La toge étant très grande et volumineuse, les citoyens se faisaient aider de deux esclaves spécialisés pour la revêtir. Tertullien écrit même à son sujet : « Ce n’est pas un vêtement, c’est un fardeau. » Progressivement les hommes et les enfants se mettent à porter la toge. C’est le vêtement de la ville, la marque du citoyen libre et en paix, interdit aux étrangers. Vers 200 la toge prend la forme d’un demicercle (voir fig.1). La toge recouvrait le corps très étroitement, seul le bras gauche et la main droite sortaient.
- LATINE LOQUERE fig.1 : la toge devient un demicercle
fig.2 : la toge fixée par une broche
fig.3 : toge vue de dos
fig.4 : le pallium
Vers 130, le roi Caïus Gracchus éprouva le besoin de dégager le bras droit. Ainsi, un siècle plus tard, les deux bras sont ouverts. La toge n’est plus que fixée à la tunique que l’on porte en dessous avec une broche sur l’épaule droite (fig.2). Au IIè siècle, les Romains des classes populaires abandonnèrent la grande toge dont les dimensions gênantes ne correspondaient plus aux besoins pratiques de la vie de tous les jours. On lui préféra des vêtements plus faciles à porter comme le pallium imité de l’himation grec (fig.4).
3° Le nom des parties de la toge (voir fig.1 p.12) La toge se compose de trois grandes parties : –Le balteus (qui a donné le mot « baudrier ») est la partie de la toge qui sert la taille. – L’umbo est la partie qui retombe à droite audessus de tous les autres plis. Le vêtement romain, collection automnehiver 2006
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