122
Ausblick / Aperçu / Scorcio
Soziale Sicherheit
Sécurité sociale
«… und dass die Stärke des Volkes sich misst am Wohl der Schwachen …» Dieser Satz ist Teil der Präambel der Schweizerischen Bundesverfassung. Damit wird darauf verwiesen, dass es in der Verantwortung des «Volkes» liegt, dafür einzustehen, dass den Bedürfnissen auch von Benachteiligten Rechnung getragen wird.
« … la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres … » Cette phrase est issue du préambule de la Constitution de la Confédération suisse. Elle rappelle qu’il est de la responsabilité du « peuple » de veiller à ce que les besoins des personnes défavorisées soient également pris en compte.
In der Schweiz gibt es ein engmaschiges Netz von Sozialversicherungen, das den hier lebenden und arbeitenden Menschen und ihren Angehörigen einen weitreichenden Schutz vor Risiken bietet, deren finanzielle Folgen sie nicht allein bewältigen können. Verschiedenste Versicherungen leisten Schutz, indem sie Leistungen wie Renten, Erwerbsersatz und Familienzulagen ausrichten oder indem sie Kosten bei Krankheit und Unfall tragen.
La Suisse est dotée d’un réseau dense d’assurances sociales qui offre aux personnes qui vivent et travaillent dans le pays, ainsi qu’à leurs proches, une protection étendue contre les risques dont elles ne peuvent assumer seules les conséquences financières. Une grande variété d’assurances offre une protection en versant des prestations telles que des rentes, un remplacement de la perte de gain et des allocations familiales ou en prenant en charge les coûts en cas de maladie ou d’accident.
Was heisst Soziale Sicherheit mit Blick auf die Migrationsgesellschaft? Grundsätzlich wird nicht zwischen schweizerischen und ausländischen Staatsangehörigen unterschieden, wenn es um Beitragszahlungen an die Sozialwerke oder die Auszahlung von Renten geht. Und dennoch zeigen – nicht nur die aktuellsten – Debatten in der Öffentlichkeit, dass unterschiedlich beurteilt wird, ob es sich bei (potenziellen) Bezügerinnen und Bezügern etwa von Arbeitslosengeldern oder von Sozialhilfe um Einheimische oder um Zugewanderte handelt. terra cognita 39 wirft einen Blick auf vielfältigste Fragen, die sich aus der Verschränkung von Migrationspolitik und Politik der Sozialen Sicherheit ergeben. Welches sind die Gründe für den höheren Anteil von ausländischen Staatsangehörigen bei Sozialhilfebezügern? Wie ist die Diskussion um «Einwanderung in die Sozialwerke» einzuordnen? Kann eine restriktivere Migrationspolitik ungelöste Fragen des Sozialversicherungssystems beantworten? Und nicht zuletzt: Wie sieht die Bilanz zwischen einbezahlten Beiträgen und dem Bezug von Leistungen aus?
Comment la sécurité sociale doit-elle être envisagée dans le contexte d’une société de migration? Par principe, aucune distinction n’est faite entre les Suisses et les étrangers en ce qui concerne les cotisations versées aux services sociaux ou le paiement des rentes. Néanmoins, les débats publics – non seulement les plus récents – montrent qu’il existe une différence de jugement selon que les bénéficiaires (potentiels) des allocations de chômage ou de l’aide sociale sont des autochtones ou des migrants. terra cognita 39 se penche sur un large éventail de questions qui découlent de l’imbrication entre politique de migration et politique de sécurité sociale. Quelles sont les raisons qui expliquent la proportion plus élevée de ressortissants étrangers parmi les bénéficiaires de l’aide sociale? Comment classifier la discussion sur « l’immigration dans les services sociaux »? Une politique migratoire plus restrictive peut-elle répondre aux questions non résolues relatives au système de sécurité sociale? Et surtout : quel est le bilan entre les cotisations versées et les prestations perçues ?
