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Egis Bceom International / IAU-IDF / BRGM

Évaluation des aléas à l’horizon 2030

3.4.2.3 Synthèse En dehors de tout évènement exceptionnel, l’impact lié à la surélévation des eaux est très faible car l’augmentation de superficie des terrains concernés est peu significative. La superficie supplémentaire de terrain submergée en 2030 en période de tempête pour un niveau d’eau à 3,00 m NGT (période de retour estimée à au moins 50 ans) par rapport à un niveau d’eau à +2,87 m NGT (période de retour estimée à au moins 50 ans) en situation actuelle est faible car elle serait d’environ 155 ha. D’après la cartographie d’évolution élaborée, les zones le plus fortement impactées se situent au débouché de l’oued El Mellah et Nfifikh. Rappelons, compte tenu de la précision du MNT utilisé, qu’il est probable que des éléments structurants n’aient pas été pris en compte par absence de cotes altimétriques, ce qui conduit peut être à surestimer l’emprise cartographique des zones submergées. Néanmoins, les résultats obtenus nous semblent donner une bonne image de l’impact à attendre de la surélévation du niveau des eaux en 2030, les incertitudes des données topographiques étant par ailleurs en partie tempérées par le caractère relatif de l’analyse (analyse de l’évolution des surfaces submergées, et non évaluation des hauteurs d’eau en valeur absolue).

3.5

Cartographie des risques à l’horizon 2030

3.5.1

Le risque érosion

La carte de risque érosion à l’horizon 2030 (cf. Figure 53) est issue du croisement : •

de la carte d’aléa érosion (cf. Figure 52),

de la carte de sensibilités / enjeux (cf. Figure 26) issue de l'analyse des composantes socioéconomiques et patrimoniales du littora

L’analyse de la carte de risque érosion à l’horizon 2030 montre que le risque est identique à celui qui prévaut en situation actuelle : •

fort entre l'extrémité est de Casablanca et la centrale thermique de Mohammedia, les plages est de Mohammedia (Monika, Mannesman, Sablettes) et les plages de poche plus à l'Est, la plage d'Anfa dans Casablanca, la plage Ain Diab à l'Ouest de Casablanca, quelques portions de plage à l'Est de la pointe de Dar Bouazza et enfin entre la pointe de Dar Bouazza et la pointe Tamaris à l'Ouest,

moyen sur de petites portions de littoral à l'Est et Ouest de la zone d'étude, sur tout le linéaire de la ville de Casablanca, le littoral immédiat à l'Ouest de la centrale thermique de Mohammedia et le littoral à l'Est de la centrale jusqu'à la plage Mannesman,

faible sur le reste du littoral et principalement à l'extrême est et ouest du site dans des zones où le littoral est rocheux (petites falaises). Il est également faible sur une grande partie du littoral de la commune de Dar Bouazza qui présente un littoral très peu urbanisé en bordure du rivage.

Adaptation au changement climatique et aux désastres naturels des villes côtières d’Afrique du Nord

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