Revue de la Présidence de la République de Madagascar - Octobre 2015

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N°012

Octobre 2015

MADAGA SCAR - UNION EUROPÉENNE

Vers la signature du XIème FED ◄ INDE-AFRIQUE

Une nouvelle dynamique (p. 7)

LE PRÉSIDENT FACE À LA PRESSE▲ Les urgences et l'approche structurante (p. 5)

LES MAIRES À IAVOLOHA ►

Les acteurs du renouveau local (p. 10)


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La de la Présidence

SOMMAIRE 03

LE BILLET DE LA REVUE

04 MADAGASCAR - UNION EUROPÉENNE > PIN, signature le 23 novembre à Bruxelles 05 LE PRÉSIDENT FACE À LA PRESSE > ◆ Îles Eparses ◆ Stabilité politique et institutionnelle, réconciliation nationale ◆ Stabilité et relations avec les bailleurs ◆ Politique énergetique ◆ Pallier aux urgences ◆ Le XVIème Sommet de la Francophonie 07 SOMMET DU FORUM INDE-AFRIQUE > Nouvelle impulsion dans les relations Inde-Madagascar 09 LE IIème FEF À PARIS > Etat des lieux de la situation 10 LES MAIRES À IAVOLOHA > Acteurs du renouveau

07 16

NOSY BE > Le renouveau par le 3P

17 POUR LA DURABILITÉ DE LA RN4 > Pont de Betsiboka rénové, nouveau pont à Kamoro, stations de contrôle des charges à Maevatanana 18 DE L'EAU POTABLE POUR TOUS > Antananarivo Avaradrano, Fénérive Est, Port Bergé 19

ACTUALITÉ DIPLOMATIQUE

11 À L'ÉCOUTE DU FORUM DES PAYSANS > Relance et appuis à l'agriculture, l'élevage et la pêche

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BRÈVES

12 RÉFORME DU SECTEUR DE LA SÉCURITÉ > Lettre de Politique Générale et Stratégie 12 GOUVERNANCE > Avancer plus vite et de manière plus juste

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FACE À LA PRESSE

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13 FIDA > un Atelier régional sur les transformations rurales 14 PALAIS DE MANJAKAMIADANA > La mémoire ravivée 15

L'APPUI À L'ENSEIGNEMENT ET À L'ÉDUCATION

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Éditée par La Direction de la Communication Présidence de la République

LES MAIRES À IAVOLOHA

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Palais d’État Ambohitsorohitra www.presidence.gov.mg www.facebook.com/compresidencemadagascar


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LE BILLET DE LA REVUE

L’URGENCE DES RESULTATS La tenue du deuxième dialogue politique entre Madagascar et l’Union Européenne résume assez bien la situation globale de Madagascar. D’une part les progrès vers la stabilité politique et surtout institutionnelle sont incontestables. La fin d’année 2015 sera marquée par l’installation du Sénat pour compléter les outils de gouvernance au sommet de l’Etat. C’est la condition nécessaire pour qu’une perspective de redressement économique et de rétablissement des liens avec les différents partenaires soit visible. Toutes tendances politiques confondues, et jusque dans l’opinion publique, le caractère incontournable de cette condition est admis. C’est sans doute à l’aune de ce constat, ne serait-ce qu’en partie, que la signature du XIème FED le 23 novembre 2015 à Bruxelles a été annoncée. D’un montant de 518 millions d’Euros, cette aide non remboursable va contribuer à relever les grands défis mutuellement reconnus. Car d’autre part, le même dialogue, dans la franchise qui caractérise les échanges entre partenaires responsables, n’a pas occulté les secteurs dans lesquels beaucoup reste à faire tant l’héritage de déviations de la gouvernance du passé récent ou lointain est encore enkysté dans les systèmes comme dans les postures et les pratiques. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ou de faire avancer plus vite les décisions déjà prises dans différents secteurs comme la Justice, la Sécurité, l’environnement des Affaires, l’exercice de l’autorité de l’Etat dans le respect des droits de l’Homme. Effectivement, les grandes lignes de ces différentes réformes ont été tracées ou, au moins, abordées lors des événements officiels qui ont marqué ce mois de Novembre. Plus de 1600 maires nouvellement élus ont été reçus par le Président de la République et sont repartis avec le même message de la part de ce dernier : incarner la proximité du pouvoir, outil du redressement et de la croissance économique à la base, avec vue sur la décentralisation. Presque autant de représentants des paysans venus pour leur Forum ont aussi rencontré le Chef d’Etat afin d’impulser la dynamique nécessaire là où réside l’écrasante majorité de la population. L’atelier du FIDA pour l’Afrique de l’Est et Australe n’a fait que confirmer l’importance d’une résilience du secteur agricole. La réforme de la sécurité comme celle de l’administration dans son ensemble ont aussi fait l’objet d’importantes séances de travail. Lors de l’atelier du CNUCED sur l’administration et la gouvernance, un des messages passés par le Président de la République a été on ne peut plus clair : « Faites passer l’administration qui est d’abord « service au public » d’une image de cauchemar de formalités, miné par la corruption rampante que nous nous sommes promis de vaincre, à celle d’un rouage facilitateur de la transformation économique » Entretemps, la réalisation ou l’amélioration d’infrastructures continue. Hôpitaux et Centre de santé de base, routes et ouvrages de franchissement, aéroports, adduction d’eau, centre universitaire. Autant d’avancées qui contribuent, quoiqu’on dise, au mieux-être de la population et des usagers. Entretemps, l’accréditation des ambassadeurs venus de tous les continents, la participation de Madagascar au plus haut niveau dans les grandes rencontres internationales comme le Forum Economique Francophone ou le Sommet Inde Afrique, et d’autres à venir, renforcent le retour de Madagascar sur la scène internationale. Il est utile de rappeler que la rupture des liens de Madagascar avec l’une des grandes institutions financières internationales, en l’occurrence le FMI, date d’avant la crise de 2009 qui a enclenché les ruptures en chaîne. Beaucoup de temps a été consacré au rétablissement des liens. Le plus important maintenant est l’opérationnalité de ces liens. Que les partenaires soient plus exigeants sur les « prérequis » pour ne pas dire conditionnalités de l’aide ou du partenariat, rien d’étonnant, échaudés qu’ils sont par l’expérience des décennies passées. D’où la pression de l’urgence des résultats sur les gouvernants actuels pour rassurer et créer plus de confiance. Mais face aux attentes de la population, l’urgence des résultats concerne les deux parties.


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MADAGASCAR-UNION EUROPÉENNE : 518 millions d’euros pour le Programme Indicatif National Signature le 23 novembre à Bruxelles Le second dialogue politique entre Madagascar et l’Union Européenne pour l’année 2015 s’est tenu le 12 novembre au palais d’Iavoloha. Le Président de la République et l’Ambassadeur de l’UE ont co-présidé le dialogue, destiné à promouvoir un environnement politique stable et démocratique, et englobant les stratégies de coopération ainsi que les politiques générales et sectorielles.

Aboutir à des impacts réels et à l'amélioration du quotidien de la population FRANCHE POIGNÉE DE MAIN ENTRE LE PRÉSIDENT RAJAONARIMAMPIANINA ET MME CLAUDIA WIEDEYNIPPOLD, EN CHARGE DE LA CORNE DE L’AFRIQUE, DE L’AFRIQUE DE L’EST ET DE L’OCÉAN INDIEN AU SERVICE EUROPÉEN D’ACTION EXTÉRIEURE

Le dialogue se situait à quelques semaines du 23 novembre, date de la signature du Programme Indicatif National (PIN) du XIème FED, à Bruxelles, par le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, et le Commissaire européen au développement. Le PIN se chiffre à 518 millions d’euros. Le dialogue a permis de faire le point sur les défis pour l’amélioration du climat des affaires et la lutte contre la corruption, les préparatifs de la Conférence des bailleurs et des investisseurs prévue à Paris au second semestre 2016. Il a été question également des grandes échéances internationales telles que la COP 21, ainsi que des Sommets internationaux que Madagascar accueillera en 2016, en l’occurrence celui de la COMESA puis celui de Francophonie.

La situation politique malagasy a été également abordée, notamment l’organisation des élections sénatoriales, la situation des droits de l’homme et de l’insécurité, en particulier dans le Sud, ainsi que la réforme de la justice et les travaux sur la réforme du secteur de la sécurité. Madagascar et l’UE ont réitéré leur engagement réciproque à lutter contre la pauvreté et reconnu l’urgence de la mise en œuvre concrète des réformes initiées par les autorités malagasy. L'Union européenne a réaffirmé sa volonté d'accompagner les autorités malagasy dans leurs efforts pour plus de stabilité, afin de créer les conditions d’une plus grande croissance économique et ainsi lutter contre la pauvreté.

►Le Programme Indicatif National du XI ème FED - Montant : 518 millions d’euros, non remboursables. - Madagascar bénéficie également d’autres fonds régionaux, de programmes globaux et de lignes de crédits thématiques. - Le PIN porte sur 3 principaux secteurs : o la bonne gouvernance et le renforcement des institutions, o les infrastructures et l’énergie o le développement rural.


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LE PRÉSIDENT RAJAONARIMAMPIANINA FACE À LA PRESSE : Concilier l'urgence et l'approche structurante Quelques jours après son retour du Sommet Inde-Afrique, et entre des visites dans les régions, le Président Hery Rajaonarimampianina a convié les journalistes à un petit-déjeuner de presse. Îles éparses, stabilité politique et institutionnelle, politique énergétique, Etat de droit, relations avec les bailleurs de fonds : ce sont les principaux dossiers abordés lors de la conférence de presse du 6 novembre au palais d’Iavoloha, également jour de son anniversaire.

► Îles Éparses :

LE PRÉSIDENT RAJAONARIMAMPIANINA : "ON POURRAIT ORGANIISER DES RENCONTRES THÉMATIQUES"

le dossier n'est pas du tout enterré

Explicite, le Président de la République a tout d’abord tenu à présenter la Résolution 34-91 de l’Assemblée Générale de l’ONU, adoptée le 12 décembre 1979. En son article 3, celle-ci « invite le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ». Puis, dans son article 4, la Résolution « demande au Gouvernement français de rapporter les mesures portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de Madagascar et de s’abstenir d’en prendre d’autres qui auraient le même effet et pourraient affecter la recherche d’une solution juste au présent différend. »

Europa et Bassas da India. A propos de la cogestion, évoquant ce qui est discuté entre la France et l’Île Maurice depuis 2010, le Président Hery Rajaonarimampianina a déclaré que ce n’est qu’une option, mais que Madagascar ne doit pas nécessairement s’engager dans la même voie. Ce qui est regrettable toutefois, c’est l’attitude de ceux qui, durant leurs mandats respectifs, n’ont pas fait avancer le dossier, et qui se lancent aujourd’hui dans la perturbation du cours de l’action diplomatique. Le Chef de l’Etat a invité tout un chacun à adopter une approche patriotique du dossier des îles malagasy, et de ne pas en faire un fonds de commerce politique. Pour sa part, il avait déjà pris la décision d’en discuter au plus haut niveau de l’Etat français.

Le Président Hery Rajaonarimampianina a fait remarquer que, depuis 1979, les dirigeants malagasy successifs n’ont initié aucune démarche auprès de la France par rapport à la pertinence des dispositions de la Résolution 34-91. Ce n’est qu’en 2014, qu’il fut le premier Chef d’Etat malagasy à avoir soulevé le dossier des îles éparses auprès de son homologue français, François Hollande. Il avait alors suggéré la tenue d’une table ronde pour en discuter au niveau diplomatique.

►Stabilité politique et institutionnelle, réconciliation nationale La tenue des élections communales, et bientôt les sénatoriales, contribuent à l’instauration et au renforcement de la stabilité politique et institutionnelle. Il est indéniable que la population aspire plus que jamais à la stabilité et au progrès, notamment la jeunesse qui veut prendre en mains, dès aujourd’hui, l’édification d’un avenir où il sera à même de s’épanouir. Il existe un programme politique et un plan de mise en œuvre soutenus par une majorité de 90 députés à l’Assemblée Nationale. Dans cette optique, la prise en compte de l’intérêt national pousse naturellement tout un chacun à agir dans un esprit patriotique. A propos de ses relations avec l’Assemblée Nationale toujours, le Président de la République a fait remarquer que nous sommes en pleine démarche d’édification et que cela ne devrait pas signifier détruire ce qui a été mis en place. Quant au remaniement gouvernemental, il le sera en temps opportun même si, pour l’heure, beaucoup l’incitent à une telle éventualité. Le Président Hery Rajaonarimampianina a invité tout un chacun à entreprendre son autocritique, à se demander ce qu’il a fait et devra encore faire pour la patrie. S’agissant du processus de réconciliation nationale, le Chef de l’Etat a indiqué que le comité d’experts en charge de la refonte du FFM est sur le point d’achever ses travaux, et dont les résultats seront examinés par l’Assemblée Nationale durant l’actuelle session ordinaire.

Comme tout patriote, le Président de la République déclare très bien comprendre et partager l’intérêt que porte les malagasy sur les îles Glorieuses, Juan de Nova,

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6 ►Stabilité et relations avec les bailleurs Les pays amis et les partenaires techniques et financiers, ainsi que les investisseurs scrutent l’avancée de Madagascar en termes de renforcement de la stabilité car il s’agit de l’une des conditions de leur engagement. Sur ce point, le Président Hery Rajaonarimampianina s’est référé à sa récente participation au 3ème Sommet du Forum Inde-Afrique. Très bientôt, en Afrique du Sud, il y aura également le Sommet Chine-Afrique. Dans les deux cas, il s’agit du développement à long terme. Le fait pour Madagascar de participer à de telles assises répond à la nécessité de poursuivre et de développer des projets structurants, projetés sur le moyen et le long terme et, par rapport à cette démarche, la stabilité est un atout. Après la réunion de Lima, en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, les engagements des bailleurs de fonds traditionnels en faveur de Madagascar ont été confortés. Le Chef de l’Etat de souligner la nécessité de poursuivre l’offensive. Ainsi après l’Inde, ce sera Londres le 19 novembre prochain, pour un Forum sur le développement et le commerce, et, tout de suite après, ce sera Bruxelles. S’agissant de la réunion avec les bailleurs de fonds traditionnels, celle de Lima a été consacrée à la présentation de la politique nationale de développement. Au mois de mars-avril prochains, une réunion des bailleurs est également prévue, et à laquelle seront aussi conviés les grands investisseurs privés. énergetique : les urgences et les projets ►Politique structurants Ces derniers temps, en ce qui concerne notamment Antananarivo, il n’y a plus que des coupures d’électricité, et non du délestage. Au niveau de tout le pays, on s’achemine vers la résorption du délestage. Le Président Hery Rajaonarimampianina a tenu toutefois à rappeler la réalité : à l’heure actuelle 70% de l’électricité produite dans le pays proviennent des centrales thermiques qui sont dépendantes des coûts du carburant, et dont certaines sont aussi dans un état de vétusté avancé. Madagascar doit s’engager résolument dans une politique énergétique véritable, après 40 ans de délestage de vision à long terme. Le dernier barrage hydroélectrique a été construit il y a 33 ans. A l’heure actuelle, pour la Jirama, le coût moyen de production de 1 KW est de 25 cents d’euro, alors qu’il est vendu 16 cents au client, et cela n’a pas changé depuis 2009. Il y a une perte énorme, chaque année, de l’ordre de 400 milliards d’ariary. Face à cet état de choses, il est impératif de s’engager dans des projets structurants. Pour l’énergie hydroélectrique, il y a, entre autres, les projets de barrages de Sahovo, de Volobe, et de Tetezambato. Dans le même temps, des projets se mettent en place pour l’exploitation de l’énergie solaire, de l’éolienne, et de la biomasse.

La de la Présidence

►Pallier aux urgences

A Antananarivo. La centrale thermique de la société AF Power, installée à Antanandrano, fonctionne depuis le 24 octobre, et fournit 40 MW à la Jirama. D’autre part, la centrale d’Ambohimanambola est aussi opérationnelle après les réparations qui ont été effectuées. Cette dernière fournit 20 MW. Le délestage est ainsi résolu à Antananarivo et, par rapport aux besoins, il y a désormais un surplus de production à gérer.

LES 52 GROUPES D'ANTANANDRANO

►Le XVI

ème

Sommet de la Francophonie

Une mission de l’OIF était à Antananarivo tout récemment, et la réunion ministérielle tenue à Erevan a confirmé la tenue du XVIème Sommet dans la capitale malagasy. Le Président de la République a rappelé que des infrastructures vont être construites certes, mais de tels travaux s’inscrivent dans la démarche structurante déjà engagée au niveau de tout le pays, dans les secteurs concernés. Le Président Hery Rajaonarimampianina a fait remarquer que la tenue du sommet de l’OIF ne se mesure pas seulement au niveau des infrastructures, mais par rapport à plusieurs autres aspects. Rappelant le thème du XVIème Sommet de l’OIF « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone. »

UNE QUARANTAINE DE JOURNALISTES ET PRÈS DE 2HEURES D'ECHANGES


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SOMMET DU FORUM INDE-AFRIQUE Nouvelle impulsion dans les relations Inde-Madagascar

Plus de quarante Chefs d’Etat et de gouvernement africains, dont le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, ont participé au troisième Sommet du Forum Inde-Afrique, à New Delhi. Après celui de 2008, à New Delhi, puis de 2011, à Addis Abéba, le sommet de 2015 a donné une impulsion nouvelle aux relations de coopération entre l’Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde, et membre des BRICS, et les pays d’Afrique.

Q

uatre jours durant, du 26 au 29 octobre, les travaux ministériels et le sommet en lui-même ont œuvré pour apporter un sens au thème « Un partenariat en marche : vers un agenda de développement dynamique et transformatif. » Pour les cinq prochaines années, l’Inde va consacrer une ligne de crédit de 10 milliards USD aux pays d’Afrique, et, d’autre part, accordera 600 millions USD d’aides. A travers l’intensification de ses relations avec les pays d’Afrique, l’Inde, par le biais de ses grands groupes, est l’un des pays qui encourage le plus l’investissement en Afrique : l’objectif affiché est de porter le volume global de ces investissements à 100 milliards USD à l’horizon 2016. Devant le 3ème Sommet du Forum Inde-Afrique, le Président Hery Rajaonarimampianina a salué la détermination pour le changement qui anime l’Inde et l’Afrique dans un monde en pleine mutation. Intervenant quelques semaines après de l’approbation des Objectifs du Développement Durable, le Sommet de New Delhi répond de manière concrète à l’esprit de l’Agenda post 2015 des Nations Unies, ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine auxquels Madagascar adhère totalement.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE MALAGASY AU FORUM INDE-AFRIQUE : SOUTIEN AU NOUVEAU MÉCANISME DE SUIVI

Une appropriation accentuée des programmes Dans les relations commerciales entre l’Inde et l’Afrique, la diversification des flux constitue indéniablement une des notes positives à relever, grâce au régime indien de franchise de droits et de préférences tarifaires en faveur des pays africains. Sur l’esprit du Forum Inde-Afrique, le Président Rajaonarimampianina a relevé que la participation des Etats au processus de conception des programmes identifiés revêt une importance capitale car cela devrait leur permettre une appropriation accentuée. Madagascar a ainsi fait part de son soutien à la mise en place d’un nouveau mécanisme de suivi des programmes, lequel doit permettre de distinguer les projets de coopération au niveau bilatéral, et ceux issus du sommet. Le Président Hery Rajaonarimampianina a aussi attiré l’attention du Sommet Inde-Afrique sur le nécessaire alignement des objectifs et des programmes de coopération sur les spécificités régionales. Sur ce point, il a invité à un effort commun dans des domaines tels que le développement de l’économie bleue océanique et la question de la sécurité maritime. suite page 8>


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RELATIONS ET COOPÉRATION BILATÉRALES À New Delhi, le Chef de l’Etat malagasy a invité les investisseurs indiens à profiter des opportunités offertes par les projets qui se mettent en place à Madagascar, dans un partenariat gagnant-gagnant. Les domaines concernés sont, entre autres, l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’éducation, la santé, et les nouvelles technologies de l’information. Avec le Premier ministre indien Au terme de son séjour à New Delhi, le Président Hery Rajaonarimampianina a rencontré le Premier ministre indien, Narendra Modi, au palais de Hyderabad, le 30 octobre. Le Chef de l’Etat s’est également entretenu avec le Ministre indien en charge des sciences et de la technologie.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE MALAGASY HERY RAJAONARIMAMPIANINA ET LE PREMIER MINISTRE INDIEN NARENDRA MODI

Avec les responsables de l'Exim Bank of India Le Président de la République a rencontré des responsables de la banque indienne d’import-export (Exim Bank of India), conduits par le Directeur adjoint, David Rasquinha. A noter qu’en marge du Sommet Inde-Afrique, l’Exim Bank of India, avec d’autres entités indiennes et la BAD (Banque Africaine de Développement), a mis en place une structure entièrement dédiée au financement des infrastructures en Afrique. Elle facilitera la participation des entreprises indiennes à la conception, au financement et à la réalisation des projets d’infrastructures en Afrique.

Avec le Président du groupe Bharti Airtel Le Président de la République s’est également entretenu avec le Président de Groupe Bharti Airtel, Sunil Bharti Mittal. Bharti Enterprises est l’un des plus importants groupes d’affaires de l’Inde, opérant dans les télécommunications, le commerce, l’immobilier, les finances et les produits agroalimentaires. Airtel est déjà présent à Madagascar dans le secteur de la téléphonie.

LE CHEF DE L'ETAT MALAGASY ET LES RESPONSABLES DE L'EXIM BANK OF INDIA

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE MALAGASY ET LE PRÉSIDENT DU GROUPE BHARTI AIRTEL


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FORUM ÉCONOMIQUE DE LA FRANCOPHONIE : État des lieux de la situation

Le 2nd Forum Economique de la Francophonie (FEF) a eu lieu à Paris le 27 octobre. La rencontre s’inscrit dans le processus initié à Dakar, lors du XVème Sommet de la Francophonie, avec l’adoption de la Stratégie Economique. Le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a participé aux discussions aux côtés de ses homologues du Sénégal, du Gabon, ainsi que de la Secrétaire Générale de l’OIF.

L’initiative née lors du Sommet de Dakar part du

constat que les 57 Etats membres de l’OIF devraient aller au-delà d’une langue commune. L’espace francophone constitue en effet une zone économique potentielle avec plus de 228 millions de locuteurs, et c’est un atout considérable. La démarche du FEF consiste à voir comment faire émerger un monde des affaires à partir de l’appartenance à une communauté linguistique. Un an avant le XVIème Sommet de l’OIF, à Antananarivo, l’ambition du FEF tenu à Paris était de faire un état des lieux de la situation économique de la Francophonie, de souligner les enjeux et perspectives du développement tout en renforçant les liens entre les membres. Les défis d’une Francophonie économique sont de taille, rien que du fait de la répartition de la Francophonie sur les cinq continents. Ainsi, dans l’immédiat, le principal défi est de donner à l’idée d’une Francophonie Economique des assises robustes, multilatérales, inclusives et intégrées, en partenariat avec les entreprises. Tel qu’il a été souligné lors des discussions, ce projet d’une Francophonie économique doit être gagnant pour les populations et

pour les Etats, d’autant qu’il s’agit d’un enjeu de prospérité, de stabilité et de sécurité, pour la Francophonie, et, partant, pour le monde. La démarche rejoint ainsi le thème du Sommet d’Antananarivo, « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone. »

L'ESPACE FRANCOPHONE : UNE ZONE ÉCONOMIQUE POTENTIELLE


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Le Président de la République aux Maires : « Vous êtes les acteurs du renouveau » La rencontre du Président de la République avec les maires nouvellement élus, le 16 octobre, est unique en son genre. C’était une étape essentielle, un acte symbolique confortant l’avancée de Madagascar vers la démocratie et la stabilité institutionnelle. C’est le retour renforcé à l’ordre constitutionnel après de longues années de crise.

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ans l’Histoire de Madagascar, il est rare d’avoir une assemblée réunissant à la fois le Chef de l’Etat, des maires nouvellement élus, les responsables étatiques, incluant les préfets et les chefs de districts, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Le Président Hery Rajaonarimampianina a rappelé aux 1676 Maires réunis au palais d’Iavoloha qu’ils sont les premiers maillons à la base de la décentralisation, levier du renouveau. Les communes constituent en effet l’émanation de l’Etat au plus près des réalités de la population ; elles sont appelées à répondre aux attentes de proximité et à ancrer le redressement économique national dans le gisement de richesse de tout le territoire. LE PRÉSIDENT HERY RAJAONARIMAMPIANINA ET LES MAIRES À IAVOLOHA

LES FEMMES MAIRES : 5% SEULEMENT

La Journée africaine de la décentralisation et du développement local fut également célébrée le 16 octobre. Cette année, le thème de célébration portait sur « L’approfondissement de la décentralisation et le développement local, à travers une participation effective des femmes dans la gouvernance locale ». Dans la configuration actuelle, les femmes représentent seulement 5% des Maires nouvellement élus. Le Président Hery Rajaonarimampianina a relevé à ce propos que la gente féminine devrait s’impliquer davantage et être beaucoup plus présente dans les affaires politiques. Sur ce point, il y a des efforts à faire. Le Chef de l’Etat a conclu qu’il faut changer les mentalités et les cultures pour donner aux femmes un rôle prépondérant dans le développement économique et social.


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À L'ÉCOUTE DU FORUM DES PAYSANS

Relance et appuis à l’agriculture, l’élevage, et la pêche

Les représentants des acteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont été impliqués dans le processus d’élaboration de la vision sectorielle, suivant le document du PSAEP (Plan sectoriel Agriculture, Elevage, et Pêche). C’était lors du premier Forum des Paysans, organisé conjointement par les Ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les 22 et 23 octobre, à Antananarivo. Le Président de la République a rencontré les quelques 550 représentants des paysans, issus des 22 régions, au palais d’Iavoloha, et a pu discuter avec eux. "L'AMÉLIORATION DE LA QUALITE DE VIE DES PAYSANS CONSTITUE LE PRINCIPAL DÉFI"

L

’amélioration de la qualité de vie des agriculteurs, des éleveurs, et des pêcheurs est un défi majeur. Dans ce sens, le Président Hery Rajaonarimampianina a rappelé que les paysans constituent les 80% de la population, produisent 98% des besoins alimentaires du pays, et contribuent pour 30% à la croissance économique. L’adoption d’une nouvelle vision s’impose, afin d’améliorer de façon durable les trois secteurs, dont la riziculture en particulier.

formation dans les programmes du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) à Madagascar. Les formations seront dispensées à 10.000 jeunes paysans, et porteront sur la maîtrise des nouvelles techniques et technologies relatives à l’agriculture, l’élevage et la pêche. Pour ce qui est du volet crédit, l’Etat s’attèle actuellement à résoudre les problèmes liés aux micro-finances, notamment en ce qui concerne l’allègement des taux d’intérêt, afin d’appuyer efficacement les efforts d’investissement.

Le Président de la République a annoncé une série de mesures dont, en premier lieu, la relance et le renforcement des « Maisons des Paysans ». Ces structures sont appelées, entre autres appuis, à dispenser des formations sur les nouvelles techniques et technologies requises par l’agribusiness, mais aussi pour faciliter le financement des projets agricoles. Dans la nouvelle approche, l’Etat va inclure un volet

Les orientations Le Président de la République a énoncé les principales mesures concrètes qui accompagneront la mise en œuvre de la politique de relance, entre autres : • La remise à jour des « Sociétés d’aménagement », liées au développement des grandes infrastructures hydroagricoles ; • La priorisation de l’amélioration des semences, par l’intensification des recherches. Le FOFIFA (Centre

► Dons octroyés pour les 22 régions • Remise d’un million d’alevins aux associations de pisciculteurs, des régions ; • Formation pour 10 pêcheurs, sélectionnés dans chaque région, prévue se dérouler à Mahajanga en 2016 ; • Remise de 700 gilets de sauvetages, de filets de pêche, et de boites d’hameçons ; • Remise d’une vedette rapide pour les éleveurs de langoustes de Sainte Luce, dans la région Anosy ; • Remise de 2 vedettes rapides pour les activités des associations de pêcheurs dans le faritany d’Antananarivo ; • Remise de 22.000 poussins de moins de 2 mois pour les éleveurs de chacune des 22 régions ; • Remise de 1.000 chèvres pour les régions du Sud de Madagascar ; • Remise de semences, d’engrais, et de nombreux outils.

National de la Recherche Appliquée au Développement Rural) est très actif dans ce domaine, et coopère avec plusieurs entités au niveau international ; • La facilitation de la venue des grands investisseurs, porteurs de nouvelles visions et de capitaux conséquents, pour le développement d’une productivité de grande envergure ; • La relance des GTDR (Groupe de Travail pour le Développement Rural) ; • La facilitation de l’accès au Fonds de Développement Agricole, et à ses composantes ; • L’amélioration et le renforcement de la sécurité dans le monde rural, avec l’implication de tous dans les programmes de sécurisation. Lors de la rencontre avec les participants du Forum des Paysans, une première en termes d’appropriation de la vision sectorielle, le Chef de l’Etat a annoncé l’octroi de dons, destinés à appuyer les activités des associations d’agriculteurs, d’éleveurs, et de pêcheurs dans les 22 régions.


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RÉFORME DU SECTEUR DE LA SÉCURITÉ : Lettre de Politique Générale et Stratégie Le processus de Réforme du Secteur de la Sécurité est en cours. Après la série de concertations dans les 22 régions, un séminaire national sur le RSS s’est tenu à Antananarivo du 14 au 17 octobre. L’agenda consistait à capitaliser les résultats de consultations régionales et de réfléchir sur les grands axes d’une Lettre de Politique Générale sur la RSS qui servirait de vision nationale pour toutes les réformes à venir. La RSS est le processus par lequel les Etats formulent ou réorientent les politiques, les structures et les capacités des institutions et des groupes engagés dans le secteur de la sécurité. L’objectif est de rendre ces entités plus efficaces, plus efficientes, et répondant au contrôle démocratique, tout en étant attentives aux besoins de sécurité et de justice de la population. En ouvrant les assises sur la RSS, le Président Hery Rajaonarimampianina a réitéré l’engagement qu’il a pris devant la Nation de construire les conditions du renouveau et d’un progrès partagé par tous. Cet engagement vise le rétablissement de la confiance en l’Etat, dont l’autorité doit être restaurée, en s’appuyant sur la Sécurité, la Justice et la lutte contre la corruption. Pour les partenaires, par la voix de la Représentante spéciale de la Commission de l’Union Africaine à Madagascar, Hawa Youssoul, les défis ne peuvent être réduits dans le court terme,

LA RSS POUR UNE STRATÉGIE A LONG TERME

mais ce sont les appuis techniques et financiers qui vont permettre de réaliser des projets dans l’armée, la gendarmerie, la police, la justice, la société civile, le parlement, et les médias . Les projets vont progressivement renforcer la capacité institutionnelle préalable aux changements souhaités. La Lettre de Politique Générale devra servir de base à la planification stratégique et opérationnelle des réformes devant être engagées à partir de l’année 2016. L’objectif est de se rapprocher au mieux des aspirations sécuritaires de la population. Les consultations régionales ont déjà permis de recenser les visions d’acteurs multipartites, et les priorités locales. Les propositions émises par les communautés locales vont de l’adoption d’une approche culturelle de la sécurité à celle de mesures prohibitives.

GOUVERNANCE :

Avancer plus vite et de manière plus juste Madagascar a été choisi cette année par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) pour bénéficier d’un atelier stratégique sur la gouvernance, destiné aux membres du Gouvernement. Les travaux ont eu lieu le 15 octobre. Il s’agit d’un nouveau programme lancé récemment par la CNUCED afin de mettre plus de cohérence entre les discours politiques et les actions réelles de gouvernance. Les travaux étaient basés sur des échanges d’expériences en termes de gouvernance dans les pays qui ont connu du succès, mais également de connaître les risques à éviter. Pour le Secrétaire Général de la CNUCED, le Dr Mukhisa Kituyi, présent lors de l’atelier, il s’agit pour cette instance des Nations Unies d’aider les dirigeants malagasy à trouver de meilleurs moyens et de nouvelles façons d’améliorer l’impact de leurs actions de développement. Pour le Président Hery Rajaonarimampianina, trois points attirent l'attention. Le premier concerne le lien à établir entre les réponses aux besoins urgents et les approches structurantes. Le second sur le lien entre le gisement de compétences existantes et les marchés porteurs. Le dernier, c’est la nécessité de casser l’image de cauchemar de procédures de l’administration qui est un service public et se doit d’être au service du public, en tant que facilitateur de la transformation économique et sociale.

LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT LORS DE L'ATELIER ►L’Indice Mo Ibrahim sur la Gouvernance (IIAG) 2015 • La Fondation Mo Ibrahim publie, depuis 2007, l’Indice annuel sur la gouvernance dans chacun des 54 pays d’Afrique (IIAG) ; • L'IIAG 2015 comprend 93 indicateurs regroupés sous quatre catégories : Sécurité et État de Droit, Participation et Droits de l’Homme, Développement Économique Durable et Développement Humain ; • La note attribuée à chaque pays résulte de la moyenne des scores obtenus pour chaque indice ; • Pour l’année 2015, Madagascar se classe 29ème avec une moyenne de 49,1/100, par rapport à une moyenne africaine de 50,1/100 (32ème en 2014 avec une moyenne de 48,2/100) ; • Données 2015 et antérieures o Sécurité et Etat de Droit • Afrique 51,3 / Madagascar 57,7 (2009 : 47,2 , 2011 : 43,3 ) o Etat de droit • Afrique 50,8 / Madagascar 59,5 (2009 : 29,3, 2011 : 24,6) o Redevabilité • Afrique 35,5 / Madagascar 38,2 (2009 : 44,8, 2011 :41,0) • Classement 2015 : o 1er sur 54 : Maurice 79,9/100 o 54ème Somalie 8,5/100


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FIDA :

un Atelier régional sur les transformations rurales Les représentants de 22 pays d’Afrique orientale et australe étaient à Antananarivo du 10 au 13 novembre, dans le cadre d’un atelier régional sur les « Transformations rurales pour une croissance inclusive et l’engagement du secteur privé ». Ces assises étaient organisées par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole).

La Revue de mise en œuvre régionale est un évènement

annuel pour les projets financés par le FIDA en Afrique orientale et Australe. Le Vice-Président du FIDA, Michel Mordasini, a fait valoir l’opportunité qui s’offrait lors de l’atelier pour des discussions dynamiques et des partages d’expériences entre les personnels des projets des deux régions. L’objectif est de créer une plate-forme entre le FIDA et les projets qu’il finance ainsi que les gouvernements. En ouvrant les travaux de la revue régionale du FIDA, le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a partagé le constat que Madagascar est une opportunité pour les transformations sociales et pour les recherches au bénéfice du monde rural. Il a pris en exemple la pratique du SRI (Système de riziculture intensive) qui peut tripler le rendement rizicole à l’hectare. C’est le cas du Haut Bassin du Mandrare qui a remporté le Prix du Meilleur Producteur lors de la Foire Internationale de Milan 2015.

L'appui du FIDA à Madagascar Le FIDA appuie le Gouvernement malagasy à travers les Programmes d'options stratégiques pour le pays (COSOP) pour la période 2015-2018. Les programmes portent sur la lutte contre la pauvreté, par la mise en

LE FIDA EST PRÉSENT À MADAGASCAR DEPUIS 1979

valeur du potentiel humain et des ressources naturelles au niveau des zones vulnérables, en vue d’une intégration de ces zones aux pôles de développement économique régional.

►Le FIDA à Madagascar • Aide du FIDA : 265,5 millions de dollars • Secteurs : o Agriculture, Développement rural o Environnement et Changement climatique o Renforcement des capacités o Promotion des activités au profit des jeunes et des femmes o Appui aux organisations paysannes o Suivi-Evaluation et gestion des savoirs • Projets dans 15 régions sur 22 o 41 districts et 521 communes rurales o Cibles touchées : 694 600 familles. LES PARTICIPANTS DES 22 PAYS


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PALAIS DE MANJAKAMIADANA

La mémoire ravivée

Il y a 20 ans, le palais de Manjakamiadana, un des hauts lieux du patrimoine historique et culturel de Madagascar, fut ravagé par un incendie dont les causes ne sont toujours pas établies jusqu’ici. Ce triste anniversaire a été commémoré le 6 novembre, marqué par la remise à la Nation malagasy, par la République fédérale d’Allemagne, de 45 reproductions des tableaux brulés lors de l’incendie. Ces œuvres ont pu être réalisées grâce aux photographies prises en 1988 par l’experte allemande, Mme Roth Gangen. Ont été remis également dix œuvres de grands peintres malagasy, dont Dadasamy, Ramanantsoa, et Ramanankirahana. La commémoration de ce triste anniversaire est un devoir de patriote, pour la mémoire du pays et son histoire culturelle, a déclaré le Président de la République lors de la cérémonie. L’incendie qui a ravagé le Palais de la Reine, la demeure officielle des souverains de Madagascar au XIXème siècle, visait en quelque sorte à réduire en cendres tout un pan de l’histoire nationale mais, au contraire, cela a ravivé la conscience nationale et l’intérêt du peuple malagasy pour son Histoire et son Patrimoine.

RAVIVER LA MÉMOIRE ET LA CONSCIENCE NATIONALES

Geste culturel honorable et patriotisme Lors de l’incendie du 6 novembre 1995, seuls 20 pour cent environ des objets exposés au palais de Manjakamiadana ont été récupérés et conservés actuellement au Musée du palais d’Andafiavaratra. Fort heureusement, à l’occasion des travaux de restauration effectués au Palais de la Reine en 1988, l’experte allemande, Mme Roth Gangen, avait pu photographier les tableaux qui y étaient alors exposés. Lors de la cérémonie de commémoration, le 6 novembre 2015, l’Ambassade d’Allemagne a remis gracieusement 45 reproductions de tableaux représentant les portraits des illustres rois et reines des XVIIIème et XIXème siècles, mais également des tableaux de paysages d’Antananarivo au XVIIIème siècle, ainsi que des portraits de nobles personnalités d’antan.

45 REPRODUCTIONS DE TABLEAUX REPRÉSENTANT LES PORTRAITS DES ILLUSTRES ROIS ET REINES DES XVIIIÈME ET XIXÈME SIÈCLES

RÉUNIS PAR UN GESTE NOBLE ET FRATERNEL


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LE PRÉSIDENT RAJAONARIMAMPIANINA À TOAMASINA :

► L’APPUI À L’ENSEIGNEMENT ET À L’ÉDUCATION Le campus rénové de l’Université de Barikadimy a de nouveau reçu la visite du Président de la République qui a remis du mobilier destiné aux logements des étudiants, le 5 novembre. Le Chef de l’Etat a ensuite procédé à l’inauguration d’une nouvelle école primaire construite par la société Galana à Analakininina Manangareza.

Université de Barikadimy : un soutien aux jeunes Le Président de la République a tenu la promesse faite lors de l’inauguration des nouveaux logements des étudiants de l’Université de Barikadimy. Il est venu remettre des lits, des matelas, et d’autres mobiliers aux étudiants. Par ailleurs, l’université de Barikadimy recevra bientôt du matériel informatique. Le Président Rajaonarimampianina a déclaré qu’il importe d’instaurer des conditions favorables pour soutenir nos jeunes dans leurs études.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA TOAMASINA PRIMARY SCHOOL

Toamasina Primary School : appui aux familles vulnérables Le Président de la République a tenu la promesse faite lors de l’inauguration des nouveaux logements des étudiants de l’Université de Barikadimy. Il est venu remettre des lits, des matelas, et d’autres mobiliers aux étudiants. Par ailleurs, l’université de Barikadimy recevra bientôt du matériel informatique. Le Président Rajaonarimampianina a déclaré qu’Il importe d’instaurer des conditions favorables pour soutenir nos jeunes dans leurs études.

Remise de kits scolaires Lors de l’inauguration de la Toamasina Primary School, l’épouse du Président de la République, Voahangy Rajaonarimampianina a remis 10 000 kits scolaires destinés aux élèves des 21 Ecoles primaires publiques de Toamasina.

VAKINANKARATRA :

► DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES DE SANTÉ MODERNES

À ANDRAIKIBA ET À AMBALAVATO-ANTSIRABE Deux nouvelles infrastructures de santé modernes renforcent la proximité des soins et des traitements pour les patients dans la région d’Antsirabe. Le Centre Hospitalier Sainte Claire d’Assise, à Andraikiba, dans le district d’Antsirabe II, et la maternité du CSB II d’Ambalavato, dans la ville d’Antsirabe, ont été inaugurés le 4 novembre par le Président de la République.

Le Centre Hospitalier Sainte Claire d’Assise d’Andraikiba (CHSCAA) est doté de matériels très modernes. Géré par l’Ordre des franciscains, le CHSCA a bénéficié du soutien de l’Etat malagasy lors de sa mise en place. Le CHSC d’Andraikiba, nouvelle concrétisation du partenariat public privé, ambitionne d’être un centre hospitalier de référence au niveau des campagnes, d’autant que les soins et les traitements sont gratuits pour les plus démunis. Le CSB II d’Ambalavato, dans la ville d’Antsirabe, est un centre pilote pour tout Madagascar. Le CSB II d’Ambalavato possède maintenant une maternité et une dentisterie modernes. La réalisation de ces deux infrastructures est à l’image d’un rêve collectif qui se réalise, a notamment déclaré le Président Rajaonarimampianina, parce que les centres de santé se rapprochent des patients, et que la préservation de la santé est l’affaire de tous.

► LE CENTRE HOSPITALIER SAINTE-CLAIRE D'ASSISE D'ANDRAIKIBA

► Centre Hospitalier Sainte-Claire d’Assise d’Andrakiba (CHSCAA) : • Services existants : Maternité, chirurgie, pédiatrie, échographie, laboratoire d’analyses • Soins et traitements gratuits pour les plus démunis

► Maternité et Dentisterie du CSB II d’Ambalavato, à Antsirabe : • Coût des travaux : 134.000.000 Ar • Services : maternité, dentisterie, et tous les services de base des CSB II

► Dons remis par Mme Voahangy Rajaonarimampianina, épouse du Président de la République à Andraikiba : • Au CHSCA : o Mobilier, médicaments, instruments de travail, PPN, vêtements, couvertures o Postes téléviseurs pour les Sœurs Trinitaires de Notre Dame des bons remèdes • Au Cisco Antsirabe I : o 5.000 Kits scolaires pour les élèves des EPP et centres d’éducation pour personnes handicapées d’Antsirabe.


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NOSY BE :

Le renouveau par le partenariat public privé Deux nouveaux grands chantiers sont en cours à Nosy Be depuis le 23 octobre. Les travaux d’extension de l’aéroport de Fascène ont démarré ainsi que la reconstruction de l’ancienne sucrerie de Dzamandzar devenue Société Agricole Sucrière Malagasy (SASM). Aéroport de Fascène : profil de modernité et essor du tourisme Lors du lancement officiel des travaux à l’aéroport de Fascène, le Président de la République a situé l’importance de l’extension et de la rénovation par rapport aux exigences du développement du tourisme, Nosy Be étant en effet un des principaux pôles touristiques de Madagascar. Les travaux sont menés en partenariat avec le consortium conduit par ADP-Management, et composé de Bouygues Bâtiment international, Colas Madagascar et Meridian Africa. Les travaux comportent plusieurs phases dont la construction d’un terminal international, l’extension de l’actuel terminal ainsi que du tarmac pour le traitement des vols en simultané, le rallongement de la piste, et la mise en conformité réglementaire et environnementale, qui inclut divers balisages, des dispositifs de détection d’incendie, de même que la mise aux normes de l’incinérateur.

AEROPORT DE FASCENE : EXTENSION ET MODERNISATION EN APPUI AU TOURISME

Renaissance de l'industrie sucrière et emplois L’ancienne sucrerie de Dzamandzar est en cours de reconstruction et deviendra bientôt la Société Agricole Sucrière Malagasy (SASM). La renaissance est en cours grâce au partenariat public privé, à travers la compagnie malagasy Vidzar qui assume la relance. Dans le même projet de la compagnie Vidzar, la Sirama de Brickaville sera également réhabilitée. Lors du lancement des travaux, le Président de la République a situé la relance dans un cadre local, par la reprise des emplois perdus depuis maintenant une dizaine d’années, et au plan national pour ce qui est du renforcement de la production sucrière. La SASM assure en effet le volet agricole et industriel, et va aussi créer un centre de formation agricole.

SASM NOSY BE : REPRISE DE LA PRODUCTION SUCRIERE ET DE L'EMPLOI

Pour l'éducation

Lors de sa visite à Nosy Be, le 23 octobre, le Président Hery Rajaonarimampianina a inauguré la nouvelle école primaire publique de Dzamandzar. Par la même occasion, il a aussi offert des tablettes au Lycéens de Nosy Be.

NOSY BE : NOUVELLES EPP À DZAMANDZAR ET TABLETTES AUX LYCEENS

►Etat actuel de l'aéroport de Fascène -

Construit en 1971 et agrandi en 2004 Superficie : 1700 m² Longueur de la piste : 2190 m Capacité en aéronefs : Boeing 767, Airbus A330.

► De la sucrerie de Dzamandzar à la SASM - Créée en 1923 - Nationalisée et devenue SIRAMA en 1987 - Domaine : 6300 ha dont 2250 ha de culture de canne à sucre


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La de la Présidence

Pour la durabilité de la Rn4 : PONT DE BETSIBOKA RÉNOVÉ, NOUVEAU PONT SUSPENDU À KAMORO, STATIONS DE CONTRÔLE DES CHARGES Construit en 1927, le pont de Betsiboka, sur la Route Nationale 4, a été complètement rénové et inauguré le 22 octobre par le Président de la République. Le même jour, il a également lancé les travaux de construction d’un nouveau pont suspendu à Kamoro, puis inauguré les stations de pesage de Maevatanana et d’Ambondromamy. CONSTRUIRE DES ROUTES ET DES PONTS QUI S'INSCRIVENT DANS LA DURABILITÉ

Pour le pont de Betsiboka (Pk 337,900), les travaux ont été menés dans le cadre d’un projet d’urgence visant à préserver les infrastructures, en réduisant leur vulnérabilité. Sur ce pont de 279 mètres, les éléments porteurs ont été renforcés et la totalité des platelages remplacés. L’efficacité et la qualité de la circulation des personnes et des biens sont améliorées, en termes de sécurité et de confort. A Kamoro, au Pk 406,300, les travaux de construction d’un nouveau pont suspendu, à deux voies, devraient s’achever en février 2017. Parallèlement, le pont actuel sera rénové, suivant la même configuration. La RN4 est un axe vital. Elle mène à la fois à Mahajanga, et vers Antsiranana, par la RN6, à partir de la ville d’Ambondromamy. Afin de préserver le patrimoine routier, notamment la protection des ponts de Betsiboka et de Kamoro, des stations de pesage ont été construites à Maevatanana et

à Ambondromamy. Les contrôles de charges sont effectués dans ces deux stations car l’imposition de charges limites contribue à ralentir la détérioration de la RN4. A Ambondromamy, une localité qui symbolise la connectivité entre les régions, un carrefour entre les malagasy, le Président de la République a insisté sur la nécessité de construire des routes qui s’inscrivent dans la durabilité, mais aussi sur l’obligation pour tous de respecter les lois et les règlements afin de préserver ces biens communs.

L'ACTUEL PONT SUSPENDU DE KAMORO STATION DE PESAGE À MAEVATANANA

► PONT DE BETSIBOKA Pk 337+900

► PONT DE KAMORO Pk 406+300

FINANCEMENT : . Association Internationale de Développement (IDA) . Banque Mondiale . Montant : 9,805 milliards Ariary TRAVAUX : . Réhabilitation totale . Longueur du pont : 279m . Charges actuelles : 44 tonnes TITULAIRES DES TRAVAUX : . Groupement OTI/MATIERE . Groupement EGIS INTERNATIONAL - EGIS Inframad - DIATEC

FINANCEMENT : . Association Internationale de Développement (IDA) . Banque Mondiale TRAVAUX : . Construction d'un pont suspendu neuf à 2 voies . Même configuration que le pont existant . Portée principale 206,5m . Réparation du pont existant (307,50m) TITULAIRES DES TRAVAUX : . EIFFAGE TP . Date de fin des travaux : Février 2017


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La de la Présidence

FÉNÉRIVE EST, MANANDRIANA, SABOTSY NAMEHANA :

De l'eau potable pour tous

►Antananarivo Avaradrano - Coût total : 1 618 603 320 Ar o UKaid via WSUP : 934 375 352 Ar o Jirama : 684 227 968 Ar - Bénéficiaires : o 1350 abonnés soit 13 500 personnes o Potentiel extension : 700 nouveaux branchements, incluant les installations communautaires - Pompe immergée 100 m3/h - Station de traitement 100 m3/h - Gestion et exploitation : Jirama

Ils sont plus de 15 000 à Fénérive Est, dans la Région Analanjirofo, et près de 14 000 dans les communes rurales de Manandriana et de Sabotsy Namehana, dans le district d’Antananarivo Avaradrano, à pouvoir accéder à l’eau potable. Avec la construction d’infrastructures de captage, de pompage, de traitement, et d’adduction d’eau potable, ce sont près de 30 000 personnes au total qui en bénéficient dans ces trois localités. La grande banlieue Nord d’Antananarivo a connu de grandes difficultés d’approvisionnement en eau potable ces dernières années. Les conduites de transfert à partir des stations d’Ampasampito et d’Analamahitsy étaient en effet saturées. Le 17 octobre, le Chef de l’Etat a inauguré les nouvelles infrastructures de production d’eau potable pour l’Avaradrano, construites à Ambatofotsy, composées notamment d’une pompe immergée dans la rivière Mamba, d’une station de traitement, et d’un grand réservoir installé à Ambatofotsy. APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE, ÉLÉMENT MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT LOCAL, RÉGIIONAL ET NATIONAL

A Fénérive Est, la consommation d’eau saumâtre par le réseau de la Jirama fait désormais partie du passé, ainsi que la corvée de l’eau dans les puits communautaires. Les 3 000 abonnés de la Jirama, ainsi que les communautés de base, grâce aux bornes fontaines, bénéficient d’une eau potable captée, et puis traitée dans les normes. Outre la qualité de l’eau, de telles améliorations diminuent les maladies d’origine hydrique. Le Président Hery Rajaonarimampianina a inauguré le réseau de Fénérive Est le 19 octobre, ainsi que l’extension du réseau d’électricité vers le quartier d’Anjaoba. A Ambatofotsy Avaradrano et à Fénérive Est, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de préserver les biens communs, à accorder une attention particulière à la préservation de l’environnement et, en particulier, à faire du reboisement. Il a également mis en exergue les efforts déployés pour l’instauration de la stabilité politique, pour que toutes les forces vives du pays soient solidaires, et travaillent de concert pour un avenir meilleur, pour le développement local, régional, et national. DE L'EAU POTABLE TRAITÉE DANS LES NORMES POUR TOUTE LA POPULATION DE FÉNÉRIVE EST

►Fénérive Est -

Station de captage et de traitement Coût des travaux : 197 490 000 Ar Bénéficiaires : 15 000 personnes, dont les 500 abonnés Jirama Possibilité d’extension des installations communautaires Gestion et exploitation : Jirama

PORT BERGÉ ▼

Dans la Région Sofia, le système de distribution d’eau de la ville de Port Bergé a été rénové. Une citerne d’une capacité de 200 m3 et 52 bornes fontaines ont été inaugurées le 7 novembre par le Président de la République. A Port Bergé, le système d’adduction d’eau mis en place par la Jirama date de l’année 1966. Sa vétusté, par rapport à l’augmentation du nombre des habitants, et face à une ville qui s’est étendue en superficie, a causé bien des désagréments. Ainsi, une grande partie de la population a été obligée de puiser l’eau des rivières Bemarivo et Amboahangy. Aujourd’hui, le système mis en place permet de répondre aux besoins d’une population de 30 000 âmes, une projection jusqu’à l’horizon 2023. Lors de l’inauguration, le Président Hery Rajaonarimampianina a invité la population de Port Bergé à prendre soin et à préserver ces infrastructures communes, qui contribuent au bien-être de tous. Il a également mis l’accent sur les actions devant contribuer à la protection de l’environnement, afin de conserver les services écologiques, tels que les sources d’eau. Le Chef de l’Etat a également loué l’excellence de nos relations avec la Banque Africaine de Développement qui a financé les travaux.

► Système d'adduction d'eau potable de Port Bergé - Programme d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement en milieu Rural - Financement BAD : 632 273 077 Ar - Contenance citerne 200 m3 - Bornes fontaines : 52 o Nouvelles : 34 o Réhabilitées : 18


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La de la Présidence

Actualité diplomatique Le 21 octobre, les nouveaux Ambassadeurs du Mexique, de la Colombie, du Swaziland et du Venezuela, ont présenté successivement leurs lettres de créances au Président de la République Hery Rajaonarimampianina.

MADAGASCAR-MEXIQUE

►SEM Mauricio Escanero Figueroa

Ambassadeur du Mexique, avec résidence à Pretoria, en Afrique du Sud. Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies en 2008.

MADAGASCAR-SWAZILAND

MADAGASCAR-COLOMBIE

►SE Madame Martha Cecilia Pinilla-Perdomo

Ambassadrice de la Colombie, avec résidence à Prétoria, en Afrique du Sud. Madagascar et la Colombie entretiennent des relations diplomatiques depuis 2008.

MADAGASCAR-VENEZUELA

►SEM Christian Muzie Nkambule

►SEM Marlon José Pena Labrador

Ambassadeur du Royaume de Swaziland. Madagascar et le Swaziland sont membres de la SADC et du COMESA. L’ambassadeur du Royaume de Swaziland réside à Maputo, au Mozambique.

Ambassadeur du Venezuela. Nos deux pays entretiennent des relations diplomatiques depuis 2008. L’ambassadeur du Venezuela réside à Maputo, au Mozambique.

Le 11 novembre, les nouveaux ambassadeurs de la Mauritanie et de la Suède ont présenté successivement leurs lettres de créance au Président de la République Hery Rajaonarimampianina.

MADAGASCAR-MAURITANIE

MADAGASCAR-SUEDE

►SEM Mohamed Ould Hannani

►SE Madame Staffan Herrstrom

est le premier Ambassadeur de la Mauritanie auprès de la République de Madagascar. La coopération bilatérale va se développer, notamment en ce qui concerne l’économie bleue et l’élevage bovin.

Ambassadrice du Royaume de Suède. Ce pays est très engagé dans la coopération multilatérale, à travers les organismes de l’ONU entre autres. La coopération bilatérale est envisagée dans les télécommunications, le tourisme, l’Industrie forestière et la Culture.

► ATTENTATS DE PARIS : MADAGASCAR CONDAMNE ET ADRESSE SES CONDOLÉANCES AU PEUPLE ET AUX DIRIGEANTS FRANÇAIS. Suite aux attentats terroristes qui ont secoué Paris dans la nuit du 13 Novembre 2015, le Président de la République a exprimé à son homologue Français sa profonde consternation et sa compassion, au nom du peuple Malagasy et en son nom personnel. Il a adressé les plus vives condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement à tous ceux qui ont survécu à cette tragédie. Madagascar a réitéré sa condamnation des actes de violence sous toutes ses formes, et a témoigné de sa volonté de poursuivre, de concert avec la communauté internationale, sa contribution à l’avènement d’une paix durable dans le monde.


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La de la Présidence

MPTNT Un arrêté sur les valeurs des champs électromagnétiques Le Ministère des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies et le Ministère de la santé publique ont signé le 12 octobre l’arrêté interministériel qui détermine les valeurs limites d’exposition des usagers aux champs électromagnétiques. Le même arrêté définit aussi les réglementations sur l’installation des équipements. Si dans de nombreux pays ces valeurs s’élèvent à 5 KV par m² pour les champs électriques, et à 100 microteslas pour les champs magnétiques, à Madagascar les valeurs mesurées sont nettement inférieures, allant jusqu’à cent fois moins. Ces dispositions concernent les exploitants de réseaux privés ou les personnes titulaires d’une autorisation d’exploitation de fréquences.

MESUPRES

Pour la conservation de la biodiversité et la recherche Un Symposium international sur la biodiversité de Madagascar s’est tenu le 7 octobre, dans le cadre de la 22ème session du GBIF (Global Biodiversity Information Facility). Une journée de conférences scientifiques de hauts niveaux. Les données recueillies seront utiles pour divers domaines, dont la définition des priorités pour la conservation des espèces menacées, la création des aires protégées, ou encore les prévisions des conséquences du changement climatique. Les données dispensées vont également au bénéfice des recherches sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, intégrant les espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées, dans la modélisation des vecteurs de maladies mettant en relation la biodiversité et la santé publique.

MEPATE

« Pour des villes malagasy modernes, prospères et durables » : Des résultats prometteurs lors du IIème Forum National Urbain Depuis les années 1960, le nombre de centres urbains a quadruplé à Madagascar, qui compte actuellement 172 villes, abritant 6 900 000 habitants, soit environ le tiers de la population. En 2012, le taux d’urbanisation était estimé à 32 pour cent. La seconde édition du Forum National Urbain s’est déroulée du 19 au 21 octobre, avec des résultats à même de faire face aux défis. Le secteur urbain, par le biais des transports, des infrastructures et de l’assainissement, entre autres, génère les trois quarts du PIB de Madagascar. Dans vingt ans, selon les prévisions, la moitié de la population, soit 18 millions de personnes résidera dans les villes. Une telle croissance pose plusieurs défis, dont l’insuffisance d’infrastructures, la forte pression foncière dans les grandes villes, engendrant la prolifération des bidonvilles, le délabrement des réseaux routiers ainsi que l’assainissement. Le second FNU II a été l’occasion d’élaborer la stratégie de mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement Urbain (PNDU), pour la première fois à Madagascar. De même, l’Agenda Urbain National a été validé lors du Forum. Les maires qui ont participé au FNU ont été fortement informés et sensibilisés sur la cause urbaine. Il a été d’ailleurs annoncé que la moitié du budget du MEPATE en matière d’infrastructures sera consacrée aux communes urbaines pour la construction d’infrastructures locales selon leurs besoins, à l’instar de routes d’une longueur allant de 3 à 10 kms.

La deuxième édition du FNU était aussi destinée à préparer la participation de Madagascar à la Conférence HABITAT III, prévue en octobre 2016 à Quito, en Equateur. Le nouvel Agenda Urbain Mondial 201-2036 sera fixé à Quito.


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