Rapport de synthèse I Mémoire de stage

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RAPPORT DE SYNTHESE

La Chaîne graphique MUHL Quentin TCVPM1A Bac pro Artisanat et métiers d’art option communication visuelle plurimédia


Sommaire


Remerciements Introduction (présentation du candidat) Mon parcours CVPM Lieux de stage (présentation de mes différents lieux de stage) La chaine graphique (explication des différents maillons) Conception (déroulement) Composition (Logiciels, Formats) Flashage — Photogravure (explications, les machines) Impression (explications, les machines) Finition (explications, les machines) Mes activités (Présentation de projets réaliser durant mes stages) Conclusion (pour l’avenir)


REMERCIEMENTS

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Je tiens à remercier BPB Diffusion, Optragroup, Defacto, Alain Chevallier et Omnipub, pour m’avoir pris en charge, confié des tâches, fait confiance, conseillé et encouragé pendant ces plusieurs semaines, au sein de leurs entreprises afin de réaliser mes évaluations en milieu professionnel. Mes tuteurs de stage, BAUDIS Brigitte, DURAIN Alexandre, VERLY Marc-Henry, CHEVALLIER Alain et LOMBARDI Sylvain.

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INTRODUCTION

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Je me présente : Quentin MUHL, je prépare actuellement le Baccalauréat professionnel, Artisanat et Métier d’Art, option Communication Visuelle Plurie Médias, au Lycée Jean-François Champollion à Lattes. Durant ces trois années scolaires, j’ai effectué différents stages en entreprise, qui m’ont permis d’enrichir mes connaissances en matière d’utilisation de logiciels, d’organisation du travail et j’ai eu l’opportunité de découvrir la différence entre le déroulement des projets scolaires et professionnels. Je me suis particulièrement investi dans la recherche de mes stages pour m’enrichir le plus possible à chaque stage, j’ai à plusieurs reprises travaillé avec des professionnels qui ont su me recevoir. Je souhaitais intégrer des entreprises qui me permettent de m’épanouir sur le plan créatif et humain. Des entreprises activités qui peuvent aussi me consacrer du temps pour répondre à mes questions. Je souhaitais que ces stages me permettent de mieux définir mon avenir dans l’univers du graphisme. Je suis passé de la conception-réalisation (mise en œuvre des projets), à l’impression de travaux en offset et leurs finitions. J’ai pu toucher à tous les aspects de la communication. Voici mes évaluations en milieu professionnel : – – – – – –

7-25 janvier 2013 : BPB Diffusion, 11100 Narbonne. 20 mai — 7 juin 2013 : Optragroup, 11100 Narbonne. 4 - 29 octobre 2013 : Defacto, 11100 Narbonne. 10 juin — 4 juillet 2014 : BPB Diffusion, 11100 Narbonne. 22 septembre — 17 octobre 2014 : Alain Chevallier ( Freelance ), 34000 Montpellier. 16 mars — 10 avril 2015 : Omnipub, 34000 Montpellier.

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MON PARCOURS

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Durant mes 3 ans de bac pro communication visuelle plurimédia j’ai appris à exploitées mes compétences techniques et artistiques pour participer à la réalisation, finaliser et contrôler numériquement des projets de communication multi supports inhérents au domaine de la création graphique : illustration 2D/3D, animations multimédias, web design, affiche, communication d’entreprise et institutionnelle, presse magazine et quotidien, édition, packaging, publicité, signalétique, identité visuelle, etc. J’ai aussi appris à réaliser des projets graphiques associant la connaissance et la pratique des techniques de réalisation, dont les techniques informatiques (PAO). Ainsi, utiliser ma culture, ma sensibilité esthétique et mon sens des responsabilités pour engager une réflexion créative partagée et être ainsi amené à proposer des axes de recherche ou des pistes de conception de projet de communication ; et également de la cohérence graphique attendue de tous les projets de communication graphique.

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Lieux de stage

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BPB DIFFUSION

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Brigitte BAUDIS Maître de stage Artisan sérigraphe-brodeur Indépendante

BPB Diffusion est une petite entreprise individuelle où j’ai eu l’opportunité d’effectuer deux stages au poste d’artisan en sérigraphie, l’entreprise a été créée en décembre 2003 et ne compte depuis qu’une seule salariée. Elle produit un service, a une clientèle très importante et de nombreux fournisseurs (de textile et d’habillage). Durant ces huit semaines, j’ai pu observer de nombreuses demandes de divers clients (Festivals, clubs, particuliers).

11 Place Voltaire, 11100 Narbonne

www.bpbdiffusion.com

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04 68 41 71 39

b.p.bdiffusion@wanadoo.fr


OPTRAGROUP

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« Le temps c’est de l’argent »

Alexandre Durain Maître de stage

Romain Pagès

PDG, Associé fondateur, Ingénieur maître en mathématiques et informatique.

Associé salarié, responsable technique, intégrateur et Community Manager Narbonne et Carcassonne

Maxime Tubau Salarié commercial

J’ai effectué mon deuxième stage chez Optragroup, qui est une boîte de web marketing, qui compte deux salariées ainsi que le patron. Ils produisent un service, ont une clientèle très importante. Durant ces 4 semaines, j’ai travaillé en tant que graphiste au sein de la boîte. Mes missions étaient de créer des sliders pour leur site, créer des visuels pour des jeux concours sur Facebook, créer des boutons et des visuels, ensuite assembler le tout pour construire une page web, ainsi que d’autres petites retouches sur des visuels. J’ai aussi appris beaucoup de choses sur la mise en page web, le fonctionnement de l’entreprise et la communication entre les clients et la boîte. Optra Group est une entreprise spécialisée dans les réseaux sociaux, Sites Web, e-commerce, Community management et stratégie numérique.

56 Route de lunes 11100 NARBONNE

www.optragroup.fr

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04 30 96 61 43

contact@optragroup.fr


DEFACTO

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« 300 DPI ! Pas 72 ! »

Guillaume Barberà

Marc-Henri Verly Maître de stage

Directeur de l’agence et directeur commercial

Stéphane Casassus Directeur de l’agence et chef de projet web

Directeur artistique

Kévin Pélix

Développeur web & smartphone

Margaux Charles Chef de projet

Mon troisième stage a été effectué chez DEFACTO qui est une agence de communication spécialisée dans le design graphique, le marketing, et le web. La plupart des travaux qu’ils réalisent et que j’ai pu observer pendant ce stage sont basés sur la stratégie marketing, le design graphique (web et print), la création de sites internet ou de supports publicitaires (affiches, flyers, cartes de visite), le développement web, la réalisation de campagnes de communication 360 ° (applications iPhone, articles de presse, spots radio, création de sites), le rédactionnel, la photographie. L’agence possède 15 iMac, un studio photo, une salle de réunion qui sert aussi de salle pour les entretiens avec les clients et une salle à manger.

11 cours Mirabeau 11100 Narbonne

www.studiodefacto.com

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04 68 65 11 23

agence@studiodefacto.com


ALAIN CHEVALLIER

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Alain Chevallier Maître de stage

Graphiste freelance

Alain Chevallier est un graphiste indépendant (profession libérale), inscrit à la maison des artistes qui m’a accueilli dans son bureau pour effectuer mon stage, il a créé son entreprise en janvier 2006. Il produit un service, il fait de la conception graphique, production imprimée et site internet. Durant ces 4 semaines, j’ai pu observer de nombreuses demandes de divers clients (Particuliers, Associations, Entreprises publiques/privées). J’ai travaillé sur différents types de projets, sites web, affiches, flyers, livres.

5 rue Marceau 34000 Montpellier

www.alainchevallier.fr

04 67 92 45 59

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alain.chevallier.graphiste@gmail.com


OMNIPUB

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Sylvain Lombardi

Lauranne Allain Salarié commercial

Maître de stage

Directeur Commercial

Omnipub, spécialiste de la communication publicitaire sur objets et textiles. Tee-shirt, polo, chemise, pull, polaire, veste, manteaux, pantalon, short, chaussure, casquette, bonnet, agenda, clé USB, stylo, porteclés, PLV, bagagerie... Omnipub a été créée en 2000. Durant 4 semaines, j’ai pu occuper le poste de graphiste au sein de l’entreprise. J’ai réalisé des flyers, des brochures, cartes de visite, B.A.T...

199 Rue Helene Boucher 34170 Castelnau-le-Lez

www.omnipub.net

04 99 13 63 33

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service.graphique@omnipub.net


La chaine GraphiQue

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Présentation des maillons de la chaîne graphique Tous les projets sont uniques, car chaque client est unique, avec des besoins, des idées, un budget, un échéancier et des attentes précises. Il y a une quinzaine d’années, l’industrie des arts graphiques nécessitait un spécialiste à chaque étape du travail de production (graphiste, typographe, photograveur, illustrateur, monteur). Avec l’arrivée du microordinateur, du langage Postscript et des imprimantes performantes, la chaîne graphique s’est transformée. La chaîne graphique est l’ensemble des phases de fabrication nécessaires à la réalisation d’un document imprimé, quels que soient le document que l’on souhaite fabriquer et le procédé d’impression que l’on veut utiliser, les étapes sont toujours identiques.

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Conception

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La conception : première étape de la chaîne graphique, il s’agit de l’étape où l’on envisage le projet dans son ensemble. Dans cette phase créative, à l’aide d’un cahier des charges précis élaboré par le client, il faut concevoir des esquisses ou roughts et déterminer le message du document, ainsi que le meilleur moyen de toucher le public visé par le message. Le client donnera des éléments techniques pour établir le devis sur l’impression (nombre d’exemplaire, les dimensions, le papier, les finitions).

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Composition

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La composition, c’est ce qui englobe la création du projet imprimé à l’aide de l’outil informatique (fichier numérique) le graphiste effectue la réalisation grâce à des logiciels de publication assistée par ordinateur (PAO). Photoshop : traitement d’images Bitmap — Format :. PSD -. TIFF Illustrator: Tracés vectoriels—Format:. AI - . EPS Indesign : Mise en page — Format :. INDD Après réalisation de celui-ci, il effectuera un B. A.T (bon à tirer) qui est un accord du client pour vérifier le travail au complet pour éventuellement solliciter des corrections ou des modifications. Il guidera alors l’imprimeur qui devra se conformer à ce bon à tirer, tout au long du tirage. Une fois signé avec le client, le graphiste et l’imprimeur, le B. A.T décharge le graphiste de toute erreur durant la phase d’impression, c’est pour cela qu’il est très important.

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Flashage Photogravure

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Le flashage, est une étape intermédiaire entre la composition et l’impression finale. Elle consiste à réaliser des films haute définition d’après le fichier informatique donné par le graphiste, à l’aide d’une photocomposeuse. C’est un procédé d’impression dans lequel un périphérique informatique crée des plaques, qui est ensuite réalisée grâce à un CTP (Computer to plate) crée directement les plaques pour les presses offset. Le CTP remplace l’imageuse, l’insoleuse, et la développeuse qui étaient des machines nécessaires à la création de ces plaques avant l’invention du CTP : l’ensemble de machines qui constituaient le CTF n’est plus utilisé aujourd’hui. L’imposition consiste à réunir sur une forme, un document de taille plus grande correspondant à la taille de la presse, et les pages d’un document dans un ordre particulier afin d’en réduire les coûts d’impressions (moins de temps, moins de papiers...). On crée ainsi des cahiers, une fois la

coupe et le pliage réalisés. Les cahiers sont ensuite assemblés (c’est-à- dire empilés les uns audessus des autres, et enfin collés avec la couverture) ou encartés (si les cahiers sont glissés les uns dans les autres, puis agrafés par exemple, c’est le cas des magazines et autres plaquettes). L’amalgame c’est le nombre de poses sur une plaque d’un même document ou de documents différents sur une même feuille Enfin, le photograveur est tenu de présenter à son client un « état » provisoire de son travail. il donne alors le «  bon à graver  » B.A.G dûment daté et signé. Ce bon à graver donne le feu vert pour la fabrication (la gravure) des éléments à fournir à l’imprimeur. Le bon à graver dégage le photograveur de toute responsabilité à propos d’éventuelles erreurs (mise en page, fautes de frappe, d’orthographe ou de syntaxe, taille ou police de caractères...) qui auraient pu être constatées a posteriori.

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La forme imprimante diffère selon le procédé d’impression utilisé, je parlerai surtout d’abord des plaques du procédé offset puisqu’il s’agit de la méthode d’impression la plus courante, et ensuite des films, qui ont longtemps constitué le support intermédiaire pour la reproduction de la forme imprimante. Pour illustrer ce maillon, je n’ai pas d’expérience en milieu professionnel, je vais donc m’appuyer sur les connaissances acquises lors de ma formation pour illustrer au mieux cette étape. Le procédé du Computer to Plate, est également connu sous le nom de CTP. Cette machine d’imprimerie est une technologie par laquelle les plaques d’impression Offset ou Flexographe sont copiées directement à partir d’un ordinateur. Ce système succède au CTF (Computer to Film), appelé aussi Flasheuse, impliquant l’impression du fichier numérique vers un film qui était ensuite copié sur une plaque lithographique. Ce procédé est maintenant beaucoup moins présent en raison de la qualité produite par le CTP ainsi que son efficacité. En effet, avec le CTP, les fichiers provenant du graphiste qui situent les parties à imprimer sont tout d’abord retranscrits par le RIP (Raster Image Processor), qui transcrit ces données selon un code qui va déterminer la nécessité d’appliquer de l’encre sur la plaque ou non. Une fois les zones d’application de l’encre réparties sur la plaque, l’impression peut commencer. Pour arriver à ce résultat sur la plaque, le CTP utilise deux procédés particuliers : – L’insolation par laser violet : procédé plus ancien avec lequel l’image est révélée et fixée chimiquement. – La gravure thermique, à l’aide d’un laser infrarouge. Ce procédé est plus écologique, mais relativement cher, même si du coup, il n’y a plus besoin de recycler les déchets toxiques dus aux traitements chimiques qui sont élevés. Grâce à l’utilisation du CTP, les plaques sont réalisées en moins de temps et avec une bien meilleure qualité qu’avec le système traditionnel. De plus, sur certains modèles de presse, les DI (Direct Imaging), le procédé CTP est directement intégré afin de gagner encore plus de temps dans les différentes étapes d’impression.

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Computer to film (CTF) Fichier numérique

+ Flasheuse : flashage qui permet de réaliser des films en négatif ou positif.

+ Isoleuse : isolation, dispositif qui permet d’exposer la plaque à un rayonnement ultra-violet, dans un châssis.

Computer to plate (CTP) Fichier numérique

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Développeuse : une fois insolée dans le châssis, la plaque est développée.


Impression

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L’impression est la réalisation finale du fichier numérique. Certains documents demandent des procédés d’impression spéciaux pour mieux répondre à des besoins grandissants de production. Voici différentes techniques d’impression : Offset, flexographie, sérigraphie, héliogravure, numérique... Il existe trois secteurs dans l’imprimerie : Le Labeur (travail lié à la publicité), l’édition (livres et revues : tirages en nombre), la Presse (sortie sur rotatives en grande quantité et de trame moindre que dans les autres secteurs de l’imprimerie). L’impression visualise le document. Le choix du procédé d’impression dépend du nombre d’exemplaires, de la qualité de finition, du support... Le procédé le plus utilisé est l’offset car c’est le plus répandu pour la réalisation d’un document imprimé, il offre un rapport qualité/efficacité très intéressant. L’offset repose sur le principe physique de l’antagonisme entre deux corps, un corps gras : l’encre et un corps non gras : l’eau.

Ces deux corps ne se mélangent jamais, au contraire ils se repoussent, ce qui permet de conserver l’encre essentiellement sur les parties à imprimer. Une fois la plaque réalisée, elle est positionnée sur un cylindre, c’est le « calage ». En tournant avec le cylindre, elle reçoit de l’eau et de l’encre : – Par un système de mouillage, cette eau se répand aux endroits où il n’y a pas d’impression. – L’encre par un système d’encrage se dispose aux endroits ou il n’y a pas d’eau. Une fois mouiller et encrer la plaque vient se décalquer en tournant sur un cylindre intermédiaire appelé « blanchet ». Le blanchet est un tapis de caoutchouc plus ou moins dur, il continue sa rotation et vient à son tour reproduire l’impression par pression contre un autre cylindre sur lequel prend place le papier.

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Principe d’impression sur une presse Offset qui est un procédé d’impression indirecte, car l’encre passe par un système intermédiaire pour toucher le papier. Une presse offset est composée de plusieurs modules d’impression, une par couleur. Ci dessous le schéma d’une presse quatre couleurs.

L’impression offset (Set of = décalqué) repose entièrement sur le principe lithographique. Il existe deux méthodes de base : l’offset conventionnel, qui est la méthode la plus usuelle et l’offset sans mouillage, dit « waterless » où les propriétés de la plaque déterminent directement les zones imprimables. Le système est alors identique à celui présenté précédemment, mis à part qu’il n’y a plus de systèmes de mouillage. L’impression offset est largement employée pour la réalisation de nombreux produits : magazines, périodiques, brochures, dépliants, emballages, étiquettes... (linéature de 65 à 300 lpi)

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L’imprimante à jet d’encre présente des têtes composées de nombreuses buses (jusqu’à 256) chauffées entre 300 et 400 °C plusieurs fois par seconde. Chaque buse produit une bulle minuscule qui fait s’éjecter une gouttelette extrêmement fine, qui se dépose sur le papier suivant les indications contenues dans le fichier de travail. L’image est produite au moyen d’une matrice de points qui crée les lettres ou l’image graphique. On distingue généralement deux technologies : – Les imprimantes à jet d’encre, utilisant des buses possédant leur propre élément chauffant intégré. La technologie utilisée est ainsi thermique – Les imprimantes à bulles d’encre, utilisant des buses possédant une technologie piézo-électrique (impulsions électriques). Chaque buse est associée à un quartz piézo-électrique, qui excité sur sa fréquence de résonance, se déforme et éjecte la goutte d’encre.

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Le principe de fonctionnement de l’imprimante laser est assez similaire à celui du photocopieur. Il n’y a cependant pas d’image réelle dont on veut faire une copie, mais plutôt une image virtuelle, dans l’ordinateur, dont on veut créer une impression originale. L’information à propos du document à imprimer est transmise à l’imprimante, qui convertit cette information en un ensemble de points, les pixels. L’imprimante utilise ensuite cette information binaire pour contrôler un laser qui dessinera des points à la surface du tambour. Le laser éclaire les points qui devront être en noir.

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Finition

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Finition dernière étape de la chaîne graphique elle concrétise définitivement la forme du document qui est découpé, plié, rainé, relié, assemblé, agrafé, pelliculé... en fonction des besoins, elle prend également en compte l’expédition pouvant avoir une incidence plus au moins importante sur les délais de livraison. Rognage (massicotage) : le papier et coupé aux dimensions souhaitées. Rainage : les plis sont marqués pour faciliter le pliage des papiers épais et raides. Pliage : le papier est plié. Reliure (brochure) : l’assemblage de plusieurs feuilles imprimées en volume en utilisant par exemple la piqûre métallique (piqûre a cheval), la couture au fil textile ou la brochure collée (dos carré collé). Pelliculage : la feuille imprimée est recouverte d’une couche plastique de protection. Dorure à chaud : une forme imprimante (tampon) est chauffée et pressée à travers une feuille de matériau de couleur, cela crée une marque en relief. La couleur est généralement en or ou argent, bien que d’autres couleurs soient proposées (hormis les couleurs PANTONE). Gaufrage : pression effectuée sur le papier qui permet de mettre du relief. Découpe emporte-pièces : permet tout autre découpe que le format rectangulaire.

Bien qu’il agisse de l’étape finale de la chaîne graphique, la finition influence un projet depuis les toutes premières étapes. Elle doit être prise en compte lors de la conception du produit ; certains types de papier par exemple sont plus adaptés que d’autres à différents procédés de finition. Elle détermine aussi en partie l’imposition des pages.

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Le massicot est une table de travail métallique, une arche qui contient la lame et deux tables latérales métalliques pour stocker les piles de papier. Le fonctionnement du massicot dépend essentiellement d’une équerre située sur l’arrière de la table. Elle se déplace dans un plan parallèle à la lame du massicot et permet de définir la profondeur de coupe. Ce déplacement est effectué grâce à une manette perpendiculaire à la lame. Elle vient pousser ou tirer l’équerre et la positionner par rapport à la ligne de coupe.

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La plieuse se compose principalement de cylindres, de poches et/ou de couteaux. La poche donne le format de la pliure. Le pli est constitué par pincement de la boucle de papier en passant entre les cylindres. Le pli simple, par exemple illustré dans le schéma ci-dessous.

Cette machine est utilisée pour réaliser toute sorte de plis. Comme ceux cités ci-dessous. Le pli simple ou pli unique est le pli standard d’un dépliant. La feuille est pliée en deux à distance égale.

Le pli roulé : la feuille est roulée sur elle même avec deux ou plusieurs plis parallèles. Les volets intérieurs auront une largeur qui diminuera progressivement.

Le pli économique : la feuille est pliée toujours en moitié, chaque pli étant parallèle au précédent.

Le pli accordéon : la feuille est pliée sous forme d’accordéon en plis parallèles alternativement ou recto et au verso à la même distance ou à distance variable.

Le pli portefeuille : les deux volets extérieurs sont rabattus vers l’intérieur, enveloppé par les deux volets centraux. Irréalisable sur une plieuse ordinaire, ce pli ne peut être effectué qu’avec un dispositif spécial.

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Une fois le document imprimé et plié il passe sur l’encarteuse est une machine qui sert a encarter les cahiers avant de les piquer, le plus souvent piqûre à cheval, ensemble.

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Le brochage existe sous plusieurs modes, cela dépend de plusieurs facteurs, comme la résistance en fonction de : La durée de vie de l’ouvrage et du nombre d’utilisateurs à laquelle il est destiné, l’épaisseur de l’ouvrage, la qualité demandée, le coût.

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La piqûre de travers, utilisée lorsque le corps de l’ouvrage est épais et si le coût doit être réduit. Les cahiers et la couverture sont assemblés. Les points de métal sont piqués sur la tranche.

La reliure spirale, utilisée pour les petits travaux administratifs de reliure. Les anneaux sont en plastique ou en métal.

La couture, c’est le plus ancien et le plus résistant des modes de brochage. Il doit être constitué de cahiers assemblés pour être ensuite cousus, puis collé et relié à la couverture. Cela sert pour les livres à grande résistance pour de multiples utilisateurs (dictionnaire, encyclopédies...)

La piqure à cheval, trés utilisée dans les magazines. Les cahiers et la couverture sont encartés, des agraphes sont piquées dans le plis du cahier central.

Le collage (dos carré collé), la tranche de l’ouvrage est entaillé pour permettre à la colle de pénétrer dans les fibres du papier. L’ensemble est collé en même temps à la couverture. Ce mode de brochage est destiné aux ouvrages épais à usage limité dans le temps (annuaires, catalogue de vente par correspondance, livre de poche...)

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Mes activites

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Fort de mes périodes de stage, j’ai pu observer et faire partie de certains maillons de cette chaîne graphique. Je vais vous raconter ce que j’ai eu la chance de comprendre sur le déroulement de ces étapes durant mes expériences professionnelles. La conception et la composition sont les deux étapes auxquelles j’ai été le plus confronté durant mes périodes de stage. Le Flashage/Photogravure est une étape à laquelle je n’ai jamais été confronté du fait que je n’ai jamais effectué de stage dans une imprimerie, c’est donc pour cela que je me suis servi des connaissances acquises durant ma formation pour l’expliquer. L’impression est une étape à laquelle je n’ai pas beaucoup été confronté, car durant mes stages la plupart de mes travaux étaient destinés au web et non au print, du fait que je voudrais me diriger dans cette filière dans ma poursuite d’étude. J’ai donc choisi mes stages en tenant compte de cela. Toutefois, j’ai eu la chance d’y être confronté à plusieurs reprise, notamment lors de mon stage chez Defacto, Omnipub ainsi que chez Alain Chevallier. La finition est une étape que je n’ai observée que très rarement durant mes stages, puisque je n’en ai pas effectué spécialement en imprimerie (Offset....), comme déjà mentionné. Les deux seules fois où j’ai eu l’occasion de toucher ou observer cette étape étaient à BPB Diffussion ainsi que chez Alain Chevallier. Dans les pages qui suivent, je vais vous présenter différents travaux que j’ai effectués durant mes stages en entreprise.

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Pour ce qui est de la conception ainsi que de la composition, je l’ai observé, mais aussi réalisé à de nombreuses reprises en voici quelques exemples : Ancien logo

C’est l’or de mon troisième stage au sein de l’entreprise Defacto que je me suis vu confier un projet important : le client est arrivé et s’est entretenu avec Marc Henry Verly ainsi que moi même. Nous avons commencé par établir le cahier des charges, le client voulait tout simplement renouveler son logo. J’ai donc travaillé de mon côté sur ce projet, et Marc du sien. J’ai donc commencé à faire des recherches papier. Dans un premier temps, j’ai choisi de moderniser son logo et de partir sur quelque chose de plus professionnel en ayant comme base les initiales de l’entreprise « TC ». Pour la seconde proposition, j’ai décidé de reprendre le caméléon qui était sur leur ancien logo et de le styliser en une forme simple (un peut comme une silhouette).

Puis j’ai commencé la création de mes propositions de logo sur Illustrator. Une fois mes réalisations finies j’ai réalisé une planche avec les différentes déclinaisons et propositions (planche de recherche graphique). À cause d’une perte de fichiers, je ne peux pas vous montrer mes propositions logo illustrator, j’ai donc pris le travail de Marc-Henry Verly pour illustrer cette face très importante de conception.

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En ce qui concerne la photogravure et le flashage, comme mentionné plus tôt je n’ai jamais effectué de stage en imprimerie, je ne peux donc pas m’appuyer sur une expérience acquise lors de mes stages. C’est pour cela que je vais passer directement à la phase d’impression.

C’est l’or de mon sixième stage au sein de l’entreprise Omnipub que j’ai eu l’occasion de réaliser pour la première fois des brochures comportant environ 60 pages. Je vais vous présenter un de ces produits dont j’ai effectué la composition et que j’ai eu la chance de voir fini. Mon maître de stage m’a confié la réalisation de la brochure du CCREM édition 2015 Le CCREM en quelques lignes : Créé en 1988, le CCREM est un CLUB qui réunit des hommes et des femmes, dirigeants d’entreprises (créateurs et repreneurs), d’activités diverses, aux compétences multiples. Ce Club offre ainsi à chacun de ses Membres enrichissement et évolution, dans son parcours professionnel, dans un esprit de détente respectueuse où convivialité reste le maître-mot. J’ai donc commencé en récoltant les informations auprès des adhérents du club, en leur envoyant leurs fiches de l’année précédente afin de leur demander de vérifier leurs informations, et pour les nouveaux adhérents j’ai envoyé la fiche à remplir et les fichiers à fournir ( une photo en 300dpi, ainsi que leurs logos CMJN 300DPI ). Une fois les informations collectées j’ai commencé par la phase de composition en créant le fichier de travail sur InDesign selon le cahier des charges fournit par mon maître de stage.

Format 100 x 170 mm + 3 mm de fond perdu. Espace colorimétrique CMJN, 300 dpi ( car impression )

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Une fois la composition finie, j’ai enregistré mes différentes pages une par une en PDF. Puis nous avons envoyé ces mêmes PDF à l’imprimeur (exaprint). L’impression s’est faite en Offset sur un papier 135 gr (car il est adapté pour ce type de produit), couchée mat, recto verso. Une fois l’impression terminée les pages passent au massicot pour obtenir le format finit de 2 pages (200 x 340 mm sans les fonds perdus). Puis à la plieuse, où l’on effectue un pli simple pour séparer les 2 pages en deux. Et pour terminer les pages sont placées dans l’ordre et elles sont assemblées avec une piqure à cheval 2 agrafes.

Ici l’ensemble des pages dans mon fichier InDesign

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Lors de mes deux stages chez BPB diffusion j’ai obsevé une partie différente de la phase d’impression qui est l’impression sur textile grâce à la sérigraphie, le flocage, et le transfert. Je n’en ai pas parlé dans la partie impression car je vais vous l’expliqué à travers de mes stages dans cette entrepise. BPB étant spécialisé dans l’impression sur textile ( t-shirts, drapeaux, sacs, casquettes, vestes... ). Les machines que j’ai appris à utiliser, font parti de ce procédé d’impression :

La presse sérigraphique, multi-plaques

La presse sérigraphique, 1 plaque. Qui fait partie du procédé d’impression de la sérigraphie, qui utilise des écrans de tissu à mailles quadrillées, qui transfere l’encre sur le textile. Ce procédé peut aussi être utilisé sur papier pour des tirages d’art par exemple. Cette presse existe aussi avec plusieurs plaques ce qui permet une meuilleure productivité ainsi que plus de rapidité.

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Le flocage est une technique utilisée en sérigraphie textile et souvent confondue avec elle. Cette technique consiste à imprimer une colle sur une surface, sur laquelle sera projetée en cuve une poudre de fibres très fines qui viendront s’agglomérer pour former un velours au niveau de la zone d’impression. C’est une technique qui fût popularisée dans les années 1980 pour l’impression de numéros de maillots de football. Cette machine est un imprimeuse-découpeuse, elle sert à découper les rouleaux pour dessiner le logo, texte, l’illustration. On procéde ensuite à l’échenillage C’est à dire, après découpe on enlève le surplus d’adhésif. Il ne reste alors sur la planche que les autocollants découpés.

Ensuite on utilise les presses à chaud (ou presses à transfert) qui nous permettent de réalisé le flocage ou la sublimation. La presse à chaud avec le plateau plat est en général utilisée pour des transferts ou des flocages sur supports plats comme des tee-shirts ou des serviettes, alors que la presse avec le plateau arrondi peut aussi servir à l’impression sur tasses, casquettes et bien d’autres articles sublimables. Il existe de nombreux modèles de presses à chaud qui varient en fonction des dimensions et du type d’article à imprimer Elles sont composées de deux plateaux chauffants qui viennent se coller afin d’appliquer une chaleur également répartie sur toute la surface de l’article à imprimer. Le temps de chauffe et la température varient en fonction du type d’impression..

Presse a chaud plateau plat.

Presse a chaud plateau arrondi.

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Voici un exemple qui comprend la phase d’impression et de finition que j’ai effectué durant mes stages chez BPB Diffusion. Chez bpb j’ai pris un client en charge qui est dirigeant d’une salle de musculation, il m’a fait un demande de flocage de son logo sur des débardeurs. J’ai donc élaboré le cahier de charges avec lui. Il souhaitait 70 débardeurs noirs de différentes tailles allant du XS au XXL, et dans le dos, au centre son logo en blanc, pour une importante manifestation de culturisme se déroulant à Narbonne. ( phase de conception rapide puisque je n’ai pas eu à réaliser de recherches graphiques car le client m’a fourni son logo, je n’ai eu donc qu’à élaborer le cahier des charges avec lui.) Un fois le client partit c’est la que nous entrons dans la phase dite d’impression, j’ai commencé à configurer le logo que le client m’a fourni sur le logiciel coral qui est utilisé pour réaliser les impressions sur l’imprimeuse-découpeuse. J’ai ensuite récupéré la plaque avec les 70 logos imprimés dessus, puis je les ai échenillé. J’ai ensuite positionné le logo bien à l’endroit désigné par le cahier des charges ( dos ), à l’aide d’une équerre en bois pour m’assurer que tout était bien droit et correctement positionné. Puis j’ai commencé le flocage à l’aide de la presse à chaud et ai répété cette opération pour chaque débardeur. Une fois le flocage terminé, je me suis chargé d’une autre phase de la finition ( que je n’ai pas cité plus tôt dans l’explication de la finition car elle est minime mais est effectuée pour n’importe quel projet ). J’ai vérifié que toutes les tailles élaborées par le cahier des charges correspondaient et j’ai ensuite plié les débardeurs, je les ai emballé dans un carton, soigneusement scotché, aillant le permis, je me suis aussi chargé de la livraison dans les locaux de l’entreprise. Ce ne sont que des petites interventions dans la phase de finition, mais elles sont exécutées dans la plupart des projets incluant des produits imprimés ( que ce soit des flyers, des affiches, des t-shirts… ). Ces étapes sont inévitablement exécutées en tout dernier.

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Affiche Clinique Pessac destiné pour être affiché dans les locaux de la clinique 80cm/10cm, mode colorimétrique CMJN papier 135 g, recto uniquement. Tiré à 100 exemplaires. Réaliser durant mon stage chez Alain Chevallier

Carton d’invitation destiné à être envoyé au client de l’agence Omnipub, 21cm/10cm, mode colorimétrique CMJN papier soft touch + vernis séléctif 3D. Tiré à 1000 exemplaires. Réaliser durant mon stage chez Omnipub.

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Affiches voeux 2014 destiné pour être envoyées au clients de Defacto. 40cm/60cm, mode colorimétrique CMJN papier 175 g, recto uniquement. 500 exemplaires en tout.

Drapeaux vertical réalisé pour JKI Club. 80cm/190cm, mode colorimétrique CMJN 150dpi ( car maille du drapeau ). Mode d’impression : Impression numérique. 2 exemplaires.

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Conclusion

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Ces expériences en entreprise se sont avérées très enrichissantes et complètes. Lors de ces stages de plusieurs semaines, j’ai pu faire la connaissance de professionnels qui ont su répondre à mes questions, m’accorder leur confiance en me confiant la réalisation de nombreux projets. J’ai donc pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises durant mes années de formation. De plus, je me suis confronté aux difficultés réelles du monde du travail. Je garde de ces stages un excellent souvenir, ils constituent désormais une expérience professionnelle valorisante et encourageante pour mon avenir et mon désir d’exercer un emploi dans ce domaine. Je pense que ces expériences en entreprise m’ont offert une bonne préparation pour la poursuite de mes études. Cependant, mon seul regret est de ne pas avoir pu travailler davantage la partie web durant mes trois années de formations. C’est donc pour cela que l’année prochaine me suis orienté vers la création web (à la Web International School) ce qui me permettra d’acquérir plus de compétences en matière de création web, cette formation viendra donc compléter ces trois années. En effet aujourd’hui le web est partie prenante du monde du graphisme, c’est pourquoi j’aimerais acquérir ces compétences. À l’issue de mes études supérieures, j’espère avoir trouvé une bonne entreprise durant mes 2 ans d’alternance et ainsi pouvoir faire mes premiers pas en tant que salarié dans une boite de communication.

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Lycée Champollion 20 Avenue de Figuières 34973 Lattes


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