ©clarĂ© Mohamed Yeslem Beissat, ministre
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sahraoui dĂ©lĂ©guĂ©, chargĂ© de lâAmĂ©rique latine. Le groupe des 77 plus la Chine a mis lâaccent sur la nĂ©cessitĂ© de garantir les droits du peuple sahraoui Ă la libertĂ© et Ă lâautodĂ©termination « en conformitĂ© avec les principes et objectifs Ă©noncĂ©s dans la Charte des Nations unies et des recommandations de la rĂ©solution 1514 de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies du 14 dĂ©cembre 1960, qui prĂ©voit lâoctroi de lâindĂ©pendance des peuples colonisĂ©s », a-t-il prĂ©cisĂ©. Le Mouvement a exigĂ© que « toutes les options du rĂšglement du conflit doivent respecter la libertĂ© dâexpression et les aspirations du peuple sahraoui, ce qui signifie inĂ©vitablement lâorganisation du rĂ©fĂ©rendum
dâautodĂ©termination », a affirmĂ© le ministre sahraoui. Il est Ă signaler que cet appui intervient dans le sillage de la tournĂ©e que vient dâeffectuer du 25 au 31 aoĂ»t 2012 la prĂ©sidente de la fondation RobertKennedy pour la justice et les droits de lâhomme, Mme Kerry Kennedy, Ă la tĂȘte dâune dĂ©lĂ©gation de quatre organisations non gouvernementales et une juge Ă la Cour interamĂ©ricaine des droits de lâhomme, dans les territoires occupĂ©s du Sahara occidental et dans les camps de rĂ©fugiĂ©s sahraouis. Une visite qui a pour objectif dâ«attirer lâattention de la communautĂ© internationale sur cette question et appuyer la dotation de la Mission de lâONU pour lâorganisation dâun rĂ©fĂ©ren-
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dum dâautodĂ©termination au Sahara occidental (Minurso) dâun mĂ©canisme pour la surveillance et la protection des droits de lâhomme» au Sahara occidental, avait prĂ©cisĂ© Mme Kennedy. A travers cette initiative, la prĂ©sidente de la fondation Robert Kennedy compte dĂ©tricoter le plan dâautonomie marocain. A ce titre, les tĂ©moignages que vient de recueillir la prĂ©sidente de la fondation RFK seront plus que prĂ©cieux. Des preuves irrĂ©futables. « Il est trĂšs Ă©mouvant de voir des femmes qui ont des histoires aussi terribles sur des violations et des atrocitĂ©s commises contre elles ou leurs proches gardent toujours cette force et cette volontĂ© de bĂątir des institutions
solides de la sociĂ©tĂ© sahraouie » a dĂ©clarĂ©, mercredi, Mme Kennedy aprĂšs Ă sa visite au camp de rĂ©fugiĂ©s sahraouis de Smara. Un constat qui doit remettre sur le tapis la question des droits de lâhomme dans les territoires occupĂ©s, ainsi que lâorganisation dâun rĂ©fĂ©rendum dâautodĂ©termination qui doit permettre au peuple sahraoui de sâexprimer sans contrainte quant Ă lâoption de son indĂ©pendance. Un sacrilĂšge pour le trĂŽne alaouite qui demeure sourd Ă de telles revendications. Le peuple sahraoui a quant Ă lui, trouvĂ© en la digne hĂ©ritiĂšre du clan Kennedy le personnage emblĂ©matique et prĂ©cieux qui doit lâaccompagner dans la quĂȘte de son indĂ©pendance et de M. T. sa dignitĂ©âŠ
LâActualitĂ©
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
DIX MORTS ET 128 BLESSĂS EN UNE JOURNĂE
Lâenfer au bout du voyage
ABUS DE CONFIANCE, FAUX ET USAGE DE FAUXâŠ
Deux personnes Ă©crouĂ©es Ă Constantine Pour usurpation dâidentitĂ© et de fonction, faux et usage de faux et abus de confiance, deux personnes (un couple), ĂągĂ©es de 43 et 50 ans ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es devant le magistrat instructeur et le reprĂ©sentant du ministĂšre public et placĂ©es sous mandat de dĂ©pĂŽt aprĂšs une enquĂȘte dĂ©clenchĂ©e par la brigade de recherche de la police de la wilaya de Constantine. Les faits, selon un communiquĂ© adressĂ© Ă notre rĂ©daction par la cellule de communication de la SĂ»retĂ© de wilaya, remontent au 23 aoĂ»t de lâannĂ©e en cours, quand la victime sâest prĂ©sentĂ©e au mĂȘme service pour dĂ©poser une plainte Ă lâencontre dâune femme quâelle avait recrutĂ©e comme responsable de gestion au sein dâune pharmacie situĂ©e Ă Annaba dont elle Ă©tait propriĂ©taire. Doutant de lâhonnĂȘtetĂ© de sa recrue, la victime dĂ©cide dâagir en commençant par contacter ses fournisseurs, les sommant de ne conclure aucune transaction sans sa prĂ©sence. La victime finira par mettre fin aux fonctions de lâaccusĂ©e en lui rĂ©clamant toutes les piĂšces et documents en relation avec son entreprise. Plus tard, elle apprend par lâun de ses fournisseurs quâune demande a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en son nom depuis une semaine, soit aprĂšs le renvoi de lâaccusĂ©e. Cette derniĂšre sera prise la main dans le sac suite Ă une souriciĂšre dressĂ©e par la brigade de recherche Ă©conomique. Ses aveux permettront de mettre la main sur son complice, qui seront tous les deux placĂ©s en dĂ©tention IKRAM GHIOUA prĂ©ventive.
TRAFIC DâALUMINIUM ET DE CUIVRE
Importantes saisies Ă Khenchela et Tlemcen Dâimportantes quantitĂ©s dâaluminium et de cuivre ont Ă©tĂ© saisies au cours des derniers jours par les services de sĂ©curitĂ©. Ainsi, quatre vingtdix quintaux de plaques dâaluminium destinĂ©es Ă la contrebande via la frontiĂšre Est du pays ont Ă©tĂ© saisis Ă NâSigha (4 km de Khenchela). Câest ce quâa annoncĂ© le commandement du groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale. La saisie Ă bord dâun camion de cette marchandise a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e lors dâun contrĂŽle de routine, a ajoutĂ© la mĂȘme source, prĂ©cisant que trois individus sont impliquĂ©s dans cette affaire de contrebande. Une enquĂȘte a Ă©tĂ© diligentĂ©e pour retrouver les contrebandiers qui ont fui en abandonnant le camion et son chargement, tandis que des Ă©chantillons des plaques saisies ont Ă©tĂ© envoyĂ©s au laboratoire de la Gendarmerie nationale Ă Alger pour analyse, a indiquĂ© la mĂȘme source. Par ailleurs, Ă AĂŻn Kebira, les Ă©lĂ©ments de la brigade mobile des Douanes de Ghazaouet ont saisi, dans la journĂ©e de mercredi, dans la rĂ©gion de AĂŻn Kebira, 580 kilogrammes de cuivre destinĂ©s Ă la contrebande, a-t-on appris jeudi auprĂšs de la direction rĂ©gionale des Douanes algĂ©riennes de Tlemcen. A la vue du barrage dressĂ© par les Ă©lĂ©ments de cette brigade mobile au niveau de la localitĂ© de Mehrez, le contrebandier a abandonnĂ© son vĂ©hicule, prenant la fuite. R. N.
ajoutĂ©e Ă lâinsouciance conduit souvent au drame. La catastrophe quâa vĂ©cue, jeudi, la paisible localitĂ© dâElma Labiod doit donner Ă rĂ©flĂ©chir aux millions de conducteurs.
LA VITESSE I KACI AGGAD
out le monde le sait. La vitesse tue. Chaque jour, des accidents de la route sont annoncĂ©s ici et lĂ , causant le dĂ©cĂšs ou handicapant Ă vie des dizaines dâAlgĂ©riens. A telle enseigne que notre pays se classe parmi ceux qui enregistrent le plus dâaccidents tragiques sur les routes. Ce que vient de vivre la paisible localitĂ© dâElma Labiod, de TĂ©bessa, dĂ©passe lâhorreur. Roulant Ă tombeau ouvert, deux vĂ©hicules, dont un transportant des jerricans de gasoil, se sont percutĂ©s de plein fouet, provoquant un gigantesque brasier qui a jetĂ© lâemoi et la consternation au sein de toute la population de la wilaya. Selon les informations en provenance de la localitĂ© oĂč a eu lieu le drame, les trois personnes qui Ă©taient Ă bord des deux vĂ©hicules ont toutes les trois pĂ©ri calcinĂ©es aprĂšs la catastrophe. Lâexplosion des bidons de gasoil, qui a Ă©tĂ© ressentie Ă plusieurs lieues Ă la ronde, a rendu mĂ©connaissables les corps entiĂšrement carbonisĂ©s. Au total, 7 personnes ont trouvĂ© la mort et 5 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©es en moins dâune semaine sur les routes de la wilaya. Au-delĂ du drame, câest lâinsouciance et surtout lâinconscience dont font preuve nombre de conducteurs lorsquâils prennent le volant pour se rendre Ă tel ou tel endroit. On nâa pas idĂ©e de voyager avec des jerricans remplis de gasoil Ă bord. Dâailleurs, la loi lâinterdit et sanctionne sĂ©vĂšrement les contrevenants. MĂȘme si câest pour rĂ©pondre Ă un besoin ou une demande pressante, les stations-service doivent refuser impĂ©rativement de servir de lâessence dans des jerricans. Le commandement de la gendarmerie fait Ă©tat de 10 morts et 128 blessĂ©s dans 21 wilayas du pays rien que durant la journĂ©e du jeudi 30 aoĂ»t. Un dĂ©compte macabre pour lequel toutes les mesures tentĂ©es, jusquelĂ , ont malheureusement, Ă©tĂ© vaines. Lâaccident ayant causĂ© le plus grand nombre de victimes a Ă©tĂ©
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LâhĂ©catombe continue enregistrĂ© Ă 22 heures, au lieudit Outoul, situĂ© dans la wilaya de Tamanrasset, prĂ©cise le communiquĂ©. Il est temps de se pencher plus sĂ©rieusement sur ces accidents qui endeuillent des milliers de familles algĂ©riennes, chaque annĂ©e, et coĂ»tent trĂšs cher au TrĂ©sor public et aux contribuables. ConfrontĂ©e au problĂšme du chĂŽmage qui touche des centaines de milliers de jeunes, lâAlgĂ©rie doit revoir sa stratĂ©gie et opter pour une rĂ©glementation plus stricte et des mesures plus draconiennes pour arrĂȘter lâhĂ©catombe et rendre nos routes plus sĂ»res et K. A moins dramatiques.
TIZI OUZOU
Une fĂȘte tourne au drame Un homme a Ă©tĂ© tuĂ©, ce mercredi aprĂšs-midi, dans un accident de la circulation Ă Ighil Guefri, dans la commune de Tizi Rached, situĂ©e Ă quelque 20 kilomĂštres Ă lâest de la ville de Tizi Ouzou. Le vĂ©hicule de la victime a, selon notre source, dĂ©rapĂ© au cours dâun cortĂšge de mariage qui se dirigeait vers Larbaa Nath Irathen. Les cinq occupants sâen sortiront avec de lĂ©gĂšres blessures alors que le cinquiĂšme, un cousin du mariĂ©, rendra lâĂąme sur la route vers lâhĂŽpital. Notons enfin, que les cortĂšges nuptiaux commencent, ces derniĂšres annĂ©es, Ă avoir la triste rĂ©putation de provoquer des accidents. Certains conducteurs, voulant sans doute se faire remarquer par la nombreuse et joyeuse compagnie, nâhĂ©sitent pas Ă faire de la vitesse et commettre des actes trĂšs dangereux pour les autres vĂ©hicules du cortĂšge et les usagers de la route. K. B.
ES SEDIKIA (ORAN)
Relogement incertain de 500 familles LâOPGI
et les communes membres du groupement dâOran ont Ă©tĂ© sommĂ©s par la wilaya de se mobiliser pour cette opĂ©ration dâenvergure.
I WAHIB AIT OUAKLI rĂ©vu pour aujourdâhui, le relogement des occupants des Italidyles du quartier dâEs Sedikia (localement appelĂ©es « Batimates Taliane » nâaura probablement pas lieu. Pour cause, plusieurs familles concernĂ©es rejettent en bloc les conditions qui ont prĂ©cĂ©dĂ© lâopĂ©ration. 500 familles sont concernĂ©es par le relogement qui doit ĂȘtre entamĂ©e aujourdâhui, a-t-on relevĂ© dans le communiquĂ© diffusĂ© par le cabinet de la wilaya dâOran dans lequel on y lit que «toutes les conditions inhĂ©rentes au recasement ont Ă©tĂ© rĂ©unies». LâOpgi et les communes membres du groupement dâOran ont Ă©tĂ© eux-mĂȘmes sommĂ©s par la wilaya dâOran de se mobiliser avec leurs moyens humains et matĂ©riels, aux fins dâĂȘtre Ă lâheure du rendez-vous. A la derniĂšre minute, plusieurs familles concernĂ©es ont fait faux bond en sâopposant Ă la dĂ©marche quâelles estiment dĂ©cidĂ©e «unilatĂ©ralement par la wilaya dâOran». Une dĂ©lĂ©gation composĂ©e de reprĂ©sentants des habitants de la citĂ© «Batimates Taliane» est allĂ©e jusquâĂ rencontrer le wali dâOran en vue de lui exprimer le rejet des familles concernĂ©es quant Ă la dĂ©cision et aux conditions de leur relogement dĂ©cidĂ©es Ă lâinsu des concernĂ©s. Dans le
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fond, les occupants des Italidyles accueillent avec bonheur le relogement tandis que dans la forme, rien ne va plus, les bĂ©nĂ©ficiaires des nouvelles habitations rejettent catĂ©goriquement lâidĂ©e dâĂȘtre relogĂ©s Ă la va-vite et encore dans des appartements quâils ont qualifiĂ©s de « cages Ă poules». «Nous lui (le wali dâOran) avons exposĂ© la rĂ©alitĂ© des choses et il sâest montrĂ© sensible aussi bien Ă notre cause quâĂ notre discours», a affirmĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© des familles. Et ce dernier dâajouter que «nous croyons que le wali a Ă©tĂ© induit en erreur, câest pourquoi il aurait dĂ©cidĂ© lâannulation de lâopĂ©ration». Ce nâest pas tout. Les occupants des «Batimates Taliane» rejettent, sur un autre plan, lâidĂ©e quâils soient relogĂ©s dans des appartements de Hai El Yasmine, quartier situĂ© dans la banlieue Est dâOran alors quâils ont vĂ©cu un pan entier de leur vie Ă quelques pieds du centre-ville dâOran. «Nous reconnaissons quâon nous a affectĂ©s vers des nouvelles habitations, mais il est tout de mĂȘme utile dâaller voir aussi bien la qualitĂ© des appartements qui ne rĂ©pondent pas Ă nos aspirations », ont dĂ©plorĂ© plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s des familles concernĂ©es. Ces appartement, ont-ils expliquĂ©, «sont constituĂ©s de petites chambres et en plus, mĂȘme lâagencement de lâespace est mal pensĂ©. Dans ce cas de figure, nous prĂ©fĂ©rons rester dans nos appartements qui sont aussi bien spacieux que confortables», ont indiquĂ© plusieurs habitants.
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Globalement, lâopĂ©ration est-elle compromise. Tout porte Ă le croire vu quâaucune des 500 familles ne compte quitter les lieux de son ancienne habitation, des bĂątiments construits en prĂ©fabriquĂ© par des coopĂ©rants italiens au dĂ©but des annĂ©es 1980. Lâopposition affichĂ©e par certains bĂ©nĂ©ficiaires nâest tout de mĂȘme pas partagĂ©e par lâensemble des occupants de Italidyles. Force est de constater que nombreuses sont les familles qui ont, tout en attendant lâarrivĂ©e des camions de lâOpgi, pliĂ© bagages. «Sâils veulent rester, tant mieux pour eux, mais dâaucuns nâa le droit de nous priver dâune habitation dĂ©cente », dira une femme dâun Ăąge avancĂ©. Et cette derniĂšre dâajouter que « nous en avons ras-le-bol des eaux usĂ©es qui montent jusquâau plus haut niveau Ă la moindre obstruction des canalisations sous terrains situĂ©es dans les soubassements de ces immeubles qui construits Ă lâaide dâune matiĂšre trĂšs toxique, lâamiante». En somme, outre les 500 familles dâEs Sedikia Ă reloger dĂšs aujourdâhui, 600 autres familles, ayant occupĂ© pendant de longues annĂ©es les vieilles bĂątisses Ă risque des quartiers populaires dâEl Hamri, Mediouni et Derb sont, elles aussi, concernĂ©es par une autre opĂ©ration similaire Ă laquelle le coup dâenvoi sera donnĂ© dans les tout prochains jours, a-t-on relevĂ© du communiquĂ© de la wilaya dâOran. W. A. O.
Tribunaux Heureux, les voisins magistrats Sâil y a bien des voisins dâune boulangerie qui a fourni le pain nĂ©cessaire aux riverains, ce sont bien les magistrats de permanence durant les jours fĂ©riĂ©s de lâAĂŻd Esseghir 1433. Les magistrats du Palais de justice de Sidi Mâhamed Alger ont Ă©tĂ© ravis et comblĂ©s de constater la disponibilitĂ© du pain, assurĂ©e par la Nouvelle Boulangerie dont les propriĂ©taires sâen sont sortis avec une vitrine brisĂ©e Ă la suite des inĂ©vitables ruĂ©es Ă chaque sortie de fournĂ©e. Le pauvre Merzak, qui a vĂ©cu un cauchemar durant le Ramadhan avec les intempestives coupures de courant un petit matin alors que la pĂąte Ă©tait dans le pĂ©trin, a ressenti une lĂ©gitime fiertĂ© que les hommes de Adelmadjid Benhadj, le procureur de la RĂ©publique, aient constatĂ© le service fait par la plus grande boulangerie dâAlger-Centre avec celle du Bd Amirouche. Hier, la boulangerie a fait relĂąche â vendredi oblige â et toute la rue AbaneRamdane faisait grise mine surtout que le tribunal de Sidi Mâhamed nâassurait quâune permanence du flagrant dĂ©lit avec les patrouilles de la Dgsn qui sâoccupent depuis mercredi, de la lutte contre le marchĂ© informel, cette plaie Ă fermer totalement. Ce qui est Ă mettre en exergue, câest quâau moment oĂč plusieurs boulangeries avaient fermĂ© durant plusieurs jours malgrĂ© les appels Ă lâesprit de responsabilitĂ© des chefs de syndicats, la Nouvelle Boulangerie est Ă lâhonneur merci. A. T.
LA CHRONIQUE JUDICIAIRE
Noir, le blanc..bonnet LE PĂTISSIER
amoureux a goĂ»tĂ© Ă la dĂ©tention prĂ©ventive. Il nây avait pas de mille-feuilles mais mille soucisâŠ
I ABDELLATIF TOUALBIA
ouhil Z. est un jeune pĂątissier de HusseinDey (Alger) qui adore, une fois quâil se dĂ©barrasse du bonnet blanc de son doux mĂ©tier, sortir avec des filles. Et de nos jours est « empereur » celui des dragueurs de nuit de diffĂ©rencier une grande jeune fille Ă©lancĂ©e aux proportions physiques (Allah bĂ©nisse) de son statut de mineure ou majeur. Et comme tout dragueur, Souhil fait la connaissance en octobre 2009 de F.H. dix-sept ans mais qui paraĂźt en avoir vingt-cinq ! Et lorsque le jeune sĂ©ducteur lui demande son Ăąge, elle dĂ©cline une carte nationale dâidentitĂ© : nĂ©e en 1987 i-e- vingt-deux ans. Les deux tourtereaux sortent, la nuit surtout. Elle rĂ©side Ă Garidi, lui Ă Ben Omar. Cela va bien, trĂšs bien mĂȘme. Et un beau matin, assis aux cĂŽtĂ©s de F.H. qui tirait avec plaisir sur une sĂšche blonde, Souhil est abordĂ© par son copain propriĂ©taire du salon de thĂ© Ă Ben Aknoun : « Dis donc Souhil, tu connais cette jeune qui est Ă tes cĂŽtĂ©s ? -Oui, pourquoi ? y a un problĂšme ? - Dis-mois mon ami, que veut-tu insinuer ? rĂ©pond Souhil soudain inquiet. -Je nâinsinue rien. Je te dis que F.H., celle-lĂ mĂȘme qui est en train de fumer, est mineure. Elle a tout juste dix-sept ans ! » Un lourd silence sâinstaure entre les deux amis. Mais des cloches tintent dans les tympans du pauvre Souhil. Il a subitement trĂšs mal Ă la tĂȘte. Des questions, plus dâun millier envahissent sa petite cervelle.
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Et tout Ă coup, il se reprend. Il se lĂšve et rejoint F.H. qui venait dâĂ©craser son mĂ©got dans le cendrier Ă moitiĂ© plein. -« Debout et sortons. Jâai Ă te parler », crie-t-il presque. Une fois dehors, le jeune amoureux perd de sa superbe et crache : « Alors, quâest-ce que câest que cette histoire de carte dâidentitĂ© oĂč tu es nĂ©e en 1987 ? Quâest-ce qui tâa pris de me prendre pour un pigeon
LâĆIL
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
Chapeau, Boufatah !
Le dernier dimanche dâaoĂ»t 2012 Ă©tait plutĂŽt clĂ©ment sur le plan de la tempĂ©rature pourtant, impitoyable depuis une dizaine de jours. Le dernier dimanche dâaoĂ»t nous aura aussi surpris trĂšs tĂŽt en arrivant Ă Hussein-Dey Ă©tonnement propre, et lâĂ©tat de propretĂ© des lieux environnants du tribunal oĂč se trouvait un certain Samir Boufatah en qualitĂ© de procureur de la RĂ©publique aux lieu et place de Djillalli Bellalla en congĂ© annuel plus que mĂ©ritĂ©. Lâadjoint du parquetier en titre Ă©tait aussi matinal que dâhabitude, affairĂ© dans son bureau, assurant lâordre et le bon fonctionnement des services, le PrĂ©sident du tribunal revenu de congĂ© de dĂ©tente Ă©tant retenu lui, par le rĂ©fĂ©rĂ© de la semaine. Dâailleurs, le magistrat a eu la lumineuse idĂ©e de changer de bureau pour Ă©couter justiciables et avocats car le sien Ă©tait trĂšs chaud et donc ne remplissait plus les conditions pour travailler sereinement. Pour revenir Ă Boufatah, il avait mĂȘme prĂ©vu de descendre dans la salle dâaudience oĂč les dĂ©tenus Ă©taient entendus par Lala Chawki le titulaire du siĂšge de la section correctionnelle du dimanche. Or, Ă la derniĂšre minute, il a dĂ» envoyer sa jeune
AU PALAIS
collÚgue ImÚne Haboul assurer le déroulement des débats. Et le coup de chapeau adressé à Samir était ce monde fou lors de la présentation du flagrant délit aprÚs les forfaits commis lors du week-end à la Montagne, à Garidi et autres Brossette
imbĂ©cile ! Alors ? » mĂąchonnet-il se retenant car une folle envie de lui fâŠune raclĂ©e dont elle se souviendrait toute sa vie de jeune fille dĂ©pravĂ©e. Non. Il se retient craignant les foudres des poursuites dâagression caractĂ©risĂ©e sur mineure. Il choisit la voie la plus sĂ»re : se dĂ©barrasser au plus vite de cette fieffĂ©e menteuse de gâŠEt sitĂŽt pensĂ©, sitĂŽt exĂ©cutĂ©. Il la renvoie. Dix-huit mois plus tard,
on lui signifie un jugement prononcĂ© par dĂ©faut pourâŠvol de bijoux ! La plainte Ă©mane de la mĂšre de F.H., une mĂšre de famille divorcĂ©e, roulĂ©e par sa propre fille qui lui faisait croire quâelle Ă©tait au lycĂ©e alors quâelle « Ă©tudiait » dans les fastfoods, les salons de thĂ©, les salles obscures. LâobscuritĂ© est son principal alliĂ© ! Et lâobscuritĂ©, on le sait depuis la nuit des temps, est le contraire de la clartĂ©. Et dans la clartĂ©, on Ă©volue Ă lâaise on y trouve mĂȘme le bonheur. Le bonheur ! Ce mot que F.H. avait souhaitĂ© trouver aux cĂŽtĂ©s de ce beau jeune pĂątissier lequel avait cru Ă la⊠« tarte Ă plaisir » inespĂ©rĂ©e, il y a de cela cinq ans ! Souhil et F.H., qui ont appris Ă se tenir par la main. Ces jeunes, qui avaient appris Ă se comprendre aux premiers battements de cils, sont en train de dĂ©valer un « torrent » en plein ouragan familial qui veut que F.H. une mineure, quitte illico presto son doux copain â ami â amant de quelques jours. Et mĂȘme lui Souhil nâa plus envie de revoir cette mineure car en cas de plainte de la famille, ses ennuis lui feraient oublier les plus beaux moments, oubliĂ©s dĂ©jĂ , ceux-lĂ mĂȘmes vĂ©cus dans la « clandestinitĂ© » avant que laâŠdestinĂ©e ne dĂ©cide de la rupture. Une rupture causĂ©e par lâĂąge de F.H. qui nâaurait jamais dĂ» cacher ses vĂ©ritables coordonnĂ©es. Ah ! ces amours tumultueuses, tueuses ! A. T.
Ă©tudes universitaires, jouer au voleur Ă la sauvette ? », sâĂ©tait Ă©criĂ© Ă la limite de la colĂšre, MaĂźtre Kadri qui devait avoir bien pensĂ© cette question qui a laissĂ© le juge du siĂšge dubitatif durant sept bonnes secondes. LâĂ©motion sera Ă son somble lorsque le silence crĂ©Ă© par la fin de la question du dĂ©fenseur, le juge dit : « Câest quâil y a des preuves dans ce dossier et je⊠Non, Monsieur le prĂ©sident ! Excusezmoi de vous interrompre mais je me dois de prĂ©ciser que vous nâavez sous les yeux que les simples dĂ©clarations de la victime qui, peutĂȘtre a Ă©tĂ© volĂ©e mais pas par Moqtadi BelkaĂŻd dont le casier vierge parle pour lui. Oui, il y a cette malheureuse histoire du flic en civil qui le cherche pour on ne sait quelle raison mais il y a aussi que la derniĂšre comparution de mon client sâĂ©tait soldĂ©e par une relaxe grace Ă la vigilance et au bon sens de lâhonorable tribunal ». a conclu lâavocat, heureux dâavoir tout dit.
PĂšre dâune future magistrate ?
MaĂźtre Med Kadri, lâavocat dâun dĂ©tenu pour vol, a rĂ©vĂ©lĂ© au cours de sa longue et bruyante plaidoirie que son client, un clandestin qui ne rĂŽde que dans les environs de la gare routiĂšre du Caroubier de Hussein-Dey (Alger), a une famille nombreuse dont deux jeunes Ă©tudiantes dont une en⊠droit. « Figurez-vous, Monsieur le prĂ©sident que mon client mâa rĂ©vĂ©lĂ© quâil espĂ©rait beaucoup que cette jeune voulait rĂ©ussir dans la vie et ĂȘtreâŠjuge dans sa carriĂšre !⊠» sâest Ă©criĂ© le conseil, qui a ajoutĂ© quâil est impensable quâun taxi-driver mĂȘme clandestin, puisse soutenir ses enfants dans leurs hautes Ă©tudes et atteindre leurs objectifs. « Trouvez-vous normal quâun pĂšre de famille qui avance Ă grands pas vers la soixantaine puisse exercer le fĂącheux mĂ©tier de taxieur-clandestin, gagner ce quâil faut pour payer les
Le divorce revient
Onze jours aprĂšs la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte de lâAĂŻd Esseghir, le divorce et ses audiences dans la salle n°2 du tribunal
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de Bir Mourad RaĂŻs (cour dâAlger) ont repris de plus belle. Et les audiences concernant le divorce, la sĂ©paration, les larmes, les regrets, les aveux tardifs, et autres dĂ©clarations ensorcelantes nâont rien Ă voir avec la joie de la fĂȘte de lâAĂŻd. Câest ainsi que mercredi dernier, un couple visiblement parti en morceaux, quittait la salle des « pas perdus » qui est juste face Ă la pharmacie « Bouaziz ». Soudain, la dĂ©sormais ex, lance Ă haute voix en direction de son dĂ©sormais ex-Ă©poux : « Tu ne me feras rien ! » Et lâex-mari de rĂ©torquer sans rĂ©mission : « Alors toi ! Tu ne me feras rien regretter et tu ne me feras rien. Tes menaces en lâair sâĂ©vanouiront dans le parking avant que tu ne mettes la clĂ© du moteur en place et pire, avant mĂȘme que tu nâouvres la portiĂšre. » Puis le couple dĂ©sagrĂ©gĂ© se quitta sans un regard lâun pour lâautre. La douce dĂ©vala la pente vers le parking et le monsieur se dirigea vers le cafĂ© prendre une bouteille dâeau car ses lĂšvres Ă©taient recouvertes dâune mousse, cette marque du dĂ©sespoir, de la vĂ©ritĂ©, de la dure sĂ©paration. Ah ! une prĂ©cision le couple Ă©tait jeune, trĂšs jeune. et nous pensons sincĂšrement quâil nây a pas dâenjeu, en lâoccurrence, les enfants. Tant mieux, si câĂ©tait le cas. A. T.
S ports JOUEURS ALGĂRIENS EN TUNISIE
Djabou sĂ©duit dĂ©jĂ , BelaĂŻli confirme Le championnat tunisien a redĂ©marrĂ© le weekend dernier aprĂšs une pause de prĂšs de deux mois, lâoccasion pour quelques joueurs algĂ©riens, en lâoccurrence Youcef BelaĂŻli et AbdelmoumĂšne Djabou, dâeffectuer leur baptĂȘme de feu. Les deux AlgĂ©riens sâen sont bien sortis, avec un BelaĂŻli dĂ©cisif contre lâOlympique de BĂ©ja et un Djabou homme du match contre le CS Sfaxien. Si BelaĂŻli a dĂ©jĂ disputĂ© quelques matchs avec lâEspĂ©rance de Tunis en Ligue des Champions, dont deux matchs contre lâEtoile du Sahel, il nâavait pas encore goĂ»tĂ© au championnat local. Remplaçant contre BĂ©ja, son coach Nabil MaĂąloul, nâhĂ©site pas Ă le faire rentrer Ă la 34e minute Ă la place de lâinternational tunisien Hocine Ragued, alors que son Ă©quipe Ă©tait mal en point et dĂ©jĂ menĂ©e 3-0. Comme lors du match contre lâASO Chlef, la rentrĂ©e de BelaĂŻli fut dĂ©cisive pour son Ă©quipe qui releva la tĂȘte. A la 74e minute, il lance Youssef Msakni dans la surface de rĂ©paration, ce dernier obtient un penalty dans la foulĂ©e. Le coup de pied arrĂȘtĂ© est transformĂ© par Khaled Mouelhi, qui rĂ©duit lâĂ©cart. MalgrĂ© dâautres occasions pour lâEST, dont un tir de BelaĂŻli qui passe juste Ă cĂŽtĂ© du montant droit du gardien, le score est restĂ© inchangĂ©. Quant Ă Djabou, titulaire contre le CS Sfaxien (1-1), lâancien meneur de jeu de lâES SĂ©tif a montrĂ© tout son talent, avec de nombreux dribbles et percĂ©es. Malheureusement, ses coĂ©quipiers nâont pas Ă©tĂ© Ă la hauteur et la pelouse catastrophique du Stade El Menzah nâa pas aidĂ© non plus. Cependant, il fut cĂ©lĂ©brĂ© homme du match par la presse locale qui nâa pas tari dâĂ©loges Ă son Ă©gard. Le journal La Presse, lâa mĂȘme dĂ©crit comme « un Ă©clair dans la grisaille clubiste ». En revanche, les deux autres algĂ©riens qui ont rejoint le voisin tunisien cet Ă©tĂ©, Abdelmalik Ziaya, blessĂ©, et Khaled Lemmouchia, qui a rĂ©cemment signĂ© pour le Club Africain, nâont pas jouĂ©.
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
EQUIPE NATIONALE
Les locaux prĂȘts pour la bataille de Casa AprĂšs un stage de douze jours au CTN de Sidi Moussa Ă Alger, les 11 joueurs locaux sĂ©lectionnĂ©s par Vahid Halilhodzic, semblent ĂȘtre au mieux de leur forme pour le match face Ă la Libye, Ă Casablanca, le 9 septembre prochain. SAĂD MEKKI
âest le coach des Verts lui mĂȘme qui a fait son constat affirmant que ses protĂ©gĂ©s ont bien travaillĂ© et sont dĂ©sormais aptes Ă donner le plus Ă la sĂ©lection nationale et se battre pour dĂ©crocher une place de titulaires sur lâĂ©chiquier du technicien bosniaque. Dâailleurs, le sĂ©lectionneur des Verts a bien fait une petite diffĂ©rence avec le dernier stage des Verts Ă ChĂ©raga en remarquant au fait que « le stage actuel de Sidi Moussa est nettement mieux que celui de Bouchaoui la derniĂšre fois. Il y a de la volontĂ© chez certains locaux. Il y a des joueurs qui souffrent beaucoup Ă lâimage dâAoudia qui revient dâune longue absence, il a mĂȘme vomi (le 4e jour du stage qui avait dĂ©butĂ© le mercredi 22 aoĂ»t dernier, Ndlr) lors de lâentraĂźnement », a fait savoir Halilhodzic. En tous les cas, avec du biquotidien au menu le matin Ă Sidi Moussa et lâaprĂšs-midi au stade annexe Tchaker, le sĂ©lectionneur des Verts a bien fait suer ses joueurs afin de tirer le maximum dâeux et travailler beaucoup lâendurance. Ce cadre physique qui fait parfois dĂ©faut aux Verts pour tenir le rythme. Ainsi, le premier jour du stage, le coach Halilhodzic nâa fait quâune sĂ©ance de dĂ©crassage Ă ses 11 joueurs avec la prĂ©sence de Hameur Bouazza, venu juste discuter avec lui et lui expliquer sa situation sans club pour le moment. Ensuite, Bouazza quitte ses coĂ©quipiers le jeudi 23 aoĂ»t et câest ainsi quâils ont
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Certains joueurs ne seront pas du voyage au Maroc
Ă©tĂ© bien pris en charge pour le biquotidien jusquâĂ dimanche oĂč le coach les a autorisĂ©s pour une journĂ©e de repos. Ensuite, retour aux entraĂźnements depuis lundi dernier. Les coĂ©quipiers de Mohamed Amine Zemmamouche (USM Alger), ont Ă©tĂ© soumis, entre autres, Ă un travail physique ponctuĂ© par des exercices techniques. Concernant les joueurs, Hachoud (MC Alger) et ses compatriotes ne rechignent pas du tout en travaillant dâarrache-pied avec un double objectif : dâabord attirer lâattention du sĂ©lectionneur sur leurs bonnes dispositions respectives et ensuite et surtout, assurer leur place dans le groupe des Verts tout en se mettant Ă jour sur le plan physique pour rester compĂ©titif par rapport aux joueurs Ă©voluant Ă lâĂ©tranger
qui ont, dans leur majoritĂ©, repris dans leurs championnats respectifs ce week-end. Seulement, lĂ , il faut juste indiquer que le coach Vahid nâa vraiment pas apprĂ©ciĂ© lâĂ©tat de la pelouse du stade annexe de Blida oĂč sâeffectuent les entraĂźnements de lâaprĂšs-midi et sâest bien manifestĂ© allant jusquâĂ dĂ©cider de ne travailler que sur la pelouse synthĂ©tique du stade du Centre technique de Sidi Moussa. Enfin, il faut juste prĂ©ciser que pour un dernier test, les locaux devront effectuer un match amical contre les U 17 au Centre de Sidi Moussa. En tous les cas, les joueurs ont Ă©tĂ© bien prĂ©parĂ©s et ils sont donc libres pour le moment car le stage a bel et bien pris fin. Seulement, parmi les 11 joueurs locaux, deux ne seront pas convoquĂ©s
pour le prochain stage du fait que ces Ă©lĂ©ments Ă©voluant en championnat algĂ©rien, seront rejoints, Ă partir du 3 septembre, par leurs coĂ©quipiers professionnels. Les deux joueurs concernĂ©s sont Mohamed Amine Aoudia (ES SĂ©tif) et Mohamed Seguer (USM Alger) qui, eux, sont mis sur la liste des joueurs rĂ©servistes. Les neuf autres joueurs locaux seront donc bien prĂ©sents avec leurs coĂ©quipiers Ă©voluant Ă lâĂ©tranger Ă partir de lundi prochain au Centre technique de Sidi Moussa pour lâultime stage qui se poursuivra Ă Casablanca pour le match contre la Libye. A noter que les 24 joueurs choisis par le coach Vahid Halilhodzic pour ce premier match contre les Libyens, ils sâenvoleront le 7 septembre prochain en direction de Casablanca oĂč ils sĂ©journeront Ă lâhĂŽtel Sheraton jusquâau lendemain du match, soit le 10 septembre prochain. Enfin, la sĂ©lection libyenne, pour sa part, a disputĂ© en Tunisie un second match amical aprĂšs celui contre le Soudan gagnĂ© (3-0), en sâimposant Ă©galement face Ă lâĂ©quipe locale tunisienne de Hammam Lif (4-1), jeudi dernier. Câest dire que les libyens misent beaucoup sur ce match « aller » pour tenter dâassurer un bon rĂ©sultat avant de disputer le vĂ©ritable match dĂ©cisif contre les Verts entre le 13 et le 14octobre prochain en terre algĂ©rienne pour espĂ©rer se qualifier Ă la prochaine phase finale de la CAN prĂ©vu en Afrique du Sud lâannĂ©e prochaine. S. M.
TRANSFERTS
Des Verts en difficultĂ© avant la clĂŽture du mercato Le coach a bien dĂ©signĂ© la date du 3 septembre pour lâultime stage des Verts avant le match contre la Libye, mais une bonne partie de ses sĂ©lectionnĂ©s auront dâici lĂ la tĂȘte au mercato. armi les joueurs concernĂ©s on notera, entre autres, les Boudebouz, Mâbolhi, Halliche, Mesbah, Bouazza et Kadir. Câest dire que sur le plan psychologique certains joueurs choisis par le coach Vahid dans sa liste exhaustive, les 24 + les 5 rĂ©servistes seront quelque peu perturbĂ©s. En Europe, oĂč la majoritĂ© de ses joueurs Ă©voluent, câest pratiquement la fin du mercato sauf pour la France oĂč le dernier dĂ©lai dâenregistrement est fixĂ© au 4 septembre. Soit au lendemain du dĂ©but du stage des Verts. Pour le gardien de but, Mâbolhi, dont lâĂ©quipe russe Krylia Sovetov est Ă son 7Ăš match du championnat lui, nâa pas encore Ă©tĂ© fixĂ© sur son futur club, car il est sur la liste des libĂ©rĂ©s par son club employeur russe. On avait mĂȘme Ă©voquĂ© une probable signature du gardien international algĂ©rien dans un club algĂ©rien, le MCA et le CSC, entre autres avec paraĂźt-il lâaide probable du prĂ©sident de la FAF, car le dĂ©lai fixĂ© pour les joueurs Ă©trangers est terminĂ© en AlgĂ©rie. Seulement, aux derniĂšres nouvelles, Mâbolhi refuse catĂ©goriquement de jouer dans la Ligue 1 algĂ©rienne. Câest dire quâil
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est en passe de passer une annĂ©e blanche. Et lĂ , sâil sâavĂšrerait que câest ainsi, il ferait une ligne noire sur son nom chez les VertsâŠ. Boudebouz qui attend toujours une vĂ©ritable prise de positon et engagement des responsables de lâOlympique de Marseille pour le recruter. Sinon, il serait contraint de terminer cette premiĂšre partie du championnat avec son club actuel avec lequel il est sous contrat jusquâen 2014, Ă savoir Sochaux. Il devrait donc penser dans ce cas au prochain mercato dâhiver lui qui veut coĂ»te que coĂ»te quitter son club formateur sochalien. Djamel Mesbah qui veut bien rester Ă Milan est bien citĂ© dans plusieurs autres clubs, dont surtout Palerme qui tient beaucoup Ă lui. Mesbah nâaura, pour ainsi dire plus de choix que de prendre ses responsabilitĂ©s quant Ă sa position avec son coach Ă Milan. Sâil ne serait pas alignĂ© en titulaire, il nâaurait plus quâĂ se lamenter, car aux derniĂšres nouvelles Palerme tient Ă lui, mais lui, refuseâŠ. Du cĂŽtĂ© de Hameur Bouazza, il a rĂ©siliĂ© son contrat avec le club chypriote Omonia Ă lâamiable. On lâannonce dans le championnat anglais. Mais, jusquâĂ prĂ©sent rien dâofficiel, et il pourrait donc bien se
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retrouver au chĂŽmage jusquâau mercato dâhiver. Reste Ă savoir juste ce quâil sâest dit avec le coach Vahid lorsquâil sâĂ©tait prĂ©sentĂ© au dĂ©but du stage des locaux pour discuter avec lui.... Fouad Kadir, lui aussi, veut quitter Valenciennes, mais il nâa pas Ă©tĂ© sollicitĂ© par un quelconque club. Ce qui veut dire quâil devrait donc, tout comme son compatriote Boudebouz Ă Sochaux, attendre le mercato dâhiver en restant Ă Valenciennes. Pour sa part, Rafik Halliche est annoncĂ© aux derniĂšres nouvelles au club portugais dâAcademica Coimbra. Selon les quelques informations en provenance du club portugais dĂ©tenteur de la Coupe du Portugal, il ne reste que quelques dĂ©tails pour que Halliche signe avec Academica. Il ne reste plus beaucoup de temps apparemment sauf si lâaffaire est dĂ©jĂ en cours Ă la fĂ©dĂ©ration portugaise⊠Enfin, quant Ă IsmaĂŻl Bouzid, il nâa pas trouvĂ©, lui aussi, de club aprĂšs avoir Ă©tĂ© aidĂ© par Guedioura afin de rejoindre Nottingham Forest. Câest dire combien compliquĂ©e est la situation de nos joueurs expatriĂ©s pour trouver un club. Le coach Vahid va-t-il songer Ă trouver un « manager » spĂ©cial pour aider les joueurs S. M. des Verts sans clubs ?âŠ(rires).
S ports
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
MUSTAPHA LEMMOUCHI (PRĂSIDENT DE LA FAVB) JSK-CSA
Samy IdrĂšs, nouveau prĂ©sident Samy IdrĂšs a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident du Club amateur sportif CSAJSK, par lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă©lective (AGE ) qui sâest tenue , jeudi soir, au siĂšge de lâĂ©quipe phare du Djurdjura. Unique candidat Ă ce poste, conseiller sportif et directeur technique de la section handball de la JSK, a recueilli 76 voix pour contre un vote nĂ©gatif, sur les 77 voix exprimĂ©es Ă bulletin secret, en prĂ©sence dâun reprĂ©sentant de la Direction de la jeunesse et des sports et dâun huissier de justice. DiplĂŽmĂ© de lâInstitut supĂ©rieur des technologies du sport de Ben Aknoun ( Alger) , le nouveau patron du Club amateur de la JSk aura Ă briguer un mandat olympique de 4 ans ( 20122016) , en succĂ©dant Ă Mohand Cherif Hannachi, qui a prĂ©sidĂ© aux destinĂ©es de la JSK pendant prĂ©s de 20 ans. Dans son message de passage de tĂ©moin, M.Hannachi a fĂ©licitĂ© son successeur, en lâassurant de son « soutien permanent et indĂ©fectible pour la concrĂ©tisation de lâobjectif majeur assignĂ© Ă son mandat, consistant en la dynamisation de la pratique sportive, Ă travers la relance des sections qui avaient fait , par le passĂ©, la fiertĂ© du club ». Joignant le geste Ă la parole, Hannachi a dĂ©cidĂ© de remettre Ă son successeur un chĂšque de 5 millions de DA, auquel sâajoutera, a-t-il dit devant les membres de lâAGE , lâĂ©mission, le mois prochain, dâun autre chĂšque libellĂ© du mĂȘme montant que le premier. Visiblement Ă©mu par la confiance qui lui a Ă©tĂ© faite par le prĂ©sident sortant et les membres de lâAGE, M. IdrĂšs a dĂ©clarĂ© quâil « ne mĂ©nagera aucun effort » pour ĂȘtre Ă la hauteur de la mission qui lui a Ă©tĂ© dĂ©volue. Pour la concrĂ©tisation de lâobjectif de son mandat, portant sur la rĂ©alisation dâun millier de licences ( toutes disciplines confondues ), le nouveau prĂ©sident a invitĂ© « lâensemble de la famille JSK Ă lâaider dans la massification de la pratique sportive visant Ă soustraire le maximum de jeunes des griffes de lâoisivetĂ© et des flĂ©aux sociaux ».
MALI
Le Français Carteron convoque 23 joueurs Le nouveau sĂ©lectionneur du Mali, un des adversaires des Verts en Coupe du Monde 2014, le Français Patrice Carteron, a convoquĂ© mercredi dernier 23 joueurs, dont Adama Coulibaly et Mahamadou Diarra, pour le match contre le Botswana le 8 septembre prochain Ă Bamako, comptant pour le match aller du dernier tour des qualifications Ă la CAN2013. Parmi les 23 retenus, on enregistre Ă©galement dâautres revenants, les milieux de terrain Mahamane TraorĂ© (OGC Nice-FRA), Sigamary Diarra (AC Ajaccio) et le dĂ©fenseur Fousseyni Diawara (AC Ajaccio). Enfin, trois nouveaux ont Ă©tĂ© appelĂ©s, le gardien de but Mamadou Samassa (E.A GuingampFRA), les dĂ©fenseurs Makan TraorĂ© (Laval-FRA) et Mohamed TraorĂ© (FUS RabatMAR).
«Sennoun remplit les critĂšres exigĂ©s» La FĂ©dĂ©ration algĂ©rienne de volley-ball a annoncĂ©, avant-hier, par le biais de son prĂ©sident, lâinstallation du nouveau sĂ©lectionneur de lâĂquipe nationale masculine, Ă savoir Mourad Senoun. e prĂ©sident de la FAVB a indiquĂ© que le nouvel entraĂźneur de la sĂ©lection nationale « remplit tous les critĂšres exigĂ©s et qui saura dĂ©fendre les couleurs de son pays, raison pour laquelle, le choix de la FAVB a Ă©tĂ© portĂ© sur lui. Le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration et lâentraĂźneur national sont seuls responsables de tout Ă©chec Ă©ventuel, du moment que lâobjectif assignĂ©, reste le titre continental. MĂȘme en cas dâĂ©chec, il ne sera pas mis fin Ă ses fonctions » a dĂ©clarĂ© M. Lemmouchi qui a tenu Ă rendre hommage Ă lâancien coach national, Kamel Imloul, lequel avait acceptĂ© de diriger lâĂ©quipe dans une pĂ©riode difficile. Le prĂ©sident de lâinstance fĂ©dĂ©rale a Ă©voquĂ© par la suite la crise financiĂšre dans laquelle se dĂ©battent plusieurs clubs algĂ©riens. « Nous avons fait lâimpossible pour sauver de la disparition totale un club tel lâO. MĂ©dĂ©a, comme nous lâavions fait dans le passĂ© pour le NA Hussein Dey et le SR Annaba », a-t-il dit, ajoutant que la FAVB a sollicitĂ© la tutelle pour « une prise en charge des clubs ayant des difficultĂ©s dâordre financier, vu que le budget limitĂ© de la FAVB ne permet pas de gĂ©rer cette compĂ©tition, mais nous avons tout de mĂȘme offert aux associations sportives du matĂ©riel sportif dont 10.000 ballons, 500 tiges et 300 filets, afin de limiter quelque peu les dĂ©penses des clubs ». « Lâinitiative de lâAlgĂ©rie retenue dans le calendrier de la FIVB ». Par ailleurs, le prĂ©sident de lâinstance fĂ©dĂ©rale a soulignĂ© que lâinitiative algĂ©rienne dâorganiser « la journĂ©e nationale du mini-vol-
les sĂ©lections nationales (garçons et filles) dans les diffĂ©rents championnats dâAfrique des jeunes catĂ©gories prĂ©vues en novembre et dĂ©cembre, avec lâobjectif de faire qualifier au moins, trois catĂ©gories dâĂąge, aux Mondiaux des jeunes.
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HANDBALL- CHAMPIONNAT DâAFRIQUE U-21
Victoire de lâAlgĂ©rie devant le Maroc
Remaniement du staff technique national leyball, rĂ©servĂ©e aux jeunes catĂ©gories, figure dĂ©sormais dans le calendrier international de lâinstance internationale de la discipline (FIVB) ». « la FIVB a inscrit dans son calendrier international lâinitiative algĂ©rienne, en invitant toutes les fĂ©dĂ©rations nationales Ă suivre lâexemple algĂ©rien. Nous avons mĂȘme reçu une aide de 12.000 dollars » a dit M. Lemmouchi qui a
annoncĂ© lâorganisation dâun tournoi international fĂ©minin en dĂ©cembre prochain Ă lâoccasion du Cinquantenaire de lâIndĂ©pendance nationale. « Ce tournoi sera pris en charge par une sociĂ©tĂ© dont le nom sera dĂ©voilĂ© prochainement. JusquelĂ , nous avons reçu lâaccord de la RĂ©publique dominicaine » a t-il prĂ©cisĂ©. Enfin, le prĂ©sident de la FAVB a annoncĂ© lâengagement de toutes
La sĂ©lection algĂ©rienne de handball (U-21) a battu son homologue du Maroc (27 Ă 20), mi-temps (13 -11) en match comptant pour la 3Ăšme journĂ©e de la 18Ăš Ă©dition du Championnat dâAfrique juniors (groupe B), disputĂ©e jeudi dernier au Palais des sports de Treichville Ă Abidjan. GrĂące Ă cette victoire, la 3e consĂ©cutive, les « Verts » occupent seuls la tĂȘte du classement du groupe B, aprĂšs avoir battu respectivement la GuinĂ©e (35-22) et la Libye (25-21). Dans lâautre match du groupe B, lâEgypte a battu la GuinĂ©e 50 Ă» 19. Le Congo devait, quant Ă lui, rencontrer la Libye. A lâissue de cette journĂ©e, lâAlgĂ©rie occupe seule la 1Ăšre place avec 6 pts, devant le Maroc et lâEgypte (2 pts) puis le Congo (2 pts), la Libye et la GuinĂ©e (0 pt). Hier, pour le compte de la 4e journĂ©e, lâAlgĂ©rie devrait ĂȘtre opposĂ©e au Congo, lâEgypte au Maroc et le Congo Ă la Libye.
ATHLĂTISME
La mĂ©daille de Makhloufi divise le COA et la FAA La prochaine sortie mĂ©diatique du prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration algĂ©rienne dâathlĂ©tisme, Badreddine Belhadjoudja, risque dâaccentuer davantage le conflit lâopposant au docteur Rachid Hanifi. BACHIR BOUTEBINA a mĂ©daille dâor Ă Londres, obtenue sur la distance reine du 1500 mĂštres par le jeune Taoufik Makhloufi, nâa visiblement pas fini de faire parler dâelle, dâautant plus que Badreddine Belhadjoudja vient de contredire de maniĂšre ferme certains propos tenus derniĂšrement par lâactuel prĂ©sident du ComitĂ© olympique algĂ©rien. Rachid Hanifi aurait, selon lâactuel prĂ©sident de la FAA, dĂ©clarĂ© dans une interview, parue la semaine Ă©coulĂ©e dans un confrĂšre quotidien francophone, que le COA avait soutenu financiĂšrement le coureur Makhloufi, en prĂ©vision de sa prĂ©paration, et aussi sa derniĂšre participation rĂ©ussie aux JO de Londres. Or, Badreddine Belhadjoudja est aujourdâhui catĂ©gorique : « Câest plutĂŽt grĂące aux subventions du
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ministĂšre de la Jeunesse et des Sports et la FĂ©dĂ©ration dâathlĂ©tisme que lâathlĂšte algĂ©rien sus-citĂ©, spĂ©cialiste des 800 et 1500 mĂštres, a pu effectuer avec succĂ©s toute sa prĂ©paration faite cette annĂ©e Ă lâĂ©tranger, et qui prendra fin dâailleurs le 12 septembre prochain en SuĂšde. Toujours selon Badreddine Belhadjoudja, jamais au grand jamais le ComitĂ© olympique algĂ©rien nâa attribuĂ© la moindre bourse Ă Taoufik Makhloufi pour prĂ©parer les derniers JO de Londres. Pis, le prĂ©sident de la FAA a enfoncĂ© le clou, en dĂ©clarant que ce nâest pas du tout Rachid Hanifi qui a rĂ©glĂ© en personne la menace de suspension infligĂ©e par lâIAAF sur la distance du 800 m, qui avait pesĂ© sĂ©rieusement sur Makhloufi, la veille de la course du 1500 m, mais bien dâautres personnes prĂ©sentes parmi la dĂ©lĂ©gation algĂ©rienne, prĂ©sente Ă Londres. Du coup, il devient trĂšs clair que la derniĂšre mĂ©daille en or
brillamment remportĂ©e par notre jeune nouveau mĂ©daillĂ© olympique, va certainement creuser encore plus le gouffre entre le prĂ©sident du COA et celui de la FĂ©dĂ©ration algĂ©rienne dâathlĂ©tisme. Dâailleurs, il faut souligner que Badreddine Belhadjoudja fait partie des rares prĂ©sidents de fĂ©dĂ©rations qui sâexpriment rarement face Ă la presse. Mais il est dĂ©jĂ acquis dâavance que lors de la confĂ©rence de presse quâil compte animer dans quelques jours, il risque de dĂ©voiler encore bien des choses concernant notamment les relations existantes entre la FAA et le COA. Comme quoi, derriĂšre la belle mĂ©daille en vermeil remportĂ©e Ă Londres par le coureur algĂ©rien Makhloufi, le sport algĂ©rien cache en rĂ©alitĂ© un trĂšs profond malaise, Ă travers le revers de lâautre face cachĂ©e dâune mĂ©daille qui ne fait que confirmer ce que nous savions dĂ©jĂ . Et câest loin B. B. dâĂȘtre fini, malheureusement.
MC ALGER
Les jours de Ghrib sont comptĂ©s âassemblĂ©e Ă©lective fixĂ©e pour le 7 septembre prochain, a Ă©tĂ© de nouveau prĂ©cĂ©dĂ©e, et surtout encore marquĂ©e par plusieurs faits, et autres manĆuvres qui nâannoncent rien de bon Ă lâhorizon. Pour preuve, Omar Ghrib continue de multiplier ses provocations devenues courantes, en dĂ©fiant mĂȘme les authentiques membres de lâAG, et non des moindres, et qui viennent dâĂ©lire Amar Brahmia Ă la tĂȘte du CSA/ MCA. Les illustres aĂźnĂ©s de Ghrib sont pourtant connus et respectĂ©s par lâensemble des MouloudĂ©ens. Or, en agissant de la sorte, il semblerait que lâactuel coordinateur de la section football du Doyen, ne reconnaĂźt plus personne. Il serait donc devenu au fil du temps le seul maĂźtre Ă bord, et on
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serait vraiment tentĂ© de le penser, que Ghrib veut Ă tout prix devenir le nouveau prĂ©sident du Mouloudia. Il est vrai que Ghrib, ou bien nâimporte quelle autre personne, a aujourdâhui le droit lĂ©gitime de postuler pour la prĂ©sidence du prestigieux et populaire club algĂ©rois. Mais pas Ă nâimporte quel prix, encore moins par le biais de la forme utilisĂ©e actuellement par Omar Ghrib. Mettre continuellement au dĂ©fi tout le monde, finira par provoquer un vĂ©ritable mouvement de contestation de la part de beaucoup de MouloudĂ©ens, et certainement par destituer Omar Ghrib de son poste actuel. Le fait de se mettre sĂ©rieusement Ă dos cette fois, dâĂ©minentes personnes, membres lĂ©gaux de lâAG, ne va pas certainement res-
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ter sans suite, et plus vite que ne le croit Ghrib. Dans notre prĂ©cĂ©dente Ă©dition, nous avions estimĂ© dans ces mĂȘmes colonnes, que Ghrib devrait plutĂŽt sâentendre avec toutes les bonnes volontĂ©s rĂ©ellement en mesure aujourdâhui dâapporter un nouvel Ă©lan au Mouloudia. Mais câest malheureusement le contraire qui se profile rĂ©ellement Ă lâhorizon, et qui plus est, Ă quelques jours seulement du coup dâenvoi du championnat. Il est clair quâen se mettant Ă dos la grande famille du Mouloudia, les jours de Omar Ghrib sont dĂ©sormais comptĂ©s. De plus, il semblerait aussi que Zedek aurait visiblement pris lâinitiative de maniĂšre volontaire, de tabler sur la liste Ă©tablie en 2008, et non celle de cette annĂ©e, quâil aurait pourtant
bien prĂ©sentĂ©e aux services concernĂ©s par la trĂšs attendue AG Ă©lective, prĂ©vue pour le 7 de ce mois. Un mois de septembre qui risque de connaĂźtre de trĂšs gros remous au sein du prestigieux Mouloudia, notamment si Omar Ghrib et Zedek persistent dans leurs dĂ©marches respectives, envers et contre tous. Il existe pourtant un cadre tout Ă fait lĂ©gal que tous les MouloudĂ©ens, quâils soient anciens ou nouveaux, ne pourront piĂ©tiner Ă©ternellement, alors quâil y va cette fois de lâavenir du Doyen des clubs algĂ©riens. A force de trop tirer sur la corde elle se casse, Omar Ghrib va de la sorte provoquer finalement sa perte, et surtout celle de lâĂ©quipe qui prĂ©pare le trĂšs prochain championnat. B. B.
S ports LâathlĂ©tisme entre en lice LâathlĂ©tisme handisport algĂ©rien, reprĂ©sentĂ© par 23 athlĂštes aux 15es Jeux paralympiques, devait faire son entrĂ©e en compĂ©tition dĂšs hier soir et ce poursuivra aujourdâhui mĂȘme. A Londres, lâobjectif de cette discipline est dâobtenir un maximum de podiums, avec le souhait « dâamĂ©liorer la performance rĂ©alisĂ©e Ă PĂ©kin en 2008 », Ă deux athlĂštes avaient brillĂ© en dĂ©crochant lâor. Les lanceurs Karim Bettina et Kamel Kerdjena (rĂ©vĂ©lation des Jeux), sâĂ©taient distinguĂ©s du groupe composĂ© de 32 athlĂštes. Depuis lâĂ©popĂ©e du chef de file de lâathlĂ©tisme algĂ©rien Mohamed Allek (auteur de cinq titres paralympiques: 100m, 200m et 400m et une bronze), plusieurs athlĂštes ont eu Ă prendre le flambeau, Ă lâimage des lanceurs Bettina, Medjmedj Nadia, Safia Djelal et du sprinteur Samir Nouioua. Seule discipline en AlgĂ©rie Ă avoir Ă©tĂ© sacrĂ©e dans quatre diffĂ©rentes paralympiades (Atlanta 96, Sydney 2000, AthĂšnes 2004 et PĂ©kin 2008), lâathlĂ©tisme handisport jouit, en outre, du statut de la discipline la plus titrĂ©e aux JP (12 or, 7 argent et 16 bronze), suivi par le judo avec (3 or par Nine Messaoud, Sid Ali Lamri et Mouloud Nora et 01 bronze de Zoubida Bouazoug). Au vu de la prĂ©paration effectuĂ©e et des rĂ©sultats acquis lors des derniers rendez-vous continentaux et internationaux et du ranking liste des athlĂštes, les techniciens nâont pas hĂ©sitĂ© Ă pronostiquer « une performance honorable », Ă Londres. La 1re journĂ©e de lâathlĂ©tisme, prĂ©vue hier au stade olympique de Londres, offre la possibilitĂ© Ă lâAlgĂ©rie de rĂ©aliser dĂ©jĂ des podiums en cette discipline, avec lâentrĂ©e en lice au concours du lancer de Club, classes (F32/51), des athlĂštes Karim Betina et Bahlaz Lahouari (ce dernier dĂ©tient le record du monde de la discipline avec un jet de 36.73m). En dĂ©but de soirĂ©e, ça sera le tour de la lanceuse du disque (F40), Mehdi Fatiha qui dĂ©fiera cinq autres athlĂštes dont la recordwomen tunisienne Raoua Tlili (31,00m) et la recordwomen paralympique chinoise Meng Genjimisu (28.04m). Sekhri Zineddine (T13) sera alignĂ© sur le 400m sĂ©rie, Allel Boukhala (T35) sera sur le dĂ©part du (100m/sĂ©rie), alors que Hamdi Sofiane (T37) aura Ă disputer les demi-finale du 200m sĂ©rie en matinĂ©e et la finale de la mĂȘme course en soirĂ©e.
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
JEUX PARALYMPIQUES
Deux mĂ©dailles de bronze pour Lamri et Noura A lâoccasion de la premiĂšre journĂ©e de compĂ©tition des Jeux paralympiques de Londres 2012, jeudi dernier, deux judokas algĂ©riens ont rĂ©ussi Ă arracher deux mĂ©dailles de bronze. l sâagit de Sid Ali Lamri et Mouloud Noura qui ont brillĂ© chacun dans sa catĂ©gorie. Le judoka algĂ©rien Sid Ali Lamri (B3) vainqueur jeudi dernier de la mĂ©daille de bronze aux jeux Paralympiques 2012 de Londres, sâest dit fier dâoffrir Ă lâAlgĂ©rie une consĂ©cration olympique. Le judoka Lamri, qui nâa pu dĂ©fendre son titre paralympique obtenu aux JP-2008 de PĂ©kin, sâest imposĂ© en finale de repĂȘchage face Ă lâEspagnol Garcia del Valle David dans la catĂ©gorie des (-66 kg) Ă la salle ExCel North Arena 2 de Londres. « Le tirage au sort mâa Ă©tĂ© dĂ©favorable en hĂ©ritant un groupe assez difficile comprenant des champions ou dâanciens champions. Ce tirage ne mâa pas vraiment Ă©pargnĂ© en se retrouvant dans la 1re poule regroupant les meilleurs judokas de la catĂ©gorie. Mon adversaire Ă©tait prenable et je devais prĂŽner la prudence avant dâattaquer. Malheureusement sur une erreur dâapprĂ©ciation il me marque un Yoko et puis il a fermĂ© complĂštement le jeu, rendant ma tĂąche trĂšs difficile », a expliquĂ© Lamri. Ampute dâune jambe, Lamri a concĂ©dĂ© sa 1Ăšre dĂ©faite face au Japonais Hirose Makoto Ă une mauvaise apprĂ©ciation. « Ma dĂ©faite devant le Japonais est due Ă une mauvaise apprĂ©ciation. Ăa mâa beaucoup affectĂ©, mais heureusement je me suis ressaisi aux repĂȘchages pour offrir Ă lâAlgĂ©rie une mĂ©daille olympique que je dĂ©die Ă©galement Ă mes deux filles. Je suis fier de ma mĂ©daille de bronze qui rĂ©compense le travail que jâai fait avec mes entraĂźneurs (en Ă©quipe nationale et Ă lâUSM Alger) Ă qui
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dâailleurs je dĂ©die ce titre. Je ne retourne pas bredouille en AlgĂ©rie et jâespĂšre que cette mĂ©daille et celle de Noura donneront de lâappĂ©tit Ă mes compatriotes des autres disciplines », a tenu Ă dire Sid Ali Lamri. Quant Ă lâautre mĂ©daillĂ© algĂ©rien, Mouloud Noura, il a exprimĂ©
sa fiertĂ© dâoffrir Ă lâAlgĂ©rie une mĂ©daille de bronze aux Jeux paralympiques 2012 de Londres, mĂȘme si son objectif Ă©tait de dĂ©fendre son titre dĂ©crochĂ© aux joutes de PĂ©kin en 2008. « Je visais la mĂ©daille dâor. Je me suis prĂ©parĂ© pour cela afin de dĂ©fendre mon titre. Finalement je me contentĂ© du bronze, qui reste tout
de mĂȘme un podium olympique. », a dĂ©clarĂ© Mouloud Noura. « Câest ça le sport. Ce nâest pas une science exacte. AprĂšs mes deux premiĂšres victoires, notamment la seconde face au champion du monde britannique Quilter Ben, je voyais bien la mĂ©daille dâor venir. Malheureusement, jâai perdu en demi-finale face au Chinois Li Xiaodong, un adversaire que je connais bien et que jâavais dĂ©jĂ battu auparavant », a affirmĂ© Mouloud qui dĂ©die sa mĂ©daille de bronze « Ă tous les AlgĂ©riens ». En revenant sur son Ă©limination en demi-finale, Noura dira : « Jâavais des apprĂ©hensions surtout pour le Mongolien que jâai pu maĂźtriser, idem pour le Britannique que jâa dominĂ© devant une salle archicomble acquise pour lui », a dĂ©clarĂ© le judoka algĂ©rien, Ă©liminĂ© par la suite par le Chinois Xiaodong par ippon, en 1/2 finale, devant lâĂ©tonnement des techniciens et les spectateurs. « Je ne sais pas, mon corps et mes muscles ne rĂ©pondaient pas. Mon adversaire je le connais pour lâavoir battu Ă plusieurs reprises et avant la limite, et lui aussi avait son idĂ©e sur moi. Ce que je dit, câest quâil Ă©tait plus intelligent que moi, car il a su me prendre Ă dĂ©faut, peut-ĂȘtre que jâĂ©tais dans lâeuphorie avant lâheure, nĂ©anmoins, je suis content et heureux de figurer sur le podium paralympique pour la seconde fois », a conclu Mouloud Noura. Le judoka algĂ©rien a remportĂ© la mĂ©daille de bronze (-60 kg) en battant le CorĂ©en Lee Min-Jae par ippon, jeudi Ă la salle ExCeL North Arena de Londres.
Oulhadj : «Je suis satisfait» âentraĂźneur national en chef du judo, Ouidir Oulhadj a estimĂ© jeudi dernier Ă lâissue de la premiĂšre journĂ©e des 15es Jeux paralympiques de Londres, que la prestation du judo handisport algĂ©rien est acceptable, avec deux mĂ©dailles de bronze, remportĂ©es par Mouloud Noura (-60kg) et Sid Ali Lamri (-66kg). « Jâavais Ă©videmment souhaitĂ©, comme chaque entraĂźneur ici prĂ©sent Ă Londres, revenir au pays avec de lâor, mais cette couleur se transforme en fin de compte en bronze, on accepte car on nâest jamais sĂ»r Ă lâavance de monter sur un podium paralympique ou mondial. Je suis satisfait de cette rĂ©colte, en attendant, Zoubida Bouazoug qui concoura samedi dans la catĂ©gorie de +70kg », a dĂ©clarĂ© lâentraĂźneur Ouidir. Avant de venir Ă Londres, le staff technique de lâĂ©quipe nationale de judo avait pronostiquĂ© le podium, tout en sachant, que la mission des athlĂštes dĂ©pendra de plusieurs facteurs dont la classification, le stress de rater la compĂ©tition, la
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dĂ©concentration sur le tatami et Ă©galement le tirage au sort, qui parfois Ă©limine de facto un athlĂšte ou diminue de ses chances de mĂ©dailles. « Je pense que pour Sid Ali, le tirage nâa pas Ă©tĂ© favorable pour lui, en tombant dans la poule la plus difficile, sinon il aurait pu prĂ©tendre Ă un meilleur rĂ©sultat, alors que pour Noura Mouloud, je pense quâil ne pourra accepter facilement quâil soit Ă©liminĂ© du chemin pour lâor de cette façon », a expliquĂ© lâentraĂźneur national. Ouidir Oulhadj a toutefois ajoutĂ© que son athlĂšte se dirigeait directement en finale, aprĂšs avoir Ă©liminĂ© un redoutable Mongolien trĂšs technique et surtout le champion du monde britannique Quilter Ben devant son public. Pour lâentraĂźneur adjoint Rezki Benkacem, les deux reprĂ©sentants algĂ©riens pouvaient monter sur la plus haute marche du podium, avec un peu plus de vigilance. « Câest bĂȘte de se faire Ă©liminer de la façon dont nos deux judokas se sont faits battre. Ce nâest pas une question de force ou
faiblesse, car dans ces deux cas, Noura et Lamri seraient maintenant champions paralympiques. Mais, Ă mon avis, une victoire ou une dĂ©faite en judo se dessine en une fraction de seconde, on peut gagner ou perdre sur un petit dĂ©tail, une lĂ©gĂšre dĂ©contration ou mauvaise apprĂ©ciation dâun geste technique ou dâun contre. Câest le cas dâailleurs de nos athlĂštes », a tenu Ă souligner M. Benkacem. La 3e athlĂšte engagĂ©e en judo, Zoubida Bouazoug (+70kg) entrera en lice samedi. Elle est mĂ©daillĂ©e de bronze Ă PĂ©kin, et reste optimiste pour sa campagne de Londres. « Mon premier combat sera face Ă la Chinoise Yuan qui nâest autre que la championne paralympique en titre et la meilleure judokate au monde de la catĂ©gorie. Jâessayerai dâĂ©voluer Ă ma vraie valeur et tenterai dâaller le plus loin possible. Monter sur le podium ne sera pas du tout facile, mais jâai le courage et la volontĂ© requis pour faire bonne figure », a indiquĂ© Bouazoug.
GOAL-BALL
Mauvais dĂ©part pour lâĂ©quipe algĂ©rienne La sĂ©lection algĂ©rienne de goal-ball a mal entamĂ© les 15es Jeux paralympiques (29 aoĂ»t-9 septembre), en se faisant battre par la CorĂ©e du Sud 4-3, avant-hier lors de la premiĂšre journĂ©e (groupe B). our leur baptĂȘme de feu, les protĂ©gĂ©s du duo dâentraĂźneurs Mohamed Bettahrat et Abdelkader KhĂ©dim, nâont pas rĂ©ussi Ă briller, au contraire, lâĂ©quipe a ratĂ© complĂštement ses dĂ©buts face Ă une Ă©quipe corĂ©enne, pourtant « trĂšs prenable », selon les techniciens prĂ©sents dans la salle 1. LâĂ©quipe algĂ©rienne Ă©tait menĂ©e Ă chaque fois (1-0, 2-0), avant de rĂ©duire lâĂ©cart 2-1 et terminer la premiĂšre mi-temps de douze minutes en retard dâun but seulement (3-2). La seconde pĂ©riode, a Ă©tĂ© dominĂ©e par les Verts qui multipliaient les attaques, ratant plusieurs fois lâoccasion dâĂ©galiser et contre le cours du jeu, les CorĂ©ens corsent lâaddition (4-2), laissant le staff technique algĂ©rien et les spectateurs pantois Ă deux
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minutes de la fin. MalgrĂ© cette domination, les coĂ©quipiers du capitaine Mohamed Mokrane se contentaient de marquer un 3e but, terminant la partie par une dĂ©faite amĂšre et difficile Ă comprendre pour le staff technique algĂ©rien. « Aujourdâhui, on a offert le match sur un plateau pour lâĂ©quipe adverse. Dans dâautres circonstances, cette dĂ©faite aurait Ă©tĂ© acceptĂ©e. Notre Ă©quipe semblait dans les nuages et les joueurs nâont pas jouĂ© comme il le fallait dans un match qui Ă©tait largement Ă leur portĂ©e. Croyez-moi, ce match contre la CorĂ©e du Sud devait nous revenir sans aucune difficultĂ©, mais, le sport est ainsi fait », a dĂ©clarĂ© Bettahrat. Le match contre les CorĂ©ens Ă©tait qualifiĂ©, par le staff technique national, de trĂšs impor-
tant. Il devait permettre de prĂ©voir une suite meilleure pour le reste de la compĂ©tition. « On avait tablĂ© sur cette rencontre pour rĂ©colter des points qui seront cruciaux pour espĂ©rer se qualifier aux quarts de finales parmi les quatre premiers de chaque groupe et espĂ©rer aller le plus loin possible dans ces jeux », a expliquĂ© lâentraĂźneur national. AprĂšs cette dĂ©faite amĂšre pour le staff technique et lâensemble des membres de la dĂ©lĂ©gation, le regard des joueurs est braquĂ© sur le second match de la poule, prĂ©vu hier soir contre la Belgique, vainqueur du Canada (4-2), Ă©galement lors de cette premiĂšre journĂ©e. « Pour notre second match de la poule, on va jouer contre une Ă©quipe pour laquelle, un autre succĂšs la qualifierait pour les quarts. On doit
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sâimposer avec un bon score pour pouvoir se relancer dans la compĂ©tition. La balle est dans le camp des joueurs sâils veulent faire durer leur rĂȘve dans ces jeux », a insistĂ© lâautre entraĂźneur national, KhĂ©dim, ajoutant que les joueurs ont les capacitĂ©s technique, physique et mental pour battre la Belgique et revenir du coup dans la course pour lâune des quatre places des quarts de finale du groupe. Pour rĂ©ussir face Ă la Belgique, les coĂ©quipiers du trĂšs bon joueur, Abdelhalim Belarbi doivent refaire le coup de Sydney, lorsquâils rĂ©ussirent Ă damer le pion Ă lâĂ©quipe locale, lâAustralie, lors du tournoi Afro-OcĂ©anie qualificatif aux Jeux de Londres, car une nouvelle dĂ©faite diminuera substantiellement les chances de qualification au second tour.
Internationale
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
CHANGEMENT DANS LES PAYS ARABES
INTENTIONS ET RĂALITĂ LE « PRINTEMPS ARABE », comme
lâappellent certains, est loin de porter les fruits attendus. Par les peuples, du moins !
I AĂSSA HIRĂCHE ertes, tout processus de transformation sociale est gĂ©nĂ©ralement caractĂ©risĂ© par des perturbations. NĂ©anmoins, pour que le changement soit positif, câest-Ă -dire pour quâil apporte les amĂ©liorations et correctifs attendus, une certaine stabilitĂ© de lâenvironnement est nĂ©cessaire. Dans les processus de changement social, entre la planification et lâaboutissement, beaucoup de paramĂštres peuvent intervenir. Les tensions, les pressions et autres contraintes, exercĂ©es par telle ou telle partie en prĂ©sence, ne vont pas nĂ©cessairement dans le sens de la rĂ©alisation des objectifs initiaux. Au contraire, elles forcent les reports et ouvrent la voie Ă lâopportunisme, Ă la dĂ©rive et mĂȘme Ă la dĂ©naturation de lâaction entreprise. Si, Ă cela, on ajoute lâincontournable rĂ©sistance au changement, alors on comprend que le « printemps arabe », comme lâappellent certains, est loin de porter les fruits attendus. Par les peuples, du moins !
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Tunisie : point dâinterrogation en guise dâavenir Presque deux annĂ©es aprĂšs son « printemps », la Tunisie nâarrive toujours pas Ă en finir avec les agitations accompagnant son changement. Il faut de tout pour faire un monde. Cela, les Tunisiens lâont bien compris. Ils ont fait des efforts et des concessions afin de dissiper les peurs sciemment entretenues par des parties externes et Ă©teindre les flammes volontairement allumĂ©es par des pyromanes de tous bords. Une alliance a Ă©tĂ© formĂ©e pour gĂ©rer la transition, une assemblĂ©e constituante mise en place et une Ă©quipe gouvernante chargĂ©e de conduire les affaires du pays en attendant les prochaines Ă©lections. Mais au grĂ© des divergences Ă peine voilĂ©es entre les uns et les autres et Ă lâaune des querelles, peu ou pas cachĂ©es, qui caractĂ©risent fortement les rapports entre le PrĂ©sident de la RĂ©publique et son Premier ministre, lâinquiĂ©tude des Tunisiens grandit quant Ă la rĂ©alisation des objectifs initiaux de la rĂ©volution menĂ©e contre Ben Ali et son rĂ©gime. La violence, qui semblait passagĂšre, sâinstalle dans la durĂ©e et les comportements importĂ©s, qui prennent racine Ă mesure que le temps passe, inquiĂštent les Tunisiens qui scrutent, Ă©tonnĂ©s, un quotidien qui leur Ă©chappe chaque jour un peu plus. PartagĂ©s entre deux conceptions diffĂ©rentes (et sur certains points mĂȘme opposĂ©es) de leur sociĂ©tĂ©, les Tunisiens tardent Ă trouver les rĂ©ponses appropriĂ©es Ă leurs prĂ©occupations. Quel projet serait le meilleur ? Et pour quelle sociĂ©tĂ© ?
Quel avenir pour les pouvoirs issus des révoltes du printemps 2011 ?
Au dĂ©part, le changement voulu Ă©tait de casser lâemprise diabolique du rĂ©gime policier pour mieux vivre. Aujourdâhui, Ben Ali, contraint dâabandonner son poste, nâest plus en Tunisie et son rĂ©gime est bien tombĂ©, mais les Tunisiens ne savent mĂȘme plus sâils vont pouvoir mieux mourir. TiraillĂ©s entre, dâune part, des repĂšres sans rĂ©alitĂ© et, dâautre part, une rĂ©alitĂ© sans repĂšres, hommes et femmes Ă©prouvent bien des difficultĂ©s Ă trouver une place dans une sociĂ©tĂ© aux agitations trop frĂ©quentes et aux spasmes trop violents. Connus pour ĂȘtre paisibles de nature, les Tunisiens euxmĂȘmes nâarrivent pas Ă comprendre dâoĂč leur provient tant de violence et tant dâacharnement. Sidi Bouzid a beau veiller et les jeunes de Facebook ont beau garder les yeux ouverts, la rĂ©alitĂ© est connue pour ĂȘtre capable de ne pas suivre les dĂ©sirs des hommes et mĂȘme de les piĂ©tiner parfois. Devant le regard hagard des Tunisiens, aujourdâhui câest un grand point dâinterrogation qui fait figure dâavenir.
Libye : la haine pour tout changement Juste Ă cĂŽtĂ©, la Libye sâenfonce chaque jour dans la misĂšre des conflits tribaux et lâincertitude du chaos. La haine sâest installĂ©e entre tribus alliĂ©es par le passĂ© et dĂ©sormais opposĂ©es pour moult raisons. Le pouvoir et la vengeance du sang risquent dâĂȘtre les causes les plus destructrices des relations sĂ©culaires qui ont uni ces nombreuses, et ĂŽ combien diffĂ©rentes, tribus bĂ©douines. Le changement voulu Ă©tait autre. Il sâagissait de sortir dĂ©finitivement des tenailles de fer par lesquelles Gueddafi maintenait le pays sous sa domination. Aujourdâhui, certes celui quâils appelaient « le Guide Ă©clairĂ© » est mort, mais Ă quel prix ? Des milliers de morts. Autant de sans-abri. Un pays brĂ»lĂ©. Une sociĂ©tĂ© dĂ©structurĂ©e. Une haine semĂ©e entre diffĂ©-
rentes tribus. Une Ă©conomie mise Ă genoux. Les ressources pĂ©troliĂšres et autres confisquĂ©es et lâavenir des Libyens largement hypothĂ©quĂ©. Le recul de la Libye peut ĂȘtre estimĂ© en dizaines dâannĂ©es. Et la reconstruction nĂ©cessitera beaucoup, vraiment beaucoup, de temps. La question que nous posons ici nâest pas de savoir sâil fallait ou pas mener le changement, mais sâil Ă©tait vraiment nĂ©cessaire de le faire Ă ce prix. Lâintention de ceux qui avaient affrontĂ© le rĂ©gime en place Ă©tait de mettre fin au diktat dâun homme, et Ă la misĂšre quâil leur imposait dans un pays pourtant trĂšs riche. Ils aspiraient Ă mieux vivre. Mais la froideur de la rĂ©alitĂ© ne rĂ©pond pas toujours Ă la chaleur des intentions humaines. Elle peut parfois en diffĂ©rer et parfois mĂȘme aller carrĂ©ment Ă leur encontre.
LâEgypte tĂątonne Un peu plus Ă lâest, câest le peuple dâEgypte qui tourne et retourne le miroir, amuĂŻ autant par le quotidien qui sâinstalle que par la dĂ©couverte des incroyables mensonges de lâancien rĂ©gime. La pauvretĂ© est trop lourde et le devenir de la sociĂ©tĂ© terriblement minĂ© par un taux trop Ă©levĂ© dâanalphabĂ©tisme et un pourcentage inquiĂ©tant de chĂŽmage. LâEgypte nâa pas Ă©tĂ© bien gĂ©rĂ©e. Elle lâa Ă©tĂ© avec des « mousselsels » de mensonges et des annĂ©es de paroles en lâair. Aujourdâhui, croyant fortement en le changement, beaucoup dâEgyptiens exigent du nouveau gouvernement, ici et maintenant, les fruits de la rĂ©volution. Dâautres affichent leur inquiĂ©tude vis-Ă -vis de lâavenir et brandissent leur doute en guise de leitmotiv. Bien sĂ»r que la stabilitĂ© de lâEgypte dĂ©range certains dont IsraĂ«l nâest pas le dernier. Bien sĂ»r que les rĂ©volutions dĂ©rangent les intĂ©rĂȘts et les acquis et ce nâest pas pour rien que les rĂ©actions ne se sont pas fait attendre. LâĂ©pisode sanglant du SinaĂŻ nâest pas sans relation
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avec lâavenir que veulent se dessiner les Egyptiens de leurs propres mains. Les diffĂ©rentes manifestations contre un gouvernement qui vient Ă peine dâentamer son premier mois, non plus, ne sont pas innocentes. Difficile de changer, lâEgypte ? Oui, trĂšs difficile mĂȘme, surtout lorsquâon sait que beaucoup de parties externes ne rateront aucune occasion pour mettre les bĂątons dans les roues du nouveau RaĂŻs, le premier Ă sortir pourtant dâune urne sans provenir de lâarmĂ©e. TrĂšs difficile aussi lorsquâon sait que lâĂ©conomie du pays, sĂ©rieusement affaiblie par lâarrĂȘt de la majoritĂ© des activitĂ©s lors de la rĂ©volution qui a durĂ© des mois, peine Ă reprendre. Difficile aussi, trĂšs difficile, lorsquâon sait que des milliers de pseudo-fetwas pleuvent depuis les innombrables chaĂźnes satellitaires, semant le doute chez les uns et lâinquiĂ©tude chez les autres. Les jeunes Egyptiens voulaient que change la maniĂšre de gouverner leur pays. Ils se retrouvent devant dâautres choix concernant la sociĂ©tĂ© entiĂšre. Certains se pressent de dĂ©noncer une confiscation de leurs aspirations alors que dâautres militent pour un retour en arriĂšre⊠la rĂ©alitĂ© est diffĂ©rente de ce quâattendaient beaucoup dâEgyptiens. Elle va dans le sens de ce que cherchaient les autres. OĂč va Misr ? On le saura sans doute. Au vu de la tournure prise par le changement dans les trois pays dans lesquels il y a eu dĂ©part des anciens chefs, on est bien en droit de se poser quelques questions. Sontce les pays arabes qui ne sont pas aptes Ă accepter le changement ? Ou bien est-ce que ce sont les dictateurs qui minent dĂ©finitivement lâavenir de leurs sociĂ©tĂ©s respectives, empĂȘchant tout changement ? Ou bien, alors, peut-on dire, tout simplement, que les peuples arabes, ayant trop longtemps vĂ©cu sous la contrainte, ont oubliĂ© jusquâĂ ce que signifie le changement ? A. H.
TUNISIE
LâĂ©tat dâurgence prolongĂ© au 30 septembre La prĂ©sidence tunisienne a annoncĂ© hier la prolongation dâun mois, jusquâau 30 septembre, de lâĂ©tat dâurgence instaurĂ© le 14 janvier 2011 aprĂšs la fuite du prĂ©sident Ben Ali, tout en notant une amĂ©lioration des conditions de sĂ©curitĂ© en Tunisie. Le porte-parole de la prĂ©sidence Imed DaĂŻmi a expliquĂ© Ă lâantenne de la radio Shems FM que cette dĂ©cision avait Ă©tĂ© prise « pour coĂŻncider avec la rentrĂ©e scolaire et la fin de la saison touristique ». « Les conditions de sĂ©curitĂ© dans le pays sont en amĂ©lioration ces derniers temps », a-t-il ajoutĂ©. LâĂ©tĂ© a nĂ©anmoins Ă©tĂ© marquĂ© par plusieurs manifestations dispersĂ©es sans mĂ©nagement par la police, notamment Ă lâaide de gaz lacrymogĂšne et de tirs de balles en caoutchouc. Plusieurs actions violentes de fondamentalistes religieux ont aussi Ă©tĂ© recensĂ©es. LâĂ©tat dâurgence confĂšre Ă la police des pouvoirs spĂ©ciaux lui permettant dâintervenir de maniĂšre discrĂ©tionnaire. LâarmĂ©e est aussi dĂ©ployĂ©e par endroit, mĂȘme si sa prĂ©sence reste assez discrĂšte.
LIBYE
LâAllemagne va accueillir quelque 200 rĂ©fugiĂ©s LâAllemagne va accueillir lundi quelque 200 rĂ©fugiĂ©s ayant fui les combats en Libye au printemps 2011 et installĂ©s dans un camp en Tunisie qui compte encore quelque 2.000 personnes, a indiquĂ© lâambassade dâAllemagne Ă Tunis dans un communiquĂ©. AprĂšs 18 mois au camp de Choucha Ă la frontiĂšre tuniso-libyenne, « 195 rĂ©fugiĂ©s vont pouvoir partir ce lundi 3 septembre vers lâAllemagne afin dây dĂ©marrer une nouvelle vie », indique ce communiquĂ© commun avec le Haut commissariat des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR). Six autres seront accueillis en Allemagne Ă une date ultĂ©rieure aprĂšs avoir Ă©tĂ© « contraints de reporter leur voyage pour des raisons mĂ©dicales », prĂ©cise la mĂȘme source. Ces rĂ©fugiĂ©s sont originaires du Soudan, de Somalie, dâErythrĂ©e et dâEthiopie et vivaient en Libye lorsque le conflit qui a conduit Ă la chute du rĂ©gime dâEl Gueddafi a Ă©clatĂ© dĂ©but 2011. Le camp de Choucha compte Ă lâheure actuelle 2.211 rĂ©fugiĂ©s, dont 1.320, y compris ceux en partance pour lâAllemagne, ont Ă©tĂ© « conditionnellement acceptĂ©s par un pays de rĂ©installation ». « 635 autres rĂ©fugiĂ©s sont en attente dâune dĂ©cision de la part dâun pays de rĂ©installation. Ce qui laisse prĂšs de 250 rĂ©fugiĂ©s qui ne seront probablement pas rĂ©installĂ©s et pour lesquels une solution locale doit ĂȘtre envisagĂ©e », selon le communiquĂ©.
Internationale
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
PRĂSIDENTIELLE AMĂRICAINE DU 6 NOVEMBRE DĂSTABILISATION DU LIBAN
Mise en garde de lâONU Le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies a mis en garde jeudi contre les tentatives de dĂ©stabilisation du Liban, alors que le mandat de sa force de maintien de la paix dans le pays (Unifil) a Ă©tĂ© prolongĂ© jusquâau 31 aoĂ»t 2013. Cette prolongation intervient alors que les dĂ©bordements du conflit syrien au Liban inquiĂštent la communautĂ© internationale. Plus de 150 000 Syriens ont fui au Liban, oĂč partisans et opposants au prĂ©sident syrien Bachar Al Assad se sont Ă plusieurs reprises violemment affrontĂ©s. Dans une rĂ©solution, le Conseil de sĂ©curitĂ© a condamnĂ© « toutes les tentatives de menaces contre la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© du Liban, rĂ©affirmant sa dĂ©termination Ă assurer quâaucun acte dâintimidation nâempĂȘche lâUnifil de mettre en oeuvre son mandat ». Le Conseil a aussi fait part de sa « profonde inquiĂ©tude » quant aux violations de la rĂ©solution mettant fin en 2006 Ă la guerre opposant IsraĂ«l et le Hezbollah. Mise en place en 1978 au sud du Liban, lâUnifil a dĂ©jĂ fait lâobjet de plusieurs attaques, dont une attaque Ă la bombe en dĂ©cembre qui a blessĂ© cinq membres français des forces onusiennes.
EXĂCUTIONS EN GAMBIE
«Recul regrettable» pour les droits de lâHomme La responsable de lâONU en charge des droits de lâHomme, Mme Navi Pillay, sâest dĂ©clarĂ©e jeudi « profondĂ©ment troublĂ©e » par les exĂ©cutions de prisonniers condamnĂ©s Ă mort en Gambie, marquant « un recul regrettable pour la protection des droits de lâHomme », selon ses services. Mme Pillay « a indiquĂ© (...) quâelle Ă©tait profondĂ©ment troublĂ©e de voir que, aprĂšs 27 ans sans aucune exĂ©cution officielle, neuf condamnĂ©s Ă mort ont Ă©tĂ© tuĂ©s par un peloton dâexĂ©cution », ce qui est « un recul regrettable pour la protection des droits de lâHomme dans le pays », affirme le Haut Commissariat de lâONU aux droits de lâHomme dans un communiquĂ© reçu par lâAFP Ă Dakar. « La Gambie a Ă©tĂ©, pendant prĂšs de trois dĂ©cennies, parmi le nombre croissant dâEtats qui nâappliquent pas la peine capitale jusquâĂ ce soudain, grave et regrettable changement », dĂ©clare Mme Pillay, citĂ©e dans le communiquĂ©. Dans un message Ă la Nation diffusĂ© les 19 et 20 aoĂ»t, le prĂ©sident gambien Yahya Jammeh avait dĂ©clarĂ© que tous les prisonniers dans le couloir de la mort dans son pays seraient exĂ©cutĂ©s avant mi-septembre, sans plus de dĂ©tails. Le 27 aoĂ»t, le gouvernement gambien a annoncĂ© que neuf des dĂ©tenus, dont une femme, avaient Ă©tĂ© fusillĂ©s la veille, en assurant que toutes les peines prononcĂ©es par la justice gambienne seront appliquĂ©es « Ă la lettre, y compris les peines de mort ». Selon des ONG dont Amnesty International, 38 prisonniers dans le couloir de la mort sont actuellement sous menace dâexĂ©cution imminente en Gambie.
Mitt Romney promet de dĂ©loger Obama de la Maison-Blanche à « raviver la promesse » dâune AmĂ©rique « déçue » par quatre annĂ©es de prĂ©sidence Obama, M. Romney a estimĂ© que « ce dont a besoin notre pays aujourdâhui nâest ni compliquĂ© ni profond ».
APPELANT
itt R omn ey sâ est en gagĂ© jeudi Ă redresser lâĂ©conomie amĂ©ricaine et Ă crĂ©er des millions dâemplois, en acceptant la nomination rĂ©publicaine Ă la prĂ©sidentielle face Ă Barack Obama, Ă lâissue dâune convention oĂč tout a Ă©tĂ© fait pour lâhumaniser. Appelant à « raviver la promesse » dâune AmĂ©rique « déçue » par quatre annĂ©es de prĂ©sidence Obama, M. Romney a estimĂ© que « ce dont a besoin notre pays aujourdâhui nâest ni compliquĂ© ni profond ». « Ce dont a besoin lâAmĂ©rique, câest dâemplois. Beaucoup dâemplois », a-t-il lancĂ© devant les milliers de dĂ©lĂ©guĂ©s rĂ©publicains rĂ©unis Ă Tampa depuis lundi. M. Romney a dĂ©voilĂ© un plan en 5 points pour crĂ©er 12 millions dâemplois, conscient que lâĂ©conomie est le souci numĂ©ro un des AmĂ©ricains. Le taux de chĂŽmage y est de 8,3%. Dans le discours de sa vie, retransmis en direct devant des millions de tĂ©lĂ©spectateurs amĂ©ricains, le richissime entrepreneur de 65 ans a essayĂ© de sâouvrir aux AmĂ©ricains, racontant son histoire, ses origines, sa famille et sa foi mormone. « Le temps est maintenant venu de raviver la promesse de lâAmĂ©rique », a-t-il lancĂ©. « Il est temps de mettre derriĂšre nous les dĂ©ceptions de ces quatre derniĂšres annĂ©es, de mettre de cĂŽtĂ© les divisions et les rĂ©criminations ». AprĂšs cinq ans dâun long chemin semĂ© dâembĂ»ches vers son couronnement Ă Tampa, Mitt Romney doit Ă prĂ©sent tenter de convaincre les
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Le candidat rĂ©publicain, Mitt Romney, plĂ©biscitĂ© par la Convention de Tampa Bay AmĂ©ricains de le choisir face au prĂ©sident dĂ©mocrate Barack Obama lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle du 6 novembre. M. Romney devait aussitĂŽt la convention rĂ©publicaine achevĂ©e repartir en campagne hier en Floride et en Virginie, deux Etats clĂ©s en vue de la prĂ©sidentielle, alors que la campagne prĂ©sidentielle entre dans sa derniĂšre ligne droite, aprĂšs la convention dĂ©mocrate la semaine prochaine Ă Charlotte (Caroline du Nord). Cet ancien homme dâaffaires multimillionnaire et ancien gouverneur du
Massachusetts (2003-2007), qui pendant des annĂ©es a accumulĂ© les succĂšs dans le secteur privĂ© mais manque de charisme, avait visiblement le souci de se dĂ©faire de lâimage qui lui colle Ă la peau, celle dâun homme distant, Ă©loignĂ© des prĂ©occupations des gens. « Le prĂ©sident Obama a promis de freiner la montĂ©e des ocĂ©ans et de guĂ©rir la planĂšte. Ma promesse (...) est de vous aider, vous, et votre famille », a-t-il lancĂ© longuement applaudi. Lors de trois jours dâune convention rĂ©publicaine soigneusement chorĂ©-
graphiĂ©e, et tout particuliĂšrement pendant la derniĂšre journĂ©e, tout a Ă©tĂ© fait pour humaniser le candidat. Les orateurs ont notamment insistĂ© sur ses qualitĂ©s humaines, racontant un « homme de compassion », toujours prĂȘt Ă aider les autres, selon lâun dâeux. Mardi, son Ă©pouse Ann Romney avait elle aussi mis tout son charme dans la balance Ă la convention. Des amis mormons du candidat, qui a lui-mĂȘme Ă©voquĂ© sa religion jeudi soir devant les dĂ©lĂ©guĂ©s, ont tĂ©moignĂ© de sa foi, mettant en lumiĂšre un sujet peu abordĂ© jusquâalors par le candidat. « Quand je vois Mitt, je sais que câest un pĂšre aimant, un homme de foi et un ami attentionnĂ© », a tĂ©moignĂ© un co-religionnaire, Pam Finlayson. CâĂ©tait la deuxiĂšme fois que Mitt Romney se prĂ©sentait Ă lâinvestiture rĂ©publicaine, aprĂšs un premier Ă©chec en 2008. En janvier dernier, la saison des primaires sâĂ©tait ouverte au profit dâadversaires plus conservateurs, lui Ă©tant perçu comme trop modĂ©rĂ© par lâaile dure dâun parti qui sâest radicalisĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Mais Ă force de tĂ©nacitĂ© et Ă coups de millions de dollars, il a finalement rĂ©ussi Ă rallier des rĂ©publicains dĂ©sireux avant tout de battre le prĂ©sident. Son choix comme colistier du reprĂ©sentant conservateur Paul Ryan, 42 ans, grand brun athlĂ©tique aux yeux bleus, qui a lui aussi Ă©tĂ© acclamĂ© mercredi soir, est venu Ă point nommĂ© Ă©nergiser sa campagne et y faire souffler un vent de jeunesse.
AU POUVOIR DEPUIS 33 ANS
Dos Santos favori des élections en Angola votaient hier dans le calme aux élections générales, qui devraient sans surprise reconduire le président Jose Eduardo dos Santos, déjà au pouvoir depuis 33 ans.
LES ANGOLAIS
algrĂ© les risques de fraude dĂ©noncĂ©s par lâopposition, les Ă©lecteurs rencontrĂ©s par lâAFP Ă lâouverture des urnes semblaient optimistes et confiants dans la possibilitĂ© de faire entendre leur voix. « Je viens voter pour voir les choses changer en Angola. En 2008, jâai donnĂ© ma voix Ă un parti mais rien nâa bougĂ©. Alors cette annĂ©e, je vais voter pour un autre candidat », confie David Mongo, 37 ans, venu voter en sortant de son service de nuit, dans la capitale Luanda. Les quelque 9,7 millions dâAngolais appelĂ©s aux urnes Ă©lisaient hier leurs dĂ©putĂ©s. La Constitution prĂ©voit que le chef du parti vainqueur devient automatiquement prĂ©sident de la RĂ©publique pour cinq ans. Ce vote est historique pour lâAngola, oĂč deux scrutins seulement avaient Ă©tĂ© organisĂ©s depuis lâindĂ©pendance de cette ancienne colonie portugaise en 1975. Les premiĂšres tendances sont attendues au cours du week-end, avant des rĂ©sultats dĂ©finitifs la semaine prochaine. En province, le vote semblait avoir dĂ©butĂ© sans anicroche: « Pour le moment le vote se dĂ©roule sans problĂšme, les bureaux de vote ont ouvert Ă lâheure et les gens ont pu commencer Ă voter dans le calme », a
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dĂ©clarĂ© Emanuel Malaquias, secrĂ©taire en charge de lâinformation de lâUnita (principal parti dâopposition) Ă Huambo (sud), deuxiĂšme ville du pays. « Nous attendons maintenant de savoir comment le vote se dĂ©roule dans les zones rurales de la province », a-t-il ajoutĂ©. Dans la capitale, au bureau de vote du collĂšge technique de Boa Vista, dans un quartier de bidonvilles prĂšs du port, les scrutateurs dĂ©lĂ©guĂ©s par les partis ont votĂ© les premiers, de façon Ă pouvoir prendre leur poste dâobservation immĂ©diatement, a constatĂ© un journaliste de lâAFP. Jose Eduardo Dos Santos, prĂ©sident sortant et candidat du Mouvement populaire pour la libĂ©ration de lâAngola (MPLA), qui a fĂȘtĂ© ses 70 ans mardi, a demandĂ© aux Angolais de lui faire confiance pendant encore cinq ans, promettant de poursuivre la reconstruction dâun pays dĂ©vastĂ© par une longue guerre civile qui a durĂ© de 1975 Ă 2002. « Jâappelle tous les Angolais Ă exercer leur droit de vote, comme je viens de le faire, afin de dĂ©velopper notre dĂ©mocratie », a-t-il dĂ©clarĂ© aprĂšs avoir votĂ© dans la matinĂ©e Ă Luanda, se disant satisfait du dĂ©roulement du scrutin. A la tĂȘte du pays depuis bientĂŽt 33 ans, dos Santos a fait de
la prĂ©sidence une institution toute puissante, dominant la vie politique et Ă©conomique de lâAngola, devenu le deuxiĂšme producteur de pĂ©trole dâAfrique derriĂšre le Nigeria. Son principal adversaire, le prĂ©sident de lâUnita Isaias Samakuva, 66 ans, avait votĂ© peu auparavant. « Je suis content dâexercer mon devoir de citoyen malgrĂ© notre insatisfaction sur la transparence du processus », a-t-il lancĂ© en glissant son bulletin dans lâurne. Samakuva a promis dâinstaurer une vĂ©ritable dĂ©mocratie dans le pays. Redoutant une manipulation du vote par le pouvoir, lâUnita fait pression depuis janvier sur la Commission nationale Ă©lectorale pour faire corriger certaines irrĂ©gularitĂ©s. Elle a obtenu gain de cause sur plusieurs points, comme lâabandon du vote Ă lâĂ©tranger et anticipĂ©, mais certains griefs subsistent. Un nouvel acteur a fait son apparition dans le jeu politique angolais en mars dernier, bousculant le traditionnel duel entre MPLA et Unita. Abel Chivukuvuku, un ancien cadre de lâUnita, a crĂ©Ă© un nouveau parti dâopposition rassemblant des déçus des deux partis historiques ainsi que des figures de la sociĂ©tĂ© civile.
CRIMES COMMIS DANS LE NORD DU MALI
Une mission de la CPI Ă Bamako ne mission de la Cour pĂ©nale internationale (CPI) sĂ©journait hier Ă Bamako pour sâinformer, selon un de ses membres, sur des crimes prĂ©sumĂ©s commis dans le nord du Mali, depuis cinq mois par les islamistes extrĂ©mistes qui prĂ©tendent y appliquer la chariâĂą. « Nous sommes au Mali pour recueillir des Ă©lĂ©ments, Ă©couter les uns et les autres et jeter un regard croisĂ© » sur les informations obtenues, a dĂ©clarĂ© sur les mĂ©dias publics Amady BĂą, chef de cette mission arrivĂ©e mardi Ă Bamako. « Câest une phase dâanalyse, de recoupement dâinformations. Nous allons retourner avec ces Ă©lĂ©-
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ments et le procureur (de la CPI, Mme Fatou Bensouda) jugera alors sâil faut commencer des enquĂȘtes avant dâengager des poursuites », a ajoutĂ© M. BĂą. La mission, formĂ©e de trois personnes dont M. BĂą, a rencontrĂ© jeudi le prĂ©sident intĂ©rimaire malien de transition, Dioncounda TraorĂ©, son Premier ministre Cheick Modibo Diarra et des membres du groupe de travail pour la saisine de la CPI mis en place par les autoritĂ©s maliennes. « La mission de la CPI restera le temps (quâil faut). Je ne peux pas dire combien de jours. Le dossier transmis par le groupe de travail pour la sai-
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sine de la CPI est clair: il sâagit des exactions commises par les occupants des trois rĂ©gions du Nord », a indiquĂ© un responsable au ministĂšre de la Justice. Les trois rĂ©gions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal sont occupĂ©es depuis cinq mois par le Mouvement pour lâunicitĂ© du jihad en Afrique de lâOuest (Mujao) et Ansar Eddine, deux groupes islamistes alliĂ©s Ă Al QaĂźda au Maghreb islamiste (Aqmi) qui en ont Ă©vincĂ© leurs anciens alliĂ©s rebelles touaregues, sĂ©cessionnistes et laĂŻcs. Ces salafistes prĂŽnent lâapplication de la chariâĂą et prĂ©tendent sây conformer en commettant des brutalitĂ©s. Le procureur
de la CPI avait annoncĂ© mi-juillet un examen prĂ©liminaire sur la situation au Mali, aprĂšs une enquĂȘte demandĂ©e par Bamako sur des crimes contre lâhumanitĂ© et des crimes de guerre commis par ces groupes armĂ©s islamistes ou touaregues dans le nord de ce pays. Il sâagit, selon le document, dâexĂ©cutions sommaires de soldats de lâarmĂ©e malienne, de viols, de massacres de civils, dâenrĂŽlement dâenfants soldats, de tortures, de pillages, de disparitions forcĂ©es et de destructions de symboles de lâEtat (hĂŽpitaux, tribunaux, mairies, Ă©coles), dâĂ©glises, de mosquĂ©es et de mausolĂ©es.
Internationale
VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
SOMMET DES NON-ALIGNĂS Ă TĂHĂRAN
Le nuclĂ©aire et la Syrie trouble-fĂȘtes EN POINTE sur
(âŠ) ces sujets, lâIran qui va assurer la prĂ©sidence du Mouvement des Non-AlignĂ©s pour trois ans nâa pas cachĂ© son ambition dâen faire un outil dans sa lutte pour un meilleur Ă©quilibre dans le monde.
LIVRE SUR BEN LADEN
Le Pentagone menace dâengager des poursuites e Pentagone a menacĂ© jeudi dâengager des poursuites contre lâancien Navy Seal auteur dâun livre Ă paraĂźtre sur le raid contre Oussama Ben Laden, a annoncĂ© le juriste en chef du ministĂšre amĂ©ricain de la DĂ©fense, Jeh Johnson. Reprochant Ă lâauteur dâavoir violĂ© son engagement de confidentialitĂ© en faisant le rĂ©cit de lâopĂ©ration Ă laquelle il a participĂ©, M. Johnson Ă©crit que le ministĂšre « envisage dâengager Ă (son) encontre, et (contre) tous ceux agissant de concert avec (lui), tous les moyens lĂ©gaux disponibles », dans une lettre dont lâAFP a obtenu copie. Lâouvrage, « No Easy Day » (Pas un jour facile), doit sortir le 4 septembre. Son auteur, qui lâa Ă©crit sous le pseudonyme de Mark Owen, est lâun des membres de la « Team 6 » des forces spĂ©ciales de la marine amĂ©ricaine qui a Ă©liminĂ© le chef dâAl QaĂźda le 1er mai 2011. Il y raconte notamment que Ben Laden, touchĂ© Ă la tĂȘte, a Ă©tĂ© achevĂ© de plusieurs balles dans la poitrine et quâun membre du commando avait dĂ» sâasseoir sur sa dĂ©pouille dans lâhĂ©licoptĂšre lors du vol de retour, faute de place. Dans son courrier, envoyĂ© chez lâĂ©diteur du livre Penguin, Jeh Johnson rappelle Ă Mark Owen quâil a lâobligation de ne « jamais divulguer » dâinformations classifiĂ©es. « Cet engagement perdure mĂȘme aprĂšs avoir quittĂ© le service actif », explique le juriste. Il rappelle que le militaire avait signĂ© cet engagement le 24 janvier 2007 et avait quittĂ© lâarmĂ©e le 20 avril 2012. Il rappelle Ă©galement que tout profit issu de la divulgation dâinformation classifiĂ©e doit ĂȘtre reversĂ© au Pentagone. Contrairement au rĂšglement, Mark Owen nâavait pas soumis son manuscrit au Pentagone ou Ă la CIA avant publication. La maison dâĂ©dition, qui espĂšre dĂ©jĂ un best-seller avec une premiĂšre impression de 300 000 exemplaires, a soulignĂ© que le livre avait Ă©tĂ© revu « par un ancien avocat des forces spĂ©ciales » pour sâen assurer. Si les extraits de lâouvrage qui ont fuitĂ© dans la presse ne contiennent pas de rĂ©vĂ©lations fracassantes, certains Ă©lĂ©ments contredisent des dĂ©tails dĂ©voilĂ©s lâan passĂ© par les autoritĂ©s amĂ©ricaines. Elles avaient ainsi affirmĂ© que le chef dâAl QaĂźda avait Ă©tĂ© abattu dâune balle dans la tĂȘte alors quâil se trouvait dans la chambre de sa rĂ©sidence dâAbbottabad (Pakistan). Mark Owen raconte de son cĂŽtĂ© quâun de ses collĂšgues qui montait les escaliers avait tirĂ© sur un homme qui passait la tĂȘte par la fenĂȘtre de la chambre. Une fois dans la piĂšce, Owen Ă©crit avoir vu « du sang et de la matiĂšre cĂ©rĂ©brale sâĂ©pancher sur le cĂŽtĂ© de son crĂąne ». Le corps de Ben Laden tressautait encore. Owen et un autre Seal ont alors « pointĂ© leur visĂ©e laser sur sa poitrine et tirĂ© plusieurs coups » jusquâĂ ce que le corps ne bouge plus.
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e sommet des Non-alignĂ©s de TĂ©hĂ©ran sâachevait hier soir aprĂšs deux jours dâĂ©changes parfois conflictuels sur la question nuclĂ©aire et la crise syrienne, qui ont Ă©clipsĂ© les efforts iraniens pour obtenir son soutien face aux Occidentaux. Les reprĂ©sentants des 120 pays membres devaient adopter en fin de journĂ©e un document rĂ©affirmant sans surprise les positions traditionnelles de ce mouvement crĂ©Ă© durant la Guerre froide en rĂ©action Ă lâhĂ©gĂ©monie des grandes puissances: non-ingĂ©rence dans les affaires intĂ©rieures des Etats, dĂ©mocratisation du Conseil de sĂ©curitĂ© de lâONU, condamnation des sanctions unilatĂ©rales, soutien Ă la crĂ©ation dâun Etat palestinien ou dĂ©sarmement nuclĂ©aire. En pointe sur tous ces sujets, lâIran qui va assurer la prĂ©sidence du Mouvement des NonalignĂ©s pour trois ans nâa pas cachĂ© son ambition dâen faire un outil dans sa lutte pour une meilleur Ă©quilibre dans le monde. Bien que seuls une trentaine de chefs dâEtat ou de gouvernement aient fait le dĂ©placement, TĂ©hĂ©ran a prĂ©sentĂ© ce sommet comme une preuve de lâĂ©chec des efforts occidentaux pour lâisoler en raison de son programme nuclĂ©aire controversĂ©. Mais le dossier nuclĂ©aire a malgrĂ© tout perturbĂ© cette grandmesse. RĂ©pondant aux critiques du Guide suprĂȘme iranien Ali
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Affaires Ă©trangĂšres Ali Akbar Salehi a rejetĂ© de son cĂŽtĂ© hier les accusations de lâAiea, qualifiĂ©es de « prĂ©textes » pour justifier les sanctions contre lâIran. Les Etats-Unis ont rĂ©agi en avertissant Ă nouveau TĂ©hĂ©ran que le temps de la diplomatie pour rĂ©soudre le problĂšme nuclĂ©aire iranien ne durerait pas « indĂ©finiment ». La crise syrienne a Ă©galement placĂ© lâIran sur la dĂ©fensive lors du sommet, en illustrant lâisolePhoto de « famille » du Sommet des Non-alignĂ©s Ă TĂ©hĂ©ran ment de TĂ©hĂ©ran dans son soutien ble » de lâIran qui a menacĂ© de Khamenei contre la « dictature » du Conseil de sĂ©curitĂ© de lâONU qui a dĂ©truire IsraĂ«l sâil Ă©tait attaquĂ©. inconditionnel au gouvernement du condamnĂ© et sanctionnĂ© lâIran Ă Lâavertissement du chef de lâONU a prĂ©sident Bachar Al Assad. Le nouveau prĂ©sident islamiste Ă©gyptien Ă©tĂ© renforcĂ© par la publication plusieurs reprises, le secrĂ©taire Mohamed Morsi, pour sa premiĂšre simultanĂ©e jeudi dâun nouveau rapgĂ©nĂ©ral de lâONU Ban Ki-moon a fermement demandĂ© Ă TĂ©hĂ©ran de port de lâAgence internationale de visite en Iran, a crĂ©Ă© un incident en lâĂ©nergie atomique (Aiea) relevant dĂ©nonçant « le rĂ©gime oppressif » respecter les rĂ©solutions du Conseil devenu « illĂ©gitime » selon lui en que lâIran avait doublĂ© rĂ©cemment lui enjoignant notamment de cesser Syrie, ce qui a provoquĂ© le dĂ©part la capacitĂ© de son site dâenrichisselâenrichissement dâuranium, au de la dĂ©lĂ©gation syrienne. ment nuclĂ©aire souterrain de cĆur des inquiĂ©tudes internationaLâayatollah Khamenei nâen a Fordo, le seul considĂ©rĂ© comme Ă les. Faute de quoi une « spirale de pas moins rĂ©affirmĂ© hier le soutien lâabri de frappes militaires. violence » pourrait aboutir « rapidement » Ă un conflit militaire, a Lâayatollah Khamenei a toutefois iranien au rĂ©gime de Damas, accusant Ă nouveau « lâAmĂ©rique et le rĂ©affirmĂ© que lâIran ne cherchait averti M. Ban, dĂ©nonçant les menarĂ©gime sioniste » dâavoir provoquĂ© ces israĂ©liennes de frapper les sites pas Ă se doter de lâarme atomique et la crise pour affaiblir le front des ne cĂšderait rien sur ses droits nuclĂ©aires iraniens mais aussi la rhĂ©torique belliqueuse « inaccepta- nuclĂ©aires. Le ministre iranien des pays opposĂ©s Ă IsraĂ«l.
NUCLĂAIRE IRANIEN
TĂ©hĂ©ran rejette les accusations de lâAIEA LâAEIA A ACCUSĂ jeudi, dans un rapport, lâIran dâavoir «menĂ© des activitĂ©s» Ă Parchin «qui entraveront considĂ©rablement la capacitĂ© de lâagence Ă mener une vĂ©rification efficace». e ministre iranien des Affaires Ă©trangĂšres, Ali Akbar Salehi, a rejetĂ© hier les accusa tions de lâAgence internationale de lâĂ©nergie atomique (Aiea) sur une entrave Ă la vĂ©rification dâinstallation suspecte sur le site militaire de Parchin, rapporte lâagence Isna. « De telles dĂ©clarations nâont pas de base technique. Les experts savent quâil sâagit de simples prĂ©textes et que lâon ne peut pas nettoyer un site » par des travaux, a dĂ©clarĂ© M. Salehi, citĂ© par Isna. LâAiea a accusĂ© jeudi dans un rapport lâIran dâavoir « menĂ© des activitĂ©s » Ă Parchin « qui entraveront considĂ©rablement la capacitĂ© de lâagence Ă mener une vĂ©rification efficace », laissant entendre que TĂ©hĂ©ran a fait disparaĂźtre des traces suspectes. Lâagence onusienne soupçonne lâIran dâavoir procĂ©dĂ© sur cette base Ă des tests dâexplosion conventionnelle susceptibles dâĂȘtre applicables au nuclĂ©aire, ce que TĂ©hĂ©ran dĂ©ment. LâAiea et lâIran ont menĂ© depuis le dĂ©but de lâannĂ©e plusieurs sĂ©ries de discussions Ă propos dâune inspection Ă Parchin, mais nâont pas rĂ©ussi Ă se mettre dâaccord sur les conditions dâune telle visite. Le porte-parole de la commis-
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sion des Affaires Ă©trangĂšres au Parlement iranien, Hossein Naghavi Hosseini, a pour sa part estimĂ© que le rapport de lâAiea ne faisait que rĂ©pĂ©ter des accusations dĂ©jĂ anciennes et ne comportait « aucun Ă©lĂ©ment nouveau ». Le porteparole du prĂ©sident Barack Obama, Jay Carney, a affirmĂ© jeudi que les Etats-Unis Ă©taient dĂ©terminĂ©s Ă empĂȘcher TĂ©hĂ©ran de se doter dâune bombe nuclĂ©aire, tout en ajoutant quâils seraient en mesure de savoir si lâIran lançait lâĂ©laboration dâune telle arme. « La fenĂȘtre pour rĂ©soudre (ce dossier) reste ouverte (...) mais elle ne restera pas ouverte indĂ©finiment », a affirmĂ© M. Carney. Lâuranium enrichi est utilisĂ© pour la production dâĂ©lectricitĂ© ou dâisotopes mĂ©dicaux, servant Ă diagnostiquer certains cancers, mais purifiĂ© jusquâĂ 90%, il entre dans la fabrication de lâarme atomique. LâIran ne va pas au-delĂ de 20%. Les Occidentaux et IsraĂ«l (notons quâIsraĂ«l en avantgarde des accusations contre lâIran nâobĂ©it luimĂȘme Ă aucune rĂšgle en la matiĂšre, refuse dâadhĂ©rer au TNP (traitĂ© de non-prolifĂ©ration nuclĂ©aire) comme de permettre Ă lâAiea dâinspecter ses sites nuclĂ©aires) soupçonnent le pays de
vouloir, sous couvert de son programme civil, dĂ©velopper lâarme nuclĂ©aire, ce que TĂ©hĂ©ran a toujours dĂ©menti. Le pays est sous le coup de six rĂ©solutions du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies dont quatre assorties de sanctions, notamment concernant lâenrichissement dâuranium (Signalons que le Conseil de sĂ©curitĂ© ne sâest jamais inquiĂ©tĂ© de la dĂ©tention par IsraĂ«l de lâarme nuclĂ©aire, entre 250 et 300 bombes atomiques selon les experts occidentaux euxmĂȘmes). A lâouverture du sommet des Non-alignĂ©s qui se tenait jusquâĂ hier soir Ă TĂ©hĂ©ran, le guide suprĂȘme de la RĂ©publique islamique, lâayatollah Ali Khamenei, a de nouveau assurĂ© jeudi que lâIran ne chercherait « jamais Ă avoir lâarme atomique ». LâAiea reproche toutefois Ă lâIran de ne pas coopĂ©rer suffisamment avec elle, ce qui lâempĂȘche, aprĂšs plus de huit ans dâenquĂȘte, de confirmer que le programme est bien purement pacifique. (Aux derniĂšres nouvelles lâAiea nâa toujours pas demandĂ© Ă IsraĂ«l de coopĂ©rer avec elle pour la dĂ©termination de son arsenal nuclĂ©aire et sa nocivitĂ© pour son environnement rĂ©gional).
MULTIPLICATION DES « ATTAQUES DE LâINTĂRIEUR »
Hantise de lâOtan en Afghanistan âampleur des « attaques de lâintĂ©rieur » de soldats ou policiers afghans, ou dâinsurgĂ©s infiltrĂ©s chez eux, contre leurs alliĂ©s de lâOtan est inĂ©dite dans lâhistoire de la guerre moderne et menace le plan de retrait occidental du pays, estiment plusieurs analystes. AoĂ»t a Ă©tĂ© de loin le pire mois en la matiĂšre en prĂšs de onze ans de guerre afghane: un soldat de lâOtan tuĂ© sur trois est tombĂ© sous les balles dâhommes en uniforme des troupes afghanes que les Occidentaux sont chargĂ©s de former. La plupart sont AmĂ©ricains, qui composent la grande majoritĂ© des 130.000 soldats de la force internationale de lâOtan (Isaf), mais les trois derniers, mercredi, ont Ă©tĂ© des Australiens tuĂ©s dans lâinstable province dâOruzgan (sud). Le
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phĂ©nomĂšne a explosĂ© cette annĂ©e: dĂ©jĂ une trentaine dâattaques fatales Ă 45 soldats de lâIsaf, soit 14% du nombre de soldats occidentaux tuĂ©s Ă ce jour. Il nâavait Ă©tĂ© observĂ© dans aucune autre des guerres de lâĂšre contemporaine, du Vietnam Ă lâIrak, soulignent certains analystes et officiers, qui peinent toutefois Ă expliquer ses dessous. Les rebelles taliban ont revendiquĂ© nombre de ces attaques, affirmant quâelles ont Ă©tĂ© menĂ©es Ă chaque fois par leurs combattants infiltrĂ©s dans des unitĂ©s afghanes. LâOtan assure de son cĂŽtĂ© que la majoritĂ© sont provoquĂ©es par des diffĂ©rends culturels ou disputes personnelles entre Afghans et Occidentaux. LâIsaf, dirigĂ©e par les Etats-Unis, a depuis ordonnĂ© Ă ses soldats de res-
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ter armĂ©s et prĂȘts Ă dĂ©gainer Ă tout moment, mĂȘme Ă lâintĂ©rieur de leurs bases militaires, censĂ©es pourtant ĂȘtre hyper-protĂ©gĂ©es. La mĂ©fiance et la tension instillĂ©es par ces incidents nuit Ă la formation des troupes afghanes par lâOtan, pilier central de la stratĂ©gie occidentale qui prĂ©voit de leur confier la sĂ©curitĂ© du pays dâici la fin 2014, lorsque tous les soldats de lâIsaf auront en principe quittĂ© le pays. Pour Fabrizio Foschini, du RĂ©seau des analystes dâAfghanistan (AAN), basĂ© Ă Kaboul, lâampleur des ces « attaques de lâintĂ©rieur » est « inĂ©dite dans lâhistoire des conflits ». « Câest lâun des phĂ©nomĂšnes qui inquiĂštent le plus lâIsaf car câest un revers militaire sur le terrain qui, en plus, nourrit lâimage nĂ©gative du conflit auprĂšs des opi-
nions publiques » occidentales. M. Foschini estime, comme lâOtan, que des divergences culturelles expliquent la plupart de ces incidents, soulignant que les Afghans disent quâils sâentendaient bien mieux avec les SoviĂ©tiques qui les avaient envahis dans les annĂ©es 1980 quâavec les soldats de lâIsaf, notamment les AmĂ©ricains. Le facteur religieux joue peut-ĂȘtre Ă©galement, selon lui, alors que plusieurs observateurs ont liĂ© lâintensification des attaques aux rĂ©centes affaires de Coran brĂ»lĂ©s ou cadavres profanĂ©s ou villageois massacrĂ©s par des soldats de lâOtan. Enfin, « la prolongation de la guerre et de la prĂ©sence Ă©trangĂšre dans le pays renforce la polarisation et les tensions entre Afghans et Ă©trangers », note-t-il.
Culture FESTIVAL DU THĂĂTRE AMATEUR DE MOSTAGANEM
Nacer Ali laurĂ©at du Kaki dâOr 2012 e Kaki dâOr 2012, rĂ©compensant le meilleur texte thĂ©Ăą tral, a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© jeudi soir Ă Nacer Ali lors dâune cĂ©rĂ©monie Ă la Maison de la culture Ould Abderahmane Kaki prĂ©sidĂ©e par le commissaire du 45e Festival du thĂ©Ăątre amateur de Mostaganem, Nacer Djerourou. LâĂ©crivain Nacer Ali de la wilya dâOran a remportĂ© pour la troisiĂšme fois le concours du meilleur texte ainsi quâun chĂšque dâune valeur de 300 mille dinars pour «Achiquat el Batal», sĂ©lectionnĂ© parmi les 46 textes en compĂ©tition cette annĂ©e, a rappelĂ© lâuniversitaire Kada Ahmed, rapporteur du jury prĂ©sidĂ© pour cette 5Ăšme Ă©dition par Noual Ibrahim. Le Kaki dâargent a Ă©tĂ© remportĂ© par Abdelhamid Cherif pour le texte «Intissar el Haq», tandis que Gouba Ahmed et Bourmissa Abdelkrim ont successivement remportĂ© le 3e et 4e prix. Le rapporteur du jury a soulignĂ© que la majoritĂ© des textes reçus «ne rĂ©pondaient malheureusement pas aux critĂšres universels de la crĂ©ation dramatique». Il a, par ailleurs, regrettĂ© âlâabsence de culture thĂ©Ăątraleâ chez certains participants. Le jury, par la voix de son rapporteur, a fait des recommandations dont celles dâĂ©tablir une commission de prĂ©sĂ©lection des textes avant de les soumettre au jury et dâencourager chez les participants «un contact plus assidu avec les textes universels de thĂ©Ăątre afin de mieux se familiariser avec les rĂšgles dâĂ©criture». Le jury a en outre recommandĂ© de «mettre en place des ateliers de formation dâĂ©criture dramatique». Nacer Ali avait remportĂ© le Kaki dâOr 2011 pour le texte «Kouh oua fout». La compĂ©tition pour le grand prix du festival du thĂ©Ăątre amateur de Mostaganem reprend vendredi avec les reprĂ©sentations des piĂšces «Ghadr Imaraa» de la troupe «Djabal Adhahara Wa Anaouares» de Ghilizane et «Al Hamla» de la coopĂ©rative «Esindjab» de Bordj MenaĂŻel. Le samedi 1er septembre, marquant la date anniversaire de la crĂ©ation du festival en 1967, sera lâoccasion dâune cĂ©rĂ©monie dâhommage aux plus anciens membres du festival ainsi que dâune visite de la tombe du fondateur du festival du thĂ©Ăątre amateur de Mostaganem Si El Djilali Ben Abdelhalim. Plusieurs reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales sont prĂ©vues pour cette journĂ©e ainsi que des lectures poĂ©tiques.
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VENDREDI 31 AOĂT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012
FESTIVAL DâAUZIA
Quand lâart et lâhistoire se rencontrent IL AURA FALLU
toute la dĂ©termination dâun collectif pour « rĂ©animer » lâidĂ©e de relancer cet important Ă©vĂ©nement culturel.
I ABDENOUR MERZOUK a ville de Sour El Ghozlane, chef-lieu de daĂŻra, situĂ©e au sud de Bouira Ă une quarantaine de kilomĂštres, accueillera du 3 au 5 septembre prochain la 5e Ă©dition du Festival national dâAuzia. Signalons que cette manifestation aux multiples facettes, culturelle, sociologique, historique⊠a vu le jour pour sa premiĂšre Ă©dition en 2003 et a cessĂ© dâĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e depuis cinq ans faute de moyens financiers. Il aura fallu toute la dĂ©termination dâun collectif pour la « rĂ©animer ». LâidĂ©e de relancer cet important Ă©vĂ©nement culturel a Ă©mergĂ© en 2007, Ă lâoccasion des JournĂ©es nationales de poĂ©sie populaire consacrĂ©es Ă cette ville dans le cadre du programme « Alger, capitale de la culture arabe 2007», les premiĂšres journĂ©es dâinformation sur la ville de Sour El Ghozlane (Auzia-Sour El Ghozlane) se sont dĂ©roulĂ©es les 17 et 18 juillet de la mĂȘme annĂ©e. Ces journĂ©es ont Ă©tĂ© organisĂ©es sous lâĂ©gide du ministĂšre de la Culture, par le bureau de wilaya de Bouira de la Ligue nationale de la littĂ©rature populaire et en collaboration avec la direction gĂ©nĂ©rale de la BibliothĂšque nationale dâAlgĂ©rie en faveur des activitĂ©s culturelles prĂ©parĂ©es et prĂ©sentĂ©es par la ville de Sour El Ghozlane. Lâobjectif essentiel de ces journĂ©es dâune riche animation, reste la sauvegarde dâun pan de lâhistoire millĂ©naire de lâAlgĂ©rie en gĂ©nĂ©ral et celui de cette rĂ©gion en particulier, situĂ©e aux portes du Grand Sud. « Nous voulons que les nouvelles gĂ©nĂ©rations connaissent leur histoire, leurs origines. » En plus de ce rappel historique le festival sera aussi une rĂ©elle occasion pour sortir cette rĂ©gion de son immobilisme culturel. Câest dans cette perspective que plusieurs noms de la littĂ©rature, de lâart, de la poĂ©sie Ă lâimage des Kaddour MâHamsadji, Kamel Bouchama, Azzedine Medjoubi, Amine Zaoui, Omar Boudjerda, Salah Madi,
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La ville accueille un festival Ă multifacette Hamel Abdelbassat, Mahdi Dorbane, Saiki Mohamed⊠et plusieurs autres talents naissants... se retrouveront pour dĂ©battre et apporter leur contribution et rendre Ă la ville chĂšre Ă CĂ©sar le Romain ce qui lui appartient. Depuis la nuit des temps, cette contrĂ©e et, selon les rĂ©cits historiques, a Ă©tĂ© un enjeu de taille. Au temps de la presence romaine en Afrique, la ville portait le nom de Auzia. Les restes dâun thĂ©Ăątre y ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s. Vers lâan 17 apĂšs J-C, Tacfarinas, dont la tombe est Ă quelques encablures dans la rĂ©gion de MaĂąmoura, qui avait servi dans les troupes romaines avant de dĂ©serter pour prendre la tĂȘte de tribus rĂ©voltĂ©es, soulĂšve les GĂ©tules, fĂ©dĂšre les tribus berbĂšres et leurs voisins maures qui avaient pour chef Mazippa, ainsi que les Cinithiens, contre lâarmĂ©e
romaine. Lâinsurrection, fondĂ©e sur la tactique du harcĂšlement (guĂ©rilla contemporaine), sâĂ©tend de la Petite Syrte, Ă lâest, jusquâen Mauritanie, Ă lâouest, et dure sept ans. Le proconsul Cornelius mĂȘne la guerre en assiĂ©geant le fortin de Tacfarinas, situĂ© vraisemblablement Ă Auzia, en lâan 24 aprĂšs J-C Sour El-Ghozlane (« Le rempart des gazelles ») servit sous la colonisation française de poste militaire Ă partir de 1845 et reçut le nom dâAumale, en lâhonneur du duc dâAumale fils de Louis-Philippe. Les versions relatives Ă la dĂ©nomination de Sour El Ghozlane sont multiples. Pour certains le vrai nom est Sour El Ghezlane et non Ghozlane. Ghezlane dĂ©signerait une forme de corps de femme qui est en position de dĂ©fense Ă lâarc Ă travers les fentes du mur (sour).
Pour dâautres le nom renvoie au mur des gazelles. « Câest toute cette richesse historique que nous voulons mettre au jour pour des gĂ©nĂ©rations qui lâignorent et que lâoubli peut gommer des mĂ©moires. », nous affirmera lâorganisateur, M. Omar Boudjerda. Abondant dans le mĂȘme sens, le responsable prĂ©cisera que la variĂ©tĂ© du programme, du thĂ©Ăątre, de la poĂ©sie, des chants, de la prose populaire et des expositions dĂ©diĂ©es Ă lâartisanat traditionnel de la rĂ©gion y est notamment programmĂ© et sâinscrit dans une volontĂ© de donner Ă la manifestation un caractĂšre Ă©ducatif, historique mais aussi rĂ©crĂ©atif. « Des films documentaires, dont Samt al-Ramad (Silence des cendres) et des tĂ©moignages sur la guerre de LibĂ©ration nationale seront projetĂ©s. Outre les activitĂ©s culturelles, des tournois sportifs (football, handball et basketball) seront Ă©galement organisĂ©s Ă cette occasion ainsi que des visites guidĂ©es sur les sites touristiques et historiques de Sour El-Ghozlane et de Tikjda », nous a confiĂ© Omar Boudjerda. « Plus de 18 associations sont conviĂ©es pour la circonstance. Des poĂštes, des artistes, des Ă©crivains, des historiens, la fantasia honoreront de leur prĂ©sence les festivitĂ©s », a-t-il ajoutĂ©. Cette manifestation est organisĂ©e par le bureau local de la Ligue nationale de la littĂ©rature populaire algĂ©rienne (Lnlpa), en collaboration avec la direction de la culture et lâAPC de Sour El Ghozlane. Un programme riche et variĂ© a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour la relance de cette manifestation nationale. « PlacĂ© cette annĂ©e sous le slogan âCinquantenaire de fidĂ©litĂ© et de continuitĂ©, sa relance est due en partie Ă la disponibilitĂ© manifestĂ©e par le premier responsable de la wilaya qui ne mĂ©nage aucun effort pour sa rĂ©ussite. Nous attendons avec impatience lâaide financiĂšre promise par le ministĂšre de la Culture. » A. M.
FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE DâANGOULĂME
Adila Bendimered et Khaled BenaĂŻssa primĂ©s «CE FUT UNE GRANDE surprise et une grande Ă©motion Ă lâ annonce du Valois de lâactrice. J ai tout de suite pensĂ© Ă Merzak Allouache et Nabil Asli, Ă mes amis actrices et acteurs algĂ©riens⊠», nous a confiĂ© Adila. I O. HIND es acteurs algĂ©riens Adila Bendimered et Khaled BenaĂŻssa ont Ă©tĂ© primĂ©s mardi au 5e F e s t i v a l d u f i l m f r a n c o p h o n e dâAngoulĂȘme pour leur interprĂ©tation remarquĂ©e dans le film Le Repenti du rĂ©alisateur algĂ©rien Merzak Allouache. Adila Bendimered sâest vu attribuer le « Valois de la meilleure actrice », alors que Khaled BenaĂŻssa recevait celui du «meilleur acteur» pour leurs rĂŽles dans le « Le Repenti », distinguĂ© Ă la Quinzaine des rĂ©alisateurs au Festival de Cannes 2012. « DĂšs la premiĂšre projection du Repenti, il y eut un retour trĂšs fort du public. Ce fut une grande surprise et une grande Ă©motion Ă lâannonce du Valois de lâactrice, doublĂ© par le Valois de lâacteur. Jâai tout de suite pensĂ© Ă Merzak Allouache et Nabil Asli Ă mes amis actrices et acteurs algĂ©riens⊠» nous a confiĂ© la comĂ©dienne Adila Bendimerad quâon aura dĂ©couvert durant ce mois de Ramadhan dans un autre registre, plus comique avec le sitcom Ammi Achour de Yanis Koussim. Fortement ovationnĂ© aussi Ă Cannes oĂč il avait remportĂ© le prix « Label Europa CinĂ©mas », Le Repenti aborde pour la premiĂšre fois et sur grand Ă©cran, le thĂšme de la concorde civile en AlgĂ©rie. Câest lâhistoire du retour dâun terroriste, Rachid, interprĂ©tĂ© par Nabil Assi, dans un village des Hauts-Plateaux algĂ©riens et la diffi-
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cile confrontation avec un couple endeuillĂ© par le rapt de son enfant . Quand surgissent les fantĂŽmes du passĂ©. Si lâune tente dâoublier, pour lâautre le temps semble sâĂȘtre arrĂȘtĂ© depuisâŠUn sujet dĂ©licat et sensible que le rĂ©alisateur a su « exhumer » et le mettre Ă nu en se passant de tout alarmisme rĂ©ducteur mais avec force intelligence et pudeur, indiscutablement. Un film qui ne juge pas mais revient sur un passĂ© douloureux pas encore cicatrisĂ© et dont les stigmates sont encore vivaUne distinction mĂ©ritĂ©e ces. Un film qui, loin de tout discours politique propagandiste, tente de vĂ©hiavait reçu le « Valois de la meilleure actrice » culer un dĂ©sir de comprĂ©hension, mieux, faire pour son rĂŽle dans Voyage Ă Alger de Abdelkrim une piqĂ»re de rappel Ă notre mĂ©moire en Bahloul. Cette fois, câest Ă son mari de se targuer jachĂšre, administrĂ©e via des images serrĂ©es, parde ce prix amplement mĂ©ritĂ©. Notons que le 5e fois haletantes mais expressives, quand les Festival du film francophone dâAngoulĂȘme, une mots de consolation nâont plus sens. Un cinĂ©ma Ă©dition anniversaire, a proposĂ© en lâespace de psychologique, torturĂ©, mais simple qui repose cinq jours pas moins de 44 films et plus de 70 sur des hommes dignes, loin cette fois, de son projections. Et câest Catimini de la QuĂ©bĂ©coise tortueux Normal. Sans doute, la raison des deux Nathalie Saint-Pierre de se voir attribuer le Prix dĂ©cernĂ©s Ă nos acteurs. A la prĂ©cĂ©dente Ă©diValois dâor du 5e Festival du film francophone tion du festival, lâAlgĂ©rienne Samia Meziane O. H. dâAngoulĂȘme.
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DERNIĂRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com
LâĂMIR DE KATIBET AL ARKAM PARMI LES 9 TERRORISTES ABATTUS Ă BOUMERDĂS
LE FESTIVAL «LIRE EN FĂTE» SâOUVRE DEMAIN Ă TIZI OUZOU
Comment sâest dĂ©roulĂ©e lâopĂ©ration confient que les aveux de lâun des deux terroristes rĂ©cemment arrĂȘtĂ©s Ă Boumahni, ont permis aux forces de sĂ©curitĂ© de dresser un dispositif sĂ©curitaire hermĂ©tique.
NOS SOURCES
Le coup dâenvoi de la 3e Ă©dition du Festival « Lire en fĂȘte » de la wilaya de Tizi-Ouzou sera donnĂ©, dimanche prochain , Ă la Maison de la culture « Mouloud Mammeri », a annoncĂ© vendredi le directeur de wilaya de la culture. « Cette manifestation culturelle est destinĂ©e Ă la promotion de la lecture publique, en suscitant lâintĂ©rĂȘt des enfants pour lâacte de lire, par le biais de lâorganisation dâune panoplie dâactivitĂ©s ludiques et rĂ©crĂ©atives, joignant lâutile Ă lâagrĂ©able », a indiquĂ© Ould Ali El Hadi, lors dâune confĂ©rence de presse. Au titre du programme, figurent une vingtaine dâateliers, dont trois dĂ©diĂ©s Ă la lecture et lâĂ©criture dans les langues arabe, tamazight et français, ainsi que le thĂ©Ăątre, la danse, les marionnettes, les travaux manuels des enfants , lâinitiation Ă la recherche de livres.
IKRAM GHIOUA atibet Al Arkam, lâune des plus actives phalanges du Gspc, vient de subir un sĂ©rieux revers. Neuf de ses membres, dont lâĂ©mir, un certain Zemmouri Abdelhak, dit Aboubakr, ĂągĂ© de 29 ans, ont Ă©tĂ© anĂ©antis dans une embuscade tendue par lâArmĂ©e nationale populaire sur les monts de Djerrah dĂ©pendants administrativement de la localitĂ© de Beni Amrane, wilaya de BoumerdĂšs. LâopĂ©ration sâest soldĂ©e Ă©galement par la rĂ©cupĂ©ration de cinq pistolets-mitrailleurs automatiques de type Kalachnikov, trois fusils semi-automatiques, deux fusils Ă pompe, deux panneaux solaires, une quantitĂ© de munitions et divers autres effets dont de la documentation subversive, prĂ©cise un communiquĂ© du ministĂšre de la DĂ©fense. Les unitĂ©s de lâArmĂ©e nationale populaire engagĂ©es dans la lutte antiterroriste qui ont fait preuve, une fois de plus, de leur disponibilitĂ© et leur capacitĂ© Ă anticiper sur les dĂ©placements des groupes terroristes et les mettre hors dâĂ©tat de nuire, ont agi, selon des sources sĂ©curitaires trĂšs au fait du dossier terroriste, sur la base de renseignements dont lâexploitation a Ă©tĂ© dâune extrĂȘme prĂ©cision. Les mĂȘmes sources confient que les aveux de lâun des deux terroristes rĂ©cemment arrĂȘtĂ©s au lieudit Boumahni, dans la localitĂ© de DraĂą El Mizan, ont permis aux forces de sĂ©curitĂ© de dresser un dispositif sĂ©curitaire hermĂ©tique autour de la zone oĂč sâĂ©taient retranchĂ©s les terroristes. Dans ce contexte, le communiquĂ© du MDN prĂ©cise que « grĂące Ă la pression permanente exercĂ©e par les forces de lâordre sur les groupes terroristes et avec lâaide des citoyens, les unitĂ©s de lâANP ont rĂ©ussi Ă localiser (mercredi), le 29 aoĂ»t 2012, un groupe terroriste
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LâEN DE HANDBALL BATTUE PAR LE CONGO AprĂšs avoir accompli leur mission, les militaires rentrent Ă la «maison» composĂ© de neuf (09) criminels au niveau de Djebel Djerrah dans la zone de Beni Amrane (wilaya de BoumerdĂšs) et ont pu, dans un premier temps, mettre hors dâĂ©tat de nuire un (01) terroriste et blesser un autre et procĂ©der au bouclage de la zone oĂč sâest rĂ©fugiĂ© le reste des terroristes pour engager, dans la matinĂ©e du jeudi 30 aoĂ»t 2012, et avec toute lâefficacitĂ© requise, une opĂ©ration offensive », lit-on dans le mĂȘme communiquĂ©. Lâassaut contre lâabri des terroristes sera donnĂ© aprĂšs le refus de ces derniers Ă obtempĂ©rer aux sommations des forces de sĂ©curitĂ© dirigĂ©es par le chef de la 1re RĂ©gion
militaire en personne. La katibet agissait sur lâaxe Kadiria-ChaĂąbet El Ameur, situĂ© entre les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et BoumerdĂšs. Pour les besoins de cette opĂ©ration, lâANP a usĂ© de gros moyens dont lâartillerie lourde et les forces hĂ©liportĂ©es durant toute lâopĂ©ration. En lâespace dâune quinzaine de jours, pas moins dâune vingtaine de terroristes ont Ă©tĂ© mis hors dâĂ©tat de nuire dont cinq Ă El Milia, deux Ă Tizi Ouzou et 13 Ă BoumerdĂšs. Ce rĂ©sultat probant intervient une dizaine de jours aprĂšs lâattentat terroriste perpĂ©trĂ© Ă Begas oĂč ont Ă©tĂ© assassinĂ©s sept militaires, alors que plusieurs autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s.
Câest ce qui a incitĂ© les forces de sĂ©curitĂ© Ă agir rapidement contre les derniĂšres poches du Gspc, en mobilisant des troupes militaires aguerries dans toute la rĂ©gion de la Kabylie qui continue de subir les affres dâun terrorisme barbare, une mobilisation, prĂ©cisent nos sources qui entre dâailleurs dans le contexte du renseignement opĂ©rationnel et dans le cadre dâune stratĂ©gie de prĂ©vention contre dâĂ©ventuelles tentatives de nuire Ă la population laquelle nâa pas manquĂ© dâassister les forces de sĂ©curitĂ© dans leur mission, mais aussi aux symboles de lâEtat. I. G.
«ZABANA !» PRĂSENTĂ EN AVANT-PREMIĂRE Ă EL MOUGAR
Le film qui dénonce la position française sur la peine de mort SI LE FILM
Zabana ! avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 1981, Mitterrand nâaurait jamais portĂ© les socialistes au pouvoir.
ADEL MEHDI âavant-premiĂšre du film Zabana ! de SaĂŻd Ould Khelifa, jeudi Ă la salle El Mougar, a une nouvelle fois relancĂ© la question de la repentance de la France pour ses crimes commis en AlgĂ©rie. Au-delĂ de son aspect cinĂ©matographique et artistique, Zabana ! est avant tout un film politique, que lâAlgĂ©rie va porter sous ses bras pour dĂ©noncer une nouvelle fois les crimes de la colonisation française dans le passĂ©. Une phrase du film rĂ©sume Ă elle seule la fin de la colonisation française dans la rĂ©gion, un prisonnier rĂ©pondait au chef de la prison Barberousse en dĂ©clarant : « Le drapeau français couvrait dans le passĂ© toute lâAfrique, aujourdâhui il couvre Ă peine la tĂȘte de Mahmoud. » Cette rĂ©plique a Ă©tĂ© longtemps saluĂ©e par le public. Mais ce qui a suscitĂ© le plus lâindignation de lâassistance lors de la projection du film, câest surtout la position anti-algĂ©rienne de lâancien prĂ©sident socialiste François Mitterrand. Cette superproduction a rĂ©vĂ©lĂ© surtout, pour la premiĂšre fois au cinĂ©ma, le rĂŽle jouĂ© par François Mitterrand, alors ministre de la Justice Ă lâĂ©poque, dans la Guerre dâAlgĂ©rie. Le 15 fĂ©vrier 1956, le gouvernement français vote lâusage de la guillotine contre les nationalistes algĂ©riens, condamnĂ©s Ă la peine capitale. Ce jour-lĂ au palais de lâĂlysĂ©e, RenĂ© Coty prĂ©side le Conseil des ministres. Le Premier ministre Guy Mollet procĂšde Ă ce moment au vote des membres du Conseil des ministres pour lâapprobation de la sentence de mort contre les deux premiers militants du FLN
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condamnĂ©s Ă mort. Et cette scĂšne capitale du film dĂ©montre avec lâimage et le son, la position politique de lâĂ©poque de certains ministres du gouvernement français. Ainsi, le ministre de la France dâoutre-mer, Gaston Defferre, le ministre dâĂtat, Pierre MendĂšs-France et le secrĂ©taire dâĂtat aux Affaires marocaines et tunisiennes, Alain Savary avaient votĂ© contre lâexĂ©cution de Zabana et de Ferradj, alors que Maurice BourgĂšs-Maunoury, ministre de la DĂ©fense nationale et des Forces armĂ©es, FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă la prĂ©sidence du Conseil et François Mitterrand, avaient votĂ© pour lâexĂ©cution dâAhmed Zabana et son compagnon. Câest la position anti-RĂ©volution algĂ©rienne de lâancien prĂ©sident français Mitterrand et de lâIvoirien FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, qui a suscitĂ© lâindignation des AlgĂ©riens dans la salle El Mougar. Mitterrand, qui avait fait justement de la suppression de la peine de mort son point dâorgue politique pour gagner lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 1981, Ă©tait en fait un partisan de la peine de mort durant la Guerre dâAlgĂ©rie. Si le film Zabana ! avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 1981, Mitterrand nâaurait jamais portĂ© les socialistes au pouvoir. Câest le sentiment gĂ©nĂ©ral de la grande majoritĂ© des anciens condamnĂ©s Ă mort et des rĂ©sistants de la premiĂšre heure, de la RĂ©volution algĂ©rienne, qui Ă©taient prĂ©sents dans la salle. Il y avait notamment Djamila Boupacha, Mustapha Satel, compagnon de prison de Zabana, Fadela Mesli, Mme Khalfallah, Yvette Maillot, voisine de quartier de Fernand Yveton premier Français exĂ©cutĂ© Ă la guillotine durant la Guerre dâAlgĂ©rie et surtout Meriam
Belmihoub Zerdani, qui cria dans la salle Tahya El DjazaĂŻr. A cĂŽtĂ© de cette plĂ©iade de rĂ©volutionnaires, des membres du gouvernement Ă©taient prĂ©sents pour apporter un soutien officiel du gouvernement algĂ©rien au film: Mme Toumi, ministre de la Culture, qui a soutenu ce film dĂšs son lancement, Nacer Mehal, le ministre de la Communication, le prĂ©sident de lâAPN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, les anciens ministres Tayeb Louh et Hamraoui Habib Chawki qui avait contribuĂ© au lancement de ce projet quand il Ă©tait alors DG de lâEntv, mais aussi Halim Benatallah, secrĂ©taire dâEtat chargĂ© de la CommunautĂ© algĂ©rienne Ă lâĂ©tranger et reprĂ©sentant de Medelci Ă cette projection. Ce film Ă©tait surtout une occasion pour les gens du cinĂ©ma et de la tĂ©lĂ©vision de dĂ©couvrir ce chefdâĆuvre. Ahmed Rachedi, lâauteur des inoubliables LâOpium et le BĂąton et BenboulaĂŻd dira notamment Ă propos : « Câest le film que jâaurais souhaitĂ© faire », un compliment pour le rĂ©alisateur SaĂŻd Ould Khelifa, le scĂ©nariste Azzedine Mihoubi et le producteur Yacine Laloui, qui ont travaillĂ© durant quatre ans pour arriver Ă cette date du 30 aoĂ»t. Car le 19 juin 1956, Ahmed Zabana, trente ans, est exĂ©cutĂ© Ă lâaube. La lame sâarrĂȘtera deux fois, avant de dĂ©capiter, Ă la troisiĂšme tentative, celui qui deviendra le premier guillotinĂ© de la Guerre dâAlgĂ©rie. Au moment oĂč lâAlgĂ©rie fĂȘte le CinquantiĂšme anniversaire de lâIndĂ©pendance, la France fĂȘte le CinquantiĂšme anniversaire de la fin de la Guerre dâAlgĂ©rie et lâexĂ©cution de 222 militants algĂ©riens par guillotine ! A. M.
La sĂ©lection algĂ©rienne de handball (U-21) des garçons, a concĂ©dĂ© contre toute attente une dĂ©faite lourde de consĂ©quences face Ă son homologue du Congo sur le score de (25-26), en match comptant pour la 4e journĂ©e du 17e Championnat dâAfrique de la catĂ©gorie (groupe B), disputĂ© hier, au Palais des sports de Treichville Ă Abidjan. Les « Verts » qui menaient largement Ă la mi-temps (15-11), ont concĂ©dĂ© Ă cette occasion leur 1re dĂ©faite, aprĂšs avoir remportĂ© leurs trois premiers matchs devant respectivement la GuinĂ©e (35-22), la Libye (2521) et le Maroc (27-20). Cette dĂ©faite est venue au mauvais moment, la veille du match au sommet qui lâopposera samedi contre lâEgypte, champion dâAfrique en titre. Ce dernier a Ă©galement connu la dĂ©faite devant les Congolais (22-25), lors de la 2e journĂ©e de la compĂ©tition.
LE MAROC SOUS-TRAITANT DANS LA CRISE SYRIENNE La prochaine rĂ©union du groupe des pays « Amis du peuple syrien » se tiendra au Maroc en octobre, et non en septembre comme cela avait Ă©tĂ© affirmĂ© initialement, a-t-on appris hier. En marge dâune rĂ©union ministĂ©rielle du Conseil de sĂ©curitĂ© de lâONU sur la Syrie, le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres, SaĂąd Eddine El Otmani, a discutĂ© avec son homologue turc Ahmet Davutoglu de la tenue de cette rĂ©union « prĂ©vue en octobre », a indiquĂ© lâagence marocaine MAP. Lâinformation a Ă©tĂ© confirmĂ©e de source occidentale Ă Rabat. Câest ainsi que le Maroc sous-traite la crise syrienne avec la Turquie.
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