Architecture Canada 2022

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ARCHITECTURE

CANADA 2022

RAIC Coordinators / Coordination à l’IRAC Chantal Charbonneau

Amanda Shore

Melonie Fullick

Translators / Traductrices

France Jodoin, Certified translator / Traductrice agréé

Sophie Côté, Certified translator / Traductrice agréé

Design / Conception graphique

Vicky Coulombe-Joyce, TANDEM

Printing / Impression

Staples Canada

© Royal Architectural Institute of Canada

All Rights Reserved. Published in August 2022

Printed in Canada

© Institut royal d’architecture du Canada

Tous droits réservé. Publié en août 2022 Imprimé au Canada

NATIONAL LIBRARY OF CANADA CATALOGUING DATA

DONNÉES DE CATALOGAGE DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU CANADA

Architecture Canada Biennial

Published: Ottawa, Ontario Includes text in French

Continues: Governor General’s Awards in Architecture, 1189-6388

Ouvrage biennal. Publié à Ottawa, Ontario Comprend du texte en français

Ancien titre : Prix du Gouverneur général pour l’architecture, 1189-6388

ISSN 1209-7136

ISBN 978-0-919424-90-6 (2022)

1. Governor General’s Medals in Architecture Médailles du Gouverneur général en architecture

2. Architecture, Modern – 20th Century – Canada Architecture, Moderne – XXe Siècle – Canada

3. Architecture – Awards – Canada Architecture – Prix – Canada

Foreword Avant-propos

Preface Préface Message Message

Governor General’s Medals 2022: Jury Essay Médailles du Gouverneur général 2022 : mot du jury Medals Médailles

The Jury Le jury

Acknowledgements Remerciements

Firms Les architectes Sponsor Commanditaire

AVANT-PROPOS

I am delighted to offer my sincere congratulations to the 12 recipients of the 2022 Governor General’s Medals in Architecture.

The perfect intersection between science and artistry, architecture allows us to imagine what is possible. It plays such an integral role in ensuring our individual and collective well-being, and helps support the vitality of our communities.

We need only think of the seven wonders of the ancient world, which bear witness to the innovative spirit and incredible technical skills that characterize some of the most brilliant civilizations. These monumental masterpieces have stood the test of time, and the genius of their design continues to capture the imagination of contemporary society.

Those being honoured today, whether individually or as part of a team, can be proud of having achieved their vision and completed projects that have strengthened our communities and our country.

Congratulations to the winners on their exceptional and inspiring creations!

Je suis ravie de féliciter chaleureusement les douze lauréats et lauréates du concours 2022 de la Médaille du Gouverneur général en architecture.

L’architecture appelle au dépassement en combinant la science et la démarche artistique. Elle joue un rôle déterminant dans notre bien-être individuel et collectif, et contribue au rayonnement de nos communautés.

Nous n’avons qu’à penser aux sept merveilles du monde antique, qui témoignent de l’esprit d’innovation et des formidables aptitudes techniques qui caractérisent certaines des plus brillantes civilisations. Ces chefs d’œuvres monumentaux ont traversé l’épreuve du temps, et le génie de leur conception continue à frapper l’imaginaire de la société contemporaine.

Les personnes qui sont à l’honneur aujourd’hui, individuellement ou en équipes, peuvent être fières d’avoir concrétisé leurs visions et réalisé des projets qui dynamisent nos communautés et notre pays.

Toutes mes félicitations aux lauréats et lauréates pour leurs créations exceptionnelles et inspirantes!

Her Excellency the Right Honourable Mary Simon

Governor General of Canada

Son Excellence la très honorable Mary Simon

Gouverneure générale du Canada

The Governor General’s Medals in Architecture represent the highest standards of the profession. They shine a spotlight on Canadian architects whose excellent work illustrates the vital role of architecture in creating environments that shape our experiences, our relationships, and our everyday lives.

This year’s recipients uphold this tradition of design excellence. Each project makes a significant impact on our domestic, civic, and political lives - in education, work, and the arts. The awarded projects demonstrate exceptional creativity, sensitivity, and technical accomplishment through careful consideration of people, place, and purpose.

The RAIC offers congratulations to this year’s award recipients and everyone who shared their work. Your projects show how architecture includes and sustains us, and how it can change our lives and communities. Your dedication to design excellence creates a better world for all.

Les médailles du Gouverneur général en architecture représentent les normes les plus élevées de la profession. Elles mettent en lumière les architectes canadiens qui illustrent, par leurs excellentes réalisations, le rôle vital de l’architecture dans la création d’environnements qui façonnent nos expériences, nos relations et nos vies quotidiennes.

Les récipiendaires de cette année perpétuent cette tradition d’excellence en design. Chaque projet a un impact important sur notre vie privée, communautaire et politique – sur les plans de l’éducation, du travail et des arts. Les projets primés témoignent d’une créativité, d’une sensibilité et d’un savoirfaire technique exceptionnels tout en portant une attention particulière aux gens, au lieu et à l’objectif.

L’IRAC félicite chaleureusement les récipiendaires des médailles de cette année et tous ceux et celles qui ont participé au concours. Vos projets montrent comment l’architecture nous englobe et nous soutient et comment elle peut changer nos vies et nos collectivités. Votre engagement en faveur de l’excellence en design crée un monde meilleur pour tous.

The Canada Council for the Arts Congratulates the 2022 Medal Winners

Artistic and cultural expression in all its forms, including architecture, is a vital part of society: it inspires us to reflect, brings us joy, comforts us, nourishes our sense of belonging, and strengthens our connections to one another and the wider world.

The Canada Council for the Arts is proud to contribute to the Governor General’s Medals in Architecture again this year through a rigorous peer assessment process. The 2022 winners and their achievements speak to the many ways in which architecture creates spaces that contribute to the wellbeing of all people.

On behalf of the Council, I would like to congratulate the 2022 Governor General’s Medals in Architecture winners. I wish them ongoing success as they continue to shape the built environments that enrich the lives of all Canadians and people around the world.

Le Conseil des arts du Canada félicite les lauréats des médailles de 2022

Toutes les formes d’expression artistique et culturelle, dont l’architecture, sont une composante essentielle de la société. L’art nous invite à la réflexion, suscite de la joie, nous réconforte, nourrit notre sentiment d’appartenance et renforce les liens qui nous unissent les uns les autres, mais aussi au reste du monde.

Le Conseil des arts du Canada est fier de contribuer encore cette année aux médailles du Gouverneur général en architecture avec son rigoureux processus d’évaluation par les pairs. Les gagnantes et les gagnants représentent bien, avec leurs réalisations, l’éventail de moyens qu’utilise l’architecture pour créer des espaces contribuant au bienêtre de tout le monde.

Au nom du Conseil, j’aimerais féliciter les personnes qui reçoivent une médaille du Gouverneur général en architecture en 2022. Je leur souhaite un succès continu dans leur travail, qui consiste à façonner des environnements bâtis qui enrichissent la vie des gens ici, au Canada, et ailleurs.

Towards a vast Canadian mosaic

The jury deliberations are over. The 12 projects that will receive the Governor General’s Medal in Architecture have been selected. Each in their own way, the projects reflect ways of living and thinking that are those of Canadian society in 2022. It is now time to reflect on the state of the country’s architecture, as expressed by the 12 winning projects, but also by the 100 other submissions received.

This essay attempts to summarize the discussions that led to the jury’s selection after two days of sometimes intense deliberations. The members of this year’s jury came from Quebec and British Columbia, but also, this time, from Portugal and Rwanda. This invitation to architects from outside the country was in keeping with a desire to extend the movement of cultural inclusion that is increasingly bring felt across Canada to our discipline.

The jury’s goal was to identify projects that go beyond professional architectural design competence and provide exceptional artistic and social testimony. Rather than limiting itself to criteria of regional representation, the jury prioritized projects that reflect the richness and diversity of architectural production in Canada. The judging criteria included an assessment of artistic merit and social value, as well as the expression of quality work and the resolution of a significant intellectual challenge. The jury also wished to celebrate the quality of architecture in the privileged context that was Canada at a time of turmoil for much of humanity.

An initial analysis of the projects revealed the importance of water, which can be both a challenge and a source of inspiration. The gh3* Stormwater Facility, located in the Greater Toronto

DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2022 : MOT DU JURY

Vers une immense mosaïque canadienne

Les délibérations du jury ont pris fin. Les 12 projets récipiendaires de la Médaille de la gouverneure générale en architecture ont été choisis. Chacun à sa manière, ces projets témoignent tous de façons de vivre et de penser qui sont celles de la société canadienne en 2022. L’heure est désormais à la réflexion sur l’état de l’architecture du pays, telle qu’exprimée par les 12 projets lauréats, mais aussi par les 100 autres soumissions reçues.

Le présent essai tente de résumer les échanges qui ont permis au jury de faire son choix, après deux jours de délibérations, parfois intenses. Les membres du jury de cette année provenaient du Québec et de la Colombie-Britannique, mais également, cette fois, du Portugal et du Rwanda. Cette invitation lancée à des architectes de l’extérieur du pays correspondait à un désir d’étendre à notre discipline le mouvement d’inclusion culturelle qui se fait de plus en plus sentir au Canada.

L’objectif du jury était d’identifier des projets qui aillent au-delà de la compétence professionnelle en matière de conception architecturale, et constituent des témoignages exceptionnels tant sur le plan artistique que social. Plutôt que de se limiter à des critères de représentation régionale, le jury a priorisé des projets qui témoignent de la richesse et de la diversité de la production architecturale au Canada. Les critères de jugement incluaient l’évaluation du mérite artistique et de la valeur sociale des projets de même que l’expression d’un travail de qualité et la résolution d’un important défi intellectuel. Le jury a également souhaité célébrer la qualité de l’architecture dans le contexte privilégié qu’est celui du Canada en ces temps troubles pour une grande partie de l’humanité.

GOVERNOR GENERAL’S MEDALS 2022: JURY ESSAY

MÉDAILLES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2022 : MOT DU JURY

Area, demonstrates the extent to which architecture can contribute to changing the perception of public infrastructure, which, although essential, often goes unnoticed.

Built on Treaty 1 land south of Winnipeg, the new Crescent Drive Park Pavilion (Public City Architecture, Inc.) has a strong symbolic value, evoking Canadian forest and rivers. The program of this small building is simple, with rest areas and services for visitors, but it has been designed with respect for the environment and in accordance with the best quality standards for construction in flood-prone areas.

Water is particularly present in both award-winning and nonaward-winning residential projects. It is worth noting that more than a quarter of the submissions received were secondary homes, often built near a body of water and set in breathtaking landscapes. Among the many residential projects, two stood out: the first, on the Îles-de-la-Madeleine, in Quebec, is called Les Rochers. The twin houses by La Shed architecture are designed for the tourist market and are finely integrated into the exceptional landscape of the islands. Despite obvious budget constraints, the interior spaces are functional and generous. The second project is located on the shores of Lake Muskoka, in Ontario. Point William (Shim-Sutcliffe Architects), a secondary home built over the years, demonstrates the designers’ immense creativity and know-how, both in the smallest details of assembly and in the judicious insertion of the building on the site.

These two projects—the only residential projects to be selected by the jury—demonstrate great conceptual rigour. They also express the added value of the work of architects, regardless of the budgets available to them. However, the jury deplored the fact that no social housing projects were submitted for

Une première analyse des projets a permis de constater l’importance de la présence de l’eau comme défi parfois, mais aussi comme source d’inspiration. Ainsi, l’Usine de traitement des eaux pluviales (gh3*), située dans la grande région de Toronto, démontre à quel point l’architecture peut contribuer au changement de perception de ces infrastructures publiques qui, bien qu’essentielles, passent souvent inaperçues.

Construit sur le territoire du Traité 1, au sud de Winnipeg, le nouveau Pavillon de Crescent Drive Park (Public City Architecture) revêt lui aussi une forte valeur symbolique, évocatrice de la forêt et des rivières canadiennes. Le programme de ce petit bâtiment est simple, aires de repos et services attenants destinés aux visiteurs, mais il a été conçu dans le respect de l’environnement et conformément aux meilleures normes de qualité pour construction en milieu inondable.

L’eau est particulièrement présente dans les projets résidentiels, primés ou non. Fait à souligner, plus du quart des soumissions reçues étaient des maisons secondaires, souvent construites à proximité d’un plan d’eau et inscrites dans des paysages à couper le souffle. Parmi ces très nombreux projets résidentiels, deux se sont fait remarquer, le premier aux Îles-de-la-Madeleine, Québec, et le second sur les rives du Lac Muskoka, en Ontario. Les Rochers (La Shed architecture), maisons jumelles destinées au marché touristique, s’intègrent finement au paysage exceptionnel des Îles. Malgré des contraintes budgétaires évidentes, les espaces intérieurs sont fonctionnels et généreux. Point William (Shim-Sutcliffe Architects), résidence secondaire construite au fil des ans, démontre à son tour l’immense créativité et savoir-faire des concepteurs, tant dans les plus petits détails d’assemblage que dans l’insertion judicieuse du bâtiment sur son site.

GOVERNOR GENERAL’S MEDALS 2022: JURY ESSAY MÉDAILLES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2022 : MOT DU JURY

this awards program, despite the existence of excellent social projects across Quebec and elsewhere in recent years.

In terms of cultural buildings, two projects won awards, both located near a river and inspired by it, once again reflecting the importance of water and nature in Canadian architecture. In Ontario, the Tom Patterson Theatre (Hariri Pontarini Architects), now home to the Stratford Festival, which features works by Shakespeare, complements the city’s cultural infrastructure. The strikingly shaped new building appears to undulate across the carefully landscaped site. In the small Ontario town of Cambridge, it was a completely new type of public library that the jury members wanted to honour. The Idea Exchange Old Post Office (RDHA) provides the general public with creative spaces that focus on the sharing of ideas. The project, which was designed around a former post office, is a strong testament to how historic buildings can be integrated into contemporary architectural work. Once again, water and landscape are ubiquitous.

Five other projects—recipients of one of the Governor General’s Medals in 2022—highlight the importance of strong work in the built heritage of North American cities. The Brearley School (KPMB) proposes a vertical school model with 12 floors in the heart of New York City. The jury was seduced by this very well-thought-out proposal, which is particularly well suited to high-density cities. In the US, on the Princeton University Campus, the Julis Romo Rabinowitz Building & Louis A. Simpson International Building (KPMB) is another outstanding, highquality offering, combining a Gothic Renaissance building with fully contemporary spaces. This luminous project, which is mindful of heritage and LEED Gold accredited, was favoured by the jury.

Ces deux réalisations, les seuls projets résidentiels à avoir été retenus par le jury, témoignent d’une grande rigueur conceptuelle. Ils expriment également la valeur ajoutée du travail des architectes, quels que soient les budgets dont ils et elles disposent. Le jury a cependant déploré qu’aucun projet de logement social n’ait été soumis dans le cadre de ce programme de prix, malgré l’existence d’excellents projets sociaux, réalisés au Québec et ailleurs au cours des dernières années.

Pour ce qui est des bâtiments culturels, deux projets ont été primés, tous deux situés à proximité d’une rivière dont ils s’inspirent, renvoyant une fois de plus à l’importance de l’eau et de la nature dans l’architecture canadienne. Le Théâtre Tom Patterson (Hariri Pontarini Architects), qui accueille désormais le Festival de théâtre shakespearien de Stratford, en Ontario, vient compléter les infrastructures culturelles de la ville. Le nouveau bâtiment, aux formes étonnantes, semble onduler sur le site aménagé avec soin. À Cambridge, petite ville d’Ontario, c’est un tout nouveau type de bibliothèque publique que les membres du jury ont voulu saluer. The Idea Exchange Old Post Office (RDHA) offre en effet au public des espaces de création centrés sur l’échange d’idées. Ce projet, conçu autour d’un ancien Bureau de poste, constitue un témoignage éloquent en faveur de l’intégration de bâtiments historiques au cœur d’interventions contemporaines. Une fois de plus, l’eau et le paysage sont omniprésents.

Cinq autres projets, récipiendaires d’une des Médailles de la gouverneure générale en 2022, soulignent l’importance d’interventions fortes dans le patrimoine bâti des villes nordaméricaines. La Brearley School (KPMB) propose un modèle d’école à la verticale avec ses douze étages en plein cœur de New-York. Le jury s’est laissé séduire par cette proposition très soignée et particulièrement adaptée aux villes de grande

GOVERNOR GENERAL’S MEDALS 2022: JURY ESSAY

MÉDAILLES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2022 : MOT DU JURY

In Québec City, another instance of respectful insertion was praised by the jury: the main entrance to the Quebec National Assembly building was transformed into a visitors’ pavilion (Provencher_Roy architects). The delicate work included a new reception area beneath, an extension to the existing building and the creation of a public promenade, as well as a gathering place. In Toronto, in the Liberty Village area, the 60_80 Atlantic buildings (BDP.Quadrangle) were awarded a prize for their emphasis on sustainable development. The project was carried out as part of the transformation of a late 19th century industrial complex.

Lastly, two buildings stand out for their singularity and for the place they will occupy in the history of Canadian architecture. The first is a building dedicated to research and dialogue about one of the most shameful episodes in Canada’s recent history. The Indian Residential School History and Dialogue Centre was designed by architect Alfred Waugh (Formline Architecture + Urbanism). The building is located on unceded land that has been occupied by the University of British Columbia campus, in Vancouver, for several decades. The members of the jury wanted to salute this work, which attests to the importance of continuing the much-needed dialogue of truth and reconciliation. The pavilion, with its highly symbolic presence despite its modest budget, marks the architect’s contribution to a collective process of cultural mediation.

The 12th award-winning work is the culmination of a very long process by architect Brian MacKay-Lyons (MacKay-Lyons Sweetapple Architects). The Village at the End of the World received enthusiastic approval from the jury, who emphasized its exceptional character. The architect is seen as a true agent of transformation. The complex of buildings, which MacKay-

densité. Sur le campus de l’Université Princeton, aux ÉtatsUnis, l’ensemble du Julis Romo Rabinowitz Building & Louis A. Simpson International Building (KPMB) constitue une autre proposition de qualité remarquable où se côtoient un bâtiment de style Renaissance gothique et des espaces totalement contemporains. Ce projet lumineux, attentif au patrimoine tout en étant accrédité LEED Gold, a retenu la faveur du jury.

Un autre exemple d’insertion respectueuse, dans la ville de Québec, cette fois, a été salué par le jury. Il s’agit de la transformation de l’entrée principale de l’Assemblée nationale du Québec en un pavillon d’accueil pour visiteurs (Provencher_ Roy architectes). L’intervention, d’une grande délicatesse, a permis l’insertion d’un espace d’accueil en contrebas, agrandissant ainsi l’édifice existant et créant une promenade publique ainsi qu’un lieu de rassemblement. À Toronto, dans le secteur de Liberty Village, l’édifice 60_80 Atlantic (BDP. Quadrangle) a été primé par le jury, soucieux de souligner un projet mettant l’emphase sur le développement durable. Le projet a été réalisé dans le cadre de la transformation d’un ensemble industriel de la fin du 19è siècle.

Finalement, deux réalisations se distinguent par leur caractère singulier et par la place qu’elles occuperont dans l’histoire de l’architecture canadienne. La première est un édifice dédié à la recherche et au dialogue entourant l’un des épisodes les plus honteux de l’histoire récente du Canada. L’Indian Residential School History and Dialogue Centre (Centre d’histoire et de dialogue des pensionnats autochtones) a été conçu par l’architecte Alfred Waugh, de l’agence Formline. Le bâtiment est situé sur un territoire noncédé et occupé depuis plusieurs décennies par le campus de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Les membres du jury ont voulu saluer ce travail qui témoigne de l’importance de poursuivre le très nécessaire dialogue

GOVERNOR GENERAL’S MEDALS 2022: JURY ESSAY MÉDAILLES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2022 : MOT DU JURY

Lyons has patiently built and sometimes renovated, stands near the village of Kingsburg, in southwestern Nova Scotia. For more than 25 years, with the help of his family and firm, his students, and local residents, MacKay-Lyons worked on this extraordinary achievement. What began as a simple designbuild workshop for architecture students has now become a multi-dimensional (landscape-related, historical, collective and educational) architectural project.

In selecting the 12 recipients of the Governor General’s Medals in Architecture, the jury celebrated Canadian architects who created projects that contribute to the harmonious transformation of our environment. Their achievements— both respectful of the past and inspired by the beauty of the landscape—add to the immense mosaic that grows year after year across the country.

de vérité et de réconciliation. Le pavillon, à la présence hautement symbolique malgré son budget modeste, marque l’apport de l’architecte dans le cadre d’un processus collectif de médiation culturelle.

La douzième œuvre primée est l’aboutissement d’un travail de très longue haleine par l’architecte Brian Mackay-Lyons, de l’agence Mackay-Lyons Sweetapple. Le Village du bout du monde a reçu l’assentiment enthousiaste des membres du jury qui en ont souligné le caractère exceptionnel. L’architecte apparaît ici comme véritable agent de transformation. Cet ensemble de bâtiments, que Mackay-Lyons a patiemment bâtis, et parfois rénovés, se dresse près du village de Kingsburg, au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Pendant plus de 25 ans, à l’aide des membres de sa famille et de son agence, de ses étudiants et étudiantes ainsi que des habitants de la région, l’architecte a œuvré à cette réalisation hors du commun. Ce qui avait débuté comme simple atelier de conception-construction pour des étudiants d’architecture est aujourd’hui devenu un projet architectural aux multiples dimensions, paysagères, historiques, collectives et pédagogiques.

En choisissant les 12 récipiendaires de la Médaille de la gouverneure générale en architecture, les membres du jury ont voulu célébrer les architectes canadiens et canadiennes, capables de créer des projets qui contribuent à la transformation harmonieuse de notre environnement. Leurs réalisations, à la fois respectueuses du passé et inspirées par la beauté des paysages, s’ajoutent à cette immense mosaïque qui d’année en année s’étend à travers le pays tout entier.

Izabel Fraga Do Amaral E Silva, Ph. D. Directrice de l’École d’architecture, Université de Montréal (Québec) Dr. Izabel Fraga Do Amaral E Silva Director, School of Architecture, University of Montreal, Montreal, QC

MEDALS MÉDAILLES

PROJECT / PROJET

60_80 ATLANTIC AVENUE

TORONTO, ONTARIO

60_80 ATLANTIC AVENUE

TORONTO, ONTARIO

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

June 2020 / Juin 2020

BUDGET / BUDGET

$38 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

BDP Quadrangle

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Richard Witt, Michelle Xuereb, Jan Schotte, Wayne McMillan, Kaz Kanani, Will Marenco, Andrew Foote, Derek Towns, Court Sin, Caroline Robbie, Andrea McCann, Julie Sumairski, Kathy Roudsary, Diana Smiciklas

CLIENT / CLIENT

Hullmark Developments Ltd. – Jeff Hull

with partner BentallGreenOak on behalf of Sun Life Assurance Company of Canada / avec son associé BentallGreenOak au nom de la Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Construction Management / Gérant de construction :

(80 Atlantic) Eastern Construction Company Ltd. – Ryan Desjardins

(60 Atlantic) First Gulf – David Carreiro

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Read Jones Christoffersen – Andrew Bayne

Mechanical and Electrical Engineer / Ingénieur en mécanique et électricité : (80 Atlantic) Smith+Andersen – Kevin Sharples (mechanical / mécanique), John Pascoa (electrical / électricité)

(60 Atlantic) Mechanical & Electrical Engineers Integral Group – Mike Godawa

Heritage Consultant / Consultant en patrimoine : Philip Goldsmith Architect – Philip Goldsmith

Landscape Architect / Architecte paysagiste : Vertechs Design Inc. – Viive Kittask

Building Envelope Consultant / Consultant en enveloppe du bâtiment : RDH Building Science Inc. – Alex Lukachko

Sustainability Consultant / Consultant en durabilité : RWDI – Mike Williams

60_80 ATLANTIC AVENUE

60_80 ATLANTIC AVENUE

60 and 80 Atlantic are a pair of linked office buildings that stand in the heart of Toronto’s Liberty Village, a former industrial zone located between the 19th-century Canadian Pacific Railway tracks and the Gardiner Expressway. Comprising the adaptive reuse of a historic building and a contemporary expansion, the project offers sustainable, contemporary workspaces, along with urban connectivity, within a quickly gentrifying historic neighbourhood.

In phase one, the 1898 brick building at 60 Atlantic—originally built as a wine warehouse—was repurposed as a threestorey mixed-use building and urban catalyst. Its Cortensteel and glass addition contains a new circulation spine and washrooms, addressing today’s accessibility standards. The glass-wrapped stairway towers transform into illuminated beacons at night. An oversized graphic denotes the historic building’s street address, number 60, a reference to the industrial neighbourhood’s tradition of signage painted on warehouses. A sunken courtyard serves as a patio from the brewpub that resides on the basement level, breathing new life into the neighbourhood.

The five-storey office building constructed in phase two continues the narrative, with a refined material palette and reimagining of the brick-and-beam typology for the 21st century. Mass timber—primarily glulam and nail-laminated timber (NLT)—is used for the structural framework of 80 Atlantic, creating Canada’s first contemporary mass timber office building outside of British Columbia. Steel and concrete have been integrated into the structure to provide additional strength and fire protection where necessary. The glass curtainwall along the south façade overlooks the courtyard and showcases the exposed mass timber inside.

80 Atlantic links to 60 Atlantic, creating a three-walled public gathering space for office workers, neighbours and passing pedestrians. Universal accessibility is provided by the sloping plaza between the two structures and the interior ramped entrance corridor at 80 Atlantic, visible through its

Le 60_80 Atlantic est un ensemble de deux immeubles de bureaux reliés entre eux qui s’élèvent au cœur du village Liberty de Toronto, une ancienne zone industrielle située entre la voie ferrée du Canadien Pacifique datant du 19e siècle et l’autoroute Gardiner. Le projet qui consiste en la réutilisation adaptative d’un bâtiment historique et un agrandis-sement contemporain offre des milieux de travail durables et modernes et un lien urbain avec un quartier historique qui s’embourgeoise rapidement.

Dans la première phase de réalisation, le bâtiment en brique de 1898 du 60 Atlantic – servant à l’origine d’entrepôt pour le vin – a été reconverti en un édifice de trois étages à usage mixte et un catalyseur urbain. Son ajout en acier Corten et en verre abrite une nouvelle colonne de circulation et des toilettes conformes aux normes d’accessibilité d’aujourd’hui. Les tours d’escalier revêtues de verre se transforment en un phare illumi-né le soir venu. L’adresse du bâtiment historique – 60 – est peinte sur le bâtiment en caractère surdimensionné, en référence à la tradition dans ce quartier industriel. Une cour encastrée sert de patio à partir de la brasserie située au niveau du sous-sol et donne un nouveau souffle au quartier.

L’immeuble de bureaux de cinq étages construit lors de la deuxième phase poursuit le narratif par sa palette de matériaux raffinés et sa réinterprétation de la typologie de brique et poutre pour le 21e siècle. Le 80 Atlantique comporte une structure en bois massif – principalement du bois lamellé-collé et du bois lamellé-collé cloué – ce qui en fait le premier immeuble de bureaux en bois massif du Canada à l’extérieur de la Colombie-Britannique. De l’acier et du béton ont été intégrés à cette structure pour apporter une résistance supplémentaire là où c’est nécessaire et agir comme protection coupe-feu. Le mur-rideau en verre de la façade sud donne sur la cour et met en valeur le bois massif exposé de l’intérieur.

60_80

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glass façade. The plaza is framed by walls clad in porcelain tile, Corten steel, and glass curtain wall, establishing visual connections between outdoor communal space and indoor workplaces. Parking and service entrances are sequestered at the rear of the buildings, reinforcing the street front as their public face.

With its two complementary structures forming an architectural diptych, 60_80 Atlantic Avenue enriches and revitalizes the neighbourhood.

Le lien entre les deux bâtiments crée un espace de rassemblement pour les employés de bureau, les voisins et les piétons de passage. L’accessibilité universelle est assurée par la pente entre les deux bâtiments et la rampe donnant sur l’entrée du 80 Atlantic, visible à travers sa façade en verre. Les murs de la place sont revêtus de carreaux de porcelaine, d’acier Corten et d’un rideau de verre, ce qui établit des liens visuels entre l’espace commun extérieur et les lieux de travail intérieurs. Les entrées du stationnement et des services sont dissimulées à l’arrière des bâtiments, ce qui renforce le caractère public de leur façade principale.

Avec ses deux structures complémentaires qui forment un diptyque architectural, le 60_80 Atlantic Avenue enrichit et revitalise le quartier.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The jury respected the deft use and juxtaposition of architectural intervention in this project. The integration of existing elements with the addition and adaptation of the required modern spaces highlighted a successful architectural process within the constantly evolving built environments around our cities.

Le comité d’évaluation par les pairs a souligné l’utilisation et la juxtaposition ingénieuse d’interventions architecturales dans ce projet. L’intégration d’éléments existants ainsi que l’ajout et l’adaptation d’espaces modernes nécessaires mettent en valeur un processus architectural efficace dans le contexte de l’évolution constante des environnements bâtis de nos villes.

PROJECT / PROJET FOREST PAVILION WINNIPEG, MANITOBA PAVILLON DANS

LA FORÊT WINNIPEG, MANITOBA

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

January 2021 / Janvier 2021

BUDGET / BUDGET

$1.2 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

Public City Architecture Inc.

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Architecture / Architecture : Public City Architecture Inc

Peter Sampson MAA OAA AAA FRAIC | Design Lead and Principal Architect / Associé principal, responsable du design Team / Équipe : Andrew Lewthwaite MAA, Dirk Blouw MAA, Tim Horton MAA, Russell Krepart

Landscape Architecture / Architecture du paysage : Public City Architecture Inc

Liz Wreford MALA OALA SALA AALA CSLA | Principal Landscape Architect / Architecte-paysagiste principal Team / Équipe : Taylor LaRocque MALA CSLA

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Wolfrom Engineering, Jon Reid, P.Eng MArch LEED AP | Partner and Principal Structural Engineer / Associé et ingénieur principal en structure

Mechanical and Electrical Engineer / Ingénieur en mécanique et électricité : MCW Consultants Ltd. Winnipeg

Steve Reaburn, P.Eng LEED AP | Partner and Principal Mechanical Engineer / Associé et ingénieur mécanique principal

Elliot Garfinkel, P.Eng LEED AP | Partner and Principal Electrical Engineer / Associé et ingénieur principal en électricité

Builder / Constructeur : Marrbeck Construction, Winnipeg

Architectural Photography / Photographie architecturale : Lindsay Reid Studio

Forest Pavilion is a four-season structure constructed on Treaty One land in the floodway zone of the Red River, at Crescent Drive Park in southwest Winnipeg. Conceived as a multi-functional civic asset, it was designed and built on a very tight budget over six years.

In addition to providing three new public washrooms, Forest Pavilion includes three new types of outdoor rooms designed to address the impacts of a changing climate on urban parks. The Shade Room is a roofed hallway through the Pavilion, providing respite from increasing summer temperatures. Adjacent to it is an insulated room with passive ventilation, providing a tempered space for warming up in winter, and for sheltering from the driving rain or hot prairie wind in summer. Lastly, an open-to-the-sky gathering room centres on a freestanding fireplace. Framed by five-metre-tall screen walls, this room serves as an outdoor/indoor cultural and casual gathering area. Forest Pavilion embraces its own hearth.

The Pavilion is the first civic structure of its kind to apply FEMA flood-protection design standards. This starts with its siting: Forest Pavilion nestles in an existing clearing atop the highest point in the park. All materials below the floodline can be completely submerged without decay: stainless steel doors, frames, and fasteners are used below the flood protection level. The concrete base is designed with upstands to raise framing sole plates, and concealed pressure relief strategies in the walls keep water moving. A reduced number of right angles in the plan also helps the structure to shed flowing water. To further eliminate obstructions, the project uses large swinging wall panels, and avoids floor-mounted fixtures.

No trees were felled in the construction of Forest Pavilion.

Adding to the Pavilion’s sustainability, the construction included hot-dipped galvanized steel chosen for its durability, and rough-sawn fir that was sourced and milled using

Le pavillon dans la forêt est une structure quatre saisons construite sur les terres du Traité no 1, dans la zone inondable de la rivière Rouge, au parc Crescent Drive, au sud-ouest de Winnipeg. Cette installation municipale fonctionnelle a été conçue et construite selon un budget très serré, sur une période de six ans.

En plus de ses trois toilettes publiques, le pavillon dans la forêt comprend trois nouveaux types de pièces extérieures qui atténuent les impacts du changement climatique sur les parcs urbains. La pièce d’ombrage prend la forme d’un couloir couvert qui traverse le pavillon et offre une protection contre les températures estivales de plus en plus élevées. La pièce adjacente est isolée et à ventilation passive; elle offre un espace tempéré pour se réchauffer en hiver et un abri pour se protéger de la pluie battante ou du vent chaud des prairies en été. Enfin, une salle de réunion à ciel ouvert est centrée sur un foyer autonome. Entourée de murs-écrans de cinq mètres de haut, cette pièce sert de lieu de rassemblement culturel et informel à l’extérieur et à l’intérieur. Le pavillon dans la forêt englobe son propre foyer.

Ce pavillon est le premier bâtiment public de ce type à appliquer les normes de conception de la FEMA en matière de protection contre les inondations. Cela commence par son emplacement : le pavillon dans la forêt est érigé dans une clairière existante au sommet du point culminant du parc. Tous les matériaux situés sous le délaissé de crue peuvent être complètement submergés sans se détériorer : les portes, cadres et fixations situés sous le niveau de protection contre les inondations sont en acier inoxydable. Des relevés d’étanchéité élèvent les semelles de la structure en béton, et des stratégies de relâchement de pression sont dissimulées dans les murs et maintiennent l’eau en mouvement. L’évacuation des eaux courantes est favorisée par la réduction du nombre d’angles droits dans le plan. Pour éliminer davantage les obstructions,

FOREST PAVILION

DANS LA FORÊT

sustainable harvest practices. The timber components of the structure are mechanically fastened, so that individual pieces can be easily replaced if necessary. The design also includes super-low-flow plumbing fixtures, LED lighting, occupancy sensors to reduce energy consumption, and native plantings.

Highly visible from throughout the park, the Pavilion dissolves day to night from a wooden form to a lantern-like void. Its vibrant chartreuse venetian plaster interior offers a dramatic welcome to visitors at night—a porch light in the forest. The vertical fir screen that wraps interior and exterior rooms has a syncopated rhythm, referencing the way space, light, and forms appear through a forest. The design folds this phenomenon into a single form, then sculpts away portals for views and access.

Forest Pavilion serves as a hub that supports visitors of all kinds: caregivers and kids at the nearby playground, cyclists passing through, friends meeting to socialize, cultural groups gathering to mark a special event, and people playing sports all year long. Its program goes beyond established past uses and conventional ideas about park pavilions. Rather, as a multifunctional civic asset, it creates opportunities to respond to Winnipeg’s emerging cultural and climatic landscapes.

le projet comporte de grands panneaux muraux pivotants et aucun luminaire n’est monté au sol.

Aucun arbre n’a été abattu pour la construction du pavillon. Dans un souci de durabilité, les concepteurs ont utilisé l’acier galvanisé à chaud, réputé pour être plus durable, et des éléments de sapin brut de sciage de provenance et de fabrication conformes aux pratiques de récolte durables. Les composantes en bois de la structure sont fixées mécaniquement, de sorte qu’il est facile de remplacer des pièces au besoin. Le projet comprend également des appareils sanitaires à très faible débit, de l’éclairage à DEL et des détecteurs de présence pour réduire la consommation d’énergie, ainsi que des plantes indigènes.

Très visible de partout dans le parc, le pavillon se dissout à l’arrivée de la noirceur et passe d’une forme en bois au vide d’une lanterne. Son intérieur en plâtre vénitien de couleur chartreuse offre un accueil spectaculaire aux visiteurs la nuit – une lumière de porche dans la forêt. Espacées en un rythme syncopé, les lattes verticales en sapin qui enveloppent les pièces intérieures et extérieures renvoient à la façon dont nous percevons l’espace, la lumière et les formes dans une forêt et créent une forme unique à partir de laquelle les vues et les points d’accès sont sculptés. Le design intègre ce phénomène en une seule forme, puis sculpte des portails pour les vues et l’accès.

Le pavillon dans la forêt est destiné à des visiteurs de tous types : parents et enfants à l’aire de jeux voisine, cyclistes de passage, amis qui s’y rencontrent; groupes culturels qui viennent y souligner des événements spéciaux et sportifs en toute saison. Son programme va au-delà des utilisations anciennes et des idées conventionnelles que l’on se fait des pavillons de parcs. En tant qu’installation civique fonctionnelle, il crée des occasions de répondre aux nouveaux paysages culturels et climatiques de Winnipeg.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

This pavilion is a space that redraws the forest. Its permeability and playful forms create a contemporary palisade. An archetypal Canadian pavilion in the forest, it creates a microcosm in its interior courtyard. The jury also highlighted its relation to the forest and its spatial continuity.

Ce pavillon est un espace qui redessine la forêt. Sa perméabilité et ses formes ludiques créent une palissade contemporaine. Archétype du pavillon canadien dans la forêt, il comprend une cour intérieure qui constitue un réel microcosme. Le comité d’évaluation par les pairs a également souligné sa relation à la forêt et sa continuité spatiale.

PROJECT / PROJET

INDIAN RESIDENTIAL SCHOOL HISTORY AND DIALOGUE CENTRE

VANCOUVER, BRITISH COLUMBIA

CENTRE D’HISTOIRE ET DE DIALOGUE SUR LES

PENSIONNATS INDIENS

VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

July 2017 / Juillet 2017

BUDGET / BUDGET

$2.7 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

Formline Architecture

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Alfred Waugh – Design / Executive Architect / Architecte de la conception

Manny Trinca – Project Architect / Architecte du projet

Vince Knudsen – Production Architect / Architecte de la production

CLIENT / CLIENT

University of British Columbia Properties Trust

David Poettcker – Development Manager/Owner Representative / Représentant du gestionnaire/ maître de l’ouvrage du projet

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Bush Bohlman & Partners, Mike Mariotto

Mechanical / Mécanique : Smith + Andersen, Graeme Terris

Electrical / Électricité : Applied Engineering Solutions, Paul Luhman

Landscape Architect / Architecte paysagiste : PFS Studio, Chris Philips

Envelope Consultant / Consultant en enveloppe : JRS Engineering, Leigh Rollins

Code Consultant / Consultant en code : LMDG, Tim Clarke

Mass Timber Specialist / Spécialiste du bois de masse : Structurlam Products LP, Colin Chornohus

Wood Specialist / Spécialiste du bois : Nicola Logworks, John Boys

Construction Manager / Gérant de construction : BIRD Construction, Steve Grafstorm

Photography / Photographie : Andrew Latreille

INDIAN RESIDENTIAL SCHOOL HISTORY AND DIALOGUE CENTRE

CENTRE D’HISTOIRE ET DE DIALOGUE SUR LES PENSIONNATS INDIENS

Architect Alfred Waugh is a full status member of the Fond Du Lac Denesuline First Nation and the first Indigenous graduate of UBC’s architecture school in 1993. His mother carried the difficult experience of attending a Northern Alberta residential school. The Indian Residential School History and Dialogue Centre (IRSHDC)’s unprecedented program and its careful siting in a vital setting drew on this knowledge, and its forms were developed in consort with Elders and Indigenous representatives from across the country.

Much smaller than the Brutalist and Collegiate Gothic campus buildings surrounding it, there was early agreement about a modesty of building scale and the use of wood as primary construction material. Space planning required interior and exterior spaces to be equally conducive to large gatherings and solitary moments of reflection, with a design emphasis on serenity and directness. The integration of natural light, a selection of culturally resonant finishes and details, and a close link with natural surroundings were all thought central to the healing process, so the flanking decks and garden are essential components of its conception.

Buildings promoting human rights tend towards being either monuments or library-archives. While it has elements of both of these, the IRSHDC aspires to something more—a site that facilitates the social act of reconciliation. A much-appreciated new oasis near the main libraries of a mega-university, the IRSHDC is a place of memory, repose and contemplation. The building’s lower level is largely devoted to a public gallery called the “Vault of Memories” with interactive wall displays where citizens—Indigenous and not—can call up photographs, videos and biographies of the students and the places they lived. The entire layout turns around the emotional process of confronting a difficult past, with a sunken garden and natural wetland adjacent, seen against the backdrop of a tiered landscape. Visitors can pass from displays to garden and back

L’architecte Alfred Waugh est un membre de plein droit de la Première Nation Fond du lac Denesuline et le premier diplômé autochtone de l’école d’architecture de l’UBC en 1993. Sa mère a vécu la difficile expérience d’un pensionnat indien dans le nord de l’Alberta. Le programme sans précédent du Centre d’histoire et de dialogue sur les pensionnats indiens (le Centre) et son emplacement judicieux dans un cadre vital s’appuient sur ce savoir. Ses formes ont été élaborées en concertation avec des Aînés et des représentants autochtones de tout le pays.

Le bâtiment est beaucoup plus petit que les bâtiments environnants du campus, de style brutaliste et gothique collégial. Il a rapidement été décidé qu’il serait d’échelle modeste et principalement construit en bois. La planification des espaces exigeait que les espaces intérieurs et extérieurs soient aussi propices aux grands rassemblements qu’aux moments de réflexion solitaires, en mettant l’accent sur la sérénité et la simplicité. L’intégration de la lumière naturelle, le choix de matériaux de finition et de détails à résonance culturelle et le lien étroit avec l’environnement naturel ont tous été considérés comme essentiels au processus de guérison, de sorte que les terrasses latérales et le jardin sont des composantes essentielles de sa conception.

Les bâtiments qui promeuvent les droits de la personne sont souvent des monuments ou des bibliothèques d’archives. Bien qu’il comporte des éléments de ces deux catégories, le Centre a des aspirations plus grandes – il se veut un lieu de facilitation de l’acte social de réconciliation. Nouvelle oasis très appréciée à proximité des principales bibliothèques d’une méga-université, le Centre est un lieu de mémoire, de repos et de contemplation. Le niveau inférieur est en grande partie consacré à une galerie publique appelée « Vault of Memories » que tous peuvent visiter – Autochtones ou non – et dont les murs interactifs présentent des photographies, des vidéos et

CENTRE D’HISTOIRE ET DE DIALOGUE SUR LES PENSIONNATS INDIENS

again as they wish. Upstairs are meeting rooms with support staff available for counselling and dialogue with visitors, and where programs to advance reconciliation are devised. IRSHDC’s urban design provides a quiet park for pauses by harried students, while bringing its mission of memory to the core of a contemporary institution.

Because it was to serve all the diverse range of Canada’s First Nations, symbols and materials were selected to evoke a pride of culture for Indigenous peoples from many different cultural heritages. Walls and floors are constructed from spruce-pine cross-laminated timber, while the wooden roof structure has an asymmetrical butterfly wing shape, selected to provide clear spans, extensive overhangs, and a low roof profile at the highly visible campus core. Charred cedar planks double as markers of scarring, contrasting with a visually porous Douglas Fir glulam curtain wall that brings north light through the interior. Rainwater is collected from this roof, then descends down along a glass and copper-lined scupper to the garden pond. Copper was a high-status material for many Canadian First Nations and Canadian public buildings; the rainwater is an analogue for the tears shed in remembering. The main public stair features a garden view at one side and is brightened at top from sparkling clusters of ring LED lights, the inside wall lined with woven Western Red Cedar strips, an interpretation of traditional woven baskets.

des biographies d’étudiants et des lieux où ils ont vécu. Tout l’aménagement s’articule autour du processus émotionnel de confrontation avec un passé difficile, avec un jardin en contrebas et un étang naturel adjacent, sur fond de paysage à plusieurs niveaux. Les visiteurs peuvent passer de l’espace d’exposition au jardin et vice-versa, comme ils le souhaitent. À l’étage sont situées les salles de réunion où l’on trouve du personnel disponible pour offrir du soutien aux visiteurs et dialoguer avec eux et où sont élaborés des programmes destinés à favoriser la réconciliation. Le design urbain du Centre offre aux étudiants affairés un parc tranquille où prendre une pause tout en intégrant sa mission de mémoire au cœur d’une institution contemporaine.

Comme le Centre devait servir les diverses Premières Nations du Canada, les symboles et les matériaux ont été choisis pour évoquer une fierté de la culture des peuples autochtones issus de nombreux patrimoines culturels différents. Les murs et les planchers sont construits de bois lamellé-croisé d’épinette et de pin, alors que la structure du toit en bois a la forme asymétrique d’une aile de papillon, conçue pour offrir des portées claires, de grands surplombs et un profil de toit bas au cœur très visible du campus. Les planches de cèdre carbonisé symbolisent la cicatrisation, en contraste avec le mur-rideau en lamellé-collé de sapin de Douglas visuellement poreux qui laisse pénétrer la lumière du nord à l’intérieur. Les eaux de pluie qui s’écoulent de cette toiture sont recueillies, puis descendent le long d’un conduit revêtu de verre et de cuivre jusqu’à l’étang du jardin. Le cuivre était un matériau de choix pour de nombreuses Premières Nations canadiennes et pour les édifices publics du Canada; l’écoulement des eaux pluviales rappelle les larmes versées en souvenir du passé. L’escalier public principal offre une vue sur le jardin d’un côté et est éclairé du haut par des grappes étincelantes de lumières DEL en anneau; le mur intérieur est revêtu de bandes de cèdre rouge de l’ouest tressées, une interprétation des paniers tressés traditionnels.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

This project deals with the difficult topic of reconciliation and trauma and addresses it in an architecture that challenges the common aesthetic perception. The community-driven process brings symbolism and generates dialogue through its overall assembly of elements. The jury felt the project delicately balanced this complexity.

Ce projet se sert d’une architecture qui défie la perception esthétique courante pour traiter du sujet difficile que sont la réconciliation et le traumatisme. Le processus dirigé par la communauté apporte du symbolisme et génère un dialogue par l’entremise de l’assemblage global des éléments. Selon le comité d’évaluation par les pairs, le projet est parvenu à équilibrer cette complexité avec beaucoup de délicatesse.

PROJECT / PROJET

JULIS ROMO RABINOWITZ BUILDING &

LOUIS A. SIMPSON INTERNATIONAL BUILDING,

PRINCETON UNIVERSITY

PRINCETON, NEW JERSEY

BÂTIMENT JULIS ROMO RABINOWITZ ET BÂTIMENT INTERNATIONAL LOUIS A. SIMPSON

PRINCETON, NEW JERSEY

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

April 2017 / Avril 2017

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

KPMB Architects

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

KPMB Team: Bruce Kuwabara, Design partner / Associé responsable de la conception; Shirley Blumberg, Partner-in-charge / Associée responsable; David Jesson, Senior associate / Associé principal; Mark Jaffar, Associate / Associé; David Smythe, Associate / Associé; Lynn Pilon, Project architect / Architecte du projet; Carolyn Lee, Associate / Associée; Gabriel Fain, Annie Pelletier, Ya’el Santopinto, Elizabeth Paden, Victor Garzon, Clementine Chang, Dina Sarhane, Rachel Cyr, Kristina Strecker, Samantha Hart

CLIENT / CLIENT

Princeton University

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Structural Engineer and Building Envelope / Structure et enveloppe du bâtiment : Thornton Thomasetti

Mechanical, Electrical, Plumbing, Fire Protection / Mécanique, électricité, plomberie et protection incendie : Altieri Sebor Wieber

Civil Engineer / Ingénieur civil : Van Note-Harvey and Associates

Building Code, Fire and Life Safety / Code du bâtiment, Sécurité incendie et des personnes : Phil R. Sherman, P.E.

Cost Consultant / Consultant en coûts : Vermeulens

Specifications / Spécifications : Brian Ballantyne

Audio Visual and Acoustics / Audiovisuel et acoustique : Cerami & Associates

Elevator / Consultant en ascenseurs : Van Deusen

Lighting / Éclairage : Tillotson Design Associates

Signage / Signalisation : Entro Communications

Heritage / Patrimoine : Jablonski Building Conservation

Sustainability / Durabilité : Atelier Ten

Landscape / Architecture de paysage : Michael Van Valkenburgh Associates

Project Manager / Gestionnaire de projet : Lorine Murray-Mechini

Construction Manager / Directeurs de travaux : Barr & Barr

JULIS ROMO RABINOWITZ BUILDING & LOUIS A. SIMPSON INTERNATIONAL BUILDING BÂTIMENT JULIS ROMO RABINOWITZ ET BÂTIMENT INTERNATIONAL LOUIS A. SIMPSON

Princeton University is simultaneously grounded in the past and continuously evolving to respond to future needs. The Julis Romo Rabinowitz Building & Louis A Simpson International Building at 20 Washington Road represents the latest generation of campus development. It prioritizes the repurposing of an existing building to advance the university’s sustainability plan, while fulfilling the master plan vision to create a new social sciences and humanities neighbourhood.

The original Collegiate Gothic building (1929) housed the Department of Chemistry and was expanded with several additions over time, resulting in a labyrinthine arrangement of spaces including large laboratory classrooms and mechanical areas. The challenge was to balance the preservation and restoration of the heritage exterior with the complete transformation of the interior into a light-filled, interconnected environment for the Department of Economics and International Initiatives. The resulting place was envisaged as a focal point in the new academic neighbourhood.

The building is located on the seam where the historic west campus meets the contemporary east campus. The quads and pathways that weave Princeton’s campus together inspired the transformation of the interior into a microcosm of the campus. A network of generous circulation corridors with gently sloped ramps resolve transitions between different levels of the Collegiate Gothic Building and a 1964 extension. Porcelain tiles provide ease and safety of mobility and wayfinding, matching the bluestone of Princeton’s classic cobblestone pathways. Indiana limestone, argillite, white oak, low-iron etched glass, and custom steel details complement the heritage fabric and character.

Each department required its own identity within the whole. Economics is housed in the 1929 building, with an entrance through the heritage vestibule on Washington Road. Two single-story glass pavilions are discreetly set on the roof of the Washington Road elevation to provide desirable and much-

L’université Princeton est à la fois ancrée dans le passé et en perpétuelle évolution pour répondre aux besoins de l’avenir. Le Julis Romo Rabinowitz Building et Louis A Simpson International Building du 20 Washington Road représente la dernière génération de l’aménagement du campus. Il accorde la priorité à la réaffectation d’un bâtiment existant pour faire avancer le plan de durabilité de l’Université tout en réalisant la vision du plan directeur de créer un nouveau quartier de sciences sociales et humaines.

Le bâtiment original de style gothique collégial (1929) abritait le département de chimie et a été agrandi à maintes reprises au fil du temps, ce qui en a fait une labyrinthite d’espaces comprenant de grandes salles de laboratoire et des salles mécaniques. Le défi consistait à équilibrer la préservation et la restauration de l’extérieur patrimonial avec la transformation complète de l’intérieur en un environnement lumineux et interconnecté pour accueillir le département d’économique et d’initiatives internationales. L’intention était d’en faire un point central dans le nouveau quartier universitaire.

Le bâtiment est situé à la jonction du campus historique à l’ouest et du campus contemporain à l’est. Les quadrilatères et les sentiers qui tissent le campus de Princeton ont inspiré la transformation de l’intérieur en un microcosme du campus. Un réseau de nombreux couloirs de circulation dotés de rampes en pente douce assure la transition entre les différents niveaux du bâtiment gothique collégial et de l’agrandissement de 1964. Des carreaux de porcelaine assortis au grès bleu des chemins pavés classiques de Princeton facilitent et sécurisent la mobilité et l’orientation. Le calcaire de l’Indiana, l’argilite, le chêne blanc, le verre gravé à faible teneur en fer et les détails en acier personnalisés complètent le tissu et le caractère patrimoniaux.

Chaque département avait ses propres exigences identitaires au sein de l’ensemble. Le département d’économique est logé dans le bâtiment de 1929 et on y pénètre par le vestibule

JULIS ROMO RABINOWITZ BUILDING & LOUIS A. SIMPSON INTERNATIONAL BUILDING BÂTIMENT

ROMO RABINOWITZ ET BÂTIMENT INTERNATIONAL LOUIS A. SIMPSON

needed meeting and event space. International Initiatives occupies the 1964 addition, which features a new stone entrance and atrium overlooking Scudder Plaza, the Fountain of Freedom, and Robertson Hall. A significant, yet subtle intervention, it has had a huge impact on reactivating one of Princeton’s significant outdoor spaces. Along the building’s edges, the landscaping strategy harkens back to the Beatrix Farrand design that shaped the grounds in the first half of the 20th century.

Princeton was the first Ivy League university to develop and implement a bold sustainability plan. This project exemplifies adaptive reuse as an act of social and environmental sustainability, by repurposing 86% of the existing building and having all new additions occur within the existing footprint. The insulation of the heritage masonry walls combined with high-efficiency mechanical and electrical systems significantly reduce energy consumption. All the heritage windows were replaced with operable windows that preserve the original glazing’s proportions and character. While the pre-design target in 2011 was LEED Silver, the design has achieved LEED Gold standards.

The adaptive reuse and transformation of 20 Washington Road evolves Princeton’s legacy as one of the world’s most beautiful, enduring campuses. The tectonics and details, along with an emphasis on high-quality, low-maintenance materials, reflect a tradition of long-term thinking while playing a role towards achieving a net-zero campus by 2047.

patrimonial sur Washington Road. Deux pavillons de verre d’un étage donnant sur Washington Road sont discrètement installés sur le toit et servent d’espaces de réunions et autres activités attractives et indispensables. Le département des initiatives internationales occupe l’annexe de 1964, qui comporte une nouvelle entrée et un atrium en pierre donnant sur Scudder Plaza, la fontaine de la liberté et Robertson Hall. Cette intervention importante, mais subtile, a eu un impact considérable sur la revitalisation de l’un des espaces extérieurs les plus importants de Princeton. Aux extrémités du bâtiment, la stratégie d’aménagement paysager rappelle le design de Beatrix Farrand qui a aménagé le terrain dans la première moitié du 20e siècle.

Princeton a été la première université de l’Ivy League à élaborer et à mettre en œuvre un plan de durabilité audacieux. Ce projet illustre la réutilisation adaptative comme geste de durabilité sociale et environnementale du fait qu’il réutilise 86 % du bâtiment existant et qu’il intègre tous ses nouveaux ajouts dans l’empreinte existante. L’isolation des murs en maçonnerie patrimoniaux, combinée à l’installation de systèmes mécaniques et électriques à haute performance, permet de réduire considérablement la consommation d’énergie. Toutes les fenêtres patrimoniales ont été remplacées par des fenêtres ouvrantes qui préservent les proportions et le caractère d’origine du vitrage. Le projet, qui ciblait la certification LEED Argent à l’étape des études préconceptuelles en 2011, a obtenu la certification LEED Or.

La réutilisation adaptative et la transformation du 20 Washington Road font de Princeton l’un des campus les plus beaux et les plus durables du monde. La tectonique et les détails, tout comme l’importance accordée aux matériaux de grande qualité nécessitant peu d’entretien, témoignent d’une tradition de vision à long terme tout en jouant un rôle dans la réalisation d’un campus net zéro d’ici 2047.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The careful design of this project promotes a respectful relation between historic building preservation and contemporary architecture. The building creates generous spaces, brings abundant light into an interior courtyard, and creates a truly livable space.

Le design méticuleux de ce projet démontre les avantages d’une relation respectueuse entre la préservation d’un bâtiment historique et l’architecture contemporaine. Le bâtiment crée des espaces généreux, une cour intérieure qui laisse entrer une lumière abondante et un espace où l’on peut réellement vivre.

PROJECT / PROJET

LES ROCHERS

BASSIN, QUEBEC

LES ROCHERS

BASSIN, QUÉBEC

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

June 2020 / Juin 2020

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

la Shed Architecture

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Renée Mailhot, Architect / Architecte

Sébastien Parent, Architect/ Architecte

Yannick Laurin, Architect / Architecte

Dahlia Marinier-Doucet, Architect / Architecte

Samuel Guimond, Architect / Architecte

Anthony Bergoin, M. arch., Intern / Stagiaire

Olivier Bérard, Architectural Technologist / Technologue en Architecture

Clément Stoll, M. arch., Intern / Stagiaire

Kevyn Durocher, M. arch., Intern / Stagiaire

Romy Brosseau, Architect / Architecte

Pierre-Alexandre Lemieux, Architect / Architecte

Cédric Langevin, Architect / Architecte

Guillaume Fournier, Architect / Architecte

CLIENT / CLIENT

Jan-Nicolas Vanderveken + Vincent Morel

Les Rochers is located on the west point of Havre Aubert Island, the southernmost of the Magdalen Islands, a site with the most beautiful sunsets. With their sculptural silhouettes, the house and guest house overlook the territory and offer a contemporary reinterpretation of the Magdalen Islands home. With its two simple volumes clad with cedar shingle façades, the project integrates respectfully with the landscape, echoing the materials and scale of regional vernacular buildings.

A starting point for the design is the traditional gable roof house. Adjusting the geometry, La Shed breaks the proportions and creates asymmetric forms, a playful nod to the houses of the Islands, where the silhouette is thrown out of balance by the tambour—a covered structure often added to the front entrance of local houses. The tambour acts as a depressurizing airlock to protect houses from strong winds, a response to the Islands’ climatic conditions.

In Les Rochers, the two buildings embed the tambour within their volumes, each in their own way. The main house is more upfront about the inspiration of the tambour in its silhouette, whereas the guesthouse includes it completely beneath an extension of the roof. Even if their forms are distinct, the two houses are harmonious. With their variegated profiles, the two buildings echo the rugged cliffs surrounding the Islands.

The interior architecture of the two residences is steeped in the aesthetic of seaside houses. The guesthouse, with its exposed structure, recalls a rustic fishing cabin and has a casual atmosphere. The main house, which slightly larger, is more refined, and stylish but restrained. Light tones are dominant; the lines are rich and delicate. True to their practice, La Shed is engaged in a dialogue that is intimate and sensitive to its context.

Adjacent the houses, terraces follow the topographic curves of the terrain. These sinuous forms bring to mind the meeting

À l’île du Havre Aubert, la plus au sud des Îles-de-laMadeleine, sur la pointe ouest où l’on peut contempler les plus beaux couchers de soleil, se dresse Les Rochers. Ce projet comprend une maison unifamiliale et une maison d’invités aux silhouettes sculpturales qui surplombent le territoire et offrent une réinterprétation contemporaine de la maison madelinienne. Avec ses deux volumes simples aux façades revêtues de bardeaux de cèdre, le projet s’intègre respectueusement au paysage en faisant écho aux matériaux et à l’échelle des bâtiments vernaculaires de la région.

La maison traditionnelle à pignon a été le point de départ de la conception. En ajustant la géométrie, La Shed brise les proportions et crée des formes asymétriques, un clin d’œil ludique aux maisons des Îles dont la silhouette est déséquilibrée par le tambour, la structure couverte souvent ajoutée à l’entrée des maisons locales. Le tambour agit comme un sas de dépressurisation pour protéger la maison contre les vents violents, une réponse aux conditions climatiques des îles.

Dans les deux maisons, le tambour traditionnel est intégré aux volumes, chacun à sa façon. La maison principale présente une interprétation plus franche du tambour dans sa silhouette, alors que la maison d’invités l’inclut entièrement dans le prolongement de la toiture. Même si leurs formes sont distinctes, les deux maisons sont harmonieuses. Avec leurs profils différents, les deux bâtiments font écho aux falaises accidentées qui entourent les îles.

L’architecture intérieure des deux résidences est empreinte de l’esthétique des maisons de bord de mer. La maison d’invités, avec sa structure apparente, rappelle la rusticité des cabanes de pêcheurs et l’ambiance y est décontractée. La maison principale est plus grande et plus raffinée, tout en restant discrète. Les tonalités claires dominent et les lignes

LES ROCHERS

of cliffs and sand. Like the docks that welcome ships, the wood platforms tie together architecture and landscape. The boardwalks that lead to the houses recall those used to cross sand dunes to reach beaches.

Views, orientation, and the dynamics between the two houses guided the site plan. The residences have been placed so as to offer the most beautiful views of the surroundings, while taking care to not compromise the privacy of occupants. The fenestration hints at the breathtaking panoramas seen from within, and reinforces the impression that the buildings are like living paintings.

As with all of La Shed’s projects, the custom design of the architectural elements and a precise and sensitive attention to detail help create a strong, coherent and beautiful project. Striking a balance between charm and simplicity, Les Rochers offers a warm and welcoming atmosphere and spectacular views that enrich the space and those who inhabit it.

sont riches et délicates. Fidèle à sa pratique, La Shed s’est engagée dans un dialogue intime et sensible avec le contexte.

À l’extérieur, les terrasses adjacentes aux maisons suivent les courbes topographiques du terrain. Leurs formes sinueuses rappellent la rencontre des falaises et du sable. Comme les quais qui accueillent les bateaux, ces plateformes de bois créent un lien entre l’architecture et le paysage. Les trottoirs de bois qui mènent aux maisons rappellent ceux qui sont utilisés pour traverser les dunes de sable pour se rendre à la plage.

Les vues, les orientations et la dynamique entre les deux maisons ont guidé le plan d’implantation. Les maisons ont été placées de manière à offrir les plus beaux points de vue sur les environs avec le souci de préserver l’intimité de leurs occupants. Les ouvertures laissent entrevoir des vues à couper le souffle et renforcent l’impression de tableaux vivants.

Comme dans tous les projets de La Shed, la conception personnalisée des éléments architecturaux et une attention sensible aux détails contribuent à la beauté, à la cohérence et à la force du projet. Trouvant son équilibre entre le charme et la simplicité, Les Rochers offre des ambiances chaleureuses et accueillantes et des vues spectaculaires qui enrichissent les espaces et ceux qui les habitent.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

This project underlines the importance of architecture in everyday life; how simple gestures accentuate the many things a living space can have. The design of these two houses reveals the essence of the home in its simplest expression, using a contemporary language imbued with historical symbols.

Ce projet souligne l’importance de l’architecture dans la vie de tous les jours et montre comment des gestes simples mettent en relief la multitude d’éléments que peut comporter un espace de vie. Le design de ces deux maisons révèle l’essence de l’habitation dans sa plus simple expression grâce à un langage contemporain empreint de symboles historiques.

PROJECT / PROJET

POINT WILLIAM COTTAGE

POINT WILLIAM, MUSKOKA, ONTARIO

COTTAGE DE POINT WILLIAM

POINT WILLIAM, MUSKOKA, ONTARIO

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

May 2017 / Mai 2017

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

Shim-Sutcliffe Architects

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Lead design architects / Architectes responsables de la conception : Brigitte Shim and Howard Sutcliffe

Project Architects / Architectes de projet : Stephane LeBlanc and Zachariah Glennon

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Blackwell Structural Engineers

Mechanical Engineer / Ingénieur en mécanique : BK Consulting Inc.

Electrical Engineer / Ingénieur en électricité : Dynamic Designs and Engineering Inc.

Builder / Constructeur : Judges Contracting, Wayne Judges, principal, Tom Montgomery, site supervisor and master carpenter

Construction / Construction : VMF Structures Ltd.

Consultant / Consultant : Vic Furgiuele

Interior Design / Design intérieur : Shim-Sutcliffe Architects Inc., Chapi Chapo Design Inc., Karen Petrachenko

Hardware Consultant / Consultant en quincaillerie : Upper Canada Specialty Hardware Ltd.

Custom Millwork / Menuiserie sur mesure : Millworks Custom Manufacturing (2001) Inc.

Custom Metals Fabrication / Fabrication des métaux sur mesure : JSW Manufacturing Inc., NorStar Aluminum Products Ltd., Mariani Metal Fabricators Ltd., Millworks Custom Manufacturing (2001) Inc.

Custom Stonework / Travail de la pierre sur mesure : CB Marble Craft Ltd.

Custom Furniture Fabrication / Fabrication du mobilier sur mesure : Millworks Custom Manufacturing (2001) Inc.,

2 Degrees North Inc., Kai Leather Product Design

Custom Hardware / Quincaillerie sur mesure : Rocky Mountain Hardware Inc., Canadian Builders Hardware Mfg. Inc.

Custom 3-D printed Hardware / Quincaillerie sur mesure imprimée en 3D : Shim-Sutcliffe Architects Inc.

Custom Windows and Doors / Fenêtres et portes sur mesure : Tradewood Windows + Doors Inc.

Audio Visual / Audio-visuel : Entertaining Interiors

Lighting and Electrical / Éclairage et électricité : Morrow Electric Ltd.

Landscaping / Aménagement paysager : Ted Smith Construction of Bala Ltd., Brackenrig Landscaping

Photography / Photographie : James Dow, Scott Norsworthy, Ed Burtynsky

Point William Cottage is a laboratory for living, offering a rich spatial experience that moves fluidly between interior and exterior spaces, while demarcating a place in the Canadian landscape.

Located on the Canadian Shield, Point William is one of three slender peninsulas jutting into Lake Muskoka, and carries a rich geographic and cultural history. This project draws inspiration from the building culture of this part of Ontario: from sophisticated Muskoka boats and elaborate Victorian cottages, to underwater infrastructures made from heavy timber. The cottage replaces an existing 1960s building that occupied the tip of the peninsula, and is sited to reveal a large rock outcropping that was covered by the previous structure.

The modern house has always been linked to the remarkable experiments that define the modernist project. In a similar spirit, Point William Cottage begins with architecture, and then expands its territory to include landscape, furniture, lighting, hardware and fittings. Design invention, material exploration, and a sense of delight take place at multiple levels. The scale of a door handle and of an architectural section are explored simultaneously.

The building’s exterior palette combines local granite, weathered atmospheric steel, untreated ipe wood, and bronze clad windows—all choreographed to create four distinct elevations, which are syncopated to respond to each orientation and program. The material palette was selected to ensure longevity, gracious aging, and anticipation of weathering over time.

The building’s spatial sequence begins with an entry porch, framed by a series of deep weathering steel fins that straddle indoors and outdoors on one side, and weathering steel panels washed by natural light on the other. Canadian granite is pulled inside, defining the floor plane, while the skylit ceiling plane is shaped by natural light sweeping across Douglas fir panels.

La résidence de Point William est un laboratoire de vie qui offre une riche expérience spatiale de déplacement fluide entre l’intérieur et l’extérieur tout en démarquant un lieu dans le paysage canadien.

Située dans le Bouclier canadien, Point William est l’une des trois péninsules au riche passé géographique et culturel qui s’élancent dans le lac Muskoka. Ce projet s’inspire de la culture de la construction dans cette partie de l’Ontario, qui va des bateaux sur le lac Muskoka et des résidences victoriennes aux détails soigneux, jusqu’aux infrastructures sous-marines en bois massif. La résidence remplace un bâtiment des années 1960 qui occupait la pointe de la péninsule et elle est implantée de manière à révéler un grand affleurement rocheux qui était couvert par le bâtiment précédent.

La maison moderne a toujours été reliée aux expériences remarquables qui définissent le projet moderniste. Dans un même esprit, la résidence de Point William, d’abord un projet d’architecture, étend sa portée pour inclure le paysage, le mobilier, l’éclairage, la quincaillerie et les accessoires. L’invention du design, l’exploration de la matérialité et un certain ravissement s’expriment à divers niveaux. Le concepteur étudie simultanément l’échelle d’une poignée de porte et celle d’une coupe architecturale.

La palette de revêtements extérieurs combine le granit local, l’acier patiné résistant aux conditions atmosphériques, le bois d’ipé non traité et les fenêtres de bronze – tous chorégraphiés pour créer quatre élévations distinctes qui sont syncopées pour répondre à chaque orientation et programme. Les matériaux ont également été choisis dans une volonté d’assurer la longévité et le vieillissement esthétique en tenant compte de leur résistance aux intempéries au fil du temps.

La séquence spatiale du bâtiment commence par un porche d’entrée encadré par une série de profondes ailettes en acier POINT WILLIAM COTTAGE COTTAGE DE POINT WILLIAM

The cinematic space created by the deep weathering steel fins continually frames and reframes views of the landscape.

Light is manipulated and sculpted through the articulated sections in this project. The reflected ceiling plan is an important dimension of this building, contributing a rich spatial sequence of interrelated and overlapping spaces. Several J-shaped double-glazed windows create poignant moments of transition throughout the project. The living area is located at the water’s edge and is designed to act as a light reflector, with high vertical clerestory windows contrasting with panoramic windows below.

Through its sculptural form and careful material selection, Point William Cottage fuses its built form with its land form, creating a special place on the Canadian Shield.

patiné qui passent de l’intérieur à l’extérieur, d’un côté, et de panneaux en acier patinable lavés par la lumière naturelle de l’autre. Le granit canadien qui se prolonge à l’intérieur définit le plan du sol, tandis que le plafond doté d’un puits de lumière est défini par la lumière naturelle et les panneaux en sapin de Douglas qui le traversent. L’espace cinématique créé par les profondes ailettes en acier patinable encadre et recadre continuellement les vues sur le paysage.

Les sections articulées de ce projet manipulent et sculptent la lumière. Le plan du plafond réfléchi est une dimension importante de ce bâtiment, car il contribue à la richesse de la séquence spatiale d’espaces interdépendants et superposés. Plusieurs fenêtres à double vitrage disposées en forme de J créent des moments de transition saisissants dans tout le projet. L’aire de vie est située au bord de l’eau et est conçue pour refléter la lumière avec ses fenêtres hautes verticales qui contrastent avec les fenêtres panoramiques du dessous.

Par sa forme sculpturale et son choix minutieux des matériaux, la résidence de Point William fusionne sa forme bâtie avec la forme de son emplacement pour créer un lieu spécial dans le Bouclier canadien.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

This cottage stood out for its attention to design details at multiple scales. The creative fabrication and craft echoes characteristics of an organic Art Deco architecture. The building itself belongs to the natural context and is adjusted to the topography, giving it a naval quality-a sunken vessel on the shore.

Ce chalet s’est distingué grâce à l’attention portée aux détails de conception à plusieurs échelles. La créativité de sa fabrication et de sa conception font écho aux caractéristiques d’une architecture art déco naturelle. Le bâtiment luimême participe au contexte naturel et est adapté à la topographie, lui donnant une qualité navale, tel un bateau qui aurait fait naufrage sur la côte.

PROJECT / PROJET

RECEPTION PAVILION OF THE QUEBEC

NATIONAL ASSEMBLY QUEBEC, QUEBEC

PAVILLON D’ACCUEIL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC QUÉBEC, QUÉBEC

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

May 2019 / Mai 2019

BUDGET / BUDGET

$43 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

Provencher_Roy | GLCRM Architectes

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Provencher_Roy: Claude Provencher, Co-Founder, Architect Sr. Principal / Cofondateur, architecte senior, associé principal, FIRAC; Matthieu Geoffrion, Partner, Architect Sr. Principal / Associé, architecte senior, MIRAC; Nicolas Demers-Stoddart, Partner, Architect Sr. / Associé, architecte senior, MIRAC; Émilie Banville, Architect Jr. / Architecte junior; Daniel Legault, Architect Sr. Principal / Architecte senior; Maïda Beylerian, Architect Sr. / Architecte senior; Sami Bouzouita, Architect Sr. / Architecte senior; Marilina Cianci, Architect / Architecte; Maxime Giguère, Tech. Int. / Technician intermédiaire; Fanette Montmartin, Architect Sr. / Architecte senior; Andres Moreno, Tech. Sr. Principal / Technicien senior; Normand Desjardins, B.Arch; Tristan Leahy, Architect / Architecte; Suzanne Essiambre, Architect / Architecte; Charles-Alexandre Lefebvre, M.Arch; Pierre Lussier, Tech; Neil Aspinall, Zoey Cai, Karim Duranceau, Maxime Duval-Stojanović, Franck Murat GLCRM Architects: Marc Letellier, Co-founder, senior architect, principal / Cofondateur, architecte senior, associé principal, OAQ, FIRAC, AAPPQ; François Bécotte, Architect Sr. Principal / Architecte senior; Maxime Turgeon, Architect Sr. / Architecte senior; Shirley Gagnon, Architect Int. / Architecte intermédiaire; Louis-Xavier Gadoury, M. Arch.; Jocelyn Martel, Tech. Principal / Technicien; Raphaël Hamelin, Tech. Principal / Technicien; Réal St-Pierre, Tech. Principal / Technicien; Vincent Lavoie, Tech. Principal / Technicien; Suzanne Castonguay, Tech. Principal / Technicienne

CLIENT / CLIENT

L’Assemblée nationale du Québec – Service de l’amélioration des infrastructures

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Electromechanical Engineer - Cima+ / Électromécanique - Cima+ : Francois Allard, Mathieu Lafontaine

Structural Engineer / Ingénieur en structure : WSP Canada - André Bety, Martin Dubé

Contractor / Entrepreneur : Pomerleau - Marie-Julie Dumont, Frédéric Fecteau

Building Code Consultant - GLT+ / Consultant en code du bâtiment - GLT+ : Ovidiu Maier

Elevator / Ascenseur : CPAI Solucore - Claude Prévost

Acoustic / Acoustique : Acoustec - Jean-Philippe Migneron

Multimedia / Multimédia : GoMultimédia - Guy Desmarteaux

Security / Sécurité : CSP inc. - Stéphane Auger, René Lahaie, Carlos Luna Saavedra

RECEPTION PAVILION OF THE QUEBEC NATIONAL ASSEMBLY PAVILLON D’ACCUEIL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC

Provencher_Roy and GLCRM Architects’ reception pavilion for the Parliament Building of the National Assembly of Québec is a quiet, but transformative addition that revolutionizes how citizens engage, experience, and participate in their democracy. The original Parliament—a Second Empire stone edifice designed by Eugène-Étienne Taché—is an important civic icon, presenting stately beauty and an iconic facade. But its monumental style and opaque materiality made the building forbidding, and its lack of public space made it inaccessible to citizens. In these ways, the building undercut the democratic ideals it stood for: participation in government, openness, and transparency.

The team approached the pavilion as an opportunity for change, opening the building to the people of Québec and granting them their rightful place at the National Assembly. With sweeping spaces for public gatherings and events and a new transparent entrance, the pavilion creates an open, inclusive, and lively hub that invites diverse communities to gather at the heart of their government. As an embodiment of Québécois civic ideals and as a community anchor, the pavilion has become a place of pride for citizens and a destination for international visitors.

To achieve this while deferring to the historic building, the team tucked the reception pavilion beneath the Parliament Gardens and added a transparent entrance nestled between two existing curved staircases. This maintains the original central axis and symmetry, and preserves sightlines to the facade and gardens. Building underground also offered simple, cost-effective ways to incorporate the robust security measures required in government buildings. The approach has become a precedent for similar buildings in Canada.

The heart of the building is the Agora: a forum that welcomes community members for public events and encourages participation in democracy. In form and function, the Agora

Le pavillon d’accueil de l’Hôtel du Parlement de l’Assemblée nationale du Québec des architectes Provencher_Roy et GLCRM en consortium est un ajout discret, mais transformateur, qui révolutionne la façon dont les citoyens s’engagent et participent à leur démocratie. Le Parlement d’origine – un édifice en pierre de style Second Empire conçu par Eugène-Étienne Taché – est un emblème important d’une beauté majestueuse et à la façade iconique. Son style monumental et sa matérialité opaque ont toutefois rendu le bâtiment inhospitalier et son absence d’espaces publics l’a rendu inaccessible pour les citoyens, ce qui est contraire aux idéaux démocratiques qu’il représente : la participation au gouvernement, l’ouverture et la transparence.

L’équipe a vu dans ce projet une occasion de changer la situation, d’ouvrir l’édifice aux Québécois et de leur accorder la place qui leur revient à l’Assemblée nationale. Avec de vastes espaces pour les rassemblements et les événements publics et une nouvelle entrée transparente, le pavillon crée un centre ouvert, inclusif et vivant qui invite divers groupes à se rassembler au cœur de leur gouvernement. Incarnation des idéaux civiques québécois et point d’ancrage de la communauté, le pavillon est devenu un lieu de fierté pour les citoyens et une destination pour les visiteurs internationaux.

Pour atteindre ces objectifs tout en préservant l’édifice historique, l’équipe a dissimulé le pavillon d’accueil sous les jardins du Parlement et a ajouté une entrée transparente nichée entre deux escaliers courbes. Cela permet de conserver l’axe central et la symétrie d’origine et de préserver les lignes de vue sur la façade et les jardins. La construction souterraine a également offert des moyens simples et rentables d’intégrer les mesures de sécurité rigoureuses qui s’appliquent aux édifices gouvernementaux. Cette approche a d’ailleurs servi d’exemple pour des bâtiments similaires au Canada.

references the ancient Athenian Pnyx, the assembly place where citizens of the world’s first democracy debated and voted. Since opening, the Agora has hosted events like the Financière des Professionnels Conference for women in finance, Université Laval symposia, and the Québec City Film Festival—as well as being a setting for public gatherings such as a vigil for the victims of the École Polytechnique massacre.

A spiraling ramp connects the Agora to ground level. A mural along the ramp celebrates Québec’s symbolic milestones, showcasing figures in modern Québécois history, including Indigenous and women leaders. An oculus lets in natural light, making the space feel bright and welcoming. The oculus also frames a view of Parliament, incorporating the site’s heritage with the interior experience. White floors and ceilings further brighten the space and are accented with wood walls. This materiality makes for a contemporary environment in a universal design language that complements the historic Parliament.

Building underground minimized the project’s environmental impact and allowed over 91% of construction waste to be recycled, while saving on construction and maintenance costs, and ensuring the longevity of the structures.

Au cœur du pavillon se trouve une agora, un forum qui offre au grand public un lieu pour la tenue d’événements et qui favorise la participation à la démocratie. Par sa forme et sa fonction, l’agora évoque l’ancien Pnyx d’Athènes, le lieu de rassemblement dans lequel les citoyens de la première démocratie au monde se réunissaient pour débattre et voter. Depuis son ouverture, l’agora a accueilli divers événements comme la conférence pour les femmes en finance de la Financière des professionnels, des symposiums de l’Université Laval et le Festival du film de Québec – sans compter divers rassemblements publics, comme une vigile pour les victimes du massacre de l’École polytechnique.

Une rampe en spirale relie l’agora au niveau du sol. Une murale le long de cette rampe souligne des étapes symboliques du Québec et met en valeur des figures de l’histoire moderne du Québec, notamment des personnes autochtones et des femmes influentes. Un oculus laisse pénétrer la lumière naturelle et rend l’espace lumineux et accueillant. L’oculus offre également une vue sur le Parlement et crée une fenêtre entre l’aspect patrimonial du site et l’expérience intérieure. Les planchers et les plafonds blancs éclaircissent l’espace et sont accentués par des murs en bois. Cette matérialité crée un environnement contemporain dans un langage de conception universel en complément du Parlement historique.

La construction souterraine a réduit au minimum l’impact environnemental du projet et a permis de recycler plus de 91 % des déchets de construction tout en réalisant des économies sur les coûts de construction et d’entretien et en assurant la longévité des installations.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The jury noted that this project highlighted a capacity to add value in a reserved way. The long promenade to access the building ends up in a large gathering space, creating a new agora that is illuminated with natural light coming from a contemporary oculum. This reconnects with traditional public building typologies. The quality of interior spaces and the integration of construction systems in perforated panels create seamless surfaces.

Selon le comité d’évaluation par les pairs, ce projet met en lumière la capacité d’ajouter de la valeur discrètement. La longue rampe pour accéder à l’immeuble aboutit à un grand lieu de rencontre qui crée une nouvelle agora baignée de lumière naturelle provenant d’un oculus contemporain. Celui-ci vient établir un lien avec les typologies des bâtiments publics traditionnels. La qualité des espaces intérieurs et l’intégration de procédés de construction dans des panneaux perforés créent des surfaces lisses.

PROJECT / PROJET

CHERRY STREET STORMWATER FACILITY

TORONTO, ONTARIO

INSTALLATION DE GESTION DES EAUX PLUVIALES DE LA RUE CHERRY TORONTO, ONTARIO

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

June 2021 / Juin 2021

BUDGET / BUDGET

$23 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

gh3* | R.V. Anderson Associates Limited

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

gh3*: Pat Hanson, Raymond Chow, Joel DiGiacomo, Richard Freeman, Bernard Jin

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Prime Consultant (Structural / Mechanical / Electrical / Civil) / Principaux consultants (structure, mécanique, électricité, génie civil) : R.V. Anderson Ltd.

Peter Langan, P. Eng., Project Director / ing., chargé de projets

Bernardo Majano, Project Manager and Senior Mechanical Engineer / chargé de projets et ingénieur senior en mécanique

David O’Sullivan, Senior Structural Engineer / ingénieur senior en structure

Tom Woodcock, Senior Instrumentation & Controls Engineer / ingénieur senior en instrumentation et contrôle

Newsha Roshani, P. Eng., Contract Administrator / ing., administrateur de contrats

CLIENT / CLIENT

Waterfront Toronto

CHERRY STREET STORMWATER FACILITY

INSTALLATION DE GESTION DES EAUX PLUVIALES DE LA RUE CHERRY

The Stormwater Facility (SWF) treats urban run-off from Toronto’s new West Don Lands and Quayside neighbourhoods. The clients, Waterfront Toronto and Toronto Water, wanted a landmark building that would signal a new and distinctive city precinct. Achieving this demanded a design of conceptual clarity and rigour to meet the strong character of the surrounding are, which includes railway yards to the north, the ramps and roadways of Lake Shore Boulevard and the Gardiner Expressway to the south, and the industrial Port Lands across the Keating Channel. The monolithic, castin-situ concrete form is both a complement and striking counterpoint to the infrastructural and aesthetic complexity all around. Even at speed from the Gardiner and Lake Shore Expressways, the building registers as a poetic ellipsis amid the intensity of its surroundings.

A strategically placed opening in the façade reveals glimpses of the building’s inner workings, and a sky window on the south facet of the roof is a luminescent beacon to the city at night. These openings intentionally invite curiosity about the expanding city and its supporting infrastructure, specifically the work being done to keep urban water clean and safe. The building acts as an important catalyst for increased civic engagement and pride.

The project combines three major elements into an integrated urban, landscape and architectural statement. The first is the stormwater reservoir: a 20-metre diameter shaft covered by a radial steel grate that acts as an inverted siphon to receive untreated stormwater from the surrounding development. Directly above is a working ground plane of asphalt and concrete, with a central channel and surrounding gutters to link the reservoir shaft to the treatment plant. Finally, the most prominent element of the facility is the 600-square-metre stormwater treatment plant itself, where the water is further processed for safe release back into Lake Ontario. The design

L’installation de gestion des eaux pluviales traite les eaux de ruissellement urbaines des nouveaux quartiers West Don Lands et Quayside de Toronto. Les clients, Waterfront Toronto et Toronto Water, voulaient un bâtiment repère pour marquer ce nouveau quartier distinctif. À cette fin, et pour respecter le caractère affirmé de la zone environnante, il a fallu assurer une grande clarté conceptuelle et une grande rigueur à la conception du projet situé à proximité de gares de triage au nord, des rampes et voies de circulation du boulevard Lake Shore et de l’autoroute Gardiner au sud, et des terrains industriels du port de l’autre côté du canal Keating. La forme monolithique du bâtiment en béton coulé sur place est à la fois un complément et un contrepoint frappant à la complexité de l’infrastructure et de l’esthétique environnante. Même pour l’automobiliste qui roule à grande vitesse sur les autoroutes Gardiner et Lake Shore, le bâtiment apparaît comme une ellipse poétique au milieu de l’intensité de son environnement.

Une ouverture placée stratégiquement en façade permet d’apercevoir le fonctionnement interne du bâtiment et une fenêtre de toit sur la facette sud de la toiture est un phare lumineux pour la ville la nuit venue. Ces ouvertures suscitent intentionnellement la curiosité à l’égard de ces nouveaux quartiers et de leurs infrastructures, en particulier à l’égard du travail effectué pour maintenir la propreté et la salubrité de l’eau en milieu urbain. Le bâtiment agit comme un catalyseur important pour accroître l’engagement et la fierté des citoyens.

Le projet combine trois éléments majeurs dans une intervention urbaine, paysagère et architecturale intégrée. Le premier est le réservoir d’eaux pluviales, un puits de 20 mètres de diamètre recouvert d’un treillis en acier qui agit comme un siphon inversé pour recevoir les eaux pluviales non traitées du quartier environnant. Juste au-dessus se trouve un plan

for SWF takes these constituent parts and unifies them into a whole that renders their infrastructural functions legible, didactic and aesthetically compelling.

Programmatically, SWF tells a story of water. The design of the main enclosure references the architecture of a stone well, inverted to manifest as a sculptural form above ground. This modern interpretation of an ancient vernacular is further expressed by etchings in the concrete surface. A system of rain channels runs from roof to wall, to ground plane and into the shaft—a narrative of the larger system of urban hydrology in which the building is embedded.

Materially, both the building and landscape are constructed with exposed concrete, resulting in the abstraction of ground and wall, and environmentally mitigating solar heat gain and extending the service life of the facility. Low energy inputs are achieved with a highly insulated envelope, daylighting, and passive cooling and ventilation. The result is a building whose performance will match its contribution to the broader project of sustainable development in the West Don Lands.

Architecturally, SWF adds to a list of Toronto’s historic infrastructural works—such as the R.C. Harris Treatment Plant, the Bloor Viaduct, and the Hearn Power Station—whose architectural character has helped to both express and define Toronto’s identity at different moments in time.

CHERRY

de travail en asphalte et en béton avec un canal central et des caniveaux qui relient le puits du réservoir à la station d’épuration. Enfin, l’élément le plus marquant de l’installation est la station de traitement des eaux pluviales de 600 mètres carrés elle-même, où l’eau est traitée avant d’être rejetée en toute sécurité dans le lac Ontario. La conception du projet unifie ces éléments constitutifs en un tout qui rend les fonctions de ses infrastructures lisibles, didactiques et esthétiquement convaincantes.

Sur le plan du programme, le projet raconte une histoire d’eau. Le design de l’enceinte principale fait référence à un puits en pierre, inversé pour se présenter sous une forme sculpturale au-dessus du sol. Cette interprétation moderne d’un vernaculaire ancien s’exprime également par des marques dans la surface de béton. Un système de canaux pluviaux va de la toiture au mur, au sol et dans le puits –rappelant le système d’hydrologie urbaine plus grand dans lequel le bâtiment est intégré.

Sur le plan des matériaux, le bâtiment et l’aménagement paysager sont construits en béton apparent, ce qui crée l’abstraction du sol et des murs et permet d’atténuer de manière environnementale les gains thermiques et de prolonger la durée de vie de l’installation. L’isolation supérieure de l’enveloppe, l’éclairage naturel, ainsi que le refroidissement et la ventilation passifs réduisent la consommation d’énergie. En conséquence, la performance du bâtiment sera à la hauteur de sa contribution au projet plus vaste de développement durable de West Don Lands.

Enfin, sur le plan de l’architecture, le bâtiment s’ajoute à une liste d’ouvrages d’infrastructure marquants de Toronto – comme l’usine de traitement R.C. Harris, le viaduc Bloor et la centrale électrique Hearn – dont le caractère architectural a contribué à l’expression et à la définition de l’identité de Toronto à différents moments dans le temps.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The sculptural architecture form of the facility and the negotiation between scale and connection to the ground was noted by the jury. They felt that it reinforced the power of architecture to intervene in unsuspecting conditions to create beauty around us.

Le comité d’évaluation par les pairs a noté la forme architecturale sculpturale de l’installation ainsi que la conciliation entre envergure et lien à la terre. Il a estimé que le fait d’intervenir dans des conditions insoupçonnées pour créer de la beauté autour de nous renforçait le pouvoir de l’architecture.

PROJECT / PROJET

THE BREARLEY SCHOOL

NEW YORK CITY, NEW YORK

L’ÉCOLE BREARLEY

NEW YORK, NEW YORK

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

September 2019 / Septembre 2019

BUDGET / BUDGET

$67.2 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET

KPMB Architects

D’ARCHITECTES

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Marianne McKenna, Partner-in-charge / Associée responsable; Luigi LaRocca, Principal / Associé principal; David Constable, Senior associate / Associé principal; Lucy Timbers, Senior associate / Associé principal; David Smythe, Senior associate / Associé principal; Carolyn Lee, Senior associate / Associé principal; Talal Rahmeh, Alistair Grierson, Thom Seto, Lukas Bergmark, Lily Huang, Ramin Yamin, Joseph Kan, Peter Kitchen, Rafaela Ahsan, Jessica Juvet, Ilana Altman, Jordan Evans

CLIENT / CLIENT

The Brearley School

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Entuitive with Thornton Thomasetti

Lighting / Ingénieur en structure : Tillotson Design Associates

Mechanical, Electrical, Plumbing / Ingénieur en mécanique, électricité, plomberie : Thomas Polise Consulting Engineers

Envelope / Enveloppe : Entuitive

Code Consultant / Consultant en code : CCI

Audio Visual, IT, Security / Audiovisuel, TI, sécurité : TM Technologies

Acoustics / Acoustique : Longman Lindsey

Theatre Acoustics / Acoustique du théâtre : Sound Space Vision and Stages

LEED Consultant / Consultant LEED : Steven Winter Associates

Climate Engineers / Génie climatique : Transsolar

Signage / Signalisation : Entro

THE BREARLEY SCHOOL L’ÉCOLE BREARLEY

How can design create a platform for asserting the intellectual and physical presence of the girl in our society—and her potential to transform the world?

Brearley’s mission combines outstanding academics with a higher purpose to nurture the intellect and character of young girls, preparing them to be leaders and innovators of social transformation. The design of its first new building in over a century began in 2014, and was well-timed with the rise of young women’s voices: that same year, Malala Yousafzai received the Nobel Peace Prize and Emma Watson addressed the United Nations on gender equality.

The original 1929 School building stands on the bank of the Hudson River in Manhattan’s Upper East Side. The 12-story masonry fabric building blends in with the residential neighbourhood, but its program is invisible to the street. By 2014, the facilities were outdated, space was at capacity, and there was no room for expansion. The strategy was to expand by adding a new, free-standing building just one block west.

The design creates a ‘gateway’ into the expanded Brearley campus and is extroverted compared to the original school. The masonry façade features bold geometry, and the transparent two-story street base improves safety and street animation in the neighbourhood.

The design objective was to unlock the power and potential of the Brearley program and community with a flexible, interconnected, light-filled, multi-purpose learning landscape. The plan organizes the program in ascending order from community, to teaching, to exercise and play. A cafeteria, library, and a 600-seat auditorium are located on the lower levels. Spiral stairs interconnect classrooms, art and science labs, and makerspaces in the middle levels. Upper levels feature a gymnasium and culminate with a rooftop playground.

Comment le design peut-il créer une plateforme pour affirmer la présence intellectuelle et physique de la jeune fille dans notre société – et son potentiel pour transformer le monde?

Brearley a comme mission d’offrir un milieu d’étude remarquable dans l’objectif de nourrir l’intellect et de préparer des jeunes filles à devenir des cheffes de file et des innovatrices en matière de transformation sociale. La conception de ce nouveau bâtiment, le premier de Brearley en plus de cent ans, a commencé en 2014, coïncidant avec la montée de la voix des jeunes femmes : cette même année, Malala Yousafzai a reçu le prix Nobel de la paix et Emma Watson s’est adressée aux Nations Unies sur la question de l’égalité des genres.

L’école originale construite en 1929 se dresse sur les rives du fleuve Hudson, dans le quartier Upper East Side de Manhattan.

Le bâtiment en brique de 12 étages se fond dans le quartier résidentiel, mais il est invisible de la rue. En 2014, les installations étaient désuètes et utilisées au maximum de leur capacité et il n’y avait pas de place pour un agrandissement.

La stratégie retenue a été l’agrandissement par l’ajout d’un nouveau bâtiment indépendant à un coin de rue à l’ouest. Le design est extraverti par rapport à l’école d’origine et il crée une « porte d’entrée » dans le campus étendu de Brearley.

La façade en maçonnerie de la nouvelle école présente une géométrie audacieuse et sa base transparente sur deux étages améliore la sécurité et anime les rues du quartier.

La conception avait comme objectif de libérer le pouvoir et le potentiel du cursus et de la communauté de Brearley et d’offrir un milieu d’apprentissage souple, interconnecté, lumineux et polyvalent. Le plan organise le programme en ordre ascendant, de la communauté à l’enseignement, puis à l’exercice et au jeu. Une cafétéria, la bibliothèque et un auditorium de 600 places sont situés aux étages inférieurs. Des escaliers en colimaçon relient les classes, les laboratoires d’art et de science et

THE BREARLEY SCHOOL L’ÉCOLE BREARLEY

The eco-friendly, LEED Gold-compliant building is meant to act itself as a teacher. Students participate in the sustainable design features: they plant and maintain the green roof as part of the science curriculum, monitor rainwater collection, and activate natural ventilation to reduce mechanical system use by up to 800 hours per year. The design inspired the school to advance the adaptive reuse of its original building, with the goal of creating a net-zero campus by 2050.

Brearley was one of the few private schools in New York City to remain open and functional during the pandemic. 800 people attended daily and stayed healthy. The well-proportioned classrooms, fresh air, efficient filtration systems, operable windows, wide hallways, and interconnecting stairs facilitated COVID-19 protocols.

Kinesthetic learning—using paper and pencils, and reading books instead of watching screens—are at the core of Brearley’s pedagogy. When the virtual and the real are out of balance, this project reminds us that architecture must support human wellbeing with beautiful, tactile, light-filled, well-ventilated spaces for gathering, learning, creativity, and collaboration.

The pandemic exposed significant inequities, and reinforced the need for the education and empowerment of women for a sustainable future. Every design element advances Brearley’s mission to cultivate confident, independent leaders.

les espaces de création aux étages centraux. Aux étages supérieurs, on trouve un gymnase, et sur la toiture, une aire de jeux.

Le bâtiment écologique, conçu selon les exigences de la certification LEED Or joue par lui-même un rôle d’enseignement. Les élèves participent aux caractéristiques de conception durable : elles s’occupent des plantations et de l’entretien du toit vert dans la cadre du cours de science et elles suivent les données sur la collecte des eaux de pluie et la ventilation naturelle pour réduire l’utilisation du système mécanique jusqu’à 800 heures par année. La conception a incité l’école à promouvoir la réutilisation adaptative de son bâtiment d’origine dans l’objectif de créer un campus net zéro d’ici 2050.

Brearley a été l’une des quelques écoles privées de New York restées ouvertes et fonctionnelles pendant la pandémie. Quelque 800 personnes s’y sont présentées tous les jours et sont restées en santé. Les classes de bonnes dimensions, l’apport en air frais, les systèmes de filtration efficaces, les fenêtres ouvrantes, la largeur des corridors et les escaliers communicants ont facilité l’application des protocoles de la COVID-19.

L’apprentissage kinesthésique – utilisation de papier, crayons et livres de lecture plutôt que d’écrans – est au cœur de la pédagogie de Brearley. Lorsque le virtuel et le réel sont en déséquilibre, ce projet nous rappelle que l’architecture doit favoriser le bien-être des personnes en offrant des espaces attrayants, tactiles, lumineux et bien ventilés, propices au rassemblement, à l’apprentissage, à la créativité et à la collaboration.

La pandémie a mis en lumière d’importantes inégalités et a renforcé la nécessité d’éduquer et d’habiliter les femmes pour un avenir durable. Tous les éléments de conception promeuvent la mission de Brearley de former des cheffes de file confiantes et indépendantes.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The implementation of a school in a dense urban environment presents significant challenges. The jury noted well distributed vertical functions without affecting the fluidity of movement while simultaneously creating collaborative spaces. The new tower is finely integrated into the urban fabric both by its massing and the composition of its facades, creating a gateway to the campus. This project is a bold urban redevelopment project that showcases student life activities on the street: a sign of hope for the future.

La construction d’une école dans un environnement urbain dense présente des défis importants. Le comité d’évaluation par les pairs a souligné les fonctions verticales qui, bien distribuées, créent des espaces de collaboration sans nuire à la fluidité du mouvement. La nouvelle tour a été habilement intégrée au tissu urbain grâce à la concentration et à la composition de ses façades qui créent une entrée sur le campus. Signe d’espoir pour l’avenir, cet audacieux projet de réaménagement urbain met en valeur les activités de la vie étudiante dans la rue.

PROJECT / PROJET

THE IDEA EXCHANGE OLD POST OFFICE CAMBRIDGE, ONTARIO

THE OLD POST OFFICE D’IDEA EXCHANGE CAMBRIDGE, ONTARIO

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

October 2018 / Octobre 2018

BUDGET / BUDGET

$12 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

RDH Architects (RDHA)

LEAD DESIGN ARCHITECT / PRINCIPAL ARCHITECTE CONCEPTEUR

Tyler Sharp

CLIENT / CLIENT

City of Cambridge and the Idea Exchange

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Landscape Architect / Architecte paysagiste : NAK Design

Structural Engineers / Ingénieur en structure : WSP / Halsall Ltd.

Mechanical and Electrical Engineering / Ingénieur en mécanique et électricité : Jain Associates Ltd.

Civil Engineers / Ingénieur civil : Valdor Engineering Inc.

Acoustic Engineering / Acoustique : Aercoustics

Code Consultant / Consultant en code : L.R.I.

Cost Consulting / Consultant en coûts : AW Hooker

Contractor / Entrepreneur : Collaborative Structures Ltd.

Heritage Consultant / Consultant en patrimoine : Stevens Burgess Architects Ltd.

The Idea Exchange Old Post Office is situated upon the traditional territories of the Neutral, the Anishinaabeg, and the Haudenosaunee Peoples, at the edge of the Grand River in downtown Galt, Ontario. The project goal was to transform a dilapidated heritage post office into Canada’s first “bookless” library, offering all age groups free access to an array of public spaces for learning, making, performance, and other creative endeavours. It also aimed to establish a new community hub, complete with a contiguous café for meeting and socializing.

Anchored along the bank of the Grand River, the project revitalizes a heritage-listed 1885 masonry post office that had fallen into disrepair. It adds a 835-square-metre transparent pavilion that wraps around the original building and stretches out over the water, revealing the public programs offered within. These programs include the café—which doubles as a reading room and public presentation area—a black box theatre, film and audio recording suites, gaming areas, a children’s learning level, and spaces for sewing, carpentry, and 3D printing.

The existing Neo-Gothic post office, designed by the architect of the Parliament Buildings, Thomas Fuller, carries municipal, provincial, and federal historic designations. Although an expression of its time, the building had virtually no connection with the river. Consequently, the designers embraced the idea that the project could restore this important remnant of settler heritage, while also repairing a lost opportunity to establish a strong human and environmental connection.

The downtown site benefits from views across, up, and down the river, towards major cultural facilities such as the University of Waterloo School of Architecture, the main branch of the Idea Exchange, two large cathedrals, and a new performing arts facility. The glass addition to the post

THE IDEA EXCHANGE OLD POST OFFICE THE OLD POST OFFICE D’IDEA EXCHANGE

L’ancien bureau de poste d’Idea Exchange, appelé maintenant The Old Post Office, est situé sur les territoires traditionnels des Peuples Neutres, Anishinaabeg et Haudenosaunee, à l’extrémité de la rivière Grand, au centre-ville de Galt en Ontario. Le projet visait à revitaliser un bureau de poste patrimonial vétuste pour en faire la première bibliothèque « sans livres » du Canada et offrir à des groupes de tous âges un accès gratuit à des espaces communautaires polyvalents pour l’apprentissage, la fabrication, le spectacle et autres activités créatives. Il visait également à créer un nouveau centre communautaire avec café adjacent pour favoriser les échanges et les rencontres.

Ancré sur la rive de la rivière Grand, le projet revitalise un bureau de poste en maçonnerie de 1885, désigné site historique, qui était tombé en état de délabrement, et ajoute un pavillon transparent de 835 mètres carrés qui entoure le bâtiment d’origine et s’étend au-dessus de l’eau pour révéler les espaces publics intérieurs. Ces espaces comprennent le café – qui sert également de salle de lecture et d’espace de présentation au public – une salle de théâtre de style boîte noire, des salles de cinéma et d’enregistrement audio, des espaces de jeu, un étage consacré à l’apprentissage pour les enfants et des espaces pour la couture, la menuiserie et l’impression 3D.

Le bâtiment néo-gothique existant, conçu par l’architecte des édifices du Parlement, Thomas Fuller, possède des désignations de site patrimonial et de monument historique décernées par diverses autorités municipales, provinciales et fédérales. Bien qu’il soit une expression de son époque, il n’avait pratiquement aucun lien avec la rivière. C’est pourquoi les concepteurs ont pensé que le projet pouvait restaurer cet important vestige du patrimoine des pionniers, tout en remédiant à une occasion perdue d’établir un lien fort avec les personnes et l’environnement.

office is conceived as a transparent, glowing, contemporary pavilion floating atop the Grand. Its material vocabulary of transparency brings light into the various levels of studios and public gathering spaces.

Housed within a heritage structure in constant dialogue with its contemporary addition, the Idea Exchange Old Post Office projects the life and vitality of a progressive public library program to the street, the river, and the city beyond.

L’emplacement du centre-ville offre des vues sur la rivière, en amont et en aval; sur des installations culturelles majeures comme l’École d’architecture de l’Université de Waterloo, la succursale principale de l’Idea Exchange; ainsi que sur deux grandes cathédrales et une nouvelle installation pour les arts de la scène. L’ajout de verre au bureau de poste est conçu comme un pavillon transparent, lumineux et contemporain flottant au-dessus de la rivière Grand. Son vocabulaire matériel de transparence fait pénétrer la lumière dans les différents étages d’ateliers et d’espaces de rassemblement public.

Hébergé dans une structure patrimoniale en dialogue constant avec son ajout contemporain, l’ancien bureau de poste d’Idea Exchange projette la vie et la vitalité d’une bibliothèque publique progressiste vers la rue, la rivière et la ville au-delà.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The architects integrated contemporary volumes into a historic building with boldness and attention to the fine detail of the junctions between the new and existing structures. This creates a continuity by contrast. Lightened views among common spaces over the water and the gesture of daylight washing the historic façades create an interesting and coherent program.

Les architectes ont intégré des volumes contemporains dans un bâtiment historique de manière audacieuse en prêtant attention aux fins détails des jonctions entre les structures nouvelles et existantes. Cela crée un effet de continuité par effet de contraste. Les vues allégées dans les espaces communs sur l’eau et la lumière du jour qui balaie les façades historiques créent un ensemble intéressant et cohérent.

PROJECT / PROJET

TOM PATTERSON THEATRE STRATFORD, ONTARIO

THÉÂTRE TOM PATTERSON STRATFORD, ONTARIO

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

May 2020 / Mai 2020

BUDGET / BUDGET

$70 M

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

Hariri Pontarini Architects

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

Siamak Hariri, Founding Partner, Design Lead / Associé fondateur, responsable du design

Lindsay Hochman, Project Architect / Architecte du projet

Doron Meinhard, Associate Partner / Partenaire associé

Anne Ma, Jeff Strauss, Stefan Abidin, Miren Etxezarreta-Aranburu, Leandro Abungin, Steve Kang, Anna Antropova, Jimmy Farrington

CLIENT / CLIENT

Stratford Festival

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

General Contractor and Constructor / Entrepreneur général et constructeur : EllisDon

Landscape Architect / Architecte paysagiste : Holbrook & Associates with The Planning Partnership

Furniture Design / Design du mobilier : Hariri Pontarini Architects

Theatre Planner / Scénographie : Fisher Dachs Associates

Acoustician / Acoustique : Aercoustics Engineering

Audio Visual / Audiovisuel : Novita Techne Limited

Lighting / Éclairage : Martin Conboy Lighting Design LEED - RDH

Structural Engineer / Ingénieur en structure : Thornton Tomasetti

Mechanical and Electrical Engineer / Ingénieur en mécanique et électricité : ARUP

Selected from an international competition of 92 entries, the design for the new Tom Patterson Theatre at the Stratford Festival is a striking presence along the banks of the Avon River. The theatre is located on the site of the former Tom Patterson Theatre, a converted curling rink. The new building aspires to be a cultural beacon that defines the next 50 years of this significant cultural institution.

The new building aimed not only to provide what the previous one lacked, but to also pay homage to its memory. The new venue expands the technical capabilities of live theatre and wraps itself in amenity-rich spaces, establishing an immersive, social experience that revolves around and complements the magic of the performing arts.

A shimmering façade ebbs and flows in step with the river. This curvilinear form creates quiet folds and eddies of encounter across a sequence of spacious public rooms that course from one to the next. Panoramic garden and river views dissolve the line between indoors and out.

At the heart of the building, the horseshoe-shaped auditorium is enclosed in curving walls of light-coloured brick. Inside the wood-lined room, 600 custom-designed seats surround an elongated thrust stage inspired by the dimensions of the previous stage. The acoustics and sightlines create an experience of true intimacy and connection between audience and performer.

Craftsmanship and attention to detail serve to impart an emotional resonance that aligns with the festival’s ambition to engage its community. Education programs now have a permanent home in this theatre. For donor patrons, the members’ lounge features a contemporary fireplace in a dramatic space with wraparound glazing that tapers beneath a wood-clad ceiling. The building has a complement of back-ofhouse amenities, which, like the public spaces and auditorium, are fully accessible.

Le design du nouveau théâtre Tom Patterson du Festival de Stratford, sélectionné parmi les 92 candidatures soumises à un concours international, assure une présence remarquable sur les rives de la rivière Avon. Le théâtre est situé sur le site de l’ancien théâtre Tom Patterson, un terrain de curling reconverti. Il se veut un phare culturel qui définit les 50 prochaines années de cette institution culturelle d’importance.

Le nouveau bâtiment visait à offrir ce qui manquait au précédent tout en témoignant de son histoire. La nouvelle installation renforce les capacités techniques des arts vivants et s’enveloppe dans des espaces aux multiples attraits, créant ainsi une expérience sociale immersive qui tourne autour de la magie des arts de la scène et l’enrichit.

Une façade chatoyante rappelle la sinuosité de la rivière. La forme curviligne crée des espaces discrets qui favorisent les rencontres dans une séquence de salles publiques spacieuses qui s’étendent de l’une à l’autre. Les vues panoramiques sur les jardins et la rivière abolissent la frontière entre l’intérieur et l’extérieur.

Au cœur du bâtiment, l’enveloppe de l’auditorium en forme de fer à cheval est faite de murs courbes en brique pâle. À l’intérieur, les 600 sièges conçus sur mesure de la salle revêtue de bois entourent une scène allongée inspirée par les dimensions de la scène précédente. L’acoustique et les lignes de vue créent une expérience de véritable intimité et un lien entre le public et les artistes.

Le savoir-faire et l’attention aux détails apportent une résonance émotionnelle en phase avec l’ambition du Festival de nouer le dialogue avec sa collectivité. Les programmes éducatifs ont désormais une maison permanente dans ce théâtre. Le foyer contemporain du salon des membres, pour les donateurs, est installé dans un espace vitré spectaculaire, sous un plafond de bois. Le bâtiment offre diverses commodités en coulisses qui, tout comme les espaces publics et l’auditorium, sont entièrement accessibles.

TOM PATTERSON THEATRE

THÉÂTRE TOM PATTERSON

A 250-seat program space adds versatility: it can extend the lobby, or acoustically enclose a forum for concurrent performances and other events. Throughout the gathering areas, the breadth of the design creates multiple vantage points to heighten the relationship between the interior, the gardens and river. Elevating the building above a passing road allows for uninterrupted views to the natural setting.

Rare for performing arts buildings, this theatre is highly sustainable. It targets LEED Gold certification through carefully integrated energy and water conservation programs within a high-performance building envelope. The double-glazed curtainwall with bird-friendly frit is north-facing, reducing solar heat gain. Durable building materials prioritize renewable and recycled content. To build the stage in the preferred material, a birch tree wood lot was purchased for sustainable harvest. Stage lighting is one of the first energy-efficient, allLED systems in use. Landscaping of new civic gardens features indigenous and drought-resistant plant species, and new pathways and bike lanes connect with existing routes.

This theatre marks a milestone for the festival as it enters its 70th year. Earlier venues supported the festival’s emergence. Now, the new Tom Patterson Theatre is poised to play a leading role in the festival’s future.

Le programme polyvalent prévoit également la création d’un espace de 250 places en prolongeant le hall d’entrée ou en ajoutant une barrière acoustique, ce qui permet d’offrir des spectacles ou autres activités en simultané. Dans tous les espaces de rassemblement, la richesse du design crée de nombreux angles qui renforcent la relation entre l’intérieur, les jardins et la rivière. L’élévation du bâtiment au-dessus d’une voie de circulation passante permet des vues ininterrompues sur le cadre naturel.

Fait rare pour les bâtiments des arts de la scène, ce théâtre se distingue par sa durabilité. Il cible la certification LEED Or grâce à ses éléments de conservation de l’eau et de l’énergie finement intégrés dans une enveloppe à haute performance. Le mur-rideau à double vitrage avec motif fritté pour protéger les oiseaux donne sur le nord, ce qui réduit le gain thermique solaire. Les concepteurs ont privilégié les matériaux durables, renouvelables et à contenu recyclé. Pour la construction de la scène, on a acheté un lot de bois de bouleau de culture durable. L’éclairage de la scène est l’un des premiers systèmes écoénergétiques entièrement à DEL. L’aménagement paysager des nouveaux jardins se compose de plantes indigènes résistantes à la sécheresse et de nouveaux sentiers et pistes cyclables reliés aux routes existantes.

Ce théâtre marque une étape importante pour le Festival qui entre dans sa 70e année. Les installations antérieures ont favorisé l’émergence du Festival. Aujourd’hui, le nouveau théâtre Tom Patterson est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’avenir du Festival.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The jury lauded this exceptional cultural building located by the water. They noted an excellent integration with the site and promenade. The nature of materials, organic forms and textures promotes sensory perception and contributes to the appreciate of the arts. The elegant assembly creates a calm and inspiring atmosphere inside and outside the enclosure.

Le comité d’évaluation par les pairs a louangé ce bâtiment culturel exceptionnel situé au bord de l’eau. Il a souligné l’excellente intégration avec le site et l’esplanade. La nature des matériaux ainsi que les formes et textures naturelles favorisent la perception sensorielle et contribuent à l’appréciation des arts. L’assemblage élégant crée une atmosphère paisible et inspirante, à l’intérieur comme à l’extérieur de la structure.

PROJECT / PROJET

VILLAGE AT THE END OF THE WORLD

NOVA SCOTIA

VILLAGE AU BOUT DU MONDE

NOUVELLE-ÉCOSSE

OCCUPATION DATE / DATE D’OCCUPATION

August 2021 / Août 2021

ARCHITECTURAL FIRM / CABINET D’ARCHITECTES

MacKay-Lyons Sweetapple Architects Ltd

ARCHITECT / ARCHITECTE

Brian MacKay-Lyons

PROJECT TEAM / ÉQUIPE DE PROJET

MLSA Team / Équipe MLSA : Talbot Sweetapple, Shane Andrews, Tyler Reynolds, Miranda Bailey, Matthew Bishop Matt MacKay-Lyons, Jonny Leger, Peter Broughton, William Green, Matt Malone, Trevor Davies, Peter Blackie, Chad Jamieson, Jesse Hindle, Sava Rostkowska, Tony Patterson, Rob Meyer, Mark Cormier, Bruno Weber, Will Perkins, Izak Bridgman

Ghost / Laboratoire Ghost

Guest Architects / Architectes invités : Bob Benz, Francis Kéré, Rick Joy, Marlon Blackwell, Ted Flato, Peter Stutchbury, Deborah Burke, Juhani Pallasmaa, Wendell Burnette, David Miller

Guest Critics / Critiques invités : Kenneth Frampton, Tom Fisher, Robert McCarter, Peter Buchanan, Tom Peters

Ghost Participants / Participants au laboratoire Ghost : Over 300 individuals / Plus de 300 personnes

CLIENT / CLIENT

Marilyn MacKay-Lyons

CONSULTING TEAM / EXPERTS-CONSEILS ET AUTRES INTERVENANTS

Engineers / Ingénieurs : Michel Comeau, Renee MacKay-Lyons, Blackwell Engineers, Andrea Doncaster Builders / Constructeurs : Gordon MacLean, Phil Creaser, Gary Kilgour, Robert Schmeisser, Art Baxter

Architecture begins with the land. The site for this project was a seasonal settlement for millennia for the Mi’kmaq First Nation (architect Brian MacKay-Lyon’s ancestors), a safe harbour for early French and Basque fishermen to dry their catch, an Acadian colony in the early 1600s, and a foreign Protestant settlement in the 1750s. The legacy of inhabitation of this place is one of diverse cultures and continuous evolution, with forests giving way to farmlands, then returning back again. With the help of friends, neighbours and colleagues, the architect, over 25 years, has re-cleared the forest and cultivated the soil, revealing its historic ruins and uncovering its 500 years of agrarian history.

Many of the structures that occupy the Atlantic Nova Scotia coastline site are products of an international design/build program called Ghost, which started on the land in 1994. The spirit of collaboration and community engagement born from Ghost has given way to a whole that is greater than the sum of its parts. Today, the village is the centre of a community and way of working that holds at its core the values gleaned from Ghost: working together, economy as ethic, spirit of place, and the critical study of vernacular building practice. Amongst the ruins of the site, a proto-urban village has emerged that serves as a school, farm, and community.

The first Ghost Lab started when, frustrated with the state of architectural education, MacKay-Lyons pulled his students out of school to participate in a two-week event, culminating in the erection a temporary installation on the property he had recently purchased. The glowing structure evoked an archetypal farmhouse, with a sparse wood frame draped in white fabric. At the end of the two weeks, the construction was lit from inside, and served as a venue for a community concert. This tradition continued for twelve years, culminating in an international conference that brought together builders, architects, students, historians and the local community in the tradition of Frank Lloyd Wright’s Taliesin, or Samuel Mockbee’s Rural Studio.

VILLAGE AT THE END OF THE WORLD VILLAGE AU BOUT DU MONDE

L’architecture commence avec l’emplacement. Ce projet est situé à l’emplacement de ce qui fut un établissement saisonnier pendant des millénaires pour la Première Nation mi’kmaq (les ancêtres de l’architecte Brian MacKay-Lyon); un port sécuritaire pour les premiers pêcheurs français et basques qui venaient y faire sécher leurs prises; une colonie acadienne au début des années 1600; et un établissement de protestants étrangers dans les années 1750. L’héritage de l’occupation de ce lieu est celui de cultures diverses et d’une évolution continue, les forêts laissant place aux terres agricoles, puis redevenant forêts. Avec l’aide d’amis, de voisins et de collègues, l’architecte, sur une période de 25 ans, a défriché la forêt et cultivé la terre, révélant ainsi ses ruines historiques et dévoilant ses 500 ans d’histoire agraire.

Nombre des bâtiments et autres installations qui occupent le site de la côte atlantique de la Nouvelle-Écosse sont les résultats d’un programme international de conceptionconstruction appelé Ghost qui a vu le jour en 1994. L’esprit de collaboration et d’engagement communautaire né de ce projet a fait place à un ensemble qui est plus grand que la somme de ses parties. Aujourd’hui, le village est le centre d’une collectivité et d’une méthode de travail qui s’appuie sur les valeurs résultant de Ghost : collaboration, économie en tant qu’éthique, esprit du lieu et étude critique des pratiques de construction vernaculaires. Parmi les ruines du site, un village proto-urbain a émergé et sert d’école, de ferme et de lieu communautaire.

Le premier laboratoire Ghost a commencé lorsque, frustré par la formation en architecture, MacKay-Lyon a sorti ses étudiants de l’école pour les faire participer à une activité de deux semaines qui a culminé avec l’érection d’une installation temporaire sur la propriété qu’il venait d’acheter. Cette structure lumineuse évoquait une ferme typique avec une structure en bois aérée drapée d’un tissu blanc. À la fin des

VILLAGE AT THE END OF THE WORLD

AU BOUT DU MONDE

Since that time, MacKay-Lyons has operated as the ‘village architect,’ building a collection of more than 40 structures on the site. The village has continued to evolve as the venue for community events, a living school, and an office research laboratory. New structures, added over time, include a restored 1830 schoolhouse, a minimalist dwelling for an architectural apprentice-in-residence, and a new community of dwellings.

The resulting village is an expression of utopian architectural ambitions, an optimistic act of will, and a form of resistance in the face of the numbing cultural influence of globalization. It is an argument for landscape stewardship through agricultural and architectural cultivation. The village is a place that expresses the unity of life, integrating practice and teaching, family and community.

deux semaines, la construction a été éclairée de l’intérieur et a accueilli un concert local. Cette tradition s’est poursuivie pendant douze ans et s’est conclue par une conférence internationale à laquelle ont participé des constructeurs, des architectes, des étudiants, des historiens et des résidents dans la tradition de Taliesin de Frank Lloyd Wright ou du Rural Studio de Samuel Mockbee.

Depuis lors, MacKay-Lyon a agi comme « l’architecte du village » et a bâti plus de 40 ouvrages sur le site. Le village a continué d’évoluer, comme lieu d’événements communautaires, école vivante et laboratoire de recherche du bureau. De nouveaux bâtiments se sont ajoutés au fil du temps, notamment une école de 1830 restaurée, un logement minimaliste pour un stagiaire en résidence et un nouvel ensemble d’habitations.

Le village est aujourd’hui une expression d’ambitions architecturales utopistes, d’un acte de volonté optimiste et d’une forme de résistance face à l’influence culturelle désolante de la mondialisation. Il plaide en faveur de la gérance du paysage par la culture agricole et architecturale. Il intègre la pratique et l’enseignement, la famille et la communauté et il exprime l’unité de la vie.

JURY COMMENTS / COMMENTAIRES DU JURY

The jury applauded this life-time architectural achievement, showing the transformational power of architecture on a site. The quality of the individual buildings adds up to more than the sum of its parts and emphasizes the village quality of the over 25-year project. It was also the educational dimension of the project that drew the attention of the jury.

Le comité d’évaluation par les pairs a applaudi cette réalisation architecturale de toute une vie montrant le pouvoir de transformation de l’architecture sur un site. La qualité des immeubles individuels surpasse la somme de toutes ses parties et fait ressortir le caractère villageois de ce projet qui s’étend sur 25 ans. La dimension éducative du projet a aussi attiré l’attention du comité d’évaluation par les pairs.

THE JURY LE JURY

DR. IZABEL AMARAL is associate professor and Director of the School of Architecture, Université de Montréal. Trained as an architect in Brazil, she practiced architecture there for several years before coming to Canada in 2005 to pursue her doctoral studies at the Faculty of Environmental Design. She taught for five years as assistant professor at the McEwen School of Architecture, in Sudbury. Her research focuses on architectural awards and competitions through comparative and cross-cultural studies of the constructive dimension of the architectural project, with a recent focus on the use of new technologies in wood construction. (Montreal, QC).

ANIK SHOONER FIRAC, is the President and co-founder of Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes. Anik Shooner began her career in 1987 and has headed numerous projects for institutional, academic, residential, and corporate clients, including several landmark projects in Montreal. She is currently overseeing construction of Hôpital Pierre-Le Gardeur extension, 1 Square Phillips and the new National Bank head quarter. She is also a member of the Montreal Museum of Fine Arts’ Women of Influence Circle, president of the Société de musique contemporaine du Québec, member of the International Women’s Forum–Canada and president of Les 40 et une. (Montreal, QC).

DR. PATRICK STEWART AIBC, NCARB, FRAIC, is Principal of Patrick R. Stewart Architect. He is a hereditary Nisga’a name-holder and an architect with many firsts. Patrick has the distinction of being the first Indigenous president of a provincial Architectural Association in Canada, and the first Indigenous person in BC to own and operate an architectural firm. His seven-person firm has all-Indigenous staff and has an Indigenous community development focus. (Tzeachten First Nation, BC).

IZABEL AMARAL, Ph.D, est professeure agrégée et directrice de l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Formée en architecture au Brésil, elle y a pratiqué l’architecture pendant plusieurs années avant de venir entamer des études de doctorat à la Faculté de l’aménagement et de s’établir au Canada en 2005. Elle a enseigné pendant cinq ans en tant que professeure adjointe à l’École d’architecture McEwen. Ses travaux de recherche s’intéressent aux prix et concours d’architecture à partir d’études comparatives et transculturelles entourant la dimension constructive du projet d’architecture, et récemment portent une attention particulière à l’usage de nouvelles technologies de la construction en bois. (Montréal, QC)2.

ANIK SHOONER, FIRAC, est présidente et cofondatrice de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes. Anik Shooner a commencé sa carrière en 1987 et a dirigé de nombreux projets pour des clients institutionnels, universitaires, résidentiels et commerciaux, dont plusieurs projets d’intérêt à Montréal. Elle supervise actuellement la construction du 1 Square Phillips, du nouveau siège social de la Banque Nationale et d’un agrandissement de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur. Elle est également membre du Cercle Forces Femmes du Musée des beaux-arts de Montréal, présidente de la Société de musique contemporaine du Québec, membre du Forum international des femmes – Canada et présidente des 40 et une. (Montréal, Québec).

PATRICK STEWART, AIBC, NCARB, FIRAC, est architecte principal de Patrick R. Stewart Architect. Il est un détenteur héréditaire d’un nom Nisga’a et un architecte qui a repoussé les limites dans plusieurs domaines. Patrick se distingue notamment en tant que premier président autochtone d’une association provinciale d’architectes au Canada et en tant que premier Autochtone à posséder et à exploiter un cabinet

CHRISTIAN BENIMANA RA, is a Principal and Managing Director at MASS Design Group & a founding Director of the African Design Centre. Christian Benimana joined MASS Design Group as a Global Health Corps Design Fellow in 2010. Today, Christian works as one of the firm’s Senior Principals, and as Director of the African Design Centre, a field-based apprenticeship that is set to empower leaders who will design a more equitable, just, and sustainable world. At MASS, he has been involved with design/build projects, development initiatives, operations, and administration leadership. Christian has been listed among 10 architects and designers that are championing Afrofuturism and 2017 Quartz Africa Innovators. (Kigali, Rwanda).

DR. LÍGIA NUNES is Chair of Architecture sans frontières International. Ligia is a graduate in Architecture from FAUTL - Faculdade de Arquitectura da Universidade Tecnica de Lisboa, Portugal and has a PhD in Heritage and Architectural Rehabilitation from the Construction Department of ETSAEscuela Tecnica Superior de Arquitectura, Coruña, España. She has been a teacher of architecture since 1997 in the areas of project, theory and the history of architecture and an assistant professor at ULP - Universidade Lusófona do Porto in Cooperation for Development in Architecture. She was one of the founding members of the Arquitectos Sem Fronteiras Portugal that in turn were also funding members of Architecture Sans Frontières International (Lisboa, Portugal).

d’architectes en Colombie-Britannique. Entièrement composée d’Autochtones, son équipe de sept personnes se spécialise dans le développement des communautés autochtones. (Première Nation de Tzeachten, Colombie-Britannique).

CHRISTIAN BENIMANA, architecte agréé, est un architecte principal et un directeur général de MASS Design Group ainsi qu’un directeur fondateur de l’African Design Centre. Christian Benimana s’est joint à MASS Design Group en tant que fellow en design de Global Health Corps en 2010. Aujourd’hui, Christian est l’un des architectes principaux du cabinet ainsi que le directeur de l’African Design Centre, un programme d’apprentissage sur le terrain qui vise à former les dirigeants qui créeront un monde plus équitable, juste et durable. À MASS, il participe à des projets de design et de création, à des initiatives de développement et aux opérations, en plus de jouer un rôle de direction administrative. Christian a été nommé parmi les 10 architectes et designers qui se font les champions de l’afrofuturisme. En outre, Quartz l’a désigné parmi les innovateurs de l’Afrique en 2017. (Kigali, Rwanda).

LÍGIA NUNES est présidente d’Architecture sans frontières International. Lígia est diplômée en architecture de la FAUTL (Faculdade de Arquitectura da Universidade Tecnica), à Lisbonne, au Portugal, et elle possède un doctorat en réhabilitation patrimoniale et architecturale du département de construction de l’ETSA (Escuela Tecnica Superior de Arquitectura), à La Corogne, en Espagne. Depuis 1997, elle enseigne l’architecture (projets architecturaux, théorie et histoire de l’architecture) et est professeure adjointe à l’ULP (Universidade Lusófona do Porto) en coopération pour le développement de l’architecture. Elle était parmi les membres fondateurs d’Arquitectos Sem Fronteiras Portugal qui ont également aidé à fonder Architecture Sans Frontières International. (Lisbonne, Portugal).

FIRMS LES ARCHITECTS

The Royal Architectural Institute of Canada wishes to thank the following people for their contribution to the success of the 2022 Governor General’s Medals in Architecture.

L’Institut royal d’architecture du Canada désire remercier les personnes ci-après pour leur contribution au succès des Médailles du Gouverneur général en architecture de 2022.

The Governor General / La Gouverneure générale

Her Excellency the Right Honourable Mary Simon, C.C., C.M.M., C.O.M., O.Q., C.D., Governor General and Commander-in-Chief of Canada

Son Excellence la très honorable Mary Simon, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D., Gouverneure générale et Commandante en Chef du Canada

Members of the Jury / Membres du Jury

Dr. Izabel Fraga Do Amaral E Silva Anik Shooner, FIRAC

Dr. Patrick Stewart, FRAIC

Christian Benimana

Dr. Lígia Nunes

The Royal Architectural Institute of Canada / L’institut royal d’architecture du Canada

Jason Robbins, FRAIC, FRAIC, President / Président

Jonathan Bisson, MIRAC, President-Elect / Président élu

Johanna Hurme, FRAIC, Treasurer / Trésorière

John Brown, PP/ FRAIC, Immediate Past President / Président sortant de charge

Regional Directors / Directeurs régionaux

Dr. Patrick Stewart, FRAIC

Cynthia Dovell, FRAIC

Paul Blaser, MRAIC

Drew Hauser, FRAIC

Gerrie Doyle, FRAIC

Deidre Ellis, MRAIC

Paul Frank, PP/FRAIC

Jennifer Kinnunen, MRAIC, Interns and Intern Architect

Chancellor of College of Fellows / Chancelière du Collège des Fellows

Susan Ruptash, FRAIC

Council of Canadian University Schools of Architecture / Conseil canadien des écoles universitaires d’architecture

David Fortin, MRAIC

The Canada Council for the Arts / Le Conseil des arts du Canada

Jesse Wente, Chair / Président

Marie Pier Germain, Vice-Chair / Vice-président

Simon Brault, Director and CEO / Directeur et chef de la direction

Lori Knoll, Acting Manager, Prizes / Gestionnaire, Prix

Sarah Brown, Program Officer, Prizes / Agente de programme, Prix

Cécile Robert, Communications Advisor, Communications and Engagement / Conseillère en communications, Communications et rayonnement

Stephanie Read-Sukhareva, Financial and Program Assistant, Prizes / Adjointe des finances et de programme, Prix

BDP Quadrangle

901 King Street West, Toronto, Ontario, Canada M5V 3H5

Formline Architecture

1865 Marine Drive, Suite 204, West Vancouver, British Columbia, Canada V7V 1J7

gh3*

55 Ossington Avenue, Suite 100, Toronto, Ontario, Canada M6J 2Y9

GLCRM architectes inc.

2406, chemin des Quatre Bourgeois, bureau 100, Québec, Québec, Canada G1V 1W5

Hariri Pontarini Architects

235 Carlaw Avenue, Suite 301, Toronto, Ontario, Canada M4M 2S1

KPMB Architects

351 King Street East, Suite 1200, Toronto, Ontario, Canada M5A 0L6

la Shed Architecture

77, avenue Duluth Est, Montréal, Québec, Canada H2W 1G9

MacKay-Lyons Sweetapple Architects Ltd

2188 Gottingen Street, Halifax, Nova Scotia, Canada B3K 3B4

Provencher_Roy

276, rue Saint-Jacques, bureau 700, Montréal, Québec, Canada H2Y 1N3

Public City Architecture Inc.

600 Clifton Street, Suite 11, Winnipeg, Manitoba, Canada R3G 2X6

RDH Architects (RDHA)

213 Sterling Road, Unit 107, Toronto, Ontario, Canada M6R 2B2

RV Anderson Associates Limited

2001 Sheppard Avenue East, Suite 300, Toronto, Ontario, Canada M2J 4Z8

Shim-Sutcliffe Architects Inc.

441 Queen Street East, Toronto, Ontario, Canada M5A 1T5

From the entire team at Fisher & Paykel Appliances Canada, we wish to congratulate all recipients recognized for distinction in outstanding design excellence and superior quality of architectural design. It’s time to celebrate the hard work that led to this joyful occasion and your incredible success. It is an honour to sponsor this prestigious award that recognizes the achievement of such talented and visionary architects.

Au nom de toute l’équipe d’Appareils ménagers Fisher & Paykel, je désire féliciter les récipiendaires reconnus pour l’excellence de leur design et la qualité supérieure de leur conception architecturale. Il est temps de célébrer leur travail rigoureux qui a mené à cette heureuse occasion et leur incroyable réussite. C’est un honneur de parrainer ce prix prestigieux qui reconnaît les réalisations d’architectes aussi talentueux et visionnaires.

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